

Conférence Big 12
Preview 2016 : Conférence Big 12
Secouée par le scandale d’agressions sexuelles qui a visé le programme de Baylor durant le printemps, la conférence Big 12 devrait encore être dominée par les Sooners d’Oklahoma qui tenteront de se qualifier pour une 2ème année d’affilée pour le College Football Playoff.
Prédictions 2016 dans la conférence Big 12
Champion 2016 : Oklahoma.
MVP : QB Baker Mayfield, Oklahoma.
Meilleur joueur offensif : RB Samaje Perine, Oklahoma.
Meilleur joueur défensif : LB Malik Jefferson, Texas.
Freshman de l’année : LB Caleb Kelly, Oklahoma.
Toute la semaine du 17 au 24 juillet, The Blue Pennant vous a proposé des previews des principaux programmes de la conférence Big 12 :
– Baylor Bears
– Oklahoma Sooners
– Oklahoma State Cowboys
– Texas Longhorns
– Texas Christian Horned Frogs
Tour d’horizon dans la conférence Big 12
Des calendriers renforcés
Privée d’une finale pour déterminer son champion et critiquée par certains coachs à travers le pays au sujet de la relative faiblesse des calendriers hors-conférence de ses membres, la conférence Big 12 se devait de réagir en revoyant ses règlements. Ainsi, chaque programme doit désormais ajouter à son calendrier annuel au moins un match face à une université du Power Five (ACC, Big Ten, Pac-12, SEC) ou face à Notre Dame. Et ça change tout. Dès septembre prochain, on retrouvera donc 5 matchs entre programmes de la Big 12 et programmes ayant participé aux derniers bowls du Nouvel An (Stanford, Iowa, Ohio State, Notre Dame et Houston).
Principale raison : le College Football Playoff. La difficulté du calendrier est un élément majeur lors du processus de sélection pour définir les 4 programmes participant aux demi-finales. Les Sooners d’Oklahoma l’ont bien compris et ils seront opposés à Houston en match d’ouverture, le 3 septembre, avant de défier les Buckeyes d’Ohio State, le 17 septembre.
Le retour des « gunslingers »
Après plusieurs années de transition, la conférence Big 12 compte de nouveau des quarterbacks prolifiques dans les airs notamment Baker Mayfield (Oklahoma), Patrick Mahomes (Texas Tech), Mason Rudolph (Oklahoma State) et Skyler Howard (West Virginia). Si on y ajoute QB Seth Russell (Baylor) à Baker Mayfield, ce sont même deux sérieux candidats à l’obtention du trophée Heisman qui débuteront la saison 2016 au sein de la conférence Big 12. Le true freshman QB Shane Buechele (Texas) est l’un des prospects les plus prometteurs du pays. Les Horned Frogs gèreront le départ de leur star QB Trevone Boykin pour la NFL en donnant les clés de leur attaque à l’ancien successeur de QB Johnny Manziel à Texas A&M, QB Kenny Hill. Qu’on se le dise : les yards aériens ne devraient pas manquer en 2016 dans la conférence Big 12.
Où est passé le jeu de course ?
La conférence Big 12 a produit un nombre incalculable d’excellents coureurs qui se sont illustrés au niveau universitaire puis chez les professionnels de la NFL : Jamal Charles, Kendall Hunter, DeMarco Murray, Adrian Peterson, Joseph Randle, Charles Sims, Darren Sproles, Fozzy Whitaker sans parler de Ricky Williams ou Cedric Benson. Toutefois, avec l’émergence de la spead offense et de l’attaque Air Raid, les running backs n’ont pas été à l’honneur ces dernières saisons. Seul à surnager : le junior RB Samaje Perine, détenteur du record FBS avec 427 yards au sol réussi en 2014 contre Kansas.
Des classes de recrutement en manque de talent
Pour la 3ème année consécutive, la conférence Big 12 se fait distancer par les 4 autres conférences du Power Five concernant le recrutement particulièrement pour attirer des prospects 5 étoiles. En 2016, seul OLB Caleb Kelly (Oklahoma) était considéré comme un joueur « élite ». Texas s’est construit une promotion très prometteuse mais n’a pas su convaincre une perle rare de venir sur le campus d’Austin… ce manque de talent hors-pair pourrait expliquer pourquoi aucun programme de la conférence Big 12 n’a participé à la finale nationale depuis 2008. Le dernier titre de champion ? Oklahoma en 2005.
Nos prédictions
1. Oklahoma Sooners (11-2, 8-1 Big 12 en 2015)
Mené par QB Baker Mayfield et une attaque explosive, les Sooners sont les indiscutables favoris pour conserver leur titre de champion de conférence. Les arrivées de Mayfield (ex-Texas Tech) et du coordinateur offensif Lincoln Riley ont permis à Oklahoma d’avoir sa meilleure attaque depuis 2008 (43.5 points par match, #4 du pays). Malgré la départ pour la NFL de WR Sterling Sharpe, ce secteur offensif pourrait encore progresser grâce à la montée en puissance d’une génération dorée (RB Samaje Perine, WR Dede Westbrook, LT Orlando Brown, LG Cody Ford). Le duo de running backs composé de Perine et RB Joe Mixon est assurément l’un des plus excitant du pays. Seul point noir : le départ de 4 défenseurs sélectionnés dans la 1ère équipe All-Big 12 l’an dernier. La route vers un retour en College Football Playoff semble dégagée mais les Sooners devront survivre à un difficile calendrier hors-conférence avec des matchs contre Ohio State et Houston.
2. Texas Christian Horned Frogs (11-2, 7-2 Big 12)
Bien que les Horned Frogs ne pourront compter que sur le retour de 8 titulaires, ils devraient rester l’une des menaces les plus sérieuses des Sooners. La raison : le retour de nombreux blessés et plusieurs excellentes classes successives de recrutement. Les plus lourdes pertes seront celles de WR Josh Doctson et du quarterback Trevone Boykin dont le successeur sera l’ancien Aggie de Texas A&M, QB Kenny Hill. Avec le retour du duo LB Travin Howard / LB Ty Summers et celui de DE John Carraway, la solide défense de TCU devrait compenser une probable baisse de régime d’une attaque inexpérimentée. La réception d’Oklahoma, le 1er octobre, sera le premier tournant d’une saison des Horned Frogs qui devrait se jouer au mois de novembre avec trois matchs successifs contre Baylor, Oklahoma State et Texas.
3. Oklahoma State Cowboys (10-3, 7-2 Big 12)
Après une décevante saison 2014 (7-6), les Cowboys ont rebondi l’an dernier atteignant le plateau des 10 victoires pour une 2ème fois en 3 ans. Pourtant, leur fiche de 10-0 après 2 mois et demi de compétition les plaçait comme des favoris pour le titre de champion de conférence Big 12 avant trois derniers matchs catastrophiques perdus contre Baylor, Oklahoma et Ole Miss sur le score combiné de 151-78. Les Cowboys voudront rebondir grâce au retour du junior QB Mason Rudolph au sein d’une attaque explosive… mais parfois trop unidimensionnelle en raison de l’absence d’un jeu au sol performant. En défense, le départ de DE Emmanuel Ogbah laisse un grand vide au niveau du pass-rush. A l’inverse de l’an dernier, le calendrier des Cowboys ne sera pas avantageux avec des déplacements à Baylor, Texas Christian et Oklahoma.
4. Baylor Bears (10-3, 6-3 Big 12)
En quelques semaines, tout a changé sur le campus de Waco. En avril dernier, les Bears étaient considérés comme les principaux challengers d’Oklahoma dans la lutte pour le titre de champion de la conférence Big 12. Bien que le programme était en mode reconstruction, Baylor semblait capable de rester au top derrière les Sooners grâce au retour de plusieurs playmakers dont QB Seth Russell et WR KD Cannon, et grâce à la capacité de coach Art Briles de construire d’étonnantes promotions de recrues depuis quelques années. Mais voilà, les révélations d’un énorme scandale d’agressions sexuelles qui auraient été couverts par l’administration du campus de Waco ont plongé le programme de football dans le désarroi et auront forcé les départs de coach Art Briles, du Directeur athlétique et du Président de l’université. Résultat : douze recrues ont annulé leur engagement envers les Bears et le quarterback 5 étoiles QB Jarrett Stidham a également annoncé son départ. L’attention médiatique du printemps aura forcément laissé des traces. La gestion de ce traumatisme sera l’enjeu principal du coach par intérim Jim Grobe (Wake Forest) qui devra assurer la transition avec une équipe en recomposition sur la ligne de scrimmage mais qui possède suffisamment de talent pour conserver sa place dans le top 3 de la conférence en 2016.
5. West Virginia Mountaineers (8-5, 4-5 Big 12)
Bien que la fiche de 8-5 des Mountaineers en 2015 était leur meilleure depuis qu’ils ont rejoint la conférence Big 12, l’incertitude règne sur le campus de Morgantown. En cause : l’échec des négociations pour une prolongation de contrat de coach Dana Holgorsen qui va débuter la campagne 2016 sans assurance concernant son avenir. Pourtant, West Virginia ne manque pas de talent et de playmakers en attaque (QB Skyler Howard, RB Rushel Shell, WR Shelton Gibson) qui pourraient faire de l’attaque des Mountaineers l’une des plus explosives de la conférence. C’est plus problématique de l’autre côté du ballon : seulement trois titulaires sont de retour suite au départ de plusieurs leaders dont LB Nick Kwiatkowski et S Karl Joseph. Comme souvent, West Virginia a trouvé des solutions dans le Junior College particulièrement au niveau du secondary. Si la situation personnelle de coach Dana Holgorsen n’est pas une distraction, West Virginia peut clairement faire aussi bien que l’an passé.
6. Texas Longhorns (5-7, 4-5 Big 12)
Pour la première fois depuis 1988-89, les Longhorns ont enchainé un 2ème bilan négatif. La pression est énorme sur les épaules de coach Charlie Strong. Bien que Texas continue d’accumuler le talent via d’excellentes promotions de recrues, les Longhorns n’ont remporté que 5 matchs de conférence Big 12 en deux ans. Pour relancer une attaque anémique en 2015 (145.9 yards à la passe en moyenne par match, #117 du pays), Charlie Strong est allé chercher le coordinateur offensif Sterlin Gilbert (ex-Tulsa), qui mettra en place une attaque spread autour de la sensation des derniers spring practices, le true freshman QB Shane Buechele. Ce dernier sera protégé par une ligne offensive au talent hors du commun et par un explosif duo de running backs (RB D’Onta Foreman, RB Chris Warren III). Si ces jeunes Longhorns parviennent à développer rapidement une certaine alchimie, ils seront sur la voie d’une qualification pour un bowl d’autant que la défense menée par les sophomores LB Malik Jefferson et CB Davante Davis semble prête à exploser. Un calendrier difficile en début de saison (Notre Dame, à California) pourrait empêcher Texas d’être un vrai prétendant pour le titre de conférence.
7. Texas Tech Red Raiders (7-6, 4-5 Big 12)
Le retour de la 2ème meilleure attaque du pays (579.5 yards en moyenne en 2015) et de l’une des plus mauvaises défenses du pays (547.7 yards accordés en moyenne par match en 2015) font des Red Raiders l’un des programmes les plus imprévisibles… mais divertissants du pays. Depuis l’arrivée de coach Kliff Kingsbury, le secteur défensif a été un vrai problème pour le programme de Lubbock (Texas) mais le coordinateur défensif David Gibbs pourra compter sur deux joueurs transférés : DE Kolin Hill, ex-Notre Dame et NT Ondre Pipkins, ex-Texas Tech. Avec la présence du phénoménal duo QB Patrick Mahomes / WR Jakeem Grant, qui sera protégé par une ligne offensive expérimentée, Texas Tech aura toujours la possibilité de créer une surprise. Si la défense progresse dramatiquement, les Red Raiders pourraient même rendre une fiche positive en match de conférence Big 12 ce qu’ils n’ont plus réussi depuis 2009.
8. Kansas State Wildcats (6-7, 3-6 Big 12)
Le bilan négatif (6-7) de la saison 2015 fût le premier des Wildcats de l’ère Bill Snyder depuis 2005. Champion de la conférence Big 12 en 2012, Kansas State a participé à 6 bowls consécutifs. Pour prolonger cette série, les Wildcats devront nettement s’améliorer des deux côtés du ballon (333.7 yards offensifs en 2015, #112 du pays et 452.2 yards accordés en moyenne par match en 2015, #105 du pays). La tache ne sera pas facile avec une ligne offensive en reconstruction et un manque de playmakers autour du junior QB Jesse Ertz. Défensivement, les Wildcats compteront sur le retour de blessure du senior S Dante Barnett. Comme souvent, Kansas State voudra faire mentir les pronostics pessimistes à leur égard mais une qualification pour un bowl est un objectif raisonnable pour un programme qui débutera sa saison face à l’une des meilleures équipes des 5 dernières années, Stanford.
9. Iowa State Cyclones (3-9, 2-7 Big 12)
Après trois dernières saisons décevantes, l’apprécié coach Paul Rhodes a été remplacé par l’un des plus prometteurs coachs au niveau national, Matt Campbell (ex-Toldeo). Ce dernier apporte une vague de jeunesse au sein d’un programme d’Iowa State qui avait clairement besoin d’être réénergisé. Adepte de la spread offense, il peut compter sur la présence de deux des joueurs offensifs les plus talentueux de la conférence Big 12, RB Mike Warren et WR Allen Lazard. Toutefois, le remplacement de quatre titulaire sur la ligne offensive sera un vrai défi. Le retour de 8 titulaires au sein d’une défense qui a accordé 453.4 yards en moyenne par match en 2015 (#107 du pays) est une bonne nouvelle… ou pas. Faire mieux que les 3 victoires remportées en 2015 serait déjà un bon début pour ce nouveau coaching staff.
10. Kansas Jayhawks (0-12, 0-9 Big 12)
Les Jayhawks ont touché le fond en concluant la saison 2015 sans la moindre victoire, pour la 2ème fois seulement de leur Histoire. Kansas a perdu ses 15 derniers matchs et n’a pas gagné un seul match de conférence Big 12 à l’extérieur depuis… 2008 ! Le processus de reconstruction entamé par coach David Beaty l’an dernier va se poursuivre en 2016. Le sophomore QB Ryan Willis a impressionné lors de sa saison freshman. Il sera le maitre d’orchestre d’une attaque Air Raid commandée directement par coach David Beatty. Défensivement, les Jayhawks peuvent-ils réellement faire pire que les 560.8 yards accordés en moyenne par match en 2015 ? Les Jayhawks doivent profiter de l’un de leurs deux premiers matchs (face à Rhode Island et Ohio) pour retrouver le chemin de la victoire. Deux défaites dans ces deux rencontres et la saison de Kansas pourrait être longue, très longue.
Arizona Wildcats
WR Tetairoa McMillan se présente à la draft NFL 2025
Le receveur vedette des Wildcats d’Arizona, Tetairoa McMillan, a annoncé sa candidature pour la draft NFL après trois saisons exceptionnelles.

Le meilleur receveur de la conférence Big 12 a partagé sa décision jeudi sur Instagram.
« Il est maintenant temps de passer à l’étape suivante… Je déclare officiellement ma candidature pour la draft NFL 2025 », a publié McMillan. « Ce n’est que le début. »
Le joueur des Wildcats était l’une des recrues les mieux classées de l’histoire du programme d’Arizona à son arrivée sur le campus de Tucson, en 2022, et il a immédiatement commencé à accumuler des statistiques impressionnantes.
En 2022, à peine arrivé de sa Californie natale, le joueur originaire d’Hawaii de 1,96 m a mené tous les freshmen du pays avec 39 réceptions pour 702 yards et huit touchdowns. La saison suivante a été celle de la consécration : 90 réceptions, 1402 yards et 10 TD.
En 2024, Tetairoa McMillan a connu une autre solide saison et a été nommé dans l’équipe All-American de pré-saison de l’Associated Press. Il a continué de performer même lorsque les Wildcats ont rencontré des difficultés, terminant dans le top 5 national avec 84 réceptions pour 1 319 yards, ce qui lui a valu une place dans la première équipe All-Big 12 de l’Associated Press.
McMillan est le leader de tous les temps de l’université Arizona pour le total de yards gagnés sur réception, totalisant 3 423 en trois saisons.
Il est actuellement considéré comme un futur choix de 1er tour lors de la draft NFL 2025.
Source : AP
West Virginia Mountaineers
Rich Rodriguez revient à West Virginia comme head coach des Mountaineers
Près de deux décennies après son départ du programme de Morgantown, Rich Rodriguez a accepté un 2ème mandat à la tête des Mountaineers quelques jours après avoir été sacré champion de la C-USA avec Jacksonville State.

Dix-sept ans après son départ précipité à Michigan pour ce qui s’est avéré être une expérience désastreuse de trois ans avec les Wolverines, Rich Rodriguez revient dans son alma mater. Il a été présenté par le directeur athlétique Wren Baker, le jeudi 12 décembre.
« Nous sommes ravis d’accueillir coach Rodriguez et sa famille de retour chez eux, » a déclaré Baker dans un communiqué. « Coach Rodriguez comprend ce qu’il faut pour gagner à West Virginia, et je crois qu’il mettra tout son cœur, son âme et toute son énergie pour relancer notre programme. Je suis convaincu que Coach Rodriguez veut ce qu’il y a de mieux pour West Virginia, WVU et le programme de football, et je suis enthousiaste pour l’avenir de notre programme. »
Head coach de Jacksonville State, Rich Rodriguez est un des architectes de l’attaque “spread” et une figure polarisante dans son État natal. Il succède à Neal Brown, qui a été renvoyé le 1ᵉʳ décembre après un bilan de 37-35 en six saisons, dont 6-6 en 2024.
𝗛𝗘'𝗦 𝗖𝗢𝗠𝗜𝗡𝗚 𝗛𝗢𝗠𝗘.
— West Virginia Football (@WVUfootball) December 12, 2024
The head football coach of the West Virginia Mountaineers, 𝗥𝗶𝗰𝗵 𝗥𝗼𝗱𝗿𝗶𝗴𝘂𝗲𝘇!
🔗 https://t.co/Ws7lN9l4C0#HailWV pic.twitter.com/5nJZBlGY4d
À 61 ans, Rich Rodriguez aura pour mission de rétablir une culture de victoire constante dans un programme de West Virginia, qui n’a pas été classée ni connu deux saisons gagnantes consécutives depuis 2018. Les Mountaineers n’ont pas encore réussi à se qualifier pour la finale de la Big 12 depuis leur intégration à la conférence, en 2012. Leur meilleur résultat a été une deuxième place en 2016.
Le succès était la norme à West Virginia sous l’ère Rodriguez I : entre 2001 et 2007, Rich Rodriguez a enregistré un bilan de 60-26 après avoir succédé à l’entraîneur membre du Hall of Fame, Don Nehlen. Avec des joueurs vedettes comme le quarterback Pat White et le running back Steve Slaton, il a mené les Mountaineers à quatre titres de la Big East en cinq ans et à l’une des plus grandes victoires de l’histoire de l’université : un exploit contre Georgia au Sugar Bowl après la saison 2005.
Mais une grande partie des supporters de West Virginia reste amère en raison de son départ précipité que certains acceptent encore difficilement.
Lors du dernier match de la saison régulière 2007, les Mountaineers avaient besoin d’une victoire pour accéder à la finale nationale BCS, mais ils ont perdu à domicile contre le rival Pittsburgh sur le score de 13-9.
« Nous avons choisi le pire moment pour réaliser notre pire match offensif depuis des années, » avait déclaré Rich Rodriguez après le match.
Malgré une place au Fiesta Bowl contre Oklahoma en lot de consolation, il est finalement parti deux semaines plus tard, emmenant avec lui certains de ses entraîneurs adjoints et recrues vers Michigan.
Rich Rodriguez a toujours insisté sur le fait que la défaite contre Pitt n’avait pas provoqué son départ. Il a expliqué que des promesses faites par l’administration de l’université n’avaient pas été tenues et que sa demande d’augmentation de salaires pour ses entraîneurs adjoints avait été rejetée. Il a également affirmé que sa relation avec le directeur athlétique de l’époque, Ed Pastilong, s’était détériorée à tel point qu’à partir d’août 2007, les deux hommes ne se parlaient pratiquement plus.
West Virginia a engagé une action en justice pour tenter de récupérer les 4 millions de dollars de clause libératoire de Rich Rodriguez. Finalement, Michigan a payé 2,5 millions de dollars et Rich Rodriguez 1,5 million de dollars pour régler le différend.
Les choses ne se sont pas bien passées pour Rich Rodriguez à Ann Arbor. Il a enregistré un bilan de 15-22 et a été licencié après la saison 2010. Son passage à Michigan a été marqué par des défaites embarrassantes et des violations des règles de la NCAA, notamment pour avoir dépassé les limites de temps de pratique et d’entraînement dans le programme le plus victorieux de l’histoire du College Football.
Par la suite, Rich Rodriguez a affiché un bilan de 43-35 en six saisons en tant que head coach d’Arizona. Cependant, il a été licencié en janvier 2018 après qu’une ancienne assistante administrative l’a accusé de harcèlement sexuel et d’avoir créé un environnement de travail hostile. L’université a déclaré qu’elle ne pouvait pas corroborer ces allégations, mais qu’elle était préoccupée par la “direction et le climat du programme de football”. La plainte a été ultérieurement retirée.
Rich Rodriguez a ensuite passé une saison comme coordinateur offensif à Ole Miss, puis à Louisiana-Monroe, avant d’enregistrer un bilan de 27-10 au cours des trois dernières saisons en tant que head coach de Jacksonville State permettant aux Gamecocks de réussir leur transition de la FCS à la FBS. Jacksonville State vient d’être sacré champion de la C-USA 2024.
Avec une attaque rapide et ouverte basée sur le spread offense, Rodriguez affiche un bilan de carrière de 190-129-2 en 27 saisons en tant que head coach dont sept au niveau Division II avec Glenville State.
Conférence Big 12
La Big 12 dévoile son calendrier 2024 à 16 équipes
La conférence Big 12 a publié son calendrier pour la saison 2024, la première à 16 équipes de son Histoire suite l’ajout d’Arizona, Arizona State et Utah, et au retour de Colorado.

Une nouvelle ère débute pour une conférence Big 12 new-look. À huit mois du début de la prochaine saison de College Football, on connait désormais le calendrier 2024 d’une conférence que les plus anciens auront du mal à reconnaitre.
Exit Texas et Oklahoma (qui ont filé vers la SEC). Bienvenue à Arizona, Arizona State, Colorado et Utah, quatre anciens membres de la Pac-12. Pour les Buffaloes, il s’agit d’un retour dans la Big 12 puisque le programme de Boulder (Colorado) en était membre de 1996 à 2010.
En novembre dernier, la Big 12 avait annoncé vouloir favoriser les rivalités géographiques et historiques dans un calendrier comprenant neuf matchs intra-conférence pour chaque équipe.

Le retour de la Holy War
Pour la première fois depuis 2010, les Cougars de Brigham Young feront le déplacement à Salt Lake City (Utah) pour y affronter leurs rivaux ancestraux, les Utes d’Utah pour la 102ème édition de la Holy War. Le match est prévu le samedi 9 novembre. Utah mène la série 62-35-1.
Le dernier match entre ces deux programmes rivaux de l’État d’Utah remonte à 2021 au LaVell Edwards Stadium de Provo, le stade de Brigham Young, dans le cadre d’un match hors-conférence.
Des rivalités préservées
Oui, les départs de Texas et Oklahoma laissent un grand vide dans la Big 12 et l’une des rivalités les plus disputées du pays (le Red River Showdown) est maintenant un match de la SEC mais plusieurs affrontements entre rivaux sont toujours au calendrier de la Big 12.
Si les deux programmes de l’Arizona ont quitté ensemble la Pac-12 pour rejoindre la Big 12, leur rivalité centenaire se poursuivra en 2024 : les Wildcats d’Arizona et les Sun Devils d’Arizona State seront opposés le 30 novembre prochain avec pour enjeu la traditionnelle Territorial Cup.
Le Sunflower Showdown entre Kansas et Kansas State est lui aussi maintenu. Jayhawks et Wildcats se retrouveront le 26 octobre prochain pour la 122ème fois de l’Histoire de leur rivalité.
Iowa State et Kansas seront opposés, le 9 novembre prochain, pour la 104ème édition de la Farmageddon. Les Cyclones mènent la série 53-40-4.
Les défis de Colorado
Pour sa seconde saison à la tête des Buffaloes, HC Deion Sanders voudra débuter sa campagne 2024 en force or le calendrier n’a pas épargné le programme de Boulder.
Certes, Colorado est la seule des quatre nouveaux-venus à disputer cinq matchs de conférence à domicile (en raison des deux matchs déjà prévus à l’extérieur par contrat à Nebraska et à Colorado State) mais la route vers une participation à un bowl – ou mieux à la finale de conférence – ne sera pas sans obstacles.
Les Buffaloes tenteront d’éviter de trébûcher dès la kickoff week face à l’ogre de la FCS, le Bison de North Dakota State. Puis, l’équipe de HC Deion Sanders enchainera deux déplacements, à Nebraska et Colorado State, avant de débuter son calendrier de Big 12 à domicile, face à Baylor, dans un match entre deux coachs en mode rédemption après des saisons 2023 au bilan négatif.
Colorado fera également le long déplacement en Floride pour y affronter UCF, le 28 septembre, avant de recevoir Kansas State et de se rendre à Arizona, le 19 octobre. Mais sur le papier, la partie difficile du calendrier des Buffaloes sera le mois de novembre : un déplacement à Texas Tech, suivi de la réception de Utah avant un match à Kansas au Arrowhead Stadium puis un dernier duel à Black Friday face aux Cowboys d’Oklahoma State, deux fois finalistes de la conférence, en 2021 et 2023.
Kansas déménage à l’Arrowhead Stadium
En raison des importants travaux de rénovation du David Booth Kansas Memorial Stadium de Lawrence (Kansas), les Jayhawks disputeront leurs six matchs à domicile loin du confort de leur stade habituel.
L’équipe de HC Lance Leipold accueillera Lindenwood (FCS) et UNLV au Children’s Mercy Park (le stade de l’équipe de MLS du Sporting Kansas City), puis les Jayhawks recevront TCU, Houston, Iowa State et Colorado au GEHA Field at Arrowhead Stadium, le stade des Chiefs de Kansas City (NFL).
La finale de conférence prévue le 7 décembre AT&T Stadium
Le coup d’envoi de la 29ème saison de la conférence Big 12 sera donné à l’occasion de l’opposition entre UCF et Texas Christian, le 14 septembre.
À noter que deux matchs entre équipes de la Big 12 (Utah-Baylor du 7 septembre et Kansas State-Arizona du 14 septembre) ne seront pas considérés comme des matchs de conférence car ils font partie d’accords passés de longue date entre les deux équipes.
Pour rappel, il n’y a plus de divisions dans la Big 12. À l’issue de la saison régulière, les deux équipes avec le meilleur bilan intra-conférence seront opposées lors du Big 12 Championship Game du 7 décembre au AT&T Stadium d’Arlington (Texas) afin de déterminer le champion de conférence.
Arizona Wildcats
Brent Brennan nommé head coach à Arizona
Selon Pete Thamel d’ESPN, Brent Brennan a accepté une offre de contrat de 5 ans pour devenir le nouvel head coach des Wildcats d’Arizona.

À 50 ans, Brent Brennan s’apprête donc à faire son retour sur le campus de Tucson (Arizona) où il a été grad assistant avant une carrière dans le coaching qui l’a emmené à Cal Poly (FCS), San Jose State et Oregon State.
C’est également une sorte de second acte pour le head coach de San Jose State puisqu’il avait été finaliste pour le poste alors vacant de head coach d’Arizona, en 2021, après sa superbe saison 2020 à la tête des Spartans (7-1 et une place de 21ème de l’AP Poll). Les Wildcats avaient finalement choisi Jedd Fisch (coach des QBs des New England Patriots). Ce dernier vient de quitter le campus de Tucson pour rejoindre Washington après une magnifique saison (bilan de 10-3).
Le buzz n’a cessé de monter depuis deux ans autour de Brent Brennan qui reste sur un bilan de 14-11 depuis 2022 malgré le défi de perdre ses meilleurs joueurs, chaque année, via le portail des transferts.
Son bilan global est de 34-48. Pas vraiment impressionnant. Mais le contexte du programme de San Jose State ne peut être ignoré. Avant l’arrivée de Brent Brennan en 2017, les Spartans n’avaient participé à un bowl qu’à trois reprises. San Jose State vient de jouer trois bowl games lors des des quatre dernières saisons. Ses résultats sont tout à fait exceptionnels étant donné le manque de moyen du programme de football du campus de San Jose (Californie).
HC Brent Brennan a démontré qu’il avait un réel talent de maximiser les performances des joueurs qu’il avait à sa disposition. Il sera intéressant de voir ce dont il est capable avec les moyens d’un programme de la Big 12.
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