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NFL Draft

Les Espoirs de la Draft NFL 2018 – #3

Chaque semaine, Loïc Baruteu vous présente un tour d’horizon de l’actualité de la draft NFL 2018 : First pick, Who’s hot, who’s not, Top 32 et bien d’autres choses. Vous saurez tout sur les futures stars de la NFL.

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Comme on aime bien croire qu’on peut prédire l’avenir à TBP, on analyse chaque semaine les prospects qui font du pied à la NFL et on rapporte ce qu’on a vu. Parce qu’on a sans doute plus de crédibilité que Migos, qui prédisait une saison sans défaite à Rutgers.

Et la Ivy League ?

On en parle très peu, sûrement parce que ça n’a aucun intérêt, mais l’Ivy League possède une conférence de football où les petits génies des huit grandes facs historiques américaines se fracassent le cervelet chaque week-end. Comme le niveau est assez nul et les stades moyennement sexy, et qu’en plus l’Ivy League ne participe pas aux bowls de post-season. Pourtant, en 1949, le joueur de Penn Chuck Bednarik est sélectionné en première position par les Philadelphia Eagles et c’est aujourd’hui un Hall of Famer et une légende de ce sport. Historiquement, Columbia, Penn et Yale sont les trois programmes majeurs de la conférence, même si Harvard est devenue la place forte aujourd’hui.

Il y a donc quand même quelques mecs qui émergent et se retrouvent en NFL, même si c’était bien plus simple à l’époque quand le sport universitaire n’était pas complètement professionnalisé. Cette année, il n’y a eu aucun migrant d’Ivy League sélectionné à la draft, même si Alex Torgersen s’est trouvé un job confortable de troisième quarterback à Washington après avoir été signé puis coupé par Atlanta. Torgersen possède le record de yards à la passe en carrière à Penn, la classe. On ne devrait évidemment pas le voir jouer de sitôt, sauf catastrophe chez les Redskins qui n’ont déjà pas besoin de ça.

En 2016, deux joueurs étaient sélectionnés à la draft : le tight end Seth DeValve, de Princeton, par les Cleveland Browns au quatrième tour, seulement trois places après Dak Prescott, et l’offensive tackle Cole Toner, d’Harvard, par les Arizona Cardinals au cinquième tour même si on s’attendait à entendre ce nom prononcé bien plus tôt ; Cole nous a rappelé que la cote d’un prospect est surtout définie par le niveau de confrontation face auquel il a évolué. Dominer des peintres n’impressionne pas vraiment.

DeValve a tout de même inscrit 2 touchdowns en 10 réceptions et 127 yards pour les Browns en 2016, et a surtout fait parler de lui en étant le premier joueur blanc à se joindre au mouvement de protestation face à l’hymne national initié par Colin Kaepernick. Quant à Toner, il a participé à deux rencontres comme rookie l’an dernier avant d’être coupé cette saison et de signer sur le practice squad des Cincinnati Bengals.

En NFL, on trouve quand même pas mal de monde qui sort d’Ivy League mais principalement des membres de l’organisation. Jason Garrett, head coach des Dallas Cowboys, est diplômé de Princeton et Bill O’Brien, à la tête des Texans, sort de Brown. Robert Kraft, le fameux propriétaire des Patriots, et Javier Loya, proprio de Houston, sont tous deux des alumni de Columbia. Dans l’ensemble, les anciens d’Ivy League qui bossent dans l’orga d’une franchise NFL sortent surtout de Dartmouth ou Harvard. Du côté des joueurs, ils ne s’éternisent généralement pas dans la Ligue même si on peut citer le quarterback Ryan Fitzpatrick (Tampa Bay Buccaneers) d’Harvard, dans sa 13e année, et le long snapper Zak DeOssie (New York Giants) de Brown, double champion du Super Bowl en dix ans de carrière.

Et pour 2018, a-t-on une chance de voir un prospect d’Ivy League sélectionné à la draft ? Probablement, puisque OG Larry Allen III, rejeton du Hall of Famer Larry Allen Jr. et actuel joueur d’Harvard, devrait se présenter. Les scouts aiment son gabarit et sa puissance, et particulièrement ce qu’il a dans le crâne après avoir suivi des études dans l’une des facs les plus reconnues au monde. Un bon joueur de vestiaire comme la plupart des alumni d’Ivy League.

Who’s hot?

OT Martinas Rankin, Mississippi State
Opposé à Arden Key, Martinas Rankin a plutôt bien tenu la baraque. Déjà, les Bulldogs ont gagné. En plus, Rankin s’est avéré excellent en protection de passe pour donner le temps à son quarterback de bien démolir la défense de LSU. Les regards commencent à se tourner vers lui après ses récentes prestations. Il n’y a pas foule à son poste, il pourrait faire un bon left tackle en NFL, ce qui attisera forcément l’intérêt général et ce peut être même dès le premier tour.

DE James Hearns, Louisville
On se demandait si James Hearns avait simplement fait un match pourri face à North Carolina ou s’il avait perdu son niveau. On a eu la réponse face à Clemson. Si tous les autres défenseurs de Louisville s’étaient donnés autant que lui, le résultat final aurait certainement été différent. Avec 8 tackles et 2 sacks malgré une protection en double team face à lui la plupart du match, Hearns a rappelé aux scouts qu’il a le talent d’un prospect du premier tour.

WR Deontay Burnett, USC
Finalement, à chaque fois qu’on regarde les highlights de Sam Darnold, il y a toujours ce numéro 80 au bout de l’action, cet ancien prospect trois étoiles perdu dans un troupeau de receveurs quatre ou cinq étoiles. Il y a eu le Rose Bowl, avec 3 touchdowns à la réception, et il y a ce début de saison en boulet de canon où Deontay Burnett s’est affirmé tout seul, comme un grand, comme le meilleur receveur des Trojans cette année, et peut être même du pays. En tout cas, PFF l’adore. Il y a sans doute encore un peu de place pour un receveur de chez USC en NFL.

Who’s not?

WR Jester Weah, Pittsburgh
Ok, il n’a rien d’une superstar mais Jester Weah semblait faire un bon prospect pour intégrer une escouade de receveurs NFL et pourquoi pas même devenir une bonne cible d’appoint. Le receveur figure d’ailleurs sur la watchlist du Senior Bowl, ou l’école de la seconde chance avant la NFL. Mais sa prestation anémique dans la défaite contre Oklahoma State ne joue clairement pas en sa faveur alors qu’on attend de lui qu’il soit le leader d’un groupe inexpérimenté. Jester n’a pas le choix, il se doit se bouger le cul cette saison s’il ne veut pas rater son rêve américain de jouer chez les pros.

CB Duke Dawson, Florida
Ce n’est pas l’engagement qui est remis en cause mais malheureusement Duke Dawson est un peu frêle pour se mesurer aux mastodontes de NFL. Face à Tennessee, il s’est fait marcher sur la tronche par le running back John Kelly à plusieurs reprises. Sa faiblesse face à la course devrait donc le faire dégringoler à la draft, même si son activité est intense sur le terrain : 6 tackles, 1 TFL, 2 passes défendues et 1 interception contre les Vols pour le slot cornerback de poche.

DE Harold Landry, Boston College

Harold Landry était complètement aux fraises contre Notre Dame. Opposé au right tackle, censé être le point faible de la ligne offensive des Irish, le pass rusher de Boston College n’a jamais pesé et s’est même éteint complètement les quelques fois où il était aligné face à Mike McGlinchey ou Quenton Nelson. C’est sympa de faire briller les autres mais c’est pas comme ça qu’on décroche une sélection au premier tour de la draft.

Top 32

1. QB Sam Darnold, USC (=)
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Alors que dire de Sam Darnold, qui ne cligne pas même les yeux devant des DL d’une tonne ? Malgré un coaching staff de non-voyants et une escouade de receveurs presque tous manchots, le QB continue sa route avec sa série de victoires qu’il maintient en vie presque tout seul depuis un an. On ne devrait pas trop tarder à voir apparaître des memes avec Darnold et Chuck Norris.

2. DE Arden Key, LSU (+1)
Ça y est, Arden Key est revenu jouer. C’était bien, un peu de pression sur le quarterback de Mississippi State pour commencer mais rien de trop méchant, histoire que les Tigers se fassent quand même démolir. Pas folichon du coup, mais son papa était là pour mettre de l’ambiance à propos de l’absence inexpliquée de son fiston pendant plusieurs semaines cet été : « c’était le moment de s’écarter du football. Il s’est perdu. Il a eu trop de succès, trop tôt. Toute cette pression d’être un étudiant-athlète. On avait oublié qu’il était toujours un gamin essayant de trouver sa voie dans la vie. Tout ça lui est tombé dessus. (…) Il a beaucoup changé. Il devait définir ses priorités. Il voit la vie différemment parce qu’il s’est éloigné du football. Il n’a jamais été loin. En s’éloignant, il l’apprécie encore plus. » Crise existentielle d’ado à la Pascal le grand frère, mauvais road trip à Tijuana, on ne saura probablement jamais la raison de cet éloignement passager. En tout cas, c’était bien d’en profiter maintenant avant qu’on lui pose un traceur GPS sous la peau dans la Ligue.

3. QB Josh Rosen, UCLA (-1)
Bon, Josh a perdu une place pour marquer le coup. C’est quand même la loose de se prendre une branlée en défense par Memphis quand on vise le titre de conférence, les Bruins sont redevenus ce poulet sans tête de l’an dernier qui perdait tous ses repères en déplacement. Même s’il n’y a pas grand chose à reprocher à Josh Rosen qui concentre 99,9% de l’attaque entre ses mains. Le jeu au sol est classé 102e du pays, avec 365 yards en trois rencontres. Le jeu aérien est classé 2e du pays. Deux moches interceptions quand même pour Josh, même si la deuxième est surtout une erreur de communication avec son receveur.

4. OT Trey Adams, Washington (+2)
Trey Adams débarque dans ce top 5 comme Donald Trump à l’ONU, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, cette classe est pour l’heure considérée comme faiblarde au niveau des offensive tackles et la valeur du garçon de Washington s’en trouve multipliée. Deuxièmement, Adams semble avoir retrouvé le niveau affiché contre Alabama l’an dernier et qui avait fait frémir les poils du nez de la plupart des scouts NFL. Agile comme une danseuse étoile, il est aussi bon en protection de passe que dans le block pour la course et devrait faire un bon LT titulaire dès ses débuts dans la Ligue.

5. RB Saquon Barkley, Penn State (-1)
Saquon Barkley commence à ressembler à Christian McCaffrey et ces running backs capables de réceptionner plus de 100 yards par match. Quel malheur de le voir reculer dans ce classement hautement subjectif mais la vie est faite de choix. Sélectionner un running back dans les premières minutes de la draft, c’est comme sélectionner un kicker au second tour. Évidemment, il y a toujours une franchise en mal de clinquant pour décider qu’il s’agit d’une bonne décision. Donc Saquon Barkley a autant de chances que Leonard Fournette l’an dernier, par exemple, d’entendre son nom appelé assez rapidement. Allez les Colts, on fait ça.

6. SS Derwin James, Florida State (-1)
7. FS Minkah Fitzpatrick, Alabama (=)
8. WR Equanimeous St. Brown, Notre Dame (+1)
9. WR Calvin Ridley, Alabama (-1)
10. WR Christian Kirk, Texas A&M (+1)
11. DT Da’Ron Payne, Alabama (+1)
12. DT Trenton Thompson, Georgia (+1)
13. OT Mike McGlinchey, Notre Dame (+3)
14. DT Christian Wilkins, Clemson (=)
15. QB Lamar Jackson, Louisville (-5)
16. DE Dorance Armstrong, Kansas (+1)
17. OG Quenton Nelson, Notre Dame (+3)
18. CB Iman Marshall, USC (-3)
19. CB Kevin Toliver, LSU (-1)
20. DE Bradley Chubb, NC State (-1)
21. DT Andrew Brown, Virginia (=)
22. LB Cameron Smith, USC (=)
23. OT Connor Williams, Texas (=)
24. WR Courtland Sutton, SMU (=)
25. DT Vita Vae, Washington (=)
26. CB Tarvarus McFadden, Florida State (=)
27. TE Hayden Hurst, South Carolina (=)
28. LB Matthew Thomas, Florida State (=)
28. DE Harold Landry, Boston College (-6)
29. DE Sam Hubbard, Ohio State (=)
30. RB Derrius Guice, LSU (=)
31. WR Parris Campbell, Ohio State (=)
32. WR Antonio Callaway, Florida (=)

Le duel à suivre

Mississippi State vs. Georgia
Comme on dit, y a rien de folichon cette semaine au programme. Mais il y a quand même une affiche de SEC pas dégueu, avec pas mal de prospects NFL. On a déjà parlé de OT Martinas Rankin qui pète le feu cette saison avec les Bulldogs et qui garde bien les fesses de QB Nick Fitzgerald au frais, même si celui-ci devrait avoir quelques frayeurs à l’intérieur avec DT Trenton Thompson en face. On verra aussi le duo composé de RB Nick Chubb et RB Sony Michel, deux prospects avec des prophéties différentes puisque Chubb pourrait bien être sélectionné dès le premier tour si son corps fragile lui laisse du répit.

FS Dominick Sanders devrait être la caution anti-aérienne pour faire face au bon jeu de passe de Mississippi State et à WR Donald Gray, mais pas sûr que ça suffise. Verdict très bientôt.

Les rookies NFL

Que s’est-il passé en NFL le week-end dernier pour les petits nouveaux ? Certains continuent de se faire balloter dans tous les sens comme les receveurs des Pats dans le trafic mais d’autres ont déjà bien pris leurs marques. Comme QB Deshaun Watson (Houston) avec son superbe touchdown à la course de 49 yards pour offrir la victoire aux Texans devant les Bengals. S’il n’est pas encore au top niveau jeu aérien, Watson a déjà montré des signes de progression depuis ses débuts très récents en NFL.

Pour l’élection du rookie de la semaine, la Ligue avait sélectionné RB Kareem Hunt (Kansas City), qui continue d’impressionner avec ses 2 touchdowns face aux Eagles, FS Malik Hooker (Indianapolis), pour sa première interception chez les pros, DE Solomon Thomas (San Francisco), pour lui remonter le moral d’être dans une équipe aussi nulle et pour sa présence défensive, RB Chris Carson (Seattle), qui a atteint les 100 yards au total, et enfin LB Tyus Bowser (Baltimore), auteur d’un sack et d’une interception.

Bravo à WR Juju Smith-Schuster (Pittsburgh), quatrième receveur dans la hiérarchie mais qui devrait vite obtenir une promotion. Avec un touchdown la semaine dernière et un physique imposant dont il n’hésite pas à se servir, c’est une menace de plus dans l’attaque déjà flippante des Steelers.

Par contre, les Browns doivent continuer de penser qu’ils sont maudits avec les quarterbacks. Alors qu’ils pensaient avoir trouvé une pépite en QB DeShone Kizer (Cleveland), ce dernier a fait absolument n’importe quoi contre les Ravens : 2 sacks, 3 interceptions et 1 fumble, sans inscrire de touchdown et en passant un quart-temps sur la touche pour des migraines, visiblement héréditaires et qu’il avait déjà au lycée, sale bilan sur l’état de leur quarterback après à peine quelques rencontres en pro.

Le futur grand

LB Devin Bush, Michigan
Avec son nom qui rappelle de si bons souvenirs au département des sports de USC et aux fans des Saints, Devin Bush est la grosse valeur montante de l’année du côté de Michigan. La moitié des joueurs de son équipe l’a déjà qualifié de « monstre » en interview et l’autre moitié le fera sûrement dans les prochains jours. Il faut dire que le linebacker, qui compte déjà 4 sacks en trois matches, s’est imposé sur l’extérieur de la défense comme une vraie plaie pour les attaques adverses. Sophomore, Bush n’était pas attendu aussi vite à un tel niveau de performance et de régularité, ce qui fait encore dire aux observateurs que le meilleur reste à venir pour celui qui pourrait s’imposer comme le meilleur pass rusher du pays.

Le moment LOL

On remonte à 2007, où seulement huit prospects étaient alors invités à la draft pour le premier tour. Presque de la franc-maçonnerie. Brady Quinn est l’un d’entre eux. Le quarterback de Notre Dame a remporté plusieurs récompenses de prestige et les scouts s’attendent à le voir partir dans le top 5. Surtout avec les Cleveland Browns qui possèdent le troisième choix de la draft et qui ont absolument besoin d’un QB. Sauf que rien ne se passe comme prévu pour le pauvre Brady qui porte admirablement mal son prénom et qui va passer une sale soirée.

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Outre le fait d’être sélectionné par les Browns, qui étaient déjà une équipe de merde où personne ne voulait se retrouver à l’époque, Quinn doit attendre le 22e choix pour enfin entendre son nom prononcé par Roger Goodell. Alors que les sept autres mecs invités avec lui étaient déjà tous partis dans les huit premières sélections. Brady décide de faire du boudin, parce que quand même il faut pas déconner mais c’est déjà une star et il va emmener n’importe quelle franchise au Super Bowl direct. Du moins c’est sans doute le discours de ses agents qui avaient dû lui promettre une sélection dans le top 5, voire le top 3.

Cleveland toujours décide de faire le bon choix, pour une fois, en prenant Joe Thomas avec le 3rd pick, même si à l’époque ils se sont fait déglinguer parce que tout le monde voulait Quinn. Les Browns le veulent aussi mais ils doivent désormais attendre le second tour et ça fait loin. Comme les Raiders ont déjà pris Jamarcus Russell, là-aussi une sage décision, et que les autres franchises n’ont soit pas envie d’un QB, soit pas envie de Brady Quinn, ce dernier glisse tranquillement jusqu’au 22e choix des Dallas Cowboys. Comme on n’est pas dans un film avec Kevin Costner, les Browns ont eu un peu de mal à monter un échange pour grimper au premier tour mais les Texans sont chauds et Cleveland peut enfin choisir l’élu.

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Ce dernier, qui s’emmerde royalement depuis qu’il est tout seul dans la green room, s’est mis à l’aise. Pris par surprise, peut être assommé par le fait d’être choisi par les Browns alors qu’il pensait y avoir échappé, Brady débarque devant Roger Goodell débraillé, chewing-gum à la bouche et cheveux en vrac. Une attitude jugée « anti-professionnelle » par Joe Theismann, un autre ancien QB de Notre Dame. Ce à quoi Brady lui répond qu’en gros il n’en avait rien à foutre de sa dégaine après avoir poireauté quatre heures et demi car il voulait monter le plus vite possible sur scène pour que son cauchemar s’arrête.

Mais son cauchemar ne faisait que commencer. Outre la relation conflictuelle entre la franchise de Cleveland et sa capacité à trouver un bon quarterback, Brady Quinn n’était franchement pas l’homme de la situation, même si on le comparait avant son arrivée en NFL à Carson Palmer. Après trois années où il joue très peu avec les Browns, l’ancien Irish entame sa nouvelle carrière de journeyman avec une belle pige d’une saison à Kansas City où il balance deux touchdowns et huit interceptions.

Membre de l'équipe de The Blue Pennant depuis septembre 2013, Loïc s'est trimballé à travers les États-Unis en 2017 pour mieux comprendre le pas-si-petit monde du college football. Seulement deux contraventions pour excès de vitesse sur 20 000 km. Intime de Mark Sanchez, Sam Darnold et des cheerleaders de Wisconsin, promo '76. Label qualité TBP et Sécurité routière.

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Draft NFL 2025 : Ohio State égale un record avec 14 joueurs sélectionnés

Avec 14 sélections sur les trois jours de la draft 2025, les Buckeyes ont égalé leur record de programme pour le plus grand nombre de joueurs choisis en une seule draft.

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Crédit photo : Ohio State Athletic

Après avoir remporté le premier titre de champion national de l’ère des playoffs à 12 équipes, les Buckeyes d’Ohio State ont marqué de nouveau l’histoire en voyant 14 de leurs anciens joueurs être choisis par des franchises NFL lors de la draft 2025, un record pour le programme. 

Une moisson historique pour les Buckeyes

Avec ces 14 sélections, Ohio State égale son propre record établi en 2004 et se place ainsi juste derrière le record absolu de 15 joueurs sélectionnés en une seule draft, détenu par Georgia depuis 2022.

  

Les joueurs d’Ohio State draftés en 2025

Voici la liste complète des joueurs d’Ohio State sélectionnés lors de la Draft NFL 2025 :

Premier tour :

  • Emeka Egbuka (WR) – 19e choix, Tampa Bay Buccaneers
  • Donovan Jackson (OG) – 24e choix, Minnesota Vikings
  • Tyleik Williams (DT) – 28e choix, Detroit Lions
  • Josh Simmons (OT) – 32e choix, Kansas City Chiefs

Deuxième tour :

  • Quinshon Judkins (RB) – 36e choix, Cleveland Browns
  • TreVeyon Henderson (RB) – 38e choix, New England Patriots
  • JT Tuimoloau (DE) – 45e choix, Indianapolis Colts

Quatrième tour :

  • Cody Simon (LB) – 115e choix, Arizona Cardinals
  • Lathan Ransom (S) – 122e choix, Carolina Panthers
  • Jack Sawyer (DE) – 123e choix, Pittsburgh Steelers

Cinquième tour :

  • Ty Hamilton (DT) – 148e choix, Los Angeles Rams
  • Jordan Hancock (CB) – 170e choix, Buffalo Bills
  • Denzel Burke (CB) – 174e choix, Arizona Cardinals

Sixième tour :

  • Will Howard (QB) – 185e choix, Pittsburgh Steelers

Ohio State a mené tous les programmes avec quatre joueurs sélectionnés au premier tour et sept dans les deux premiers tours, égalant ainsi son record de 2004. 

Cette performance exceptionnelle reflète la profondeur et la qualité du programme d’Ohio State, qui continue de produire des talents de haut niveau pour la NFL. Avec une telle présence dans la ligue professionnelle, les Buckeyes renforcent leur réputation comme l’un des principaux viviers de talents du football américain.

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NFL Draft 2025 : les raisons du fiasco Shedeur Sanders

Auto-proclamé comme choix du Top 10, QB Shedeur Sanders n’a pas entendu son nom appelé par Roger Goodell lors de la soirée du 1er tour de la draft NFL 2025. Une claque pour un joueur à l’égo surdimensionné.

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Crédit photo :

Fils du légendaire Deion Sanders, QB Shedeur Sanders était pressenti comme l’un des premiers choix de la draft NFL 2025. Pourtant, il a été ignoré lors de la soirée du premier tour organisée à Green Bay. Une surprise majeure pour de nombreux observateurs.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette chute inattendue. On fait le tour.

Préoccupations sur le plan technique

Malgré des statistiques impressionnantes à Colorado, notamment un taux d’efficacité à la passe de 71,8 % en carrière, certains recruteurs ont exprimé des réserves quant à ses performances sous pression. Des critiques ont pointé du doigt sa tendance à conserver le ballon trop longtemps et à subir des sacks évitables, ce qui pourrait poser problème face aux défenses agressives de la NFL. 

Temps de réaction et lecture pré-snap perfectibles

QB Shedeur Sanders est reconnu pour sa précision quand il a un certain temps d’exécution. Toutefois plusieurs recruteurs ont noté qu’il :

  • prend trop de temps pour se débarrasser du ballon, ce qui exposait son équipe à des sacks évitables;
  • est parfois lent dans sa lecture du deuxième rideau défensif, en particulier contre les schémas exotiques ou les blitz déguisés.

C’est un vrai problème en NFL. Les fenêtres de lecture sont plus courtes, et les défenseurs bien plus rapides et imprévisibles.

Une mobilité fonctionnelle incontestée mais pas élite

Bien qu’il soit mobile, QB Shedeur Sanders n’a pas le niveau athlétique d’un QB Jayden Daniels ou même d’un QB Cam Ward, sélectionné avec le pick n°1 par les Tennessee Titans.

Il peut sortir de la poche, mais son manque d’explosivité sur les premières foulées limite sa capacité à échapper au pass rush — surtout contre des EDGE rapides. Il n’est pas une “statue” dans la poche, mais il n’apporte pas non plus une menace constante au sol comme certains quarterbacks modernes.

De mauvaises habitudes prises derrière une OL poreuse à Colorado

À Colorado, QB Shedeur Sanders a été le quarterback le plus sacké du pays en 2023. Conséquence : il a développé de mauvais automatismes :

  • il s’échappe trop vite de la poche, même quand elle tient;
  • il ignore des solutions rapides sur le jeu court ou intermédiaire;
  • il force des actions au lieu de lancer le ballon intelligemment.

Ces mauvais réflexes peuvent être corrigés, mais ils inquiètent les coaches NFL, car le “timing NFL” exige de la discipline structurelle, pas juste du talent brut.

Carences dans le jeu en profondeur

Même si QB Shedeur Sanders a montré une belle précision en short/mid range, sa constance sur les passes profondes reste critiquée :

  • Il met parfois trop de « loft » sur ses passes en profondeur;
  • Il lance trop tardivement, ce qui permet aux safeties d’intervenir;
  • Il dépend trop du talent individuel de ses receveurs (notamment Travis Hunter…) pour gagner les duels.

Manque de répétitions dans des schémas pro-style

Enfin, son expérience en attaque spread, avec lecture simplifiée et appels en position shotgun, signifie qu’il a encore peu de repères avec les 5 steps drop, les 7 steps drop, les play-action ou motion complexe de la NFL.

Cela peut ralentir son adaptation à certains systèmes offensifs chez les professionnels.

Crédit photo : Andrew Wevers, Getty Images

Un comportement préjudiciable lors du processus pré-draft

Le comportement de QB Shedeur Sanders lors du processus pré-draft 2025 a été un sujet de controverse et, selon plusieurs sources, un facteur déterminant dans sa non-sélection au premier tour. Certes, il n’a pas commis d’incident ou d’écart grave mais sa posture, son ton et la gestion de son image ont été perçus comme un manque de maturité.

Des entretiens catastrophiques avec les franchises NFL

Selon un rapport relayé par plusieurs insiders NFL, un membre du personnel d’une franchise ayant rencontré QB Shedeur Sanders aurait qualifié son entretien de “pire qu’il ait jamais vu”. Ce recruteur a notamment pointé :

  • Une attitude perçue comme condescendante, voire arrogante ;
  • Un manque de remise en question sur les faiblesses observées dans son jeu (prise de décisions sous pression, gestion du pass rush) ;
  • Des réponses trop centrées sur lui-même, pas assez tournées vers l’équipe ou la culture professionnelle attendue en NFL.

Ces impressions négatives ont vite circulé parmi les autres franchises — et dans une ligue où la maturité mentale est scrutée autant que les qualités athlétiques, cela a pesé lourd.

Un “businessman” plus qu’un coéquipier

QB Shedeur Sanders a été l’un des athlètes universitaires les mieux rémunérés grâce aux contrats NIL. Il gère son image avec l’aide de son père Deion, possède ses propres marques et a été très visible dans de multiples campagnes de communication.

Or, plusieurs recruteurs auraient estimé qu’il se comportait davantage comme une “star marketing” que comme un rookie en devenir :

  • Il aurait insisté, lors d’entretiens, sur l’importance de contrôler son image et de choisir soigneusement sa destination NFL, ce qui a fait tiquer certaines franchises.
  • Il aurait refusé certaines invitations privées pour workouts ou rencontres individuelles avec des équipes en dehors du Top 10, ce qui a été interprété comme une forme d’élitisme prématuré.

Une approche tactique jugée immature

Certains analystes NFL ont souligné que QB Shedeur Sanders, bien qu’intelligent et précis dans son jeu, n’a pas encore démontré une lecture avancée des défenses en situation de chaos, et qu’il aurait rejeté les critiques en bloc lors des entretiens, préférant mettre en avant son statut de “fils de Prime Time” et son expérience médiatique.

L’influence pesante de son père

Enfin, un facteur plus subtil mais réel : plusieurs équipes auraient trouvé difficile de séparer Shedeur de l’influence directe de son père Deion.

Certaines franchises auraient préféré un prospect plus indépendant, notamment dans le processus de décision et de communication. Le duo père-fils, très visible et souvent médiatisé, a été perçu comme un “package”, ce qui aurait refroidi certaines organisations soucieuses de gérer un effectif sans interférence extérieure.

Choix stratégiques des équipes

La chute d’un joueur lors de la draft NFL est très souvent liée au contexte stratégique des franchises. Dans le cas de QB Shedeur Sanders, plusieurs décisions d’équipes ont directement contribué à son absence du premier tour. Voici les plus significatifs :

Les équipes ayant besoin d’un QB ont préféré d’autres profils

  • Tennessee Titans (pick n°1) : au lieu de reconstruire avec QB Shedeur Sanders, ils ont choisi QB Cam Ward, un quarterback jugé plus “NFL-ready”, notamment pour son bras, sa mobilité et sa capacité à jouer dans un système pro-style.
  • New York Giants (pick n°3) : malgré une situation incertaine avec QB Russell Wilson et QB Jameis Winston, ils ont opté pour LB Abdul Carter, linebacker d’élite… avant de s’offrir un 2ème pick au 1er tour en faisant un échange avec les Houston Texans pour finalement sélectionner… QB Jaxson Dart !

Les priorités des équipes étaient ailleurs

Même des équipes pouvant être intéressées par un quarterback ont choisi d’abord de protéger leurs lignes ou de renforcer leur défense :

  • New Orleans Saints ont choisi OT Kelvin Banks Jr., un tackle offensif — besoin prioritaire pour protéger QB Derek Carr ou un autre futur quarterback.
  • Pittsburgh Steelers ont renforcé leur ligne défensive avec DT Derrick Harmon espérant peut-être mettre la main au 3ème tour sur leur quarterback du futur ou attendre la course à Arch Manning en 2026.

Le profil “en développement” de Shedeur a refroidi certaines franchises

Les équipes avec des choix très hauts veulent souvent un quarterback “clé en main” (comme QB Caleb Williams ou QB Jayden Daniels en 2024) ou un joueur à l’impact immédiat à un autre poste (edge rusher, left tackle, CB shut-down).

Or QB Shedeur Sanders est vu par beaucoup comme un talent de potentiel, mais qui nécessitera une année d’adaptation. Résultat : ces équipes ont préféré attendre un autre tour plutôt que de “gaspiller” un premier pick sur un joueur qui ne commencera peut-être pas la saison 2025.

Des équipes en fin de premier tour sans besoin urgent de QB

  • San Francisco, Kansas City, Baltimore, Dallas, Detroit… Ces franchises ont des quarterbacks établis, une fenêtre de titre ouverte, et aucune envie de “développer” un jeune QB en 2025.
  • Elles ont logiquement ciblé des postes clés immédiatement utiles : cornerbacks, wide receivers, pass rushers.

Le facteur “Shedeur veut choisir son équipe” a joué

Certains insiders affirment que le clan Sanders aurait laissé entendre qu’il ne voulait pas être drafté n’importe où. Ce genre de message (même implicite) fait fuir les franchises, surtout celles du Top 10, qui veulent des joueurs engagés, pas des superstars à la carte.

Résultat : certaines équipes auraient volontairement retiré QB Shedeur Sanders de leur board, préférant des prospects moins compliqués à gérer.

Réaction de Shedeur Sanders

Malgré cette déception, Sanders est resté positif. Il a déclaré : « Nous ne nous attendions pas à cela, bien sûr. Mais avec Dieu, tout est possible. Tout cela est évidemment un carburant pour le feu. »

Alors que le deuxième tour de la draft NFL approche, plusieurs équipes pourraient envisager de sélectionner le fils de Coach Prime, offrant ainsi une opportunité de rebond pour ce talent prometteur.

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NFL Draft

S Xavier Watts s’inscrit à la draft NFL 2025

Le safety Xavier Watts, deux fois sélectionné dans l’équipe All-America, va se présenter à la draft de la NFL plutôt que de revenir à Notre Dame pour une sixième saison.

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Crédit photo : SI

Quelques heures après la défaite de #7 Notre Dame face à #8 Ohio State lors du CFP National Championship, c’est via les réseaux sociaux que le défenseur star des Fighting Irish de Notre Dame a annoncé qu’il renonçait à sa dernière année d’éligibilité au niveau universitaire pour faire le saut chez les professionnels.

 

S Xavier Watts a commencé sa carrière NCAA, en 2020, en tant que receveur avant d’être repositionné en défense lors de sa deuxième saison. Il a réussi 13 interceptions au cours des deux dernières saisons, le meilleur total du pays dans l’élite du College Football. Cette saison, il a intercepté six passes, retournant l’une d’elles sur 100 yards pour aider Notre Dame à sceller sa victoire contre Southern California. Il a également été sélectionné dans la première équipe All-America de l’Associated Press (AP) deux années consécutives.

Originaire d’Omaha (Nebraska), S Xavier Watts aurait pu retourner à Notre Dame pour profiter de la saison supplémentaire accordée par la NCAA aux athlètes actifs pendant la saison de pandémie de 2020. La plupart des analystes de la draft prévoient qu’il sera sélectionné en fin de premier tour ou au deuxième tour.

« Alors que je commence le prochain chapitre de mon parcours dans le football, je suis rempli de fierté en repensant aux nombreux souvenirs et aux personnes que je chérirai à jamais », a écrit Watts sur X. « J’espère que mon passage sous l’uniforme des Irish a contribué à perpétuer la tradition de ceux qui m’ont précédé. »

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NFL Draft 2025 : la liste des underclassmen éligibles

Retrouvez une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025.

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Crédit photo : Icon Sportswire

Alors que la saison 2024 de College Football touche à sa fin, arrive le temps où de nombreux joueurs d’impact ont une décision importante à prendre : se rendre éligible pour la prochaine draft NFL ou faire leur retour au niveau universitaire la saison prochaine.

Tous les étudiants-athlètes Underclassmen* ont jusqu’au 6 janvier 2025 pour remplir leur déclaration officielle afin de bénéficier d’une « éligibilité spéciale » pour la prochaine draft NFL. Les joueurs participant au College Football Playoff ont une petite ralonge : ils peuvent se rendre éligibles jusqu’au vendredi 24 janvier 2025.

Tout les joueurs peuvent se retirer de la liste des joueurs rendus éligibles avant le mardi 27 janvier 2025.

La draft NFL 2024 se déroulera du 24 au 26 avril à Green Bay (Wisconsin).

Retrouvez ci-dessous une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025 :

JoueurPositionUniversité
LeQuint AllenRBSyracuse
Elijah ArroyoTEMiami
Elic AyomanorWRStanford
Kelvin BanksLTTexas
Jaydon BlueRBTexas
Isaiah BondWRTexas
Tyler BookerOLAlabama
Luther Burden IIIWRMissouri
Jihaad CampbellLBAlabama
Will CampbellOTLSU
Abdul CarterEdgePenn State
Josh Conerly JrOLOregon
Nick EmmanworiSSouth Carolina
Trevor EtienneRBGeorgia
Quinn EwersQBTexas
Dylan FairchildOGGeorgia
Harold Fannin JrTEBowling Green
Joshua FarmerDTFlorida State
Oronde Gadsden IITESyracuse
Ollie GordonRBOklahoma State
Mason GrahamDTMichigan
Kenneth Grant JrDTMichigan
Mike GreenEdgeMarshall
Maxwell HairstonCBKentucky
Omarion HamptonRBNorth Carolina
Derrick HarmonDTOregon
Travis HunterWR/CBColorado
Jordan JamesRBOregon
Shemar JamesLBFlorida
Ashton JeantyRBBoise State
Kaleb JohnsonRBIowa
Will JohnsonCBMichigan
Emery Jones JrOTLSU
Colston LovelandTEMichigan
Nick MartinLBOklahoma State
Damien MartinezRBOregon State
Marcus MbowOTPurdue
Tetairoa McMillanWRArizona
Armand MembouOTMissouri
Jalen MilroeQBAlabama
Walter NolenDTOle Miss
Jacob ParrishCBKansas State
Chris Paul JrLBOle Miss
James Pearce JrDETennessee
Jordan PhillipsDTMaryland
Dylan SampsonRBTennessee
TJ SandersDTSouth Carolina
Jonah SavaiinaeaOTArizona
Carson SchwesingerLBUCLA
Nic ScourtonEdgeTexas A&M
Josh SimmonsOTOhio State
Malaki StarksSGeorgia
Shemar StewartEdgeTexas A&M
Mason TaylorTELSU
Azareye’h ThomasCBFlorida State
Deone WalkerDTKentucky
Jalon WalkerLBGeorgia
Mykel WilliamsEdgeGeorgia
Kevin Winston JrSPenn State

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