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NFL Draft

Les Espoirs de la Draft NFL 2018 – #4

Chaque semaine, Loïc Baruteu vous présente un tour d’horizon de l’actualité de la draft NFL 2018 : First pick, Who’s hot, who’s not, Top 32 et bien d’autres choses. Vous saurez tout sur les futures stars de la NFL.

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Comme on aime bien croire qu’on peut prédire l’avenir à TBP, on analyse chaque semaine les prospects qui font du pied à la NFL et on rapporte ce qu’on a vu. Parce qu’on a sans doute plus de crédibilité que Migos, qui prédisait une saison sans défaite à Rutgers.

« I know I’m the No. 1 QB of the Redskins. » – Robert Griffin, ex-quarterback des Bears de Baylor en 2012

À la demande générale d’une personne, on va se pencher sur la question des quarterbacks qui sortent de la fac : un QB de college football qui a tout défoncé fait-il pour autant un bon QB en NFL ? Spoil : la réponse est non.

On en a des exemples tous les ans mais on continue d’attendre le messie chaque année en sachant qu’il peut tout aussi bien se planter royalement. Les Darnold, Rosen, Allen, Mayfield, Jackson, Falk, etc., comment savoir s’ils seront balèzes chez les pros ? Outre les arcanes impénétrables du monde du scouting des franchises NFL, il y a quand même des indices.

Prenons l’exemple d’anciens vainqueurs du Heisman, au hasard Johnny Manziel, énorme vedette à Texas A&M et joueur inarrêtable qui a ensuite baissé son froc et fait ses besoins sur la franchise toute entière des Browns. Évidemment, les scouts et la plupart des gens avec la télévision savaient que ce QB socialement déviant avait peu de chances de réussir en pro mais Cleveland y est allé quand même. Tous les quarterbacks ne sont cependant pas aussi mentalement instables que Manziel ou ils le cachent mieux, mais parfois les qualités physiques ne conviennent pas au jeu NFL, même si des gars comme Russell Wilson font évoluer la mentalité des GM.

On regarde si le quarterback possède un bras suffisamment puissant, la rapidité de son jeu de jambes, la vitesse de lancer, sa prise de décision, sa capacité à supporter la pression, à gérer son espace, éviter le pass rush, etc. Est-ce qu’il a joué dans une pro-style offense ? Une air-raid offense ? Il y a énormément de variantes sur le plan physique et on recherche des qualités comme le leadership, la maturité, l’équilibre mental, etc. Bref, c’est très compliqué et les scouts regardent plus loin que les statistiques, même si c’est forcément très important.

Jason White, le quarterback des Oklahoma Sooners en 2003, qui s’adjuge le Heisman et conduit son équipe au BCS Championship Game, n’a même pas été drafté. Sur les trente-deux quarterbacks NFL titulaires actuellement, cinq ont remporté le Heisman Trophy au cours des quinze dernières années. Matt Leinart, Tim Tebow, Robert Griffin et Johnny Manziel ont connu des carrières plus ou moins courtes chez les pros. Il y a aussi des franchises maudites ou tout simplement pas douées pour encadrer et entraîner un joueur. La réunion des Browns et de Manziel est un bon exemple pour expliquer le processus de la fission nucléaire aux enfants.

Bref, tout ça pour dire que si Baker Mayfield ou Luke Falk ne jouissent pas d’une énorme considération en dépit de leurs stats, ou que Josh Allen est si bien vu malgré des sorties perturbantes face aux top teams, c’est parce qu’il y a un monde d’écart entre le college football et la NFL et beaucoup de paramètres à prendre en compte. On pourrait en parler sur des pages mais on ne trouverait toujours pas la bonne recette pour faire d’un quarterback de college football un vrai patron de franchise pro. Donc on va s’arrêter là.

Who’s hot?

LB Roquan Smith, Georgia
C’est la honte mais on l’avait zappé la semaine dernière en teasing du match entre Mississippi State et Georgia. On sait très bien que c’est lui le meilleur joueur de Georgia depuis le début de la saison et qu’il porte la défense en leader avec les statistiques qui vont avec. En même temps, on a le temps de parler et de reparler de Roquan Smith d’ici la fin, même si ça viendra vite comme chaque année. Carpe diem. Roquan a beaucoup pesé dans le game avec ses 8 tackles et le souk qu’il a mis dans le backfield de Mississippi State, pour permettre à Georgia de s’imposer dans ce combat de Bulldogs, Michael Vick style.

DE Bradley Chubb, NC State
Il faut aimer le danger pour avoir parié sur le Wolfpack à l’extérieur mais finalement il s’est bien passé ce qu’on n’attendait pas : Florida State s’est fait défoncer par NC State. Et c’est en grande partie grâce à son pass rusher vedette Bradley Chubb, qui a victimisé le left tackle adverse toute la soirée, au point de finir à 7 tackles, dont 2 sacks, 1 forced fumble et surtout une pression infernale sur le quarterback. Avec des performances pareilles tout au long de la saison, Chubb pourrait bien débarquer dans la première partie du first round.

WR David Sills, West Virginia
« Baby quarterback » n’a pas connu la trajectoire qu’on lui annonçait à 13 ans, lorsqu’il a reçu sa première offre de bourse de USC par l’intermédiaire de l’inénarrable Lane Kiffin, mais il trace sa route et devrait même s’inviter un de ces quatre en NFL. Recruté par les Mountaineers comme QB, repositionné comme receveur puis transféré à El Camino College pour rejouer quarterback, avant de revenir à West Virginia comme receveur, tout ça en seulement deux ans, David Sills est éligible chez les pros et ses performances régulières depuis le début de la saison ainsi que son intelligence de jeu pourraient lui faire gagner un billet d’entrée pour la Ligue. Ça tombe bien, les Jets ont besoin d’un QB lol.

Who’s not?

WR Calvin Ridley, Alabama
Oh, un joueur d’Alabama qui est « not » ? Les gars du Tide sont généralement des prospects qui connaissent le taff en arrivant et qui sont extrêmement bien coachés, ce qui explique les énormes livraisons de joueurs à chaque draft NFL. Mais Calvin Ridley est en petite forme cette saison, alors qu’il devrait tout péter pour sa dernière année. Les inquiétudes sur ses drops ont trouvé écho face à Vanderbilt, lorsqu’il a manqué une réception qu’il aurait dû capter pour un touchdown. En outre, les scouts estiment qu’il doit prendre de la masse pour jouer en pro. On est encore loin du combine mais pour l’instant Calvin perd du terrain sur les autres top receveurs de cette classe.

QB Nick Fitzgerald, Mississippi State
Une vraie purge offensive pour les Bulldogs, ce match face à Georgia. Opposé à un front seven démoniaque qui a réduit au silence le jeu au sol de Mississippi State, Nick Fitzgerald a sorti l’une de ses pires performances, manquant constamment de précision dans ses passes et balançant des bonnes briques. Georgia s’est fait plaisir et ses défenseurs, invisibles aux yeux du QB, sont allés chercher 2 interceptions. Fitzgerald a montré qu’il a du pain sur la planche pour assurer comme pocket passer et qu’il doit prendre la sage décision de revenir à la fac l’an prochain.

LB Josey Jewell, Iowa
Eh oui, Josey Jewell, que vous avez élu, mesdames et messieurs, joueur défensif de la semaine passée. Il a évidemment assuré le spectacle avec de belles statistiques, mais s’est aussi pris la misère à plusieurs reprises par Saquon Barkley, qui s’échappait régulièrement des plaquages du linebacker. Évidemment, on parle d’un running back intenable mais ils sont beaucoup comme lui en NFL et les scouts se demandent si Jewell ne manquera pas des tackles en série chez les pros comme il l’a fait face à Barkley. Ce match face à Penn State a confirmé la cote de Josey, qui est plutôt vu comme un cireur de banc de touche pour la Ligue.

Top 32

1. QB Sam Darnold, USC (=)
USC ne convainc pas franchement mais reste invaincu. Comme si Sam Darnold avait toujours le moyen de faire gagner son équipe. Comme avec Jésus Christ, il y a eu un avant et un après. Et après Darnold donc, USC est à 13-1, dont treize victoires consécutives. Ça balance pas mal d’interceptions cette année mais la moitié est imputable à son escouade de receveurs aux mains lubrifiées. Ou alors il fait exprès de balancer des interceptions parce qu’il s’emmerde sur le terrain. Mais quel génie.

2. DE Arden Key, LSU (=)
Arden Key cette année, c’est un peu un touriste dans le college football. Tout le monde sait, et surtout lui, qu’il sera pris à une position vertigineuse à la draft, potentiellement avec le premier choix, donc il se promène un peu et profite du panorama avant de prendre ses valises qui sont déjà prêtes. Contre Syracuse, il a empilé 2 tackles. Eh oui, tout ça. Il faut dire à sa décharge que les autres équipes évitent de jouer avec lui parce qu’il est trop fort. Ça joue perso et le petit Arden se tourne les pouces en pensant à ce qu’il va s’acheter avec son premier contrat. Une maison à Los Angeles ? Parfait pour une transition en douceur chez les Rams, ou les Bronzés de la NFL.

3. OT Trey Adams, Washington (+1)
Il faut croire que les Huskies sont désormais des types importants dans le biz du college football. Sans trembler face à Colorado, la défense de Washington a sorti les crocs. Trey Adams a fait le taff, ni plus, ni moins. Pour l’instant, parce que ça peut vite changer d’ici la draft, le left tackle des champions de Pac-12 en titre est le meilleur prospect à son poste pour 2018. On le verra peut être en finale nationale cette fois-ci.

4. RB Saquon Barkley, Penn State (+1)
Avant le début de la saison, tout le monde se disait : « mon Dieu, Penn State est verni avec Trace McSorley et Saquon Barkley dans le backfield. » Maintenant, tout le monde a oublié le quarterback et n’a d’yeux que pour le running back. Mais comment en est-on arrivés là ? Il suffit de regarder les highlights offensifs des Lions contre Iowa. On y voit pratiquement toujours le même joueur, qui transperce une défense qui s’est quand même fait une bonne réputation. Barkley a même mis la honte à Josey Jewell et a battu un record de Penn State en total de yards. Solide sur les appuis.

5. QB Josh Rosen, UCLA (-2)
Peste, Josh perd encore des places, ça craint. UCLA perd et Jim Mora sue à grosses goûtes. C’est pas génial de se faire découper en lamelles comme un oignon par Stanford qui vient de se prendre la honte par San Diego State, qui est désormais l’équipe de football qui pèse dans le Sud profond de la Californie en attendant le futur déménagement des Chargers à Tijuana. Josh a un peu mal joué quand même. Même s’il a balancé 60 tentatives de passe, dont les deux tiers sont arrivées à bon port, il s’est montré maladroit par instants avec des passes peu précises et notamment 2 interceptions. On sait que le QB des Bruins est capable de moments magiques mais la régularité est son plus gros problème pour l’instant. Ça et la nullité générale de son équipe. Ça fait beaucoup trop à gérer pour un gamin, accroche-toi Josh et vise mieux stp.

Power moves

Une publication partagée par Josh Rosen (@josh3rosen) le 17 Oct. 2015 à 12h15 PDT

6. SS Derwin James, Florida State (=)
7. FS Minkah Fitzpatrick, Alabama (=)
8. WR Equanimeous St. Brown, Notre Dame (=)
9. WR Christian Kirk, Texas A&M (+1)
10. DT Da’Ron Payne, Alabama (+1)
11. OT Mike McGlinchey, Notre Dame (+2)
12. WR Calvin Ridley, Alabama (-3)
13. DT Christian Wilkins, Clemson (+1)
14. DE Bradley Chubb, NC State (+6)
15. QB Lamar Jackson, Louisville (=)
16. DE Dorance Armstrong, Kansas (=)
17. DT Trenton Thompson, Georgia (-5)
18. CB Iman Marshall, USC (=)
19. OG Quenton Nelson, Notre Dame (-2)
20. CB Kevin Toliver, LSU (-1)
21. OT Connor Williams, Texas (+2)
22. DE Harold Landry, Boston College (+6)
23. DT Andrew Brown, Virginia (-2)
24. LB Cameron Smith, USC (-2)
25. WR Courtland Sutton, SMU (-1)
26. SS Ronnie Harrison, Alabama (N)
27. OT Martinas Rankin, Mississippi State (N)
28. LB Roquan Smith, Georgia (N)
29. TE Hayden Hurst, South Carolina (-2)
30. DT Vita Vae, Washington (-5)
31. DE Duke Ejiofor, Wake Forest (N)
32. WR Parris Campbell, Ohio State (-1)

Le duel à suivre

Virginia Tech vs. Clemson
Il y a bien un Alabama – Mississippi intéressant ce week-end mais comme on sera en Virginie, autant parler de ce match, ça fait réviser. Sur le papier, ça donne quand même une équipe des Hokies qui semble meilleure que celle de l’an passé face au champion en titre Clemson. Il y a évidemment un paquet de joueurs NFL des deux côtés, en particulier sur la ligne défensive des Tigers dont on ne peut s’empêcher de parler ou de cauchemarder la nuit. DT Christian WilkinsDE Austin Bryant et DE Clelia Ferrell ont été éprouvé cette saison et s’en sont toujours sortis comme des chefs.

En attaque chez Clemson, il y a WR Deon Cain qui sera rudoyé par l’infernale secondary des Hokies avec CB Adonis Alexander et CB Brandon Facyson, mais encore CB Greg Stroman et FS Terrell Edmunds. Dans l’ensemble, cette défense de Virginia Tech devrait opposer un gros défi à Clemson, soutenue par le cadet de Terrell, LB Tremaine Edmunds, probable future star NFL, et LB Andrew Motuapuaka.

Les rookies NFL

Qu’est-ce que ça donne du côté des « fils de pute » qui jouent chez les pros ? En attendant la guerre civile, la vie continue. Cette saison est un peu folle, mais pas assez pour que les Browns jouent avec un bon quarterback. QB DeShone Kizer (Notre Dame/Cleveland) a fait illusion au début mais ça va moins bien depuis que la vraie saison a commencé. On attend du progrès ou un autre candidat à l’abattoir pour les Browns l’an prochain.

QB Deshaun Watson (Clemson/Houston) a bien géré son match face aux Pats malgré la défaite, puis il a filé sa première semaine de salaire aux mesdames de la cantine des Texans pour les aider à se remettre des catastrophes naturelles qui ont frappé Houston récemment. On ne parle évidemment pas des Jacksonville Jaguars mais de l’ouragan Harvey. Il y a des choses plus importantes dans la vie que le football. C’est ce que doit se dire DE Solomon Thomas (Stanford/San Francisco) depuis le début de la saison. Porté disparu sur le terrain, Thomas est sans doute à la recherche de son moi intérieur dans la folle ambiance wawache de San Francisco. Peut être s’est-il mis à la peinture, à poser nu, à fumer des longues cigarettes roulées, à assister à des concerts d’électropop. Ça serait bien qu’il revienne vite parce que les 49ers ont besoin de joueurs, a fortiori de bons joueurs.

Embed from Getty Images

Sinon, RB Leonard Fournette (LSU/Jacksonville) a mis son touchdown habituel, RB Christian McCaffrey (Stanford/Carolina) continue sa lente transformation comme receveur, FS Malik Hooker (Ohio State/Indianapolis) se construit un ratio d’1 interception par match. Mais surtout, K Jake Elliott (Memphis/Philadelphia), un rookie, est devenu le nouveau héros de Philly avec un field goal de 61 yards pour la victoire dans les ultimes instants de la rencontre face aux Giants. Bravo à DE Jeremiah Valoaga (UNLV/Detroit), non drafté, pour son premier sack chez les pros, peut être le premier d’une longue série.

Le futur grand

WR John Ursua, Hawaii
John Ursua a bien choisi sa destination. Peinard sous les cocotiers, il peut profiter de l’attaque explosive, quand elle fonctionne, des Rainbow Warriors. Depuis le début de la saison, il a compilé 453 yards à la réception et 3 touchdowns. Tout ça en ayant manqué une rencontre. Il faut dire qu’il avait bien démarré avec déjà 272 yards et 1 TD en ouverture face à Massachusetts. Du coup, Johnny a été intégré à la watchlist du Biletnikoff Award, qui récompense chaque année le meilleur receveur du pays. Tout ça c’est bien mais le Warrior n’est plus tout jeune non plus puisqu’il a passé deux ans, cocorico, en mission pour une église à Paris. Quelqu’un l’a déjà croisé à Barbès ?

Le moment LOL

Incroyable mais vrai, en 1982, les Tampa Bay Buccaneers se plantent de mec. Un peu comme les Français aux élections. À cette époque lointaine où l’on sait faire du feu depuis peu, les moyens de communication sont encore rudimentaires. La franchise floridienne choisit d’envoyer à New York le responsable de l’équipement comme représentant à la draft. Voilà. Ah non, il y a encore plus drôle en fait. Pat Marcuccillo, c’est son nom, reçoit comme instruction d’inscrire deux noms sur deux cartes différentes : Sean Farrell, un OL de Penn State, et Booker Reese, un pass rusher de Bethune-Cookman, soit les deux cibles des Bucs pour le premier tour.

Lorsque vient le tour de Tampa Bay, soit le 17e choix, les mecs ne se pressent pas et laissent défiler quatorze minutes. Il n’en reste plus qu’une quand Ken Herock, un des boss de la franchise à l’époque, appelle Pat pour lui donner ses instructions : « Écoute, Pat, tu as deux noms avec toi. On ne choisit pas Sean Farrell, on choisit Booker Reese. Vas y. »

Sauf qu’avec le bruit ambiant, Pat n’entend pas Kenny lui parler de Booker Reese. Comme il a clairement entendu prononcer le nom de Sean Farrell, il pense que c’est le choix des Bucs. En toute tranquillité, il refile donc la carte avec le nom du lineman et Pete Rozelle, grand manitou de la Ligue avant Goodell, annonce la sélection du joueur de Penn State par Tampa Bay. Le front staff resté à Tampa est sur le cul mais reprend vite ses esprits car la franchise veut Booker Reese. Un trade est monté pour que les Buccaneers puissent choisir le defensive end au début du second tour, en échange de leur choix de premier tour de l’année suivante. Amen.

Contre toute attente, ce dernier s’avère plutôt mauvais et ne pèsera jamais sur le jeu de son équipe, qu’il quitte après deux saisons dans l’ombre. À l’inverse, l’indésirable Sean Farrell est probablement l’un des meilleurs offensive linemen de l’histoire des Bucs. Cependant, après son arrivée, la franchise s’empêtre dans des résultats pourris. À l’issue de son contrat, il décide de prolonger pour un an en espérant une progression, mais il se taille finalement chez les Patriots où l’herbe est plus verte. Au cours de sa dernière saison, Farrell avait d’ailleurs balancé aux supporters : « Je sais ce que je veux pour Noël… Me tirer de Tampa Bay. » Destinée.

Membre de l'équipe de The Blue Pennant depuis septembre 2013, Loïc s'est trimballé à travers les États-Unis en 2017 pour mieux comprendre le pas-si-petit monde du college football. Seulement deux contraventions pour excès de vitesse sur 20 000 km. Intime de Mark Sanchez, Sam Darnold et des cheerleaders de Wisconsin, promo '76. Label qualité TBP et Sécurité routière.

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NFL Draft

NFL Draft 2024 : tous les underclassmen qui se sont déclarés éligibles

Retrouvez une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2024.

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Crédit photo : John McGillen, Photography LLC

Alors que la saison 2023 de College Football touche à sa fin, arrive le temps où de nombreux joueurs d’impact ont une décision importante à prendre : se rendre éligible pour la prochaine draft NFL ou faire leur retour au niveau universitaire en 2024.

Tous les étudiants-athlètes Underclassmen* ont jusqu’au 15 janvier 2024 pour remplir leur déclaration officielle afin de bénéficier d’une « éligibilité spéciale » pour la prochaine draft NFL

La draft NFL 2024 se déroulera du 25 au 27 avril à Détroit (Michigan).

Retrouvez ci-dessous une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2024 :

JoueurPositionUniversité
Ajou AjouWRGarden City CC (Juco)
Braelon AllenRBWisconsin
Joe AltOTNotre Dame
Evan AndersonDTFlorida Atlantic
Terrion ArnoldCBAlabama
Emani BaileyRBTexas Christian
Jaheim BellTEFlorida State
Trey BensonRBFlorida State
Cole BishopRBUtah
Austin BookerDEKansas
Brock BowersTEGeorgia
Jonathon BrooksRBTexas
Arland Bruce IVWROklahoma State
Javon BullardSGeorgia
Calen BullockSUSC
Caelen CarsonCBWake Forest
Keon ColemanWRFlorida State
Junior ColsonLBMichigan
Edgerrin CooperLBTexas A&M
Cooper DeJeanCBIowa
Kinglsey EguakunC/GFlorida
Audric EstiméRBNotre Dame
Olu FashanuOTPenn State
Blake FisherOTNotre Dame
Troy FranklinWROregon
Frank Gore Jr.RBSouthern Miss
Tyler GuytonOTOklahoma
Michael HallDTOhio State
Marvin Harrison JrWROhio State
Jaden HicksSWashington State
Bucky IrvingRBOregon
Dillon JohnsonRBWashington
Theo JohnsonTEPenn State
Jahwar JordanRBLouisville
Kamren KinchensSMiami
Kalen KingCBPenn State
Kamari LassiterCBGeorgia
JC LathamOTAlabama
Cam LittleKArkansas
MarShawn LloydRBUSC
Kayron Lynch-AdamsRBUMass
Drake MayeQBNorth Carolina
JJ McCarthyWRMichigan
Ladd McConkeyWRGeorgia
Kool-Aid McKinstryCBAlabama
Max MeltonCBRutgers
Amarius MimsOTGeorgia
Adonai MitchellWRTexas
Quinyon MitchellCBToledo
Byron Murphy IIDTTexas
Malik NabersWRLSU
Jer’Zhan NewtonDTIllinois
Rome OdunzeWRWashington
Patrick PaulOTHouston
Ja’Lynn PolkWRWashington
Jackson Powers-JohnsonOLOregon
Michael PrattQBTulane
Ennis Rakestraw JrCBMissouri
Keith Randolph JrDTIllinois
Tip ReimanTEIllinois
Chop RobinsonDEPenn State
Roger RosengartenOTWashington
Ja’Tavion SandersTETexas
Will ShipleyRBClemson
Jaden ShirdenRBMonmouth (RB)
Ben SinnottTEKansas State
Maason SmithDTLSU
Javon SolomonDETroy
Carson SteeleRBUCLA
Kinglsey SuamataiaOTBrigham Young
Leonard Taylor IIIDTMiami
Brian ThomasWRLSU
Jamari ThrashWRLouisville
Bralen TriceEdgeWashington
Jeremiah Trotter Jr.LBClemson
Dallas TurnerLBAlabama
Sione VakiSUtah
Sedrick Van PranOLGeorgia
Devaughn VeleWRUtah
Jared VerseDLFlorida State
Kimani VidalRBTroy
Devontez WalkerWRNorth Carolina
Trevin WallaceLBKentucky
Nate WigginsCBClemson
Caleb WilliamsQBUSC
Isaiah WilliamsWRIllinois
James WilliamsSMiami
Johnny WilsonWRFlorida State
Mekhi WingoDTLSU
James WorthyWRTexas
Jaylen WrightRBTennessee

*joueurs non-seniors ayant été éligibles au moins trois années au niveau NCAA.

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NFL Draft

QB Caleb Williams se présente à la draft NFL 2024

Vainqueur du trophée Heisman en 2022, le quarterback junior des Trojans de USC, Caleb Williams, renonce à sa dernière année d’éligibilité NCAA pour se présenter à la prochaine draft NFL.

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Crédit photo : Gary Vazquez, USA Today Sports

C’était devenu un secret de polichinelle depuis que HC Lincoln Riley avait annoncé que son QB#1 ne jouerait pas l’Holiday Bowl face à Louisville au mois de décembre dernier mais c’est maintenant officiel : le junior QB Caleb Williams, potentiel premier choix lors de la draft NFL 2024, ne sera pas de retour à USC en 2024.

Il en a fait l’annonce officielle via son compte Instagram, le lundi 15 janvier à la date limite des inscriptions.

Pour plusieurs observateurs, QB Caleb Williams est considéré comme un quarterback générationnel qui pourrait être le premier joueur choisi en avril prochain. Son bras puissant, son efficacité à la passe et sa capacité de réussir des big plays, match après match, ont émerveillé le monde du College Football depuis ses premiers matchs avec les Sooners, en 2021.

Il a terminé sa saison 2023 avec un total de 3633 yards à la passe, 30 TDs contre 5 interceptions. Il a également inscrit 11 TDs au sol.

En trois saisons NCAA dont deux avec USC et une avec Oklahoma, QB Caleb Williams a accumulé 10 082 yards à la passe, 93 TDs et 14 INTs en carrière.

Qui pour succéder à Caleb Williams à USC ?

Tout le monde avait anticipé ce moment où QB Caleb Williams quitterait le programme de Los Angeles (Californie). Le junior QB Miller Moss (681 yards à la passe, 7 TDs, 1 INT), brillant lors du dernier Holiday Bowl, semble être la favori pour lui succéder après deux années comme quarterback backup.

Toutefois, HC Lincoln Riley n’a pas caché sa volonté de renforcer sa QB Room via le portail des transferts en plus de l’ajout récent de QB Jayden Maiava (3085 yards à la passe, 17 TDs, 10 INTs en 2023 à UNLV), qui s’est engagé envers USC la semaine dernière.

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NFL Draft

WR Josh Downs se présente à la draft NFL 2023

Après trois saisons passées sur le campus de Chapel Hill, le junior WR Josh Downs a choisi de faire le saut chez professionnels en s’incrivant à la draft NFL 2023 dont il sera l’un des receveurs les plus convoités.

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Considéré comme un futur choix de 1er tour par de nombreux observateurs, le junior WR Josh Downs a donc décidé de renoncer à ses deux dernières années d’éligibilité au niveau NCAA pour faire le saut chez les professionnels de la NFL.

Il quitte le campus de Chapel Hill après trois saisons passées sous le maillot des Tar Heels dont deux récompensées par une sélection dans la 1ère équipe All-ACC.

WR Josh Downs est actuellement classé 3ème meilleur receveur de l’Histoire du programme de North Carolina avec un total de 202 réceptions. Il a également réussi 2483 yards sur réception en carrière (4ème dans l’Histoire de North Carolina) et 22 TDs (2ème dans l’Histoire de North Carolina).

Il vient de réussir deux saisons consécutives à plus de 1000 yards sur réception. Sa connection avec QB Drake Maye a notamment semé la terreur à travers l’ACC formant ainsi l’un des duos QB-WR les plus redoutés du pays.

WR Josh Downs est également un solide kick/punt returner ce qui en fera un joueur d’autant plus attrayant pour une franchise NFL.

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NFL Draft

NFL Star Academy ’22 – Episode 3

Loïc Baruteu fait le tour de l’actualité de la draft NFL 2022 : les news, conseil de classe, speed dating, etc… on se croirait à la Star Ac’ !
Vous saurez tout sur les futures stars du dimanche.

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Les bowls sont terminés, les joueurs ont reçu plein de cadeaux, surtout les joueurs de Notre Dame et Oklahoma State qui ont été gâtés au Fiesta Bowl, sponsorisé par PlayStation, puisqu’ils ont tous obtenu une PS5 et ça se revend pas mal cher sur eBay. Néanmoins, la polémique a encore enflé cette année autour des prospects qui font l’impasse sur leur bowl pour se préparer à la draft et éviter une blessure, comme c’était arrivé à Jaylon Smith au Fiesta Bowl 2016 ou comme c’est arrivé à Matt Corral cette année.

Les médias hypocrites tombent de leur chaise, il n’y a plus de passion dans ce football. C’est bien joli de faire la morale en costume à carreaux affreux, Kirk Herbstreit, mais il y a des millions en jeu pour des jeunes qui se sont défoncés à la fac, sur le terrain en tout cas, pour viser au plus haut. L’argument du diplôme gratuit ne vaut plus à l’heure où les joueurs peuvent déjà faire beaucoup d’argent à la fac avec le NIL. Ces derniers ont plus de pouvoir aujourd’hui, et leurs intérêts ne sont pas toujours les mêmes que ceux des présentateurs TV. Ils devront quand même se taper des visites médicales et des entretiens tout azimut avec la Ligue, où ils pourront donc jouer avec passion pour d’énormes chèques.

« Une autre chaîne sportive vous offre l’opportunité de gagner un montant « X » capable de vous aider vous et votre famille comme jamais auparavant mais il existe un risque que vous n’ayez pas le job si vous enregistrez un autre College Gameday. Que feriez-vous ? » Kyle Hamilton (Notre Dame) en réponse à Kirk Herbstreit

Fil d’actu

10 minutes chrono

On le voit chaque année dans les war rooms, c’est le feu en coulisses et les franchises s’agitent et prennent des décisions décisives dans une urgence absolue. Mais combien de temps ont-elles vraiment pour se décider ? D’après l’excellent site officiel bien nommé NFL Football Operations, 10 minutes pour chaque choix au premier tour, 7 minutes pour le deuxième tour, 5 minutes pour les tours 3 à 6 et finalement 4 minutes lors du septième et dernier tour. Pas le temps de niaiser.

KO Corral

Considéré comme un potentiel choix de top 5, QB Matt Corral pourrait avoir perdu des millions de dollars en ayant pris la décision de jouer le Sugar Bowl avec son équipe plutôt que de rester en tribunes pour se protéger d’une blessure. Car c’est exactement ce qui lui est arrivé dans le premier quarter, et pour l’heure on ne connait pas encore la gravité de sa blessure à la jambe. En cas de gros pépins ou de complications, sa cote devrait fondre à la draft et il ne fait nul doute que le prospect numéro un au poste de quarterback d’après plusieurs scouts va être observé à la loupe par les médecins des franchises NFL.

Tom Brady et ses jeunes fans

Le match entre les Jets et les Buccaneers le week-end dernier mériterait un bouquin. Chapitre 1, Antonio Brown démissionne torse-nu en plein match. Chapitre 2, Tom Brady remonte 93 yards en deux minutes sans temps mort pour le touchdown de la victoire. Chapitre 3, le GOAT dédicace un ballon à l’un de ses jeunes fans, en l’occurence son adversaire du jour le rookie CB Brandin Echols, qui avait 2 ans à l’époque de la sélection de Brady à la draft et qui a intercepté le futur Hall of Famer au cours de la rencontre.

Numero Uno

Sauf retournement de situation vertigineux, les Jacksonville Jaguars devraient donc choisir en premier à la draft pour la seconde année consécutive, avec leur bilan de 2-14 après la Week 17. Les Detroit Lions sont également assurés du deuxième choix, à 2-13-1. Les deux franchises pourraient échanger leur place si jamais les Jags s’imposent à domicile contre des Indianapolis Colts à la lutte pour les playoffs et si les Lions s’inclinent contre Green Bay. On imagine que Jacksonville va bien perdre comme il faut ce week-end, au hasard.

Big Mac

En dépit de son patronyme de capitaine des forces spéciales dans une grosse production hollywoodienne, QB Mac Jones n’est pas encore Le mâle alpha, même si quarterback NFL et champion national en titre avec Alabama, c’est quand même pas si mal.

Grâce à son coéquipier Matt Judon, on sait désormais qu’il s’habille comme un pied. Le linebacker des Patriots s’est amusé en conférence de presse, qualifiant son collègue de « cause perdue » pour le milieu de la mode. Le rookie est visiblement plus intéressé par l’avenir des crypto-monnaies ; pour Noël, Mac a offert à chacun de ses offensive linemen un certain montant, inconnu, en Bitcoin, ainsi qu’un abonnement à Bitcoin Magazine et une entrée pour la Bitcoin 2022 Conference de Miami, en avril prochain.

Brock the Bank

Il est encore un peu jeune pour penser à la NFL alors qu’il boucle sa saison true freshman avec la récompense de SEC Freshman of the Year et le record du nombre de touchdowns à la réception à Georgia mais TE Brock Bowers fait déjà beaucoup parler de lui. Avec son douzième touchdown de la saison face à Michigan en playoffs, Brock a donc battu le record de la légende des Bulldogs Terrence Edwards, avec 11 touchdowns en 2002. Tout ça comme true freshman, donc. Adoubé par le roi Greg Olsen.

Retour à la fac

Joli coup pour Oregon qui accueille Tosh Lupoi comme nouveau coordinateur défensif. Coach de la ligne défensive des Jacksonville Jaguars cette saison, il est réputé dans le milieu du college football comme un recruteur d’exception, après cinq ans à Alabama auprès de Nick Saban, dont le poste de defensive coordinator en 2018, avant un passage en NFL à Cleveland, Atlanta et donc Jacksonville. Lupoi rejoint ainsi le nouveau coach Dan Lanning, ancien DC lui-même à Georgia durant les trois dernières saisons, et Oregon devrait présenter un visage agressif en défense dès 2022.

Wokisme en NFL

Comme dans un jeu d’alcool, la NFL balance des nouvelles règles à quelques mois de la draft, pour le bien des prospects ou celui de l’image de la Ligue.

En gros, Roger aimerait éviter une nouvelle affaire comme en 2010, quand le GM des Dolphins Jeff Ireland avait demandé au receveur d’Oklahoma State Dez Bryant si sa mère était une prostituée et si elle prenait des stupéfiants. Le prospect avait tout balancé et Ireland avait dû présenter des excuses presque crédibles.

En 2016 et 2018, les prospects Eli Apple et Derrius Guice auraient également été interrogés sur leur préférence sexuel. On savait que les franchises mènent des interviews inspirées des interrogatoires de la CIA mais la NFL a décidé de sévir et les équipes qui seront prises la main dans le sac se verront retirer un choix de draft entre le premier et le quatrième tour, avec en bonus une amende de 150 000 dollars minimum. Un cadre de la Ligue, Troy Vincent, a même déclaré : « nous voulons de la dignité, du respect et du professionnalisme. » Yes, we can.

The Times They Are A-Changin’

La NFL a également décidé de modifier un peu le Scouting Combine. Déjà, adieu le Wonderlic. Ce fameux test, noté sur 50, censé évaluer les aptitudes intellectuelles des prospects, nous montrait surtout que le système éducatif américain est peut être déficient et n’était plus vraiment considéré par les scouts. Avec la draft annulée l’an passé, le Wonderlic avait été zappé et il ne reviendra donc pas.

En outre, tous les exercices pour chaque position seront revus; par exemple, les receveurs devront courir des crossing routes à la place des wheel routes traditionnelles au combine. Sauf cas de force majeure, le NFL Scouting Combine 2022 se tiendra comme d’habitude début mars à Indianapolis, peut être pour la dernière année puisque la Ligue souhaiterait en faire un événement plus bankable dans un cadre plus sexy, comme Los Angeles.

Rattler le Gamecock

Le futur quarterback pro QB Spencer Rattler a donc choisi sa nouvelle équipe et il rejoint donc la SEC avant Oklahoma puisqu’il portera la tunique de South Carolina.

Titulaire pendant une saison et demie avec les Sooners, Spencer a perdu son poste en cours d’exercice et son transfert faisait peu de doute. L’objectif désormais : marquer des points avant la draft 2023 où il devrait se présenter. Le QB dispose d’une belle cote et les médias américains estiment qu’il a fait le bon choix avec les Gamecocks de Shane Beamer.

Oklahoma Football: Spencer Rattler graded as top transfer quarterback
Photo : Sooners Wire

World class champions

Plus que quelques heures avant la finale nationale, starring Alabama et Georgia. C’est à peine une surprise pour deux programmes blindés de prospects NFL, dont plusieurs gros poissons pour la prochaine draft. Du côté d’Alabama, on suivra donc de près OT Evan Neal, WR Jameson Williams, S Jordan Battle, LB Christian Harris, et du côté de Georgia DT Jordan Davis, DE Travon Walker, LB Nakobe Dean, WR George Pickens, CB Derion Kendrick ou encore S Lewis Cine. Tous ces joueurs pourraient avoir trouvé preneur avant le troisième tour, c’est dire le niveau de talent chez les deux prétendants au titre national.

C’est la saison des mocks draft

La saison de College Football est presque bouclée, l’ordre de la draft est déjà à moitié connu, c’est l’heure des mocks draft ! C’est évidemment encore un peu tôt, tant que la free agency n’est pas passée et que les besoins des franchises ne sont pas encore précis, mais pour les amateurs, on vous conseille les meilleurs simulateurs du marché.

Pro Football Network‘s Mock Draft Simulator
Clairement le meilleur. Le board est régulièrement actualisé et l’outil permet de simuler les sept tours, de proposer des trades (réalistes) et donne accès aux scouting reports de PFN pour la majorité des prospects. 5/5

PFF‘s NFL Mock Draft Simulator
Pour l’instant limité aux deux premiers tours, le simulateur de PFF devrait donner accès aux sept tours d’ici quelques semaines. On peut également proposer et recevoir des trades, pas franchement réalistes dans les premiers tours sauf si on s’appelle Kevin Costner dans Draft Day, et avoir accès à quelques statistiques sur les prospects. Particularité, on peut définir des paramètres pour orienter l’attitude des franchises (care for positional value, randomness, draft for needs) et changer l’ordre des franchises à la draft. 4/5

FanSpeak‘s On The Clock 2022
Assez limité dans sa version gratuite, le simulateur de FanSpeak ne permet pas les trades mais il propose les sept tours et laisse le choix parmi différents boards pour les prospects et les besoins des franchises. 2,5/5

NFL Livestock Exchange

Les mois qui précèdent la draft ressemblent à une séance à Wall Street un jour de semaine; ça cote, ça décote, les valeurs s’envolent, chutent, les mauvaises rumeurs abîment les cotations, les traders/scouts sont sous amphétamines, etc. À la fermeture de la séance, quels sont donc les prospects à la hausse et à la baisse sur le marché ?

Grâce à une ingénieuse méthode de valorisation en fonction des contrats signés par les rookies en 2021 sur quatre ans (trois pour les undrafted free agents), The Blue Pennant vous file des tuyaux sur les valeurs actuelles.

$20,000,000 – $35,000,000 : Top 10
$10,000,000 – $20,000,000 : 1st Round
$5,000,000 – $10,000,000 : 2nd Round
$4,000,000 – $5,000,000 : 3rd Round
$3,000,000 – $4,000,000 : 4th, 5th, 6th, 7th Rounds
$500,000 : Undrafted

CB Derek Stingley, LSU ➘➘ $22,000,000
2021 : 8 tackles, 6 solo, 3,5 TFL, 1 FF
Texas Bowl : vs Kansas State, L 20-42 ; DNP

Annoncé comme un futur choix du top 5 dès sa saison true freshman exceptionnelle, CB Derek Stingley a un peu dévissé dans les boards après ça. Pas mal blessé ces deux dernières années, il arrive en NFL auréolé d’une réputation de « one-year wonder ». Certains experts estiment même qu’il a toutes les caractéristiques d’un bust s’il devait être sélectionné dans le top 10. Néanmoins, ses qualités athlétiques et ses prouesses en couverture individuelle lors de la campagne 2019 en font tout de même un prospect extrêmement séduisant, qui pourrait quand même glisser au milieu du premier tour.

Derek Stingley Jr. has foot surgery, out indefinitely
Photo : USA Today

OT Tyler Smith, Tulsa ➚➚ $7,500,000
Myrtle Beach Bowl : vs Old Dominion, W 30-17

Les prospects issus de programmes modestes se révèlent généralement dans les mois qui précèdent la draft, avec les bowls dédiés aux seniors et le combine. OT Tyler Smith en fait partie et il sera suivi de très, très près alors que pas mal de scouts le considèrent comme un choix de deuxième, voire de premier tour grâce à son gabarit imposant couplé à des qualités athlétiques rares pour un tel physique. Affaire à suivre.

WR Calvin Austin, Memphis$4,500,000
2021 : 74 rec, 1 149 yds, 8 TD
Hawaii Bowl : vs Hawaii, annulé

Après la mode des receveurs géants, on assiste depuis quelques années à une tendance inverse vers des receveurs plus petits et rapides, capables de se démarquer en une fraction de seconde pour les passes courtes. Du coup, WR Calvin Austin a toutes les chances de son côté cette année. Avec son gabarit de poche et son explosivité, il devrait plaire aux franchises intéressées par ce nouveau profil en vogue, probablement dès le deuxième tour. Calvin a bouclé les deux dernières saisons avec plus de 1 000 yards à la réception, malgré un exercice 2020 raccourci.

C Tyler Linderbaum, Iowa$17,000,000
Citrus Bowl : vs Kentucky, L 17-20

C Tyler Linderbaum joue center et on en parle comme d’un indiscutable choix de premier tour, peut être même dès le top 5 si les Giants le sélectionnent comme de nombreux fans de Big Blue l’espèrent. C’est dire le talent d’un prospect considéré comme le meilleur à son poste depuis des années. Pour les experts, Tyler sera titulaire dès le coup d’envoi de la saison 2022 et il pourrait même finir Pro Bowler à l’issue de sa campagne rookie. Son match phénoménal face à une bonne défense de Kentucky qui a mis en danger le reste de la ligne offensive des Hawkeyes a bien conforté sa cote comme il faut pour son dernier match au niveau universitaire.

S Isaiah Pola-Mao, USC$4,000,000
2021 : 57 tackles, 41 solo, 1 TFL, 1 BrUp
Non qualifié pour un bowl

L’affreuse saison des Trojans n’aura clairement pas aidé le neveu de Troy Polamalu à se faire remarquer. S’il possède la même agressivité sur le terrain que son oncle, S Isaiah Pola-Mao risque d’être sélectionné bien plus tard à la draft. Considéré comme un top prospect à l’aube de la saison, il n’a pas pu hisser son niveau de jeu au point de se faire remarquer sur la scène nationale, surtout avec son équipe complètement à la ramasse. Malgré tout, son gabarit, son style agressif et sa vitesse en font un prospect intéressant en milieu de draft.

USC trying to rebuild safety Isaiah Pola-Mao's confidence – Orange County  Register
Photo : Orange County Register

CB Akayleb Evans, Missouri ➚➚ $6,500,000
2021 : 30 tackles, 27 solo, 1 TFL, 6 BrUp, 1 int, 2 FF
Armed Forces Bowl : vs Army, L 22-24 ; DNP

Joli coup de poker de CB Akayleb Evans cette année, après son passage de Tulsa vers Missouri pour évoluer au niveau le plus compétitif en SEC et se faire remarquer par les scouts. Déjà béni par son gabarit pro ready et ses qualités athlétiques qui lui permettent d’assurer en couverture aérienne, il a enregistré de solides statistiques et s’est fait un nom tout seul, ce qui devrait lui permettre de grimper aussi haut que le troisième tour, voire le second si une franchise est conquise par ses prouesses.

RB Jerrion Ealy, Mississippi ➘➘ $3,500,000
2021 : 133 rush, 768 yds, 5 TD, 32 rec, 218 yds, 2 TD
Sugar Bowl : vs Baylor, L 7-21 ; 12 rush, 65 yds, 2 rec, 4 yds

RB Jerrion Ealy n’est un prospect comme les autres cette année. Le running back d’Ole Miss a déjà été sélectionné à la draft, en 2019, pour la ligue de baseball. Si Jerrion a préféré les Rebels à l’époque, c’est parce qu’un grand destin en NFL lui était promis. Explosif, déterminé, il s’extirpe parfois du backfield alors qu’on le voyait déjà au sol mais ces qualités ne suffiront sans doute pas pour contre-balancer une saison 2021 bien en-dessous des attentes et un gabarit jugé parfois trop frêle pour la Ligue.

C Dohnovan West, Arizona State ➘➘➘ $3,000,000
Las Vegas Bowl : vs Wisconsin, L 13-20

Titulaire depuis sa saison freshman avec les Sun Devils, C Dohnovan West s’est fait marcher dessus toute la saison au poste de center, comme le reste de la ligne offensive d’Arizona State d’ailleurs. Considéré comme trop court et léger pour évoluer comme guard en NFL, il n’a clairement pas marqué des points comme center. Il devrait cependant être sélectionné dans les derniers tours grâce à ses capacités athlétiques mais les scouts semblent convaincus qu’il ne sera jamais plus qu’un bon joueur de rotation chez les pros.

WR Wan’Dale Robinson, Kentucky$9,000,000
2021 : 104 rec, 1 348 yds, 7 TD, 7 rush, 111 yds
Citrus Bowl : vs Iowa, W 20-17 ; 10 rec, 170 yds

Voilà un jeune homme qui sait ce qu’il veut. Engagé à Nebraska en 2019, WR Wan’Dale Robinson est alors un joueur brut qui a évolué au high school comme quarterback, running back, receveur, linebacker, safety et returner. Déployé comme coureur ou comme receveur avec les Cornhuskers, Wan’Dale s’impose dès sa saison true freshman comme une menace offensive sérieuse et s’invite dans la Freshman All-American Team. Transféré à Kentucky en 2021, il explose littéralement avec 1 164 yards en 94 réceptions et 7 touchdowns, sans parler de ses highlights de folie et du titre de MVP au Citrus Bowl face à Iowa. Très rapide, le playmaker des Wildcats pourrait bien s’inviter au premier tour alors que cette classe de receveurs est encore une fois très fournie en quantité et en qualité.

QB Desmond Ridder, Cincinnati ➘➘ $3,700,000
2021 : 251/387 (64,9%), 3 334 yds, 30 TD, 110 rush yds, 6 rush TD
Cotton Bowl (CFP) : vs Alabama, L 6-27 ; 17/32 (53,1%), 144 yds

Les scouts attendaient impatiemment de pouvoir évaluer QB Desmond Ridder face à la défense quasi NFL ready d’Alabama en playoffs et ce qu’ils ont vu n’est pas forcément flatteur ; en difficulté la plupart du temps, il a encaissé plusieurs sacks car il conserve le ballon trop longtemps et ses passes étaient téléphonées la plupart du temps. Desmond a ainsi terminé la rencontre avec une défaite et un médiocre bilan de 17/32 pour 144 yards, sans touchdown ni interception. S’il possède le profil du QB pro en termes de taille, de capacités athlétiques et de puissance de passe, son irrégularité et son inconfort dans la pocket n’ont absolument pas rassuré les scouts, qui le considèrent aujourd’hui comme un futur remplaçant, le type de profil sélectionné au milieu de la draft habituellement. Reste à voir si la faiblesse de cette classe au poste lui permet de grimper plus haut que le troisième tour.

LB Malcolm Rodriguez, Oklahoma State$3,000,000
2021 : 131 tackles, 77 solo, 15 TFL, 3 sacks, 5 BrUp, 1 int, 4 FF
Fiesta Bowl : vs Notre Dame, W 37-35 ; 11 tackles, 8 solo, 2 BrUp, 1 int

Le capitaine des Cowboys termine une saison exceptionnelle sur une note exceptionnelle, la victoire en bowl et une nomination dans la AP All-Bowl Team. De quoi faire décoller sa cote alors qu’il n’est pas forcément considéré comme méritant un choix de draft, même au septième tour. Extrêmement productif à Oklahoma State, LB Malcolm Rodriguez ne ressemble pas au MLB moderne capable de courir le 100m en dix secondes et c’est pourquoi il devrait modérément exciter les franchises NFL mais ses plaquages sûrs et ses instincts en font un spécialiste face au jeu de course, ce qui pourrait lui valoir d’être choisi avant la clôture de la draft.

QB Sam Howell, North Carolina$17,000,000
2021 : 205/327 (62,7%), 2 851 yds, 23 TD, 9 int, 170 rush yds, 11 rush TD
Mayo Bowl : vs South Carolina, L 21-38 ; 12/20 (60%), 205 yds, 1 TD

Après trois saisons fructueuses à North Carolina, QB Sam Howell a donc décidé de se présenter à la draft où il a toutes les chances d’être sélectionné au premier tour, peut être même dans le top 10. Pour l’heure, il jouit d’une belle cote avec ses 10 283 yards pour 92 touchdowns et 23 interceptions, avec 17 TD au sol, au sein d’une classe de quarterbacks pas franchement exceptionnelle. Sous le radar cette saison, il faut dire qu’il a été bien moins entouré que les années précédentes mais ses performances sont restées correctes. Pas simple pour l’instant d’imaginer son point de chute, il faudra attendre d’en savoir plus avec les rumeurs qui transpirent à l’approche de la draft et selon le lobbying de son agent, mais il devrait être examiné de près par les franchises en mal de quarterback avant la free agency, comme Washington, Carolina, Minnesota, Denver ou encore New Orleans.

LB Devin Lloyd, Utah ➚➚ $18,000,000
2021 : 107 tackles, 36 solo, 22 TFL, 7 sacks, 6 BrUp, 4 int, 1 FF, 2 TD
Rose Bowl : vs Ohio State, L 45-48 ; 4 tackles, 3 solo

Champion de Pac-12, double vainqueur d’Oregon cette saison et quasi champion du Rose Bowl face à une équipe d’Ohio State décimée, LB Devin Lloyd avait besoin d’une grosse saison pour faire décoller sa cote et c’est exactement ce qui est arrivé. Doué d’un sens du jeu hors norme, le linebacker des Utes modifie très régulièrement l’alignement de ses joueurs en défense avant le snap avec souvent pas mal de réussite. Avec son intelligence de jeu démoniaque et des qualités athlétiques certaines qui le rendront capable de suivre la vitesse de la Ligue, Devin est désormais considéré comme un choix de premier tour.

Giants select Devin Lloyd, Tyler Linderbaum in latest Draft Wire mock
Photo : USA Today

S Lewis Cine, Georgia ➚➚ $9,000,000
2021 : 66 tackles, 37 solo, 1 TFL, 8 BrUp, 1 int
Orange Bowl (CFP) : vs Michigan, W 34-11 ; 5 tackles, 4 solo

S Lewis Cine remplit les critères du safety NFL avec son gabarit, la longueur de ses bras, sa prise de masse depuis la saison 2020 et la violence de ses interventions. C’est peu de dire que le futur finaliste des playoffs met de l’engagement dans ses plaquages. L’excellente saison des Bulldogs et le niveau de jeu affiché par la secondary de Georgia lui a indubitablement profité et sa cote se porte comme un charme.

S Kyle Hamilton, Notre Dame$25,000,000
2021 : 34 tackles, 19 solo, 2 TFL, 4 BrUp, 3 int
Fiesta Bowl : vs Oklahoma State, L 35-37 ; DNP

C’est un safety ? C’est un linebacker ? Non, c’est S Kyle Hamilton. Personne ne sait vraiment quel est le rôle qui sied le mieux au Fighting Irish et sa cote pourrait en prendre un coup. Certains experts estiment qu’il est trop grand pour évoluer comme safety et qu’il devrait être aligné comme SAM LB avec les devoirs de couverture aérienne inhérents au poste. Les scouts sont un peu perdus et on devrait en savoir plus au combine selon l’évolution physique de Kyle qui nous en apprendra plus sur son avenir en NFL.

Speed Dating

P Matt Araiza, San Diego State
Classe : redshirt junior
Taille : 6-2 ft (1m88976)
Poids : 200 lbs (90,7185 kg)
Signe astro : Roberto Carlos

S’il y avait eu un dieu du punt sur le Mont Olympe, ce serait Matt. « Punt God », comme on le surnomme en VO, a martyrisé les returners adverses pendant trois ans avec les Aztecs, balançant des punts de plus de 80 yards avec sa jambe gauche en or massif et terminant parfois l’action tout seul comme un grand avec un gros plaquage des familles. On le connait déjà, Blaise nous en avait parlé cette saison et à raison. Peut-on vraiment passer six minutes à s’extasier devant les highlights d’un punter ? Oui.

En plus de sa puissance démentielle, pour une moyenne de plus de 50 yards par punt, Matt sait placer le ballon et faire preuve de précision, en tout cas dans son exercice favori car il est beaucoup moins fiable sur field goals. Il devrait cependant se contenter de punter en NFL, voire d’engager sur kickoffs. On en parle comme d’un prospect de milieu de draft, un exploit pour un joueur au poste aussi disgracieux dans le football moderne. Matt est cependant un véritable phénomène qui a marqué le college football, même si ce sera compliqué d’être sélectionné plus haut que Roberto Aguayo, 59e choix en 2016, mais surtout Sebastian Janikowski, choisi en 17e position en 2000 par les Raiders d’Al Davis.

Graines de millionnaires

Sélectionné au quatrième tour de la dernière draft, WR Amon-Ra St. Brown (USC, Detroit) explose depuis quelques rencontres. Il s’est permis d’inscrire tous les points de son équipe jusqu’au quatrième quarter, le garbage time alors que Seattle s’est imposé 51-29, avec un touchdown à la course, un à la réception et une conversion à deux points.

Amon-Ra est tranquillement en train de défoncer les records pour un receveur rookie à Detroit établis par Calvin « Megatron » Johnson en 2007, avec déjà le records de réceptions (82), et bientôt de yards à la réception pour lequel il lui manque encore 14 yards. L’ancien joueur de Mater Dei HS a attrapé au moins huit passes lors des cinq dernières rencontres, un record pour un rookie dans l’histoire de la NFL, et s’impose déjà comme l’un des piliers d’une attaque encore en reconstruction.

Les Lions semblent donc avoir particulièrement bien géré leur draft 2021, avec OT Penei Sewell (Oregon, Detroit) désormais considéré comme l’un des tout meilleurs right tackle de la Ligue, malgré des débuts compliqués, ou encore RB D’Andre Swiftt (Georgia, Detroit) qui compile 10 touchdowns, le meilleur total pour un joueur offensif à Detroit.

Ça va bien chez les Bengals aussi. Critiqués en début de saison pour la sélection de WR Ja’Marr Chase à la draft alors que Cincinnati avait des besoins plus pressants et que le rookie apparaissait déboussolé en pré-saison, ils peuvent aujourd’hui contempler le résultat avec satisfaction après avoir remporté le titre de division AFC North et une place en playoffs après une splendide victoire face à Kansas City, au cours de laquelle Ja’Marr s’est promené. Le receveur a plié le record NFL du nombre de yards à la réception pour un rookie sur un match, avec 266 yards, en 11 réceptions assorties de 3 touchdowns. L’ancien Tiger est bien parti pour le titre de NFL Offensive Rookie of the Year après une première campagne pro spectaculaire.

C’est moins brillant pour deux linebackers sélectionnés assez haut en avril dernier, LB Jamin Davis (Kentucky, Washington) et LB Zaven Collins (Tulsa, Arizona). Le premier, sélectionné en 19e position, n’a clairement pas donné satisfaction comme ILB et Ron Rivera songerait donc à le re-positionner comme OLB pour tirer le meilleur de son choix de premier tour 2021. Quand à Zaven, il est arrivé aux Cardinals avec le rôle de titulaire offert sur un plateau, dans l’idée de former un duo redoutable à l’intérieur de la défense avec Isaiah Simmons. Le plan ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu puisque le linebacker a été confiné en special teams la plupart de la saison. Cependant, les absences liées au Covid l’ont propulsé titulaire à l’aile comme SAM LB face à Dallas pour une performance encourageante mais clairement pas encore au niveau d’un 16e choix de draft.

À l’inverse, Kansas City a réalisé l’opération de l’année avec la sélection de C Creed Humphrey (Oklahoma, Kansas City) avec l’avant-dernier choix du second tour 2021. En ballotage avec OL Landon Dickerson (Alabama, Philadelphia), qui joue finalement left guard pour les Eagles, pour le titre honorifique de meilleur prospect au poste de center à la dernière draft, l’ancien Sooner a démontré toutes ses qualités cette saison devant Patrick Mahomes ; Creed réalise la meilleure saison pour un center rookie depuis 2006 d’après les notes de PFF. Bonne pioche pour des Chiefs qui ont également choisi LB Nick Bolton (Missouri, Kansas City) au second tour, un peu plus tôt que le center, un joueur dont la présence se fait de plus en plus sentir au sein de la défense des finalistes malheureux du dernier Super Bowl.

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