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NFL Draft

Les Espoirs de la Draft NFL 2018 – #2

Chaque semaine, Loïc Baruteu vous présente un tour d’horizon de l’actualité de la draft NFL 2018 : First pick, Who’s hot, who’s not, Top 32 et bien d’autres choses. Vous saurez tout sur les futures stars de la NFL.

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Comme on aime bien croire qu’on peut prédire l’avenir à TBP, on analyse chaque semaine les prospects qui font du pied à la NFL et on rapporte ce qu’on a vu. Parce qu’on a sans doute plus de crédibilité que Migos, qui prédisait une saison sans défaite à Rutgers.

La grande foire aux QB

La saison NFL a finalement démarré, après une pré-saison absolument passionnante, qui a au moins le mérite de permettre aux Browns de gagner des matches.

En parlant de losers magnifiques justement ; quelle franchise aura le premier choix ? S’il reste évidemment du chemin à parcourir, certaines équipes semblent déjà prêtes à en découdre pour avoir la primeur d’ouvrir la draft en 2018 et sélectionner un QB, un vrai qui sait lancer la balle.

Il y a forcément les New York Jets, qui n’ont visiblement ni jeu au sol, ni jeu aérien. Le choix des bookmakers pour le first pick. Attention tout de même aux San Francisco 49ers en embuscade à l’extérieur du virage et aux Washington Redskins, qui échangeront peut être cette fois-ci une décennie de choix du premier tour pour grimper dans la draft.

En tout cas, la course aux quarterbacks sera passionnante tant il paraît que la moitié des équipes de la Ligue ont besoin d’un nouveau gars sûr à ce poste. Eli Manning pourrait bien finir cassé en deux, à son grand âge, complètement livré à lui-même derrière une ligne offensive qui se croit encore à la plage. Les New York Giants ont néanmoins sélectionné Davis Webb l’an dernier pour assurer la relève quand Manning aura encaissé le sack de trop.

Les Arizona Cardinals seront probablement intéressés eux-aussi, alors que Carson Palmer devient gâteux et qu’il confond ses receveurs avec les defensive backs adverses. Les Buffalo Bills auront leur mot à dire, surtout avec les choix de premier et second tours qu’ils ont cumulé pour probablement monter un échange. Selon les perfs de Goff, les Los Angeles Rams montreront peut être de l’intérêt pour un QB à la draft, surtout si c’est pour choper Sam Darnold, qui remplit deux fois plus le Coliseum que les Rams, ou le voisin Josh Rosen.

Who’s hot?

WR Simmie Cobbs, Indiana
En Week 1, Simmie Cobbs a mis à l’envers la secondary d’Ohio State avec ses 149 yards en 11 réceptions et 1 touchdown. En Week 2, il s’est contenté de 5 réceptions pour 62 yards et 1 touchdown dans la victoire à Virginia. Indiana a montré du potentiel en ce début de saison, bien poussé dans le dos par son receveur vedette.

QB Baker Mayfield, Oklahoma
Il faut se rendre à l’évidence, Baker Mayfield est probablement plus qu’un simple prétendant au Heisman. On l’a dit et on le répète, cette classe de quarterbacks est bourré de jeunes garçons de qualité. Face à l’effrayante ligne défensive d’Ohio State, Mayfield a joué sa partition comme le chef d’orchestre qu’on attend qu’il soit à Oklahoma. Avec des stats admirables face à un concurrent pour les playoffs et surtout une victoire qui vaut pas mal de points, Baker a planté son drapeau dans le cœur des scouts NFL.

TE Hayden Hurst, South Carolina
Visiblement, Hayden Hurst provoque beaucoup d’émoi chez les scouts NFL. Passé en ligue mineure de baseball avant de retourner à l’école à South Carolina, le tight end de 24 ans possède une combinaison de vitesse et de puissance rare à son poste. Surtout, il est aussi bon pour bloquer que pour recevoir le ballon, à l’heure où la plupart des TE sont avant tout des receveurs XXL. Si son âge canonique pourrait être un frein pour certaines franchises, sa maturité devrait néanmoins être appréciée par d’autres. On devrait entendre parler de Hurst plus souvent, en particulier s’il continue de piquer le taff des running backs à South Carolina.

Who’s not?

FS Ben Edwards, Stanford
Des plaquages ratés en open field, notamment deux sur des big gains de USC dont un touchdown, Ben Edwards s’est fait victimiser par l’implacable QB des Trojans et son escouade de receveurs qui avait pourtant commencé la saison à côté de ses pompes. Le safety originaire de Floride n’a jamais été une présence dissuasive en défense mais on attendait de lui qu’il prenne une nouvelle dimension en 2017. Il fait peu de doute qu’Edwards restera à Stanford pour sa saison senior l’an prochain afin de multiplier ses chances de sélection, même si l’on n’est jamais à l’abri d’une décision farfelue.

RB Justin Jackson, Northwestern
La définition d’un match pourri : 18 yards en 7 courses, avec un touchdown quand même pour soigner les stats, un sack concédé comme bloqueur en situation de passe, Justin Jackson a été d’une aide précieuse aux Wildcats qui avaient visiblement envie de se faire défoncer par Duke. C’est la honte contre une fac de basket. Bouh.

DE Marcell Frazier, Missouri
Un paquet d’experts placent Marcell Frazier au premier tour de la prochaine draft, ce qui en fait forcément l’un des pass rushers les plus scrutés du pays. Face à South Carolina, il ressemblait plutôt à un undrafted free agent en galère pour se trouver un employeur en NFL. 1 plaquage, voilà la stat de Frazier contre les Gamecocks, qui n’a ni pesé dans le pass rush, ni dans la défense contre la course. Pas besoin de préciser qu’il faudra vraiment se sortir les doigts pour conserver ce statut de petit chouchou des scouts.

Top 32

1. QB Sam Darnold, USC (=)
Trois ans que USC se faisait fumer par Stanford. Le Cardinal avait même remporté sept des neuf dernières rencontres entre les deux équipes, signe des temps en Pac-12. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et l’équipe de David Shaw savait bien que faire face au fils prodigue Sam Darnold était probablement son plus gros défi cette année. Finalement, ce fut une large défaite par 18 points d’écart. Parce que le QB californien a encore sorti des actions zinzins quand il fallait, malgré deux interceptions sur des passes forcées, pour une onzième victoire consécutive des Trojans. Darnold ressemble à ces robots exterminateurs de l’humanité dans les films : impassible, mécanique, impitoyable.

2. QB Josh Rosen UCLA (=)
« The Rosen One » continue de faire pleurer de joie Jim Mora qui avait déjà oublié que le destin de son QB est de lui sauver les miches. Bon, il faut avouer qu’une rencontre contre Hawaii fait plutôt office de match amical où les coaches de programmes majeurs en profitent pour faire jouer des mecs qui ont vu le terrain deux minutes en trois saisons. Heureusement, il y avait Josh Rosen pour apporter de l’intérêt à ce duel ; Josh met son casque, Josh marque un touchdown, Josh met sa casquette pour éviter un coup de soleil, et ça cinq fois dans le match. L’élu a donc déjà marqué environ trente fois plus de points depuis le début de la saison que tous les running backs de UCLA réunis.

3. DE Arden Key, LSU (=)
Pas de nouvelle, bonne nouvelle. Sauf qu’on entend parler d’Arden Key à peu près cinq fois par jour. Bonne nouvelle quand même ? Ouais, le pass rusher devrait faire ses débuts face à Mississippi State cette semaine. On croise les doigts.

4. RB Saquon Barkley, Penn State (=)
Todd McShay, qui est un peu le gourou suprême de la secte des augures qui anticipent la draft, a parlé : « si j’avais le premier choix, je prendrais Saquon Barkley plutôt que n’importe quel QB. » Si on peut se foutre de lui avec les énormités qu’il débite régulièrement pour alimenter la twittosphère, il faut reconnaitre ses choix osés comme GM. C’est déjà assez miraculeux de voir un running back sélectionné dans le top 5, alors en première position c’est presque une intervention divine. Saquon Barkley est tout de même de très, très loin le meilleur RB de cette draft, on est d’accord Todd.

5. SS Derwin James, Florida State (=)
La NFL a écrit un article sur Derwin James. Avec une vidéo en plus. Trop bien. Mais les avocats de TBP nous ont conseillé d’éviter un procès avec la Ligue donc on évite de piquer leur matos. Allez voir. On en apprend un peu plus sur James, notamment qu’il a reçu une bourse pour Florida State alors qu’il avait encore l’âge de renifler des bâtons de colle. On apprend également que la maman du joueur a eu une vision qui lui faisait voir son garçon devenu un monsieur important dans la NFL. Beware the Ides of March.

6. OT Trey Adams, Washington (=)
7. FS Minkah Fitzpatrick, Alabama (+2)
8. WR Calvin Ridley, Alabama (=)
9. WR Equanimeous St. Brown, Notre Dame (-2)
10. QB Lamar Jackson, Louisville (+4)
11. WR Christian Kirk, Texas A&M (-1)
12. DT Da’Ron Payne, Alabama (-1)
13. DT Trenton Thompson, Georgia (=)
14. DT Christian Wilkins, Clemson (+1)
15. CB Iman Marshall, USC (+2)
16. OT Mike McGlinchey, Notre Dame (-4)
17. DE Dorance Armstrong, Kansas (-1)
18. CB Kevin Toliver, LSU (+1)
19. DE Bradley Chubb, NC State (+4)
20. OG Quenton Nelson, Notre Dame (=)
21. DT Andrew Brown, Virginia (-3)
22. DE Harold Landry, Boston College (=)
22. LB Cameron Smith, USC (+1)
23. OT Connor Williams, Texas (-3)
24. WR Courtland Sutton, SMU (N)
25. DT Vita Vae, Washington (=)
26. CB Tarvarus McFadden, Florida State (=)
27. TE Hayden Hurst, South Carolina (N)
28. LB Matthew Thomas, Florida State (+1)
29. DE Sam Hubbard, Ohio State (-2)
30. RB Derrius Guice, LSU (-2)
31. WR Parris Campbell, Ohio State (=)
32. WR Antonio Callaway, Florida (N)

Le duel à suivre

Louisville vs. Clemson

Au-delà de savoir si Louisville possède le niveau requis pour s’inviter en playoffs, cette affiche devrait nous donner une nouvelle indication des capacités de QB Lamar Jackson face à une grosse écurie du college football.

Opposé à une ligne adverse composée de DT Christian Wilkins, DE Austin Bryant et DE Clelin Ferrell, qui ont tous les trois largement participé au massacre du backfield d’Auburn la semaine passée, le quarterback sera rudement mis sous pression.

Si CB Jaire Alexander revient de blessure à temps pour affronter les Tigers, son duel avec WR Deon Cain pourrait ajouter un intérêt supplémentaire à cette rencontre. Cette confrontation sera également l’occasion d’observer DE James Hearns, qui s’est bien planté face à la ligne offensive de North Carolina et qui devrait trouver en Clemson un adversaire de taille pour redorer son blason.

Les rookies NFL

Qui aurait cru que le match entre Pittsburgh et Cleveland se terminerait avec un écart aussi minime ? Peut être deux ou trois parieurs fous de Las Vegas. Alors qu’on s’attendait à ce que les Steelers mettent une branlée aux Browns, le petit nouveau QB DeShone Kizer (Cleveland Browns) a confirmé ce qu’on avait vu en pré-saison. Avec un touchdown à la passe et un autre à la course, il a marqué des points à tous les niveaux. Seule ombre au tableau, la première interception en carrière de LB T.J. Watt (Pittsburgh Steelers), le frangin de J.J., à un moment assez crucial. Sans oublier 2 sacks et 7 tackles à ajouter à l’addition. Cette famille est flippante.

Sinon, il faut avouer que cette classe de running backs a de la gueule. RB Kareem Hunt (Kansas City Chiefs), catapulté titulaire par miracle, a plus que participé à la démolition des Patriots, les champions régnants, avec trois touchdowns au total. RB Leonard Fournette (Jacksonville Jaguars) est parvenu à atteindre de justesse la barre des 100 yards derrière une ligne offensive pas terrible qui double son mérite. RB Christian McCaffrey (Carolina Panthers) a été aligné un peu partout sur le terrain donc on ne sait plus trop s’il est running back mais ses adversaires aimeraient sans doute qu’il se contente de porter un peu le ballon.

On peut aussi souligner l’entrée dans le game de QB Deshaun Watson (Houston Texans), champion national en titre avec Clemson, appelé à la rescousse alors que Tom Savage sabotait le match des Texans. Il n’a pas pu empêcher les Jaguars de s’imposer mais a déjà marqué des points pour une future titularisation.

Enfin, on l’a gardé pour finir tellement c’est beau, RB Tarik Cohen (Chicago Bears), dont on évitera les blagues sur le nom, a mis la misère aux Falcons du haut de son mètre et quelques au garrot. Intenable en attaque et en special teams, il a déjà plus que justifié sa sélection au quatrième tour. Bravo.

Le futur grand

CB Byron Murphy, Washington
Après les deux premières rencontres de sa carrière universitaire, le redshirt freshman affiche des statistiques surprenantes : 2 plaquages, 3 passes défendues et 2 interceptions. Recrue de choix en 2016, Byron Murphy était attendu comme le messie au sein d’une secondary qui a vu ses fondations s’écrouler après les départs de plusieurs titulaires. Si la défense a surtout affronté des peintres jusqu’ici, on a hâte de voir le tournant que prendra la première saison de Murphy au moment d’affronter les attaques de Pac-12 qui balancent autant de missiles que la Corée du Nord ces derniers temps.

Le moment LOL

Quand on regarde l’histoire des Washington Redskins, on se dit que la franchise n’a franchement pas souvent été aidée par un front staff simplet. Entre la polémique autour du nom de la franchise vis-à-vis de ce qu’il reste de la communauté des Indiens d’Amérique, le refus de l’équipe d’engager des joueurs noirs il y a à peine quelques décennies ou encore le recrutement de l’insupportable Josh Norman, la plupart des décisions prises nous rappelle que n’importe qui peut diriger Washington, que ça soit la franchise NFL locale ou la Maison Blanche.

Credit photo : ASUCLA

En 1946, il semble que les Redskins n’avaient toujours pas pigé les règles de la draft, qui existait alors depuis déjà dix ans. Au premier tour d’une draft qui en compte une trentaine, l’équipe de la capitale sélectionne Cal Rossi, un running back de UCLA. Stupéfaction, tout le monde pense sans doute à une vanne mais non : les Skins ont choisi un athlète universitaire qui vient seulement d’achever sa saison junior et qui n’est donc pas éligible, selon les règles de l’époque. Un beau choix gâché donc, pour ce qui reste aujourd’hui comme l’un des moments les plus absurdes de l’histoire de la draft.

Mais Washington n’en démord pas et sélectionne à nouveau Cal Rossi l’année suivante, en 1947, avec un autre choix de premier tour. Le problème, c’est que le running back avait prévenu qu’il ne jouerait pas au football professionnel et, comme l’ancien Bruin est un homme de parole, il n’a donc pas porté une seule fois le maillot des Redskins. On pensait que le front staff de 2012 avait décroché la palme d’or avec le trade de trois choix du premier tour pour sélectionner Robert Griffin cette année-là, mais la tradition de se planter royalement à la draft est visiblement ancrée profondément dans l’ADN des Skins.

Membre de l'équipe de The Blue Pennant depuis septembre 2013, Loïc s'est trimballé à travers les États-Unis en 2017 pour mieux comprendre le pas-si-petit monde du college football. Seulement deux contraventions pour excès de vitesse sur 20 000 km. Intime de Mark Sanchez, Sam Darnold et des cheerleaders de Wisconsin, promo '76. Label qualité TBP et Sécurité routière.

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Draft NFL 2025 : Ohio State égale un record avec 14 joueurs sélectionnés

Avec 14 sélections sur les trois jours de la draft 2025, les Buckeyes ont égalé leur record de programme pour le plus grand nombre de joueurs choisis en une seule draft.

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Crédit photo : Ohio State Athletic

Après avoir remporté le premier titre de champion national de l’ère des playoffs à 12 équipes, les Buckeyes d’Ohio State ont marqué de nouveau l’histoire en voyant 14 de leurs anciens joueurs être choisis par des franchises NFL lors de la draft 2025, un record pour le programme. 

Une moisson historique pour les Buckeyes

Avec ces 14 sélections, Ohio State égale son propre record établi en 2004 et se place ainsi juste derrière le record absolu de 15 joueurs sélectionnés en une seule draft, détenu par Georgia depuis 2022.

  

Les joueurs d’Ohio State draftés en 2025

Voici la liste complète des joueurs d’Ohio State sélectionnés lors de la Draft NFL 2025 :

Premier tour :

  • Emeka Egbuka (WR) – 19e choix, Tampa Bay Buccaneers
  • Donovan Jackson (OG) – 24e choix, Minnesota Vikings
  • Tyleik Williams (DT) – 28e choix, Detroit Lions
  • Josh Simmons (OT) – 32e choix, Kansas City Chiefs

Deuxième tour :

  • Quinshon Judkins (RB) – 36e choix, Cleveland Browns
  • TreVeyon Henderson (RB) – 38e choix, New England Patriots
  • JT Tuimoloau (DE) – 45e choix, Indianapolis Colts

Quatrième tour :

  • Cody Simon (LB) – 115e choix, Arizona Cardinals
  • Lathan Ransom (S) – 122e choix, Carolina Panthers
  • Jack Sawyer (DE) – 123e choix, Pittsburgh Steelers

Cinquième tour :

  • Ty Hamilton (DT) – 148e choix, Los Angeles Rams
  • Jordan Hancock (CB) – 170e choix, Buffalo Bills
  • Denzel Burke (CB) – 174e choix, Arizona Cardinals

Sixième tour :

  • Will Howard (QB) – 185e choix, Pittsburgh Steelers

Ohio State a mené tous les programmes avec quatre joueurs sélectionnés au premier tour et sept dans les deux premiers tours, égalant ainsi son record de 2004. 

Cette performance exceptionnelle reflète la profondeur et la qualité du programme d’Ohio State, qui continue de produire des talents de haut niveau pour la NFL. Avec une telle présence dans la ligue professionnelle, les Buckeyes renforcent leur réputation comme l’un des principaux viviers de talents du football américain.

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NFL Draft 2025 : les raisons du fiasco Shedeur Sanders

Auto-proclamé comme choix du Top 10, QB Shedeur Sanders n’a pas entendu son nom appelé par Roger Goodell lors de la soirée du 1er tour de la draft NFL 2025. Une claque pour un joueur à l’égo surdimensionné.

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Crédit photo :

Fils du légendaire Deion Sanders, QB Shedeur Sanders était pressenti comme l’un des premiers choix de la draft NFL 2025. Pourtant, il a été ignoré lors de la soirée du premier tour organisée à Green Bay. Une surprise majeure pour de nombreux observateurs.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette chute inattendue. On fait le tour.

Préoccupations sur le plan technique

Malgré des statistiques impressionnantes à Colorado, notamment un taux d’efficacité à la passe de 71,8 % en carrière, certains recruteurs ont exprimé des réserves quant à ses performances sous pression. Des critiques ont pointé du doigt sa tendance à conserver le ballon trop longtemps et à subir des sacks évitables, ce qui pourrait poser problème face aux défenses agressives de la NFL. 

Temps de réaction et lecture pré-snap perfectibles

QB Shedeur Sanders est reconnu pour sa précision quand il a un certain temps d’exécution. Toutefois plusieurs recruteurs ont noté qu’il :

  • prend trop de temps pour se débarrasser du ballon, ce qui exposait son équipe à des sacks évitables;
  • est parfois lent dans sa lecture du deuxième rideau défensif, en particulier contre les schémas exotiques ou les blitz déguisés.

C’est un vrai problème en NFL. Les fenêtres de lecture sont plus courtes, et les défenseurs bien plus rapides et imprévisibles.

Une mobilité fonctionnelle incontestée mais pas élite

Bien qu’il soit mobile, QB Shedeur Sanders n’a pas le niveau athlétique d’un QB Jayden Daniels ou même d’un QB Cam Ward, sélectionné avec le pick n°1 par les Tennessee Titans.

Il peut sortir de la poche, mais son manque d’explosivité sur les premières foulées limite sa capacité à échapper au pass rush — surtout contre des EDGE rapides. Il n’est pas une “statue” dans la poche, mais il n’apporte pas non plus une menace constante au sol comme certains quarterbacks modernes.

De mauvaises habitudes prises derrière une OL poreuse à Colorado

À Colorado, QB Shedeur Sanders a été le quarterback le plus sacké du pays en 2023. Conséquence : il a développé de mauvais automatismes :

  • il s’échappe trop vite de la poche, même quand elle tient;
  • il ignore des solutions rapides sur le jeu court ou intermédiaire;
  • il force des actions au lieu de lancer le ballon intelligemment.

Ces mauvais réflexes peuvent être corrigés, mais ils inquiètent les coaches NFL, car le “timing NFL” exige de la discipline structurelle, pas juste du talent brut.

Carences dans le jeu en profondeur

Même si QB Shedeur Sanders a montré une belle précision en short/mid range, sa constance sur les passes profondes reste critiquée :

  • Il met parfois trop de « loft » sur ses passes en profondeur;
  • Il lance trop tardivement, ce qui permet aux safeties d’intervenir;
  • Il dépend trop du talent individuel de ses receveurs (notamment Travis Hunter…) pour gagner les duels.

Manque de répétitions dans des schémas pro-style

Enfin, son expérience en attaque spread, avec lecture simplifiée et appels en position shotgun, signifie qu’il a encore peu de repères avec les 5 steps drop, les 7 steps drop, les play-action ou motion complexe de la NFL.

Cela peut ralentir son adaptation à certains systèmes offensifs chez les professionnels.

Crédit photo : Andrew Wevers, Getty Images

Un comportement préjudiciable lors du processus pré-draft

Le comportement de QB Shedeur Sanders lors du processus pré-draft 2025 a été un sujet de controverse et, selon plusieurs sources, un facteur déterminant dans sa non-sélection au premier tour. Certes, il n’a pas commis d’incident ou d’écart grave mais sa posture, son ton et la gestion de son image ont été perçus comme un manque de maturité.

Des entretiens catastrophiques avec les franchises NFL

Selon un rapport relayé par plusieurs insiders NFL, un membre du personnel d’une franchise ayant rencontré QB Shedeur Sanders aurait qualifié son entretien de “pire qu’il ait jamais vu”. Ce recruteur a notamment pointé :

  • Une attitude perçue comme condescendante, voire arrogante ;
  • Un manque de remise en question sur les faiblesses observées dans son jeu (prise de décisions sous pression, gestion du pass rush) ;
  • Des réponses trop centrées sur lui-même, pas assez tournées vers l’équipe ou la culture professionnelle attendue en NFL.

Ces impressions négatives ont vite circulé parmi les autres franchises — et dans une ligue où la maturité mentale est scrutée autant que les qualités athlétiques, cela a pesé lourd.

Un “businessman” plus qu’un coéquipier

QB Shedeur Sanders a été l’un des athlètes universitaires les mieux rémunérés grâce aux contrats NIL. Il gère son image avec l’aide de son père Deion, possède ses propres marques et a été très visible dans de multiples campagnes de communication.

Or, plusieurs recruteurs auraient estimé qu’il se comportait davantage comme une “star marketing” que comme un rookie en devenir :

  • Il aurait insisté, lors d’entretiens, sur l’importance de contrôler son image et de choisir soigneusement sa destination NFL, ce qui a fait tiquer certaines franchises.
  • Il aurait refusé certaines invitations privées pour workouts ou rencontres individuelles avec des équipes en dehors du Top 10, ce qui a été interprété comme une forme d’élitisme prématuré.

Une approche tactique jugée immature

Certains analystes NFL ont souligné que QB Shedeur Sanders, bien qu’intelligent et précis dans son jeu, n’a pas encore démontré une lecture avancée des défenses en situation de chaos, et qu’il aurait rejeté les critiques en bloc lors des entretiens, préférant mettre en avant son statut de “fils de Prime Time” et son expérience médiatique.

L’influence pesante de son père

Enfin, un facteur plus subtil mais réel : plusieurs équipes auraient trouvé difficile de séparer Shedeur de l’influence directe de son père Deion.

Certaines franchises auraient préféré un prospect plus indépendant, notamment dans le processus de décision et de communication. Le duo père-fils, très visible et souvent médiatisé, a été perçu comme un “package”, ce qui aurait refroidi certaines organisations soucieuses de gérer un effectif sans interférence extérieure.

Choix stratégiques des équipes

La chute d’un joueur lors de la draft NFL est très souvent liée au contexte stratégique des franchises. Dans le cas de QB Shedeur Sanders, plusieurs décisions d’équipes ont directement contribué à son absence du premier tour. Voici les plus significatifs :

Les équipes ayant besoin d’un QB ont préféré d’autres profils

  • Tennessee Titans (pick n°1) : au lieu de reconstruire avec QB Shedeur Sanders, ils ont choisi QB Cam Ward, un quarterback jugé plus “NFL-ready”, notamment pour son bras, sa mobilité et sa capacité à jouer dans un système pro-style.
  • New York Giants (pick n°3) : malgré une situation incertaine avec QB Russell Wilson et QB Jameis Winston, ils ont opté pour LB Abdul Carter, linebacker d’élite… avant de s’offrir un 2ème pick au 1er tour en faisant un échange avec les Houston Texans pour finalement sélectionner… QB Jaxson Dart !

Les priorités des équipes étaient ailleurs

Même des équipes pouvant être intéressées par un quarterback ont choisi d’abord de protéger leurs lignes ou de renforcer leur défense :

  • New Orleans Saints ont choisi OT Kelvin Banks Jr., un tackle offensif — besoin prioritaire pour protéger QB Derek Carr ou un autre futur quarterback.
  • Pittsburgh Steelers ont renforcé leur ligne défensive avec DT Derrick Harmon espérant peut-être mettre la main au 3ème tour sur leur quarterback du futur ou attendre la course à Arch Manning en 2026.

Le profil “en développement” de Shedeur a refroidi certaines franchises

Les équipes avec des choix très hauts veulent souvent un quarterback “clé en main” (comme QB Caleb Williams ou QB Jayden Daniels en 2024) ou un joueur à l’impact immédiat à un autre poste (edge rusher, left tackle, CB shut-down).

Or QB Shedeur Sanders est vu par beaucoup comme un talent de potentiel, mais qui nécessitera une année d’adaptation. Résultat : ces équipes ont préféré attendre un autre tour plutôt que de “gaspiller” un premier pick sur un joueur qui ne commencera peut-être pas la saison 2025.

Des équipes en fin de premier tour sans besoin urgent de QB

  • San Francisco, Kansas City, Baltimore, Dallas, Detroit… Ces franchises ont des quarterbacks établis, une fenêtre de titre ouverte, et aucune envie de “développer” un jeune QB en 2025.
  • Elles ont logiquement ciblé des postes clés immédiatement utiles : cornerbacks, wide receivers, pass rushers.

Le facteur “Shedeur veut choisir son équipe” a joué

Certains insiders affirment que le clan Sanders aurait laissé entendre qu’il ne voulait pas être drafté n’importe où. Ce genre de message (même implicite) fait fuir les franchises, surtout celles du Top 10, qui veulent des joueurs engagés, pas des superstars à la carte.

Résultat : certaines équipes auraient volontairement retiré QB Shedeur Sanders de leur board, préférant des prospects moins compliqués à gérer.

Réaction de Shedeur Sanders

Malgré cette déception, Sanders est resté positif. Il a déclaré : « Nous ne nous attendions pas à cela, bien sûr. Mais avec Dieu, tout est possible. Tout cela est évidemment un carburant pour le feu. »

Alors que le deuxième tour de la draft NFL approche, plusieurs équipes pourraient envisager de sélectionner le fils de Coach Prime, offrant ainsi une opportunité de rebond pour ce talent prometteur.

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S Xavier Watts s’inscrit à la draft NFL 2025

Le safety Xavier Watts, deux fois sélectionné dans l’équipe All-America, va se présenter à la draft de la NFL plutôt que de revenir à Notre Dame pour une sixième saison.

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Crédit photo : SI

Quelques heures après la défaite de #7 Notre Dame face à #8 Ohio State lors du CFP National Championship, c’est via les réseaux sociaux que le défenseur star des Fighting Irish de Notre Dame a annoncé qu’il renonçait à sa dernière année d’éligibilité au niveau universitaire pour faire le saut chez les professionnels.

 

S Xavier Watts a commencé sa carrière NCAA, en 2020, en tant que receveur avant d’être repositionné en défense lors de sa deuxième saison. Il a réussi 13 interceptions au cours des deux dernières saisons, le meilleur total du pays dans l’élite du College Football. Cette saison, il a intercepté six passes, retournant l’une d’elles sur 100 yards pour aider Notre Dame à sceller sa victoire contre Southern California. Il a également été sélectionné dans la première équipe All-America de l’Associated Press (AP) deux années consécutives.

Originaire d’Omaha (Nebraska), S Xavier Watts aurait pu retourner à Notre Dame pour profiter de la saison supplémentaire accordée par la NCAA aux athlètes actifs pendant la saison de pandémie de 2020. La plupart des analystes de la draft prévoient qu’il sera sélectionné en fin de premier tour ou au deuxième tour.

« Alors que je commence le prochain chapitre de mon parcours dans le football, je suis rempli de fierté en repensant aux nombreux souvenirs et aux personnes que je chérirai à jamais », a écrit Watts sur X. « J’espère que mon passage sous l’uniforme des Irish a contribué à perpétuer la tradition de ceux qui m’ont précédé. »

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NFL Draft 2025 : la liste des underclassmen éligibles

Retrouvez une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025.

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Crédit photo : Icon Sportswire

Alors que la saison 2024 de College Football touche à sa fin, arrive le temps où de nombreux joueurs d’impact ont une décision importante à prendre : se rendre éligible pour la prochaine draft NFL ou faire leur retour au niveau universitaire la saison prochaine.

Tous les étudiants-athlètes Underclassmen* ont jusqu’au 6 janvier 2025 pour remplir leur déclaration officielle afin de bénéficier d’une « éligibilité spéciale » pour la prochaine draft NFL. Les joueurs participant au College Football Playoff ont une petite ralonge : ils peuvent se rendre éligibles jusqu’au vendredi 24 janvier 2025.

Tout les joueurs peuvent se retirer de la liste des joueurs rendus éligibles avant le mardi 27 janvier 2025.

La draft NFL 2024 se déroulera du 24 au 26 avril à Green Bay (Wisconsin).

Retrouvez ci-dessous une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025 :

JoueurPositionUniversité
LeQuint AllenRBSyracuse
Elijah ArroyoTEMiami
Elic AyomanorWRStanford
Kelvin BanksLTTexas
Jaydon BlueRBTexas
Isaiah BondWRTexas
Tyler BookerOLAlabama
Luther Burden IIIWRMissouri
Jihaad CampbellLBAlabama
Will CampbellOTLSU
Abdul CarterEdgePenn State
Josh Conerly JrOLOregon
Nick EmmanworiSSouth Carolina
Trevor EtienneRBGeorgia
Quinn EwersQBTexas
Dylan FairchildOGGeorgia
Harold Fannin JrTEBowling Green
Joshua FarmerDTFlorida State
Oronde Gadsden IITESyracuse
Ollie GordonRBOklahoma State
Mason GrahamDTMichigan
Kenneth Grant JrDTMichigan
Mike GreenEdgeMarshall
Maxwell HairstonCBKentucky
Omarion HamptonRBNorth Carolina
Derrick HarmonDTOregon
Travis HunterWR/CBColorado
Jordan JamesRBOregon
Shemar JamesLBFlorida
Ashton JeantyRBBoise State
Kaleb JohnsonRBIowa
Will JohnsonCBMichigan
Emery Jones JrOTLSU
Colston LovelandTEMichigan
Nick MartinLBOklahoma State
Damien MartinezRBOregon State
Marcus MbowOTPurdue
Tetairoa McMillanWRArizona
Armand MembouOTMissouri
Jalen MilroeQBAlabama
Walter NolenDTOle Miss
Jacob ParrishCBKansas State
Chris Paul JrLBOle Miss
James Pearce JrDETennessee
Jordan PhillipsDTMaryland
Dylan SampsonRBTennessee
TJ SandersDTSouth Carolina
Jonah SavaiinaeaOTArizona
Carson SchwesingerLBUCLA
Nic ScourtonEdgeTexas A&M
Josh SimmonsOTOhio State
Malaki StarksSGeorgia
Shemar StewartEdgeTexas A&M
Mason TaylorTELSU
Azareye’h ThomasCBFlorida State
Deone WalkerDTKentucky
Jalon WalkerLBGeorgia
Mykel WilliamsEdgeGeorgia
Kevin Winston JrSPenn State

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