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[roadtrip] Trois Frenchies en Amérique (3/4)

Découvrez le Roadtrip de 3 « frenchies » partis en Amérique pour un voyage 100% football !

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Cette semaine, troisième épisode de notre feuilleton en compagnie d’Alexis, Matthieu et Benoit. Ces trois jeunes (et beaux) lorrains, passionnés de football, se sont offerts dix jours de vacances aux Etats-Unis avec un programme des plus chargés. Au programme cette semaine : NFL, College Football et autoroutes !

Tuzzz : Dans l’article de la semaine dernière, le programme était plus que dense avec la visite du Michigan Stadium et des entrainements en pagaille à Akron, Eastern Michigan ou encore Purdue. Votre première semaine sur place se termine, quel est le programme de cette journée de jeudi ?

Alexis : Après la visite et l’entrainement à Purdue la veille, retour vers la NFL ! On fonce donc plein nord vers Green Bay pour le Thursday Night Football : au programme, un gros derby du nord entre les Packers et les Vikings du Minnesota ! Après une matinée sur la route, nous arrivons à Green Bay vers midi. Notre après-midi est consacré au Tailgate organisé par Brett Favre avant chaque match à son fameux bar-grill : 30$ avec boissons et nourriture à volonté ! Au menu, beaucoup de bière (Miller Lite, from Wisconsin !), Bloody Mary mais aussi hamburgers, hot-dogs et cookies à gogo ! Le tout animé par un DJ avec musique, cadeaux et jeux à deux pas du stade. Et après ce moment fort agréable, le grand match dans le mythique Lambeau Field, bien sûr.

Tailgate à Green Bay

Matthieu : Green Bay, ville incontournable pour tout fan de football ! Enfin les Packers, le moment que l’on attendait depuis le début, surtout Benoit et moi. J’ai découvert le football et la NFL grâce à cette équipe et il était temps que j’aille les remercier 😉

T : En tant que grand fan des Packers, je crève évidemment de jalousie. Comment était l’ambiance dans cette petite ville du Nord, uniquement connue pour son équipe de football ?

A : L’atmosphère est vraiment très particulière à Green Bay, toute la ville vit autour du club. En plus, nous avons eu la chance de vivre un match de nuit, avec du brouillard autour du stade et une légère pluie en début de rencontre… Il manquait juste de la neige pour avoir la parfaite ambiance « Frozen Tundra » !

L’entrée de Lambeau Field

M : C’est clair qu’ils vivent littéralement pour le football. Tous les magasins, les bars, les gardiens de parking ou même les banques du coin sont aux couleurs des Packers. Ça met vraiment une ambiance spéciale, on se sent presque en famille au milieu de tout ce vert et ce jaune… Pendant le match, on n’a pas eu droit à la fameuse neige du Wisconsin mais la petite pluie continue jusqu’au troisième quart-temps et le brouillard persistant nous ont quand même mis dans une ambiance très automnale !

T : La semaine dernière, vous disiez avoir été déçu par l’ambiance dans un autre stade de NFL, à Pittsburgh ? Qu’en est-il à Green Bay, la ferveur est elle plus proche du football universitaire ?

A : En effet, rien à voir. A Green Bay, le public est très fidèle et connais très bien le football. Du coup, c’est une des meilleures ambiances de NFL que j’ai pu voir.

L’humour du Wisconsin

M : Je suis complètement d’accord. Les nombreux « Go Pack Go ! » avaient un goût de « We are Penn State ! » et finalement la ferveur était totale dans tout le stade. Pour au final un match à sens unique et une victoire écrasante des Packers, what else ?

T : Après ce grand moment, vous vous rendez maintenant compte que vous vous trouvez au milieu de nulle part, en plein centre du Wisconsin. Quelle était la suite de votre programme ?

A : Suite à notre entraînement de la semaine passée à Georgetown, nous avons été invités à assister à leur match contre Harvard le samedi midi ! Une invitation comme cela ne peut évidemment pas se refuser, même si cela nous oblige à faire un sacré détour par rapport à notre programme original. Nous avons donc pris la route pour Washington dès le lendemain matin.

T : De Green Bay à Washington ?? Dans la journée ? Et à ce moment-là, la voiture ne vous sort pas trop par les oreilles ?

A : Tout à fait, on doit donc retourner à Washington DC sur la journée de vendredi ! Soit environ 1400 kilomètres… Départ de Green Bay à 5h30 du matin sous un déluge que seul le Wisconsin peut offrir.  Vu la longueur du trajet, on se relaye plusieurs fois dans la journée pour éviter au maximum la fatigue et avancer le plus vite possible. Mais vers 18h30, la fatigue et l’appel du foot étant de plus en plus forts, on décide de trouver un match de lycée sur notre route. Et c’est ainsi qu’on assiste à un match de High School en plein milieu de la Pennsylvanie, entre les Highlanders de McGuffey et les Trojans de Derry !

Highlanders de McGuffey contre les Trojans de Derry (High School)

M : Pour tenir, la recette est simple : un Picsou Magazine pour l’un, un Sports Illustrated pour l’autre et surtout la possibilité de changer de chauffeur quand la fatigue se fait sentir ! Le trajet est long mais ça faisait partie du jeu, donc on assume. Et surtout, comme on ne pouvait pas se permettre de passer une journée sans football, le match du soir dans un petit stade de Lycée (McGuffey High School) était parfait pour s’en mettre encore une fois plein les yeux.

T : Si j’ai bien compris, vous passez d’une série de match dans des stades plus mythiques les uns que les autres, à un match de lycée ? Pas trop violent comme changement ?

A : C’est exactement ça ! En fait non, la transition s’est plutôt bien faite après la grosse journée sur la route. Et puis, Matthieu étant fin négociateur, il n’a pas fallu longtemps pour qu’on prenne nos quartiers sur la touche  Le match était vraiment sympa malgré une équipe de Derry avec un effectif très léger qui nous a fait un peu fait penser à notre équipe des Gueules Jaunes. Et une fois le match terminé, on reprend la route pour 3 nouvelles heures de voiture avant d’arriver à l’hôtel dans la nuit, à 1h30 pour être précis…C’était une très très longue journée !

M : Pour le changement, absolument pas ! Du football US à l’état pur, aux origines de ceux qui peuvent un jour finir sur le terrain d’un match de NFL. La pression des coachs, des parents, du commentateur et les encouragements des Cheerleaders : tout était réuni pour que les jeunes joueurs donnent le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain. Et sincèrement, le match était plaisant à voir même si l’équipe de Derry s’est vite retrouvée submergée par les gabarits de l’équipe locale.

T : Et nous voilà donc déjà samedi… College Gameday ! Comment débutez-vous cette nouvelle journée de football ?

A : Malgré notre longue journée sur la route la veille, il nous reste encore près de 200 kilomètres pour arriver à Georgetown ! Nous avons donc repris la route de bon matin. Une fois arrivé chez les Hoyas, une belle surprise nous attend : le Head Coach a prévu de nous garder avec l’équipe sur la touche pour le match contre Harvard ! Malheureusement, les Hoyas ne peuvent rien contre une grosse équipe du Crimson qui est encore aujourd’hui invaincue et classée dans le top 25 (7 victoires, 0 défaites et une 17ème place au FCS Coache’s Poll).

Georgetown

M : Après le dernier bout de route jusqu’au campus de Georgetown, la surprise du Coach à notre arrivée était vraiment la cerise sur le gâteau. Les américains aiment le football et ils aiment les gens qui aiment le football !

T : C’est vrai que les Hoyas sont plus connus pour leur équipe de basket-ball (excellente dans les années 1980) que pour celle de football. Quelle était le niveau de jeu affiché sur le terrain, et l’ambiance sur la touche ? Sont-ils loin de rivaliser avec les équipes de FBS ?

M : Nous étions coincés entre les cheerleaders et les linemens qui faisaient le double de nous en rapport poids/taille,  impressionnant ! Sur le terrain, on a malheureusement vu une équipe de Georgetown se faire doucement manger par Harvard. Le niveau était correct mais avec trop d’erreurs à la finition, ce qui effectivement rend compliqué pour eux la possibilité de rivaliser avec un programme FBS.

 

T : Et ce tout petit stade perdu au milieu des grands bâtiments de la prestigieuse université, drôle d’ambiance ! Rien à voir avec le Beaver Stadium…

A : Oui, le stade est un petit gabarit de 3000 places « seulement », situé en plein milieu d’un des plus vieux campus des Etats-Unis… Une ambiance magique !

mascotte G ben

M : Le stade a beau être petit, l’ambiance était quand même à la fête avec l’orchestre, le public et aussi les étudiants qui pouvait voir le match directement par les fenêtres des grands bâtiments de l’université. Et au final quand ils ont perdu, on a même eu l’impression de perdre un peu avec eux…

Retrouvez la quatrième (et dernière) partie du voyage de nos trois frenchies la semaine prochaine sur TBP !

Pour poser vos questions à Alexis et Matthieu avant la semaine prochaine : tuzzz@thebluepennant.com

Fondateur et rédacteur en chef de The Blue Pennant, Morgan Lagrée couvre le College Football depuis 15 ans. En 2016, Morgan fût le premier reporter à couvrir le CFP National Championship Game pour un média francophone. Il co-anime le Podcast Bowl. Expert NFL et MLB. Grand amateur de la NHL. Fan ultime des Red Sox de Boston (MLB). Ancien étudiant de l'université McGill. #Redmen4Life

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L’émergence du rôle de General Manager dans le College Football

La création du rôle de general manager est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du College Football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL.

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Le paysage du football universitaire est en pleine mutation, avec l’introduction de rôles inspirés de la NFL pour répondre aux défis contemporains tels que les transferts de joueurs, les contrats NIL et la gestion des ressources.

Deux hommes charismatiques, Andrew Luck et Ron Rivera, incarnent cette évolution en assumant des postes de General Manager (GM) respectivement à Stanford et à l’université de California-Berkeley (Cal). D’autres institutions emboîtent le pas, avec des figures telles que Michael Lombardi à l’université de North Carolina et Jim Nagy à l’université de l’Oklahoma, assumant des rôles similaires.

General Manager et head coach : une nouvelle alliance stratégique

Jadis centré sur le head coach comme figure unique de pouvoir, le modèle traditionnel du College Football tend désormais vers une répartition plus professionnelle des responsabilités. L’émergence du rôle de General Manager (GM), autrefois réservé à la NFL, change en profondeur la gouvernance des programmes de football NCAA.

Cette évolution définit de nouvelles relations entre ce nouveau rôle de GM et celui de head coach, parfois en synergie parfaite, parfois dans une tension implicite.

Pourquoi le besoin de General Manager dans le College Football ?

Depuis l’avènement du NIL (Name, Image, Likeness), du portail de transfert et de la monétisation croissante du sport universitaire, la gestion d’un programme est devenue un exercice ultra-complexe. Le head coach ne peut plus tout faire. Il doit entraîner, recruter, gérer les égos, surveiller les performances, répondre aux médias…

Le GM devient alors un bras droit stratégique, chargé de tâches critiques comme :

  • la gestion de l’effectif,
  • la supervision des opérations de recrutement,
  • la coordination des contrats NIL,
  • et de plus en plus, la planification budgétaire et les relations institutionnelles.

Rôles complémentaires ou répartition de pouvoir ?

Cas n°1 : Le modèle harmonieux

Dans certaines universités, le binôme GM–head coach fonctionne sur la complémentarité :

  • Le coach est le cerveau football : il entraîne, définit le style de jeu, établit les priorités tactiques.
  • Le GM est le stratège organisationnel : il anticipe les besoins à moyen/long terme, gère les équilibres internes et libère le coach des tâches logistiques.

Exemple : Andrew Luck à Stanford

Depuis sa nomination en 2024 comme GM de Stanford, l’ancien quarterback vedette de Stanford et des Indianapolis Colts (NFL) collaborait étroitement avec l’entraîneur Troy Taylor jusqu’au licenciement de ce dernier, en mars 2025, à la suite de deux enquêtes indépendantes qui ont révélé des comportements inappropriés, notamment des actes d’intimidation envers des membres féminins du personnel sportif et des tentatives de représailles contre une responsable de la conformité de la NCAA.

C’est désormais avec Frank Reich qu’il a nommé au poste de head coach par intérim qu’Andrew Luck supervise non seulement le recrutement et la gestion de l’effectif, mais également les opérations commerciales telles que la collecte de fonds, les relations avec les anciens élèves et les partenariats, pendant que Reich se concentre sur le terrain.

Résultat ? Une gouvernance plus lisible et un environnement plus stable.

Crédit photo : California Athletics
Cas n°2 : Le modèle concurrentiel ou politique

Parfois, le GM est perçu comme un contre-pouvoir au head coach, surtout lorsque ce dernier est en difficulté. Le GM devient alors :

  • soit un gestionnaire imposé par la direction,
  • soit un possible successeur, ce qui peut engendrer méfiance et rivalité.

Exemple : Ron Rivera à Cal

Ron Rivera, ancien head coach des Carolina Panthers (NFL) et des Washington Commanders (NFL), a été nommé GM du programme de football de Cal en mars 2025. Ancien étudiant de l’université, il apporte une vaste expérience de la NFL pour revitaliser un programme moribond depuis deux décennies.  Son rôle englobe la génération de revenus, la collecte de fonds et la supervision des opérations footballistiques. Rivera travaille en étroite collaboration avec l’actuel head coach Justin Wilcox, tout en rapportant directement au chancelier Rich Lyons.

Mais Ron Rivera est aussi un ancien coach NFL très respecté… et nommé au-dessus de HC Justin Wilcox, qui reste l’entraîneur principal. Les deux hommes affirment collaborer, mais des tensions sont perceptibles autour des choix de recrutement et du rôle exact de Rivera dans les décisions footballistiques.

Des profils de plus en plus spécialisés

Les GMs universitaires ne sont pas que d’anciens entraîneurs : ce sont désormais souvent des profils hybrides, avec :

  • une expérience en ressources humaines ou en gestion sportive,
  • une connaissance approfondie du marché des contrats NIL et des dynamiques financières,
  • et parfois, une expérience dans le scouting NFL.

Leur montée en puissance s’explique aussi par les attentes croissantes des présidents d’université et des directeurs athlétiques, qui veulent des résultats et de la rigueur managériale, pas seulement des exploits tactiques du coaching staff.

Vers un modèle généralisé dans les Power 5 ?

Les conférences majeures (SEC, Big Ten, ACC, Big 12, Pac-12) évoluent rapidement vers ce modèle bicéphale. Certaines universités comme Ohio State, Texas ou USC n’ont pas encore officialisé des GMs à plein temps, mais utilisent déjà des « directeurs exécutifs des opérations footballistiques » qui remplissent un rôle équivalent.

Dans trois à cinq ans, le rôle de GM pourrait devenir aussi central que celui de head coach, et la réussite d’un programme dépendra de leur collaboration — ou de leur séparation claire des pouvoirs.

La relation entre general manager et head coach est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du college football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL. Et comme dans toute organisation complexe, la clé du succès réside dans l’équilibre entre autorité tactique et vision managériale.

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La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure

Le NCAA Playing Rules Oversight Panel a donné son approbation finale à une règle visant à dissuader les joueurs de football de simuler des blessures pour arrêter le chronomètre (la « Lane Kiffin Rule »).

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Crédit photo : Nathan Mailhes, Tiger Rag

Simuler une blessure, parfois à la demande du coaching staff, était devenu une tactique utilisée par les défenses pour ralentir les attaques en tempo rapide, ou pour éviter une pénalité de retard de jeu ou encore de gagner un temps mort supplémentaire.

Depuis plusieurs mois, la NCAA a annoncé son intention de remédier à cette situation anti-sportive. Ainsi, dès la saison 2025-26 :

  • Si le personnel médical entre sur le terrain après que le ballon a été replacé pour l’action suivante, l’équipe du joueur blessé perdra un temps mort.
  • Si l’équipe n’a plus de temps morts, elle sera pénalisée de 5 yards pour retard de jeu.

Il faut également rappeler que depuis 2021, la NCAA autorise les conférences ou écoles à demander une analyse vidéo après le match pour vérifier les blessures douteuses. Si une simulation est confirmée, la conférence concernée peut engager des mesures disciplinaires.

Ci-dessous, retrouvez la liste des autres réglements modifiés par la NCAA pour la saison 2025-26 annoncée le jeudi 17 avril 2025 :

Infraction avec 12 joueurs en fin de mi-temps

Après le temps mort dès 2 minutes de la fin d’une mi-temps :

  • Si la défense a 12 joueurs ou plus sur le terrain et que tous participent à l’action : pénalité de 5 yards.
  • L’attaque pourra aussi demander de revenir au temps initial de l’action.
  • Si le 12ème joueur tente de sortir du terrain et n’influence pas le jeu, la pénalité sera de 5 yards seulement, sans remise à zéro de l’horloge.
Formations sur kicks et punts

Aucun joueur offensif ne peut se placer directement dans l’axe du snap ou dans l’alignement du snapper pour qu’une formation soit considérée comme un botté de dégagement (scrimmage kick).

Si la formation ne respecte pas cela, il faut 5 joueurs numérotés de 50 à 79 sur la ligne.

Si le snapper est à l’extrémité de la ligne, il perd la protection accordée aux bottés, et un défenseur pourra se positionner face à lui.

Signal sur retour de kickoff

Si un joueur de l’équipe de retour fait un signal en « T » avec les bras pendant le botté, le jeu est immédiatement arrêté : l’équipe renonce à retourner le ballon.

Temps morts en prolongation

À partir de la 3ème prolongation, chaque équipe n’aura qu’un seul temps mort pour le reste du match (au lieu d’un temps mort par prolongation auparavant).

Rappelons que dès la 3ème prolongation, les deux équipes alternent des tentatives à 2 points pour départager le match.

Changements dans les annonces de review vidéo

L’arbitre n’utilisera plus les termes « confirmé » ou « la décision tient ».

Afin de s’aligner avec les termes utilisés dans les médias et par le grand public, les deux seules expressions utilisées seront : « maintenue » (upheld) ou « renversée » (overturned).

Imitation des signaux offensifs interdite

Aucun défenseur ne peut imiter les signaux vocaux de l’attaque.

Les termes « move » et « stem » sont réservés à la défense et ne peuvent pas être utilisés par l’attaque.

Communication coach-joueur

La communication audio entre entraîneur et joueur (introduite l’an dernier en Football Bowl Subdivision – FBS) est désormais autorisée en Football Championship Subdivision – FCS.

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Lee Corso va prendre sa retraite après 38 ans à ESPN

Lee Corso prendra sa retraite le 30 aout prochain après une dernière apparition dans l’émission College Gameday dont il a été la figure emblématique pendant 38 ans.

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Crédit photo : ESPN

Le légendaire analyste et ancien head coach Lee Corso prendra sa retraite de l’émission phare d’avant-match, College GameDay, après une dernière participation prévue le 30 août prochain à l’occasion de la week 1 de la saison 2025

Figure emblématique de l’émission d’ESPN, Lee Corso a accompagné les fans de College Football depuis sa création en 1987.

« Ma famille et moi resterons à jamais redevables d’avoir eu la chance de faire partie d’ESPN et de College GameDay pendant près de 40 ans », a déclaré Lee Corso dans un communiqué. « Je pars à la retraite avec un trésor d’amitiés, de souvenirs chaleureux et d’expériences parfois insolites. »

« ESPN a été extrêmement généreux avec moi, surtout ces dernières années. Ils m’ont soutenu et accompagné, tout comme mes collègues aux débuts de GameDay. Un merci tout particulier à Kirk Herbstreit pour son amitié et ses encouragements. Et je n’oublie pas les fans… ce fut une vraie bénédiction de partager cela avec eux. »

Lee Corso, qui fêtera ses 90 ans le 7 août, est célèbre pour ses répliques pleines d’esprit et surtout pour donner son pronostic du match principal de la semaine en arborant le casque ou la tête de la mascotte de son équipe favorite. Sur un total de 430 pronostics partagés en fin d’émission, il affiche un bilan de 286 victoires pour 144 défaites, en ayant porté au fil des ans toutes sortes de costumes, casques et accessoires emblématiques depuis son premier headgear en 1996.

En 2009, Lee Corso a subi un AVC qui l’a temporairement privé de la parole avant de faire son retour à l’antenne un peu plus tard la même année. Ces dernières saisons, ses déplacements ont également été fortement réduits en raison de son état de santé fragile.

« Coach Corso a eu une carrière légendaire dans les médias, et nous avons tous eu la chance d’en être témoins. Il m’a tellement appris au fil des années, et il a été comme un second père pour moi », a déclaré Kirk Herbstreit, co-présentateur de College GameDay, qui travaille avec Lee Corso depuis 29 ans. « C’était un immense honneur d’avoir la meilleure place possible pour le voir mettre ce casque de mascotte chaque semaine. »

Avant de rejoindre ESPN, Corso a été head coach au niveau universitaire et professionnel pendant 28 ans. Il est passé par Indiana, Louisville, Northern Illinois, ainsi que par la USFL, après avoir été un défenseur vedette à Florida State.

L’histoire derrière la tradition emblématique du headgear de Lee Corso

Merci pour tout, Coach.

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L’accord House vs NCAA toujours suspendu

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Crédit photo : Getty Images

Une juge fédérale en Californie a entendu lundi les objections lors d’une audience consacrée à l’approbation finale de l’accord de 2,8 milliards de dollars visant à régler trois recours collectifs pour atteinte au droit de la concurrence contre la NCAA et cinq grandes conférences universitaires. Si l’accord est approuvé, il permettrait aux universités de commencer à rémunérer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025. Toutefois, aucune décision définitive n’a encore été rendue.

En effet, la juge du U.S. District, Claudia Wilken, a refusé de prononcer un jugement dans cette affaire après cette audience qui s’est terminée un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi de la finale du Final Four de basket universitaire, à San Antonio. La juge Wilken a soulevé plusieurs questions liées aux objections tout en exprimant un certain optimisme quant à une approbation éventuelle si ces points peuvent être résolus.

« Je pense que c’est un bon accord », a-t-elle déclaré. « Je pense que cela mérite d’être poursuivi, et que certaines choses pourraient être améliorées si les parties font les efforts nécessaire . »

Les avocats représentant les deux parties de l’accord — d’un côté les représentants du record collectif, de l’autre la NCAA et les conférences concernées — ont accepté d’examiner les directives de la juge Wilken et de répondre au tribunal dans un délai d’une semaine. Les opposants auront un jour supplémentaire pour formuler leur réponse.

« Je veux vraiment insister ici sur le fait que ce fut un long chemin pour en arriver là. Il a fallu que de nombreuses universités approuvent l’accord », a déclaré l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, s’adressant à la juge Wilken. « Je ne peux pas vous promettre que nous changerons quoi que ce soit, car nous pensons que ce que nous avons fait est approprié et suffisant, mais nous allons examiner vos remarques et revenir vers vous. »

Les conférences et les universités se préparent déjà à intégrer un système de partage des revenus, entre autres dispositions, dans lequel les universités pourraient distribuer environ 20,5 millions de dollars par an directement aux athlètes. Mais rien ne pourra commencer tant que le règlement n’aura pas été approuvé.

« Évidemment, nous sommes impatients d’avancer dans le processus, car si vous approuvez l’accord, alors les universités vont réellement commencer à agir », a déclaré Jeffrey Kessler, avocat des plaignants.

La question de la limitation des effectifs sur la table

La juge Wilken s’est concentrée sur trois questions principales concernant le règlement : la mise en place de nouvelles limites de taille des effectifs (« roster limits »), l’application du règlement aux futurs athlètes universitaires, et la régulation des paiements provenant d’entités tierces de type NIL, comme les collectifs financés par des mécènes.

Elle a longuement abordé la question des nouvelles limites d’effectif par sport, qui remplaceraient les plafonds actuels de bourses dans le cadre du règlement proposé. Chaque équipe pourrait attribuer des bourses, complètes ou partielles, à autant ou aussi peu d’athlètes qu’elle le souhaite, dans la limite du nombre autorisé de joueurs par effectif. Aucun sport ne verrait ses bourses réduites, mais ces plafonds menacent déjà, ou ont conduit, à l’éviction de certains athlètes dans des sports à faibles revenus.

Par exemple, en football américain, la limite serait fixée à 105 joueurs — supérieure au plafond actuel de 85 joueurs avec scholarships (« bourses d’étude ») — permettant ainsi aux universités de financer jusqu’à 20 bourses supplémentaires si elles le souhaitent (même si beaucoup ont indiqué vouloir rester autour de 85). Cependant, la plupart des programmes de football FBS opéraient auparavant avec 110 à 120 joueurs, les rôles non-boursiers étant comblés par des walk-ons (joueurs non-boursiers). Le règlement forcerait donc les équipes à réduire leur effectif pour respecter la limite de 105.

Même constat dans les sports à faibles revenus comme la natation, l’athlétisme ou le cross-country, où les places de walk-ons disparaîtraient. En outre, l’augmentation des charges financières liées au partage des revenus pourrait pousser les universités à redistribuer les fonds des bourses vers les sports générant des revenus.

La juge Wilken a suggéré de modifier le règlement pour que tout athlète actuellement dans un effectif conserve son statut jusqu’à la fin de son éligibilité universitaire (clause d’antériorité), et a demandé que cela soit abordé dans le rapport complémentaire des avocats.

Les avocats des deux parties ont assuré que chaque nouvelle génération d’athlètes universitaires recevrait un avis annuel pendant les dix ans de validité de l’accord et pourrait formuler des objections, comme cela a été fait lundi. La juge Wilken a tout de même demandé des exemples et précédents juridiques similaires.

Toujours pas d’accord concernant le droit à l’image et de représentation

L’audience de lundi a rappelé que la juge Wilken avait précedemment demandé aux parties de retravailler leur copie, notamment sur les restrictions proposées pour les paiements NIL versés par des entités tierces. Elle avait donné son approbation préliminaire après modifications, mais la question est revenue sur la table.

Elle a de nouveau questionné le mécanisme de régulation proposé pour les paiements NIL, en particulier ceux effectués par des collectifs. Le règlement stipule que tout paiement NIL provenant d’un tiers s’ajouterait au plafond du partage des revenus, mais qu’il devrait désormais passer par une plateforme de contrôle, qui évaluerait si le montant est conforme à la « juste valeur marchande », dès qu’il dépasse 600 $.

Quand la juge Wilken a demandé une justification concurrentielle à ces limitations, l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, a affirmé qu’elles permettraient de préserver l’équilibre compétitif et de renforcer la transparence dans le domaine du NIL.

« L’audience d’aujourd’hui marque une avancée importante dans la modernisation du sport universitaire », a déclaré Charlie Baker, président de la NCAA. « Si elle est approuvée, cette entente offrira aux étudiants-athlètes l’opportunité de percevoir près de 50 % des revenus des départements sportifs, dans un système durable et équitable pour les années à venir. »

Les conférences représentant la défense dans cette affaire — ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC — ont également réaffirmé leur soutien à l’accord.

« Nous fournirons toutes les informations demandées dans les délais impartis et restons concentrés sur l’approbation par la juge Wilken de cet accord, qui permettra la mise en œuvre de ces avancées majeures pour les étudiants-athlètes à travers le pays. »

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il n’y a eu que 73 objections officielles sur un groupe de près de 400 000 anciens et actuels athlètes universitaires, un fait que la juge Wilken a souligné, laissant entrevoir une probable approbation. Une douzaine d’objections ont été présentées à l’audience, notamment par la gymnaste de LSU, Olivia Dunne, et le nageur d’Utah, Gannon Flynn.

Les sujets d’objection ont aussi abordé des points comme la Loi Title IX, la négociation collective, et l’exemption antitrust au Congrès — des questions que le règlement ne traite pas. Si le règlement est approuvé, il marquerait un changement monumental dans la gestion du sport universitaire, mais ne mettrait pas fin aux poursuites ni aux batailles juridiques.

Pour l’instant, l’accord et ses conséquences restent en suspens.

« Je vous invite tous à réfléchir à ce que vous avez entendu aujourd’hui, à mes commentaires, à en parler avec vos clients, entre vous, et à voir ce que vous pouvez faire concernant ces problèmes », a conclu la juge Wilken.

« Nous aurons un rapport d’ici une semaine, et à ce moment-là, nous déciderons de la suite. »

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