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NFL Draft

Les Espoirs de la Draft NFL 2018 – #5

Chaque semaine, Loïc Baruteu vous présente un tour d’horizon de l’actualité de la draft NFL 2018 : First pick, Who’s hot, who’s not, Top 32 et bien d’autres choses. Vous saurez tout sur les futures stars de la NFL.

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Comme on aime bien croire qu’on peut prédire l’avenir à TBP, on analyse chaque semaine les prospects qui font du pied à la NFL et on rapporte ce qu’on a vu. Parce qu’on a sans doute plus de crédibilité que Migos, qui prédisait une saison sans défaite à Rutgers.

Losers rankings

Céline Dion a dit : « les derniers seront les premiers. » Encore une fois Céline est dans le vrai. On rigole maintenant des équipes en queue de peloton mais ce qui est bien avec la NFL, c’est que la rouetourne peut tourner rapidement. On va pas aller jusqu’à dire que les franchises à la traîne au classement le font exprès mais des fois c’est à croire que si.

D’ailleurs, quelqu’un peut prévenir les New York Giants que la pré-saison est terminée ? Pendant que son frangin se fait ériger une statue à Indianapolis, en attendant de donner son nom à des avenues, Eli se fait massacrer. Ses receveurs sont tous au chômage technique, sa ligne offensive a le niveau FCS, pas évident. On peut se foutre de sa gueule mais sans lui et ses potes d’une grande époque pas si lointaine, les Pats seraient à sept Super Bowls depuis 2002. Presque un monopole.

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Mais attention, en dépit de tous leurs efforts, les Giants pourraient bien se faire souffler la dernière place de la Ligue. Les San Francisco 49ers donnent tout également, sans oublier les Cleveland Browns qui voient d’un mauvais œil qu’on lorgne sur la dernière place à laquelle ils sont habitués. Le changement, ça fait peur. On aura d’ailleurs droit à une belle finale de losers entre les Giants et les Niners à San Francisco, le 12 novembre.

Les Carson Chargers étaient également en course mais ils ont craqué contre New York et se retrouvent maintenant avec une victoire qui fait tâche sur le bilan comptable. Les Chicago Bears, qui ont évidemment pris la pire décision de leur histoire en se débarrassant de leur mascotte professionnelle Jay Cutler, le paient plein pot. Allez, puisque cette saison NFL est sens dessus dessous, on va faire un power ranking des équipes de la Ligue qui donnent envie de se crever les yeux devant son écran.

  1. New York Giants : cet été, à New York, on s’est dit que la solution pour retrouver la victoire, c’était de filer plein de cibles à Eli Manning. On a bricolé une ligne offensive, un jeu de course, on a ajouté Brandon Marshall et Evan Engram et roulez jeunesse. Le plan le plus foireux depuis la ligne Maginot. Surtout depuis que trois quarts des cibles en question sont out pour la saison.
  2. Cleveland Browns : on y a cru, du moins on voulait y croire. DeShone Kizer, le nouvel espoir, l’équilibre dans la force, etc. Tout le monde se demande comment Cleveland trouve encore l’énergie pour se battre chaque année, ils devraient tout simplement arrêter le football et essayer la pêche aux canards.
  3. Carson Chargers : Phillip Rivers n’en a rien à foutre, le maire de Los Angeles n’en a rien à foutre, les habitants de LA n’en ont rien à foutre, mais qui s’inquiète pour les Chargers ? Pourtant il est sympa ce stade de soccer, avec un virage en gazon décoré avec des palmiers. C’est bien pour pique-niquer avec des hot-dogs congelés à $20 et c’est quand même plus sympa de passer un dimanche au cirque qu’à Disneyland à Anaheim.
  4. San Francisco 49ers : c’est toujours la faute de Mike Singletary ? Peut être que Kaepernick, qui est devenu un peu vaudou avec ses robes de mama du bayou, a jeté un sort à son ancienne équipe. Mais bon, les Niners ont un calendrier plutôt facile donc ils devraient bien décrocher quelques victoires pour la forme. Vivement que la saison NBA reprenne pour les pauvres habitants de la baie.
  5. Exposition Park Rams : USC favori pour les playoffs, UCLA qui retrouve Josh Rosen, les Rams avec Gurley, les Chargers qui s’installent en banlieue, pratique pour faire ses courses à Costco en sortant du match après un quart-temps, il y avait de quoi s’emballer à LA avant le début des saisons pros et universitaires. Ça tourne au cauchemar, mais au moins les Trojans sont toujours invaincus à LA depuis plus d’un an. Pour les Rams, l’objectif est de composer une équipe entière avec des joueurs choisis dans le top 5 de la draft.
  6. Arizona Cardinals : seulement deux victoires cette saison, toutes deux en prolongation, face à Indianapolis et San Francisco. L’attaque des Cardinals marque environ 16 points par match, avec des adversaires franchement pas redoutables au palmarès cette saison. Mais attention, Adrian Peterson vient d’arriver. Donc ça ne devrait rien changer.
  7. Chicago Bears : une seule victoire cette saison, en overtime. Les Bears ont quand même affronté des équipes qui ne font pas rire, et ça ne va pas s’arranger. Jay Cutler avait senti le truc et il s’est démerdé pour atterrir aux Dolphins, où il neige de la poudreuse cette saison. Qu’est-ce qu’il est malin, ce con.
  8. Miami Dolphins : s’il y a une chose dont on est bien sûr, c’est qu’il n’y a que les coaches qui prennent de la coke à Miami. Parce que vu la férocité de l’attaque, les mecs tournent plutôt à la marie-jeanne. Ambiance rastafari, avec Jay Cutler en tête d’affiche, le mec le plus cool de la Terre. Jah bless.
  9. Houston Texans : juste quand les Texans commencent à se dire que ça peut le faire avec leur tout jeune quarterback, J.J. Watt est out pour la saison. Le mec qui dirige la défense, le mec qui motive les troupes. Whitney Mercilus n’est pas là non plus et Brian Cushing est suspendu quinze ans après s’être mis cher au cocktail de produits dopants. Le mec n’a pas vu le film sur Armstrong ou quoi…
  10. New York Jets : est-ce que quelqu’un y croit ? Les Jets vont probablement s’effondrer d’ici la fin de la saison, faut pas abuser non plus. À moins qu’ils prennent goût à la victoire maintenant qu’ils savent ce que ça fait.

Who’s hot?

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DT Maurice Hurst, Michigan
Les Wolverines se sont bien plantés face à Michigan State mais Maurice Hurst n’aura rien à se reprocher, lui. Il a passé son temps à mettre la pression sur la ligne offensive et sur le quarterback adverses. Face à Brian Allen, le center potentiellement NFL-ready en dépit de son gabarit, Hurst a semé la panique avec sa vitesse d’exécution. Sachant qu’il peut aussi jouer comme DE dans la défense de Michigan, sa polyvalence est appréciable et c’est surtout un cauchemar pour les attaques d’en face.

QB Clayton Thorson, Northwestern
Tout le monde se réveille et découvre que Clayton Thorson pourrait faire un bon franchise quarterback en NFL. Comme il est entouré de peintres, c’est pas évident de juger son talent mais il semble quand même mettre un peu tout le monde d’accord. Le voilà maintenant projeté au premier tour, et on suivra sa progression de près parce que les Browns pourraient éventuellement le sélectionner pour un de leurs nouvelles expériences.

TE Jaylen Samuels, NC State
Voilà un nom à retenir pour la fin de la draft, sachant que Jaylen Samuels est sans doute capable d’être aligné comme receveur, voire running back en NFL. Les pros commencent à raffoler des joueurs offensifs capables de jouer un peu partout et Samuels a complètement le profil. Si une franchise tombe sous le charme, il pourrait même se retrouver sélectionné plus haut que prévu.

Who’s not?

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QB Luke Falk, Washington State
C’est peut être cool d’être un quarterback, dans les films ils sortent toujours avec la capitaine des cheerleaders, qui occupe généralement ce poste parce qu’elle est la plus jolie du bahut. En vrai, personne n’aurait voulu échanger sa place avec celle de Luke Falk contre California. Le pauvre gars a balancé 5 interceptions dans le même match, sans aucun touchdown, et a donc dit bye bye à ses espoirs de remporter le Heisman à la fin de la saison.

OT Chukwuma Okorafor, Western Michigan
On n’avait pas encore parlé de lui mais il semble que Chukwuma Okorafor soit un prospect qui attire l’œil des scouts NFL. Du moins, quelques uns. Les autres estiment qu’il est trop « soft » pour se mesurer aux méchants et vicieux défenseurs de la Ligue. C’est vrai que rien que son nom fait penser aux Ewoks de Star Wars.

CB Tarvarus McFadden, Florida State
Le problème avec les cornerbacks XXL, c’est qu’ils ont tendance à trop jouer les gros durs. Contre Miami, par exemple, Tarvarus McFadden était complètement à la rue en couverture, et il est d’ailleurs responsable du touchdown encaissé dans les dernières secondes qui ont permis aux Hurricanes de s’imposer. On ne va pas le charger non plus, il n’était pas tout seul sur le terrain pendant une heure de jeu, mais les questions se posent sur sa capacité à couvrir son vis-à-vis une fois que ce dernier s’est débarrassé de lui. Avec son style, Tarvarus devrait faire pleuvoir les flags pour pass interference en NFL.

Top 32

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1. DE Arden Key, LSU (+1)
Arden Key fait du Arden Key après des débuts poussifs à son retour de blessure, qui nous rappellent que revenir au plus haut niveau n’est pas aussi simple qu’ouvrir un bocal de cornichons. Un autre defensive end  avec le first pick en 2018 ? Faut pas rêver mais Key devrait quand même atterrir sur le podium.

2. QB Sam Darnold, USC (-1)
C’est compliqué pour USC, et donc pour Sam Darnold. Les coaches sont aux fraises, les receveurs les accompagnent et la ligne offensive a subi de lourdes pertes ces derniers temps. Du coup, le minot se retrouve un peu tout seul parce qu’on le force un peu à se démerder et ça finit souvent avec Darnold qui prend ses jambes à son cou pour échapper aux pass rushers qui passent l’OL comme Jacques Chirac un tourniquet du métro parisien. Sam force, prend parfois des mauvaises décisions ; le monde à l’envers alors qu’il a retourné la Pac-12 et Penn State l’an dernier. Et dire qu’il voulait rester un an de plus à USC. Mais barre-toi, franchement, prends le pognon.

3. RB Saquon Barkley, Penn State (+1)
La plupart des favoris au Heisman se sont plantés cette saison mais pas Saquon Barkley qui porte l’attaque de Penn State sur ses épaules depuis le début de la saison. Le gars n’a pas la grosse tête, du moins pas encore, il fait le taff, ça devrait plaire aux franchises NFL. Leonard Fournette a prouvé à tout le monde que ce n’est pas forcément une mauvaise idée de sélectionner un running back dans le top 5.

4. OT Trey Adams, Washington (-1)
On attendait avec impatience le match face à Wazzu et sa ligne défensive de mammouths pour tester un peu Trey Adams mais Cal a montré que les Cougars peuvent aussi être de gentils chatons. Est-ce qu’il y a une ligne défensive capable d’apporter ce challenge à Washington ? Dieu seul le sait, et il veut pas nous le dire.

5. QB Josh Rosen, UCLA (=)
C’est pas faute d’essayer mais Josh Rosen ne peut pas grand chose pour tirer cette équipe de UCLA du trou où elle s’est enterrée l’an dernier. Vivement qu’il atterrisse dans une équipe NFL où il sera vraiment bien entouré. Avec un vrai coach. Et des vrais joueurs. Pas San Francisco, du coup, ça serait pas sympa pour lui.

6. SS Derwin James, Florida State (=)
7. FS Minkah Fitzpatrick, Alabama (=)
8. WR Christian Kirk, Texas A&M (+1)
9. DE Bradley Chubb, NC State (+5)
10. WR Equanimeous St. Brown, Notre Dame (-2)
11. DT Da’Ron Payne, Alabama (-1)
12. OT Mike McGlinchey, Notre Dame (-1)
13. DT Christian Wilkins, Clemson (=)
14. OT Mike McGlinchey, Notre Dame (-3)
15. DE Dorance Armstrong, Kansas (+1)
16. QB Lamar Jackson, Louisville (-1)
17. OG Quenton Nelson, Notre Dame (+2)
18. WR Calvin Ridley, Alabama (-6)
19. DT Trenton Thompson, Georgia (-2)
20. OT Connor Williams, Texas (+1)
21. CB Iman Marshall, USC (-3)
22. WR Courtland Sutton, SMU (+3)
23. DE Harold Landry, Boston College (-1)
24. DE Austin Bryant, Clemson (N)
25. SS Ronnie Harrison, Alabama (+1)
26. OT Martinas Rankin, Mississippi State (+1)
27. QB Josh Allen, Wyoming (N)
28. LB Roquan Smith, Georgia (=)
29. QB Clayton Thorson, Northwestern (N)
30. TE Hayden Hurst, South Carolina (-1)
31. CB Carlton Davis, Auburn (N)
32. DE Duke Ejiofor, Wake Forest (-1)

Le duel à suivre

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Dur de faire un choix donc démerdez-vous pour essayer de voir Notre Dame vs USC et Michigan vs Penn State. Ouais, les deux matches sont en même temps mais avec deux ordinateurs on peut se faire un multiplex maison. Bon, ceux qui ne sont pas encore passés à la fibre, laissez tomber.

À USC, il y a évidemment QB Sam Darnold, mais aussi WR Deontay Burnett, LB Cameron Smith, CB Iman Marshall, qui a d’ailleurs plutôt l’air d’un safety et qui pourrait changer de job chez les pros. En face, OG Quenton Nelson et OT Mike McGlinchey devraient s’en sortir face à une ligne défensive des Trojans décimée et inexpérimentée. Un peu pareil pour WR Equanimeous St. Brown et son nom cauchemardesque face à une secondary fébrile. À suivre aussi, la performance de LB Nyles Morgan face à une attaque qui a fait ses preuves. L’an dernier, du moins.

Dans l’autre gros match de la semaine, on regardera si DT Maurice Hurst et LB Mike McCray peuvent faire quelque chose contre RB Saquon Barkley. Attention à C Mason Cole, en lice pour le titre honorifique de meilleur center du pays pour la prochaine draft, mais surtout à l’armada de prospects NFL des Lions : LB Jason Cabinda, TE Mike Gesicki, S Marcus Allen ou encore WR DaeSean Hamilton, pour ne citer qu’eux.

Les rookies NFL

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On se foutait bien de sa gueule quand RB Leonard Fournette (LSU/Jacksonville) disait en pré-saison que la NFL était facile mais y a plus grand chose à dire maintenant ; avec ses 2 touchdowns et 181 yards contre Pittsburgh, avec une victoire des Jaguars en plus, il en est déjà à 466 yards et 5 TD en autant de matches. QB Deshaun Watson (Clemson/Houston) commence aussi à prendre ses marques dans la Ligue, avec 5 touchdowns contre Kansas City, tranquille. Les Texans n’ont pas gagné mais ça laisse quand même augurer du meilleur pour l’avenir de la franchise texane.

Chez les défenseurs, il y a DE Myles Garrett (Texas A&M/Cleveland) qui a confirmé son statut de premier choix avec deux sacks pour son premier match, face aux Jets. D’ailleurs, la toute première action de sa carrière pro s’est terminée par un sack. Belle entrée en matière, les Browns n’en peuvent plus désormais ils se voient au Super Bowl. Ce serait oublier un peu vite que QB DeShone Kizer (Notre Dame/Cleveland) est redescendu de son nuage. Cleveland va encore avoir besoin d’un autre quarterback l’an prochain si ça continue.

Mention spéciale à LB Jarrad Davis (Florida/Detroit), auteur d’un super match défensif contre les Panthers, mais aussi à S John Johnson (Boston College/LA Rams) dont la présence s’est fait ressentir dans la secondary des Rams, et enfin DE Carl Lawson (Auburn/Cincinnati) qui commence à prendre ses marques chez les grands.

Le futur grand

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RB Jonathan Taylor, Wisconsin
Jonathan Taylor est true freshman. Jonathan Taylor vient du New Jersey. Jonathan Taylor est septième du pays en yards à la course, quatrième en yards par rencontre. 767 yards. Et 9 touchdowns. En cinq matches. Voilà. Du coup, Jonathan Taylor a déjà été désigné Big Ten Offensive Player of the Year à deux reprises cette saison. C’est plutôt pas mal pour un gamin qui joue dans la même conférence que Saquon Barkley.

Le moment LOL

Bon, pas tellement le temps de faire de la recherche en profondeur avec ce road trip en cours donc pour ne pas vous laisser sur votre faim, voilà le trailer du merveilleux film Draft Day si vous ne l’avez pas encore vu.

Tout y est tellement premier degré que le film en devient hilarant, même si le doublage français fait saigner des oreilles.

  • Le proprio des Browns parade avec ses lunettes de soleil alors que le vrai doit plutôt faire profil bas.
  • Le quarterback remplaçant, qui sort d’une bonne demi-saison mais à qui on va filer les clés de la franchise, pépouze. En même temps, vu que c’est Clark Kent dans Smallville, on peut sans doute se fier à lui.
  • Le GM des Browns, « fils de » et qui a tout à prouver même si visiblement il est dans le biz depuis des années, avec une franchise naufragée depuis des décennies entre les mains, mais là c’est le point critique et il doit absolument se bouger le fion donc il sort des trades de son chapeau et entubent plusieurs franchises pour finir avec une ribambelle de choix de premier tour. Et aussi, à plus de cinquante balais, il se découvre lui-même, c’est l’épiphanie.
  • De la guimauve, beaucoup de guimauve, ça dégouline. On sait que les ricains en raffolent mais dans un film sur la NFL, qui est probablement le modèle de l’Empire dans Star Wars, ça fait bizarre.
  • Le casting d’acteurs hollywoodiens de seconde et troisième zones fait peine, même s’il faut saluer le lobbying des agents desdits acteurs qui a porté ses fruits.

Bref, le film reste à regarder pour les fans de football, ce que vous êtes sûrement puisque vous lisez ça. On y voit un peu les coulisses du « repêchage » et aussi que les stagiaires sont des êtres humains avec des sentiments, eux-aussi.

Membre de l'équipe de The Blue Pennant depuis septembre 2013, Loïc s'est trimballé à travers les États-Unis en 2017 pour mieux comprendre le pas-si-petit monde du college football. Seulement deux contraventions pour excès de vitesse sur 20 000 km. Intime de Mark Sanchez, Sam Darnold et des cheerleaders de Wisconsin, promo '76. Label qualité TBP et Sécurité routière.

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Draft NFL 2025 : Ohio State égale un record avec 14 joueurs sélectionnés

Avec 14 sélections sur les trois jours de la draft 2025, les Buckeyes ont égalé leur record de programme pour le plus grand nombre de joueurs choisis en une seule draft.

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Crédit photo : Ohio State Athletic

Après avoir remporté le premier titre de champion national de l’ère des playoffs à 12 équipes, les Buckeyes d’Ohio State ont marqué de nouveau l’histoire en voyant 14 de leurs anciens joueurs être choisis par des franchises NFL lors de la draft 2025, un record pour le programme. 

Une moisson historique pour les Buckeyes

Avec ces 14 sélections, Ohio State égale son propre record établi en 2004 et se place ainsi juste derrière le record absolu de 15 joueurs sélectionnés en une seule draft, détenu par Georgia depuis 2022.

  

Les joueurs d’Ohio State draftés en 2025

Voici la liste complète des joueurs d’Ohio State sélectionnés lors de la Draft NFL 2025 :

Premier tour :

  • Emeka Egbuka (WR) – 19e choix, Tampa Bay Buccaneers
  • Donovan Jackson (OG) – 24e choix, Minnesota Vikings
  • Tyleik Williams (DT) – 28e choix, Detroit Lions
  • Josh Simmons (OT) – 32e choix, Kansas City Chiefs

Deuxième tour :

  • Quinshon Judkins (RB) – 36e choix, Cleveland Browns
  • TreVeyon Henderson (RB) – 38e choix, New England Patriots
  • JT Tuimoloau (DE) – 45e choix, Indianapolis Colts

Quatrième tour :

  • Cody Simon (LB) – 115e choix, Arizona Cardinals
  • Lathan Ransom (S) – 122e choix, Carolina Panthers
  • Jack Sawyer (DE) – 123e choix, Pittsburgh Steelers

Cinquième tour :

  • Ty Hamilton (DT) – 148e choix, Los Angeles Rams
  • Jordan Hancock (CB) – 170e choix, Buffalo Bills
  • Denzel Burke (CB) – 174e choix, Arizona Cardinals

Sixième tour :

  • Will Howard (QB) – 185e choix, Pittsburgh Steelers

Ohio State a mené tous les programmes avec quatre joueurs sélectionnés au premier tour et sept dans les deux premiers tours, égalant ainsi son record de 2004. 

Cette performance exceptionnelle reflète la profondeur et la qualité du programme d’Ohio State, qui continue de produire des talents de haut niveau pour la NFL. Avec une telle présence dans la ligue professionnelle, les Buckeyes renforcent leur réputation comme l’un des principaux viviers de talents du football américain.

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NFL Draft

NFL Draft 2025 : les raisons du fiasco Shedeur Sanders

Auto-proclamé comme choix du Top 10, QB Shedeur Sanders n’a pas entendu son nom appelé par Roger Goodell lors de la soirée du 1er tour de la draft NFL 2025. Une claque pour un joueur à l’égo surdimensionné.

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Fils du légendaire Deion Sanders, QB Shedeur Sanders était pressenti comme l’un des premiers choix de la draft NFL 2025. Pourtant, il a été ignoré lors de la soirée du premier tour organisée à Green Bay. Une surprise majeure pour de nombreux observateurs.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette chute inattendue. On fait le tour.

Préoccupations sur le plan technique

Malgré des statistiques impressionnantes à Colorado, notamment un taux d’efficacité à la passe de 71,8 % en carrière, certains recruteurs ont exprimé des réserves quant à ses performances sous pression. Des critiques ont pointé du doigt sa tendance à conserver le ballon trop longtemps et à subir des sacks évitables, ce qui pourrait poser problème face aux défenses agressives de la NFL. 

Temps de réaction et lecture pré-snap perfectibles

QB Shedeur Sanders est reconnu pour sa précision quand il a un certain temps d’exécution. Toutefois plusieurs recruteurs ont noté qu’il :

  • prend trop de temps pour se débarrasser du ballon, ce qui exposait son équipe à des sacks évitables;
  • est parfois lent dans sa lecture du deuxième rideau défensif, en particulier contre les schémas exotiques ou les blitz déguisés.

C’est un vrai problème en NFL. Les fenêtres de lecture sont plus courtes, et les défenseurs bien plus rapides et imprévisibles.

Une mobilité fonctionnelle incontestée mais pas élite

Bien qu’il soit mobile, QB Shedeur Sanders n’a pas le niveau athlétique d’un QB Jayden Daniels ou même d’un QB Cam Ward, sélectionné avec le pick n°1 par les Tennessee Titans.

Il peut sortir de la poche, mais son manque d’explosivité sur les premières foulées limite sa capacité à échapper au pass rush — surtout contre des EDGE rapides. Il n’est pas une “statue” dans la poche, mais il n’apporte pas non plus une menace constante au sol comme certains quarterbacks modernes.

De mauvaises habitudes prises derrière une OL poreuse à Colorado

À Colorado, QB Shedeur Sanders a été le quarterback le plus sacké du pays en 2023. Conséquence : il a développé de mauvais automatismes :

  • il s’échappe trop vite de la poche, même quand elle tient;
  • il ignore des solutions rapides sur le jeu court ou intermédiaire;
  • il force des actions au lieu de lancer le ballon intelligemment.

Ces mauvais réflexes peuvent être corrigés, mais ils inquiètent les coaches NFL, car le “timing NFL” exige de la discipline structurelle, pas juste du talent brut.

Carences dans le jeu en profondeur

Même si QB Shedeur Sanders a montré une belle précision en short/mid range, sa constance sur les passes profondes reste critiquée :

  • Il met parfois trop de « loft » sur ses passes en profondeur;
  • Il lance trop tardivement, ce qui permet aux safeties d’intervenir;
  • Il dépend trop du talent individuel de ses receveurs (notamment Travis Hunter…) pour gagner les duels.

Manque de répétitions dans des schémas pro-style

Enfin, son expérience en attaque spread, avec lecture simplifiée et appels en position shotgun, signifie qu’il a encore peu de repères avec les 5 steps drop, les 7 steps drop, les play-action ou motion complexe de la NFL.

Cela peut ralentir son adaptation à certains systèmes offensifs chez les professionnels.

Crédit photo : Andrew Wevers, Getty Images

Un comportement préjudiciable lors du processus pré-draft

Le comportement de QB Shedeur Sanders lors du processus pré-draft 2025 a été un sujet de controverse et, selon plusieurs sources, un facteur déterminant dans sa non-sélection au premier tour. Certes, il n’a pas commis d’incident ou d’écart grave mais sa posture, son ton et la gestion de son image ont été perçus comme un manque de maturité.

Des entretiens catastrophiques avec les franchises NFL

Selon un rapport relayé par plusieurs insiders NFL, un membre du personnel d’une franchise ayant rencontré QB Shedeur Sanders aurait qualifié son entretien de “pire qu’il ait jamais vu”. Ce recruteur a notamment pointé :

  • Une attitude perçue comme condescendante, voire arrogante ;
  • Un manque de remise en question sur les faiblesses observées dans son jeu (prise de décisions sous pression, gestion du pass rush) ;
  • Des réponses trop centrées sur lui-même, pas assez tournées vers l’équipe ou la culture professionnelle attendue en NFL.

Ces impressions négatives ont vite circulé parmi les autres franchises — et dans une ligue où la maturité mentale est scrutée autant que les qualités athlétiques, cela a pesé lourd.

Un “businessman” plus qu’un coéquipier

QB Shedeur Sanders a été l’un des athlètes universitaires les mieux rémunérés grâce aux contrats NIL. Il gère son image avec l’aide de son père Deion, possède ses propres marques et a été très visible dans de multiples campagnes de communication.

Or, plusieurs recruteurs auraient estimé qu’il se comportait davantage comme une “star marketing” que comme un rookie en devenir :

  • Il aurait insisté, lors d’entretiens, sur l’importance de contrôler son image et de choisir soigneusement sa destination NFL, ce qui a fait tiquer certaines franchises.
  • Il aurait refusé certaines invitations privées pour workouts ou rencontres individuelles avec des équipes en dehors du Top 10, ce qui a été interprété comme une forme d’élitisme prématuré.

Une approche tactique jugée immature

Certains analystes NFL ont souligné que QB Shedeur Sanders, bien qu’intelligent et précis dans son jeu, n’a pas encore démontré une lecture avancée des défenses en situation de chaos, et qu’il aurait rejeté les critiques en bloc lors des entretiens, préférant mettre en avant son statut de “fils de Prime Time” et son expérience médiatique.

L’influence pesante de son père

Enfin, un facteur plus subtil mais réel : plusieurs équipes auraient trouvé difficile de séparer Shedeur de l’influence directe de son père Deion.

Certaines franchises auraient préféré un prospect plus indépendant, notamment dans le processus de décision et de communication. Le duo père-fils, très visible et souvent médiatisé, a été perçu comme un “package”, ce qui aurait refroidi certaines organisations soucieuses de gérer un effectif sans interférence extérieure.

Choix stratégiques des équipes

La chute d’un joueur lors de la draft NFL est très souvent liée au contexte stratégique des franchises. Dans le cas de QB Shedeur Sanders, plusieurs décisions d’équipes ont directement contribué à son absence du premier tour. Voici les plus significatifs :

Les équipes ayant besoin d’un QB ont préféré d’autres profils

  • Tennessee Titans (pick n°1) : au lieu de reconstruire avec QB Shedeur Sanders, ils ont choisi QB Cam Ward, un quarterback jugé plus “NFL-ready”, notamment pour son bras, sa mobilité et sa capacité à jouer dans un système pro-style.
  • New York Giants (pick n°3) : malgré une situation incertaine avec QB Russell Wilson et QB Jameis Winston, ils ont opté pour LB Abdul Carter, linebacker d’élite… avant de s’offrir un 2ème pick au 1er tour en faisant un échange avec les Houston Texans pour finalement sélectionner… QB Jaxson Dart !

Les priorités des équipes étaient ailleurs

Même des équipes pouvant être intéressées par un quarterback ont choisi d’abord de protéger leurs lignes ou de renforcer leur défense :

  • New Orleans Saints ont choisi OT Kelvin Banks Jr., un tackle offensif — besoin prioritaire pour protéger QB Derek Carr ou un autre futur quarterback.
  • Pittsburgh Steelers ont renforcé leur ligne défensive avec DT Derrick Harmon espérant peut-être mettre la main au 3ème tour sur leur quarterback du futur ou attendre la course à Arch Manning en 2026.

Le profil “en développement” de Shedeur a refroidi certaines franchises

Les équipes avec des choix très hauts veulent souvent un quarterback “clé en main” (comme QB Caleb Williams ou QB Jayden Daniels en 2024) ou un joueur à l’impact immédiat à un autre poste (edge rusher, left tackle, CB shut-down).

Or QB Shedeur Sanders est vu par beaucoup comme un talent de potentiel, mais qui nécessitera une année d’adaptation. Résultat : ces équipes ont préféré attendre un autre tour plutôt que de “gaspiller” un premier pick sur un joueur qui ne commencera peut-être pas la saison 2025.

Des équipes en fin de premier tour sans besoin urgent de QB

  • San Francisco, Kansas City, Baltimore, Dallas, Detroit… Ces franchises ont des quarterbacks établis, une fenêtre de titre ouverte, et aucune envie de “développer” un jeune QB en 2025.
  • Elles ont logiquement ciblé des postes clés immédiatement utiles : cornerbacks, wide receivers, pass rushers.

Le facteur “Shedeur veut choisir son équipe” a joué

Certains insiders affirment que le clan Sanders aurait laissé entendre qu’il ne voulait pas être drafté n’importe où. Ce genre de message (même implicite) fait fuir les franchises, surtout celles du Top 10, qui veulent des joueurs engagés, pas des superstars à la carte.

Résultat : certaines équipes auraient volontairement retiré QB Shedeur Sanders de leur board, préférant des prospects moins compliqués à gérer.

Réaction de Shedeur Sanders

Malgré cette déception, Sanders est resté positif. Il a déclaré : « Nous ne nous attendions pas à cela, bien sûr. Mais avec Dieu, tout est possible. Tout cela est évidemment un carburant pour le feu. »

Alors que le deuxième tour de la draft NFL approche, plusieurs équipes pourraient envisager de sélectionner le fils de Coach Prime, offrant ainsi une opportunité de rebond pour ce talent prometteur.

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NFL Draft

S Xavier Watts s’inscrit à la draft NFL 2025

Le safety Xavier Watts, deux fois sélectionné dans l’équipe All-America, va se présenter à la draft de la NFL plutôt que de revenir à Notre Dame pour une sixième saison.

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Crédit photo : SI

Quelques heures après la défaite de #7 Notre Dame face à #8 Ohio State lors du CFP National Championship, c’est via les réseaux sociaux que le défenseur star des Fighting Irish de Notre Dame a annoncé qu’il renonçait à sa dernière année d’éligibilité au niveau universitaire pour faire le saut chez les professionnels.

 

S Xavier Watts a commencé sa carrière NCAA, en 2020, en tant que receveur avant d’être repositionné en défense lors de sa deuxième saison. Il a réussi 13 interceptions au cours des deux dernières saisons, le meilleur total du pays dans l’élite du College Football. Cette saison, il a intercepté six passes, retournant l’une d’elles sur 100 yards pour aider Notre Dame à sceller sa victoire contre Southern California. Il a également été sélectionné dans la première équipe All-America de l’Associated Press (AP) deux années consécutives.

Originaire d’Omaha (Nebraska), S Xavier Watts aurait pu retourner à Notre Dame pour profiter de la saison supplémentaire accordée par la NCAA aux athlètes actifs pendant la saison de pandémie de 2020. La plupart des analystes de la draft prévoient qu’il sera sélectionné en fin de premier tour ou au deuxième tour.

« Alors que je commence le prochain chapitre de mon parcours dans le football, je suis rempli de fierté en repensant aux nombreux souvenirs et aux personnes que je chérirai à jamais », a écrit Watts sur X. « J’espère que mon passage sous l’uniforme des Irish a contribué à perpétuer la tradition de ceux qui m’ont précédé. »

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NFL Draft

NFL Draft 2025 : la liste des underclassmen éligibles

Retrouvez une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025.

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Crédit photo : Icon Sportswire

Alors que la saison 2024 de College Football touche à sa fin, arrive le temps où de nombreux joueurs d’impact ont une décision importante à prendre : se rendre éligible pour la prochaine draft NFL ou faire leur retour au niveau universitaire la saison prochaine.

Tous les étudiants-athlètes Underclassmen* ont jusqu’au 6 janvier 2025 pour remplir leur déclaration officielle afin de bénéficier d’une « éligibilité spéciale » pour la prochaine draft NFL. Les joueurs participant au College Football Playoff ont une petite ralonge : ils peuvent se rendre éligibles jusqu’au vendredi 24 janvier 2025.

Tout les joueurs peuvent se retirer de la liste des joueurs rendus éligibles avant le mardi 27 janvier 2025.

La draft NFL 2024 se déroulera du 24 au 26 avril à Green Bay (Wisconsin).

Retrouvez ci-dessous une liste régulièrement mise à jour des joueurs Underclassemen s’étant déclarés pour la draft NFL 2025 :

JoueurPositionUniversité
LeQuint AllenRBSyracuse
Elijah ArroyoTEMiami
Elic AyomanorWRStanford
Kelvin BanksLTTexas
Jaydon BlueRBTexas
Isaiah BondWRTexas
Tyler BookerOLAlabama
Luther Burden IIIWRMissouri
Jihaad CampbellLBAlabama
Will CampbellOTLSU
Abdul CarterEdgePenn State
Josh Conerly JrOLOregon
Nick EmmanworiSSouth Carolina
Trevor EtienneRBGeorgia
Quinn EwersQBTexas
Dylan FairchildOGGeorgia
Harold Fannin JrTEBowling Green
Joshua FarmerDTFlorida State
Oronde Gadsden IITESyracuse
Ollie GordonRBOklahoma State
Mason GrahamDTMichigan
Kenneth Grant JrDTMichigan
Mike GreenEdgeMarshall
Maxwell HairstonCBKentucky
Omarion HamptonRBNorth Carolina
Derrick HarmonDTOregon
Travis HunterWR/CBColorado
Jordan JamesRBOregon
Shemar JamesLBFlorida
Ashton JeantyRBBoise State
Kaleb JohnsonRBIowa
Will JohnsonCBMichigan
Emery Jones JrOTLSU
Colston LovelandTEMichigan
Nick MartinLBOklahoma State
Damien MartinezRBOregon State
Marcus MbowOTPurdue
Tetairoa McMillanWRArizona
Armand MembouOTMissouri
Jalen MilroeQBAlabama
Walter NolenDTOle Miss
Jacob ParrishCBKansas State
Chris Paul JrLBOle Miss
James Pearce JrDETennessee
Jordan PhillipsDTMaryland
Dylan SampsonRBTennessee
TJ SandersDTSouth Carolina
Jonah SavaiinaeaOTArizona
Carson SchwesingerLBUCLA
Nic ScourtonEdgeTexas A&M
Josh SimmonsOTOhio State
Malaki StarksSGeorgia
Shemar StewartEdgeTexas A&M
Mason TaylorTELSU
Azareye’h ThomasCBFlorida State
Deone WalkerDTKentucky
Jalon WalkerLBGeorgia
Mykel WilliamsEdgeGeorgia
Kevin Winston JrSPenn State

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