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Conférence SEC

Présentation de la conférence SEC 2014

The Blue Pennant vous propose une présentation complète de la conférence SEC en prévision de la saison NCAA 2014.

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Même si la domination de la conférence SEC sur le College Football a pris fin au soir de la défaite des Tigers d’Auburn contre les Seminoles de Florida State lors de la dernière finale nationale, elle peut toujours légitimement affirmer qu’elle est toujours la meilleure au niveau national. Certes, l’écart entre la conférence SEC et la Pac-12 se réduit mais la profusion de talents dans la SEC reste étourdissante du Missouri à l’Alabama et du Texas à la Floride.

Si la crainte des dernières années de l’ère BCS était de voir deux équipes de la SEC se rencontrer en finale, elle sera maintenant de voir deux ou même trois représentants de la SEC dans les nouveaux College Football Playoff. Amis « BCS haters » ne croyez pas que les playoffs ont effacé tous les maux des 15 dernières années. Ainsi, Alabama, Auburn, Georgia et South Carolina sont de réels candidats à une place en playoffs en 2014.

Avec le départ d’une génération exceptionnelle à Alabama, la lutte parait plus ouverte que jamais pour le titre de champion de conférence. La Division East semble plus solide que la division West même si les top 3 dans les deux divisions sont très proches. Les Bulldogs de Georgia et les Gamecocks de South Carolina sont favoris dans la division East avec Florida, qui voudra rebondir après une campagne 2013 manquée (4-8), en embuscade. Touché par une épidémie de blessures l’an passé, le programme de Georgia est en position de force pour retrouver le titre de champion de division remporté en 2012.

SOMMAIRE
Champion en 2013 : Auburn.
Dates à retenir
30 aout : LSU vs Wisconsin.
30 aout : Clemson vs Georgia.
13 septembre : Georgia @ South Carolina.
18 septembre : Auburn @ Kansas State.
4 octobre : LSU @ Auburn.
28 octobre : South Carolina @ Auburn.
1er novembre : Florida vs Georgia.
8 novembre : Alabama @ LSU.
15 novembre : Georgia @ Auburn.
28 novembre : Auburn @ Alabama.
28 novembre : Florida @ Florida State.
28 novembre : South Carolina @ Clemson.
Prédictions
Champion 2014 : Georgia.
MVP : RB Todd Gurley, Georgia.
Meilleur joueur offensif : RB T.J. Yeldon, Alabama.
Meilleur joueur défensif : LB Ramik Wilson, Georgia.
Freshman de l’année : RB Leonard Fournette, LSU.

Dans la division West, les rivaux Alabama et Auburn devraient encore être au coude à coude. Le Crimson Tide voudra prendre sa revanche après le match épique de la saison dernière remporté par les Tigers sur le dernier jeu de la rencontre. Même si le poste de quarterback est actuellement un vrai sujet d’inquiétude, le puissant jeu au sol et l’athlétique défense de l’équipe dirigée par coach Nick Saban devraient lui permettre de s’imposer une nouvelle fois dans la division West.

Pour le reste : les Tigers de LSU pourront-ils recharger les batteries après avoir subi de nombreuses pertes depuis 2 ans ? Les Rebels d’Ole Miss et les Bulldogs de Mississippi State continueront-ils leur progression ? Les Aggies de Texas A&M réussiront-ils à rester au top malgré le départ de Johnny Football ? Plus vite ces programmes trouveront des réponses à leurs questions, plus vite ils seront des prétendants dans leur division respective.

Prédictions

Division East

1. Georgia Bulldogs (8-5, 5-3 SEC en 2013) : Les blessures et un certain manque de chance ont anéanti les espoirs des Bulldogs en 2013. Malgré le départ du leader QB Aaron Murray pour la NFL, Georgia peut encore compter sur un solide jeu au sol et sur un excellent groupe de receveurs. Pour remédier à une baisse de régime de leur défense, les Bulldogs ont fait venir le coordinateur défensif des Seminoles de Florida State, Jeremy Pruitt. Si QB Hutson Mason réussit à s’affirmer comme un solide QB#1 et si le phénoménal RB Todd Gurley reste loin de l’infirmerie, les Bulldogs seront l’équipe à battre dans la division SEC East.

2. South Carolina Gamecocks (11-2, 6-2 SEC en 2013) : En remportant 33 victoires depuis 2011, les Gamecocks viennent de réussir les trois meilleures saisons de leur Histoire. Des recrutements exceptionnels et la présence de coach Steve Spurrier sur la sideline devrait permettre à South Carolina d’être encore une fois un prétendant à une place en finale de conférence SEC. La perte de QB Connor Shaw sera difficile à surmonter mais le junior QB Dylan Thompson est capable de prendre le relais pour diriger une attaque au sein de laquelle QB Mike Davis mènera la charge. La vraie question pour les Gamecocks en 2014 : comment la défense se comportera-t-elle suite aux départs de DE Jadeveon Clowney, DT Kelcy Quarles et CB Victor Hampton ?

RB Todd Gurley, Georgia

3. Florida Gators (4-8, 3-5 SEC en 2013) : 2013 est une année à oublier sur le campus de Gainesville (Floride) : fiche de 4-8 et seulement 3 victoires en match de conférence. A cause d’une attaque anémique, les Gators ont tout simplement perdu leurs 7 derniers matchs avec pour conséquence la mise sur un siège éjectable de coach Will Muschamp. Sans un retour de Florida parmi le top 3 de la division SEC East, ce dernier ne sera pas de retour en 2015. Le nouveau coordinateur offensif Kurt Roper (ex-Duke) aura pour mandat de ramener la confiance autour de QB Jeff Driskel. Mais comme toujours chez les Gators depuis quelques années, c’est avant tout par la défense que les succès passeront. DE Dante Fowler Jr et CB Vernon Hargreaves III ont le leadership pour permettre à cette talentueuse défense d’être l’une des meilleures de la conférence SEC. Avec un calendrier plutôt favorable (réception de LSU, Missouri et South Carolina), Florida possède trop de talents pour ne pas rebondir en 2014.

4. Missouri Tigers (12-2, 7-1 SEC en 2013) : Avec une fiche de 12-2 (7-1 SEC) en 2013, les Tigers de Missouri ont remporté la division SEC East à la surprise générale. De nombreux départs en attaque et en défense ne seront pas sans conséquences pour un programme qui n’a pas encore la profondeur de ses rivaux Florida, Georgia et South Carolina. Cependant, le prometteur QB Maty Mauk et l’explosif DE Markus Golden permettent aux Tigers de garder l’espoir de se mêler à la lutte pour le titre de champion de division. Les trois matchs consécutifs contre les Gamecocks, les Bulldogs et les Gators à la fin du mois de septembre et au début du mois d’octobre seront décisifs. 9 victoires en 2014 seraient déjà une formidable réussite pour l’équipe de coach Gary Pinkel.

5. Tennessee Volunteers (5-7, 2-6 SEC en 2013) : Coach Butch Jones a réussi à attirer une excellente promotion de recrues en 2014 (32 nouveaux joueurs dont 14 inscrits dès janvier dernier). Il faudra au moins 1 ou 2 ans avant que ces talentueux joueurs puissent commencer à produire dans la SEC. Malgré une fiche de 5-7 en 2013, l’enthousiasme est de retour sur le campus de Knoxville. Toutefois le calendrier ne laissera aucun répit aux Vols en 2014. Avec au programme Oklahoma, Georgia, Florida, Ole Miss, Alabama, South Carolina et Missouri, il est difficile d’imaginer les Vols remporter plus de 6 matchs. Une participation à un bowl serait une saison 2014 réussie.

RB T.J. Yeldon, Alabama

6. Vanderbilt Commodores (9-4, 4-4 SEC en 2013) : Le départ de coach James Franklin et d’une bonne partie de son staff laisse un grand vide au sein d’une programme qui a remporté 18 victoires en deux ans et qui vient de participer à trois bowls consécutifs. Coach Derek Mason, ancien coordinateur défensif de Stanford, arrive avec des idées neuves. La perte de WR Jordan Matthews et de RB Zac Stacy parait insurmontable.

7. Kentucky Wildcats (2-10, 0-8 SEC en 2013) : En une saison seulement, coach Mark Stoops a déjà réussi l’impensable : faire revenir les fans au Commonwealth Stadium. Malgré une fiche de 2-10 en 2013, l’enthousiasme est de retour sur le campus de Lexington. Le défi est maintenant de transformer cette ferveur naissante par des victoires. L’attaque « Air Raid » de coach Neal Brown (ex-Texas Tech) n’a pas vraiment pris son envol l’an dernier. Avec un an d’expérience en plus, le sophomore QB Patrick Towles pourrait être l’une des révélations de la saison dans la conférence SEC. Toutefois, le calendrier brutal des Wildcats ne devrait pas leur permettre de remporter plus de 4 matchs en 2014.

Division West

1. Alabama Crimson Tide (11-2, 7-1 SEC en 2013) : La saison 2013 du Crimson Tide s’est terminée de manière abrupte avec deux défaites consécutives contre Auburn, puis contre Oklahoma lors du Sugar Bowl. Coach Nick Saban continue de recruter les meilleurs lycéens du Sud des Etats-Unis ce qui permettra surement à Alabama de rester le programme le plus solide de la conférence SEC. Le duo de running-backs, RB T.J. Yeldon / RB Derrick Henry, devrait compenser le départ de QB A.J. McCarron pour la NFL jusqu’à ce que l’ancien Seminole, QB Jacob Coker, trouve le bon rythme. Malgré un secondary en chantier, la défense du Crimson Tide restera l’une des meilleures du pays grâce à une profondeur qui semble inépuisable. Le calendrier d’Alabama est également favorable puisque le Crimson Tide recevra son concurrent direct dans la division SEC West, Auburn. L’incertitude au poste de quarterback permet de douter des chances d’Alabama de remporter un titre de champion national mais une participation au College Football Playoff est très probable.

2. Ole Miss Rebels (8-5, 3-5 SEC en 2013) : Les Rebels d’Ole Miss ont remporté 15 matchs lors des deux dernières saisons dont leurs deux derniers bowls. Plutôt positif mais les fans du campus d’Oxford en veulent davantage et ils avaient entouré cette saison 2014 comme l’année de l’explosion des Rebels. Le programme dirigé par coach Hugh Freeze est assurément l’un des plus prometteurs au niveau national notamment grâce à la présence de l’exceptionnelle promotion de recrues 2013 (OT Laremy Tunsil, WR Laquon Treadwell, DE Robert Nkemdiche, S Tony Conner). Si la ligne offensive parvient à prendre rapidement ses marques, Ole Miss pourrait être l’équipe surprise de l’ultra-compétitive division SEC West.

QB Nick Marshall, Auburn

3. Auburn Tigers (12-2, 7-1 SEC en 2013) : Un an après une saison 2012 catastrophique (3-9, 0-8), les Tigers d’Auburn ont renversé la conférence SEC en terminant avec une fiche de 12-2 et échouant dans l’ultime minute du dernier BCS Championship Game face aux Seminoles de Florida State. L’arrivée de coach Gus Malzahn et de QB Nick Marshall a tout changé sur le campus d’Auburn. Les pertes de RB Tre Mason et de LT Greg Robinson sont énormes mais les Tigers sont trop talentueux pour ralentir en 2014. Auburn possède l’une des attaques les plus explosives du pays. A l’inverse, la défense est encore en construction ce qui laisse des doutes concernant la capacité des Tigers de conserver leur titre de champion de la conférence SEC. Un calendrier infernal (déplacement à Kansas State, à Ole Miss, à Georgia et à Alabama) pourrait être fatal à Auburn.

4. Mississippi State Bulldogs (7-6, 3-5 SEC en 2013) : Les attentes sont énormes du côté du campus de Starkville (Mississippi). Les Bulldogs de Mississippi State débuteront la saison 2014 avec l’un des meilleurs quarterbacks de la conférence, QB Zac Prescott, et l’une des meilleures défenses au niveau national. Si la ligne offensive parvient à rester solide malgré plusieurs pertes et si les équipes spéciales s’améliorent, la campagne 2014 des Bulldogs pourraient être la meilleure de Mississippi State depuis l’arrivée de coach Dan Mullen il y a 6 ans.

5. LSU Tigers (10-3, 5-3 SEC en 2013) : Comme d’habitude les Tigers de LSU possèdent suffisamment de talent dans leur effectif pour rester parmi l’élite de la conférence SEC, et ce, malgré la perte de la totalité de ses playmakers en attaque et de plusieurs leaders en défense. LT La’el Collins et l’une des meilleures lignes offensives du pays devraient permettre à LSU de conserver un jeu au sol performant d’autant que le sensationnel RB Leonard Fournette fera ses débuts. Toutefois, trop d’incertitude à des positions clés pourrait être fatal à un programme qui se prépare avant tout pour la saison 2015. Le 1er match de l’année contre Wisconsin pourrait servir de révélateur. En cas de victoire contre les Badgers, les Tigers seront surement invaincus avant de se déplacer à Auburn, puis à Florida au début du mois d’octobre, deux matchs qui nous en diront davantage sur les réelles chances de LSU de mêler à la course pour le titre de champion de la conférence SEC.

6. Texas A&M Aggies (9-4, 4-4 SEC en 2013) : Pour cette première saison de l’ère post-Manziel, les Aggies s’appuyeront sur les excellents prospects recrutés ces deux dernières saisons. Il y a trop de talent dans ce programme dirigé par coach Kevin Sumlin pour que Texas A&M s’effondre dans les bas fonds du classement de la division SEC West. Cependant, il ne faudra pas être surpris d’une légère baisse de performance avant un probable rebond en 2015.

7. Arkansas Razorbacks (3-9, 0-8 SEC en 2013) : Les Razorbacks tentent toujours de se remettre du cataclysme causé par le départ soudain de coach Bobby Petrino il y a deux ans. Après une saison 2012 catastrophique (4-8), la campagne 2013 a été encore pire (3-9) pour les débuts de coach Bret Bielema. Ce dernier a un plan pour le long terme mais l’immédiat des Razorbacks semble assez sombre puisque l’ancien coach des Badgers de Wisconsin ne dispose pas encore des joueurs pour son système « smashmouth football ». Arkansas tentera de se qualifier pour son premier bowl depuis 2011 au terme d’un calendrier qui compte des matchs contre Auburn, Texas Tech, Texas A&M, Alabama, Georgia, LSU, Ole Miss et Missouri. Pas gagné pour les Razorbacks.

https://www.youtube.com/watch?v=-NFMSRfKnYc

Fondateur et rédacteur en chef de The Blue Pennant, Morgan Lagrée couvre le College Football depuis 15 ans. En 2016, Morgan fût le premier reporter à couvrir le CFP National Championship Game pour un média francophone. Il co-anime le Podcast Bowl. Expert NFL et MLB. Grand amateur de la NHL. Fan ultime des Red Sox de Boston (MLB). Ancien étudiant de l'université McGill. #Redmen4Life

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Texas Longhorns

Arch Manning : le phénomène de Texas qui divise l’Amérique du College Football

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Crédit photo : Texas Athletics

À Austin, tout le monde connaît son nom. Arch Manning, héritier d’une lignée légendaire de quarterbacks, est plus qu’un joueur de football : il est une icône en devenir mais aussi une cible facile et un sujet de fascination nationale.

Alors qu’il entre dans sa troisième saison à Texas, une question revient sans cesse : pourquoi ce jeune homme qui fête aujourd’hui ses vingt ans est-il à ce point adulé… ou critiqué avec autant de virulence ?

Un nom plus lourd que des épaulières

Archibald Charles Manning, dit “Arch”, est le petit-fils du mythique Archie Manning et le neveu des deux anciens MVPs de la NFL, Peyton et Eli Manning.

Dès ses 14 ans, ses highlights circulaient déjà sur Twitter. Chacune de ses passes étaient disséquées comme s’il était déjà un vétéran de la grande ligue professionnelle. À 17 ans, il refusait catégoriquement les réseaux sociaux, préférant se concentrer sur son jeu. L’année suivante, il signait avec les Longhorns de Texas, tournant le dos à Alabama, Georgia et Ole Miss, l’université de sa propre famille.

Mais ce nom “Manning”, s’il ouvre toutes les portes, déclenche aussi des attentes surhumaines. Certains fans l’érigent déjà en sauveur du programme de Texas, d’autres dénoncent un joueur “surcoté”, construit par l’héritage plutôt que le mérite.

Pourquoi Arch Manning est adoré : espoir et talent brut

Arch Manning est adoré au Texas pour des raisons profondes qui vont bien au-delà de son nom célèbre. Voici les clés de cette affection particulière que lui portent les fans des Longhorns :

Le choix de Texas, pas celui de la facilité

Dans une ère où les jeunes stars cherchent les chemins les plus sûrs ou les programmes les plus gagnants, il a délibérément évité Alabama, Georgia, Clemson et même Ole Miss (le choix sentimental de la famille). Il a préféré Texas, un programme historique mais en quête de renaissance.

Ce choix a été perçu comme un acte de foi envers le programme, et les fans l’ont accueilli comme le sauveur qu’ils attendaient depuis Colt McCoy.

L’incarnation du retour au sommet de Texas

Texas rêve depuis 15 ans de retrouver son statut de powerhouse national. Arch Manning, avec son aura, son nom, et son statut de quarterback 5 étoiles, a immédiatement donné de la crédibilité au projet de HC Steve Sarkisian.

Depuis son engagement, Texas a multiplié les bons recrutements, est revenu dans le top 10, et a remporté un titre Big 12 en 2023. Les fans le voient comme le catalyseur de cette résurgence.

Une star humble dans un monde bruyant

Alors que la plupart des top prospects sont très actifs sur les réseaux sociaux, le futur quarterback titulaire des Longhorns s’est tenu à l’écart des projecteurs numériques. Pas de tweets provocateurs. Pas de vidéos TikTok. Pas de drama.

Il incarne ce qu’on entend par une anti-star, concentré uniquement sur le football. Et dans un État comme le Texas, où le travail et la loyauté sont des valeurs cardinale, cela forge un respect immense.

Arch Manning aurait également pu demander un transfert quand QB Quinn Ewers lui a été préféré deux années de suite. Il ne l’a pas fait. Il est resté à Texas, a continué à apprendre, à progresser, à soutenir son équipe.

Dans l’univers instable du portail des transferts, il a montré qu’il croyait au projet Longhorns, gagnant le coeur de la fan base du programme.

Crédit photo : Texas Athletic

Des recrues et les sponsors sous le charme

Sa seule présence à Texas a eu un effet boule de neige :

  • Plus de 10 recrues 5 étoiles ont rejoint le programme en deux ans.
  • Le programme a signé des contrats NIL records.
  • Texas est devenu plus visible que jamais sur le plan national.

Il n’est pas juste un joueur, il est un moteur économique et médiatique pour Texas. Les fans le savent et l’adorent pour ça aussi.

Symbole de l’identité texane

Il incarne également une forme de fierté régionale : il a grandi en Louisiane, a un nom du Sud, joue pour le plus grand programme du Texas, dans un État obsédé par le football. Son style de jeu — physique, courageux, précis — correspond parfaitement à l’identité des Longhorns.

Arch Manning est adoré au Texas parce qu’il incarne l’espoir, la loyauté et la renaissance d’un programme mythique. Il n’est pas juste un “bon joueur” : il est LE bon joueur, au bon moment, dans le bon État.

Pourquoi Arch Manning est détesté : un buzz qui dépasse la réalité

Une hype disproportionnée ?

Beaucoup de fans de College Football estiment que la “Manning Mania” ne repose sur aucune preuve tangible. Ses statistiques au lycée étaient très bonnes mais pas exceptionnelles (8539 yards à la passe pour 115 TDs, 64% d’efficacité en 42 matchs).

En 2024, il n’a pas lancé une seule passe lors de l’épopée des Longhorns en College Football Playoff. Pourtant, les médias, les sponsors et même certains analystes l’annoncent déjà comme un futur n°1 de draft NFL.

Arch Manning a été classé numéro #1 du cycle de recrutement 2023. Il a signé un contrat NIL à plusieurs millions avant même de lancer une passe universitaire. Et pourtant, il a à peine joué lors de ses deux premières années à Texas. Cela alimente une perception d’un quarterback “surcoté”, et les réseaux sont sans pitié avec ce genre de joueur trop exposé sans être justifié.

Un nom qui dérange

Il n’est pas juste un joueur talentueux. Il est un Manning. Le nom évoque déjà la NFL, la célébrité, les privilèges. Beaucoup de fans — surtout en dehors du Texas — estiment qu’il n’a rien prouvé mais qu’il reçoit une attention médiatique disproportionnée uniquement grâce à son héritage familial.

Pour certains, Arch Manning est vu comme un “enfant de la caste”, favorisé d’office dans un sport qui valorise pourtant la méritocratie.

Un talent silencieux miroir de toutes les frustrations ?

Il ne poste rien. Il ne répond pas aux critiques. Il ne s’enflamme pas. Pour beaucoup, c’est admirable. Mais sur X (ex-Twitter), TikTok ou Instagram, le silence est souvent pris pour de l’arrogance ou du dédain. Certains veulent qu’il “montre quelque chose”, prouve sa valeur, “joue au lieu de vendre des maillots”. Et l’absence de riposte l’expose à toutes les caricatures.

Chaque fan déçu par son propre programme trouve également en Arch Manning une cible idéale. Pourquoi ? Parce qu’il représente l’élite : un joueur 5 étoiles dans un programme riche, issu d’une famille célèbre, dans un État mythique. Pour les supporters de programmes moins en vue, il est le symbole de tout ce qui semble inaccessible.

Et puis, il joue pour Texas. Le programme d’Austin est l’un des plus clivants du pays. Soit on adore les Longhorns, soit on les déteste. Et quand le visage de leur renaissance s’appelle Arch Manning, il devient le punching-ball favori des fans d’Oklahoma, Texas A&M, Alabama, LSU ou encore Ole Miss.

Arch Manning cristallise les frustrations, les rivalités, les jalousies, et même le rejet de certains aspects du College Football moderne (NIL, héritage glorifiée, hype médiatique). Et paradoxalement, c’est peut-être ce qui confirme qu’il est déjà un personnage central de l’histoire en cours.

Crédit photo : Texas Athletic

Arch Manning a choisi son propre chemin

À Austin, Arch Manning est un demi-dieu en devenir. Pour les autres fanbases ? Un “silver spoon QB”, un produit marketing. L’ironie, c’est que lui-même semble indifférent à ce clivage. Son objectif ? Gagner. Gagner avec Texas. Gagner en silence.

Dans un monde de plus en plus bruyant, son calme dérange autant qu’il fascine.

Il est l’héritier d’une dynastie profondément liée à Ole Miss et Tennessee. Beaucoup s’attendaient à ce qu’il suive la trace d’Eli ou de Peyton. Mais non : en s’engageant à Texas, il a pris une décision indépendante, ambitieuse, montrant qu’il voulait tracer son propre chemin. Pour les fans, c’est un message fort : il a choisi Austin pour ce que c’est, pas pour ce que sa famille voulait.

Texas n’a plus gagné de titre national depuis 2005. Et depuis QB Colt McCoy, le programme cherchait désespérément un quarterback capable de le ramener au sommet. Arch Manning est vu comme le messie moderne du programme : un quarterback 5 étoiles, calme, méthodique, mature — mais aussi créatif et mobile. Sa simple présence symbolise l’ambition retrouvée des Longhorns.

Sa présence seule fait de Texas une destination plus attractive pour les meilleurs lycéens du pays. Recruter un quarterback comme lui a envoyé un signal aux receveurs, aux linemen, aux tight ends : Texas est de retour. Et ça fonctionne. Le programme a signé plusieurs classes de recrues du Top 5 ces deux dernières années.

Dans une époque marquée par les transferts massifs, les drames sur les NIL deals, et les changements constants de staff, Arch Manning représente une certaine stabilité. Il est là pour construire, pas juste pour briller un an avant de partir.

La saison 2025 : le vrai révélateur

Avec le départ de QB Quinn Ewers pour la NFL (Miami Dolphins), le poste de quarterback titulaire est maintenant entre les mains de QB Arch Manning. Et là, les excuses ne tiendront plus.

Arch Manning aura les clés d’un effectif jeune mais redoutable, avec des cibles comme WR Ryan Wingo et WR DeAndre Moore, et un jeu au sol puissant mené par RB Cedric Baxter Jr. S’il mène Texas à un titre de conférence SEC voire de champion national, ses détracteurs devront revoir leur jugement. S’il échoue ? La machine à critiques s’emballera comme jamais.

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Georgia Bulldogs

Jaden Rashada rejoint Sacramento State : un nouveau départ pour le QB californien

Deux ans après son arrivée en NCAA, l’ancien prospect du Top 100 national QB Jaden Rashada déménage pour la 3ème fois quittant Georgia pour Sacramento State (FCS) sans avoir joué une seule minute pour les Bulldogs de HC Kirby Smart.

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Crédit photo : Ross Franklin, AP

Le parcours de QB Jaden Rashada, ancien prodige du football universitaire, prend une nouvelle tournure. Le quarterback californien de 21 ans a annoncé, via une publication conjointe sur Instagram avec le head coach Brennan Marion, son transfert à Sacramento State, une équipe évoluant en NCAA Division I FCS.

  

Un itinéraire mouvementé

Originaire de Pittsburg, en Californie, QB Jaden Rashada était l’un des quarterbacks les plus convoités de la promotion 2023 (#7 QB, #84 National). Initialement engagé envers Florida, il a annulé son engagement en raison d’un différend lié à un contrat NIL de 13,85 millions de dollars, qui a conduit à une action en justice contre l’entraîneur Billy Napier et un booster du programme de Gainesville (Floride). 

Il a ensuite rejoint Arizona State, où il a débuté trois matchs en 2023, lançant pour 485 yards, quatre touchdowns et trois interceptions, avant qu’une blessure au genou ne mette fin à sa saison. 

En 2024, QB Jaden Rashada a transféré à l’université de Georgia, mais n’a pas participé à un seul match, restant sur le banc derrière le titulaire QB Carson Beck. Il est entré dans le portail de transfert en janvier 2025, avant de choisir Sacramento State (FCS) comme nouvelle destination. 

Un choix stratégique pour Sacramento State

Le recrutement de l’ancien Sun Devil représente une acquisition majeure pour Sacramento State, qui entame une nouvelle ère sous la direction de l’entraîneur Brennan Marion. Ce transfert intervient alors que l’université envisage une transition vers le niveau FBS à partir de la saison 2026. 

QB Jaden Rashada rejoint donc une équipe ambitieuse, aux côtés d’autres recrues notables comme l’ancien receveur d’Alabama WR Agiye Hall. Avec trois années d’éligibilité NCAA restantes, il aura l’opportunité de relancer sa carrière et de contribuer au développement du programme des Hornets.

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Tennessee Volunteers

QB Joey Aguilar rejoint Tennessee après un échange inattendu avec UCLA

Dans un revirement spectaculaire du marché des transferts, le quarterback Joey Aguilar quitte UCLA pour rejoindre les Volunteers du Tennessee, quelques heures seulement après l’arrivée de Nico Iamaleava à UCLA en provenance de… Tennessee.

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Un échange de quarterbacks entre deux programmes du Power Four : inattendu et complètement inédit dans le monde du College Football mais peut-être précurseur d’une tendance à venir.

QB Joey Aguilar, qui avait été transféré à UCLA en décembre 2024 après deux saisons productives à Appalachian State, était pressenti pour être le titulaire des Bruins lors de la saison 2025. Cependant, l’arrivée soudaine de Nico Iamaleava, ancien quarterback vedette de Tennessee, a bouleversé la hiérarchie. Face à cette situation, l’ancien Mountaineer a rapidement intégré le portail des transferts et s’est engagé, le jour même, avec… Tennessee !

  

Ce transfert intervient dans un contexte de tensions entre QB Nico Iamaleava et le programme de Knoxville (Tennessee) en raison de désaccords importants sur son contrat NIL. Le joueur réclamait une augmentation (de 2.4 initialement prévu à 4 millions de dollars) ce que Tennessee a refusé, menant à son départ pour UCLA.

Un profil expérimenté pour les Vols

Originaire de Californie, QB Joey Aguilar a débuté sa carrière universitaire à Diablo Valley College (Junior College) avant de rejoindre Appalachian State, en 2023.

En deux saisons avec les Mountaineers, il a accumulé 6 760 yards à la passe pour 56 TD et 24 interceptions. Son expérience et sa constance font de lui un atout précieux pour l’attaque de Tennessee, qui cherche à stabiliser le poste de quarterback après le chaos créé par le départ soudain de QB Nico Iamaleava.

Un choix stratégique… et économique

Le contrat NIL de QB Joey Aguilar signé avec Tennessee est estimé à environ 1.2 million de dollars, soit nettement moins que les 2.4 millions que percevait Iamaleava. Et beaucoup moins que les 4 millions réclamés par le camp Iamaleava.

Cette différence offre une marge de manœuvre financière au programme tout en assurant une certaine continuité sur le terrain. En espérant que l’ancien quarterback sera à la hauteur, lui qui n’aura donc jamais porté les couleurs des Bruins. Passer de la Sun Belt à la SEC pourrait être une marche très haute à franchir.

Une arrivée attendue à Knoxville

Bien que QB Joey Aguilar ait déjà officialisé son transfert, sa date d’arrivée sur le campus de Knoxville reste à confirmer. Car les règlements de UCLA sont très clairs : un étudiant-athlète ne peut pas être officiellement transféré avant d’avoir terminé la session académique en cours qui se termine par les examens de mi-juin.

Son intégration rapide sera donc cruciale pour s’adapter au système offensif de l’entraîneur Josh Heupel et établir une connexion avec ses nouveaux coéquipiers.

Avec ce mouvement, Tennessee espère tourner la page des récents remous au sein du programme et entamer la saison 2025 avec un leader expérimenté à la tête de son escouade offensive.

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Oklahoma Sooners

RB Jaydn Ott transféré de Cal à Oklahoma

L’ancien running back vedette de Cal, RB Jaydn Ott, a signé à Oklahoma moins de 24 heures après son entrée sur le portail de transfert, a annoncé l’université du campus de Norman (Oklahoma).

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Crédit photo : Jerome Miron-Imagn Images

RB Jaydn Ott, considéré comme l’un des meilleurs joueurs disponibles sur le portail des transferts de la fenêtre de printemps, devient immédiatement un atout majeur au sein de l’attaque des Sooners à l’approche de la quatrième année du mandat de HC Brent Venables.

L’attaque d’Oklahoma s’est classée 11ème de la SEC en 2024 pour le nombre de yards au sol réussi par match (155.2 yards).

RB Jaydn Ott s’est engagé à Oklahoma en même temps que le redshirt junior OL Jake Maikkula (ex-Stanford).

L’entrée surprise de l’ancien running back de Cal sur le portail a instantanément fait de lui l’un des meilleurs joueurs disponibles à son poste aux côtés de RB Justice Haynes (transféré d’Alabama à Michigan) ou RB Rahsul Faison (transféré d’Utah State à South Carolina) attirant ainsi l’attention de Sooners à la recherche de punch en attaque après une saison 2024 très décevante dans ce secteur.

Toutefois, l’arrivée de RB Jaydn Ott n’est pas sans incertitudes. Le running back vedette a été limité à 10 matchs la saison dernière après une blessure de la cheville subie contre UC Davis (FCS) lors du match d’ouverture de Cal, blessure qui a perduré tout au long de la saison. Il a finalement terminé la saison 2024 avec 385 yards à la course et quatre touchdowns.

HC Brent Venables et les Sooners espèrent que l’ancien running back des Sooners pourra retrouver sa forme de 2023. Cette année-là, il s’est totalement révélé au niveau national terminant la saison avec une moyenne de 109.5 yards au sol par match (#9 du pays) pour un total de 1 305 yards et 12 touchdowns ce qui lui a permis de terminer meilleur coureur de la conférence Pac-12 devant RB Dillon Johnson (vice-champion national avec Washington) et RB Damien Martinez (Oregon State).

RB Jaydn Ott est la 2ème star de Cal à s’inscrire sur le portail des transferts cette semaine, rejoignant ainsi le tight end vedette TE Jack Endries.

RB Jaydn Ott ne relèvera pas tout seul l’attaque des Sooners

Oklahoma a été extrêmement actif sur le portail des transferts durant l’intersaison. La plus importante acquisition a eu lieu en décembre, une semaine avant Noël, lorsque le quarterback John Mateer a été transféré de Washington State à Oklahoma, retrouvant ainsi son ancien coordinateur offensif Ben Arbuckle.

Si QB John Mateer reste la tête d’affiche de la promotion de recrutement 2025 d’Oklahoma, un autre grand nom d’une ancienne université de la Pac-12 a donc rejoint les Sooners : RB Jaydn Ott.

L’arrivée de l’ancien All-American 2023 est un coup de pouce pour une attaque des Sooners qui en aura bien besoin à partir de septembre prochain. Elle pourrait d’ailleurs bénéficier de deux, voire peut-être de trois autres renforts dans les prochains jours.

Car le secteur offensif d’Oklahoma en 2024 a été tout simplement horrible : 24.0 points par match (#97 du pays), 4.8 yards par jeu (#123 du pays), 1.76 points par série offensive (#112 du pays), taux de « 3rd and out » de 32.5% (#89 du pays), etc… Vraiment moche.

Le duo QB John Mateer / RB Jaydn Ott s’annonce explosif et inspirant pour le reste de l’équipe mais ces deux-là ne seront probablement pas suffisant pour transformer radicalement le rendement offensif des Sooners et faire d’Oklahoma un candidat au College Football Playoff dès la saison 2025.

L’an passé, QB Jackson Arnold a été la cible de toutes les critiques (ce qui l’a amené à demander son transfert à Auburn) mais lorsque le freshman QB Michael Hawkins a été lancé dans le grand bain, rien a vraiment changé démontrant que les problèmes de l’équipe n’étaient pas imputables au nouveau quarterback des Tigers. Le jeu au sol des Sooners n’était pas non plus un force de l’équipe et RB Jaydn Ott ne doit pas s’attendre à rejoindre un groupe au talent exceptionnel.

Car le véritable problème était clairement identifiée : la ligne offensive était mauvaise. Vraiment mauvaise. Comme on le craignait au moment du passage d’Oklahoma de la Big 12 à la SEC, cette escouade s’est fait constamment malmenée par la puissance des défenses adverses. Le run blocking a été inefficace et les quarterbacks des Sooners ont passé leur temps à échapper aux pressions des edge rushers. Toutes les statistiques avancées ont été défavorables à Oklahoma.

C’est d’ailleur pourquoi RB Jadyn Ott n’a pas été pas le seul transfert annoncé par Oklahoma en ce mardi 15 avril. Les Sooners ont également recruté l’ancien joueur de ligne offensive de Stanford, OL Jake Maikkula, le deuxième joueur de ligne offensive du Cardinal à rejoindre Oklahoma cette intersaison, après OT Luke Baklenko.

OT Derek Simmons, ancien prospect quatre étoiles transféré de Western Carolina (FCS), a également fait son arrivée sur le campus de Norman en décembre dernier. Quatre joueurs de la ligne offensive ont aussi été signés lors du cycle de recrutement des lycéens 2025 d’Oklahoma, dont les deux meilleurs joueurs, le tackle cinq étoiles Michael Fasusi et le quatre étoiles Ryan Fodje. Bien qu’ils ne seront probablement pas des contributeurs immédiats, il est clair qu’Oklahoma a mis l’accent sur la reconstruction de sa ligne offensive pendant l’intersaison.

Le comportement de cette escouade en 2025 déterminera en fin de compte le nombre de victoires des Sooners. Cependant, il est difficile d’imaginer à l’heure actuelle une amélioration suffisante pour propulser les Sooners au sommet de la conférence SEC. Non seulement ils ont affiché un bilan de 6 victoires pour 7 défaites l’an dernier (2-6 SEC), mais ils ont également été peu compétitifs lors de beaucoup trop de matchs. Oklahoma a notamment perdu contre Texas par 31 points d’écart, contre South Carolina par 26 points et contre LSU par 20 points.

Avoir QB John Mateer, RB Jaydn Ott et des receveurs en santé devrait certainement rendre cette équipe plus compétitive malgré un calendrier qui s’annonce encore difficile (Michigan en match hors conférence, déplacements à South Carolina, à Tennessee et à Alabama, en plus du rendez-vous annuel avec Texas). Dans sa composition actuelle, cette équipe peut au mieux viser les huit-neuf victoires mais on ne sera pas surpris de voir les Sooners batailler pour obtenir une place en bowl game.

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