Suivez-nous

Actualité

[roadtrip] Trois Frenchies en Amérique (2/4)

Découvrez le Roadtrip de 3 « frenchies » partis en Amérique pour un voyage 100% football !

Publié

le

Deuxième partie de notre roadtrip américain en compagnie d’Alexis, Matthieu et Benoit, trois passionnés lorrains partis vivre 10 jours de folie au pays de l’oncle Sam !

Au programme : football, football et encore football !

Tuzzz : Nous vous avions laissé la semaine dernière après une journée du samedi bien chargée avec deux matchs aux programmes (à Penn State et Bucknell (FCS)). Pas trop fatiguant d’enchaîner route et matchs comme cela ?

A : L’avantage d’être trois, c’est que l’on a pu se relayer pendant les trajets. C’est vrai que c’est un peu fatiguant mais pendant un séjour comme ça, on y pense pas trop : l’envie et la passion sont plus forts !

M : En fait c’est surtout un rythme à prendre. J’avoue que le décalage horaire nous a beaucoup aidés les premiers jours. Et finalement, les routes américaines sont assez agréables à rouler.

Tuzzz : Le dimanche, pas de College Football au programme, forcément. Vous en avez profité pour visiter un peu ? Ou encore et toujours du football au menu ?

A : Pas de foot universitaire le dimanche, en effet, donc nous avons optés pour le professionnel ! Soit un match de NFL à Pittsburgh, où les Steelers recevaient les Buccaneers de Tampa Bay. Malheureusement, l’ambiance n’était pas terrible au Heinz Field, mais je m’y attendais car c’était déjà le cas lors de mon précédent match à Pittsburgh en 2012. C’est sans doute une des plus mauvaises ambiances dans un stade de football (NFL et College réunis), car le speaker doit toujours relancer le public pour encourager l’équipe locale. En plus de ça, les Steelers ont perdu contre une triste équipe de Tampa Bay en encaissant un touchdown à 7 secondes de la fin du match, dans un stade déjà vide depuis 10 minutes… Sacré changement après le public de Penn State !

M : C’est vrai que l’ambiance était vraiment différente. Les américains arrivent en tribune bien après le coup d’envoi et partent souvent bien avant le coup de sifflet final ! A Pittsburgh, le public n’était pas vraiment concentré sur le match, les gens ne mettait pas une grosse ambiance malgré la fameuse Terrible Towel. Et à la fin du match, le stade était aux ¾ vide… En fait, la tribune étudiante fait une énorme partie du boulot lors d’un match universitaire. Et puis les gens qui sont allés à l’université y restent très attachés, alors ils sont là pour faire du bruit et soutenir « leur » équipe.

nfl pittsburgh

Tuzzz : Et puis nous voilà déjà lundi matin. Quelle a été la suite du programme ?

A : Le lundi matin, nous avions rendez-vous à l’université d’Akron : avec Georgetown le premier jour, c’est sûrement là que nous avons reçu le meilleur accueil de tout notre séjour. Nous avons assistés à l’entraînement des Zips avec la  présence quasi permanente à nos côtés de Coach Terry Bowden (fils du légendaire Bobby Bowden, l’entraîneur comptant le plus de victoire en FBS). Une fois l’entraînement fini, Coach Bowden a eu la gentillesse de nous déléguer un membre de son équipe pour une visite guidée de plus de deux heures des installations des Zips ! Nous avons donc eu la chance de parcourir le stade, les loges, les vestiaires, le terrain d’entraînement couvert (qui est également utilisé par l’équipe NFL des Browns de Cleveland) et même le bureau du Head Coach : Terry Bowden lui-même nous l’a fait visiter et nous a présenté son trophée Paul « Bear » Bryant (coach de l’année en NCAA, obtenu en 1993 à Auburn) et montré de nombreuses photos avec son célèbre père ou encore son disciple Jimbo Fisher, l’actuel coach de Florida State et champion en titre. Inoubliable, tout simplement !

M : Franchement, le grand luxe. L’accompagnateur était super, il nous a vraiment tout montré ! Au niveau des joueurs, on sent déjà le professionnalisme. On a vraiment franchi un niveau par rapport à Georgetown, et puis coach Bowden qui vient discuter avec nous et nous faire visiter son bureau, Wahou ! On en a pris plein les yeux, et le tout sous un soleil de plomb, un vrai régal !

Alexis, Matthieu et Benoit avec Terry Bowden

 

Tuzzz : Wow, sacré début de semaine ! Et le lundi après-midi ? ,

A : Après cette superbe visite, nous avons filé à Mount Union (meilleure équipe de 3ème division universitaire), qui est très proche d’Akron et là, petite surprise. Contrairement aux équipes de 1ère et 2ème division NCAA, les physiques des joueurs sont très similaires à ceux que l’on voit en France, à une différence près : nous avons vu plus de 200 joueurs répartis sur 4 terrains qui vont passer 3 heures à s’entraîner ! Même dans les « grands » clubs français jouant en Elite, impossible d’assister à un spectacle pareil. C’était très instructif et d’ailleurs, le coach des punters (83 ans tout de même) est tombé sous le charme de Benoit et a passé une bonne partie de l’après-midi avec lui 😉

M : Une fois encore, vraiment très impressionnant. Les Purple Raiders ont quand même joué 16 des 18 dernières finales nationales de Division III, pour 10 titres ! 200 joueurs sur le terrain, une vingtaine de coachs et une intensité au taquet. Le fameux coach des punters, toujours chaud comme la braise malgré l’âge, nous a vraiment appris plein de choses, c’était super instructif. Et quand on se dit que Pierre Garçon est passé par chez eux, ça fait rêver.

L’entrainement à Mount Union (Division III)

 

Tuzzz : Donc après une journée de lundi très bien remplie, rebelote le mardi ! Le matin, émotion : visite d’un temple du football universitaire : THE Big House… Racontez-nous.

A : Oui, mardi matin nous avions programmé la visite de la Big House, le fameux Michigan Stadium des Wolverines de l’université d’Ann Arbor : plus grand stade du continent américain, une capacité de 109 901 spectateurs… Très très impressionnant ! Par contre, pas d’entrée VIP pour cette fois, nous avons du payer la visite. Mais c’était vraiment très sympa car nous étions seuls avec notre guide et petit bonus : il avait prévu un ballon et nous avons donc eu la chance de lancer quelques passes sur le terrain ! De quoi se prendre à rêver un peu !

Faire une passe à Big House. Checked.

 

M : Je ne regrette pas les 10 dollars de la visite : un prix dérisoire pour découvrir le complexe d’une université comme Michigan. Et puis ce stade… c’est de la folie ! Visite des loges, des vestiaires et puis la petite séance de passes pour finir, que du bonheur ! On sent réellement tout le poids de l’histoire du lieu pendant la visite, et la descente sur le terrain est vraiment magique.

La visite de Big House, le stade mythique des Wolverines de Michigan

 

Tuzzz : Ce qui nous fait les visites du 3ème et 4ème plus grands stades de la planète en l’espace de 3 jours, tout de même… Et après ça, re-football l’après-midi ?

A : Bien sûr ! On reste dans le Michigan avec une visite de l’université d’Eastern Michigan et nous assistons même à un entraînement des Eagles sur leur fameux terrain gris.

M : Oui, pas le temps de se reposer ! Encore un lieu sympa, mais c’est vrai que le terrain gris de Eastern Michigan est un peu curieux. Plein de joueurs, plein d’ateliers différents et une ambiance pour le moins… compétitive ! Bagarres, chambrages, joueurs qui envahissent le terrain durant les interceptions, c’était vraiment sympa !

L’entrainement à Eastern Michigan

 

Tuzzz : Là encore, c’est grâce à tes connaissances, Alexis, que vous avez pu assister à tout ça ?

A : Tout à fait. Le coach de l’équipe A qui connait le coach de l’équipe B. Tout est une question de relations 😉

Tuzzz : Nous arrivons le mercredi (déjà !), où vous a emmené la suite de ce périple à travers le Midwest ?

A : Changement d’état, nous passons du Michigan à l’Indiana et arrivons à l’université Purdue. L’ambiance est assez différente, on est plus proche du haut niveau : accréditation nécessaire, entraînement à huis clos, interdiction de filmer et même de faire des photos ! Mais le niveau des joueurs est particulièrement impressionnant, nous avons même eu droit à la présence de deux scouts NFL à nos côtés (Buccaneers et Packers), d’ailleurs extrêmement sympathiques et qui nous conseillerons sur la route à prendre pour la suite de notre périple.

A l’université Purdue, c’est accréditation obligatoire !

 

M : Purdue, c’était vraiment le top du top de notre voyage en matière de College Football. L’intensité était proche de la NFL et le timing millimétré ! On a pu discuter avec un coach super sympa et avons même eu la chance de pouvoir fouler la pelouse du stade couvert, qui est absolument gigantesque !

Retrouvez la suite des aventures d’Alexis, Matthieu et Benoit la semaine prochaine sur The Blue Pennant !

Et en bonus, l’entrée du Michigan Stadium :

go blue

Passionné de football depuis une quinzaine d'années, il est propriétaire des Packers de Green Bay (NFL) et a un petit faible pour les Golden Bears de Californie depuis son passage au Memorial Stadium en 2012. Suivant tout particulièrement la Pac 12 et la Big 10, il rejoint l'équipe de rédacteurs de The Blue Pennant à l'automne 2014.

Publicité
2 commentaires

1 commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Actualité

L’émergence du rôle de General Manager dans le College Football

La création du rôle de general manager est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du College Football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL.

Publié

le

Le paysage du football universitaire est en pleine mutation, avec l’introduction de rôles inspirés de la NFL pour répondre aux défis contemporains tels que les transferts de joueurs, les contrats NIL et la gestion des ressources.

Deux hommes charismatiques, Andrew Luck et Ron Rivera, incarnent cette évolution en assumant des postes de General Manager (GM) respectivement à Stanford et à l’université de California-Berkeley (Cal). D’autres institutions emboîtent le pas, avec des figures telles que Michael Lombardi à l’université de North Carolina et Jim Nagy à l’université de l’Oklahoma, assumant des rôles similaires.

General Manager et head coach : une nouvelle alliance stratégique

Jadis centré sur le head coach comme figure unique de pouvoir, le modèle traditionnel du College Football tend désormais vers une répartition plus professionnelle des responsabilités. L’émergence du rôle de General Manager (GM), autrefois réservé à la NFL, change en profondeur la gouvernance des programmes de football NCAA.

Cette évolution définit de nouvelles relations entre ce nouveau rôle de GM et celui de head coach, parfois en synergie parfaite, parfois dans une tension implicite.

Pourquoi le besoin de General Manager dans le College Football ?

Depuis l’avènement du NIL (Name, Image, Likeness), du portail de transfert et de la monétisation croissante du sport universitaire, la gestion d’un programme est devenue un exercice ultra-complexe. Le head coach ne peut plus tout faire. Il doit entraîner, recruter, gérer les égos, surveiller les performances, répondre aux médias…

Le GM devient alors un bras droit stratégique, chargé de tâches critiques comme :

  • la gestion de l’effectif,
  • la supervision des opérations de recrutement,
  • la coordination des contrats NIL,
  • et de plus en plus, la planification budgétaire et les relations institutionnelles.

Rôles complémentaires ou répartition de pouvoir ?

Cas n°1 : Le modèle harmonieux

Dans certaines universités, le binôme GM–head coach fonctionne sur la complémentarité :

  • Le coach est le cerveau football : il entraîne, définit le style de jeu, établit les priorités tactiques.
  • Le GM est le stratège organisationnel : il anticipe les besoins à moyen/long terme, gère les équilibres internes et libère le coach des tâches logistiques.

Exemple : Andrew Luck à Stanford

Depuis sa nomination en 2024 comme GM de Stanford, l’ancien quarterback vedette de Stanford et des Indianapolis Colts (NFL) collaborait étroitement avec l’entraîneur Troy Taylor jusqu’au licenciement de ce dernier, en mars 2025, à la suite de deux enquêtes indépendantes qui ont révélé des comportements inappropriés, notamment des actes d’intimidation envers des membres féminins du personnel sportif et des tentatives de représailles contre une responsable de la conformité de la NCAA.

C’est désormais avec Frank Reich qu’il a nommé au poste de head coach par intérim qu’Andrew Luck supervise non seulement le recrutement et la gestion de l’effectif, mais également les opérations commerciales telles que la collecte de fonds, les relations avec les anciens élèves et les partenariats, pendant que Reich se concentre sur le terrain.

Résultat ? Une gouvernance plus lisible et un environnement plus stable.

Crédit photo : California Athletics
Cas n°2 : Le modèle concurrentiel ou politique

Parfois, le GM est perçu comme un contre-pouvoir au head coach, surtout lorsque ce dernier est en difficulté. Le GM devient alors :

  • soit un gestionnaire imposé par la direction,
  • soit un possible successeur, ce qui peut engendrer méfiance et rivalité.

Exemple : Ron Rivera à Cal

Ron Rivera, ancien head coach des Carolina Panthers (NFL) et des Washington Commanders (NFL), a été nommé GM du programme de football de Cal en mars 2025. Ancien étudiant de l’université, il apporte une vaste expérience de la NFL pour revitaliser un programme moribond depuis deux décennies.  Son rôle englobe la génération de revenus, la collecte de fonds et la supervision des opérations footballistiques. Rivera travaille en étroite collaboration avec l’actuel head coach Justin Wilcox, tout en rapportant directement au chancelier Rich Lyons.

Mais Ron Rivera est aussi un ancien coach NFL très respecté… et nommé au-dessus de HC Justin Wilcox, qui reste l’entraîneur principal. Les deux hommes affirment collaborer, mais des tensions sont perceptibles autour des choix de recrutement et du rôle exact de Rivera dans les décisions footballistiques.

Des profils de plus en plus spécialisés

Les GMs universitaires ne sont pas que d’anciens entraîneurs : ce sont désormais souvent des profils hybrides, avec :

  • une expérience en ressources humaines ou en gestion sportive,
  • une connaissance approfondie du marché des contrats NIL et des dynamiques financières,
  • et parfois, une expérience dans le scouting NFL.

Leur montée en puissance s’explique aussi par les attentes croissantes des présidents d’université et des directeurs athlétiques, qui veulent des résultats et de la rigueur managériale, pas seulement des exploits tactiques du coaching staff.

Vers un modèle généralisé dans les Power 5 ?

Les conférences majeures (SEC, Big Ten, ACC, Big 12, Pac-12) évoluent rapidement vers ce modèle bicéphale. Certaines universités comme Ohio State, Texas ou USC n’ont pas encore officialisé des GMs à plein temps, mais utilisent déjà des « directeurs exécutifs des opérations footballistiques » qui remplissent un rôle équivalent.

Dans trois à cinq ans, le rôle de GM pourrait devenir aussi central que celui de head coach, et la réussite d’un programme dépendra de leur collaboration — ou de leur séparation claire des pouvoirs.

La relation entre general manager et head coach est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du college football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL. Et comme dans toute organisation complexe, la clé du succès réside dans l’équilibre entre autorité tactique et vision managériale.

Lire la suite

Actualité

La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure

Le NCAA Playing Rules Oversight Panel a donné son approbation finale à une règle visant à dissuader les joueurs de football de simuler des blessures pour arrêter le chronomètre (la « Lane Kiffin Rule »).

Publié

le

Crédit photo : Nathan Mailhes, Tiger Rag

Simuler une blessure, parfois à la demande du coaching staff, était devenu une tactique utilisée par les défenses pour ralentir les attaques en tempo rapide, ou pour éviter une pénalité de retard de jeu ou encore de gagner un temps mort supplémentaire.

Depuis plusieurs mois, la NCAA a annoncé son intention de remédier à cette situation anti-sportive. Ainsi, dès la saison 2025-26 :

  • Si le personnel médical entre sur le terrain après que le ballon a été replacé pour l’action suivante, l’équipe du joueur blessé perdra un temps mort.
  • Si l’équipe n’a plus de temps morts, elle sera pénalisée de 5 yards pour retard de jeu.

Il faut également rappeler que depuis 2021, la NCAA autorise les conférences ou écoles à demander une analyse vidéo après le match pour vérifier les blessures douteuses. Si une simulation est confirmée, la conférence concernée peut engager des mesures disciplinaires.

Ci-dessous, retrouvez la liste des autres réglements modifiés par la NCAA pour la saison 2025-26 annoncée le jeudi 17 avril 2025 :

Infraction avec 12 joueurs en fin de mi-temps

Après le temps mort dès 2 minutes de la fin d’une mi-temps :

  • Si la défense a 12 joueurs ou plus sur le terrain et que tous participent à l’action : pénalité de 5 yards.
  • L’attaque pourra aussi demander de revenir au temps initial de l’action.
  • Si le 12ème joueur tente de sortir du terrain et n’influence pas le jeu, la pénalité sera de 5 yards seulement, sans remise à zéro de l’horloge.
Formations sur kicks et punts

Aucun joueur offensif ne peut se placer directement dans l’axe du snap ou dans l’alignement du snapper pour qu’une formation soit considérée comme un botté de dégagement (scrimmage kick).

Si la formation ne respecte pas cela, il faut 5 joueurs numérotés de 50 à 79 sur la ligne.

Si le snapper est à l’extrémité de la ligne, il perd la protection accordée aux bottés, et un défenseur pourra se positionner face à lui.

Signal sur retour de kickoff

Si un joueur de l’équipe de retour fait un signal en « T » avec les bras pendant le botté, le jeu est immédiatement arrêté : l’équipe renonce à retourner le ballon.

Temps morts en prolongation

À partir de la 3ème prolongation, chaque équipe n’aura qu’un seul temps mort pour le reste du match (au lieu d’un temps mort par prolongation auparavant).

Rappelons que dès la 3ème prolongation, les deux équipes alternent des tentatives à 2 points pour départager le match.

Changements dans les annonces de review vidéo

L’arbitre n’utilisera plus les termes « confirmé » ou « la décision tient ».

Afin de s’aligner avec les termes utilisés dans les médias et par le grand public, les deux seules expressions utilisées seront : « maintenue » (upheld) ou « renversée » (overturned).

Imitation des signaux offensifs interdite

Aucun défenseur ne peut imiter les signaux vocaux de l’attaque.

Les termes « move » et « stem » sont réservés à la défense et ne peuvent pas être utilisés par l’attaque.

Communication coach-joueur

La communication audio entre entraîneur et joueur (introduite l’an dernier en Football Bowl Subdivision – FBS) est désormais autorisée en Football Championship Subdivision – FCS.

Lire la suite

Actualité

Lee Corso va prendre sa retraite après 38 ans à ESPN

Lee Corso prendra sa retraite le 30 aout prochain après une dernière apparition dans l’émission College Gameday dont il a été la figure emblématique pendant 38 ans.

Publié

le

Crédit photo : ESPN

Le légendaire analyste et ancien head coach Lee Corso prendra sa retraite de l’émission phare d’avant-match, College GameDay, après une dernière participation prévue le 30 août prochain à l’occasion de la week 1 de la saison 2025

Figure emblématique de l’émission d’ESPN, Lee Corso a accompagné les fans de College Football depuis sa création en 1987.

« Ma famille et moi resterons à jamais redevables d’avoir eu la chance de faire partie d’ESPN et de College GameDay pendant près de 40 ans », a déclaré Lee Corso dans un communiqué. « Je pars à la retraite avec un trésor d’amitiés, de souvenirs chaleureux et d’expériences parfois insolites. »

« ESPN a été extrêmement généreux avec moi, surtout ces dernières années. Ils m’ont soutenu et accompagné, tout comme mes collègues aux débuts de GameDay. Un merci tout particulier à Kirk Herbstreit pour son amitié et ses encouragements. Et je n’oublie pas les fans… ce fut une vraie bénédiction de partager cela avec eux. »

Lee Corso, qui fêtera ses 90 ans le 7 août, est célèbre pour ses répliques pleines d’esprit et surtout pour donner son pronostic du match principal de la semaine en arborant le casque ou la tête de la mascotte de son équipe favorite. Sur un total de 430 pronostics partagés en fin d’émission, il affiche un bilan de 286 victoires pour 144 défaites, en ayant porté au fil des ans toutes sortes de costumes, casques et accessoires emblématiques depuis son premier headgear en 1996.

En 2009, Lee Corso a subi un AVC qui l’a temporairement privé de la parole avant de faire son retour à l’antenne un peu plus tard la même année. Ces dernières saisons, ses déplacements ont également été fortement réduits en raison de son état de santé fragile.

« Coach Corso a eu une carrière légendaire dans les médias, et nous avons tous eu la chance d’en être témoins. Il m’a tellement appris au fil des années, et il a été comme un second père pour moi », a déclaré Kirk Herbstreit, co-présentateur de College GameDay, qui travaille avec Lee Corso depuis 29 ans. « C’était un immense honneur d’avoir la meilleure place possible pour le voir mettre ce casque de mascotte chaque semaine. »

Avant de rejoindre ESPN, Corso a été head coach au niveau universitaire et professionnel pendant 28 ans. Il est passé par Indiana, Louisville, Northern Illinois, ainsi que par la USFL, après avoir été un défenseur vedette à Florida State.

L’histoire derrière la tradition emblématique du headgear de Lee Corso

Merci pour tout, Coach.

Lire la suite

Actualité

L’accord House vs NCAA toujours suspendu

Publié

le

Crédit photo : Getty Images

Une juge fédérale en Californie a entendu lundi les objections lors d’une audience consacrée à l’approbation finale de l’accord de 2,8 milliards de dollars visant à régler trois recours collectifs pour atteinte au droit de la concurrence contre la NCAA et cinq grandes conférences universitaires. Si l’accord est approuvé, il permettrait aux universités de commencer à rémunérer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025. Toutefois, aucune décision définitive n’a encore été rendue.

En effet, la juge du U.S. District, Claudia Wilken, a refusé de prononcer un jugement dans cette affaire après cette audience qui s’est terminée un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi de la finale du Final Four de basket universitaire, à San Antonio. La juge Wilken a soulevé plusieurs questions liées aux objections tout en exprimant un certain optimisme quant à une approbation éventuelle si ces points peuvent être résolus.

« Je pense que c’est un bon accord », a-t-elle déclaré. « Je pense que cela mérite d’être poursuivi, et que certaines choses pourraient être améliorées si les parties font les efforts nécessaire . »

Les avocats représentant les deux parties de l’accord — d’un côté les représentants du record collectif, de l’autre la NCAA et les conférences concernées — ont accepté d’examiner les directives de la juge Wilken et de répondre au tribunal dans un délai d’une semaine. Les opposants auront un jour supplémentaire pour formuler leur réponse.

« Je veux vraiment insister ici sur le fait que ce fut un long chemin pour en arriver là. Il a fallu que de nombreuses universités approuvent l’accord », a déclaré l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, s’adressant à la juge Wilken. « Je ne peux pas vous promettre que nous changerons quoi que ce soit, car nous pensons que ce que nous avons fait est approprié et suffisant, mais nous allons examiner vos remarques et revenir vers vous. »

Les conférences et les universités se préparent déjà à intégrer un système de partage des revenus, entre autres dispositions, dans lequel les universités pourraient distribuer environ 20,5 millions de dollars par an directement aux athlètes. Mais rien ne pourra commencer tant que le règlement n’aura pas été approuvé.

« Évidemment, nous sommes impatients d’avancer dans le processus, car si vous approuvez l’accord, alors les universités vont réellement commencer à agir », a déclaré Jeffrey Kessler, avocat des plaignants.

La question de la limitation des effectifs sur la table

La juge Wilken s’est concentrée sur trois questions principales concernant le règlement : la mise en place de nouvelles limites de taille des effectifs (« roster limits »), l’application du règlement aux futurs athlètes universitaires, et la régulation des paiements provenant d’entités tierces de type NIL, comme les collectifs financés par des mécènes.

Elle a longuement abordé la question des nouvelles limites d’effectif par sport, qui remplaceraient les plafonds actuels de bourses dans le cadre du règlement proposé. Chaque équipe pourrait attribuer des bourses, complètes ou partielles, à autant ou aussi peu d’athlètes qu’elle le souhaite, dans la limite du nombre autorisé de joueurs par effectif. Aucun sport ne verrait ses bourses réduites, mais ces plafonds menacent déjà, ou ont conduit, à l’éviction de certains athlètes dans des sports à faibles revenus.

Par exemple, en football américain, la limite serait fixée à 105 joueurs — supérieure au plafond actuel de 85 joueurs avec scholarships (« bourses d’étude ») — permettant ainsi aux universités de financer jusqu’à 20 bourses supplémentaires si elles le souhaitent (même si beaucoup ont indiqué vouloir rester autour de 85). Cependant, la plupart des programmes de football FBS opéraient auparavant avec 110 à 120 joueurs, les rôles non-boursiers étant comblés par des walk-ons (joueurs non-boursiers). Le règlement forcerait donc les équipes à réduire leur effectif pour respecter la limite de 105.

Même constat dans les sports à faibles revenus comme la natation, l’athlétisme ou le cross-country, où les places de walk-ons disparaîtraient. En outre, l’augmentation des charges financières liées au partage des revenus pourrait pousser les universités à redistribuer les fonds des bourses vers les sports générant des revenus.

La juge Wilken a suggéré de modifier le règlement pour que tout athlète actuellement dans un effectif conserve son statut jusqu’à la fin de son éligibilité universitaire (clause d’antériorité), et a demandé que cela soit abordé dans le rapport complémentaire des avocats.

Les avocats des deux parties ont assuré que chaque nouvelle génération d’athlètes universitaires recevrait un avis annuel pendant les dix ans de validité de l’accord et pourrait formuler des objections, comme cela a été fait lundi. La juge Wilken a tout de même demandé des exemples et précédents juridiques similaires.

Toujours pas d’accord concernant le droit à l’image et de représentation

L’audience de lundi a rappelé que la juge Wilken avait précedemment demandé aux parties de retravailler leur copie, notamment sur les restrictions proposées pour les paiements NIL versés par des entités tierces. Elle avait donné son approbation préliminaire après modifications, mais la question est revenue sur la table.

Elle a de nouveau questionné le mécanisme de régulation proposé pour les paiements NIL, en particulier ceux effectués par des collectifs. Le règlement stipule que tout paiement NIL provenant d’un tiers s’ajouterait au plafond du partage des revenus, mais qu’il devrait désormais passer par une plateforme de contrôle, qui évaluerait si le montant est conforme à la « juste valeur marchande », dès qu’il dépasse 600 $.

Quand la juge Wilken a demandé une justification concurrentielle à ces limitations, l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, a affirmé qu’elles permettraient de préserver l’équilibre compétitif et de renforcer la transparence dans le domaine du NIL.

« L’audience d’aujourd’hui marque une avancée importante dans la modernisation du sport universitaire », a déclaré Charlie Baker, président de la NCAA. « Si elle est approuvée, cette entente offrira aux étudiants-athlètes l’opportunité de percevoir près de 50 % des revenus des départements sportifs, dans un système durable et équitable pour les années à venir. »

Les conférences représentant la défense dans cette affaire — ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC — ont également réaffirmé leur soutien à l’accord.

« Nous fournirons toutes les informations demandées dans les délais impartis et restons concentrés sur l’approbation par la juge Wilken de cet accord, qui permettra la mise en œuvre de ces avancées majeures pour les étudiants-athlètes à travers le pays. »

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il n’y a eu que 73 objections officielles sur un groupe de près de 400 000 anciens et actuels athlètes universitaires, un fait que la juge Wilken a souligné, laissant entrevoir une probable approbation. Une douzaine d’objections ont été présentées à l’audience, notamment par la gymnaste de LSU, Olivia Dunne, et le nageur d’Utah, Gannon Flynn.

Les sujets d’objection ont aussi abordé des points comme la Loi Title IX, la négociation collective, et l’exemption antitrust au Congrès — des questions que le règlement ne traite pas. Si le règlement est approuvé, il marquerait un changement monumental dans la gestion du sport universitaire, mais ne mettrait pas fin aux poursuites ni aux batailles juridiques.

Pour l’instant, l’accord et ses conséquences restent en suspens.

« Je vous invite tous à réfléchir à ce que vous avez entendu aujourd’hui, à mes commentaires, à en parler avec vos clients, entre vous, et à voir ce que vous pouvez faire concernant ces problèmes », a conclu la juge Wilken.

« Nous aurons un rapport d’ici une semaine, et à ce moment-là, nous déciderons de la suite. »

Lire la suite

Articles les plus lus