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College Football Report – Semaine 8

Retour sur l’actualité de la semaine dans le petit monde du College Football avec le ton décalé de Verchain.

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The College Football Report By Verchain Presented By The Blue Pennant is brought to you by the Jackson State University Prancing J-Settes.

 

Bon, ben… Nous partîmes 8 et par un prompt merdouillage massif nous nous trouvâmes 5 en arrivant au port… Et encore, USF n’est pas passé loin de la correctionnelle face à… U Conn…

Ainsi parlait Verchain

Verchain pense. Alors Verchain écrit. C’est son côté Rain Man. Feel free to insult me in the comments section.

Alors que tous les signes dans le ciel semblent indiquer que nous pouvons sans doute nous préparer à un épisode 3 de Alabama – Clemson en janvier prochain, la vraie question demeure… Comment battre Alabama ?

Comment battre une équipe qui écrase tout sur son passage ? Qui prend l’avantage au score quasiment à chaque fois sur sa première série offensive ? Qui peut se permettre de mettre sur le banc quasiment à tous les matchs LE candidat au trophée Heisman sur le banc à l’issue du troisième quart-temps ?

Alabama a pourtant quelques ‘faiblesses’… Ou presque…

Tua n’a jamais eu besoin de forcer son talent. Le jeu de passes en attaque repose sur une merveille de timing entre Tua et ses receveurs. C’est un peu comme si le QB du Tide pouvait lancer les yeux fermés et tout de même trouver ses receveurs. Une solution pourrait donc être de perturber le rythme de l’attaque. De forcer Tua à conserver le ballon et à improviser. Mais les routes offensives des receveurs semblent tellement étudiées qu’il paraît quasiment impossible de mettre en travers le fonctionnement de l’escouade offensive. Pour pouvoir perturber les receveurs au moment de la mise au jeu, avant qu’ils ne prennent leur route assignée, et ainsi les ‘réorienter’, il faut des corners suffisamment costauds pour pouvoir lutter physiquement avec les receveurs… Et il faudrait faire une prise à deux systématique sur Jerry Jeudy… au risque de se faire dominer au centre par le tight end…

Je ne suis pas un type spécialisé dans la défense, mais l’équation semble complètement impossible à résoudre.

Alors, la solution pourrait bien être de conserver le ballon. En espérant sortir un big play ou deux dans le match. Tenir l’attaque hors du terrain. Par exemple avec un jeu de passe type West Coast, en se focalisant sur les corners du Tide, relativement peu expérimentés.

Louisiana State, qui n’est de toute façon pas aussi solide à première vue que le Crimson Tide, avec un match à venir à Baton Rouge, semble le seul obstacle conséquent sur la route menant ‘Bama à la saison parfaite.

Notre Dame, potentiellement #3 au classement final du CFPSC (souvenons-nous que le premier classement publié de la saison viendra dans une dizaine de jours), ne me semble pas en mesure d’exploiter les rares faiblesses du Tide…

Puisqu’il faut bien cibler une faiblesse, le kicking game est perpétuellement un sujet de plaisanteries, avec une équipe qui manque tout de même un paquet d’extra-points…

Le jeu de course n’est plus celui que nous avons connu lors des années précédentes, avec le mouvement qu’a entamé Alabama, comme un paquet d’autres équipes de la SEC, vers des attaques plus ouvertes… Cette saison, Alabama n’a pas eu besoin de s’appuyer sur un jeu de course conséquent, hormis sur les fins de match, mais sans enjeu tant l’écart au score semble toujours insurmontable…

Personne ne semble aujourd’hui en mesure de battre Alabama. C’est ce qu’on se disait aussi la saison passée… Avant ce match à Auburn…

#NotImpressed

En ce mois d’octobre, où la couleur rose fleurit sur les pompons des cheerbabes, dans les tribunes ou sur les uniformes, et un peu partout autour de nous, on ne peut qu’être d’accord :

Ainsi donc, Ohio State s’est ridiculisée à Purdue. Est-ce Purdue qui a sorti son match de la saison ? Parce que bon, certains ont beau prétendre que Purdue est meilleure que ce que son record indique, tout de même, les Boilermakers ont perdu contre une Directional Michigan, Eastern…

Ou est-ce une nouvelle fois la défaite alakon à laquelle les équipes des Buckeyes de Meyer nous ont habitué. Genre, ce match totalement ridicule à Iowa la saison passée…

Certains sur ESPN semblent croire que la B1G peut envoyer deux équipes en playoff, comme la SEC l’a fait l’an dernier. Tellement cette conférence est forte… C’est cela, oui… Une conférence où un champion potentiel perd largement contre une équipe qui a perdu contre Eastern Michigan… Non, mais, vous êtes sérieux, ESPN ?

Pour en revenir au sujet qui nous occupe, Ohio State a été totalement mis hors de position par une attaque de Purdue qui a réalisé son gros match de l’année.

Ohio State a été aussi efficace dans la red zone que le puceau moyen à une soirée branchouille.

Mais plus encore que le dernier clou dans le cercueil des espoirs de QB Dwayne Haskins de toucher le trophée Heisman, c’est la performance défensive des Buckeyes qui a été plus que suspecte.

Allez savoir, au fond, si la décision de Nick Bosa de profiter de la fin de saison pour soigner sa blessure et ne pas risquer de revenir sur le terrain et d’éventuellement de s’y blesser de nouveau, tout ça pour préserver sa position dans la draft à venir.

Fuck me sideways.

Je dois sans doute faire partie des vieux conservateurs. Mais là, tout de même, on se trouve devant une nouvelle décision individuelle qui vient foutre un grand coup de machette dans la conception du football comme le sport d’équipe ultime.

Eh, on parle d’un sport où même le meilleur joueur de l’histoire ne peut pas à lui seul gagner un match. On n’est pas au basket où un arrière ou un ailier qui prend feu peut bombarder 15 paniers à trois points. On n’est pas au baseball où un lanceur touché par la grâce lancerait le match parfait, strikeout après strikeout… On parle de football, où un quarterback ne survit que par la tenue de sa ligne offensive. Où un linebacker ne peut briller que parce que sa ligne défensive fait le boulot pour perturber les gros culs de la ligne offensive opposée. Etc, etc…

Mais non, l’individualisme a pris le dessus, et plus personne ne s’émeut de voir un McCaffrey ou un Fournette sécher les bowls de leur équipe pour ne pas risquer une blessure (ce qui montre, de toute façon et pour apporter de l’eau au moulin de Verchain, que les bowls ne servent à rien d’autre qu’à octroyer des bonus aux coaches ou aux AD), ou de voir Kelly Bryant décider de transférer immédiatement après avoir perdu sa place de titulaire à Clemson.

Le football universitaire n’est plus, on le sait depuis des années, qu’un immense camp d’entraînement pour la NFL. On doit vivre avec. Et s’appuyer sur le folklore qui l’entoure pour y trouver encore et toujours plus d’intérêt…

Donc, la B1G…

Il se pourrait que les puissances autorisées, dans les bureaux de la conférence, à Chicago, soient en train d’espérer que les Wolverines de Michigan, larges vainqueurs des Spartans de Michigan State, remportent le titre de la conférence pour la première fois depuis une éternité.

Après tout, Michigan n’a perdu pour le moment que contre Notre Dame, indépendante invaincue, qui semble pour le moment en ligne pour une participation au playoff. Battre Penn State (qui n’est pas du tout l’insubmersible vaisseau qu’on a pu nous présenter), et surtout aller gagner à Colombus, enverrait les Wolverines et les khakis de Harbaugh en finale de conférence. Aucune équipe de la B1G West ne semble en mesure de vaincre Michigan ou Ohio State en ce moment. D’ailleurs, les Harboys ont écrasé Wisconsin et Nebraska, et survécu difficilement contre Northwestern, l’équipe qui est la mieux placée pour l’instant pour remporter sa division mais qui n’a pas encore affronté ses concurrentes les plus sérieuses.

Maintenant… « The Game » (nom officieux) THE OSU – Michigan aura lieu dans le Horseshoe, l’antre des Buckeyes, et – si Harbaugh a vaincu le signe indien qui semblait empêcher son équipe de battre chez elle une équipe classée – Michigan n’en sera pas favorite…

Rappelons que le CFP n’a jamais eu en son sein d’équipe à plus d’une défaite. Dans la B1G, il n’y a aucune équipe invaincue (Alabama en SEC, Clemson en ACC, UCF & USF en AAC, Notre Dame) et seulement trois qui comptent une seule défaite (Ohio State, Michigan, Iowa) alors qu’on a encore quelques matchs qui peuvent venir perturber les chances de la B1G d’accéder au playoff dont la conférence a été tenue éloigner l’an dernier…

B1G Football, in a tweet…

Les perspectives ne sont pas meilleures dans la Pac12. Elles sont même bien plus mauvaises…

Après sa victoire contre Oregon, Wazzu est la seule équipe à ne compter qu’une seule défaite dans toute la conférence. Les Cougars ont perdu à USC. Et les Leach Boys doivent encore croiser les chemins de Stanford dès samedi prochain et de Washington en clôture de saison, pour l’Apple Cup. Sans compter un match piégeux au possible à Colorado… Bref, toute défaite de Washington State condamnerait la Pac12 à regarder une nouvelle fois le playoff à la télé. Mais bon, seul compte le Rose Bowl, n’est-ce pas ?

En attendant, il ne nous reste qu’une seule chose à faire. Sit down and have fun…

 

Quickies*

*parce qu’un petit coup vite fait, c’est bon pour la santé

  • This Week In Lane Kiffin : FAU n’est pas au mieux cette saison, avec une défaite contre Marshall ce samedi. Pas grave, Lane Kiffin, maître du Perlimpimpin avait prévu le coup…

 

  • This Week in Game of The Week You Might Not Have Heard About :

  • This Week In Rutgers : Seriously ?

  • This Week In Worse Than UTEP…

  • This Week In Otherwordly Football : Army a encore gagné un match sans compléter une seule passe. Jeeee-sus. On devrait interdire Army.

Verchain’s Billboard

Le Verchain’s Selection Comittee, présidé et administré par Verchain, qui synthétise après de longs débats dans un garage luxueux du Nord de la France les réflexions d’un comité composé de Verchain et Verchain, vous offre son classement des 25 premières équipes du college football, sans vous donner d’explications pourries, mais avec du Verchain Style inside.

#1 Alabama Crimson Tide (SEC)

Joe Manchin est candidat aux prochaines élections pour le Sénat dans l’état de Virginie Occidentale. Nick Saban apporte son soutien à Joe Manchin (Dem.). Joe Manchin va écrabouiller la concurrence, de 45 points.

#2 Clemson Tigers (ACC)

Soooo. Clemson won the Textile Bowl. Again.

 

J’en connais une que j’aimerai bien voir sans textile…

 

#3 Notre Dame Fighting Irish (TBP)

A part ça, dans la grande tradition de Verchain… A week without football means… Women’s Basket Ball

#4 UCF Knights (AAC)

Bon… ça va finir par démarrer une nouvelle tradition dans GameDay ??

 

Sinon, ben… Tremblez, braves gens…

 

#5 Florida Gators (SEC)

A part ça, dans la grande tradition de Verchain… A week without football means… Women’s Swimming and Diving…

#6 LSU Tigers (SEC)

Les uniformes de la mort qui tuent, sérieux. Stylez Points Aplenty.

 

A part ça… Un partenariat avec la WWE au programme ? Un magnifique simulacre de coup de tronche…

#7 Michigan Wolverines (Big Ten)

Michigan is classless… à la surprise de… personne…

A part ça, il y a un guignol (Dan Wolken de USA Today) qui prétend que les Wolverines sont la meilleure équipe de la B1G… Mmmh… C’est dire le niveau de la conférence…

#8 Georgia Bulldogs (SEC)

A part ça, dans la grande tradition de Verchain… A week without football means… we have to rush to find some Bulldogs’ non football related video…

#9 Texas Longhorns (Big XII)

A part ça, dans la grande tradition de Verchain… A week without football means… Women’s Softball

#10 Ohio State Buckeyes (BigTen)

Apparemment, Urban Meyer vient de se rendre compte qu’il est un vrai bon gros connard. Il se souvient tout à coup de ce que contenaient les messages texte effacés… oh… La preuve par l’image…

 

Making excuses. A sport in Ohio, I guess…

 

#11 South Florida Bulls (AAC)

 

Et ils osent appeler ça highlights…

Chacun sa définition…

 

#12 Oklahoma Sooners (Big XII)

This Week in Stooooopid Officiating…

#13 Texas A&M Aggies (SEC)

On ne t’a pas revue dans les tribunes… Pas grave, tu es pour toute la saison dans le College Football Report.

 

A part ça, dans la grande tradition de Verchain… A week without football means… Women’s Volleyball

#14 Washington Huskies (Pac12)

Happy Homecoming, she said… Yeah… I’m c… Forget about that… En attendant, les Huskies auront l’opportunité de ruiner les derniers espoirs de la Pac12 au cours de l’Apple Cup…

 

#15 West Virginia Mountaineers (Big XII)

A part ça, dans la grande tradition de Verchain… A week without football means… Rifle stuff ?

 

Sinon, bon, ben… La Virginie Occidentale, c’est un peu comme le Pas de Calais chez nous, quoi…

 

#16 Penn State Nittany Lions (Big Ten)

Avec cette histoire de Sandusky, machin tout ça, est-ce une bonne communication, Lions ?

 

Bon, ben, on va tout de même nominer Jules Vulcano pour le grand classement des Cheer of the Year… Parce qu’il faut bien nominer, de temps à autre, des cheerbabes de Penn State…

 

#17 Washington State Cougars (Pac12)

Can’t say that better myself…

 

#18 Oregon Ducks (Pac12)

No comment…

 

I said « no comment »

 

#19 Iowa Hawkeyes (Big Ten)

Buttfumble is back…

 

#20 Stanford Cardinal (Pac12)

#21 Michigan State Spartans (BigTen)

Sorry but…

 

#22 Kentucky Wildcats (SEC)

Welcome back into the ranks of bowl eligible teams, Wildcats…

#23 North Carolina State Wolf Pack (ACC)

Pas de honte à perdre face à Clemson, même largement… Par contre, trolling de compétition des Tigers…

#24 Virginia Cavaliers (ACC)

On peut parfois classer des équipes, comme ça, et ne pas avoir pour autant grand chose à en dire…

#25 Appalachian State Mountaineers (Sun Belt)

Fun Belt ?

 

Under consideration : Hawaii.

Three games to watch next week

Bon, ben, on a un petit peu de mal à trouver beaucoup de matchs intéressants, au papier, cette semaine encore. Remarquez, le plus intéressant, en ce moment, c’est de trouver le match qui risque de nous apporter l’upset de la semaine… Je ne m’y risquerai pas de nouveau…

South Florida Bulls at Houston Cougars : voilà qui pourrait bien ressembler à une future finale de LA conférence passionnante de la saison. Sérieusement. Oui, je sais, il y a UCF, Temple, plein de trucs… Mais c’est selon moi le plus gros test pour les Bulls, que je vois peut-être plus forts qu’ils ne sont réellement. Mais c’est fun, cette American. Sérieusement. Je m’en suis moqué tant que je pouvais pendant un moment. Ce temps là est derrière nous. L’American a remplacé la MAC et la MWC dans le rôle de The Little Conference That Could. Really.

Florida Gators at Georgia Bulldogs : The World’s Largest Cocktail Party, avec GameDay à proximité. La victoire finale en SEC East se joue maintenant. On attend donc un paquet de comas éthyliques…

Washington State Cougars at Stanford Cardinal : L’attaque du 21° siècle face à celle du 14° siècle. Tous les types payés bien cher dans les bureaux de la Pac12 espèrent un upset de la part de Mike Leach et compagnie. Sérieusement.

Also worth a look :

Texas at Oklahoma State – pour mettre un peu de boxon supplémentaire dans la Big12, poussez pour une victoire de Mike Gundy and the Wailers.
Notre Dame at Navy – Upset alert.
Iowa at Penn State – parce que oui, Penn State a encore une petite chance de remporter la B1G East… Enfin… Presque…
Clemson at Florida State – Just joking…

Not really football stuff… and then what ??

Les trucs alakon autour du football. Pas forcément tous les trucs alakon. Certains trucs alakon.

La carte tactique mise à jour

Your Scooter Vid Of the Week.

 

Une bonne vieille baston qui m’avait échappé la semaine passée. Arkansas at Ole Miss…

Verchain’s Crush of the Week – Non-Football Edition

Toujours dans les séries de Verchain, cette semaine l’une des dernières créations Netflix : The Haunting of Hill House.

 

Ghost Adventures en série, sans Zach Bagans et son crew… Bon, disons, c’est pas mal du tout… Donc, dans la série, bim, Kate Siegel…

Make our cheerleaders great again !

They ARE the reason why we LOVE College Football. And they are in the College Football Report. Enjoy.

Comme la semaine dernière nous étions quasiment en mode « Full Sparty », il fallait en venir à l’un des rares groupes à valoir un peu le coup d’oeil dans la B1G. Michigan State.

 

Et nous nominons Kaylee Schuiteman au titre de Verchain’s Cheerleader of the Year (coming soon…)

C’est tout pour aujourd’hui. Alors…

Après trois années à commenter le football sous toutes ses formes, Verchain a rejoint la rédaction de The Blue Pennant en 2013 pour vous proposer son College Football Report et quelques autres fantaisies, en exclusivité.

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L’émergence du rôle de General Manager dans le College Football

La création du rôle de general manager est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du College Football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL.

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Le paysage du football universitaire est en pleine mutation, avec l’introduction de rôles inspirés de la NFL pour répondre aux défis contemporains tels que les transferts de joueurs, les contrats NIL et la gestion des ressources.

Deux hommes charismatiques, Andrew Luck et Ron Rivera, incarnent cette évolution en assumant des postes de General Manager (GM) respectivement à Stanford et à l’université de California-Berkeley (Cal). D’autres institutions emboîtent le pas, avec des figures telles que Michael Lombardi à l’université de North Carolina et Jim Nagy à l’université de l’Oklahoma, assumant des rôles similaires.

General Manager et head coach : une nouvelle alliance stratégique

Jadis centré sur le head coach comme figure unique de pouvoir, le modèle traditionnel du College Football tend désormais vers une répartition plus professionnelle des responsabilités. L’émergence du rôle de General Manager (GM), autrefois réservé à la NFL, change en profondeur la gouvernance des programmes de football NCAA.

Cette évolution définit de nouvelles relations entre ce nouveau rôle de GM et celui de head coach, parfois en synergie parfaite, parfois dans une tension implicite.

Pourquoi le besoin de General Manager dans le College Football ?

Depuis l’avènement du NIL (Name, Image, Likeness), du portail de transfert et de la monétisation croissante du sport universitaire, la gestion d’un programme est devenue un exercice ultra-complexe. Le head coach ne peut plus tout faire. Il doit entraîner, recruter, gérer les égos, surveiller les performances, répondre aux médias…

Le GM devient alors un bras droit stratégique, chargé de tâches critiques comme :

  • la gestion de l’effectif,
  • la supervision des opérations de recrutement,
  • la coordination des contrats NIL,
  • et de plus en plus, la planification budgétaire et les relations institutionnelles.

Rôles complémentaires ou répartition de pouvoir ?

Cas n°1 : Le modèle harmonieux

Dans certaines universités, le binôme GM–head coach fonctionne sur la complémentarité :

  • Le coach est le cerveau football : il entraîne, définit le style de jeu, établit les priorités tactiques.
  • Le GM est le stratège organisationnel : il anticipe les besoins à moyen/long terme, gère les équilibres internes et libère le coach des tâches logistiques.

Exemple : Andrew Luck à Stanford

Depuis sa nomination en 2024 comme GM de Stanford, l’ancien quarterback vedette de Stanford et des Indianapolis Colts (NFL) collaborait étroitement avec l’entraîneur Troy Taylor jusqu’au licenciement de ce dernier, en mars 2025, à la suite de deux enquêtes indépendantes qui ont révélé des comportements inappropriés, notamment des actes d’intimidation envers des membres féminins du personnel sportif et des tentatives de représailles contre une responsable de la conformité de la NCAA.

C’est désormais avec Frank Reich qu’il a nommé au poste de head coach par intérim qu’Andrew Luck supervise non seulement le recrutement et la gestion de l’effectif, mais également les opérations commerciales telles que la collecte de fonds, les relations avec les anciens élèves et les partenariats, pendant que Reich se concentre sur le terrain.

Résultat ? Une gouvernance plus lisible et un environnement plus stable.

Crédit photo : California Athletics
Cas n°2 : Le modèle concurrentiel ou politique

Parfois, le GM est perçu comme un contre-pouvoir au head coach, surtout lorsque ce dernier est en difficulté. Le GM devient alors :

  • soit un gestionnaire imposé par la direction,
  • soit un possible successeur, ce qui peut engendrer méfiance et rivalité.

Exemple : Ron Rivera à Cal

Ron Rivera, ancien head coach des Carolina Panthers (NFL) et des Washington Commanders (NFL), a été nommé GM du programme de football de Cal en mars 2025. Ancien étudiant de l’université, il apporte une vaste expérience de la NFL pour revitaliser un programme moribond depuis deux décennies.  Son rôle englobe la génération de revenus, la collecte de fonds et la supervision des opérations footballistiques. Rivera travaille en étroite collaboration avec l’actuel head coach Justin Wilcox, tout en rapportant directement au chancelier Rich Lyons.

Mais Ron Rivera est aussi un ancien coach NFL très respecté… et nommé au-dessus de HC Justin Wilcox, qui reste l’entraîneur principal. Les deux hommes affirment collaborer, mais des tensions sont perceptibles autour des choix de recrutement et du rôle exact de Rivera dans les décisions footballistiques.

Des profils de plus en plus spécialisés

Les GMs universitaires ne sont pas que d’anciens entraîneurs : ce sont désormais souvent des profils hybrides, avec :

  • une expérience en ressources humaines ou en gestion sportive,
  • une connaissance approfondie du marché des contrats NIL et des dynamiques financières,
  • et parfois, une expérience dans le scouting NFL.

Leur montée en puissance s’explique aussi par les attentes croissantes des présidents d’université et des directeurs athlétiques, qui veulent des résultats et de la rigueur managériale, pas seulement des exploits tactiques du coaching staff.

Vers un modèle généralisé dans les Power 5 ?

Les conférences majeures (SEC, Big Ten, ACC, Big 12, Pac-12) évoluent rapidement vers ce modèle bicéphale. Certaines universités comme Ohio State, Texas ou USC n’ont pas encore officialisé des GMs à plein temps, mais utilisent déjà des « directeurs exécutifs des opérations footballistiques » qui remplissent un rôle équivalent.

Dans trois à cinq ans, le rôle de GM pourrait devenir aussi central que celui de head coach, et la réussite d’un programme dépendra de leur collaboration — ou de leur séparation claire des pouvoirs.

La relation entre general manager et head coach est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du college football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL. Et comme dans toute organisation complexe, la clé du succès réside dans l’équilibre entre autorité tactique et vision managériale.

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La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure

Le NCAA Playing Rules Oversight Panel a donné son approbation finale à une règle visant à dissuader les joueurs de football de simuler des blessures pour arrêter le chronomètre (la « Lane Kiffin Rule »).

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Crédit photo : Nathan Mailhes, Tiger Rag

Simuler une blessure, parfois à la demande du coaching staff, était devenu une tactique utilisée par les défenses pour ralentir les attaques en tempo rapide, ou pour éviter une pénalité de retard de jeu ou encore de gagner un temps mort supplémentaire.

Depuis plusieurs mois, la NCAA a annoncé son intention de remédier à cette situation anti-sportive. Ainsi, dès la saison 2025-26 :

  • Si le personnel médical entre sur le terrain après que le ballon a été replacé pour l’action suivante, l’équipe du joueur blessé perdra un temps mort.
  • Si l’équipe n’a plus de temps morts, elle sera pénalisée de 5 yards pour retard de jeu.

Il faut également rappeler que depuis 2021, la NCAA autorise les conférences ou écoles à demander une analyse vidéo après le match pour vérifier les blessures douteuses. Si une simulation est confirmée, la conférence concernée peut engager des mesures disciplinaires.

Ci-dessous, retrouvez la liste des autres réglements modifiés par la NCAA pour la saison 2025-26 annoncée le jeudi 17 avril 2025 :

Infraction avec 12 joueurs en fin de mi-temps

Après le temps mort dès 2 minutes de la fin d’une mi-temps :

  • Si la défense a 12 joueurs ou plus sur le terrain et que tous participent à l’action : pénalité de 5 yards.
  • L’attaque pourra aussi demander de revenir au temps initial de l’action.
  • Si le 12ème joueur tente de sortir du terrain et n’influence pas le jeu, la pénalité sera de 5 yards seulement, sans remise à zéro de l’horloge.
Formations sur kicks et punts

Aucun joueur offensif ne peut se placer directement dans l’axe du snap ou dans l’alignement du snapper pour qu’une formation soit considérée comme un botté de dégagement (scrimmage kick).

Si la formation ne respecte pas cela, il faut 5 joueurs numérotés de 50 à 79 sur la ligne.

Si le snapper est à l’extrémité de la ligne, il perd la protection accordée aux bottés, et un défenseur pourra se positionner face à lui.

Signal sur retour de kickoff

Si un joueur de l’équipe de retour fait un signal en « T » avec les bras pendant le botté, le jeu est immédiatement arrêté : l’équipe renonce à retourner le ballon.

Temps morts en prolongation

À partir de la 3ème prolongation, chaque équipe n’aura qu’un seul temps mort pour le reste du match (au lieu d’un temps mort par prolongation auparavant).

Rappelons que dès la 3ème prolongation, les deux équipes alternent des tentatives à 2 points pour départager le match.

Changements dans les annonces de review vidéo

L’arbitre n’utilisera plus les termes « confirmé » ou « la décision tient ».

Afin de s’aligner avec les termes utilisés dans les médias et par le grand public, les deux seules expressions utilisées seront : « maintenue » (upheld) ou « renversée » (overturned).

Imitation des signaux offensifs interdite

Aucun défenseur ne peut imiter les signaux vocaux de l’attaque.

Les termes « move » et « stem » sont réservés à la défense et ne peuvent pas être utilisés par l’attaque.

Communication coach-joueur

La communication audio entre entraîneur et joueur (introduite l’an dernier en Football Bowl Subdivision – FBS) est désormais autorisée en Football Championship Subdivision – FCS.

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Lee Corso va prendre sa retraite après 38 ans à ESPN

Lee Corso prendra sa retraite le 30 aout prochain après une dernière apparition dans l’émission College Gameday dont il a été la figure emblématique pendant 38 ans.

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Crédit photo : ESPN

Le légendaire analyste et ancien head coach Lee Corso prendra sa retraite de l’émission phare d’avant-match, College GameDay, après une dernière participation prévue le 30 août prochain à l’occasion de la week 1 de la saison 2025

Figure emblématique de l’émission d’ESPN, Lee Corso a accompagné les fans de College Football depuis sa création en 1987.

« Ma famille et moi resterons à jamais redevables d’avoir eu la chance de faire partie d’ESPN et de College GameDay pendant près de 40 ans », a déclaré Lee Corso dans un communiqué. « Je pars à la retraite avec un trésor d’amitiés, de souvenirs chaleureux et d’expériences parfois insolites. »

« ESPN a été extrêmement généreux avec moi, surtout ces dernières années. Ils m’ont soutenu et accompagné, tout comme mes collègues aux débuts de GameDay. Un merci tout particulier à Kirk Herbstreit pour son amitié et ses encouragements. Et je n’oublie pas les fans… ce fut une vraie bénédiction de partager cela avec eux. »

Lee Corso, qui fêtera ses 90 ans le 7 août, est célèbre pour ses répliques pleines d’esprit et surtout pour donner son pronostic du match principal de la semaine en arborant le casque ou la tête de la mascotte de son équipe favorite. Sur un total de 430 pronostics partagés en fin d’émission, il affiche un bilan de 286 victoires pour 144 défaites, en ayant porté au fil des ans toutes sortes de costumes, casques et accessoires emblématiques depuis son premier headgear en 1996.

En 2009, Lee Corso a subi un AVC qui l’a temporairement privé de la parole avant de faire son retour à l’antenne un peu plus tard la même année. Ces dernières saisons, ses déplacements ont également été fortement réduits en raison de son état de santé fragile.

« Coach Corso a eu une carrière légendaire dans les médias, et nous avons tous eu la chance d’en être témoins. Il m’a tellement appris au fil des années, et il a été comme un second père pour moi », a déclaré Kirk Herbstreit, co-présentateur de College GameDay, qui travaille avec Lee Corso depuis 29 ans. « C’était un immense honneur d’avoir la meilleure place possible pour le voir mettre ce casque de mascotte chaque semaine. »

Avant de rejoindre ESPN, Corso a été head coach au niveau universitaire et professionnel pendant 28 ans. Il est passé par Indiana, Louisville, Northern Illinois, ainsi que par la USFL, après avoir été un défenseur vedette à Florida State.

L’histoire derrière la tradition emblématique du headgear de Lee Corso

Merci pour tout, Coach.

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L’accord House vs NCAA toujours suspendu

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le

Crédit photo : Getty Images

Une juge fédérale en Californie a entendu lundi les objections lors d’une audience consacrée à l’approbation finale de l’accord de 2,8 milliards de dollars visant à régler trois recours collectifs pour atteinte au droit de la concurrence contre la NCAA et cinq grandes conférences universitaires. Si l’accord est approuvé, il permettrait aux universités de commencer à rémunérer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025. Toutefois, aucune décision définitive n’a encore été rendue.

En effet, la juge du U.S. District, Claudia Wilken, a refusé de prononcer un jugement dans cette affaire après cette audience qui s’est terminée un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi de la finale du Final Four de basket universitaire, à San Antonio. La juge Wilken a soulevé plusieurs questions liées aux objections tout en exprimant un certain optimisme quant à une approbation éventuelle si ces points peuvent être résolus.

« Je pense que c’est un bon accord », a-t-elle déclaré. « Je pense que cela mérite d’être poursuivi, et que certaines choses pourraient être améliorées si les parties font les efforts nécessaire . »

Les avocats représentant les deux parties de l’accord — d’un côté les représentants du record collectif, de l’autre la NCAA et les conférences concernées — ont accepté d’examiner les directives de la juge Wilken et de répondre au tribunal dans un délai d’une semaine. Les opposants auront un jour supplémentaire pour formuler leur réponse.

« Je veux vraiment insister ici sur le fait que ce fut un long chemin pour en arriver là. Il a fallu que de nombreuses universités approuvent l’accord », a déclaré l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, s’adressant à la juge Wilken. « Je ne peux pas vous promettre que nous changerons quoi que ce soit, car nous pensons que ce que nous avons fait est approprié et suffisant, mais nous allons examiner vos remarques et revenir vers vous. »

Les conférences et les universités se préparent déjà à intégrer un système de partage des revenus, entre autres dispositions, dans lequel les universités pourraient distribuer environ 20,5 millions de dollars par an directement aux athlètes. Mais rien ne pourra commencer tant que le règlement n’aura pas été approuvé.

« Évidemment, nous sommes impatients d’avancer dans le processus, car si vous approuvez l’accord, alors les universités vont réellement commencer à agir », a déclaré Jeffrey Kessler, avocat des plaignants.

La question de la limitation des effectifs sur la table

La juge Wilken s’est concentrée sur trois questions principales concernant le règlement : la mise en place de nouvelles limites de taille des effectifs (« roster limits »), l’application du règlement aux futurs athlètes universitaires, et la régulation des paiements provenant d’entités tierces de type NIL, comme les collectifs financés par des mécènes.

Elle a longuement abordé la question des nouvelles limites d’effectif par sport, qui remplaceraient les plafonds actuels de bourses dans le cadre du règlement proposé. Chaque équipe pourrait attribuer des bourses, complètes ou partielles, à autant ou aussi peu d’athlètes qu’elle le souhaite, dans la limite du nombre autorisé de joueurs par effectif. Aucun sport ne verrait ses bourses réduites, mais ces plafonds menacent déjà, ou ont conduit, à l’éviction de certains athlètes dans des sports à faibles revenus.

Par exemple, en football américain, la limite serait fixée à 105 joueurs — supérieure au plafond actuel de 85 joueurs avec scholarships (« bourses d’étude ») — permettant ainsi aux universités de financer jusqu’à 20 bourses supplémentaires si elles le souhaitent (même si beaucoup ont indiqué vouloir rester autour de 85). Cependant, la plupart des programmes de football FBS opéraient auparavant avec 110 à 120 joueurs, les rôles non-boursiers étant comblés par des walk-ons (joueurs non-boursiers). Le règlement forcerait donc les équipes à réduire leur effectif pour respecter la limite de 105.

Même constat dans les sports à faibles revenus comme la natation, l’athlétisme ou le cross-country, où les places de walk-ons disparaîtraient. En outre, l’augmentation des charges financières liées au partage des revenus pourrait pousser les universités à redistribuer les fonds des bourses vers les sports générant des revenus.

La juge Wilken a suggéré de modifier le règlement pour que tout athlète actuellement dans un effectif conserve son statut jusqu’à la fin de son éligibilité universitaire (clause d’antériorité), et a demandé que cela soit abordé dans le rapport complémentaire des avocats.

Les avocats des deux parties ont assuré que chaque nouvelle génération d’athlètes universitaires recevrait un avis annuel pendant les dix ans de validité de l’accord et pourrait formuler des objections, comme cela a été fait lundi. La juge Wilken a tout de même demandé des exemples et précédents juridiques similaires.

Toujours pas d’accord concernant le droit à l’image et de représentation

L’audience de lundi a rappelé que la juge Wilken avait précedemment demandé aux parties de retravailler leur copie, notamment sur les restrictions proposées pour les paiements NIL versés par des entités tierces. Elle avait donné son approbation préliminaire après modifications, mais la question est revenue sur la table.

Elle a de nouveau questionné le mécanisme de régulation proposé pour les paiements NIL, en particulier ceux effectués par des collectifs. Le règlement stipule que tout paiement NIL provenant d’un tiers s’ajouterait au plafond du partage des revenus, mais qu’il devrait désormais passer par une plateforme de contrôle, qui évaluerait si le montant est conforme à la « juste valeur marchande », dès qu’il dépasse 600 $.

Quand la juge Wilken a demandé une justification concurrentielle à ces limitations, l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, a affirmé qu’elles permettraient de préserver l’équilibre compétitif et de renforcer la transparence dans le domaine du NIL.

« L’audience d’aujourd’hui marque une avancée importante dans la modernisation du sport universitaire », a déclaré Charlie Baker, président de la NCAA. « Si elle est approuvée, cette entente offrira aux étudiants-athlètes l’opportunité de percevoir près de 50 % des revenus des départements sportifs, dans un système durable et équitable pour les années à venir. »

Les conférences représentant la défense dans cette affaire — ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC — ont également réaffirmé leur soutien à l’accord.

« Nous fournirons toutes les informations demandées dans les délais impartis et restons concentrés sur l’approbation par la juge Wilken de cet accord, qui permettra la mise en œuvre de ces avancées majeures pour les étudiants-athlètes à travers le pays. »

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il n’y a eu que 73 objections officielles sur un groupe de près de 400 000 anciens et actuels athlètes universitaires, un fait que la juge Wilken a souligné, laissant entrevoir une probable approbation. Une douzaine d’objections ont été présentées à l’audience, notamment par la gymnaste de LSU, Olivia Dunne, et le nageur d’Utah, Gannon Flynn.

Les sujets d’objection ont aussi abordé des points comme la Loi Title IX, la négociation collective, et l’exemption antitrust au Congrès — des questions que le règlement ne traite pas. Si le règlement est approuvé, il marquerait un changement monumental dans la gestion du sport universitaire, mais ne mettrait pas fin aux poursuites ni aux batailles juridiques.

Pour l’instant, l’accord et ses conséquences restent en suspens.

« Je vous invite tous à réfléchir à ce que vous avez entendu aujourd’hui, à mes commentaires, à en parler avec vos clients, entre vous, et à voir ce que vous pouvez faire concernant ces problèmes », a conclu la juge Wilken.

« Nous aurons un rapport d’ici une semaine, et à ce moment-là, nous déciderons de la suite. »

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