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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2013 – Week 8

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed. Au programme : The Dirty Game, la conclusion, Classement BCS, Grambling State, Mid Season All Americans, Verchain’s Games To Watch This Week

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#NotImpressed

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Qu’avons-nous vraiment appris de l’enquête de Sports Illustrated sur les Cowboys d’Oklahoma State ?

Nous avons eu droit à une plongée dans le monde merveilleux de l’amateurisme marron de la NCAA, dans tous ses aspects, des plus triviaux (l’argent, le mépris pour l’aspect universitaire) aux plus sordides (la drogue, le sexe), jusqu’à l’exposé des destins des joueurs interrogés, lorsque ceux-ci tendaient à aller dans le sens des auteurs.

C’est l’un des principaux reproches faits aux auteurs de la série d’articles. Boulot de journaliste pas fait correctement, pas de vérification des sources, manque d’objectivité (notamment de la part de Thayer Evans, qui aurait des liens avec les Sooners, tout ça…)… Deadspin et ESPN se sont amusés à démonter l’enquête pièce par pièce ou dans sa globalité.

Les enquêtes menées pour Yahoo par Charles Robinson sont en général mieux étayées, présentant des documents au public alors que l’enquête de SI brille surtout par leur absence, se contentant de rapporter des propos de types qui ont vu leur carrière partir en torche à un moment ou à un autre.

De plus en plus, l’ensemble des fans de football universitaire sait bien que le sport qu’ils aiment n’est pas une bluette basée sur l’amateurisme, que les ‘étudiants-athlètes’ sont une vaste blague, etc…

Même si tout n’est pas exact dans ces enquêtes, on a vu dans plein d’autres dossiers que certaines des choses reprochées à Oklahoma State avaient déjà fait l’objet d’enquêtes de la NCAA dans d’autres universités.

Des joueurs payés ? Ohio State a vu des sanctions appelées contre certains de ses joueurs pour avoir reçu des paies au-delà des heures travaillées chez un booster.

Des usages plus que limite en termes de travaux scolaires ? North Carolina a déjà du faire face à ce genre de situation.

Des hôtesses qui dragouillent des recrues (sans nécessairement qu’on en arrive au sexe) ? Tennessee du temps de Lane Kiffin y a eu droit aussi.

L’usage de marijuana ? On ne compte plus les suspensions de joueurs de droite ou de gauche pour usage récréatif de drogue. Prenons le Honey Badger par exemple…

Alors ?

Rien de nouveau sous le soleil. #NotImpressed, dans le fond, une nouvelle fois.

Toujours est-il qu’on se trouve dans un système qui pourrait bien être au bord de l’implosion, un de ces jours. Je vous parle depuis le début de saison de la possibilité de voir les grosses facs, le Cartel, faire sécession pour instaurer une nouvelle division indépendante, qui n’aurait pas besoin d’appliquer les règles de la NCAA. Pas besoin de soutenir des sports marginaux qui ne génèrent aucun revenu.

La semaine prochaine si tout va bien, petite book review pour vous parler de The System. Ou pas. On verra si l’actualité nous réserve quelque chose…

En attendant, Verchain is #NotImpressed.

Classement BCS

QB Jameis Winston, Florida State

Et s’il y a bien une chose au sujet de laquelle on peut être #NotImpressed, c’est bien évidemment le tout nouveau tout moche classement BCS…

C’est toujours un moment très attendu que la semaine 8. Même si ce classement ne vaudra sans doute pas grand-chose au soir de la dernière journée, après les finales de conférence.

Toujours est-il qu’il faudrait un peu arrêter la fumette, je dis, par moment… Mais qu’est-ce qu’il y a donc dans les ordinateurs ? Je sais bien que tous ces geeks qui restent des heures devant leur écran commencent à avoir des problèmes de vue en plus d’une misanthropie plus prononcée que celle de feu Emile Louis, mais quand même… Le calendrier de Florida State est donc tellement plus imposant que celui d’Oregon ?

Battre Nicholls State, Virginia, Tennessee, California, Colorado, Washington et Washington State, et pas seulement les battre mais les exploser, les démolir, les passer au rouleur compresseur est donc moins impressionnant pour les ordinateurs que de gagner un match contre Clemson.

Ne me parlez pas de la manière, les écarts au score ne sont pas pris en compte dans les calculs des ordinateurs magiques du BCS… OK, FSU a passé 63-0 à Maryland… OK… La défense de FSU, 5° dans le pays si j’en crois certaines stats, est plus impressionnante que celle d’Oregon, 42° ou quelque chose comme ça… L’attaque des Ducks est juste la deuxième dans le pays, quoi… Allo ?

Et ce n’est pas la seule aberration, dans le fond… FSU écrase le Computer Poll (ouais, je sais, il n’y a pas de sondage des ordinateurs, c’est une façon de causer, en quelque sorte, non mais…). Oui, devant Alabama, qui écrase les deux polls humains.

Qu’on aime ou pas le Tide et son ‘I’m not gonna be the Alabama Coach’ Saban, on ne peut que reconnaître la supériorité de l’équipe de Tuscaloosa, qui a sorti deux blanchissages d’équipes adverses, dont Arkansas. Il est donc difficile de contester le ranking de numéro 1 über alles de l’Etoile Noire.

Par contre, il est des choses que je ne comprends vraiment pas. Stanford devant Miami, Baylor et Texas Tech ? Wow… Difficile, non, de mélanger des présupposés absolument pas fondés (notez bien que Louisville est encore classée, 20°, devant leurs tombeurs de vendredi dernier, UCF, 23°) et des formules mathématiques qui demeurent de toute façon imparfaites…

Il est grand temps que l’ère du BCS se termine, et que vienne l’avènement du CFP.

Et il conviendra sans doute pour le Comité de Sélection de s’abstenir de publier des rankings.

Parce que de toute façon, en la matière, Verchain is #NotImpressed…

And In Other College Football News

Il ne se passe pas grand-chose dans le petit monde du business cette semaine qui vaudrait la peine de commenter dans les grandes largeurs… Rapidement, alors :

  • Texas a mandaté officiellement un cabinet de recrutement pour trouver son prochain Director of Athletics en prévision du remplacement du futur retraité DeLoss Dodds. En plus, l’université d’Austin, aucun lien avec Steve, a mis en place un comité consultatif dans le cadre de cette recherche. Outre deux membres du board de Texas, on y trouve un prof de compta, un ancien vice président d’Exxon Mobil, un ancien membre du board, un patron de fonds de placement et… l’ancienne ambassadrice américaine en Suisse et au Lichtenstein… Savez-vous planquer des sous ?

  • Les conférences non majeures s’amusent bien à nous bombarder de news sur leurs affiliations à des bowls pour les six années à venir. Cette semaine, c’est au tour de la Mountain West… Le Bell Helicopter Armed Forces Bowl, le Gildan New Mexico Bowl, le R+L Carriers Bowl, le Royal Purple Las Vegas Bowl, le San Diego County Credit Union Poinsettia Bowl (le tout sans reprendre ta respiration), le Sheraton Hawaii Bowl accueilleront plus ou moins régulièrement des équipes de la conférence qui décline un peu depuis les beaux jours de TCU dans le paquet… Ah, et bien entendu, le Idaho Famous Potato Bowl est dans le lineup final !

  • Comme vous en avez peut-être entendu parler, les joueurs de Grambling State se sont révoltés dans la semaine, entraînant le forfait de l’équipe pour leur match de la semaine. En cause officiellement, des difficultés de transport, le manque de nourriture fournie par la fac lors des matchs à l’extérieur et généralement le manque de soutien de l’université à son programme football. Dans sa grande mansuétude, Verchain vous propose donc la traduction d’un article de SI.com sur le sujet, pas seulement parce qu’il faut bien remplir l’article hebdo, mais aussi parce que ça vous apprendra des choses sur ce qu’il se passe réellement dans le monde merveilleux du college football d’en bas…

L’article ci-dessous est la traduction libre du travail de George Dorhmann pour SI.com, tous leurs droits réservés, bien sur, et toute erreur de traduction ne serait que le fait de votre ami Verchain.

Les raisons qui ont poussé les joueurs de Grambling à se révolter

GRAMBLING, Louisiane.

Commençons par le sol.

Quiconque veut comprendre pourquoi les joueurs de l’équipe de football de Grambling State (0-7) se sont révoltés cette semaine – en quittant mardi une réunion avec le président de l’université et le directeur des sports, boycottant l’entraînement et refusant finalement de se rendre au match de samedi contre Jackson State – devrait visiter la salle de musculation dans le Stadium Support Building de la fac. Et ensuite regarder en bas.

Le sol en béton est recouvert de larges dalles de caoutchouc posées les unes à côté des autres. Elles sont d’un gris clair maintenant mais étaient sans doute d’une toute autre teinte lorsqu’on les a installées il y a des années de ça. Beaucoup de ces dalles ont les coins qui se replient ou manquent simplement, comme autant de petits pièges qui pourraient causer une chute d’un joueur imprudent. Dans certaines zones, elles ont tout simplement disparu. Imaginez vous soulever 300 livres de fonte en surveillant vos pieds. Dans un sport où les blessures sont fréquentes, la dernière chose dont les joueurs ont besoin, c’est des pièges dans leur propre salle de muscu. C’est pourtant dans ces conditions que les joueurs des Tigers s’entraînent.

L’état du sol n’est pas le seul signe d’une dégradation du bâtiment. Il y a de la rouille autour de certaines fenêtres et l’isolation pâtit de l’absence de certains panneaux du faux plafond. Les universités de la Southwestern Athletic Conference (SWAC) sont souvent ‘tenues de faire plus avec moins’, déclare le Dr Frank Pogue, le président de l’université, et c’est incontestable. Mais le sol de la salle de musculation représente plus que les contraintes financières qui ont historiquement limité Grambling comme les autres universités noires. Il représente également les luttes politiques internes et la piètre gestion qui ont frappé l’université ces dernières années, des problèmes qui ont précipité le déclin rapide du programme de football, et qui ont fini par mener à la protestation des joueurs cette semaine.

Le sol de la salle de muscu de Grambling State

Comment est-il possible que l’état du sol compte autant ?

Peu avant le début de la saison 2013, les Grambling Legends, un groupe sans lien direct avec l’université, a récolté 11 000 $ pour acheter un nouveau revêtement de sol destiné à la salle de musculation. Doug Williams, qui était alors le coach des Tigers – de même qu’un ancien élève populaire, ancien MVP du Super Bowl et membre des Grambling Legends – a aidé à préparer l’achat du nouveau revêtement, comme il l’avait fait l’an passé pour le sol des vestiaires. Williams est connu pour ne jamais caresser son administration dans le sens du poil – en avril 2012, il a attenté un procès contre Grambling State pour des primes de performance qui lui étaient dues selon ses dires – et il a souvent contourné la hierarchie du département des sports. Les fonds pour payer pour le nouveau revêtement de la salle de musculation, qui n’ont pas été remis à la fondation de l’université comme le demandaient Pogue et le directeur des sports Aaron James, en sont un nouvel exemple.

Pogue et James, cependant, on refusé d’installer ce nouveau revêtement et l’ont fait stocker dans un autre bâtiment, près du terrain d’entraînement de l’équipe. Une semaine après que les larges rouleaux de revêtement ont été mis de côté, ils ont renvoyé Williams de son poste d’entraîneur en chef des Tigers.

Les joueurs, qui ne sont pas au fait de la politique administrative, savaient seulement les choses de base : Ils recevaient un nouveau revêtement pour leur salle de musculation dont ils avaient grandement besoin, et l’instant d’après ce n’était plus le cas. Williams, qui avait mené l’équipe au titre de la SWAC en 2011, était leur coach… Et ne l’était plus l’instant d’après.

La ‘mutinerie’ des joueurs de Grambling cette semaine était une protestation contre les longs voyages en bus, le manque de nourriture au cours des déplacements, et le déclin général du soutien de l’université vis à vis de son programme de football, selon ce qui a été rapporté… Et c’est vrai. Mais ce que SI a appris au cours de l’immersion parmi les Tigers pendant les évènements de la semaine, c’est que les actions des joueurs étaient aussi mues par un vrai besoin de réponses aux questions qu’ils se posaient depuis longtemps : Pourquoi ne pouvaient-ils pas avoir ce nouveau revêtement de sol et d’autres matériels dont ils pensent avoir besoin pour gagner des matchs ? Pourquoi Williams a-t-il été renvoyé ? Et, le plus important : Qu’est-il arrivé au football à Grambling ?

 *****

Sur un doigt de chaque main, le safety en sixième année Naquan Smith arbore des bagues dorées et imposantes, une pour chaque titre de la SWAC que les Tigers ont remporté durant sa carrière. En 2008, alors que Smith était un redshirt freshman et que l’équipe était dirigée par Rod Broadway, Grambling a terminé sur un record de 11-2 et remporté le titre de la conférence. Après le départ de Broadway pour North Carolina A&T trois ans plus tard, Williams a été engagé et, après un départ 0-4, les Tigers ont remporté sept matchs de suite, la saison culminant avec la victoire 16-15 contre Alabama A&M lors de la finale du championnat de la SWAC.

Depuis cette victoire, Grambling affiche un record de 1-17, y compris des défaites dans chacun de leurs sept matchs disputés cet automne. Les théories qui expliqueraient les difficultés de l’équipe sont nombreuses, à commencer par la grande jeunesse de l’effectif. Il n’y a que 7 seniors dans l’équipe actuelle, et il n’y en avait que deux dans celle de l’an passé. Mais Smith et d’autres joueurs affirment que l’inexpérience n’est pas la principale raison des difficultés des Tigers. Ils affirment que l’érosion du soutien apporté par l’université au programme football complique la tâche des joueurs. Ils manquent d’une salle de musculation adéquate, selon eux, et d’un staff et de matériel efficaces pour soigner correctement les blessures. Ils n’ont même pas assez de compléments alimentaires pour se remettre en forme après une longue séance d’entraînement. « On a du Muscle Milk qu’on nous a donné, mais on doit le réserver pour certains, comme ceux qui en ont besoin particulièrement cette semaine… on pratique une forme de rationnement », déclare Smith.

Un banc de muscu à Grambling State

Le staff de l’équipe est réduit à 6 coaches après le renvoi du coach intérimaire George Ragsdale (qui n’était pas populaire auprès des joueurs) et son remplacement par le coordinateur défensif Dennis Winston. Les joueurs affirment que les assistants sont trop peu nombreux pour préparer correctement l’équipe. « Les autres universités ont un [coach] par poste », affirme le défensive back sophomore Dwight Amphy. « En défense, on a juste trois coaches qui travaillent sur trois positions. Notre coordinateur défensif coache la defensive line. On a un coach pour les linebackers, et un autre coach qui s’occipe des safeties et des corners. Et deux de ces coaches s’occupent également des équipes spéciales… » Les coaches de position sont tellement occupés qu’ils n’ont plus de temps pour rencontrer les joueurs individuellement. « On n’a plus cette petite aide complémentaire qui nous permettait de nous améliorer », déclare Amphy.

L’équipe prend le bus pour des matchs aussi loin que Kansas City ou Indianapolis, à 650 et 750 miles par la route respectivement. Pour le dernier de ces déplacements, l’équipe a quitté le campus à 18 heures le jeudi soir pour arriver à Indianapolis à 9 h du matin le vendredi. Sans surprise, les joueurs sont apparus mal préparés et sans ressources dans une défaite 48-0 contre Alcorn State. « Être dans ce bus aussi longtemps, ça a une influence sur ont corps », déclare Smith. « On était aussi très énervés parce que l’autre équipe avait eu l’opportunité de venir ici en avion. C’était injuste. »

“On savait où on allait arriver quand on s’est engagés ici. On savait qu’on risquait de manquer de ci ou de ça, du meilleur matériel. On savait qu’on n’allait pas à LSU », déclare Amphy. « Mais on pourrait avoir mieux, juste un petit peu mieux. Parce qu’on ne manque pas d’athlètes compétitifs, ce n’est pas comme si on ne se donnait pas à fond pour être performants. »

Le déclin du programme football a coïncidé avec celui de la plupart des 11 autres programmes de sport de l’université. L’équipe de basket masculine n’a pas gagné un match l’an passé (0-28) ; les filles du basket ont terminé à 9-23. L’équipe de soccer féminine a un record de 3-29 en 2011 et 2012 et est maintenant à 0-4 cette saison. L’équipe de volley féminine est à 9-48 sur les trois dernières saisons, dont 2-11 en 2013. Les autres programmes galèrent également ; seule l’équipe d’athlétisme s’en sort convenablement.

L’équipe masculine de basket a été mise en difficulté par les sanctions infligées au programme du fait d’un Ratio de Progrès Académique insuffisant et la gêne d’avoir eu 4 coaches en 5 saisons. Les autres équipes souffrent des mêmes maux que l’équipe de football, principalement un manque d’encadrement par des coaches et un manque de soutien financier. L’équipe de soccer a débuté plusieurs matchs la saison sans être au complet, y compris un match de playoffs. (Ils devaient aussi porter des maillots qui n’étaient pas beaucoup mieux que de simples tee shirts). « Pour certains matchs, nous n’avions que 8 joueurs », rapporte le milieu de terrain junior Robblyn Branch. « Sans l’argent de bourses universitaires, c’était trop compliqué de payer pour la scolarité pour certains, alors ils avaient quitté l’université. D’autres étaient blessés et ne pouvaient pas jouer. On ne peut rien y faire, sinon donner le meilleur de soi-même sur le terrain. »

L’équipe de tennis a démarré des matchs sans être au complet ceette année, et ce programme comme d’autres n’ont pas de bourses d’études. De plus, quasiment tous les programmes manquent au moins d’un coach assistant pour avoir l’encadrement nécessaire, rendant la préparation des matchs et le recrutement de renforts pour ces équipes plus difficile.

“Il n’y a pas que le football. Tout le monde souffre », affirme Smith. « Je me suis demandé, depuis le début de l’an passé, pourquoi toutes nos équipes perdent. Ça affecte l’ensemble de la fac, vraiment. Mais le football donne le ton, en quelque sorte. On a eu des difficultés, et c’est comme si tout le monde nous suivait dans notre chute ».

*****

Lorsque les joueurs se sont mis à protester, certaines personnes les ont rapidement assimilé aux joueurs qui portaient le sigle APU – All Players United – sur leurs uniformes cette saison pour revendiquer une réforme de la NCAA. La comparaison n’est pas parfaite, cela dit, car Grambling n’est pas, disons… LSU, une usine à footballeurs qui génère des millions de dollars de profit alors que les joueurs ne sont pas payés. Ces dernières années, le programme de football de Grambling affiche un déficit de 1.2 à 1.8 millions de dollars. Ça ne veut pas dire que Grambling ne peut pas ou ne devrait pas faire plus pour ses athlètes, juste que l’image des administrateurs qui compteraient leurs millions alors que l’équipe est contrainte de faire 750 miles en bus pour aller disputer un match est inexacte.

Demandez à des officiels de la fac pourquoi l’équipe de football et les autres galèrent sportivement, et ils vous parleront de conflits de personnes et de décisions de coaching plutôt que d’évoquer la contrainte budgétaire. Depuis 2007-2008, l’allocation de l’Etat à Grambling est passée de 31.6 millions à 13.8 millions. L’université a tenté de combler ce manque en augmentant les droits de scolarité, sans succès, et des coupes franches ont été opérées. Environ 127 membres du personnel ont été renvoyés depuis 2008 et les congés sans solde sont monnaie courante. Il a été également demandé aux professeurs de d’enseigner bénévolement une matière supplémentaire chaque année. Globalement, l’université a tranché jusqu’à l’os, selon le vice président aux finances de Grambling.

Le département des sports a été épargné par les coupes budgétaires pendant les quelques premières années de récession, même si le revenu généré par le département a décliné de 8 millions en 2007-2008 à 6.2 millions l’an passé. Mais ce n’était plus soutenable, affirment les officiels de l’université. Comme le reste de l’université, le département des sports devait faire des sacrifices, et les programmes sportifs subissent maintenant les restrictions que le reste de l’université a enduré pendant des années.

“Le fait qu’on perde cet argent se voit partout. Ça se voit dans le budget de recrutement, dans les types d’hôtel où on réside, dans la nourriture qu’on fournit. Ça signifie qu’on prend un bus pour aller jouer un match à l’extérieur comme la semaine passée [à Indianapolis], “ déclare James, le directeur des sports. “Nous aurions pu dépenser 70 000 $ de plus et prendre un vol charter pour Indianapolis, ou nous pouvons utiliser cet argent pour aider certains de nos sports mineurs. Les coaches de football n’aiment pas ça, ils affirment que ce sont eux qui font rentrer l’argent et veulent tout dépenser, mais nous nous préoccupons de l’ensemble du département des sports.”

Quelques artifices comptables ont épargné de plus grandes souffrances encore au département des sports, au moins pour le moment. Dans les années passées, l’université a déplacé environ 3.4 millions de son budget opérationnel pour financer les sports. Cette année, l’université n’a pu transférer que 1.8 millions. Cette opération s’est produite en partie en déplaçant 1.2 millions des fonds auxiliaires vers les sports, mais ça ne pourra pas se reproduire l’an prochain, selon Sanders. A moins que de nouvelles ressources soient trouvées, le département des sports pourrait voir son budget réduit de plus d’un million pour l’année scolaire 2014-2015.

“On fonctionne en état d’urgence financière”, affirme Pogue.

Le plan de l’équipe pour combler l’écart budgétaire est d’imposer une participation complémentaire à l’ensemble des étudiants de 100 $ par semestre qui serait allouée aux sports ainsi que de déployer une campagne agressive pour augmenter les dons des anciens élèves. La même proposition de taxer les étudiants a été rejetée l’an passé, cela dit, et l’université admet qu’il n’y a pas de ‘culture’ du don parmi les anciens élèves. “Nous n’inscrivons même aucun don dans notre budget prévisionnel”, affirme Sanders. “Pas un penny.”

L’aspect financier ne suffit pas à expliquer l’état dans lequel se trouve le département des sports. Après tout, un manque de fonds n’est pas la seule raison pour laquelle l’université a eu trois directeurs des sports différents au cours des quatre dernières années. Pogue, qui a renvoyé un directeur des sports qui était en place à son arrivée puis un autre qu’il avait recruté avant de se tourner vers James dit de ces mouvements : “Une des responsabilités du directeur des sports est de faire que les collaborateurs travaillent bien ensemble, et quand on se rend compte que ces personnes ne ne sont pas capables de travailler bien ensemble ou qu’ils refusent tout simplement de travailler ensemble, vous devez faire un changement.”

Doug Williams, ancien coach de Grambling State

Pogue et James ne pouvaient clairement pas travailler avec Williams. Ils sont entrés en conflit avec lui sur des sujets triviaux. Pogue s’est présenté une fois à l’entraînement pour réprimander Williams qui avait installé des panneaux pour indiquer les places de stationnement réservées aux coaches. Il les a par la suite fait enleber. Le procès que Williams a intenté à Grambling et au système universitaire de l’Université de Louisiane a considérablement déterioré les relations. Dans sa plainte, Williams affirmait qur lui et son staff n’ont pas reçu les bonus promis pour le titre de la SWAC en 2011, et qu’il lui a été dit que cet argent ne lui serait versé que s’il acceptait de signer un nouveau contrat d’un montant moins important. “Un ensemble de nouveaux contrats a été présenté à Williams dans lequel son salaire serait réduit, les bonus supprimés et d’autres provisions pécuniaires étaient incluses”, est-il affirmé dans la plainte. “Il lui a été dit que c’était ‘ à prendre ou à laisser’”. La plainte a été abandonnée lorsque Williams a signé un contrat de 3 ans avant la saison 2012, un an avant que n’éclate le conflit sur le nouveau revêtement de la salle de musculation et qu’il soit renvoyé.

James et Pogue ont refusé de discuter de leur gestion du cas Williams, mais lorsque Pogue déclare que le prochain coach doit être quelqu’un avec “la volonté d’honorer les règlements de l’université et ses procédures”, la raison du renvoi de Williams devient claire. “Le coach, ici, est un employé de Grambling State et de l’Etat de Louisiane”, affirme Pogue. “Il n’est pas un électron libre, il ne peut pas faire ce qu’il veut.”

Quand on lui demande si on peut considérer qu’il est difficile de travailler avec lui, Pogue affirme qu’il ne croit pas que ce soit le cas, ajoutant qu’il a de fortes attentes vis à vis de ses employés. Williams, contacté par SI, a refusé de répondre à cette même question. Son fils, DJ, est le quarterback titulaire de l’équipe et il déclare qu’il refuse de jouer un petit jeu avec les officiels de l’université. “C’est Grambling et j’aime Grambling. Je ne suis pas d’accord avec certaines décisions qui ont été prises, mais elles l’ont été et je dois vivre avec.”, déclare Williams. “Mon souci principal est lié à mon fils et aux joueurs. Ce fut un temps empli d’émotion et des décisions emplies d’émotions ont été prises.”

 *****

A côté du bâtiment administratif de Grambling, dans l’ancienne salle de basket, se trouve le Eddie G Robinson Museum, un mausolée à la gloire du coach le plus victorieux de l’histoire de la première division et l’homme responsable de la riche histoire du football à Grambling. En marchant dans les allées, sur le parquet original de la salle, le Dr Mildred Gallot, responsable du département d’histoire depuis 20 ans, s’est souvenue de Robinson, qui est décédé en 2007.

Gallot a interrogé le coach légendaire durant des heures, l’écoutant raconter ses anecdotes, dont certaines sont devenues légendaires. Il y a l’histoire de comment il a du demandé à Louisiana Tech de lui offrir leurs anciens uniformes pour son équipe. Il y a l’histoire de cet ancien président qui lui déclarait au moment de l’engager qu’il croyait qu’il ne parviendrait pas à gagner tout de suite puis a assisté à la seconde saison qui a vu l’équipe terminer invaincue.

A la question de savoir ce qu’il faudrait à Grambling pour s’élever à nouveau comme du temps de Robinson, Gallot frotte trois de ses doigts ensemble et dit, simplement : “De l’argent”.

L’argent tout seul ne réparera pas Grambling. Une université au bord de la faillite qui a renvoyé un ancien élève légendaire, qui vient de voir toute son équipe se révolter, n’est pas prête de se remettre sur les bons rails. Et qu’adviendra-t-il si la crise financière dure, si les étudiants n’acceptent pas la participation financière pour les sports ou si les revenus des sports continuent de diminuer ? Alors, quoi ?

Au cours d’une conférence de presse convoquée à la hâte, Pogue a déclaré à propos du futur de Grambling : “Il est probable que ça prendra des années pour que Grambling restaure la réputation sportive qui était la sienne.” Personne à l’université n’est prêt à accepter que Grambling pourrait être changée complètement et qu’il pourrait venir un temps où avoir un programme football deviendra intenable financièrement. Pour l’instant, ils ont placé leurs espoirs dans la recherche d’un nouveau coach, dans la croyance qu’il saura unifier l’équipe, l’administration et les anciens élèves, qui saura trouver de nouvelles sources de revenus, qui saura faire plus avec moins.

Qu’est-il arrivé au football à Grambling ?

Le programme est de retour au tout début, espérant que quelqu’un comme Robinson, un autre faiseur de miracles, passera la porte un de ces jours.

Mid Season All Americans

Comme on a passé le milieu de saison, et pour un peu anticiper la nomination des All Americans de The Blue Pennant qui interviendra en fin de saison, je vous propose cette semaine une rapide présentation des Verchain’s MidSeason All Americans, sponsored by Kate Upton.

Quarterback : Marcus Mariota, Oregon Ducks
Running Backs : Bishop Sankey, Washington Huskies et Lache Seastrunk, Baylor Bears
Wide Receivers : Jordan Matthews, Vanderbilt Comodores et Mike Evans, Texas A&M Aggies
Tight End : Nick O’Leary, Florida State Seminoles
Offensive Tackles : Jake Matthews, Texas A&M Aggies et James Hurst, North Carolina Tar Heels
Offensive Guards : David Yankey, Stanford Cardinal et Cyril Richardson, Baylor Bears
Center : Hroniss Grasu, Oregon Ducks (juste parce que je rêvais d’écrire son nom)
Defensive Linemen : Aaron Donald, Pittsurgh Panthers – Vic Beasley, Clemson Tigers – Michael Sam, Missouri Tigers
Linebackers : Kyle Van Noy, Brigham Young Cougars – Anthony Barr, UCLA Bruins – Khalil Mack, Buffalo Bulls – Ryan Shazier, Ohio State Buckeyes
Cornerbacks : Jason Verrett, Texas Christian Horned Frogs et Vernon Hargreaves, Florida Gators
Safeties : Vinnie Sunseri, Alabama Crimson Tide et Ed Reynolds, Stanford Cardinal
Kicker : Cairo Santos, Tulane Green Wave
Punter : Zac Murphy, Miami of Ohio Redhawks
Coach : (oui, je sais, ya pas les coaches dans les All Americans, mais bon…) : Art Briles, Baylor Bears

I Got Mail… Ou Pas…

Dans cette section, amis lecteurs, vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez. Si vous avez des questions, à l’avenir… Pour cette semaine, on passe au-dessus de tout ça, on reviendra, peut-être… Ou pas…

Cette semaine, pas de mail reçu. Grève de la poste. La semaine prochaine, j’aurai l’occasion de traiter une petite demande de l’ami Tuzz…

Verchain’s Games To Watch This Week

L’équipe de rédaction de The Blue Pennant vous présentera demain les matchs les plus intéressants à suivre cette semaine. Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne moi aussi mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain…

UCLA Bruins @ Oregon Ducks
BCS RANKINGS ALERT
Le match qui pourrait donner raison à ces foutus ordinateurs. Les Bruins seront peut-être revanchards après la baffe moche reçue contre Stanford. Les Ducks auront peut-être la rage au cœur d’être si pauvrement considérés par la machine. Upset possible. Si, possible. Même si Lee Corso ne manquera pas de revêtir la tête de Poodles à la fin de College Game Day.

South Carolina Gamecocks @ Missouri Tigers
COLUMBIA ALERT
Quand l’équipe de la bonne ville de Columbia, Caroline du Sud, se rend à Columbia, Missouri, on tient peut-être le match pour le titre de la SEC East. Que celui qui l’avait vu venir me jette la première bière, vu que je n’en bois plus…

Boise State Broncos @ Brigham Young Cougars
REGRETS ALERT
Et dire que ce match aurait pu avoir des implications pour un éventuel bust du BCS. Mais Boise s’est manquée contre Washington et Fresno. Mais BYU s’est manquée contre Utah et Virginia (Virginia !!!). Un match plein de regrets, donc, et on attendra peut-être bien une purge digne de celle de l’an passé. Avec nos regrets éternels.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

Après trois années à commenter le football sous toutes ses formes, Verchain a rejoint la rédaction de The Blue Pennant en 2013 pour vous proposer son College Football Report et quelques autres fantaisies, en exclusivité.

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 15

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Je n’ai pas pu résister au plaisir de vous livrer mon #NotImpressed de la semaine dès dimanche dernier, atterré devant mon streaming d’ESPN. Entre Herbstreit, ancien d’Ohio State rappelons le qui se félicitait du choix du comité, Reece qui disait amen à tout, David Pollack qui avait un peu de retenue, Bob Fuckin’ Bowlsby au téléphone, Nick Saban qui disait tout le bien qu’il pensait d’Ohio State, etc, je n’ai pas pu m’empêcher de dégainer (oui, elle me le reproche souvent, aussi…).

Bref, je ne vais pas en remettre une couche.

Il y aura un CFR spécial la semaine prochaine pour vous proposer mes impressions sur les bowls qui ont été annoncés. Tous les bowls. Les 38.

C’était le dernier #NotImpressed de la saison. Merci pour votre fidélité.

Ah, tiens, Bowl-wise, voilà l’effet que ça fait au Président de l’Université du Tennessee de voir les Vols disputer le TaxSlayer.com Bowl, un bowl qui n’est que dans les rangs 3 à 8 du calendrier bowls SEC… Pauvre homme…

Bah, juste après, il a sorti le chéquier pour rallonger coach Butch Jones à 3,6 millions de dollars par saison jusqu’en 2020…

And In Other College Football News

Dernier rendez-vous avec les salaires des coaches. Cette semaine, donc, pour boucler la boucle, la Conférence USA.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Florida Atlantic Charlie Partridge $500,000 $2,590,000 5 years $500,000 $30,000
Florida International Ron Turner $550,000 $2,700,000 5 years $500,000 $20,000
Louisiana Tech Skip Holtz $500,000 $2,500,000 5 years $200,000 $25,000 $150,000
Marshall Doc Holliday $600,000 $2,400,000 4 years $175,000 $20,000
Middle Tennessee Rick Stockstill $701,504.14 $4,209,024.84 6 years $10,000
North Texas Dan McCarney $710,000 $3,704,200 5 years $600,000 $500,000
Rice David Bailiff
Southern Miss Todd Monken $700,000 $2,800,000 4 years $700,000 $15,000
UAB Bill Clark $500,000 $1,500,000 3 years $450,000 $25,000 $50,000
UTEP Sean Kugler $500,000 $2,500,000 5 years $280,000 one month base salary $100,000
UTSA Larry Coker $425,000 $2,375,000 5 years $400,000
Western Kentucky Jeff Brohm $600,000 $2,400,000 4 years $600,000 $50,000
Old Dominion Bobby Wilder

Charlie Partridge : augmentation de 5% chaque 1er juillet à partir de 2015. Bonus de présence de 40000$ au 1/7/2016 et 20000$ au 1/7/2018. L’université fournit une voiture de fonction. Une loge au stade. 6 tickets à la saison pour le basket. 12 tickets pour les matchs à l’extérieur (première fois que je vois ça).

Nom de plombier, allure de plombier, job de plombier

 

Ron Turner : prime de présence de 50000$ chaque 1er mars jusqu’en 2017. 20 tickets pour les matchs à domicile.

Skip Holtz : 0,3 million chaque année garantis versé par la Louisiana Tech University Foundation, pour les apparitions médias et de levée de fonds. Permission de négocier son propre contrat équipementier pour ses chaussures et ses fringues (bon, apparemment, il n’a pas eu de contrat avec Armani…). Une voiture de fonction, possibilité d’une deuxième (hey, il est donc célibataire). Cotisation payée à un country club.

‘OK Corral’, c’était mieux avant…

 

Doc Holliday : ouais, il a le nom du personnage joué par Val Kilmer dans Tombstone, où Kurt Russell joue Wyatt Earp. 0,3 million pour les apparitions médias, 0,1 million pour les opérations de levée de fonds. 25000$ versés par le Marshall University Football Enhancement Fund. Deux voitures de fonction avec l’assurance et l’entretien payés. Cotisation payée à un country club. 20 tickets pour les matchs à domicile et 4 tickets pour le basket. Buyout de 2 millions de dollars s’il devient le coach de West Virginia.

Rick Stockstill : augmentation de salaire de 100 000$ si l’APR est de 930 ou plus (Academic Progress Rate, ou une mesure des chances d’obtention du diplôme des étudiants athlètes), si l’équipe a un record positif et gagne 5 matchs de conférence, si aucune violation de niveau 1 ou 2 des règlements NCAA n’est relevée pendant la saison. Si ces mêmes critères sont remplis, prolongation automatique d’un an du contrat. 75000$ de revenu annuel pour les apparitions TV, radio et Internet (bizarre, on n’a pas vu de une de Paper avec Rick Stockstill – Breaking The Internet…). 5000$ de primes par tranche d’augmentation des revenus des tickets de 100000$. 4000$ de prime par tranche d’augmentation des donations de boosters de 100000$. Une voiture de fonction ou allocation mensuelle de 600$. Défraiement de 400$ par mois pour ses menues dépenses. 20 tickets pour les matchs à domicile. J’adore son contrat. Rien que le montant de son salaire garanti qui se termine par 14 cents me fait tripper…

Dan McCarney : 50000$ pour les apparitions télé. Primes de présence s’il termine chaque saison de 60000$ en 2014 puis 70k, 90k, 110k pour finir à 124200$ s’il termine la saison 2018. 15000$ de prime pour chaque saison à plus de 7 victoires. Voiture de fonction PLUS allocation de 900$ par mois pour payer l’assurance, le carburant et l’entretien. Cotisation payée à un country club.

Todd Monken : une voiture de fonction avec l’assurance payée. Loge privée dans la tribune de presse, plus 20 tickets pour les matchs à domicile. 6 tickets pour le basket. Cotisation payée à un country club.

Bill Clark : 25000$ pour les apparitions médias et le ‘talent’ (no kidding), 25000$ pour les opérations de promotion et de levée de fonds. 10000$ de prime pour des abonnements entre 5000 et 7499, 20000$ de 7500 à 9999 et 30000$ pour plus de 10000 abonnements à la saison vendus. 25000$ pour 7 victoires et 5000$ par victoire supplémentaire jusque 10. 10000 dollars de prime pour une victoire contre une Power Five. Deux voitures de fonction ou allocation de 750$ par mois par véhicule loué. Cotisation payée à un country club.

Sean Kugler : 220000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Toutes les primes de bowl et autres sont exprimées en mois de salaire. Par exemple, un mois de salaire pour plus de 6 victoires dans la saison. Deux voitures de fonction fournies par un concessionnaire local. Cotisation payée à un country club.

Larry Coker : 25000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Augmentation annuelle de 25000$. Une voiture de fonction ou 600$ par mois d’allocation. 24 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge privative. Cotisation payée à un country club. Jusqu’à 185000$ de primes liées à la performance de l’équipe (non détaillées).

Jeff Brohm : prime de 50000$ pour gagner plus de 6 matchs, prime de 25000$ si l’affluence moyenne au stade est supérieure à 12000. L’université fournit une voiture de fonction et paie l’assurance, avec la possibilité d’une deuxième voiture (ce qui, selon les standards habituels, implique que Brohm est célibataire, mesdemoiselles…). 10 tickets pour les matchs à domicile. S’il est viré, il ne peut pas entraîner une équipe du Kentucky pendant deux ans.

Rice a refusé de communiquer les éléments salariaux de David Bailiff puisque la faculté est totalement privée.

Les éléments salariaux du coach d’Old Dominion Bobby Wilder n’ont pas été examinés par Newsday, dont la base de données vous a été traduite ici dans le cadre de cette suite de news sur les salaires des coaches. Cependant, comme votre ami Verchain ne recule devant rien (ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît), il vous a trouvé le package de Bobby.

Salaire de base de 220000$ pour cette saison, 239500$ la saison prochaine et 270000$ en saison suivante. Salaire complémentaire versé par des fonds privés de 180000$ et prime pour les apparitions médias de 75000$ (qui passera à 100000$ en 2016-2017). Wilder a négocié une clause de licenciement sans cause à hauteur de 1,8 millions en 2013, somme qui diminue de 0,2 million à chacune des saisons suivantes. Ainsi, s’il est viré en 2015, il recevra 1,4 millions.

Par contre, je n’ai pas trouvé les autres trucs qui m’amusent comme les primes à la con et les cotisations à un club de strip…

Verchain’s Game To Watch This Week

Bah, cette semaine, rien, juste le match habituel qui clôture la saison entre les Midshipmen de Navy et les Black Knights d’Army. Si vous aimez la triple option, ou si le simple nom de Ken Niumatalolo vous amuse, vous pouvez regarder. Si vous êtes totalement drogué au football, vous pouvez regarder… Moi, je pense que je regarderai ce truc. Parce que ce ne sera pas pire que certains des bowls qui nous attendent.

L’édition spéciale Viewer’s Guide du College Football Report vous attendra en début de semaine prochaine. Ensuite, la voix de Verchain s’éteindra. Enfin, celle qui venait vous chatouiller hebdomadairement. Elle reviendra, ponctuellement, ne serait-ce que dans les commentaires. Ne serait-ce que parce que j’ai une copie du Wainstein Report sur North Carolina à vous dévoiler…

Et puis, il y a aura une nouvelle saison qui débutera fin août, non ?

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 : Special CFP Edition

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed. CFP Edition.

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Devant les caméras d’ESPN, avec Reece Davis derrière le micro et tous les guignols comme votre serviteur qui regardent le truc par des moyens détournés, Jeff Long, le chef d’une nouvelle mafia qui vient remplacer le Cartel, vient d’annoncer les demi-finales du premier College Football Playoff de l’histoire.

#1 Alabama Crimson Tide (SEC Champion, 12-1) face à #4 Ohio State (Big Ten Champion, 12-1)

#2 Oregon Ducks (Pac12 Champion, 12-1) face à #3 Florida State Seminoles (ACC Champion, 13-0)

Are you kidding me ????

Rien à dire sur la demi-finale qui opposera Oregon à FSU, elle était attendue, elle était programmée, il était écrit qu’elle devait se produire.

Rien à dire sur le choix d’Alabama comme numéro 1 du classement. Le Tide a remporté la plus difficile conférence du paysage, la plus difficile conférence du paysage, avec une défaite qui est tout sauf humiliante au compteur contre Ole Miss, une équipe de la SEC West, qui a également battu Mississippi State qui ne comptait qu’une défaite contre Alabama au moment de croiser la route des Rebels. Un accident de parcours, à l’extérieur, ça arrive.

Ohio freakin’ State ????

Shoot me in the head, right now.

On parle d’une équipe qui a été battue A DOMICILE, dans l’imprenable Horseshoe, par VIRGINIA FUCKIN’ STATE. Une équipe avant-dernière de sa division, l’ACC Coastal, dont le champion, Georgia Tech, a terminé avec un record de 6-2 en conférence. Une équipe qui a perdu contre East Carolina de l’AAC, contre Miami, Pittsburgh, Georgia Tech, le Boston College et WAKE FOREST, dans le cadre du pire match de la saison en Power Five, un lavement à 6-3 EN PROLONGATION !!!!!!

Big Ten bias !!!!

Bob Bowlsby, commissionnaire de la Big 12

Sortez les théoriciens du complot !!! Il n’y a pas eu d’avion dans le Pentagone ??? Il y a eu, alors, un jeu de pouvoir, avec deux des ex-coaches faisant partie du CFP Selection Committee liés à la Big Ten : Barry Alvarez de Wisconsin et Tom Osborne de Nebraska. De qui se moque-t-on ? Sans compter que le tristement célèbre Jim Delany, le commish de la Big Ten, a sans doute du trouver un moyen de pousser son jeu de pouvoir suffisamment loin pour avoir une quelconque forme d’influence.

Le grand perdant de l’année dans la course au playoff est donc la Big 12. Paie ta crédibilité. Tu t’appelles Big Twelve et t’as que 10 équipes dans ta conférence. Non mais allo quoi. C’est comme si je disais tu t’appelles Big Ten et t’as 14 équipes dans ta conférence.

Que les présidents des universités de Texas, Oklahoma, Texas Christian, Baylor, Iowa State, West Virginia, Texas Tech, Kansas, Oklahoma State et Kansas State se réunissent et licencient sur le champ Bob Bowlsby. Le commissionner de la Big 12 est autant responsable que le comité de ne pas avoir de représentant de la conférence en playoff. Oui, d’une des deux seules conférences à jouer 9 matchs en conférence, avec la Pac12.

Bowlsby est le pitre en chef qui a refusé de nommer ONE TRUE CHAMPION dans la Big 12, alors que le règlement de sa conférence indique qu’en cas d’égalité, l’équipe qui remporte la confrontation entre deux équipes est nommée championne. Et cette équipe est Baylor. Alors, en croyant favoriser sa conférence par rapport à la perception que TCU était plus appréciée du comité que son VRAI CHAMPION Baylor, Bobby nous l’a jouée ‘co-champions’. Et ça vient de lui péter à la face comme à n’importe quel terroriste qui essaie de se fabriquer sa propre petite bombinette. Ridicule.

Les explications de Bowlsby sur ESPN sont à pleurer de rire. ‘Le comité ne nous a pas dit que c’était important d’avoir un match de championnat, si on avait su on aurait fait autrement’. Mais combien ce type est-il payé pour dire ça ? Le tiebreaker prévu par le règlement n’est pas pour désigner un champion, mais le représentant de la Big12 pour le Bowl avec lequel elle est sous contrat, le Sugar. Alors, ça s’appliquera l’an prochain. Non mais. Je ne savais pas que n’importe quel comédien de stand-up pouvait devenir commish d’une Power Five ! Gad Elmaleh comme commish de la Big 12.

Jeff Long, le Parrain lui-même, a avoué à ce cher Reece (qui est d’accord avec tout ce qui vient d’une quelconque forme de pouvoir) que le fait de ne pas avoir de champion unique a pu coûter à la Big 12.

De même, le membre du comité de sélection lié à la Big 12, le Director of Athletics de West Virginia, ne devrait pas pouvoir sortir de la prochaine réunion des AD de la Big 12 autrement que couvert de goudron et de plumes.

WR Devin Smith, Ohio State

Même Paul Finnebaum est d’accord pour dire que ce comité vient de poser sa première bouse. Pas mal pour une première édition, gentlemen (and lady Condi, oeuf corse). Comment expliquer que TCU, classé troisième la semaine passée, se retrouve soudainement dehors, sans perdre ?

C’est le retour du BCS, dans une nouvelle forme. Lou Holtz est d’accord avec le comité. Voilà qui devrait suffire à vous convaincre que ces messieurs et madame ont fait n’importe quoi.

C’est le retour du What have you done for me lately ! Une victoire impressionnante en dernière semaine, et on oublie tout.

Ohio State a joué Navy, Kent State et Cincinnati hors conférence en plus de la sublime défaite A DOMICILE contre Virginia Tech. Voilà de quoi vous impressionner ?

Au moins, Florida State a joué Notre Dame, Oklahoma State et Florida en plus de Citadel. Et ils sont invaincus. Oui, ils gagnent moche, oui ils ont eu du mal à battre Georgia Tech. Mais ils sont là à 13-0, devant Ohio State.

Ohio State est le champion de la sixième division du college football. La Big 12 à division unique est la quatrième division du truc.

Retournez le problème dans tous les sens, et vous arrivez à la même réponse : This is an outrage !

Manquerait plus que la B1G nous ressorte ses divisions Leaders et Legends, tiens, pour que la fête soit totale.

Et Verchain est #NotImpressed.

Just two words for you : Suck it ! Pardon. ROLL TIDE !

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 14

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Eh bien voilà.

Voilà la dernière livraison du College Football Playoff Selection Committee. Pas dans sa version Verchain. Dans celle qui passe sur ESPN…

So, what ?

En bon avocat des causes impossibles (comme le maintien de Brady Hoke à la tête de Michigan. Just joking), Verchain is #NotImpressed. Non, pas impressionné… Verchain is #Outraged !!!

Plus que jamais, il est temps de se demander ce que fout ce comité.

Les fans de Florida State sont fous furieux de voir leur équipe descendre lentement au classement à chaque victoire arrachée de manière de plus en plus moche et/ou de plus en plus limite (que ce soient Louisville, Miami, Boston College ou Florida…). Ils ont raison, quand on est fan on ne voit pas les limites de son équipe (et on désigne Duke Johnson parmi les trois meilleurs coureurs de la division FBS…). Mais vu de l’autre côté du Sunshine State (la Floride, jeunes gens), Verchain trouve que, si FSU mérite d’être dans les 4, elle ne mérite pas mieux que sa quatrième place.

Non, la raison de l’énervement de votre ami Verchain (et il vaut mieux ne pas réveiller le dragon…), c’est le cas de Baylor.

Mais personne n’aime Baylor. PERSONNE N’AIME BAYLOR !!!!!

1) TCU est classée devant Baylor.

Oui, alors que TCU a été battue par Baylor, qui a remonté 20 points pour passer devant les Frogs… A se demander où est soudainement passé le critère des victoires face à face ?

Alors, on va nous raconter que le calendrier des Frogs était beaucoup plus difficile que celui des Bears. Alors… Ouais, pour le moment, Baylor n’a pas encore battu Kansas State, ce que TCU a fait… Les deux équipes partageront au soir de la dernière journée de la saison BiG 12 un total de 10 adversaires en commun.

Baylor a eu du mal à terminer le match contre Texas Tech cette semaine, pendant que TCU écrabouillait Texas. Alors, le comité, on fait comme les votants du BCS ? On reste sur la dernière impression ? On préfère la dernière fille facile au meilleur coup de sa vie, qui a juste eu une petite migraine du côté de Morgantown ? Please…

Jusqu’à la semaine dernière, le sémillant Jeff Long, chairman du comité (qui ressemble de plus en plus à Vince McMahon de la WWE tellement il est ridicule à chaque apparition, il ne lui manque que la démarche de canard, en fait…) affirmait que TCU méritait d’être mieux classée que Baylor car elle avait une belle victoire contre une équipe du Top 25 du CFP : Minnesota.

Cette semaine, Minnesota ne fait plus partie du Top 25 du CFPSC… Donc, Jeffy Jeff affirme que TCU mérite d’être mieux classée que Baylor car elle a une belle victoire contre une équipe non classée mais qui a un record positif. Pardon ?

Jeff Long examine la candidature de Baylor au CFP

La Big 12 n’aime pas Baylor non plus. Qu’est ce que c’est que cette histoire de proclamer des co-champions en cas de records identiques ? Hé, les enfants, dans un round robin où toutes les équipes se rencontrent (oui, pas un truc comme l’American ou la Sun Belt) comment une victoire face à face ne peut-elle pas favoriser l’équipe victorieuse, en cas de records finaux identiques ?

HEY !!!! C’EST POURTANT CE QUE VOUS AVEZ ECRIT SUR VOTRE SITE INTERNET !!!!!!!!!!!

And I quote : « 

  1. If two teams are tied, the winner of the game between the two tied teams shall be the representative. »

On se fout de nous. Vraiment.

Donc, le comité a sans doute du trouver un formidable argument pour classer TCU devant Baylor.

Verchain, lui, n’en voit qu’un (indice : l’argument se trouve au milieu de la photo…)

2. Ohio State est classée devant Baylor !!!

Encore pire, peut-être, la présence d’Ohio State devant Baylor.

C’est sans doute du au fait que les Buckeyes ont battu Minnesota ? Je ne vois pas trop d’autre explication…

Pas de victoire face à face, mais de toute façon ça ne compte pas…

Alors, regardons un peu les calendriers des deux équipes, puisque selon Saint Jeff ça compte… (NB : tous les classements sont issus des stats de Sagarin, pour pouvoir classer les équipes qui ne sont pas dans le classement du CFPSC…)

Meilleure victoire des Bears : contre #3 TCU.

Meilleure victoire des Buckeyes : contre #10 Sparty.

Deuxième meilleure victoire des Bears : contre #9 Oklahoma.

Deuxième meilleure victoire des Buckeyes : contre #34 Minnesota (quand je vous dis que c’est là que ça se passe…).

Défaite des Bears : contre #28 West Fucking Virginia à Morgantown.

Défaite des Buckeyes : contre #50 Virginia Tech dans le foutu Horseshoe de Colombus !!!

Bah, après tout, Ohio State est une institution, un grand nom dans le monde du football. Baylor, c’est juste une bande de foutus baptistes illuminés de Waco au Texas, quoi. Des David Koresh en puissance. Alors que bon, Ohio State, c’est la fac où a fumé de l’herbe étudié le formidable Lil Jon.

Théorie de la conspiration : des sources bien informées sur ce qu’il se passe derrière les murs de la salle de réunion du CFPSC affirment que les plus ‘vocaux’ des membres du comité, ceux qui s’expriment le plus, cherchent à convaincre les autres sont les ‘coaches’.

Les ‘coaches’, c’est à dire :

  • Barry Alvarez : ancien coach de Wisconsin et AD des Badgers.
  • Tom Osborne : ancien coach et AD de Nebraska
  • Ty Willingham : ancien coach de Stanford, Notre Dame et Washington.

Bref, BIG TEN BIAS ALL OVER THE PLACE !!!

Nous aurons donc droit à des grands moments de vérité en cette fin de semaine, avec le climax dans la nuit de dimanche à lundi chez nous pauvres européens : Kansas State tient la crédibilité du College Football Playoff Selection Committee entre ses petites mains.

Si cette image ne vous fait pas peur…

And In Other College Football News

Avant dernier épisode du détail des salaires et autres avantages des coaches, avec cette semaine l’avant-dernier épisode : la Mid-American Conference.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Akron Terry Bowden $400,000 $2,000,000 5 years $300,000 $50,000  
Ball State Pete Lembo $475,000 $2,500,000 5 years $475,000 $15,000  
Bowling Green Dino Babers $400,000 $2,000,000 5 years $400,000 $15,000  
Buffalo Jeff Quinn $325,000 $1,625,000 5 years $250,000 $25,000  
Central Michigan Dan Enos $360,000 $1,440,000 4 years $285,000 $15,000  
Eastern Michigan Chris Creighton $425,000 $2,125,000 5 years $400,000 $20,000  
Kent State Paul Haynes $375,000 $1,875,000 5 years $250,000   $100,000
Massachusetts Mark Whipple $450,000 $2,250,000 5 years $250,000 $15,000  
Miami (OH) Chuck Martin $450,000 $2,250,000 5 years $400,000 win conference title: 8.333% of guaranteed annual payment 40% of guaranteed annual payment
Northern Illinois Rod Carey $400,000 $2,375,000 6 years $400,000 $25,000  
Ohio Frank Solich $495,000 $2,700,000 5 years $370,000 10% of base salary  
Toledo Matt Campbell $465,000 $2,375,000 5 years $275,000 $15,000 for appearing, $30,000 for winning  
Western Michigan P.J. Fleck $392,500 $1,962,500 5 years $210,000 $25,000  

Robin Williams n’est pas mort !!

Terry Bowden : 50000$ pour les apparitions médias, 25000 issus du contrat équipementier, 25000 pour des apparitions publiques. 15000$ de prime s’il est élu coach de l’année de sa conférence. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club.

Pete Lembo : 25000$ de prime annuelle de présence. Une voiture de fonction avec l’assurance, l’entretien et le carburant payés. 10 tickets pour les matchs à domicile. 10 tickets pour tous les autres évènements sportifs de l’université.

Dino Babers : 3000 dollars pour 5 victoires en conférence, 10000$ pour 6 victoires ou plus en conférence. Si un joueur de l’équipe est nommé joueur de l’année de la MAC : prime de 2000$. Si l’équipe dispute un match contre une équipe BCS (Power Five?) qui lui garantit 400000$ de recette, prime de 10000$. Une voiture de fonction ou allocation de 450$ par mois pour en louer une. Un nombre de tickets non précisé pour les matchs à domicile. Entrée gratuite dans un club de golf. Nombre non précisé de tickets pour le basket. 5000$ d’équipement fourni dans le cadre du contrat équipementier.

Jeff Quinn : 75000 dollars pour les apparitions publiques et dans les médias y compris prime équipementier. 5000$ pour 6 victoires, et 2500$ par victoire supplémentaire. 2500$ pour une victoire contre une équipe Power Five. 5000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. 7500$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs à domicile dépasse les 15000. Deux voitures fournies par un concessionnaire ou 800$ d’allocation par mois. 15 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge pour la famille.

Dan Enos : 35000$ de prime pour les apparitions médias, 40000$ de prime pour des apparitions publiques et promotionnelles. 6000$ de prime pour 7 victoires, et 6000$ par victoire supplémentaire. 5000$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs est de plus de 20000, et 5000$ de supplément par tranche de 5000 supplémentaires, jusqu’à +30000 personnes. Une voiture de fonction. 10 tickets en loge et 10 tickets classiques à la saison. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Abonnement mensuel de téléphone mobile pour 75$. Si 60% de l’effectif est originaire du Michigan, prime de 5000$.

Chris Creighton : 25000$ pour une émission de radio hebdomadaire. Prolongation d’un an si le coach est toujours sous contrat au 1/1/2015. 50000 dollars si l’équipe participe au college football playoff (LOL). 5000$ pour 7 victoires, 7500$ pour 8, 10000$ pour 9, 15000$ pour 10, 20000$ pour 11, 30000$ pour 12. 15000$ si l’affluence payante moyenne est supérieure à 10000, 20000$ si elle est supérieure à 15000. Voiture de fonction avec l’assurance payées par l’université ou allocation mensuelle de 750$. 20 tickets pour les matchs à domicile, 10 tickets pour le basket masculin et féminin.

La blague de ‘tire mon doigt’, vraiment ?

Paul Haynes : 125000$ par an pour les apparitions médias, les levées de fonds, les apparitions marketing et promotionnelles. 5000$ par victoire au-delà de 6 contre des équipes FBS. Une voiture de fonction au choix. Si 60% de l’effectif est composé de joueurs originaires de l’Ohio : prime de 10000$.

Nouveau spinoff : Les Cordier, coach et flic !

Mark Whipple : 200000$ pour les apparitions médias et des allocutions. Permission de négocier son propre deal avec un équipementier. 16 tickets pour les matchs à domicile.

Chuck Martin : 50000$ de prime pour les apparitions médias. Les primes sont exprimées en pourcentages du salaire (dont un 4,167% du salaire s’il est nommé coach de l’année de la MAC). 9 victoires : prime de 10000$, 10 victoires : prime de 15000$, 11 victoires : prime de 25000$. 12 victoires : 8,333% du salaire annuel. Voiture de fonction fournie par l’université avec l’assurance payée. 25 tickets pour les matchs à domicile, 4 tickets pour le basket et le hockey.

Rod Carey : une voiture de fonction fournie par l’université. 30 tickets pour les matchs à domicile. 8 tickets pour les autres sports, avec deux places de parking VIP. Accès libre à un parcours de golf à l’année.

Gollum ??

Frank Solich : 30000$ par saison de contrat avec Ohio Bobcat Sports Network. 15000 $ du contrat équipementier. 30000$ de salaire pour un job d’assistant AD chargé des projets spéciaux (no matter what it is…). 275000$ de prime de présence au 31/12/2012 puis 50000$ à la fin de chacune des saisons suivantes. 5000$ de prime par victoire de 7 à 9 et 10000$ de prime par victoire au-delà de 10. Voiture de fonction avec carburant payé. Cotisation payée à un country club.

Matt Campbell : 10000$ d’augmentation annuelle. 165000$ par an de revenu marketing. Abondement d’un plan épargne retraite à hauteur de 25000 dollars par an. 7500$ de prime pour 7 victoires et 2500$ de prime par victoire supplémentaire. Coach régional de l’année (whatever that is…) : prime de 30000$. Une voiture de luxe. Cotisation payée à un country club.

PJ Fleck : 91250$ pour les apparitions médias, 91250$ pour les apparitions publiques. 6000$ par victoire au-delà de 7. 2000$ si un joueur fait partie de la première équipe MAC de l’année (sportive ou universitaire), 1500$ s’il fait partie de la deuxième équipe. 15000$ s’il est désigné coach régional de l’année (whatever… oh, forget it…). Si l’affluence est supérieure à 20000 : 8000$ de prime. Si elle est supérieure à 25000 en moyenne annuelle : 15000$ de prime. Voiture de fonction avec l’assurance et l’entretien payés ou allocation de 400$ par mois. Une loge de 34 places au stade. Cotisation payée à un country club.

La semaine prochaine : la conférence USA !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Bon, au-delà de l’introduction habituelle, c’est une semaine de finales, alors…

Alabama Crimson Tide vs Missouri Tigers : Alabama s’est bonifiée toute l’année. Au lieu de la rébarbative habitude de défendre et courir, la venue de Lane Kiffin a -presque – rendu le Tide sympathique. Sympa à regarder, en tout cas… The Pick : Alabama.

J’ai bien dit PRESQUE sympathique…

Oregon Ducks vs Arizona Wildcats : Les Ducks veulent une revanche. Oregon a déjà gagné le match des cheerleaders. Alors… The Pick : Oregon.

Ohio State Buckeyes vs Wisconsin Badgers : UPSET ALERT. Sans JT Barrett, ça s’annonce totalement plus compliqué que ce qu’on pouvait penser quand les hommes de Meyer ont décroché la place en finale. Et c’est peut-être une finale qui ne servira à rien au moment de distribuer les places en playoff dimanche prochain… The Pick : Wisconsin.

Florida State Seminoles vs Georgia Tech Yellow Jackets : J’ai longtemps hésité avant de mettre ce match comme l’upset alert de la semaine. Merde, enfin. Ça va bien finir par arriver, non, la première défaite de Florida State, qui ne convainc personne semaine après semaine et demeure invaincue. J’ai bien peur qu’il faille attendre la demi-finale pour que ça se produise, cela dit… The Pick : Florida State.

Almost made the Cut : Baylor accueille Kansas. Si les Bears gagnent, ils remportent la Big12 et selon moi une place au CFP. S’ils perdent, ce sera TCU, en playoff sans doute également. Boise State – Fresno State pour la Mountain West, avec à la clé pour les Broncos en cas de victoire une place dans un des New Year Six.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 13

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Bon, et bien… Nouveau classement de notre comité de sélection, dans lequel rien ne bouge, ou presque, Ole Miss dégringolant comme pour rigoler.

La seule vraie nouveauté dans la perspective des New Year’s Six est l’arrivée dans le classement de Boise State et de Marshall, représentant respectivement la Mountain West et la Conference USA. Il manque, selon moi, un petit Colorado State pour refléter véritablement ce qu’est l’état des troupes dans le Group of Five (oui, c’est à dire tout ce qui n’est pas le Power Five), mais les Rams pourraient bien de toute manière ne pas avoir droit aux spotlights du Peach ou du Cotton car seul le meilleur champion des Group of Five est qualifié automatiquement pour un des bowls autour du nouvel an qui n’accueillent pas le Playoff.

Alors, on ne va pas épiloguer plus longtemps, même s’il pourrait être amusant d’essayer de comprendre pourquoi TCU, BCS Style, est toujours devant Baylor alors que les Bears ont mangé les grenouilles, mais on aura peut-être l’occasion d’y revenir.

De toute façon, le classement évoluera sans doute lorsque la messe sera dite par Jeff Long au soir du 7 décembre, et qu’il prononcera son homélie au nom du Head to Head, du Strength of Schedule et du Game Control (tiens, voilà une belle nouveauté…).

Bref, autant se divertir un peu et vous remettre à l’esprit que le football universitaire se dispute entre des universités. Il y a des classements sur le terrain et des classements… dans les amphis, aussi. Le US News and World Report a publié comme tous les ans son classement des universités. Je me suis donc amusé à vous trouver laquelle des divisions de la FBS est la plus costaud dans les amphis, en comparant ensuite ce classement avec le classement Sagarin des divisions les plus costaudes de première division. Les résultats sont parfois surprenants.

Dans un premier temps, la méthode utilisée est simpliste comme l’humour à la Verchain. US News classe les facs de 1 à 200. Chaque fac de chaque division (hormis les indépendants, qui seront mentionnés mais pas classés) reçoit donc des points en fonction du classement US News (une fac classée 12 marque 12 points) et on fait la moyenne simple des points de toutes les équipes d’une division pour déterminer le ranking moyen de la division.

Je n’ai pas considéré les Indépendants comme une division, mais mentionné dans ma grande générosité les rangs dans le classement universitaire des facs concernées. A noter que si une fac qui joue au football n’est pas dans les 200 meilleures facs du pays, elle reçoit le score de 201 points. C’est comme ça… Les 4 premières sont Princeton, Harvard, Yale et Columbia. Ivy League Power !!

On attaque par les classements par conférence, avec en premier celles qui sont organisées en deux divisions :

SouthEastern Conférence
SEC West SEC East
University Ranking University Ranking
Texas A&M 68 Vanderbilt 16
Alabama 88 Florida 48
Auburn 103 Georgia 62
LSU 129 Missouri 99
Arkansas 135 Tennessee 106
Mississippi 149 South Carolina 113
Mississippi State 156 Kentucky 129
Moyenne 126,67 Moyenne 81,86
Pacific 12 Conference
Pac12 North Pac12 South
University Ranking University Ranking
Stanford 4 UCLA 23
Cal-Berkeley 20 USC 25
Washington 48 Colorado 88
Oregon 106 Arizona 121
Oregon State 138 Utah 129
Washington State 138 Arizona State 129
Moyenne 75,67 Moyenne 85,83
Atlantic Coast Conference
Atlantic Coastal
University Ranking University Ranking
Wake Forest 27 Duke 8
Boston College 31 Virginia 23
Syracuse 58 North Carolina 30
Clemson 62 Georgia Tech 35
Florida State 95 Miami 48
North Carolina State 95 Pittsburgh 62
Louisville 161 Virginia Tech 71
Moyenne 75,57 Moyenne 39,57
Big Ten
B1G West B1G East
University Ranking University Ranking
Northwestern 13 Michigan 29
Illinois 42 Penn State 48
Wisconsin 47 Ohio State 54
Purdue 62 Maryland 62
Minnesota 71 Rutgers 70
Iowa 71 Indiana 76
Nebraska 99 Michigan State 85
Moyenne 57,86 Moyenne 60,57
Mid American Conference
MAC West MAC East
University Ranking University Ranking
Western Michigan 173 Massachussetts 76
Ball State 173 Miami of Ohio 76
Northern Illinois 194 Buffalo 103
Central Michigan 194 Ohio 129
Toledo 201 Bowling Green 173
Eastern Michigan 201 Kent State 194
    Akron 201
Moyenne 189,33 Moyenne 136,00
Mountain West
Mountain West
University Ranking University Ranking
Colorado State 121 San Diego State 149
Wyoming 161 Hawaii 168
New Mexico 189 Nevada 194
Utah State 194 San Jose State 201
Boise State 201 Fresno State 201
Air Force 201 UNLV 201
Moyenne 177,83 Moyenne 185,67
Conference USA
C-USA West C-USA East
University Ranking University Ranking
Rice 19 UAB 149
Louisiana Tech 201 Marshall 201
UTEP 201 Middle Tennessee State 201
North Texas 201 Western Kentucky 201
Texas San Antonio 201 Florida International 201
Southern Miss 201 Florida Atlantic 201
    Old Dominion 201
Moyenne 170,67 Moyenne 193,57

On continue avec les conférences à division unique, et les Indépendants en bonus :

Big 12
   
Texas 53
Baylor 71
Texas Christian 76
Iowa State 106
Kansas 106
Oklahoma 106
Kansas State 142
Oklahoma State 145
Texas Tech 156
West Virginia 168
Moyenne 112,90
American Athletic
   
Memphis 201
Cincinnati 129
Central Florida 173
East Carolina 201
Connecticut 58
Houston 189
Temple 121
South Florida 161
Tulsa 88
Tulane 54
Southern Methodist 58
Moyenne 130,27
Sun Belt
   
Georgia Southern 201
Georgia State 201
Louisiana Lafayette 201
Louisiana Monroe 201
Appalachian State 201
South Alabama 201
Texas State 201
Arkansas State 201
Troy 201
Idaho 166
New Mexico State 201
Moyenne 197,82
Independants
   
Notre Dame 16
Brigham Young 62
Navy NR
Army NR
Moyenne 39,00

Et ceci nous amène au classement des divisions de la première division :

# Division Moyenne Sagarin
1 ACC – Coastal 39,57 8
2 B1G West 57,86 6
3 B1G East 60,57 7
4 ACC – Atlantic 75,57 9
5 Pac12 North 75,67 5
6 SEC East 81,86 3
7 Pac12 South 85,83 2
8 Big 12 112,90 4
9 SEC West 126,67 1
10 American Athletic 130,27 11
11 MAC East 136,00 17
12 CUSA – West 170,67 15
13 MWC – Mountain 177,83 10
14 MWC – West 185,67 13
15 MAC West 189,33 12
16 CUSA – East 193,57 14
17 Sun Belt 197,82 16

Surprise ???

And In Other College Football News

On continue à dérouler, rassurez vous, il n’en restera plus que deux après ça. Et de toute façon, la saison sera finie pour le #NotImpressed. Non mais…

Cette semaine : la Mountain West !!

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Air Force Troy Calhoun $825,000 $3,712,000 5 years   7.5% of annual pay 30% of annual pay
Boise State Bryan Harsin $1,000,000 $6,583,000 5 years $800,000 $50,000 $100,000
Colorado State Jim McElwain $1,350,000 $6,750,000 5 years $1,350,000    
Fresno State Tim DeRuyter $650,000 $3,250,000 5 years $258,168 $150,000 $250,000
Hawaii Norm Chow $550,000 $2,750,000 5 years $550,000 $50,000  
Nevada Brian Polian $550,000 $2,800,000 5 years $525,000    
New Mexico Bob Davie $763,600 $5,345,200 7 years $363,600 $50,000  
San Diego State Rocky Long $800,000 $4,000,000 5 years $210,000 $75,000 for title or $25,000 for making championship game $400,000
San Jose State Ron Caragher $525,000 $2,625,000 5 years $258,168 $40,000  
UNLV Bobby Hauck $850,000 $2,250,000 3 years $250,000    
Utah State Matt Wells $575,000 $3,475,000 5 years $320,000 $50,000 $200,000
Wyoming Craig Bohl $800,000 $4,546,250 5 years $300,000 one month’s salary  

Troy Calhoun : le coach d’Air Force bénéficie de différents bonus tous exprimés en pourcentage du salaire annuel de la saison considérée. Par exemple, le Commander In Chief Trophy lui rapporte 5% de son salaire annuel. Et c’est tout. Je ne sais pas si Air Force a refusé d’en communiquer plus, mais apparemment on n’y paie pas le loyer comme à Navy ou Army.

Oui mon grand, tu peux avoir le sourire… Tu as bien géré la négo de ton contrat…

 

Bryan Harsin : 0,3 million d’augmentation en 2016, 0,25 en 2017, 0,1 en 2019. 0,2 million par an pour avoir autorisé l’université à utiliser et mettre sous licence commerciale ses ‘nom, voix, manières, image, gestes, etc…’ (only in America…). Prolongation automatique d’un an à l’issue de chaque saison à 9 victoires ou plus. Une voiture de fonction. Un certain nombre de tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club.

Jim McElwain : aucune prime (gné?). Deux voitures de fonction ou allocation équivalente. 20 tickets pour les matchs à domicile, et une suite privée. Cotisation payée à un country club. 4 tickets à la saison pour le basket (masculin et féminin).

Tim DeRuyter : Environ 312000 dollars payés par ‘Athletic Corporation’ (whatever THAT is) pour amener son salaire à 0,65 million cette saison. Trois types de primes pour les résultats académiques, ce qui est plutôt rare (passons le détail, mais l’atteinte des trois meilleurs paliers peut amener un supplément de revenu de 0,6 million environ). Une voiture de fonction, avec l’assurance, le carburant et la maintenance payés. Les 12 meilleures places non vendues sont attribuées au coach à chaque match, plus 20 places assises au niveau du banc. Cotisation payée à un country club.

Hawaii Five O, c’était mieux avec Michelle Borth…

 

Norm Chow : autorisé à négocier ses droits à l’image pour son compte (a reçu en 2013 environ 0,1 million à ce titre). Si les ventes d’abonnement à la saison dépassent 25000 : 75000$. Si elles dépassent les 27500 : 75000 de plus. Si elles dépassent les 30000 : 75000$ de plus. Victoire à la télé nationale dans un match à domicile : 25000$. Dans un match à l’extérieur : 40000$. 30 tickets pour les matchs à domicile, et 8 places de parking. 8 tickets pour les autres évènements sportifs.

Brian Polian : 25000$ de prime pour une émission de télé hebdomadaire. 15000$ pour une émission hebdomadaire de radio. 10000$ pour des apparitions en public. 15000$ de prime pour un match de semaine joué à la télé nationale. 25000$ pour un match du samedi joué devant les caméras de la télé nationale. 10000$ par tranche de 5000 abonnements à la saison vendus au-delà de 10000. 5000$ de prime pour chaque joueur sélectionné Academic All American. Voiture de fonction avec l’assurance payée ou une allocation équivalente non précisée. 12 tickets dans une loge du plus haut niveau. Autorisation de négocier des contrats personnels avec un équipementier. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Cotisation payée à un country club dans la limite de 10000$ par an.

Bob Davie : 0,2 million pour les apparitions médias. 0,1 million pour porter les vêtements de la marque qui équipe l’université. 0,1 million pour les apparitions publiques. 10000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. Si l’affluence moyenne sans tenir compte des étudiants dépasse les 19000 sur la saison : 25000$ de prime. Complément de 25000$ si la moyenne est supérieure à 21000. Une voiture de fonction. Cotisation payée à un country club.

L’homme qui valait 3 milliards, Lee Majors ?

 

Rocky Long : 0,59 million versés chaque année par une ‘organisation auxiliaire’. 25000 dollars de prime pour deux victoires contre des équipes du Top 25. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club pour le coach et son épouse.

Ron Caragher : 266832$ versés chaque saison par la Tower Foundation pour les opérations de relations publiques et les apparitions publiques. 40000$ de primes pour 8 victoires ou plus. 500$ par mois pour louer une voiture.

Bobby Hauck

 

Bobby Hauck : 0,225 million pour les apparitions publiques, 0,225 million pour les apparitions TV. 0,15 million de prime de présence au 1/7/2014. 5000$ pour 7 victoires, 2500$ par victoire complémentaire. 5000$ de prime si plus de 5099 abonnements à la saison sont vendus. 5000$ complémentaires pour 400 abonnements de plus. 5000$ pour 500 abonnements en plus des 400. Deux voitures de fonction de valeurs de 54895$ et 36324$, assurance payée. 18 tickets et 10 tickets de catégorie supérieure. 4 places pour le basket masculin et d’autres sports.

Matt Wells : augmentations de 0,3575 million en 2015, 0,3825 en 2016, 0,4075 en 2017 et 0,4325 en 2018. Compensation annuelle pour les apparitions médias : 0,2555 en 2014, 0,2925 en 2015, 0,3175 en 2016, 0,3425 en 2017 et 0,3675 en 2018. 0,1 million pour atteindre le college football playoff (lolilol). 5000$ par victoire contre BYU ou Utah. Une voiture de fonction ou 500 dollars par mois d’allocation. Assurance payée à hauteur de 75$ par mois, carburant à hauteur de 125$ par mois. 12 tickets pour les matchs à domicile et 5 tickets pour les autres sports. Cotisation payée à un country club.

Star Trek Next Generation. Le Capitaine Jean-Luc Picard.

 

Craig Bohl : Pour les apparitions médias : 0,45 million la première saison, plus 50000$ à chaque saison suivante, payé par un fonds non public. 50000$ par saison pour des discours. 20000$ par victoire en conférence. Pour plus de 5000 abonnements à la saison : 20000 dollars. 10000$ par tranche de 1000 abonnements supplémentaires jusqu’à 70000$ pour plus de 10000 abonnements. Voiture de fonction payée par l’université, l’assurance est payée par des boosters. 12 tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club. 750$ par mois de participation au loyer de l’habitation du coach.

Les Semaines suivantes : le reste du monde (MAC, Conf’ USA) !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Alabama vs Auburn, The Iron Bowl

 

Auburn Tigers at Alabama Crimson Tide : ou le retour de la mort qui tue de l’Iron Bowl, avec Gameday à Tuscaloosa pour la deuxième fois en trois semaines. Blame the SEC’s schedule, people… Bon, alors : make or break (or hope Ole Miss wins the Egg Bowl) game. The Pick : Roll Tide.

UCLA Bruins at Stanford Cardinal : Jim Mora’s Team contrôle son destin dans la Pac12 south. Une victoire dans la Silicon Valley et c’est direction Santa Clara pour la finale de la Pac12. Si le match part en travers dès le début, changez de chaîne sur votre streaming pour vous concentrer sur Arizona State at Arizona, parce que c’est là que se trouvera le champion. The Pick : Arizona State… Euh, non… UCLA…

Minnesota Golden Gophers at Wisconsin Badgers : le match pour la division West de la B1G. La finale avant la lettre. Enfin, avant d’aller se faire fesser par Ohio State… The Pick : Wisconsin.

Almost made the Cut : Utah State at Boise State, pour la Mountain Division. Florida at Florida State, pour que FSU tombe enfin hors des 4 premiers du CFPSC. Pittsburgh at Miami : Conner meets The Duke. Lousiana Monroe at Georgia Southern, pour la Sun Belt. Mississippi State at Mississippi, parce que c’est là que pourrait se jouer la SEC West, en fait. Arizona State at Arizona, pour le cas où UCLA se trouerait.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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