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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2013 – Week 13

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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#NotImpressed

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Comme cela arrive parfois, Verchain finit sa semaine de College Football un peu comme ça :

 

Du coup, il lui arrive de ne pas avoir véritablement envie de s’énerver contre le Cartel, Urban Meyer, la stupidité du Heisman Trophy ou toutes ces petites choses d’en-dehors du terrain qui font que le monde est monde. Alors, quand il est comme ça, il vous propose la traduction d’un article qui l’a intéressé récemment. On lui a fait passer cet article. Alors, il l’a traduit.

Dans la tête des hommes qui ont inventé le BCS et changé le football NCAA pour toujours.

Par Charles Bennett, le 24 novembre 2013

Le Bowl Championship Series était dans sa première année à déterminer un match entre le N°1 et le N°2 pour le championnat national, et il semblait que ça n’allait pas fonctionner.

A l’orée de la dernière semaine de compétition en 1998, Tennessee, Kansas State et UCLA étaient toutes invaincues, et si les trois gagnaient leur dernier match, l’un d’entre eux allait se retrouver à la porte.

Un journaliste a appelé Jeff Sagarin, le magicien des mathématiques du MIT qui avait aidé à mettre en place la partie ‘difficulté du calendrier’ de la formule du BCS, qui a alors vendu la mèche.

A Birmingham, Alabama, le Commissioner de la SouthEastern Conference Roy Kramer et son directeur des relations medias Charles Bloom, les deux autres personnes principalement responsables du développement de la formule BCS, étaient atterrés du manque de jugeote de Sagarin sur le plan des relations publiques.

‘Roy m’a appelé pour me dire que je devais garder ma foutue bouche fermée’, se souvient Sagarin.

Bloom déclare dans un soupir : ‘Tout ça nous a fait une semaine tendue au bureau… Pour la premièer année du système BCS que nous avions développé, une équipe de notre conférence était sur le point d’être laissée hors du championnat’.

Finalement, UCLA a perdu contre Miami, Kansas State a perdu face à Texas A&M lors du championnat de la Big XII et Tennessee a disposé de Mississippi State au championnat SEC.

Les Vols ont bouclé la saison invaincus et ont remporté le championnat national en battant Florida State au Fiesta Bowl.

L’ordre était rétabli. La controverse avait été temporairement évitée pour le BCS.

La méthode BCS pour choisir un champion national achève son existence de 16 ans cette année, avec le passage du football universitaire à un playoff à 4 équipes en 2014, dont les participants seront choisis par un comité de sélection de 13 membres.

Kramer, Sagarin et Bloom ne seront pas parties prenantes du nouveau système, mais celui qu’ils ont mis au point en 1998 – largement critiqué, vilipendé, dénigré et rarement salué – a régi le football universitaire bien plus longtemps qu’eux-mêmes l’auraient imaginé.

Ce triumvirat est celui qui mérite le plus de crédit ou de reproches pour avoir inventé le BCS : le commissioner vieux et sage, considéré comme de l’ancienne école mais bien plus visionnaire que ce qu’on voulait bien lui reconnaître. Son assistant compétent avec un background en relations publiques et la machine à calculer Yankee avec un diplôme du MIT et le verbe facile.

Les choses allaient s’adoucir au fil des années, à mesure que leur formule de sélection, basée sur une combinaison de polls humains et de classements par ordinateurs était modifiée, repensée et a évolué comme nécessaire. Quoi que vous pensiez du système BCS, le fait est qu’il a directement contribué à faire adopter un format de playoffs pour le football universitaire.

Les personnels des autres bureaux des conférences allaient devenir plus impliqué à mesure que les commissioners des autres conférences se succédaient au poste de BCS Commissioner après que Kramer ait occupé le poste pendant deux ans, à l’origine.

Cette première année, Kramer, Bloom et Sagarin pilotaient le vol d’essai du nouveau système de sélection un peu à vue, un peu comme un trio d’équilibristes marchant sur une fine corde raide suspendue au-dessus d’un océan de critiques, et sans filet de sécurité…

Aucun des trois n’allait jamais oublier ça.

Le 30 juillet 1998, Kramer était assis au fond de la salle de bal de l’hotel qui servait de lieu de rendez-vous pour les SEC Media Days, où les head coaches de la conférence parlaient à la presse de leurs équipes et de la saison à venir.

Sur le podium, le coach de Florida Steve Spurrier donnait son avis sur le nouveau système du BCS, bien conscient que Kramer, le type le plus responsable du BCS, se trouvait dans la salle.

‘Je pense que ce système est tellement bon qu’on devrait l’étendre au basketball, baseball, tennis et au golf’, déclarait Spurrier. ‘Je n’ai jamais compris pourquoi nous sommes le seul sport à n’avoir pas de système de playoffs’. Je n’arrive pas à me l’imaginer’.

‘Ce qui m’interpelle, c’est pourquoi ne retient-on pas 16 équipes à la fin de la saison pour se mettre à jouer un playoff. On travaille à l’ancienne. Et encore, à l’ancienne… d’une manière plutôt fantaisiste… Au moins, c’est mieux que ce que nous avions par le passé… Tout le monde dans ce pays peut envisager d’aller disputer ce match’..

Kramer n’a pas bougé un cil. Il savait, au moment de commencer à developper le BCS, que les critiques n’allaient pas tarder à se matérialiser – même de la part de membres de la conférence qu’il pilotait.

Le BCS a commencé par un dialogue continu entre les commissioners des conférences.

« Nous essayions de renforcer un peu le processus de sélection des bowls”, déclare Kramer. « Donc nous avons commencé par chercher des moyens d’améliorer les matchs et les bowls, et, au cours de ces discussions, quelqu’un a dit ‘hé, mais pourquoi le numéro 1 ne pourrait pas jouer le numéro 2 quelque part ?’. Et c’est devenu une partie de nos discussions alors que nous commencions à regarder comment nous pourrions améliorer le processus de sélection ».

Les commissioners ont décidé de laisser Kramer porter le ballon sur ce coup. Kramer s’est dit qu’il allait avoir besoin d’aide.

En 1997, Charles Bloom avait 35 ans et était au coeur de sa troisième année d’exercice comme commissioner adjoint de la SEC (poste qu’il a occupé 17 ans), servant comme directeur des relations médias.

“J’étais dans le bureau du commissioner Kramer un peu par hasard et il m’a demandé de m’asseoir et d’écouter la conférence téléphonique entre commissioners”, dit Bloom, “Ils étaient plutôt confiants de l’état de leurs discussions et ont commencé à évoquer comment ils allaient sélectionner les équipes. Les deux sondages majeurs étaient l’Associated Press Poll et le Coaches poll. Les journalistes (AP) ne faisaient pas confiance aux coaches, et les coaches ne faisaient pas confiance aux journalistes.

“J’ai évoqué aux commissioners que je pensais avoir quelque chose qui pourrait nous servir de base”, dit-il, « nous avons parlé d’avoir deux bases au départ – du subjectif et des ordinateurs. Nous avons commencé là, avec cette base ».

Bloom se souvient d’avoir travaillé des heures sur ce projet.

«On est partis avec notre base et on a regardé sur les 10 années précédentes ce que ça aurait donné sur les matchs », déclare Bloom. «Si on tombait sur quelque chose qu’on jugeait problématique, on en parlait et on décidait de faire les changements nécessaires. On a fait ça à la main.»

Ils ont ensuite décidé d’ajouter une composante de difficulté du calendrier. Kramer et Bloom s’accordaient sur le fait que celle déjà utilisée par la NCAA était insuffisante.

Kramer savait déjà vers qui se tourner.

Jeff Sagarin était une personnalité bien établie dans le monde des statistiques sportives lorsque Kramer s’est adressé à lui pour aider à développer une formule de difficulté du calendrier pour le BCS.

Jeff Sagarin

Après tout, les classements par ordinateur de basketball universitaire de Sagarin étaient déjà bien installés sur la page des sports de USA Today.

“J’ai reçu un appel de Roy Kramer”, déclare Sagarin. « On s’était rencontrés pour la première fois en 1988 durant les World Series entre les Dodgers et les A’s d’Oakland. Il se souvenait de moi. Il m’a appelé pour me dire ‘hé, on met au point ce truc appelé BCS, ça vous dirait de bosser avec nous ? On va avoir un classement par ordinateur.’ J’ai dit : ‘oui, bien sur, je serai heureux d’en être.’»

Kramer voulait que Sagarin développe une formule de difficulté du calendrier qui ne prenne pas en compte les scores relatifs. Il ne voulait pas d’un système incitant les équipes à gonfler les scores pour améliorer leur place au classement.

« Il me demandait d’ignorer tout un tas de données significatives en ne prenant pas en compte les scores», affirme Sagarin. «Il m’a dit qu’il pensait que je pouvais le faire, et je l’ai fait, mais j’ai toujours pensé que c’était bancal à cause de ça.»

Le BCS a été présenté au cours d’une conférence téléphonique nationale avec les médias en Juin 1998.

Maintenant qu’ils avaient leur nouveau système, Kramer, Bloom et Sagarin ont commencé le processus leur permettant d’évaluer si le système allait fonctionner.

“Tout était établi depuis le bureau [de la SEC]”, déclare Bloom. « Le dimanche, les chiffres arrivaient dans notre bureau. Je faisais mes calculs, à la main. Des fois, je recevais un e-mail du commisioner sur le coup de 3 heures du matin. Nous y investissions un temps fou.»

La relation entre Kramer et Bloom était tranquille. Celle entre Kramer et Sagarin plus compliquée.

‘Ce dont je me souviens très bien, dit Sagarin, c’est que pendant cette première année, lui et Charles Bloom travaillaient les chiffres quasiment sur la table de leur cuisine le dimanche. J’avais beaucoup de discussions avec Roy. J’étais un vrai sale connard cette première année. Dire que j’étais autre chose serait totalement à côté de la plaque… La façon dont je parlais aux journalistes, les déclarations que je faisais… ‘

“Je sais juste que chaque semaine, Roy m’appelait et les trente premières secondes consistaient en des hurlements de sa part pour me dire de garder ma foutue grande gueule fermée”, poursuit Sagarin. « Les médias l’appelaient et lui demandaient ‘Vous avez entendu les dernières déclarations de Sagarin ?’ et lui me disait ‘Tu es en train de me tuer’. Mais il changeait vite de dispositions. Il commençait à rire et nous avions une belle conversation.»

Sagarin dit que c’est là qu’ils ont développé leur relation forte qui se poursuit aujourd’hui.

“Je dirai que j’ai beaucoup appris de Roy Kramer”, affirme Sagarin. « C’est une chose que je ne dis pas d’habitude. Je ne suis pas aussi vil, mais je dirais que j’étais comme au pied de mon maître, en train d’apprendre des tas de secrets de la vie. Comme s’il était le maître Kung Fu et que j’étais le petit scarabée. Il me disait ‘Jeff, tu as déjà eu des détracteurs, mais là tu vas croiser les pires détracteurs que tu n’as jamais croisés. Et laisse moi te dire un truc. Lorsque la presse couvre un phénomène dont elle ne peut décider du résultat, elle devient vraiment très énervée. Et tu vas subir leur énervement. Sois juste prêt.’ Il avait raison.”

Le BCS a bel et bien eu ses moments de controverse.

En 2003, Oklahoma était classée N°1 quasiment toute la saison, mais les Sooners ont perdu contre Kansas State 35-7 au championnat de la Big XII.

Et bien que Southern California se soit retrouvée propulsée en tête à la fois des polls des coaches et de l’AP, Oklahoma est restée N°1 dans le classement BCS et a joué contre le N°2 LSU pour le championnat.

Une équipe d’Auburn invaincue est restée hors du match de championnat en 2004, quoiqu’ayant fini la saison N°2 à la fois dans l’AP poll et le Coaches poll.

Les Tigers ont terminé la saison en troisième position dans le classement BCS, derrière USC et Oklahoma qui se sont disputés le championnat.

Il y a eu, malgré tout, des aspects positifs dans le système parfois volatile du BCS.

Le plus important est qu’il a stimulé plus d’intérêt pour plus d’équipes en football universitaire. Soudainement, des équipes comme Boise State, Hawaii et Louisville ont remporté des places dans les bowls BCS qui étaient normalement réservées à l’aristocratie du football universitaire.

De plus, tous les matchs de saison régulière sont devenus importants, même entre deux équipes avec des records perdants, parce que leur performance pouvait influer sur le critère de difficulté du calendrier d’une équipe bien placée dans le classement BCS.

“Je pense que le BCS est un vrai succès”, affirme l’ancien commissioner de la Big East Mike Tranghese. « Je pense que son effet sur la popularité du football universitaire est sans précédent. La croissance du football universitaire depuis la création du BCS est juste jamais vue. Mais les gens n’ont cessé de pleurer et de hurler pour un playoff depuis si longtemps. C’est ce qu’il veulent, et c’est ce vers quoi nous allons. »

Kramer, Bloom et Sagarin sont heureux du rôle qu’ils ont joué pour le BCS.

“Le BCS a propulsé ma carrière”, déclare Bloom, aujourd’hui adjoint senior du directeur des sports en charge des affaires externes pour l’université de Caroline du Sud. « C’était un parcours de formation pour moi. Le Commissioner Kramer m’a donné une opportunité que peu de monde reçoit. C’étaient des temps difficiles. On se faisait matraquer , mais, à la fin, il y avait un match qui opposait le numéro 1 au numéro 2. Le football universitaire n’avait jamais connu ça. Pour moi, c’était un pas en avant. »

Kramer, aujourd’hui à la retraite et qui vit du côté de Knoxville, Tennessee, est fier du système qu’il a développé.

« Je pense que ça a beaucoup mieux marché que ce qu’on avait espéré en y travaillant. Ce système a fait ce qu’on voulait qu’il fasse. Il a fait progresser le football universitaire. Il a maintenu les bowls. Et les bowls sont très importants pour le football universitaire. Regardez un peu en arrière. La plupart des saisons, le BCS a fait se rencontrer le numéro 1 et le numéro 2 au cours d’un match qui ne se serait jamais produit sous l’ancien système’.

Sagarin réside toujours à Bloomington, Indiana, et continue de produire ses classements pour USA Today, tout en s’investissant dans d’autres projets de statistiques.

“Je pense que les faits ont donné raison à Roy Kramer”, affirme Sagarin. « Le BCS a donné son importance au football universitaire. Avant, ce n’était qu’un truc régional. Le samedi, il n’y avait pas ce type d’intensité. Maintenant, je pense presque que c’est allé trop loin. Les sites Internet qui parlent de ‘telle équipe va-t-elle progresser ou s’effondrer ? » Comment les résultats vont-ils impacter les classements des ordinateurs ? Les gens déviennent dingues. La vie devient trop grande. Kramer a été visionnaire avec ce processus qui a rendu subitement le football universitaire tellement intéressant chaque weekend. »

Et que pense Sagarin du système de l’an prochain ?

«Bonne chance à eux. Ils n’auront pas de Jeff Sagarin pour servir de cible toute désignée».

Toutes les citations ont été obtenues directement, sauf indications contraires.

And In Other College Football News

Pas grand chose de neuf sous le soleil du business du football universitaire cette semaine. Juste une petite news en passant :

Florida a décidé de figer le montant des contributions de ses boosters pour les trois ans à venir. Il faut savoir que les contributions de boosters (ce qu’ils paient notamment pour être assurés d’avoir des places à la saison pour voir les matchs) sont la principale source de revenus des équipes universitaires, plus encore que les droits télé.

Ainsi, en 2012, les contributions à Florida rapportaient 46 millions de dollars, soit plus de deux fois les droits télé tels que versés par la SEC (22 millions).

Florida tente ainsi d’assurer l’avenir (un vrai souci compte tenu de la triste situation sportive de cette saison) et donc de ne pas décourager ses boosters ‘de base’ (puisque les donations au-delà des contributions sont toujours libres, bien sur), de les encourager à poursuivre leurs ‘abonnements’ renouvelables chaque année.

Remarquez, ça ne pourrait pas être pire que ça…

I Got Mail… Ou Pas…

Dans cette section, amis lecteurs, vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez. Si vous avez des questions, à l’avenir… Pour cette semaine, on passe au-dessus de tout ça, on reviendra, peut-être… Ou pas…

Cette semaine, un peu de courrier… Eh, ça le fait, non ?

Elkaotic : Avec tous ces changements de conférences, à la fin on vas arriver à quoi comme système? Des «supers» conférences de 20-25 équipes? Qu’en penses tu?

Quoi qu’il advienne de l’idée d’une ‘Division 4’, qu’elle se matérialise dans le cadre de la NCAA avec des règles arrangées pour les membres du groupe ou qu’elle fasse sécession de manière officielle, je ne pense pas qu’on en arrivera à des conférences à 20 ou 25 équipes.

Tout tiendra à la composition de la saison régulière telle que l’envisageront les membres du Cartel. Parce que ne nous voilons pas la face, c’est bien du Cartel qu’il s’agit quand on évoque cette éventuelle Division 4…

S’ils envisagent une saison régulière à 11 matchs de conférence, on peut envisager des conférences à 18, avec deux divisions de 9, 8 rencontres dans la division et 3 par rotation contre des équipes de la division d’en face…

Pour ma part, je vois plutôt des conférences à 16, ce que va faire la B1G à partir de la saison prochaine, quand elle aura intégré les foudres de guerre que sont Rutgers et Maryland. Ne nous leurrons pas, ces conférences à 16, sans doute au nombre de 4 ce qui nous donnera 64 équipes dans les conférences “d’élite” – à savoir la SEC, Pac 12, Big 10, Big 12… Ou de 5 si l’ACC parvient à rejoindre ce groupe, ce qui nous donnerait 80 équipes d’élite sur 123 facs de première division pour le moment – qui composeront ce groupe.

Je n’envisage pas de réalignement où des conférences vireraient des équipes. La SEC ne virera pas Kentucky, par exemple, mais les équipes nouvelles qui intégreront les conférences majeures devront apporter un ‘marché’ télévisuel, une zone géographique pas encore couverte par la conférence en question…

C’est pour cela que je crains pour l’ACC. La SEC pourrait tenter un raid sur la Floride du Sud en allant chercher Miami par exemple, ou tenter de s’arroger la Caroline du Nord avec UNC. Pour des conférences comme la Pac12, ce serait sans doute plus compliqué de grossir sans aller taper loin à l’intérieur des terres. Boise donnerait du sens sportivement mais en termes de marché, l’Idaho est minuscule. Alors, jusqu’où pourrait s’étendre la zone Pacifique ??? La Pac10 avait bien tenté de séduire Texas avant de se rabattre sur Utah et Colorado, qui sont déjà bien éloignés de la côte…

Ou alors on assisterait à des réalignements avec des départs volontaires d’équipes de certaines conférences pour d’autres, comme ce qu’avait fait Texas A&M et Missouri quittant la Big 12 pour la SEC… Ou Louisville pour l’ACC… Ou Rutgers et Maryland pour la B1G… Ou Pittsburgh et Syracuse pour l’ACC… C’est complexe, et on pourrait assister à de vrais bouleversements.

BYU et Notre Dame seraient des cibles de choix (Big XII ou Pac12 pour la première, B1G ou ACC pour la seconde). Il reste peu de gros marchés qui ne sont pas déjà rattachés à des gros marchés télévisuels. Miami n’est pas un gros marché en soi, d’ailleurs… Connecticut n’est pas très sexy, Syracuse et Rutgers tirant plus de téléspectateurs potentiels des environs de New York…

J’envisage toutefois bien des changements, avec du sens géographique et du sens économique… C’est loin d’être fait, et on risque de connaître de très gros bouleversements, avec pas mal de petits arrangements entre amis derrière les portes closes…

Aurélien : comment expliques tu que des équipes comme notre bien aimée U s’écroulent complètement après une défaite ?

J’ai ma petite théorie là-dessus.

Considérons le cas de deux facs qui ont été concernées cette saison : Miami, que tu cites, et Northwestern.

Au début de saison, il s’agissait de deux facs qui pouvaient envisager une saison satisfaisante, disons aux environs de 9 victoires, avec un bowl intéressant (on pourrait discuter de ce qu’est un bowl intéressant, un de ces jours, tiens…) à la clé.

Ce sont deux facs qui ont débuté la saison avec une série de victoires. Toute série de victoires, dans notre monde reposant sur l’Internet, l’information immédiate, l’analyse à la seconde, le bruit médiatique, génère de l’intérêt des médias, et par conséquent des fans qui sont un peu matraqués, s’enthousiasment comme des malades à qui on annonce une rémission. Et même certains, dont beaucoup d’entre nous font partie, n’ont pas besoin d’être matraqués pour chercher à être toujours à la pointe de l’information sur leur équipe favorite. Il y a même des toxicos comme votre serviteur qui suivent l’information en pointe sur tout un tas de fac, obligation ‘professionnelle’ ou non…

Les joueurs en viennent à croire en leur bonne étoile. Inconsciemment, ils font peut-être moins d’effort. Ils sont également un peu plus perturbés par les sollicitations, médias, réseaux sociaux, boosters, etc… Bref, ils deviennent des petits Justin Bieber pour quelques semaines, et ça peut être grisant…

Pour Miami comme pour N’Western, tout semblait bien partir, les victoires s’enchaînaient… Et on pouvait avoir tendance à oublier qu’elles se succédaient… Avec un bon paquet de chance parfois, d’erreurs des adversaires d’autres fois… Northwestern aurait bien pu perdre son match d’entrée de jeu à Cal. Miami aurait pu perdre contre Florida sans une accumulation de bêtises de l’attaque des Gators…

Et puis sont venus les vrais tests, les gros matchs… Florida State et Ohio State pour The U et les Wildcats, respectivement. Et patatras…

Selon moi, le ‘momentum’ a marqué les débuts de saison de ces deux équipes. Il y avait une forme de vague qui semblait les porter… Et puis les vagues sont venues se fracasser contre les digues… Et les digues ont gagné… Quand le momentum se perd, c’est une autre forme de vague qui se forme, un peu comme le reflux de la marée… Une spirale négative, une forme de lose ultime, qui semble ne jamais vouloir s’arrêter, comme la spirale positive semblait ne jamais vouloir s’arrêter… Elle peut s’arrêter, comme Miami l’a montré en gagnant enfin ce weekend… Ou se poursuivre comme pour les Wildcats…

Parce que tout à coup, le ballon ne vole plus dans les airs de la même façon que quand on tenait le momentum. Tout à coup, les espaces dans le jeu de course semblent se réduire. Tout à coup, les défenses adverses semblent aller plus vite. Les attaques adverses aussi, d’ailleurs… tout semble aller de travers, quoi qu’on tente…

Il faut bien se rendre à l’évidence : ces équipes qui partent soudainement en torche ne sont tout simplement pas réellement solides. Les vraies grosses équipes qui subissent une défaite après une série de victoires s’en relèvent, et sortent au pire des saisons moyennes. A&M l’a fait. Stanford l’a fait. Miami a de nouveau gagné, après une série de défaites… Les ‘Canes ne sont tout simplement pas encore au niveau des Aggies ou du Cardinal.

Ça tient à pas grand chose, à un joueur qui porte seul son équipe, ou à une unité qui resserre les rangs pour porter l’équipe… Quand il n’y a ni l’un ni les autres, on rentre dans la spirale de la lose, et bon courage pour en sortir… Oui, c’est dans ta direction qu’on regarde, Michigan…

Verchain’s Games To Watch This Week

L’équipe de rédaction de The Blue Pennant vous présentera demain les matchs les plus intéressants à suivre cette semaine. Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne moi aussi mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain…

Alabama Crimson Tide @ Auburn Tigers

Game of the Century – 2013 Edition. Beaucoup de bits vont s’entrechoquer sur les pages internet à propos de ce match, aucun doute. Des gars qui ont plus de culture et de courage que moi vous parleront des enjeux du jeu. Moi, comme d’habitude, je suis Verchain. Alors, pourquoi regarder ce match ? Pourquoi pas ? Gus Malzahn a rendu la vie à Auburn et à son attaque. Et comme dernière équipe ou presque à pouvoir priver Alabama d’un nouveau titre (en tout cas du titre de la SEC West), nous nous devons de soutenir les Tigers. Parce qu’ils n’ont plus un quarterback voleur de PC portable. Parce qu’ils n’ont plus, officiellement, un quarterback dont la venue a été monnayée par son esclavagiste de père. Parce que l’aigle qui vole au dessus des Plains, c’est toujours mieux qu’un éléphant qui vole au-dessus de Tuscaloosa. Parce qu’il y a ‘lose’ dans ‘Tuscaloosa’, phonétiquement. On voudrait y croire. Mieux, on VA y croire. Non mais.

Bowling Green Falcons @ Buffalo Bulls

MACtion. Voilà qui devrait être suffisant pour que vous regardiez ce match. Les Falcons de Bowling Green, après avoir pris un peu de plomb dans l’aile en début de saison, peuvent aujourd’hui arracher le titre de division, et gagner le droit d’aller croiser le chemin de Jordan Lynch en finale de la MAC. Depuis le début de la saison, Verchain soutient les Falcons. Alors, il mettra sa petite tenue de cheerleader. Et soutiendra encore les Falcons.

Duke Blue Devils @ North Carolina Tar Heels

Nouveau signe de la survenue de l’apocalypse, Duke peut remporter en gagnant ce match le titre de la division Coastal de l’ACC. Je répète :  Duke peut remporter en gagnant ce match le titre de la division Coastal de l’ACC. Message personnel : Yvonne a fumé sa première cigarette. Les sanglots longs des violons de l’automne, machin, tout ça… Verchain est fatigué, jeunes…

 C’est fini pour aujourd’hui, alors…

Après trois années à commenter le football sous toutes ses formes, Verchain a rejoint la rédaction de The Blue Pennant en 2013 pour vous proposer son College Football Report et quelques autres fantaisies, en exclusivité.

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 15

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Je n’ai pas pu résister au plaisir de vous livrer mon #NotImpressed de la semaine dès dimanche dernier, atterré devant mon streaming d’ESPN. Entre Herbstreit, ancien d’Ohio State rappelons le qui se félicitait du choix du comité, Reece qui disait amen à tout, David Pollack qui avait un peu de retenue, Bob Fuckin’ Bowlsby au téléphone, Nick Saban qui disait tout le bien qu’il pensait d’Ohio State, etc, je n’ai pas pu m’empêcher de dégainer (oui, elle me le reproche souvent, aussi…).

Bref, je ne vais pas en remettre une couche.

Il y aura un CFR spécial la semaine prochaine pour vous proposer mes impressions sur les bowls qui ont été annoncés. Tous les bowls. Les 38.

C’était le dernier #NotImpressed de la saison. Merci pour votre fidélité.

Ah, tiens, Bowl-wise, voilà l’effet que ça fait au Président de l’Université du Tennessee de voir les Vols disputer le TaxSlayer.com Bowl, un bowl qui n’est que dans les rangs 3 à 8 du calendrier bowls SEC… Pauvre homme…

Bah, juste après, il a sorti le chéquier pour rallonger coach Butch Jones à 3,6 millions de dollars par saison jusqu’en 2020…

And In Other College Football News

Dernier rendez-vous avec les salaires des coaches. Cette semaine, donc, pour boucler la boucle, la Conférence USA.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Florida Atlantic Charlie Partridge $500,000 $2,590,000 5 years $500,000 $30,000
Florida International Ron Turner $550,000 $2,700,000 5 years $500,000 $20,000
Louisiana Tech Skip Holtz $500,000 $2,500,000 5 years $200,000 $25,000 $150,000
Marshall Doc Holliday $600,000 $2,400,000 4 years $175,000 $20,000
Middle Tennessee Rick Stockstill $701,504.14 $4,209,024.84 6 years $10,000
North Texas Dan McCarney $710,000 $3,704,200 5 years $600,000 $500,000
Rice David Bailiff
Southern Miss Todd Monken $700,000 $2,800,000 4 years $700,000 $15,000
UAB Bill Clark $500,000 $1,500,000 3 years $450,000 $25,000 $50,000
UTEP Sean Kugler $500,000 $2,500,000 5 years $280,000 one month base salary $100,000
UTSA Larry Coker $425,000 $2,375,000 5 years $400,000
Western Kentucky Jeff Brohm $600,000 $2,400,000 4 years $600,000 $50,000
Old Dominion Bobby Wilder

Charlie Partridge : augmentation de 5% chaque 1er juillet à partir de 2015. Bonus de présence de 40000$ au 1/7/2016 et 20000$ au 1/7/2018. L’université fournit une voiture de fonction. Une loge au stade. 6 tickets à la saison pour le basket. 12 tickets pour les matchs à l’extérieur (première fois que je vois ça).

Nom de plombier, allure de plombier, job de plombier

 

Ron Turner : prime de présence de 50000$ chaque 1er mars jusqu’en 2017. 20 tickets pour les matchs à domicile.

Skip Holtz : 0,3 million chaque année garantis versé par la Louisiana Tech University Foundation, pour les apparitions médias et de levée de fonds. Permission de négocier son propre contrat équipementier pour ses chaussures et ses fringues (bon, apparemment, il n’a pas eu de contrat avec Armani…). Une voiture de fonction, possibilité d’une deuxième (hey, il est donc célibataire). Cotisation payée à un country club.

‘OK Corral’, c’était mieux avant…

 

Doc Holliday : ouais, il a le nom du personnage joué par Val Kilmer dans Tombstone, où Kurt Russell joue Wyatt Earp. 0,3 million pour les apparitions médias, 0,1 million pour les opérations de levée de fonds. 25000$ versés par le Marshall University Football Enhancement Fund. Deux voitures de fonction avec l’assurance et l’entretien payés. Cotisation payée à un country club. 20 tickets pour les matchs à domicile et 4 tickets pour le basket. Buyout de 2 millions de dollars s’il devient le coach de West Virginia.

Rick Stockstill : augmentation de salaire de 100 000$ si l’APR est de 930 ou plus (Academic Progress Rate, ou une mesure des chances d’obtention du diplôme des étudiants athlètes), si l’équipe a un record positif et gagne 5 matchs de conférence, si aucune violation de niveau 1 ou 2 des règlements NCAA n’est relevée pendant la saison. Si ces mêmes critères sont remplis, prolongation automatique d’un an du contrat. 75000$ de revenu annuel pour les apparitions TV, radio et Internet (bizarre, on n’a pas vu de une de Paper avec Rick Stockstill – Breaking The Internet…). 5000$ de primes par tranche d’augmentation des revenus des tickets de 100000$. 4000$ de prime par tranche d’augmentation des donations de boosters de 100000$. Une voiture de fonction ou allocation mensuelle de 600$. Défraiement de 400$ par mois pour ses menues dépenses. 20 tickets pour les matchs à domicile. J’adore son contrat. Rien que le montant de son salaire garanti qui se termine par 14 cents me fait tripper…

Dan McCarney : 50000$ pour les apparitions télé. Primes de présence s’il termine chaque saison de 60000$ en 2014 puis 70k, 90k, 110k pour finir à 124200$ s’il termine la saison 2018. 15000$ de prime pour chaque saison à plus de 7 victoires. Voiture de fonction PLUS allocation de 900$ par mois pour payer l’assurance, le carburant et l’entretien. Cotisation payée à un country club.

Todd Monken : une voiture de fonction avec l’assurance payée. Loge privée dans la tribune de presse, plus 20 tickets pour les matchs à domicile. 6 tickets pour le basket. Cotisation payée à un country club.

Bill Clark : 25000$ pour les apparitions médias et le ‘talent’ (no kidding), 25000$ pour les opérations de promotion et de levée de fonds. 10000$ de prime pour des abonnements entre 5000 et 7499, 20000$ de 7500 à 9999 et 30000$ pour plus de 10000 abonnements à la saison vendus. 25000$ pour 7 victoires et 5000$ par victoire supplémentaire jusque 10. 10000 dollars de prime pour une victoire contre une Power Five. Deux voitures de fonction ou allocation de 750$ par mois par véhicule loué. Cotisation payée à un country club.

Sean Kugler : 220000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Toutes les primes de bowl et autres sont exprimées en mois de salaire. Par exemple, un mois de salaire pour plus de 6 victoires dans la saison. Deux voitures de fonction fournies par un concessionnaire local. Cotisation payée à un country club.

Larry Coker : 25000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Augmentation annuelle de 25000$. Une voiture de fonction ou 600$ par mois d’allocation. 24 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge privative. Cotisation payée à un country club. Jusqu’à 185000$ de primes liées à la performance de l’équipe (non détaillées).

Jeff Brohm : prime de 50000$ pour gagner plus de 6 matchs, prime de 25000$ si l’affluence moyenne au stade est supérieure à 12000. L’université fournit une voiture de fonction et paie l’assurance, avec la possibilité d’une deuxième voiture (ce qui, selon les standards habituels, implique que Brohm est célibataire, mesdemoiselles…). 10 tickets pour les matchs à domicile. S’il est viré, il ne peut pas entraîner une équipe du Kentucky pendant deux ans.

Rice a refusé de communiquer les éléments salariaux de David Bailiff puisque la faculté est totalement privée.

Les éléments salariaux du coach d’Old Dominion Bobby Wilder n’ont pas été examinés par Newsday, dont la base de données vous a été traduite ici dans le cadre de cette suite de news sur les salaires des coaches. Cependant, comme votre ami Verchain ne recule devant rien (ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît), il vous a trouvé le package de Bobby.

Salaire de base de 220000$ pour cette saison, 239500$ la saison prochaine et 270000$ en saison suivante. Salaire complémentaire versé par des fonds privés de 180000$ et prime pour les apparitions médias de 75000$ (qui passera à 100000$ en 2016-2017). Wilder a négocié une clause de licenciement sans cause à hauteur de 1,8 millions en 2013, somme qui diminue de 0,2 million à chacune des saisons suivantes. Ainsi, s’il est viré en 2015, il recevra 1,4 millions.

Par contre, je n’ai pas trouvé les autres trucs qui m’amusent comme les primes à la con et les cotisations à un club de strip…

Verchain’s Game To Watch This Week

Bah, cette semaine, rien, juste le match habituel qui clôture la saison entre les Midshipmen de Navy et les Black Knights d’Army. Si vous aimez la triple option, ou si le simple nom de Ken Niumatalolo vous amuse, vous pouvez regarder. Si vous êtes totalement drogué au football, vous pouvez regarder… Moi, je pense que je regarderai ce truc. Parce que ce ne sera pas pire que certains des bowls qui nous attendent.

L’édition spéciale Viewer’s Guide du College Football Report vous attendra en début de semaine prochaine. Ensuite, la voix de Verchain s’éteindra. Enfin, celle qui venait vous chatouiller hebdomadairement. Elle reviendra, ponctuellement, ne serait-ce que dans les commentaires. Ne serait-ce que parce que j’ai une copie du Wainstein Report sur North Carolina à vous dévoiler…

Et puis, il y a aura une nouvelle saison qui débutera fin août, non ?

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 : Special CFP Edition

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed. CFP Edition.

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Devant les caméras d’ESPN, avec Reece Davis derrière le micro et tous les guignols comme votre serviteur qui regardent le truc par des moyens détournés, Jeff Long, le chef d’une nouvelle mafia qui vient remplacer le Cartel, vient d’annoncer les demi-finales du premier College Football Playoff de l’histoire.

#1 Alabama Crimson Tide (SEC Champion, 12-1) face à #4 Ohio State (Big Ten Champion, 12-1)

#2 Oregon Ducks (Pac12 Champion, 12-1) face à #3 Florida State Seminoles (ACC Champion, 13-0)

Are you kidding me ????

Rien à dire sur la demi-finale qui opposera Oregon à FSU, elle était attendue, elle était programmée, il était écrit qu’elle devait se produire.

Rien à dire sur le choix d’Alabama comme numéro 1 du classement. Le Tide a remporté la plus difficile conférence du paysage, la plus difficile conférence du paysage, avec une défaite qui est tout sauf humiliante au compteur contre Ole Miss, une équipe de la SEC West, qui a également battu Mississippi State qui ne comptait qu’une défaite contre Alabama au moment de croiser la route des Rebels. Un accident de parcours, à l’extérieur, ça arrive.

Ohio freakin’ State ????

Shoot me in the head, right now.

On parle d’une équipe qui a été battue A DOMICILE, dans l’imprenable Horseshoe, par VIRGINIA FUCKIN’ STATE. Une équipe avant-dernière de sa division, l’ACC Coastal, dont le champion, Georgia Tech, a terminé avec un record de 6-2 en conférence. Une équipe qui a perdu contre East Carolina de l’AAC, contre Miami, Pittsburgh, Georgia Tech, le Boston College et WAKE FOREST, dans le cadre du pire match de la saison en Power Five, un lavement à 6-3 EN PROLONGATION !!!!!!

Big Ten bias !!!!

Bob Bowlsby, commissionnaire de la Big 12

Sortez les théoriciens du complot !!! Il n’y a pas eu d’avion dans le Pentagone ??? Il y a eu, alors, un jeu de pouvoir, avec deux des ex-coaches faisant partie du CFP Selection Committee liés à la Big Ten : Barry Alvarez de Wisconsin et Tom Osborne de Nebraska. De qui se moque-t-on ? Sans compter que le tristement célèbre Jim Delany, le commish de la Big Ten, a sans doute du trouver un moyen de pousser son jeu de pouvoir suffisamment loin pour avoir une quelconque forme d’influence.

Le grand perdant de l’année dans la course au playoff est donc la Big 12. Paie ta crédibilité. Tu t’appelles Big Twelve et t’as que 10 équipes dans ta conférence. Non mais allo quoi. C’est comme si je disais tu t’appelles Big Ten et t’as 14 équipes dans ta conférence.

Que les présidents des universités de Texas, Oklahoma, Texas Christian, Baylor, Iowa State, West Virginia, Texas Tech, Kansas, Oklahoma State et Kansas State se réunissent et licencient sur le champ Bob Bowlsby. Le commissionner de la Big 12 est autant responsable que le comité de ne pas avoir de représentant de la conférence en playoff. Oui, d’une des deux seules conférences à jouer 9 matchs en conférence, avec la Pac12.

Bowlsby est le pitre en chef qui a refusé de nommer ONE TRUE CHAMPION dans la Big 12, alors que le règlement de sa conférence indique qu’en cas d’égalité, l’équipe qui remporte la confrontation entre deux équipes est nommée championne. Et cette équipe est Baylor. Alors, en croyant favoriser sa conférence par rapport à la perception que TCU était plus appréciée du comité que son VRAI CHAMPION Baylor, Bobby nous l’a jouée ‘co-champions’. Et ça vient de lui péter à la face comme à n’importe quel terroriste qui essaie de se fabriquer sa propre petite bombinette. Ridicule.

Les explications de Bowlsby sur ESPN sont à pleurer de rire. ‘Le comité ne nous a pas dit que c’était important d’avoir un match de championnat, si on avait su on aurait fait autrement’. Mais combien ce type est-il payé pour dire ça ? Le tiebreaker prévu par le règlement n’est pas pour désigner un champion, mais le représentant de la Big12 pour le Bowl avec lequel elle est sous contrat, le Sugar. Alors, ça s’appliquera l’an prochain. Non mais. Je ne savais pas que n’importe quel comédien de stand-up pouvait devenir commish d’une Power Five ! Gad Elmaleh comme commish de la Big 12.

Jeff Long, le Parrain lui-même, a avoué à ce cher Reece (qui est d’accord avec tout ce qui vient d’une quelconque forme de pouvoir) que le fait de ne pas avoir de champion unique a pu coûter à la Big 12.

De même, le membre du comité de sélection lié à la Big 12, le Director of Athletics de West Virginia, ne devrait pas pouvoir sortir de la prochaine réunion des AD de la Big 12 autrement que couvert de goudron et de plumes.

WR Devin Smith, Ohio State

Même Paul Finnebaum est d’accord pour dire que ce comité vient de poser sa première bouse. Pas mal pour une première édition, gentlemen (and lady Condi, oeuf corse). Comment expliquer que TCU, classé troisième la semaine passée, se retrouve soudainement dehors, sans perdre ?

C’est le retour du BCS, dans une nouvelle forme. Lou Holtz est d’accord avec le comité. Voilà qui devrait suffire à vous convaincre que ces messieurs et madame ont fait n’importe quoi.

C’est le retour du What have you done for me lately ! Une victoire impressionnante en dernière semaine, et on oublie tout.

Ohio State a joué Navy, Kent State et Cincinnati hors conférence en plus de la sublime défaite A DOMICILE contre Virginia Tech. Voilà de quoi vous impressionner ?

Au moins, Florida State a joué Notre Dame, Oklahoma State et Florida en plus de Citadel. Et ils sont invaincus. Oui, ils gagnent moche, oui ils ont eu du mal à battre Georgia Tech. Mais ils sont là à 13-0, devant Ohio State.

Ohio State est le champion de la sixième division du college football. La Big 12 à division unique est la quatrième division du truc.

Retournez le problème dans tous les sens, et vous arrivez à la même réponse : This is an outrage !

Manquerait plus que la B1G nous ressorte ses divisions Leaders et Legends, tiens, pour que la fête soit totale.

Et Verchain est #NotImpressed.

Just two words for you : Suck it ! Pardon. ROLL TIDE !

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 14

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Eh bien voilà.

Voilà la dernière livraison du College Football Playoff Selection Committee. Pas dans sa version Verchain. Dans celle qui passe sur ESPN…

So, what ?

En bon avocat des causes impossibles (comme le maintien de Brady Hoke à la tête de Michigan. Just joking), Verchain is #NotImpressed. Non, pas impressionné… Verchain is #Outraged !!!

Plus que jamais, il est temps de se demander ce que fout ce comité.

Les fans de Florida State sont fous furieux de voir leur équipe descendre lentement au classement à chaque victoire arrachée de manière de plus en plus moche et/ou de plus en plus limite (que ce soient Louisville, Miami, Boston College ou Florida…). Ils ont raison, quand on est fan on ne voit pas les limites de son équipe (et on désigne Duke Johnson parmi les trois meilleurs coureurs de la division FBS…). Mais vu de l’autre côté du Sunshine State (la Floride, jeunes gens), Verchain trouve que, si FSU mérite d’être dans les 4, elle ne mérite pas mieux que sa quatrième place.

Non, la raison de l’énervement de votre ami Verchain (et il vaut mieux ne pas réveiller le dragon…), c’est le cas de Baylor.

Mais personne n’aime Baylor. PERSONNE N’AIME BAYLOR !!!!!

1) TCU est classée devant Baylor.

Oui, alors que TCU a été battue par Baylor, qui a remonté 20 points pour passer devant les Frogs… A se demander où est soudainement passé le critère des victoires face à face ?

Alors, on va nous raconter que le calendrier des Frogs était beaucoup plus difficile que celui des Bears. Alors… Ouais, pour le moment, Baylor n’a pas encore battu Kansas State, ce que TCU a fait… Les deux équipes partageront au soir de la dernière journée de la saison BiG 12 un total de 10 adversaires en commun.

Baylor a eu du mal à terminer le match contre Texas Tech cette semaine, pendant que TCU écrabouillait Texas. Alors, le comité, on fait comme les votants du BCS ? On reste sur la dernière impression ? On préfère la dernière fille facile au meilleur coup de sa vie, qui a juste eu une petite migraine du côté de Morgantown ? Please…

Jusqu’à la semaine dernière, le sémillant Jeff Long, chairman du comité (qui ressemble de plus en plus à Vince McMahon de la WWE tellement il est ridicule à chaque apparition, il ne lui manque que la démarche de canard, en fait…) affirmait que TCU méritait d’être mieux classée que Baylor car elle avait une belle victoire contre une équipe du Top 25 du CFP : Minnesota.

Cette semaine, Minnesota ne fait plus partie du Top 25 du CFPSC… Donc, Jeffy Jeff affirme que TCU mérite d’être mieux classée que Baylor car elle a une belle victoire contre une équipe non classée mais qui a un record positif. Pardon ?

Jeff Long examine la candidature de Baylor au CFP

La Big 12 n’aime pas Baylor non plus. Qu’est ce que c’est que cette histoire de proclamer des co-champions en cas de records identiques ? Hé, les enfants, dans un round robin où toutes les équipes se rencontrent (oui, pas un truc comme l’American ou la Sun Belt) comment une victoire face à face ne peut-elle pas favoriser l’équipe victorieuse, en cas de records finaux identiques ?

HEY !!!! C’EST POURTANT CE QUE VOUS AVEZ ECRIT SUR VOTRE SITE INTERNET !!!!!!!!!!!

And I quote : « 

  1. If two teams are tied, the winner of the game between the two tied teams shall be the representative. »

On se fout de nous. Vraiment.

Donc, le comité a sans doute du trouver un formidable argument pour classer TCU devant Baylor.

Verchain, lui, n’en voit qu’un (indice : l’argument se trouve au milieu de la photo…)

2. Ohio State est classée devant Baylor !!!

Encore pire, peut-être, la présence d’Ohio State devant Baylor.

C’est sans doute du au fait que les Buckeyes ont battu Minnesota ? Je ne vois pas trop d’autre explication…

Pas de victoire face à face, mais de toute façon ça ne compte pas…

Alors, regardons un peu les calendriers des deux équipes, puisque selon Saint Jeff ça compte… (NB : tous les classements sont issus des stats de Sagarin, pour pouvoir classer les équipes qui ne sont pas dans le classement du CFPSC…)

Meilleure victoire des Bears : contre #3 TCU.

Meilleure victoire des Buckeyes : contre #10 Sparty.

Deuxième meilleure victoire des Bears : contre #9 Oklahoma.

Deuxième meilleure victoire des Buckeyes : contre #34 Minnesota (quand je vous dis que c’est là que ça se passe…).

Défaite des Bears : contre #28 West Fucking Virginia à Morgantown.

Défaite des Buckeyes : contre #50 Virginia Tech dans le foutu Horseshoe de Colombus !!!

Bah, après tout, Ohio State est une institution, un grand nom dans le monde du football. Baylor, c’est juste une bande de foutus baptistes illuminés de Waco au Texas, quoi. Des David Koresh en puissance. Alors que bon, Ohio State, c’est la fac où a fumé de l’herbe étudié le formidable Lil Jon.

Théorie de la conspiration : des sources bien informées sur ce qu’il se passe derrière les murs de la salle de réunion du CFPSC affirment que les plus ‘vocaux’ des membres du comité, ceux qui s’expriment le plus, cherchent à convaincre les autres sont les ‘coaches’.

Les ‘coaches’, c’est à dire :

  • Barry Alvarez : ancien coach de Wisconsin et AD des Badgers.
  • Tom Osborne : ancien coach et AD de Nebraska
  • Ty Willingham : ancien coach de Stanford, Notre Dame et Washington.

Bref, BIG TEN BIAS ALL OVER THE PLACE !!!

Nous aurons donc droit à des grands moments de vérité en cette fin de semaine, avec le climax dans la nuit de dimanche à lundi chez nous pauvres européens : Kansas State tient la crédibilité du College Football Playoff Selection Committee entre ses petites mains.

Si cette image ne vous fait pas peur…

And In Other College Football News

Avant dernier épisode du détail des salaires et autres avantages des coaches, avec cette semaine l’avant-dernier épisode : la Mid-American Conference.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Akron Terry Bowden $400,000 $2,000,000 5 years $300,000 $50,000  
Ball State Pete Lembo $475,000 $2,500,000 5 years $475,000 $15,000  
Bowling Green Dino Babers $400,000 $2,000,000 5 years $400,000 $15,000  
Buffalo Jeff Quinn $325,000 $1,625,000 5 years $250,000 $25,000  
Central Michigan Dan Enos $360,000 $1,440,000 4 years $285,000 $15,000  
Eastern Michigan Chris Creighton $425,000 $2,125,000 5 years $400,000 $20,000  
Kent State Paul Haynes $375,000 $1,875,000 5 years $250,000   $100,000
Massachusetts Mark Whipple $450,000 $2,250,000 5 years $250,000 $15,000  
Miami (OH) Chuck Martin $450,000 $2,250,000 5 years $400,000 win conference title: 8.333% of guaranteed annual payment 40% of guaranteed annual payment
Northern Illinois Rod Carey $400,000 $2,375,000 6 years $400,000 $25,000  
Ohio Frank Solich $495,000 $2,700,000 5 years $370,000 10% of base salary  
Toledo Matt Campbell $465,000 $2,375,000 5 years $275,000 $15,000 for appearing, $30,000 for winning  
Western Michigan P.J. Fleck $392,500 $1,962,500 5 years $210,000 $25,000  

Robin Williams n’est pas mort !!

Terry Bowden : 50000$ pour les apparitions médias, 25000 issus du contrat équipementier, 25000 pour des apparitions publiques. 15000$ de prime s’il est élu coach de l’année de sa conférence. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club.

Pete Lembo : 25000$ de prime annuelle de présence. Une voiture de fonction avec l’assurance, l’entretien et le carburant payés. 10 tickets pour les matchs à domicile. 10 tickets pour tous les autres évènements sportifs de l’université.

Dino Babers : 3000 dollars pour 5 victoires en conférence, 10000$ pour 6 victoires ou plus en conférence. Si un joueur de l’équipe est nommé joueur de l’année de la MAC : prime de 2000$. Si l’équipe dispute un match contre une équipe BCS (Power Five?) qui lui garantit 400000$ de recette, prime de 10000$. Une voiture de fonction ou allocation de 450$ par mois pour en louer une. Un nombre de tickets non précisé pour les matchs à domicile. Entrée gratuite dans un club de golf. Nombre non précisé de tickets pour le basket. 5000$ d’équipement fourni dans le cadre du contrat équipementier.

Jeff Quinn : 75000 dollars pour les apparitions publiques et dans les médias y compris prime équipementier. 5000$ pour 6 victoires, et 2500$ par victoire supplémentaire. 2500$ pour une victoire contre une équipe Power Five. 5000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. 7500$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs à domicile dépasse les 15000. Deux voitures fournies par un concessionnaire ou 800$ d’allocation par mois. 15 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge pour la famille.

Dan Enos : 35000$ de prime pour les apparitions médias, 40000$ de prime pour des apparitions publiques et promotionnelles. 6000$ de prime pour 7 victoires, et 6000$ par victoire supplémentaire. 5000$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs est de plus de 20000, et 5000$ de supplément par tranche de 5000 supplémentaires, jusqu’à +30000 personnes. Une voiture de fonction. 10 tickets en loge et 10 tickets classiques à la saison. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Abonnement mensuel de téléphone mobile pour 75$. Si 60% de l’effectif est originaire du Michigan, prime de 5000$.

Chris Creighton : 25000$ pour une émission de radio hebdomadaire. Prolongation d’un an si le coach est toujours sous contrat au 1/1/2015. 50000 dollars si l’équipe participe au college football playoff (LOL). 5000$ pour 7 victoires, 7500$ pour 8, 10000$ pour 9, 15000$ pour 10, 20000$ pour 11, 30000$ pour 12. 15000$ si l’affluence payante moyenne est supérieure à 10000, 20000$ si elle est supérieure à 15000. Voiture de fonction avec l’assurance payées par l’université ou allocation mensuelle de 750$. 20 tickets pour les matchs à domicile, 10 tickets pour le basket masculin et féminin.

La blague de ‘tire mon doigt’, vraiment ?

Paul Haynes : 125000$ par an pour les apparitions médias, les levées de fonds, les apparitions marketing et promotionnelles. 5000$ par victoire au-delà de 6 contre des équipes FBS. Une voiture de fonction au choix. Si 60% de l’effectif est composé de joueurs originaires de l’Ohio : prime de 10000$.

Nouveau spinoff : Les Cordier, coach et flic !

Mark Whipple : 200000$ pour les apparitions médias et des allocutions. Permission de négocier son propre deal avec un équipementier. 16 tickets pour les matchs à domicile.

Chuck Martin : 50000$ de prime pour les apparitions médias. Les primes sont exprimées en pourcentages du salaire (dont un 4,167% du salaire s’il est nommé coach de l’année de la MAC). 9 victoires : prime de 10000$, 10 victoires : prime de 15000$, 11 victoires : prime de 25000$. 12 victoires : 8,333% du salaire annuel. Voiture de fonction fournie par l’université avec l’assurance payée. 25 tickets pour les matchs à domicile, 4 tickets pour le basket et le hockey.

Rod Carey : une voiture de fonction fournie par l’université. 30 tickets pour les matchs à domicile. 8 tickets pour les autres sports, avec deux places de parking VIP. Accès libre à un parcours de golf à l’année.

Gollum ??

Frank Solich : 30000$ par saison de contrat avec Ohio Bobcat Sports Network. 15000 $ du contrat équipementier. 30000$ de salaire pour un job d’assistant AD chargé des projets spéciaux (no matter what it is…). 275000$ de prime de présence au 31/12/2012 puis 50000$ à la fin de chacune des saisons suivantes. 5000$ de prime par victoire de 7 à 9 et 10000$ de prime par victoire au-delà de 10. Voiture de fonction avec carburant payé. Cotisation payée à un country club.

Matt Campbell : 10000$ d’augmentation annuelle. 165000$ par an de revenu marketing. Abondement d’un plan épargne retraite à hauteur de 25000 dollars par an. 7500$ de prime pour 7 victoires et 2500$ de prime par victoire supplémentaire. Coach régional de l’année (whatever that is…) : prime de 30000$. Une voiture de luxe. Cotisation payée à un country club.

PJ Fleck : 91250$ pour les apparitions médias, 91250$ pour les apparitions publiques. 6000$ par victoire au-delà de 7. 2000$ si un joueur fait partie de la première équipe MAC de l’année (sportive ou universitaire), 1500$ s’il fait partie de la deuxième équipe. 15000$ s’il est désigné coach régional de l’année (whatever… oh, forget it…). Si l’affluence est supérieure à 20000 : 8000$ de prime. Si elle est supérieure à 25000 en moyenne annuelle : 15000$ de prime. Voiture de fonction avec l’assurance et l’entretien payés ou allocation de 400$ par mois. Une loge de 34 places au stade. Cotisation payée à un country club.

La semaine prochaine : la conférence USA !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Bon, au-delà de l’introduction habituelle, c’est une semaine de finales, alors…

Alabama Crimson Tide vs Missouri Tigers : Alabama s’est bonifiée toute l’année. Au lieu de la rébarbative habitude de défendre et courir, la venue de Lane Kiffin a -presque – rendu le Tide sympathique. Sympa à regarder, en tout cas… The Pick : Alabama.

J’ai bien dit PRESQUE sympathique…

Oregon Ducks vs Arizona Wildcats : Les Ducks veulent une revanche. Oregon a déjà gagné le match des cheerleaders. Alors… The Pick : Oregon.

Ohio State Buckeyes vs Wisconsin Badgers : UPSET ALERT. Sans JT Barrett, ça s’annonce totalement plus compliqué que ce qu’on pouvait penser quand les hommes de Meyer ont décroché la place en finale. Et c’est peut-être une finale qui ne servira à rien au moment de distribuer les places en playoff dimanche prochain… The Pick : Wisconsin.

Florida State Seminoles vs Georgia Tech Yellow Jackets : J’ai longtemps hésité avant de mettre ce match comme l’upset alert de la semaine. Merde, enfin. Ça va bien finir par arriver, non, la première défaite de Florida State, qui ne convainc personne semaine après semaine et demeure invaincue. J’ai bien peur qu’il faille attendre la demi-finale pour que ça se produise, cela dit… The Pick : Florida State.

Almost made the Cut : Baylor accueille Kansas. Si les Bears gagnent, ils remportent la Big12 et selon moi une place au CFP. S’ils perdent, ce sera TCU, en playoff sans doute également. Boise State – Fresno State pour la Mountain West, avec à la clé pour les Broncos en cas de victoire une place dans un des New Year Six.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 13

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Bon, et bien… Nouveau classement de notre comité de sélection, dans lequel rien ne bouge, ou presque, Ole Miss dégringolant comme pour rigoler.

La seule vraie nouveauté dans la perspective des New Year’s Six est l’arrivée dans le classement de Boise State et de Marshall, représentant respectivement la Mountain West et la Conference USA. Il manque, selon moi, un petit Colorado State pour refléter véritablement ce qu’est l’état des troupes dans le Group of Five (oui, c’est à dire tout ce qui n’est pas le Power Five), mais les Rams pourraient bien de toute manière ne pas avoir droit aux spotlights du Peach ou du Cotton car seul le meilleur champion des Group of Five est qualifié automatiquement pour un des bowls autour du nouvel an qui n’accueillent pas le Playoff.

Alors, on ne va pas épiloguer plus longtemps, même s’il pourrait être amusant d’essayer de comprendre pourquoi TCU, BCS Style, est toujours devant Baylor alors que les Bears ont mangé les grenouilles, mais on aura peut-être l’occasion d’y revenir.

De toute façon, le classement évoluera sans doute lorsque la messe sera dite par Jeff Long au soir du 7 décembre, et qu’il prononcera son homélie au nom du Head to Head, du Strength of Schedule et du Game Control (tiens, voilà une belle nouveauté…).

Bref, autant se divertir un peu et vous remettre à l’esprit que le football universitaire se dispute entre des universités. Il y a des classements sur le terrain et des classements… dans les amphis, aussi. Le US News and World Report a publié comme tous les ans son classement des universités. Je me suis donc amusé à vous trouver laquelle des divisions de la FBS est la plus costaud dans les amphis, en comparant ensuite ce classement avec le classement Sagarin des divisions les plus costaudes de première division. Les résultats sont parfois surprenants.

Dans un premier temps, la méthode utilisée est simpliste comme l’humour à la Verchain. US News classe les facs de 1 à 200. Chaque fac de chaque division (hormis les indépendants, qui seront mentionnés mais pas classés) reçoit donc des points en fonction du classement US News (une fac classée 12 marque 12 points) et on fait la moyenne simple des points de toutes les équipes d’une division pour déterminer le ranking moyen de la division.

Je n’ai pas considéré les Indépendants comme une division, mais mentionné dans ma grande générosité les rangs dans le classement universitaire des facs concernées. A noter que si une fac qui joue au football n’est pas dans les 200 meilleures facs du pays, elle reçoit le score de 201 points. C’est comme ça… Les 4 premières sont Princeton, Harvard, Yale et Columbia. Ivy League Power !!

On attaque par les classements par conférence, avec en premier celles qui sont organisées en deux divisions :

SouthEastern Conférence
SEC West SEC East
University Ranking University Ranking
Texas A&M 68 Vanderbilt 16
Alabama 88 Florida 48
Auburn 103 Georgia 62
LSU 129 Missouri 99
Arkansas 135 Tennessee 106
Mississippi 149 South Carolina 113
Mississippi State 156 Kentucky 129
Moyenne 126,67 Moyenne 81,86
Pacific 12 Conference
Pac12 North Pac12 South
University Ranking University Ranking
Stanford 4 UCLA 23
Cal-Berkeley 20 USC 25
Washington 48 Colorado 88
Oregon 106 Arizona 121
Oregon State 138 Utah 129
Washington State 138 Arizona State 129
Moyenne 75,67 Moyenne 85,83
Atlantic Coast Conference
Atlantic Coastal
University Ranking University Ranking
Wake Forest 27 Duke 8
Boston College 31 Virginia 23
Syracuse 58 North Carolina 30
Clemson 62 Georgia Tech 35
Florida State 95 Miami 48
North Carolina State 95 Pittsburgh 62
Louisville 161 Virginia Tech 71
Moyenne 75,57 Moyenne 39,57
Big Ten
B1G West B1G East
University Ranking University Ranking
Northwestern 13 Michigan 29
Illinois 42 Penn State 48
Wisconsin 47 Ohio State 54
Purdue 62 Maryland 62
Minnesota 71 Rutgers 70
Iowa 71 Indiana 76
Nebraska 99 Michigan State 85
Moyenne 57,86 Moyenne 60,57
Mid American Conference
MAC West MAC East
University Ranking University Ranking
Western Michigan 173 Massachussetts 76
Ball State 173 Miami of Ohio 76
Northern Illinois 194 Buffalo 103
Central Michigan 194 Ohio 129
Toledo 201 Bowling Green 173
Eastern Michigan 201 Kent State 194
    Akron 201
Moyenne 189,33 Moyenne 136,00
Mountain West
Mountain West
University Ranking University Ranking
Colorado State 121 San Diego State 149
Wyoming 161 Hawaii 168
New Mexico 189 Nevada 194
Utah State 194 San Jose State 201
Boise State 201 Fresno State 201
Air Force 201 UNLV 201
Moyenne 177,83 Moyenne 185,67
Conference USA
C-USA West C-USA East
University Ranking University Ranking
Rice 19 UAB 149
Louisiana Tech 201 Marshall 201
UTEP 201 Middle Tennessee State 201
North Texas 201 Western Kentucky 201
Texas San Antonio 201 Florida International 201
Southern Miss 201 Florida Atlantic 201
    Old Dominion 201
Moyenne 170,67 Moyenne 193,57

On continue avec les conférences à division unique, et les Indépendants en bonus :

Big 12
   
Texas 53
Baylor 71
Texas Christian 76
Iowa State 106
Kansas 106
Oklahoma 106
Kansas State 142
Oklahoma State 145
Texas Tech 156
West Virginia 168
Moyenne 112,90
American Athletic
   
Memphis 201
Cincinnati 129
Central Florida 173
East Carolina 201
Connecticut 58
Houston 189
Temple 121
South Florida 161
Tulsa 88
Tulane 54
Southern Methodist 58
Moyenne 130,27
Sun Belt
   
Georgia Southern 201
Georgia State 201
Louisiana Lafayette 201
Louisiana Monroe 201
Appalachian State 201
South Alabama 201
Texas State 201
Arkansas State 201
Troy 201
Idaho 166
New Mexico State 201
Moyenne 197,82
Independants
   
Notre Dame 16
Brigham Young 62
Navy NR
Army NR
Moyenne 39,00

Et ceci nous amène au classement des divisions de la première division :

# Division Moyenne Sagarin
1 ACC – Coastal 39,57 8
2 B1G West 57,86 6
3 B1G East 60,57 7
4 ACC – Atlantic 75,57 9
5 Pac12 North 75,67 5
6 SEC East 81,86 3
7 Pac12 South 85,83 2
8 Big 12 112,90 4
9 SEC West 126,67 1
10 American Athletic 130,27 11
11 MAC East 136,00 17
12 CUSA – West 170,67 15
13 MWC – Mountain 177,83 10
14 MWC – West 185,67 13
15 MAC West 189,33 12
16 CUSA – East 193,57 14
17 Sun Belt 197,82 16

Surprise ???

And In Other College Football News

On continue à dérouler, rassurez vous, il n’en restera plus que deux après ça. Et de toute façon, la saison sera finie pour le #NotImpressed. Non mais…

Cette semaine : la Mountain West !!

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Air Force Troy Calhoun $825,000 $3,712,000 5 years   7.5% of annual pay 30% of annual pay
Boise State Bryan Harsin $1,000,000 $6,583,000 5 years $800,000 $50,000 $100,000
Colorado State Jim McElwain $1,350,000 $6,750,000 5 years $1,350,000    
Fresno State Tim DeRuyter $650,000 $3,250,000 5 years $258,168 $150,000 $250,000
Hawaii Norm Chow $550,000 $2,750,000 5 years $550,000 $50,000  
Nevada Brian Polian $550,000 $2,800,000 5 years $525,000    
New Mexico Bob Davie $763,600 $5,345,200 7 years $363,600 $50,000  
San Diego State Rocky Long $800,000 $4,000,000 5 years $210,000 $75,000 for title or $25,000 for making championship game $400,000
San Jose State Ron Caragher $525,000 $2,625,000 5 years $258,168 $40,000  
UNLV Bobby Hauck $850,000 $2,250,000 3 years $250,000    
Utah State Matt Wells $575,000 $3,475,000 5 years $320,000 $50,000 $200,000
Wyoming Craig Bohl $800,000 $4,546,250 5 years $300,000 one month’s salary  

Troy Calhoun : le coach d’Air Force bénéficie de différents bonus tous exprimés en pourcentage du salaire annuel de la saison considérée. Par exemple, le Commander In Chief Trophy lui rapporte 5% de son salaire annuel. Et c’est tout. Je ne sais pas si Air Force a refusé d’en communiquer plus, mais apparemment on n’y paie pas le loyer comme à Navy ou Army.

Oui mon grand, tu peux avoir le sourire… Tu as bien géré la négo de ton contrat…

 

Bryan Harsin : 0,3 million d’augmentation en 2016, 0,25 en 2017, 0,1 en 2019. 0,2 million par an pour avoir autorisé l’université à utiliser et mettre sous licence commerciale ses ‘nom, voix, manières, image, gestes, etc…’ (only in America…). Prolongation automatique d’un an à l’issue de chaque saison à 9 victoires ou plus. Une voiture de fonction. Un certain nombre de tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club.

Jim McElwain : aucune prime (gné?). Deux voitures de fonction ou allocation équivalente. 20 tickets pour les matchs à domicile, et une suite privée. Cotisation payée à un country club. 4 tickets à la saison pour le basket (masculin et féminin).

Tim DeRuyter : Environ 312000 dollars payés par ‘Athletic Corporation’ (whatever THAT is) pour amener son salaire à 0,65 million cette saison. Trois types de primes pour les résultats académiques, ce qui est plutôt rare (passons le détail, mais l’atteinte des trois meilleurs paliers peut amener un supplément de revenu de 0,6 million environ). Une voiture de fonction, avec l’assurance, le carburant et la maintenance payés. Les 12 meilleures places non vendues sont attribuées au coach à chaque match, plus 20 places assises au niveau du banc. Cotisation payée à un country club.

Hawaii Five O, c’était mieux avec Michelle Borth…

 

Norm Chow : autorisé à négocier ses droits à l’image pour son compte (a reçu en 2013 environ 0,1 million à ce titre). Si les ventes d’abonnement à la saison dépassent 25000 : 75000$. Si elles dépassent les 27500 : 75000 de plus. Si elles dépassent les 30000 : 75000$ de plus. Victoire à la télé nationale dans un match à domicile : 25000$. Dans un match à l’extérieur : 40000$. 30 tickets pour les matchs à domicile, et 8 places de parking. 8 tickets pour les autres évènements sportifs.

Brian Polian : 25000$ de prime pour une émission de télé hebdomadaire. 15000$ pour une émission hebdomadaire de radio. 10000$ pour des apparitions en public. 15000$ de prime pour un match de semaine joué à la télé nationale. 25000$ pour un match du samedi joué devant les caméras de la télé nationale. 10000$ par tranche de 5000 abonnements à la saison vendus au-delà de 10000. 5000$ de prime pour chaque joueur sélectionné Academic All American. Voiture de fonction avec l’assurance payée ou une allocation équivalente non précisée. 12 tickets dans une loge du plus haut niveau. Autorisation de négocier des contrats personnels avec un équipementier. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Cotisation payée à un country club dans la limite de 10000$ par an.

Bob Davie : 0,2 million pour les apparitions médias. 0,1 million pour porter les vêtements de la marque qui équipe l’université. 0,1 million pour les apparitions publiques. 10000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. Si l’affluence moyenne sans tenir compte des étudiants dépasse les 19000 sur la saison : 25000$ de prime. Complément de 25000$ si la moyenne est supérieure à 21000. Une voiture de fonction. Cotisation payée à un country club.

L’homme qui valait 3 milliards, Lee Majors ?

 

Rocky Long : 0,59 million versés chaque année par une ‘organisation auxiliaire’. 25000 dollars de prime pour deux victoires contre des équipes du Top 25. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club pour le coach et son épouse.

Ron Caragher : 266832$ versés chaque saison par la Tower Foundation pour les opérations de relations publiques et les apparitions publiques. 40000$ de primes pour 8 victoires ou plus. 500$ par mois pour louer une voiture.

Bobby Hauck

 

Bobby Hauck : 0,225 million pour les apparitions publiques, 0,225 million pour les apparitions TV. 0,15 million de prime de présence au 1/7/2014. 5000$ pour 7 victoires, 2500$ par victoire complémentaire. 5000$ de prime si plus de 5099 abonnements à la saison sont vendus. 5000$ complémentaires pour 400 abonnements de plus. 5000$ pour 500 abonnements en plus des 400. Deux voitures de fonction de valeurs de 54895$ et 36324$, assurance payée. 18 tickets et 10 tickets de catégorie supérieure. 4 places pour le basket masculin et d’autres sports.

Matt Wells : augmentations de 0,3575 million en 2015, 0,3825 en 2016, 0,4075 en 2017 et 0,4325 en 2018. Compensation annuelle pour les apparitions médias : 0,2555 en 2014, 0,2925 en 2015, 0,3175 en 2016, 0,3425 en 2017 et 0,3675 en 2018. 0,1 million pour atteindre le college football playoff (lolilol). 5000$ par victoire contre BYU ou Utah. Une voiture de fonction ou 500 dollars par mois d’allocation. Assurance payée à hauteur de 75$ par mois, carburant à hauteur de 125$ par mois. 12 tickets pour les matchs à domicile et 5 tickets pour les autres sports. Cotisation payée à un country club.

Star Trek Next Generation. Le Capitaine Jean-Luc Picard.

 

Craig Bohl : Pour les apparitions médias : 0,45 million la première saison, plus 50000$ à chaque saison suivante, payé par un fonds non public. 50000$ par saison pour des discours. 20000$ par victoire en conférence. Pour plus de 5000 abonnements à la saison : 20000 dollars. 10000$ par tranche de 1000 abonnements supplémentaires jusqu’à 70000$ pour plus de 10000 abonnements. Voiture de fonction payée par l’université, l’assurance est payée par des boosters. 12 tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club. 750$ par mois de participation au loyer de l’habitation du coach.

Les Semaines suivantes : le reste du monde (MAC, Conf’ USA) !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Alabama vs Auburn, The Iron Bowl

 

Auburn Tigers at Alabama Crimson Tide : ou le retour de la mort qui tue de l’Iron Bowl, avec Gameday à Tuscaloosa pour la deuxième fois en trois semaines. Blame the SEC’s schedule, people… Bon, alors : make or break (or hope Ole Miss wins the Egg Bowl) game. The Pick : Roll Tide.

UCLA Bruins at Stanford Cardinal : Jim Mora’s Team contrôle son destin dans la Pac12 south. Une victoire dans la Silicon Valley et c’est direction Santa Clara pour la finale de la Pac12. Si le match part en travers dès le début, changez de chaîne sur votre streaming pour vous concentrer sur Arizona State at Arizona, parce que c’est là que se trouvera le champion. The Pick : Arizona State… Euh, non… UCLA…

Minnesota Golden Gophers at Wisconsin Badgers : le match pour la division West de la B1G. La finale avant la lettre. Enfin, avant d’aller se faire fesser par Ohio State… The Pick : Wisconsin.

Almost made the Cut : Utah State at Boise State, pour la Mountain Division. Florida at Florida State, pour que FSU tombe enfin hors des 4 premiers du CFPSC. Pittsburgh at Miami : Conner meets The Duke. Lousiana Monroe at Georgia Southern, pour la Sun Belt. Mississippi State at Mississippi, parce que c’est là que pourrait se jouer la SEC West, en fait. Arizona State at Arizona, pour le cas où UCLA se trouerait.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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