Conférence SEC
Preview 2015 : conférence SEC
The Blue Pennant vous propose une présentation complète de la conférence SEC en prévision de la saison NCAA 2015.

Avec 7 titres nationaux consécutifs entre 2006 et 2013, les dix dernières années ont été dominées par la conférence SEC avant que cette suprématie sportive et médiatique soit contestée par l’émergence de programmes dirigés par de fortes personnalités (Ohio State, Florida State) et par une conférence Pac-12 en progression.
Ce statut de « meilleure » conférence du College Football pourrait être mis à mal en 2015, la tendance des deux dernières saisons ne semblant pas favorables à la SEC. En effet, l’ACC et la Pac-12 ont eu plus de choix de 1er tour au cours de la dernière draft NFL et l’éclatante victoire d’Ohio State face à Alabama lors du dernier Sugar Bowl pourrait sonner la fin de la domination d’une conférence menacée même de se voir écarter des prochains playoffs.
Pourtant, qu’on ne s’y trompe pas, la conférence du Sud des Etats-Unis ne manquera pas de candidats pour ce College Football Playoff dont Alabama qui a recruté comme jamais ces cinq dernières années. C’est un refrain connu pour les habituels prétendants que sont Georgia, Ole Miss, LSU et une prometteuse équipe d’Auburn dont l’attaque ne devrait pas ralentir avec l’athlétique QB Jeremy Johnson comme successeur de Nick Marshall.
Si la conférence SEC est considérée comme la plus difficile, c’est surtout par l’incroyable compétitivité de la division West. Le talent est partout. Cinq voire six programmes (Alabama, Arkansas, Auburn, LSU, Mississippi State, Ole Miss) peuvent prétendre remporter le titre de division et tous visent une place en playoffs ce qui fait dire à certains qu’elle est une division cannibale : le champion pourrait finir avec une fiche de 10-2 ou 9-3 ce qui l’exclurait probablement des playoffs. Aucun coach de la division West ne gagnera moins que 4 millions de $ en 2015. Complètement fou.
Dans l’East, Georgia est favori mais la montée en puissance de Tennessee depuis l’arrivée de coach Butch Jones et la capacité de Missouri de rester au top chaque saison pourraient nous apporter une lutte passionnante.
SOMMAIRE
Champion en 2014 : Alabama.
Dates à retenir
5 septembre : Alabama vs Wisconsin.
5 septembre : Texas A&M vs Arizona State.
12 septembre : Oklahoma @ Tennessee.
19 septembre : Ole Miss @ Alabama.
19 septembre : Auburn @ LSU.
26 septembre : Texas A&M vs Arkansas.
3 octobre : Alabama @ Georgia.
31 octobre : Florida vs Georgia.
7 novembre : LSU @ Alabama.
14 novembre : Georgia @ Auburn.
28 novembre : Alabama @ Auburn.
28 novembre : Florida State @ Florida.
28 novembre : Georgia @ Georgia Tech.
28 novembre : South Carolina @ Clemson.
Prédictions
Champion 2015 : Auburn.
MVP : QB Dak Prescott, Mississippi State.
Meilleur joueur offensif : RB Leonard Fournette, LSU.
Meilleur joueur défensif : LB Leonard Floyd, Georgia.
Freshman de l’année : DT Trent Thompson, Georgia.
Le duel Alabama vs Auburn
Encore une fois, le traditionnel Iron Bowl de la fin du mois de novembre ne manquera pas d’intensité. C’est probablement le titre de division West qui se jouera alors à Auburn. Battus 55-44 l’an passé, les Tigers veulent prendre leur revanche. Malgré les départs de C Reese Dismukes et du leader offensif QB Nick Marshall, l’attaque d’Auburn restera explosive en 2015. L’arrivée du coordinateur défensif Will Muschamp (ex-head coach de Florida) pourrait tout changer pour un programme régulièrement en difficulté défensivement ces dernières saisons. Avec le retour de seulement 2 titulaires en attaque et l’incertitude au poste de quarterback, le Crimson Tide sera-t-il en danger lors de cet Iron Bowl 2015 ? Pas sûr. Coach Nick Saban peut compter sur un effectif bourré de talent dont les noms ne vous disent peut-être pas encore grand chose. Ce ne sera surement plus le cas après 11 matchs.
Une nouvelle génération de quarterbacks
L’incertitude généralisée au poste de quarterback fera assurément de la saison 2015 de la SEC l’une des plus intrigantes de ces dernières années. Le senior QB Dak Prescott (Mississippi State), élu meilleur quarterback de la conférence l’an dernier, est le seul QB vedette de retour en 2015. Auburn possède en QB Jeremy Johnson un joueur capable de prendre le relais de QB Nick Marshall au sein de l’attaque spread des Tigers, et les jeunes QB Joshua Dobbs (Tennessee) et QB Kyle Allen (Texas A&M) sont deux stars montantes mais ils ont tout à prouver. QB Maty Mauk (Missouri) et QB Brandon Allen (Arkansas) doivent monter leur niveau d’un cran pour faire partie de l’élite national. Mais à Georgia, à Florida, à South Carolina, à LSU et à Ole Miss, c’est la grande inconnue. Tous ces programmes débuteront avec un quarterback totalement inexpérimenté. Ils devront trouver rapidement la perle rare s’ils veulent atteindre leurs objectifs ! Bonne nouvelle : QB Cam Newton en 2010 et QB Johnny Manziel en 2012, tous deux vainqueurs du trophée Heisman lors de leur 1ère saison, n’étaient même pas assurés du poste de titulaire au mois d’aout…

QB Dak Prescott, Mississippi State
La valse des coordinateurs
Seulement deux programmes (Alabama et Ole Miss) n’ont pas connu de changement de coordinateur durant l’inter-saison. Quel sera l’impact de ces mouvements dans les staffs de coachs sur les performances de certains prétendants ? John Chavis (Texas A&M, ex-LSU), Will Muschamp (Auburn, ex-Florida) et Jon Hoke (South Carolina, ex-NFL) réussiront-ils à fixer les problèmes défensifs des Aggies, des Tigers et des Gamecocks ? Brian Schottenheimer gardera-t-il les Bulldogs de Georgia parmi les meilleures attaques du pays ? Doug Nussmeier (Florida, ex-Michigan) redonnera-t-il vie à l’attaque des Gators ? A suivre.
Des coachs légendaires sur le déclin ?
Véritable icône du sport universitaire des 20 dernières années, coach Steve Spurrier (70 ans) et coach Nick Saban (64 ans) ont peut-être leurs plus belles années derrière eux. Après des débuts formidables à South Carolina, coach Steve Spurrier semble chercher un second souffle. Pour beaucoup, coach Nick Saban était devenu « The Devil » avec ses 3 titres de champion national en 4 ans (2009, 2010, 2012). Les récentes déceptions du Crimson Tide d’Alabama rendraient presque attachant celui que tout le monde haïssait il n’y a pas si longtemps. Et la magie ne semble plus prendre à LSU. Coach Mes Miles aura 62 ans en novembre prochain. Certains posent la question : est-ce le début de la fin de ces coachs légendaires ?
Voici les prédictions des divisions East et West :
Prédictions
Division East
1. Georgia Bulldogs (10-3, 6-2 SEC en 2014)
Allons droit au but : Georgia est le programme le plus talentueux de la division East. Avec la présence du sophomore RB Nick Chubb et des backups RB Sony Michel et RB Keith Marshall, le jeu au sol s’annonce époustouflant. Comme d’habitude. Certes, les Dawgs aligneront un 3ème quarterback différent en 3 saisons mais QB Brice Ramsey sera aidé par l’arrivée du coordinateur offensif Brian Schottenheimer (ex-St.Louis Rams, NFL). LB Jordan Jenkins et LB Leonard Floyd ont le potentiel de devenir le meilleur duo de pass-rushers du pays et le jeune secondary est robuste comme jamais. La ligne défensive devra faire beaucoup mieux contre la course que l’an passé. Seul un calendrier brutal (Alabama, @Tennessee, @Auburn, @Georgia Tech) pourrait empêcher les Dawgs de récupérer le titre de champion de la division East laissé à Missouri en 2013 et 2014.

RB Leonard Fournette, LSU
2. Tennessee Volunteers (7-6, 3-5)
Depuis son arrivée à Tennessee, coach Butch Davis enchaîne les excellents recrutements et accumulent du talent des deux côtés du ballon. On a vu les prémices d’une résurrection des Vols l’an dernier. Elle devrait se confirmer en 2015. Seule une ligne offensive vulnérable (43 sacks accordés en 2014) pourrait faire dérailler une attaque qui s’annonce explosive avec le retour de QB Josh Dobbs, de RB Jalen Hurd et d’un formidable trio de receveurs (WR Marquez North, WR Von Pearson, WR Pig Howard). Défensivement, les Vols peuvent désormais rivaliser avec les autres puissances de la SEC grâce à la présence de DL Derek Barnett, DL Curt Maggitt et DB Cameron Sutton. Un peu comme Ole Miss l’an dernier, il pourrait manquer un peu d’essence à Tennessee en fin d’année mais la campagne 2016 s’annonce exceptionnelle.
3. Missouri Tigers (11-3, 7-1)
Absolument personne n’avait imaginé que les Tigers remporteraient la division East deux années d’affilée lorsqu’ils se sont joints à la conférence SEC en 2012. Avec QB Maty Mauk à la tête de l’attaque, Missouri possède l’un des quarterbacks les plus sous-estimés de la conférence. Ce dernier sera protégé par une ligne offensive expérimentée dont profitera également l’explosif et talentueux RB Russell Hansbrough. Le manque de receveurs d’expérience est plus inquiétant. L’agressive défense pourra-t-elle rester #1 pour le nombre de sacks alors qu’elle a été décimée avec le départ surprise du coordinateur Dave Steckel et les pertes de DE Shane Ray, DE Markus Golden et S Braylon Webb? Peu probable. Pas de three-peat pour les Tigers en 2015.
4. Florida Gators (7-5, 4-4)
Après l’échec Will Muschamp, les Gators ont fait le choix de la Raison plus que du Glamour en embauchant coach Jim McElwain (ex-Colorado State). Malgré la perte de DE Dante Fowler, la défense des Gators, menée par un fabuleux secondary, sera encore au top en 2015 et pourrait permettre à Florida de créer quelques surprises. Le stratège offensif Jim McElwain ne fera pas de magie avec une attaque jeune et inexpérimentée mais l’ancien coordinateur offensif d’Alabama a prouvé qu’il pouvait faire des miracles avec peu lors de son passage éclair avec les Rams. Le plateau des 8 victoires serait considéré comme une saison réussie.
5. Kentucky Wildcats (5-7, 2-6)
Les Wildcats ont manqué de peu de participer à un bowl en 2014 et la troupe de coach Mark Stoops est de retour avec 15 titulaires pour tenter d’atteindre les 6 victoires en 2015. Un vent d’optimisme souffle sur le programme de football du campus de Lexington. L’université n’a-t-elle pas décidé d’investir 120 millions de $ pour rénover le Commonwealth Stadium ? Sur le terrain, le prometteur junior QB Patrick Towles est entouré d’un excellent running back, RB Boom Williams, et d’un groupe de receveurs fourni. Les pertes des pass-rushers DE Bud Dupree et DE Za’Darius Smith font mal mais les solides recrutements des trois dernières années ont apporté un talent rarement vu à Kentucky. LB Denzil Ware est une future superstar.

LB Leonard Floyd, Georgia
6. South Carolina Gamecocks (7-6, 3-5)
Coach Steve Spurrier a amené le programme de Columbus (Caroline du Sud) a des niveaux jamais atteint dans son Histoire mais la campagne 2014 (6 défaites) pourrait indiquer le début de la fin pour le « Ol’ Ball Coach ». Le talent régresse à South Carolina. Depuis quelques saisons, les stars s’en vont (QB Connor Shaw, RB Marcus Lattimore, WR Alshon Jeffery, DE Jadeveon Clowney, DT Melvin Ingram) mais ne sont pas remplacées. Le manque d’expérience au poste de quarterback et l’absence de playmakers en défense seront fatals pour des Gamecocks dont le calendrier sur la route est infernal (Georgia, Missouri, Texas A&M, Tennessee). L’ancien assistant-coach NFL et nouveau coordinateur défensif, Jon Hoke (ex-Chicago Bears), tentera de réanimer une défense qui a conclu la saison passée au 92ème rang du pays (432.7 yards accordés par match).
7. Vanderbilt Commodores (3-9, 0-8)
Après avoir été un adversaire empoisonnant lors de l’ère James Franklin, le programme de Nashville (Tennessee) est redevenu le « punching ball » préféré de la conférence SEC. Conséquence : coach Derek Mason (ex-coordinateur défensif de Stanford) a fait le ménage dans son staff en renvoyant ses deux coordinateurs et en prenant les rênes du secteur défensif. Les Commodores possédaient l’équipe la plus jeune du pays l’an dernier. Le retour de 19 titulaires dont la quasi-totalité de la défense est une bonne nouvelle. Offensivement… la saison sera longue.
Division West
1. Auburn Tigers (8-5, 4-4 SEC en 2014)
En 2014, les Tigers n’ont pas conservé la magie née d’une formidable campagne 2013 qui les avait vu échouer à un jeu du titre de champion national. La fiche de 8-5 de l’an dernier fût décevante même si les joueurs de coach Gus Malzahn ne furent pas si loin du plateau des 10 victoires avec 2 défaites de 3 points. La défense d’Auburn sera l’un des centres d’intérêt de la conférence SEC en 2015. L’arrivée de l’ancien coach de Florida, Will Muschamp (ex-Florida) a généré un élan d’optimisme. DL Montravius Adams, DE Carl Lawson et CB Jonathan Jones sont des superstars en devenir. Le départ du dynamique QB Nick Marshall devrait être compensé par la présence de l’athlétique QB Jeremy Johnson et le retour de blessure du dominateur WR Duke Williams. Auburn accueille au Jordan-Hare Stadium ses deux principaux concurrents dans la division West (Alabama et Ole Miss) et cela pourrait faire une énorme différence en fin de saison.

RB Derrick Henry, Alabama
2. Ole Miss Rebels (9-4, 5-3)
La fantastique promotion de recrues de 2013 arrive à maturité sur le campus d’Oxford (Mississippi). 16 titulaires de la saison passée seront de retour en 2015. L’impressionnante défense « Landshark » a un an d’expérience supplémentaire et les frères Robert et Denzel Nkemdiche, DE C.J. Johnson et S Tony Conner sont prêts pour semer la terreur dans la division West. Avec le retour de l’un des meilleurs left tackles du pays, LT Laremy Tunsil, et des playmakers WR Laquon Treadwell, TE Evan Engram et RB Jaylen Walton, l’attaque des Rebels pourraient faire mieux que la saison dernière d’autant que l’inconstant QB Bo Wallace est parti et que QB Chad Kelly (ex-Clemson) ou QB Ryan Buchanan ne pourront pas faire moins bien. Les deux déplacements à Auburn et Alabama pourraient empêcher Ole Miss de remporter son premier titre de division West depuis 2003.
3. Alabama Crimson Tide (12-2, 7-1)
Comme depuis plusieurs années maintenant, le manque de talent n’est pas un problème à Tuscaloosa (Alabama). Année après année, coach Nick Saban parvient à recharger les batteries avec des recrues 5 étoiles. Encore une fois, le front seven sera dominant et comme la saison dernière, le secondary semble être le point faible d’une défense qui devrait malgré tout rester dans le Top 10 national. Toutefois, le Crimson Tide est à la recherche de son QB#1 et les départs de RB T.J. Yeldon et WR Amari Cooper pour la NFL donnent peu de visibilité concernant le secteur offensif avant le début de cette saison 2015. Le coordinateur offensif Lane Kiffin devra rapidement faire des miracles avec des joueurs inexpérimentés car Alabama affrontera Wisconsin, Ole Miss et Georgia lors des 5 premières semaines. Année de transition à Tuscaloosa ?
4. LSU Tigers (8-5, 4-4)
Bien sûr, les Tigers de LSU sont toujours un fournisseur privilégié de prospects pour la NFL mais le programme de Bâton-Rouge (Louisiane) n’a plus été dans la course au titre national depuis son revers en finale en 2011. Le manque de stabilité au poste de quarterback (QB Anthony Jefferson ou QB Brandon Harris) ne favorise pas l’éclosion d’une attaque dominante. Le retour de la superstar RB Leonard Fournette et la présence de joueurs athlétiques en défense devraient permettre à LSU de remporter 8 ou 9 matchs. Le nouveau coordinateur défensif Kevin Steele, successeur du populaire John Chavis (parti à Texas A&M) parviendra-t-il à garder la défense dans le Top 10 ? Après avoir totalisé un bilan de 9-7 en match intra-conférence lors des deux dernières saisons, on attend pourtant que les Tigers rebondissent en 2015 sans quoi on pourrait commencer à pointer du doigt coach Les Miles sur les bords du Mississippi…

QB Jeremy Johnson, Auburn
5. Arkansas Razorbacks (7-6, 2-6)
Le travail de reconstruction entamé par coach Bret Bielema semble prendre forme. Les performances de 2014 laissent même penser que les Razorbacks sont en avance sur le plan prévu. Même si le coordinateur offensif Jim Chaney est parti pour Pittsburgh, la stratégie offensive restera identique : run, run et run encore plus fort. L’absence de RB Jonathan Williams pour toute la saison 2015 est un coup dur mais le junior RB Alex Collins possède les qualités pour devenir le meilleur running back de la conférence SEC. Le manque de puissance en défense et de playmakers dans le jeu aérien seront de lourds handicaps pour un programme qui devra attendre l’éclosion de QB Brandon Allen pour s’affirmer comme un prétendant au titre de division West.
6. Mississippi State Bulldogs (10-3, 6-2)
Le senior QB Dak Prescott et les combatifs Bulldogs ont manqué d’énergie en fin de saison dernière après deux premiers mois explosifs. Ils sont de retour en 2015 avec autant de talent des deux côtés du ballon. Si l’attaque a été décimée avec les départs de RB Josh Robinson et de trois titulaires sur la ligne offensive, elle devrait rester compétitive avec la présence de Prescott et l’émergence de l’ancien joueur de Junior College, WR De’Runnya Wilson. Défensivement, le coordinateur Manny Diaz devra faire sans DL Benardrick McKinney et DL Preston Smith mais le talentueux secondary possède plusieurs futurs joueurs NFL. Encore une fois le Egg Bowl contre Ole Miss aura une énorme importance. Le manque d’expérience (seulement 8 titulaires de retour) pourrait être couteux pour des Bulldogs pas vraiment privilégiés par le calendrier infernal de la division West.
7. Texas A&M Aggies (8-5, 3-5)
Depuis l’arrivée de Texas A&M dans la conférence SEC, l’attaque a été la force du programme de College Station (Texas), la défense son talon d’Achille. Coach Kevin Sumlin a pris les choses en main en débauchant le coordinateur défensif John Chavis qui a passé les 6 dernières années à LSU. Ce dernier pourra compter sur le phénoménal sophomore DE Myles Garrett afin d’améliorer une défense qui a accordé 6.9 yards par jeu en match intra-conférence en 2014. Excellent lors du dernier Liberty Bowl, le prometteur QB Kyle Allen est encore jeune et il faudra peut-être un an supplémentaire avant que les Aggies retrouvent le haut du classement de la division. Finir dernier avec 7 voire 8 victoires, c’est possible dans la division West.
Texas Longhorns
Arch Manning : le phénomène de Texas qui divise l’Amérique du College Football

À Austin, tout le monde connaît son nom. Arch Manning, héritier d’une lignée légendaire de quarterbacks, est plus qu’un joueur de football : il est une icône en devenir mais aussi une cible facile et un sujet de fascination nationale.
Alors qu’il entre dans sa troisième saison à Texas, une question revient sans cesse : pourquoi ce jeune homme qui fête aujourd’hui ses vingt ans est-il à ce point adulé… ou critiqué avec autant de virulence ?
Un nom plus lourd que des épaulières
Archibald Charles Manning, dit “Arch”, est le petit-fils du mythique Archie Manning et le neveu des deux anciens MVPs de la NFL, Peyton et Eli Manning.
Dès ses 14 ans, ses highlights circulaient déjà sur Twitter. Chacune de ses passes étaient disséquées comme s’il était déjà un vétéran de la grande ligue professionnelle. À 17 ans, il refusait catégoriquement les réseaux sociaux, préférant se concentrer sur son jeu. L’année suivante, il signait avec les Longhorns de Texas, tournant le dos à Alabama, Georgia et Ole Miss, l’université de sa propre famille.
Mais ce nom “Manning”, s’il ouvre toutes les portes, déclenche aussi des attentes surhumaines. Certains fans l’érigent déjà en sauveur du programme de Texas, d’autres dénoncent un joueur “surcoté”, construit par l’héritage plutôt que le mérite.
Pourquoi Arch Manning est adoré : espoir et talent brut
Arch Manning est adoré au Texas pour des raisons profondes qui vont bien au-delà de son nom célèbre. Voici les clés de cette affection particulière que lui portent les fans des Longhorns :
Le choix de Texas, pas celui de la facilité
Dans une ère où les jeunes stars cherchent les chemins les plus sûrs ou les programmes les plus gagnants, il a délibérément évité Alabama, Georgia, Clemson et même Ole Miss (le choix sentimental de la famille). Il a préféré Texas, un programme historique mais en quête de renaissance.
Ce choix a été perçu comme un acte de foi envers le programme, et les fans l’ont accueilli comme le sauveur qu’ils attendaient depuis Colt McCoy.
L’incarnation du retour au sommet de Texas
Texas rêve depuis 15 ans de retrouver son statut de powerhouse national. Arch Manning, avec son aura, son nom, et son statut de quarterback 5 étoiles, a immédiatement donné de la crédibilité au projet de HC Steve Sarkisian.
Depuis son engagement, Texas a multiplié les bons recrutements, est revenu dans le top 10, et a remporté un titre Big 12 en 2023. Les fans le voient comme le catalyseur de cette résurgence.
Une star humble dans un monde bruyant
Alors que la plupart des top prospects sont très actifs sur les réseaux sociaux, le futur quarterback titulaire des Longhorns s’est tenu à l’écart des projecteurs numériques. Pas de tweets provocateurs. Pas de vidéos TikTok. Pas de drama.
Il incarne ce qu’on entend par une anti-star, concentré uniquement sur le football. Et dans un État comme le Texas, où le travail et la loyauté sont des valeurs cardinale, cela forge un respect immense.
Arch Manning aurait également pu demander un transfert quand QB Quinn Ewers lui a été préféré deux années de suite. Il ne l’a pas fait. Il est resté à Texas, a continué à apprendre, à progresser, à soutenir son équipe.
Dans l’univers instable du portail des transferts, il a montré qu’il croyait au projet Longhorns, gagnant le coeur de la fan base du programme.

Des recrues et les sponsors sous le charme
Sa seule présence à Texas a eu un effet boule de neige :
- Plus de 10 recrues 5 étoiles ont rejoint le programme en deux ans.
- Le programme a signé des contrats NIL records.
- Texas est devenu plus visible que jamais sur le plan national.
Il n’est pas juste un joueur, il est un moteur économique et médiatique pour Texas. Les fans le savent et l’adorent pour ça aussi.
Symbole de l’identité texane
Il incarne également une forme de fierté régionale : il a grandi en Louisiane, a un nom du Sud, joue pour le plus grand programme du Texas, dans un État obsédé par le football. Son style de jeu — physique, courageux, précis — correspond parfaitement à l’identité des Longhorns.
Arch Manning est adoré au Texas parce qu’il incarne l’espoir, la loyauté et la renaissance d’un programme mythique. Il n’est pas juste un “bon joueur” : il est LE bon joueur, au bon moment, dans le bon État.
Pourquoi Arch Manning est détesté : un buzz qui dépasse la réalité
Une hype disproportionnée ?
Beaucoup de fans de College Football estiment que la “Manning Mania” ne repose sur aucune preuve tangible. Ses statistiques au lycée étaient très bonnes mais pas exceptionnelles (8539 yards à la passe pour 115 TDs, 64% d’efficacité en 42 matchs).
En 2024, il n’a pas lancé une seule passe lors de l’épopée des Longhorns en College Football Playoff. Pourtant, les médias, les sponsors et même certains analystes l’annoncent déjà comme un futur n°1 de draft NFL.
Arch Manning a été classé numéro #1 du cycle de recrutement 2023. Il a signé un contrat NIL à plusieurs millions avant même de lancer une passe universitaire. Et pourtant, il a à peine joué lors de ses deux premières années à Texas. Cela alimente une perception d’un quarterback “surcoté”, et les réseaux sont sans pitié avec ce genre de joueur trop exposé sans être justifié.
Un nom qui dérange
Il n’est pas juste un joueur talentueux. Il est un Manning. Le nom évoque déjà la NFL, la célébrité, les privilèges. Beaucoup de fans — surtout en dehors du Texas — estiment qu’il n’a rien prouvé mais qu’il reçoit une attention médiatique disproportionnée uniquement grâce à son héritage familial.
Pour certains, Arch Manning est vu comme un “enfant de la caste”, favorisé d’office dans un sport qui valorise pourtant la méritocratie.
Un talent silencieux miroir de toutes les frustrations ?
Il ne poste rien. Il ne répond pas aux critiques. Il ne s’enflamme pas. Pour beaucoup, c’est admirable. Mais sur X (ex-Twitter), TikTok ou Instagram, le silence est souvent pris pour de l’arrogance ou du dédain. Certains veulent qu’il “montre quelque chose”, prouve sa valeur, “joue au lieu de vendre des maillots”. Et l’absence de riposte l’expose à toutes les caricatures.
Chaque fan déçu par son propre programme trouve également en Arch Manning une cible idéale. Pourquoi ? Parce qu’il représente l’élite : un joueur 5 étoiles dans un programme riche, issu d’une famille célèbre, dans un État mythique. Pour les supporters de programmes moins en vue, il est le symbole de tout ce qui semble inaccessible.
Et puis, il joue pour Texas. Le programme d’Austin est l’un des plus clivants du pays. Soit on adore les Longhorns, soit on les déteste. Et quand le visage de leur renaissance s’appelle Arch Manning, il devient le punching-ball favori des fans d’Oklahoma, Texas A&M, Alabama, LSU ou encore Ole Miss.
Arch Manning cristallise les frustrations, les rivalités, les jalousies, et même le rejet de certains aspects du College Football moderne (NIL, héritage glorifiée, hype médiatique). Et paradoxalement, c’est peut-être ce qui confirme qu’il est déjà un personnage central de l’histoire en cours.

Arch Manning a choisi son propre chemin
À Austin, Arch Manning est un demi-dieu en devenir. Pour les autres fanbases ? Un “silver spoon QB”, un produit marketing. L’ironie, c’est que lui-même semble indifférent à ce clivage. Son objectif ? Gagner. Gagner avec Texas. Gagner en silence.
Dans un monde de plus en plus bruyant, son calme dérange autant qu’il fascine.
Il est l’héritier d’une dynastie profondément liée à Ole Miss et Tennessee. Beaucoup s’attendaient à ce qu’il suive la trace d’Eli ou de Peyton. Mais non : en s’engageant à Texas, il a pris une décision indépendante, ambitieuse, montrant qu’il voulait tracer son propre chemin. Pour les fans, c’est un message fort : il a choisi Austin pour ce que c’est, pas pour ce que sa famille voulait.
Texas n’a plus gagné de titre national depuis 2005. Et depuis QB Colt McCoy, le programme cherchait désespérément un quarterback capable de le ramener au sommet. Arch Manning est vu comme le messie moderne du programme : un quarterback 5 étoiles, calme, méthodique, mature — mais aussi créatif et mobile. Sa simple présence symbolise l’ambition retrouvée des Longhorns.
Sa présence seule fait de Texas une destination plus attractive pour les meilleurs lycéens du pays. Recruter un quarterback comme lui a envoyé un signal aux receveurs, aux linemen, aux tight ends : Texas est de retour. Et ça fonctionne. Le programme a signé plusieurs classes de recrues du Top 5 ces deux dernières années.
Dans une époque marquée par les transferts massifs, les drames sur les NIL deals, et les changements constants de staff, Arch Manning représente une certaine stabilité. Il est là pour construire, pas juste pour briller un an avant de partir.
La saison 2025 : le vrai révélateur
Avec le départ de QB Quinn Ewers pour la NFL (Miami Dolphins), le poste de quarterback titulaire est maintenant entre les mains de QB Arch Manning. Et là, les excuses ne tiendront plus.
Arch Manning aura les clés d’un effectif jeune mais redoutable, avec des cibles comme WR Ryan Wingo et WR DeAndre Moore, et un jeu au sol puissant mené par RB Cedric Baxter Jr. S’il mène Texas à un titre de conférence SEC voire de champion national, ses détracteurs devront revoir leur jugement. S’il échoue ? La machine à critiques s’emballera comme jamais.
Georgia Bulldogs
Jaden Rashada rejoint Sacramento State : un nouveau départ pour le QB californien
Deux ans après son arrivée en NCAA, l’ancien prospect du Top 100 national QB Jaden Rashada déménage pour la 3ème fois quittant Georgia pour Sacramento State (FCS) sans avoir joué une seule minute pour les Bulldogs de HC Kirby Smart.

Le parcours de QB Jaden Rashada, ancien prodige du football universitaire, prend une nouvelle tournure. Le quarterback californien de 21 ans a annoncé, via une publication conjointe sur Instagram avec le head coach Brennan Marion, son transfert à Sacramento State, une équipe évoluant en NCAA Division I FCS.
Un itinéraire mouvementé
Originaire de Pittsburg, en Californie, QB Jaden Rashada était l’un des quarterbacks les plus convoités de la promotion 2023 (#7 QB, #84 National). Initialement engagé envers Florida, il a annulé son engagement en raison d’un différend lié à un contrat NIL de 13,85 millions de dollars, qui a conduit à une action en justice contre l’entraîneur Billy Napier et un booster du programme de Gainesville (Floride).
Il a ensuite rejoint Arizona State, où il a débuté trois matchs en 2023, lançant pour 485 yards, quatre touchdowns et trois interceptions, avant qu’une blessure au genou ne mette fin à sa saison.
En 2024, QB Jaden Rashada a transféré à l’université de Georgia, mais n’a pas participé à un seul match, restant sur le banc derrière le titulaire QB Carson Beck. Il est entré dans le portail de transfert en janvier 2025, avant de choisir Sacramento State (FCS) comme nouvelle destination.
Un choix stratégique pour Sacramento State
Le recrutement de l’ancien Sun Devil représente une acquisition majeure pour Sacramento State, qui entame une nouvelle ère sous la direction de l’entraîneur Brennan Marion. Ce transfert intervient alors que l’université envisage une transition vers le niveau FBS à partir de la saison 2026.
QB Jaden Rashada rejoint donc une équipe ambitieuse, aux côtés d’autres recrues notables comme l’ancien receveur d’Alabama WR Agiye Hall. Avec trois années d’éligibilité NCAA restantes, il aura l’opportunité de relancer sa carrière et de contribuer au développement du programme des Hornets.
Tennessee Volunteers
QB Joey Aguilar rejoint Tennessee après un échange inattendu avec UCLA
Dans un revirement spectaculaire du marché des transferts, le quarterback Joey Aguilar quitte UCLA pour rejoindre les Volunteers du Tennessee, quelques heures seulement après l’arrivée de Nico Iamaleava à UCLA en provenance de… Tennessee.

Un échange de quarterbacks entre deux programmes du Power Four : inattendu et complètement inédit dans le monde du College Football mais peut-être précurseur d’une tendance à venir.
QB Joey Aguilar, qui avait été transféré à UCLA en décembre 2024 après deux saisons productives à Appalachian State, était pressenti pour être le titulaire des Bruins lors de la saison 2025. Cependant, l’arrivée soudaine de Nico Iamaleava, ancien quarterback vedette de Tennessee, a bouleversé la hiérarchie. Face à cette situation, l’ancien Mountaineer a rapidement intégré le portail des transferts et s’est engagé, le jour même, avec… Tennessee !
QB Joey Aguilar is transferring from UCLA to Tennessee in what's essentially a quarterback trade, sources told @ClowESPN.
— ESPN College Football (@ESPNCFB) April 22, 2025
UCLA announced the signing of Nico Iamaleava on Sunday, and Aguilar entered the spring portal Monday. pic.twitter.com/Mv1HpATA4T
Ce transfert intervient dans un contexte de tensions entre QB Nico Iamaleava et le programme de Knoxville (Tennessee) en raison de désaccords importants sur son contrat NIL. Le joueur réclamait une augmentation (de 2.4 initialement prévu à 4 millions de dollars) ce que Tennessee a refusé, menant à son départ pour UCLA.
Un profil expérimenté pour les Vols
Originaire de Californie, QB Joey Aguilar a débuté sa carrière universitaire à Diablo Valley College (Junior College) avant de rejoindre Appalachian State, en 2023.
En deux saisons avec les Mountaineers, il a accumulé 6 760 yards à la passe pour 56 TD et 24 interceptions. Son expérience et sa constance font de lui un atout précieux pour l’attaque de Tennessee, qui cherche à stabiliser le poste de quarterback après le chaos créé par le départ soudain de QB Nico Iamaleava.
Un choix stratégique… et économique
Le contrat NIL de QB Joey Aguilar signé avec Tennessee est estimé à environ 1.2 million de dollars, soit nettement moins que les 2.4 millions que percevait Iamaleava. Et beaucoup moins que les 4 millions réclamés par le camp Iamaleava.
Cette différence offre une marge de manœuvre financière au programme tout en assurant une certaine continuité sur le terrain. En espérant que l’ancien quarterback sera à la hauteur, lui qui n’aura donc jamais porté les couleurs des Bruins. Passer de la Sun Belt à la SEC pourrait être une marche très haute à franchir.
Une arrivée attendue à Knoxville
Bien que QB Joey Aguilar ait déjà officialisé son transfert, sa date d’arrivée sur le campus de Knoxville reste à confirmer. Car les règlements de UCLA sont très clairs : un étudiant-athlète ne peut pas être officiellement transféré avant d’avoir terminé la session académique en cours qui se termine par les examens de mi-juin.
Son intégration rapide sera donc cruciale pour s’adapter au système offensif de l’entraîneur Josh Heupel et établir une connexion avec ses nouveaux coéquipiers.
Avec ce mouvement, Tennessee espère tourner la page des récents remous au sein du programme et entamer la saison 2025 avec un leader expérimenté à la tête de son escouade offensive.
Oklahoma Sooners
RB Jaydn Ott transféré de Cal à Oklahoma
L’ancien running back vedette de Cal, RB Jaydn Ott, a signé à Oklahoma moins de 24 heures après son entrée sur le portail de transfert, a annoncé l’université du campus de Norman (Oklahoma).

RB Jaydn Ott, considéré comme l’un des meilleurs joueurs disponibles sur le portail des transferts de la fenêtre de printemps, devient immédiatement un atout majeur au sein de l’attaque des Sooners à l’approche de la quatrième année du mandat de HC Brent Venables.
L’attaque d’Oklahoma s’est classée 11ème de la SEC en 2024 pour le nombre de yards au sol réussi par match (155.2 yards).
Welcome home, @THEJAYDNOTT and @JakeMaikkula! 🧬#OUDNA pic.twitter.com/3CaqwkD8Dj
— Oklahoma Football (@OU_Football) April 15, 2025
RB Jaydn Ott s’est engagé à Oklahoma en même temps que le redshirt junior OL Jake Maikkula (ex-Stanford).
L’entrée surprise de l’ancien running back de Cal sur le portail a instantanément fait de lui l’un des meilleurs joueurs disponibles à son poste aux côtés de RB Justice Haynes (transféré d’Alabama à Michigan) ou RB Rahsul Faison (transféré d’Utah State à South Carolina) attirant ainsi l’attention de Sooners à la recherche de punch en attaque après une saison 2024 très décevante dans ce secteur.
Toutefois, l’arrivée de RB Jaydn Ott n’est pas sans incertitudes. Le running back vedette a été limité à 10 matchs la saison dernière après une blessure de la cheville subie contre UC Davis (FCS) lors du match d’ouverture de Cal, blessure qui a perduré tout au long de la saison. Il a finalement terminé la saison 2024 avec 385 yards à la course et quatre touchdowns.
HC Brent Venables et les Sooners espèrent que l’ancien running back des Sooners pourra retrouver sa forme de 2023. Cette année-là, il s’est totalement révélé au niveau national terminant la saison avec une moyenne de 109.5 yards au sol par match (#9 du pays) pour un total de 1 305 yards et 12 touchdowns ce qui lui a permis de terminer meilleur coureur de la conférence Pac-12 devant RB Dillon Johnson (vice-champion national avec Washington) et RB Damien Martinez (Oregon State).
RB Jaydn Ott est la 2ème star de Cal à s’inscrire sur le portail des transferts cette semaine, rejoignant ainsi le tight end vedette TE Jack Endries.
RB Jaydn Ott ne relèvera pas tout seul l’attaque des Sooners
Oklahoma a été extrêmement actif sur le portail des transferts durant l’intersaison. La plus importante acquisition a eu lieu en décembre, une semaine avant Noël, lorsque le quarterback John Mateer a été transféré de Washington State à Oklahoma, retrouvant ainsi son ancien coordinateur offensif Ben Arbuckle.
Si QB John Mateer reste la tête d’affiche de la promotion de recrutement 2025 d’Oklahoma, un autre grand nom d’une ancienne université de la Pac-12 a donc rejoint les Sooners : RB Jaydn Ott.
L’arrivée de l’ancien All-American 2023 est un coup de pouce pour une attaque des Sooners qui en aura bien besoin à partir de septembre prochain. Elle pourrait d’ailleurs bénéficier de deux, voire peut-être de trois autres renforts dans les prochains jours.
Car le secteur offensif d’Oklahoma en 2024 a été tout simplement horrible : 24.0 points par match (#97 du pays), 4.8 yards par jeu (#123 du pays), 1.76 points par série offensive (#112 du pays), taux de « 3rd and out » de 32.5% (#89 du pays), etc… Vraiment moche.
Le duo QB John Mateer / RB Jaydn Ott s’annonce explosif et inspirant pour le reste de l’équipe mais ces deux-là ne seront probablement pas suffisant pour transformer radicalement le rendement offensif des Sooners et faire d’Oklahoma un candidat au College Football Playoff dès la saison 2025.
L’an passé, QB Jackson Arnold a été la cible de toutes les critiques (ce qui l’a amené à demander son transfert à Auburn) mais lorsque le freshman QB Michael Hawkins a été lancé dans le grand bain, rien a vraiment changé démontrant que les problèmes de l’équipe n’étaient pas imputables au nouveau quarterback des Tigers. Le jeu au sol des Sooners n’était pas non plus un force de l’équipe et RB Jaydn Ott ne doit pas s’attendre à rejoindre un groupe au talent exceptionnel.
Car le véritable problème était clairement identifiée : la ligne offensive était mauvaise. Vraiment mauvaise. Comme on le craignait au moment du passage d’Oklahoma de la Big 12 à la SEC, cette escouade s’est fait constamment malmenée par la puissance des défenses adverses. Le run blocking a été inefficace et les quarterbacks des Sooners ont passé leur temps à échapper aux pressions des edge rushers. Toutes les statistiques avancées ont été défavorables à Oklahoma.
C’est d’ailleur pourquoi RB Jadyn Ott n’a pas été pas le seul transfert annoncé par Oklahoma en ce mardi 15 avril. Les Sooners ont également recruté l’ancien joueur de ligne offensive de Stanford, OL Jake Maikkula, le deuxième joueur de ligne offensive du Cardinal à rejoindre Oklahoma cette intersaison, après OT Luke Baklenko.
OT Derek Simmons, ancien prospect quatre étoiles transféré de Western Carolina (FCS), a également fait son arrivée sur le campus de Norman en décembre dernier. Quatre joueurs de la ligne offensive ont aussi été signés lors du cycle de recrutement des lycéens 2025 d’Oklahoma, dont les deux meilleurs joueurs, le tackle cinq étoiles Michael Fasusi et le quatre étoiles Ryan Fodje. Bien qu’ils ne seront probablement pas des contributeurs immédiats, il est clair qu’Oklahoma a mis l’accent sur la reconstruction de sa ligne offensive pendant l’intersaison.
Le comportement de cette escouade en 2025 déterminera en fin de compte le nombre de victoires des Sooners. Cependant, il est difficile d’imaginer à l’heure actuelle une amélioration suffisante pour propulser les Sooners au sommet de la conférence SEC. Non seulement ils ont affiché un bilan de 6 victoires pour 7 défaites l’an dernier (2-6 SEC), mais ils ont également été peu compétitifs lors de beaucoup trop de matchs. Oklahoma a notamment perdu contre Texas par 31 points d’écart, contre South Carolina par 26 points et contre LSU par 20 points.
Avoir QB John Mateer, RB Jaydn Ott et des receveurs en santé devrait certainement rendre cette équipe plus compétitive malgré un calendrier qui s’annonce encore difficile (Michigan en match hors conférence, déplacements à South Carolina, à Tennessee et à Alabama, en plus du rendez-vous annuel avec Texas). Dans sa composition actuelle, cette équipe peut au mieux viser les huit-neuf victoires mais on ne sera pas surpris de voir les Sooners batailler pour obtenir une place en bowl game.
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