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The Big Game : Ohio State vs Michigan

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il y a 8 ans

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Enfin ! On ne parle que de lui dans la Big Ten, et presque dans tout le pays, depuis le coup d’envoi de cette saison au début du mois de septembre. LE match qui pour cette fois empruntera le nom de la légendaire rivalité entre Stanford et California, on ne peut plus équivoque : « The Game ».

Élue en l’an 2000 « plus grande rivalité sportive d’Amérique du Nord » par ESPN, l’affrontement entre les Wolverines de #3 Michigan et les Buckeyes de #2 Ohio State prendra cette saison une dimension rarement atteinte étant donné le classement des deux programmes et l’enjeu sportif considérable, rien de moins qu’une qualification quasi-assurée pour le College Football Playoff pour le vainqueur. La saison passée, pour le premier duel à distance entre Urban Meyer et Jim Harbaugh, les Buckeyes avaient humilié les Wolverines à Ann Arbor (42-13), inutile de dire que l’envie de revanche sera bien présente du côté de Michigan pour le deuxième épisode de ce qui pourrait devenir l’une de plus grandes rivalités entre deux coachs de l’histoire du football universitaire.

Pour cette dernière semaine de saison régulière (Big 12 exceptée), la traditionnelle « Rivalry week », le programme est particulièrement dense avec des rencontres comme #5 Washington @ # 23 Washington State (l’« Apple Cup »), #13 Auburn @ #1 Alabama (l’« Iron Bowl ») ou encore #15 Florida @ #14 Florida State. Néanmoins, aucun autre match ne pourra faire de l’ombre à l’énorme affrontement entre Michigan et Ohio State, et tous les fans et observateurs de football américain universitaire auront évidemment les yeux tournés vers le Horseshoe de Columbus !

ENJEUX DU MATCH

A première vue, l’enjeu est simple : le vainqueur de cette rencontre fera un immense pas vers les playoffs, au vu des derniers classements du comité. Dans la course au titre de division Est de la Big Ten, les choses sont un peu plus compliquées : les Wolverines remporteront la division et iront en finale de conférence s’ils battent les Buckeyes. Si Ohio State l’emporte face aux boys de Jim Harbaugh, ils remporteront la division à condition que Penn State trébuche face à Michigan State dans le même temps. Car si Ohio State ET Penn State gagnent tous les deux, le titre de division sera pour les Nittany Lions, vainqueur lors de leur affrontement direct (24-21) le 22 octobre dernier. Ces derniers iraient donc jouer la finale de conférence contre Wisconsin ou Nebraska. Et le champion de la conférence sera bien entendu, sauf énorme surprise, choisi par le comité pour participer au College Football Playoff. Bref, nous y verrons déjà un peu plus clair après cette « Rivalry week » !

Depuis l’arrivée de coach Jim Harbaugh sur le banc des Wolverines il y a bientôt deux ans, tous les fans de Michigan n’attendent que ça : rejouer les premiers rôles, et si possible en battant les ultra-rivaux de Ohio State ! Pour ce faire, coach Harbaugh et son staff ont mis en place, en un temps record, une véritable machine à écraser les adversaires, plus efficace que spectaculaire à l’image du Big Ten Football : jeu au sol, puissance physique, défense de fer, puissance physique, discipline, puissance physique. Rouleau-compresseur inarrêtable pendant plus de deux mois, la machine semble s’être un peu enrayée depuis deux semaines et la défaite surprise à Iowa (13-14) sur un FG à la dernière seconde, puis la victoire dans la douleur face aux modestes Hoosiers d’Indiana (20-10). Malgré cela, sur le papier les Wolverines possèdent toujours la 10ème meilleure attaque du pays avec 42.1 points inscrits en moyenne et 235.3 yds au sol/match (19ème rang national).

Le gros coup dur, qui pourrait peser très lourd dans la balance, est la blessure de QB Wilton Speight (2156 yds, 15 TD, 4 INT) subie lors de la défaite à Iowa, certains évoquant même une fracture de la clavicule jamais confirmée par le staff médical de Michigan. En uniforme sur le bord du terrain la semaine passée, on l’a même vu lancer quelques ballons à l’échauffement avant de regarder la victoire de ses coéquipiers de la touche; coach Jim Harbaugh a affirmé cette semaine qu’il allait de mieux en mieux et que la décision de le faire jouer ou non à Columbus serait une décision de dernière minute. Révélation de la saison où il a su montrer qu’il était plus qu’un simple game manager, QB Wilton Speight a limité les pertes de balle et ajouté une dimension verticale à une attaque qui en manquait cruellement ces dernières années. Son remplaçant, QB John O’Korn (173 yds, 2 TD), n’a pas franchement rassuré la semaine passée face à Indiana mais a su sortir quelques big plays dans les moments importants pour garder son équipe dans le match et mener le programme d’Ann Arbor à la victoire. Avec 59 minuscules yards à la passe sur la rencontre, sa prestation a marqué la pire performance aérienne de l’attaque des Wolverines depuis 15 ans, même si sa tâche ne fut pas facilitée par des conditions difficiles avec un temps particulièrement froid et venteux. Il est donc probable que les fans de Michigan seront nombreux à prier cette semaine pour un prompt rétablissement de QB Wilton Speight !

Heureusement, la principale force de frappe de cette escouade offensive est de loin le jeu au sol, avec plusieurs coureurs capables de perforer les défenses adverses. Principale menace : RB De’Veon Smith (750 yds, 10 TD) qui sort juste de son meilleur match en carrière (158 yds, 2 TD) contre Indiana. Derrière lui, trois solides gaillards avec le freshman RB Chris Evans (547 yds, 3 TD, 7.4 yds/course), le senior RB Ty Isaac (417 yds, 5 TD) et le sophomore RB Karan Higdon (417 yds, 6 TD) dont la rotation bien huilée permet d’épuiser puis d’écraser les adversaires. On notera bien évidemment les quelques piges en attaque de l’époustouflant LB/DB/RB/KR/etc Jabrill Peppers (163 yds, 3 TD) qui semble pouvoir jouer tous les postes sur le terrain ! Sur les côtés de l’attaque, trois joueurs portent principalement la menace aérienne : WR Amara Darboh (758 yds, 6 TD) est la cible favorite du quarterback, le capitaine TE Jake Butt (460 yds, 4 TD) est sans doute l’un des tous meilleurs tight-ends du pays et WR Jehu Chesson (458 yds, 2 TD) peut également se montrer dangereux. Face au redoutable secondary des Buckeyes, leur tâche ne sera pas facile mais leur réussite dépendra surtout de l’identité du quarterback titulaire.

De l’autre côté du ballon, un chiffre donne tout de suite le ton : avec seulement 10.9 points encaissés/match, les Wolverines possèdent tout simplement la meilleure défense du pays ! La pire performance de l’escouade ? Lors du succès relativement aisé contre Colorado en 3ème semaine (45-28). Avec la victoire contre les rivaux de Michigan State (32-23), ce sont tout simplement les deux seuls matchs où la défense des Wolverines a encaissé plus de 20 points. Sur les 11 matchs joués cette saison, on en compte 7 (!) où les adversaires ont inscrits 10 points ou moins, ce qui montre un peu le niveau de talent de l’escouade du coordinateur Don Brown. Les pass-rushers DE Chris Wormley (34 plaquages, 5 sacks), DE Chase Winovich (33 plaquages, 5 sacks, 1 fumble forcé) et DE Taco Charlton (29 plaquages, 6 sacks) harcèlent les quarterbacks adverse, tandis qu’au milieu de la ligne défensive NT Ryan Glasgow (37 plaquages, 3 sacks, 1 FF), DT Maurice Hurst (30 plaquages, 3 sacks) et le true freshman DT Rashan Gary (26 plaquages, 1 sack) stoppent tout ce qui passe à leur portée. Le second rideau est emmené par la superstar LB Jabrill Peppers (65 plaquages dont 16 pour perte, 4 sacks, 1 FF) qui réalise une saison exceptionnelle. A l’aise partout sur le terrain, ses capacités athlétiques hors du commun font de lui un joueur unique et spectaculaire que coach Jim Harbaugh n’a pas hésité à comparer au légendaire athlète Jim Thorpe, joueur professionnel de football, baseball et basketball au début du siècle dernier mais également médaillé d’or olympique aux épreuves de pentathlon et décathlon lors des jeux d’été 1912 à Stockholm ! A ses côtés, LB Ben Gedeon (94 plaquages, 3.5 sacks) est le meilleur plaqueur de l’équipe et LB Mike McCray (63 plaquages, 3.5 sacks, 1 INT, 1 FF) complète un groupe redoutable et redouté, peut-être le meilleur front seven de tout le pays qui ne comptabilise pas moins de 36 sacks (8ème rang national). Le secondary excelle également même si la Big Ten n’est pas réputée pour son jeu aérien flamboyant : S Dymonte Thomas (59 plaquages, 1 INT) et S Delano Hill (40 plaquages, 3 INT, 1 FF) forment une paire de safety expérimentée et efficace, tandis que CB Jourdan Lewis (19 plaquages, 2 INT) et CB Channing Stribling (23 plaquages, 4 INT) complètent la meilleure défense aérienne du pays : seulement 137 yds accordés/match cette saison !

Face à cette redoutable équipe de #3 Michigan, leurs plus grands rivaux : les non moins redoutables Buckeyes de #2 Ohio State. Après un début de saison parfait qui les a vu terrasser #9 Oklahoma à Norman (45-24) puis prendre la mesure des Badgers de #6 Wisconsin à Madison (30-23), tout le monde voyait les hommes de coach Urban Meyer filer invaincus jusqu’à l’énorme clash de ce week-end contre le rival de toujours, à domicile cette fois. Mais voilà, un peu à la manière des Wolverines contre Iowa, les Buckeyes se sont pris les pieds dans le tapis du Beaver Stadium de #7 Penn State (21-24) et les Nittany Lions ont signé ce soir-là un des plus beaux upsets de la saison grâce à un field goal bloqué puis remonté jusqu’au TD à moins de 5 minutes de la fin du match ! Depuis cette désillusion, les joueurs de Columbus alternent le très bon (victoire écrasante 62-3 contre Nebraska début novembre) et le très moyen (victoires de justesse contre Northwestern 24-20 ou Michigan State 17-16 la semaine dernière), autre point commun avec les Wolverines de ces dernières semaines. Une chose est certaine concernant le match de samedi : pour espérer l’emporter, il faudra absolument évoluer à son meilleur niveau !

A la baguette de l’attaque on retrouvera évidemment QB JT Barrett (2304 yds, 24 TD, 4 INT, 722 yds au sol et 8 TD) qui malgré son inconstance reste l’un des quarterbacks dual-threat les plus dangereux du pays. Épargné par les blessures jusque-là, il affiche toutefois des statistiques moins impressionnantes que lors de sa fabuleuse saison freshman 2014 terminée par une cheville cassée lors du dernier match de saison régulière face à… Michigan à Columbus, ce qui n’empêcha pas les Buckeyes de remporter le premier titre de champion national de l’ère CFP avec QB Cardale Jones à la tête de l’attaque. A l’image de son équipe, QB JT Barrett alterne donc l’excellent (290 yds à 68.4 % et 4 TD contre Nebraska) et le médiocre (86 yds à 45.5 % et 1 TD contre Michigan State), il s’agira donc pour lui de retrouver son meilleur niveau pour faire face à la terrible défense des Wolverines. Heureusement pour son équipe, il n’est pas seul au niveau de l’attaque et peut s’appuyer sur l’une des révélations de cette saison, le freshman RB Mike Weber (1046 yds, 8 TD) qui réalise une première saison universitaire épatante. On gardera également un œil sur HB Curtis Samuel (650 yds, 7 TD au sol) qui peut toujours s’avérer précieux dans les moments difficiles mais qui se distingue surtout comme étant (et de loin) le meilleur receveur de l’équipe (790 yds, 7 TD en réception) ! Derrière lui, la menace aérienne est portée par le duo composé de WR Noah Brown (345 yds, 7 TD) et WR Dontre Wilson (343 yds, 5 TD) qui vient de rater le dernier match sur blessure mais qui devrait pouvoir tenir sa place samedi. Tous ces playmakers bénéficient du travail d’une des meilleures lignes offensives du pays, emmenée par l’excellent OL Pat Elflein. Grâce à tout ce joli monde, l’attaque des Buckeyes pointe au 5ème rang national avec 43.8 points inscrits/match et une moyenne de 263.1 yds au sol/rencontre (8ème du pays).

Du côté de la défense le niveau est également très élevé avec une moyenne de seulement 13 points encaissés/match, ce qui classe le programme de Columbus au 3ème rang national. La ligne défensive des Buckeyes peut compter sur DE Tyquan Lewis (27 plaquages, 7.7 sacks, 3 fumbles forcés), DE Nick Bosa (23 plaquages, 4 sacks) et DE Sam Hubbard (35 plaquages, 3 sacks) pour mettre de la pression sur le lanceur adverse. Derrière eux, le génial LB Raekwon McMillan (71 plaquages, 1 sack, 2 fumbles forcés) forme la pierre angulaire du second rideau qui est complété par LB Jerome Baker (64 plaquages, 2.5 sacks, 1 INT) et LB Chris Worley (49 plaquages, 1 INT, 1 FF). Enfin, le secondary est un des tous meilleurs de la nation avec S Malik Hooker (60 plaquages, 0.5 sack, 5 INT), S Damon Webb (48 plaquages, 1 INT), CB Marshon Lattimore (33 plaquages, 4 INT) et CB Gareon Conley (19 plaquages, 3 INT) qui se chargent d’annihiler le jeu aérien adverse, les Buckeyes pointant au 5ème rang national avec un total de 17 interceptions réussies cette saison !

DUELS CLES

Une fois n’est pas coutume, le plus gros duel de cette rencontre ne sera pas un face à face direct entre deux joueurs sur le terrain, ni même entre un groupe offensif et un groupe défensif. Forcément, le duel au cœur de cette rencontre sera l’opposition grandiose entre deux génies du football, coach Urban Meyer et coach Jim Harbaugh, dont l’histoire commune ne fait peut-être que commencer. Leur destin parallèle semblait écrit à l’avance car, à une époque où les changements de coachs sont légions, peu d’entraîneurs sont capables d’incarner l’âme d’un programme comme le font à merveille ces deux-là, sur des campus où le football est quasiment élevé au rang de religion. Sur le terrain du Horseshoe ce samedi, il ne s’agira donc pas seulement de se battre pour remporter la division Est de la conférence Big Ten ou de prétendre à une place au College Football Playoff, mais bel et bien de jouer pour la fierté de son camp et de triompher d’un rival historique, ce sentiment de rivalité entre les deux programmes étant tellement fort qu’il peut être difficile à appréhender car n’ayant que peu d’équivalent dans le sport moderne, en Amérique, en Europe ou ailleurs dans le monde.

Coach Urban Meyer était prédestiné à mener les Buckeyes au sommet, lui le garçon né à Toledo (Ohio), à peine 200 km au nord de Columbus, sur la frontière avec l’état voisin du… Michigan. D’abord joueur à l’université de Cincinnati, il évolue comme defensive back pendant une saison avant de commencer le coaching en High School puis d’intégrer le staff… d’Ohio State où il commence à faire ses armes en 1986, avant d’enchaîner les postes d’entraîneur adjoint pendant 13 ans (Illinois State, Colorado State puis Notre Dame). En 2001, il devient enfin Head coach à Bowling Green où il redresse le programme de manière spectaculaire, puis prend les commandes de Utah en 2003 où il continue d’exceller. Il accède ensuite au premier « grand » poste de sa carrière en étant nommé Head coach des Gators de Florida en 2005, avec qui il remportera le titre national à deux reprises en 2006 et 2008.

Après une pré-retraite d’un an en 2011 suite à des ennuis de santé, il accepte le poste de Head coach des Buckeyes et emmène Ohio State jusqu’à une fiche parfaite de 12-0 pour sa première saison en 2012, avant de remporter un nouveau titre national en 2014 pour le tout premier College Football Playoff de l’histoire. Il possède le meilleur pourcentage de victoire pour les entraîneurs en activité depuis plus de 10 ans (85,4 % avec une fiche de 164-28) et fait partie du club très fermé des entraîneurs ayant remporté un championnat national universitaire avec deux programmes différents (avec Pop Warner, Lou Holtz et Nick Saban, excusez du peu!).

Sur l’autre banc de touche se trouve donc coach Jim Harbaugh, né à… Toledo, dans le même hôpital et moins de sept mois avant un certain Urban Meyer (Old Mercy Hospital sur Madison Avenue, pour être précis), quand on vous dit que le destin lie ces deux-là depuis le début ! Après avoir déménagé au gré des postes d’un père coach de football, il revient étudier à l’université de Michigan où il devient quarterback pour les Wolverines sous les ordres du légendaire coach Bo Schembechler de 1983 à 1986, et où il termina sa carrière de joueur universitaire par une défaite au Rose Bowl 1987 après avoir terminé 3ème dans la course au trophée Heisman cette même année. Joueur en NFL de 1987 à 2001, il entame par la suite une carrière d’entraîneur et occupe son premier poste de Head coach à l’université de San Diego (FCS) de 2004 à 2006. En 2007, il est nommé à la tête du Cardinal de Stanford où il obtient d’excellents résultats qui le propulsent ensuite directement à la tête des 49ers de San Francisco (NFL), où il échouera lors du Super Bowl 2013 face aux Ravens de Baltimore alors entraînés par son grand frère John. A la fin de l’année 2014, il est nommé en grande pompe à la tête du programme de football de Michigan.

Il a alors la lourde tâche de redonner vie à une équipe en perte de vitesse depuis plusieurs années. Le redressement intervient rapidement : il termine sa première saison sur une fiche de 10-3 et une victoire de prestige contre Florida lors du Citrus Bowl (41-7). Sa deuxième saison, la présente, marque définitivement le retour des Wolverines sur le devant de la scène nationale ; les fans du programme d’Ann Arbor n’attendant maintenant plus rien d’autre qu’un nouveau titre de champion national, le dernier en date remontant à 1997. Au sein de la Big Ten, coach Jim Harbaugh possède le deuxième meilleur pourcentage de victoire en carrière (71,6%, fiche de 78-31) derrière… coach Urban Meyer, évidemment.

Si le coach des Buckeyes a donc remporté largement la toute première opposition entre les deux hommes la saison dernière (42-13), la deuxième prévue ce week-end devrait être autrement plus disputée. Et gageons qu’il y en aura encore beaucoup d’autres à venir dans les futures saisons, les deux hommes incarnant tellement bien leur poste qu’il paraît maintenant difficile de les imaginer coacher ailleurs. Certains observateurs n’hésitent d’ailleurs pas à parler du début d’une nouvelle « Ten Year War », du nom de la rivalité entre les deux programmes entre 1969 et 1978 lorsque Woody Hayes était l’entraineur des Buckeyes et Bo Schembechler celui des Wolverines, époque où les deux équipes trustaient également les premières places des classements nationaux. Vu le niveau de recrutement des deux programmes depuis le retour de coach Jim Habraugh à Michigan, il y a effectivement toutes les chances pour que cette rivalité s’inscrive au plus haut niveau dans la durée, pour le plus grand bonheur des fans de college football que nous sommes !

FACTEUR X

Nombreux seront les playmakers présents sur le terrain de Columbus ce samedi, et parmi eux certains seront plus attendus que d’autres pour faire pencher la balance du côté de leur équipe. QB JT Barrett aura évidemment un rôle prépondérant pour l’attaque des Buckeyes, mais tout le monde aura davantage les yeux rivés sur l’étoile montante du football, la superstar des Wolverines LB Jabrill Peppers.

Le jeune joueur, véritable monstre athlétique pouvant être aligné aussi bien linebacker que receveur, coureur que safety et même returner ou quarterback, va jouer ce week-end le match le plus important de sa jeune carrière, devant plus de 100 000 personnes et avec un enjeu considérable : le genre de match qui peut porter aux nues ou bien enterrer pour un temps un étudiant athlète de sa dimension. Mais une chose est sûre, LB Jabrill Peppers n’est pas un joueur comme un autre. Même coach Jim Harbaugh est en totale admiration devant lui, affirmant qu’il « n’a jamais entraîné un joueur plus polyvalent. Il n’y a rien qu’il ne puisse faire ». Cette saison, il a été aligné à 13 postes différents sur le terrain et en plus d’être finaliste pour les trophées Maxwell du meilleur joueur et Bednarik du meilleur défenseur, il fait bien sûr partie de la liste de prétendants pour le trophée Heisman. Sa capacité à briller en défense mais aussi en attaque et sur équipes spéciales fait remonter chez les fans des Wolverines le souvenir d’un certain Charles Woodson, utilisé de la même manière sur le terrain lors de la fabuleuse saison 1997 où il remporta le trophée Heisman et emmena son équipe jusqu’au titre de champion national. Heureux présage ?

A propos de l’affrontement à venir face aux Buckeyes, le jeune athlète a déclaré, confiant : « ils ont une bonne équipe mais je ne pense pas qu’il fassent des choses auxquelles on ne puisse pas faire face », et n’a pas manqué de souligner l’importance de ces matchs de rivalité : « Si vous voulez laisser une trace sur ce campus, vous devez réussir contre Ohio State ». Il a aussi pointé du doigt le fait que leurs rivaux de toujours ont rencontré des difficultés cette saison contre des équipes au jeu rugueux comme Northwestern, Wisconsin et Penn State. D’où sa stratégie clairement affichée pour samedi : jouer physique et frapper très fort. Avec deux attaques au sol surpuissantes et deux défenses imperméables, attendez-vous donc à un énorme combat sur la pelouse du Ohio stadium, avec un certain Jabrill Peppers en première ligne.

STUFF

• Avec 112 affrontements, la rivalité entre Michigan et Ohio State est sans doute la plus fameuse du football universitaire. La toute première rencontre remonte à 1897, et les deux équipes se rencontrent chaque année depuis 1918. Michigan mène la série 58-47-6, mais reste sur 11 défaites lors des 12 derniers matchs. La saison passée, Ohio State avait ridiculisé Michigan à Ann Arbor pour le premier derby de coach Jim Harbaugh sur le banc de touche (42-13). Les Buckeyes ont d’ailleurs inscrits 42 points lors des trois dernières saisons (42-13 en 2015, 42-28 en 2014 et 42-41 en 2013). Il y a dix ans, l’affrontement entre #2 Michigan et #1 Ohio State donna lieu au « Game of the Century », rencontre épique remportée 42-39 par les Buckeyes, qui tombèrent cette année-là en finale nationale face aux Gators de Florida (14-41) entrainés par un certain Urban Meyer.

• Le match de ce week-end marquera la 11ème fois que les deux équipes se rencontrent en étant classées toutes les deux dans le Top 5 de l’Associated Press, le plus grand total de toutes les rivalités du football universitaire (le classement AP ayant débuté en 1936). Le vainqueur de 3 de ces 10 derniers matchs a terminé la saison avec un titre national : Ohio State en 1942 et 1968, Michigan en 1997.

• Tous les moyens sont bons pour motiver les jeunes Buckeyes à l’entrainement avant d’affronter les rivaux historiques !

• Sur le campus et les réseaux sociaux, les fans d’Ohio State ne sont pas en reste : toutes les lettres « M » ont été recouvertes !

• La dernière visite de coach Jim Harbaugh à Ohio Stadium ? C’était il y a 30 ans exactement, et cette année-là il était le quarterback des Wolverines qui mena son équipe à la victoire (26-24), qualifiant le programme d’Ann Arbor pour le Rose Bowl. Il a admis ne pas avoir beaucoup de souvenirs de ce match, juste d’avoir prédit à un journaliste la semaine précédente qu’il « garantissait que son équipe allait battre Ohio State et serait à Pasadena le jour de l’an ». Prédiction qui s’est donc avérée exacte.

• Mardi dernier, le jour de son 22ème anniversaire, QB John O’Korn s’est préparé pour le choc du week-end d’une manière très personnelle. Accompagné de l’ex-QB Jake Rudock, il est allé se recueillir sur la tombe de coach Bo Schembechler, visite traditionnelle de la part des fans des Wolverines la semaine précédant le match contre Ohio State. Pour pousser le rituel païen jusqu’au bout, il a écrasé un marron (« buckeye ») avec un marteau jaune et bleu devant la pierre tombale !

• LB Jabrill Peppers n’est pas le seul joueur de Michigan finaliste pour des trophées nationaux. CB Jourdan Lewis figure parmi les trois finalistes du trophée Jim Thorpe du meilleur defensive back et TE Jake Butt fait partie de la liste pour le trophée John Mackey du meilleur tight-end.

• Du côté des Buckeyes, deux finalistes « seulement » avec OG Pat Elflein pour le trophée Outland du meilleur joueur de ligne intérieure et P Cameron Johnston pour le trophée Ray Guy du meilleur punter du pays.

• S’il est encore derrière coach Urban Meyer pour le pourcentage de victoires, coach Jim Harbaugh devance néanmoins son rival au moins sur un point: la fiche de paie. Avec 9 millions de dollars par an, il est même l’entraîneur le mieux rémunéré de tout le college football. Son rival se place lui au troisième rang, avec 6.75 millions de dollars par saison. $$$!

• On peut dire que coach Woody Hayes avait le sens de la formule…

• Et enfin, histoire de se mettre un peu plus dans l’ambiance ! Ladies and gentlemen, enjoy the show !

PRONOSTIC

Michigan 21, Ohio State 17. That Team Up North vers le CFP !

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Passionné de football depuis une quinzaine d'années, il est propriétaire des Packers de Green Bay (NFL) et a un petit faible pour les Golden Bears de Californie depuis son passage au Memorial Stadium en 2012. Suivant tout particulièrement la Pac 12 et la Big 10, il rejoint l'équipe de rédacteurs de The Blue Pennant à l'automne 2014.

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Cotton Bowl 2025 : la preview de Texas-Ohio State

Présentation complète du Cotton Bowl 2025 entre 5 Texas et #8 Ohio State.

Publié

il y a 1 semaine

le

10 janvier 2025

Par

#5 Texas (13-2) vs #8 Ohio State (12-2)

Cotton Bowl
Arlington, Texas
AT&T Stadium
Vendredi 10 janvier 2025
19h30 (heure Est, 01h30 en France)

Une place pour la finale nationale d’Atlanta (Géorgie) sera en jeu dans cette deuxième demi-finale du College Football Playoff 2024-25 qui oppose #5 Texas (13-2) à #8 Ohio State (12-2) au AT&T Stadium d’Arlington (Texas).

Cette 89ᵉ édition du Cotton Bowl va mettre en scène deux des meilleures escouades du pays : l’attaque explosive de #8 Ohio State face à la redoutable défense de #5 Texas.

Podcast

 

Comment sont-ils arrivés là ?

Après une saison au bilan de 11-1 et avoir été battus par une 2ème fois par #2 Georgia cette saison en finale de la SEC, les Longhorns ont répondu par une victoire 38-24 contre #12 Clemson au premier tour des playoffs, puis ils se sont défaits des Sun Devils de #4 Arizona State en double prolongation lors du Peach Bowl.

Les Buckeyes ont également dû passer par le premier tour du College Football Playoff après avoir subi une courte défaite à #1 Oregon en octobre puis nouvelle désillusion contre Michigan pour clore la saison régulière. #8 Ohio State s’est ressaisi avec deux écrasantes victoires face à #9 Tennessee et #1 Oregon lors du Rose Bowl. QB Will Howard semble avoir été transformé par cette défaite contre les Wolverines : depuis, il a lancé pour 630 yards à la passe en deux matchs pour un total de 5 TDs. Sa connection avec le phénoménal true freshman WR Jeremiah Smith (13 réceptions, 290 yards, 4 TDs lors des deux derniers matchs) paraît désormais inarrêtable.

Bien que les deux équipes figurent parmi les attaques les plus prolifiques du College Football, la défense sera surement la clé de ce Cotton Bowl. LB Colin Simmons mène la défense des Longhorns avec un total de neuf sacks tandis que son coéquipier CB Jahdae Barron a réussi un record d’équipe avec cinq interceptions en 2024. Du côté des Buckeyes, la ligne défensive et la pression sur le quarterback adverse ont été dominantes tout au long de la saison à l’image du capitaine DE Jack Sawyer qui reste sur une superbe performance (deux sacks) contre #1 Oregon lors du Rose Bowl. Texas et Ohio State figurent également dans le Top 5 national pour le plus faible total de yards et de points concédés par match.

Crédit photo : Longhorns Wire

Les clés du match 

Le duel Jeremiah Smith vs Jahdae Barron

Le duel le plus excitant de ce Cotton Bowl pourrait opposer CB Jahdae Barron au receveur freshman des Buckeyes, WR Jeremiah Smith. Le cornerback des Longhorns a remporté le Jim Thorpe Award en tant que meilleur defensive back du pays en 2024. Cependant, face au freshman All-American de #8 Ohio State, il devra couvrir un joueur 10 cm plus grand que lui. Le receveur le plus explosif de la saison a réussi 70 réceptions pour 1 224 yards et 10 touchdowns cette saison régulière avant d’ajouter quatre autres touchdowns en playoffs.

Mettre QB Quinn Ewers sous pression

Lors de ses deux défaites de la saison contre #2 Georgia, #5 Texas a été incapable de protéger son quarterback titulaire concédant un total de 13 sacks ! Dans ce Cotton Bowl, les Longhorns affrontent une ligne défensive des Buckeyes qui vient de réussir huit sacks contre le quarterback d’Oregon, Dillon Gabriel, lors du Rose Bowl. DE Jack Sawyer et DE J.T. Tuimoloau ont chacun enregistré deux sacks lors de cette rencontre. À noter que DE Jack Sawyer était le colocataire de QB Quinn Ewers lorsque ce dernier a passé un semestre avec les Buckeyes en 2021 avant d’être transféré à #5 Texas.

L’attaque au sol de Texas 

Faire fonctionner le jeu au sol sera essentiel pour les Longhorns. Lorsque #5 Texas parvient à courir efficacement, l’attaque de HC Steve Sarkisian — qui repose beaucoup sur les passes en play-action — est nettement plus dangereuse. Sans un solide jeu au sol, les Longhorns ont souffert en 2024. À chaque fois qu’ils ont été incapables d’imposer leur jeu de courses, ils ont connu des matchs difficiles : les deux défaites contre #2 Georgia, la victoire en double prolongation contre #4 Arizona State et une courte victoire 27-24 contre Vanderbilt. La ligne offensive texane doit ouvrir des brèches, et le duo RB Quintrevion Wisner / RB Jaydon Blue devra connaitre sa meilleure performance de la saison.

WR Jeremiah Smith, Ohio State – Crédit photo : Mark J. Terrill, AP

Joueurs à suivre 

WR Jeremiah Smith, Ohio State

Toute liste des joueurs à surveiller pour Ohio State qui ne commence pas par le freshman WR Jeremiah Smith devrait être considérée comme invalide. L’ancien receveur cinq étoiles sera probablement le meilleur receveur auquel la défense des Longhorns sera confrontée cette saison. Aucune difficulté d’adaptation pour ce joueur de 1ère année qui mène l’équipe avec 1 224 yards et 14 touchdowns en 70 réceptions. Une saison impressionnante, c’est le moins qu’on puisse dire. Et pourtant, il semble avoir réservé son meilleur football pour les playoffs. Lors des deux premiers matchs, il a été le leader des Buckeyes sur réception avec 290 yards et quatre touchdowns en 13 réceptions. Ses performances impressionnantes lui ont souvent valu des comparaisons avec Julio Jones. Cela en dit long sur ce à quoi la défense des Longhorns, et plus particulièrement les cornerbacks Jahdae Barron et Malik Muhammad, devront faire face.

DE J.T. Tuimoloau, Ohio State

Un autre prospect cinq étoiles à surveiller. En plus de l’attaque explosive des Buckeyes, qui a marqué au moins 40 points lors de chacun de ses deux premiers matchs de playoffs, la défense de #8 Ohio State, et en particulier la ligne défensive, a été essentielle au succès de l’équipe de HC Ryan Day. Lors de leurs deux derniers matchs, les Buckeyes ont accumulé douze sacks dont huit contre Oregon. J.T. Tuimoloau est responsable de quatre de ces sacks tout en provoquant un fumble face aux Ducks. Il a été le meilleur sacker de l’équipe en 2024 avec 10 sacks, soit deux de plus que son coéquipier, DE Jack Sawyer. Il compte également 49 plaquages et 17 plaquages pour perte.

S Caleb Downs, Ohio State

Dans n’importe quelle autre équipe, S Caleb Downs serait probablement le premier nom sur une liste des “joueurs à suivre.” Le safety sophomore est un joueur que Texas connaît déjà très bien, l’ayant affronté la saison dernière lorsqu’il jouait à Alabama. Après avoir été sélectionné dans la deuxième équipe All-American l’an passé, il est devenu un All-American unanime cette année. Et ce, malgré une fiche statistique qui n’est pas la plus impressionnante : 71 plaquages, 0.5 sack, six passes défendues et une interception. Il faut dire que les quarterbacks adverses évitent à tout prix de croiser son chemin. Capable de jouer à toutes les positions sur le backfield défensif, il sera assurément l’un des joueurs clés de ce Cotton Bowl.

QB Quinn Ewers, Texas – Crédit photo : Todd Kirkland, Getty Images

QB Quinn Ewers, Texas

#8 Ohio State affronte son ancien quarterback dans un match où les enjeux ne pourraient être plus élevés. Tout au long de la saison, QB Quinn Ewers a alterné entre de solides performances et des moments plus difficiles. Capable de coups d’éclat mémorables, il a aussi couté très cher à son équipe en commettant des turnovers parfois incompréhensibles. Il est rare qu’au sein d’une équipe candidate aux playoffs, le quarterback remplaçant soit plus populaire que le titulaire… pourtant, de nombreux fans de Texas ont régulièrement réclamé la titularisation du redshirt freshman QB Arch Manning. Pour QB Quinn Ewers, la clé du succès passera par la capacité de l’attaque de Texas d’établir le jeu au sol. Si les Longhorns deviennent unidimensionnels trop tôt, la soirée pourrait être longue pour lui…

LT Kelvin Banks, Texas

Il est l’un des meilleurs tackles offensifs du pays. LT Kelvin Banks n’a concédé qu’un seul sack cette saison et il aura pour mission de contenir DE Jack Sawyer et DE JT Tuimoloau. Les Buckeyes ont totalement dominé la ligne offensive de #1 Oregon (8 sacks) lors du Rose Bowl. Ainsi, la capacité de LT Kelvin Banks de protéger son quarterback face à la pression adverse pourrait être cruciale pour permettre aux Longhorns de maintenir leur rêve de jouer la finale nationale.

CB Jahdae Barron, Texas

Il est le lauréat du Jim Thorpe Award 2024 et le pilier d’une défense contre la passe des Longhorns classée 3ème au niveau national. Cette saison, CB Jahdae Barron a enregistré 47 plaquages, un sack, un fumble récupéré, neuf passes défendues et cinq interceptions. Il devra probablement assumer la tâche délicate de couvrir WR Jeremiah Smith ce qui fera de lui une pièce maîtresse des efforts défensifs des Longhorns.

Facteur X 

Les équipes spéciales de Texas

C’est un peu cliché mais les équipes spéciales de #5 Texas pourraient faire basculer le sort de ce Cotton Bowl. Les Longhorns en ont bénéficié autant qu’ils en ont souffert lors des demi-finales. Le receveur Silas Bolden a retourné un punt d’Arizona State pour un touchdown contribuant au départ fulgurant de de son équipe dans le premier quart-temps. Mais le kicker Bert Auburn a aussi manqué deux field goals dont un de 38 yards qui aurait pu sceller la victoire des Longhorns à la fin du temps réglementaire. À ce stade de la saison et face à un adversaire de la trempe de #8 Ohio State, la marge d’erreur est extrêmement mince.

Statistiques

TexasStatistiquesOhio State
13-2Bilan victoires/défaites12-2
34.3Points par match36.4
14.5Points concédés par match12.1
RB Quintrevion Wisner (1018 yards)Meilleur coureurRB TreVeyon Henderson (925 yards)
WR Matthew Golden (936 yards)Meilleur receveurWR Jeremiah Smith (1224 yards)
LB Anthony Hill (107 plaquages)Meilleur plaqueurLB Cody Simon (97 plaquages)

Historique

Texas et Ohio State ne se sont affrontés qu’à trois reprises, les Longhorns menant la série 2-1. La dernière rencontre entre les deux programmes remonte à 2008. Cette année-là, le Texas de QB Colt McCoy s’était imposé 24-21 lors du Fiesta Bowl.

À noter qu’après ce Cotton Bowl, les deux équipes se retrouveront dès la première semaine de la saison 2025 ! Les Buckeyes accueilleront les Longhorns à l’Ohio Stadium, le 30 aout 2025.

Blessés 

#5 Texas

Absent : CB Derek Williams (bas du corps), RB C.J. Baxter (genou).
Incertain : RT Cameron Williams (genou).

#8 Ohio State

Absent : C Seth McLaughlin (tendon d’Achille), OT Josh Simmons (genou), RB T.C. Caffey (genou).
Incertain : Aucun.

Prédictions 

#8 Ohio State semble inarrêtable. #5 Texas devra jouer son meilleur match de l’année pour renverser les puissants Buckeyes. Bien que QB Quinn Ewers ait été décisif dans les moments clé du Peach Bowl, le manque général de constance de l’attaque des Longhorns finira par donner l’avantage aux Buckeyes qui devraient retourner au National Championship quatre après leur lourde défaite face à Alabama.

Pronostic : Ohio State 34, Texas 31. 

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Preview

Orange Bowl 2025 : la preview de Penn State-Notre Dame

Présentation complète de l’Orange Bowl 2025 entre #6 Penn State et #7 Notre Dame.

Publié

il y a 1 semaine

le

9 janvier 2025

Par

#6 Penn State (13-2) vs #7 Notre Dame (13-1)

Orange Bowl
Miami Gardens, Floride
Hard Rock Stadium
Jeudi 9 janvier 2025
19h30 (heure Est, 01h30 en France)
ESPN, TSN, BeIN Sports 2

Une place pour la finale nationale d’Atlanta (Géorgie) sera en jeu dans cet Orange Bowl qui oppose #6 Penn State (13-2) à #7 Notre Dame (13-1) lors de cette première demi-finale des playoffs disputée au Hard Rock Stadium de Miami Gardens (Floride).

La 91ème édition de l’Orange Bowl met en vedette deux des meilleures défenses du pays, chaque équipe se classant parmi les cinq premières du pays en termes de points concédés par match (15.8 points par match pour les Nittany Lions et 13.8 pour les Fighting Irish). C’est aussi l’opposition de deux programmes à la recherche de leur Gloire passée. Le dernier titre national de #6 Penn State remonte à 1986. Deux ans plus tard, en 1988, #7 Notre Dame était sacré pour la 11ème et dernière fois de son Histoire.

Nittany Lions et Fighting Irish sont maintenant dos à dos, à 60 minutes de s’offrir une chance de mettre fin à une disette qui a duré trop longtemps.

Podcast

 

Comment sont-ils arrivés là ?

Les deux équipes ont atteint les demi-finales avec autorité. #6 Penn State s’est d’abord défait de #11 SMU au 1er tour sur le score de 38-10, puis de #3 Boise State, 31-14, lors du Fiesta Bowl.

De leur côté, les Fighting Irish ont éliminé #10 Indiana au 1er tour sur le score de 27-17, dans un match moins serré que le score pourrait le laisser penser, avant de dominer 23-10 les champions de la SEC en titre, les Bulldogs de #2 Georgia, lors d’un Sugar Bowl parfaitement maîtrisé.

#6 Penn State (13-2)

Aucun programme de College Football n’a autant profité du réalignement des conférences et de l’expansion des playoffs à 12 équipes que #6 Penn State. Dans un passé récent, les Nittany Lions ont régulièrement trébuché sur la dernière marche dans la course à une place en playoffs à 4 équipes. Certains fans ont commencé à douter de la capacité du head coach James Franklin (en poste depuis 11 ans) de faire franchir un cap au programme de Pennsylvanie.

Mais avec l’abolition des divisions dans la Big Ten, les Nittany Lions ont bénéficié d’un calendrier 2024 avantageux. Ils en ont profité pour terminer la saison avec un bilan de 11-1 s’assurant ainsi une place parmi les 12 équipes sélectionnés pour le College Football Playoff, même après une défaite contre #8 Ohio State au mois de novembre, puis en finale de la Big Ten contre #1 Oregon. #6 Penn State a ensuite profité d’une position favorable dans la partie de tableau la plus « facile » remportant des victoires impressionnantes de plus de 10 points contre deux équipes inattendus à ce niveau, #11 SMU et #3 Boise State.

Toujours aussi solides défensivement que par le passé grâce à la présence de nombreux futurs joueurs NFL, les Nittany Lions ont énormément progressé en attaque sous la direction du coordinateur de 1ère année, Andy Kotelnicki (ex-Kansas). Les running backs Kaytron Allen et Nick Singleton ont tous les deux dépassé les 1 000 yards au sol, et #6 Penn State possède l’un des meilleurs tight ends du pays en TE Tyler Warren (98 réceptions, 1158 yards, 8 TD et 197 yards au sol, 4 TD en 2024). Pour sa 2ème saison comme titulaire, le quarterback junior QB Drew Allar a pris de la maturité et semble plus en contrôle dans les moments clés.

#7 Notre Dame (13-1)

Battu à domicile à la surprise générale par Northern Illinois en week 2, #7 Notre Dame a su se relever pour enchainer 10 victoires consécutives et terminer la saison régulière avec un bilan de 11-1 grâce notamment à des victoires contre Louisville, Georgia Tech, Florida State et USC. Les Fighting Irish ont ensuite dominé #10 Indiana au premier tour des playoffs avant d’éliminer #2 Georgia en demi-finales en remportant la bataille des turnovers (2-0) et des équipes spéciales (un TD sur retour de kickoff, 3-3 sur FG). Le long parcours des Golden Domers pour se remettre de la défaite humiliante face aux Huskies en début de saison a été porté par une défense redoutable et une attaque au sol élite dirigée par un trio de joueurs dynamiques : QB Riley Leonard (quarterback double-menace au dynamisme jamais vu à #7 Notre Dame) et les deux running backs, RB Jeremiyah Love et RB Jadarian Price.

Ancien joueur de Duke transféré chez les Fighting Irish au printemps 2024, QB Riley Leonard a déjà établi un record de l’université Notre Dame pour le plus grand nombre de touchdowns réussis lors de sa première saison sous le maillot des Fighting Irish. Il a prouvé son efficacité en tant que passeur, en plus de sa capacité exceptionnelle à échapper aux défenseurs en tant que coureur. Malgré les pertes du cornerback star Benjamin Morrison en début de saison et de DL Rylie Mills face à #10 Indiana, la défense reste l’une des meilleures du pays et elle possède tous les éléments pour contrer le duo de running backs vedettes de Penn State : le senior de DT Howard Cross III est un monstre à l’intérieur de la ligne défensive, LB Jack Kiser patrouille le terrain comme personne sur le 2ème rideau défensif et le général S Xavier Watts a confirmé son statut de All-American.

À 38 ans, Marcus Freeman est le plus jeune head coach encore en course dans ces playoffs 2024. Il a superbement compensé son inexpérience au plus haut niveau par une étonnante capacité de motiver une équipe de #7 Notre Dame qui n’a jamais semblé meilleure que dans les moments cruciaux.

QB Riley Leonard (#12) et RB Jadarian Price (#24), Notre Dame – Crédit photo : Stephen Lew-Imagn Images

Les clés du match 

La capacité de la défense de Penn State de ralentir le jeu au sol de Notre Dame

La défense de #2 Georgia est parvenu à ralentir le jeu au sol à deux têtes de #7 Notre Dame. Ni RB Jeremiyah Love, ni RB Jadarian Price n’ont eu un impact lors du Sugar Bowl (56 yards à eux deux en 16 courses). C’est exactement ce type de performance que #6 Penn State devra réussir lors de cet Orange Bowl.

Forcer QB Riley Leonard à passer par les airs

Pour stopper le jeu de course de #7 Notre Dame, la défense de #6 Penn State devra également forcer le quarterback des Fighting Irish, Riley Leonard, à faire avancer son équipe par le jeu aérien. Lors du Sugar Bowl, ce dernier n’a lancé que pour 90 yards pour un touchdown dans la victoire 23-10 face à #2 Georgia. Sa capacité de gagner des yards au sol (831 yards et 15 touchdowns en 2024) a eu un impact significatif tout au long de la saison. Les Nittany Lions sont au courant.

QB Riley Leonard a également lancé une interception dans trois de ses cinq derniers matchs. Bien qu’il soit vulnérable aux turnovers, ceux-ci restent rares, car il prend peu de risques sur des passes longues. En forçant #7 Notre Dame à affronter des situations de troisième tentative et longue distance, notamment en ralentissant son jeu de course, #6 Penn State pourrait pousser le quarterback des Fighting Irish à tenter des passes plus risquées en profondeur.

Mettre QB Drew Allar sous pression

Étant donné les limites de l’attaque de #7 Notre Dame face aux défenses agressives et athlétiques, la défense des Fighting Irish devra continuer de provoquer des turnovers et sortir du terrain après les troisièmes tentatives, ce qu’elle a parfaitement réussi contre les Bulldogs de #2 Géorgia. Mettre de la pression sur QB Drew Allar par des bliztes de DE RJ Oben, DL Junior Tuihalamaka ou LB Jaylen Sneed sera une priorité du plan de match de #7 Notre Dame. Toutefois, l’absence de DL Rylie Mills sur blessure à l’intérieur de la ligne défensive pourrait être préjudiciable aux Fighting Irish.

Comment stopper TE Tyler Warren ?

Nous sommes impatients de voir comment la défense de #7 Notre Dame prévoit de gérer le cas TE Tyler Warren. Le meilleur tight end de la saison a marqué deux touchdowns sur réception contre #3 Boise State et représente un véritable cauchemar en un contre un. Le coordinateur défensif Al Golden assignera-t-il le défenseur star S Xavier Watts pour le marquer de près toute la soirée ou optera-t-il pour couverture de zone ?

Les quarterbacks adverses ont tenté 397 passes contre #7 Notre Dame cette saison. Face à des défenses homme à homme, les statistiques sont impressionnantes : les quarterbacks adverses n’ont réussi que 120 passes sur 253 pour un total de 1 358 yards, avec sept touchdowns… et 13 interceptions ! Si les Fighting Irish réussissent à neutraliser TE Tyler Warren, un autre receveur sur l’extérieur pourra-t-il s’imposer ? WR Harrison Wallace III (46 réceptions, 723 yards, 4 TDs) est le receveur principal des Nittany Lions, mais il compte moins de la moitié des réceptions réussies par TE Tyler Warren cette saison.

Crédit photo : Hailey Stutzman, Onward State

Les blessures

Les deux équipes ont des joueurs vedettes blessés. Du côté de #6 Penn State, le prochain Top 10 de la draft NFL 2025, LB Abdul Carter, a manqué toute la 2ème mi-temps du Fiesta Bowl face à #3 Boise State. Auteur de 22 plaquages pour perte dont 11 sacks cette saison, il a indiqué sur les réseaux sociaux qu’il sera présent pour cet Orange Bowl. DE Dani Dennis-Sutton, omniprésent contre les Broncos, a dù quitter ses coéquipiers en fin de match tout comme CB AJ Harris. Les deux défenseurs sont annoncés comme starters mais dans quel état physique ?

Du côté de #7 Notre Dame, les mauvaises nouvelles se sont enchainées depuis septembre. CB Benjamin Morrison et LT Charles Jagusah ont déclaré forfait pour la saison dès septembre tout comme TE Cooper Flanagan. Puis, C Ashton Craig et DE Jordan Botelho sont tombés au combat contre Purdue fin septembre avant que le leader DT Howard Cross III se blesse à ton tour. Ce dernier est revenu face à #2 Georgia et il devrait jouer cet Orange Bowl. RB Jeremiyah Love et OG Rocco Spindler ont joué avec des blessures face aux Bulldogs.

Joueurs à suivre 

QB Drew Allar, Penn State

Il a déjà annoncé son intention de rester à Penn State la saison prochaine, mais sa cote pour la Draft NFL 2026 continue de grimper. Avec son gabarit de 1.96 m et 107 kg, il possède le physique typique recherché par la NFL. Ce match représente pour lui une opportunité de prouver sa valeur contre une défense d’élite. QB Drew Allar sera-t-il assez précis face au backfield défensif des Fighting Irish ? Contre #11 SMU et #3 Boise State, il a complété 26 de ses 47 passes (55.3 %) pour 298 yards (11.5 yards par réception), trois touchdowns et aucune interception. Cependant, sur les deux dernières saisons, il a disputé quatre matchs de saison régulière contre des équipes du Top 5 (deux contre Ohio State, ainsi qu’Oregon et Michigan). Dans ces rencontres, il affiche un bilan de 0-4 avec un pourcentage de passes complétées de 48.7 %, une moyenne de 158.3 yards par match, cinq touchdowns et trois interceptions. Ce match représente une chance de renverser cette tendance face à la défense d’élite de Notre Dame.

TE Tyler Warren, Penn State

Comment les Fighting Irish couvriront-ils le vainqueur du Mackey Award ? TE Tyler Warren a enregistré 13 réceptions pour 147 yards et deux touchdowns en deux matchs de playoffs, et huit de ces réceptions ont conduit à des first downs. Il sera la principale option de QB Drew Allar ce qui promet un duel captivant avec le safety All-American de #7 Notre Dame, Xavier Watts. Ce dernier a accumulé 13 interceptions au cours des deux dernières saisons pour les Fighting Irish. S Xavier Watts, véritable moteur de la défense de #7 Notre Dame, compte 17 plaquages et une interception en playoffs. TE Tyler Warren sera souvent ciblé dans le jeu de passes courtes, en particulier sur les 3ème tentatives et dans la red zone. Souvenez-vous du match contre USC ! Ce jour-là, TE Tyler Warren a capté 17 passes et donné, à lui tout seul, la victoire aux Nittany Lions.

DE Abdul Carter, Penn State

Tous les regards seront tournés vers DE Abdul Carter lors de l’échauffement d’avant-match. Jouera-t-il ? Le défenseur star a quitté le Fiesta Bowl en raison d’une blessure au bras gauche et n’est pas revenu par la suite. Il n’a pas été aperçu lors de l’entraînement ouverte aux médias dimanche dernier, et HC James Franklin est resté évasif dans ses réponses sur son état de santé. En d’autres termes, nous ne saurons rien de certain avant le début du match. Unanimement sélectionné All-American, DE Abdul Carter est le meilleur pass rusher encore en lice dans le College Football Playoff. Cette saison, il a réussi 10 sacks et 39 pressions sur le quarterback adverse incluant une performance de deux sacks contre Ohio State, le 2 novembre dernier. Si DE Abdul Carter ne peut pas jouer, son coéquipier Dani Dennis-Sutton – qui compte 10 plaquages et 2.5 sacks en playoffs – deviendra le point central de la pression de Penn State sur le QB Riley Leonard. Le senior de cinquième année DE Amin Vanover, quant à lui, a également enregistré un sack contre Boise State lors du Fiesta Bowl.

Crédit photo : Hailey Stutzman, Onward State

QB Riley Leonard, Notre Dame

L’attaque de #7 Notre Dame pourra-t-elle produire un jeu de passe suffisant pour remporter le match ? QB Riley Leonard a complété 38 de ses 56 passes (67.9 %) pour une moyenne de 145.5 yards dans les airs en deux matchs de playoffs. Les Fighting Irish n’ont réussi qu’une seule passe de 20 yards ou plus lors de ces deux matchs mais QB Riley Leonard est un quarterback d’un genre différent. Il a couru 25 fois pour 110 yards dans ces deux matchs et il joue essentiellement le rôle d’un fullback de 1.93 m et 93 kg dans l’attaque au sol à trois têtes des Fighting Irish. Le stopper au sol représentera l’un des défis principaux de la défense de Penn State. Toutefois, QB Riley Leonard sait aussi qu’il devra aussi faire sa part dans le jeu aérien. Il n’a lancé plusieurs interceptions que lors d’un seul match cette saison – lors de la défaite 16-14 contre Northern Illinois, le 7 septembre. C’était également le seul match de la saison où Notre Dame a affiché un bilan négatif au niveau des turnovers.

RB Jeremiyah Love, Notre Dame

Notre Dame doit également composer avec une blessure clé : RB Jeremiyah Love a aggravé une blessure au genou droit lors du Sugar Bowl – une blessure qui avait déjà limité sa production lors du premier tour contre #10 Indiana et face à #2 Géorgia. RB Jeremiyah Love s’entraîne et devrait jouer, mais quel impact aura-t-il pour les Fighting Irish ? Running back le plus explosif dans un comité comprenant Jadarian Price et Aneyas Williams, il affiche une moyenne de 7.3 yards par course pour 16 touchdowns. Les trois running backs affichent tous une moyenne d’au moins 6.0 yards par course. Auront-ils plus de succès que le duo de Penn State, RB Nick Singleton et RB Kaytron Allen, qui ont tous deux dépassé les 1 000 yards au sol cette saison ? RB Jeremiyah Love a inscrit un touchdown de 98 yards contre #10 Indiana, mais n’a eu que six courses pour 19 yards face à Géorgia. Aura-t-il plus de dix courses contre les Nittany Lions ?

Statistiques

Penn StateStatistiquesNotre Dame
13-2Bilan victoires/défaites13-1
33.7Points par match38.8
15.8Points concédés par match13.8
RB Kaytron Allen (1026 yards)Meilleur coureurRB Jeremiyah Love (1057 yards)
TE Tyler Warren (1158 yards)Meilleur receveurWR Beaux Collins (445 yards)
S Jaylen Reed (92 plaquages)Meilleur plaqueurLB Jack Kiser (69 plaquages)

Historique

Les Nittany Lions et les Fighting Irish vont s’affronter pour la 20ème de leur Histoire alors que la série entre les deux équipes est à égalité 9-9-1. Le seul match entre #6 Penn State et #7 Notre Dame dans un bowl game remonte au Gator Bowl 1977 que le programme de South Bend (Indiana) avait remporté 20-7. Les deux programmes ont été opposés tous les ans entre 1981 et 1992 mais la série annuelle a pris fin lorsque les Nittany Lions ont rejoint la Big Ten.

Le match le plus mémorable entre les deux équipes est probablement celui du 14 novembre 1992 que l’on nomme maintenant le Snow Bowl. Lors d’un après-midi enneigé à South Bend, Penn State classé #22 menait 16-9 à 30 secondes de la fin sur le terrain de Notre Dame classé #8. QB Rick Mirer trouva finalement RB Jerome Bettis pour le TD, puis le légendaire Lou Holtz appela une conversion à deux points que les Fighting Irish réussirent pour sceller la victoire 17-16.

Blessés 

#6 Penn State

Absent : OL Anthony Donkoh (genou), DE Zuriah Fisher (non-communiqué), DT Alonzo Ford (non-communiqué).
Incertain : DE Abdul Carter (bras), S Kevin Winston (non-communiqué), RB Cam Wallace (bas du corps), LB Keon Wylie (non-communiqué), WR Kaden Saunders (non-communiqué), DT Kaleb Artis (non-communiqué).

#7 Notre Dame

Absent : TE Cooper Flanagan (pied), DL Rylie Mills (genou), CB Brandon Morrison (hanche), OL Charles Jagusah (muscle pectoral), DL Boubacar Traoré (genou), CB Chance Tucker (genou), RB Gi Bran Payne (genou), RB Taebron Bennie-Powell (épaule), OL Styles Prescod (épaule).
Incertain : RB Jeremiyah Love (genou).

Prédictions 

#6 Notre Dame s’est appuyé sur un TD sur retour de kickoff et sur des turnovers coûteux de #2 Géorgia pour l’emporter lors du Sugar Bowl. Les Fighting Irish seront-ils capables de renouveler une telle performance avec deux jours en moins de repos que leur adversaire ? Compte tenu de la dimension athlétique attendue dans cet Orange Bowl, ce pourrait faire une différence cruciale. Les deux équipes voudront imposer leur jeu au sol dans un match dont vainqueur pourrait être celui qui remporte la bataille des turnovers tout en étant efficace sur les coups de pied. Certes, les Nittany Lions ont montré des progrès offensifs constants sous la direction du coordinateur Andy Kotelnicki et ils disposent de suffisamment de polyvalence pour déstabiliser les Fighting Irish dans ce qui s’annonce un match serré, #7 Notre Dame ressemble à une équipe avec une bonne étoile, toujours capable de réussir un big play dans un moment-clé.

Pronostic : Notre Dame 24, Penn State 20.

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Preview

Le guide de la week 12 : Georgia sous pression, semaine décisive pour les playoffs

Publié

il y a 2 mois

le

15 novembre 2024

Par

Tout au long de la saison, The Blue Pennant vous propose un guide complet de l’ensemble des matchs de chaque semaine avec un focus sur les meilleures affiches du weekend.

L’un des intrigues les plus fascinantes de la première année du College Football Playoff à 12 équipes est la façon dont toutes les luttes effrénées dans plusieurs conférences réorganisées influencent soudainement la configuration du futur tableau des playoffs. Certes, le match #12 Georgia vs #7 Tennessee est crucial pour ce bracket à 12 équipes, mais il en va de même pour LSU-Florida. Et Arizona State–Kansas State. Et Clemson–Pitt. Ainsi que de nombreux autres matchs de cette semaine 12.

Suivez le guide.

Le Match de la Semaine

#7 Tennessee (8-1) @ #12 Georgia (7-2)

Stade : Sanford Stadium, Athens, Géorgie
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 19h30 (01h30 en France)
Comment regarder ? ABC 🇺🇸
Pronostic : Georgia 34, Tennessee 20.

Crédit photo : Wesley Hitt, Getty Images

Samedi 16 novembre

À partir de 18h00

#3 Texas (8-1) @ Arkansas (5-4)

Stade : Razorback Stadium, Fayetteville, Arkansas
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 12h00 (18h00 en France)
Comment regarder ? ABC 🇺🇸
Pronostic : Texas 27, Arkansas 24.

Utah (4-5) @ #17 Colorado (7-2)

Stade : Folsom Field, Boulder, Colorado
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 12h00 (18h00 en France)
Comment regarder ? FOX 🇺🇸
Pronostic : Colorado 23, Utah 20.

Autres matchs

  • #2 Ohio State @ Northwestern à 12h00 (18h00 en France)
  • Mercer (FCS) @ #10 Alabama à 14h00 (20h00 en France)
  • #20 Clemson @ Pittsburgh à 12h00 (18h00 en France)
  • #25 Tulane @ Navy à 12h00 (18h00 en France)
  • Liberty @ UMass à 12h00 (18h00 en France)
  • Louisiana Tech @ Western Kentucky à 12h00 (18h00 en France)
  • Louisiana-Monroe @ Auburn à 12h45 (18h45 en France)
  • Coastal Carolina @ Marshall à 13h00 (19h00 en France)
  • Murray State (FCS) @ Kentucky à 13h30 (19h30 en France)
  • Florida International @ Jacksonville State à 14h00 (20h00 en France)
  • Florida Atlantic @ Temple à 14h00 (20h00 en France)
  • Michigan State @ Illinois à 14h30 (20h30 en France)
Crédit photo : Jackson Reyes, The Independent Florida Alligator

À partir de 21h00

#22 LSU (6-3) @ Florida (4-5)

Stade : Ben Hill Griffin Stadium, Gainesville, Floride
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 15h30 (20h30 en France)
Comment regarder ? ABC 🇺🇸
Pronostic : LSU 38, Florida 30.

#23 Missouri (7-2) @ #21 South Carolina (6-3)

Stade : Brice-Williams Stadium, Columbia, Caroline du Sud
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 16h15 (22h15 en France)
Comment regarder ? SEC Network 🇺🇸
Pronostic : South Carolina 41, Missouri 13.

Autres matchs

  • #4 Penn State @ Purdue à 15h30 (21h30 en France)
  • Virginia @ #8 Notre Dame à 15h30 (21h30 en France)
  • Boston College @ #14 SMU à 15h30 (21h30 en France)
  • #19 Louisville @ Stanford à 15h30 (21h30 en France)
  • Syracuse @ California à 15h00 (21h00 en France)
  • Sam Houston @ Kennesaw State à 15h00 (21h00 en France)
  • Hawaii @ Utah State à 15h00 (21h00 en France)
  • Oregon State @ Air Force à 15h30 (21h30 en France)
  • South Florida @ Charlotte à 15h30 (21h30 en France)
  • Nebraska @ USC à 16h00 (22h00 en France)
  • Baylor @ West Virginia à 16h00 (22h00 en France)
  • Troy @ Georgia Southern à 16h00 (22h00 en France)
  • James Madison @ Ole Dominion à 16h00 (22h00 en France)
  • Arkansas State @ Georgia State à 17h00 (23h00 en France)
Crédit photo : Oregon Football

À partir de 01h00

#1 Oregon (1-0) @ Wisconsin (5-4)

Stade : Camp Randall Stadium, Madison, Wisconsin
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 19h30 (01h30 en France)
Comment regarder ? NBC 🇺🇸
Pronostic : Oregon 24, Wisconsin 20.

Arizona State (7-2) @ #16 Kansas State (7-2)

Stade : Bill Snyder Family Stadium, Manhattan, Kansas
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 19h00 (01h00 en France)
Comment regarder ? ESPN 🇺🇸
Pronostic : Kansas State 27, Arizona State 23.

Autres matchs

  • #13 Boise State @ San Jose State à 19h00 (01h00 en France)
  • New Mexico State @ #15 Texas A&M à 19h45 (01h45 en France)
  • #18 Washington State @ New Mexico à 21h30 (03h30 en France)
  • South Alabama @ Louisiana à 19h00 (01h00 en France)
  • Southern Miss @ Texas State à 19h00 (01h00 en France)
  • Wake Forest @ North Carolina à 20h00 (02h00 en France)
  • Cincinnati @ Iowa State à 20h00 (02h00 en France)
  • UAB @ Memphis à 20h00 (02h00 en France)
Crédit photo : BYU Football

À partir de 04h00

Kansas (3-6) @ #6 BYU (9-0)

Stade : LaVell Edwards Stadium, Provo, Utah
Heure : Samedi 16 novembre 2024 à 22h15 (04h15 en France)
Comment regarder ? ESPN 🇺🇸
Pronostic : BYU 38, Kansas 35.

Autres matchs

  • San Diego State @ UNLV à 22h30 (04h30 en France)

Résultats du début de semaine

Buffalo 51, Ball State 48 (OT)
Bowling Green 31, Western Michigan 13
Toledo 37, Central Michigan 10
Miami (Ohio) 34, Kent State 7
Northern Illinois 29, Akron 16
Ohio 35, Eastern Michigan 10
Tulsa 31, East Carolina 38
Colorado State 24, Wyoming 10
UTSA 48, North Texas 27
Washington 31, UCLA 19
Arizona 27, Houston 3

Bons matchs à tous !

Source : The Athletic, Yahoo Sports, ESPN

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Le guide de la week 10 : les Buckeyes jouent-ils leur saison au Beaver Stadium ?

Pour tout savoir sur la 10ème semaine de la saison 2024 de College Football.

Publié

il y a 3 mois

le

1 novembre 2024

Par

Crédit photo : Adam Cairns, The Columbus Dispatch

Tout au long de la saison, The Blue Pennant vous propose un guide complet de l’ensemble des matchs de chaque semaine avec un focus sur les meilleures affiches du weekend.

Suivez le guide.

Le Match de la Semaine

#4 Ohio State (6-1) @ #3 Penn State (7-0)

Stade : Beaver Stadium, University Park, Pennsylvanie
Heure : Samedi 2 novembre 2024 à 12h00 (17h00 en France)
Comment regarder ? FOX 🇺🇸
Pronostic : Ohio State 24, Penn State 20.

Samedi 2 novembre

À partir de 17h00

Duke (6-2) @ #5 Miami (8-0)

Stade : Hard Rock Stadium, Miami, Floride
Heure : Samedi 2 novembre 2024 à 12h00 (17h00 en France)
Comment regarder ? ABC 🇺🇸
Pronostic : Miami 31, Duke 27.

Autres matchs

  • #19 Ole Miss @ Arkansas à 12h00 (17h00 en France)
  • Air Force @ #21 Army à 12h00 (17h00 en France)
  • Minnesota @ #24 Illinois à 12h00 (17h00 en France)
  • Maine (FCS) @ Oklahoma à 12h00 (17h00 en France)
  • Northwestern @ Purdue à 12h00 (17h00 en France)
  • Stanford @ NC State à 12h00 (17h00 en France)
  • Virginia Tech @ Syracuse à 12h00 (17h00 en France)
  • Buffalo @ Akron à 12h00 (17h00 en France)
  • Toledo @ Eastern Michigan à 12h00 (17h00 en France)
  • Memphis @ UTSA à 12h00 (17h00 en France)
  • Vanderbilt @ Auburn à 12h45 (17h45 en France)
  • Old Dominion @ Appalachian State à 14h30 (19h30 en France)
  • Tulsa @ UAB à 14h30 (19h30 en France)

À partir de 20h00

#1 Oregon (8-0) @ Michigan (5-3)

Stade : Michigan Stadium, Ann Arbor, Michigan
Heure : Samedi 2 novembre 2024 à 15h30 (20h30 en France)
Comment regarder ? CBS 🇺🇸
Pronostic : Oregon 34, Michigan 17.

#2 Georgia (6-1) vs Florida (4+3)

Stade : EverBank, Jacksonville, Floride
Heure : Samedi 2 novembre 2024 à 15h30 (20h30 en France)
Comment regarder ? ABC 🇺🇸
Pronostic : Georgia 48, Florida 20.

Autres matchs

  • Texas Tech @ #11 Iowa State à 15h30 (20h30 en France)
  • #13 Indiana @ Michigan State à 15h30 (20h30 en France)
  • #17 Kansas State @ Houston à 15h30 (20h30 en France)
  • Hawaii @ Fresno State à 15h00 (20h00 en France)
  • UCLA @ Nebraska à 15h30 (20h30 en France)
  • North Carolina @ Florida State à 15h30 (20h30 en France)
  • Arizona @ Central Florida à 15h30 (20h30 en France)
  • Middle Tennessee @ UTEP à 15h30 (20h30 en France)
  • Louisiana-Monroe @ Marshall à 15h30 (20h30 en France)
  • Arizona State @ Oklahoma State à 15h30 (20h30 en France)
  • Wyoming @ New Mexico à 16h00 (21h00 en France)
  • Coastal Carolina @ Troy à 16h00 (21h00 en France)
  • Navy @ Rice à 16h00 (21h00 en France)
  • UMass @ Mississippi State à 16h15 (21h15 en France)

À partir de 00h00

Louisville (5-3) @ #11 Clemson (6-1)

Stade : Memorial Stadium, Clemson, Caroline du Sud
Heure : Samedi 2 novembre 2024 à 19h30 (00h30 en France)
Comment regarder ? ESPN 🇺🇸
Pronostic : Clemson 38, Louisville 34.

#18 Pittsburgh (7-0) @ #20 SMU (7-1)

Stade : Gerald J. Ford Stadium, Dallas, Texas
Heure : Samedi 2 novembre 2024 à 20h00 (01h00 en France)
Comment regarder ? ACC Network 🇺🇸
Pronostic : Pittsburgh 27, SMU 24

Autres matchs

  • Kentucky @ #7 Tennessee à 19h45 (00h45 en France)
  • #10 Texas A&M @ South Carolina à 19h30 (00h30 en France)
  • Wisconsin @ Iowa à 19h30 (00h30 en France)
  • USC @ Washington à 19h30 (00h30 en France)
  • Georgia Southern @ South Alabama à 19h30 (00h30 en France)
  • Texas Christian @ Baylor à 20h00 (01h00 en France)
  • Colorado State @ Nevada à 20h00 (01h00 en France)

Résultats du début de semaine

Florida International 34, New Mexico State 13
Texas State 17, Louisiana 23
Sam Houston 9, Louisiana Tech 3
Liberty 21, Jacksonville State 31
Western Kentucky 31, Kennesaw State 14
Charlotte 3, Tulane 34
UConn 34, Georgia State 27
Florida Atlantic 21, South Florida 44
#15 Boise State 56, San Diego State 24

Bons matchs à tous !

Source : The Athletic, Yahoo Sports, ESPN

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