Suivez-nous

National Championship

[CFP National Championship 2019] La saison 2018 de Clemson

Retour sur la saison 2018 des Tigers de #2 Clemson.

Crédit photo : Joshua S. Kelly-USA TODAY Sports

Publié

le

En prĂ©lude Ă  la saison 2018 de College Football, les pronostics sur le nom des deux protagonistes les plus sĂ©rieux Ă  un voyage en Californie du Nord le 7 janvier 2019 n’ont pas fait dans l’originalitĂ©. Pourquoi changer son fusil d’épaule lorsque les deux vainqueurs des trois derniĂšres Ă©ditions ont continuĂ© Ă  empiler le talent comme AmĂ©ricains et Russes les tĂȘtes nuclĂ©aires ? Alabama et Clemson ont donc eu la faveur de la vaste majoritĂ© des journalistes, coaches, fans et tout autre individu quelque peu intĂ©ressĂ© par la discipline.

Oui, Georgia et Ohio State ont Ă©galement pointĂ© le bout de leurs nez dans ces pronostics d’avant-saison mais pas de quoi empĂȘcher les fans du Crimson Tide et des Tigers de bien dormir la nuit. Et, dans une saison qui n’a pas connu de grosses surprises dans les confĂ©rences Power 5 (les cinq favoris ont tous remportĂ© leurs confĂ©rences respectives), Alabama et Clemson ont, comme attendu, tracĂ© leur chemin jusqu’Ă  Santa Clara et la finale du championnat universitaire. Si Alabama n’a connu que peu de difficultĂ©s pour parvenir au tout dernier match de la saison, le chemin de Clemson a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement plus chaotique mais somme toute Ă©galement plutĂŽt tranquille.

Avant la confrontation entre les deux monstres du College Football pour la quatriÚme année consécutive, et la troisiÚme fois en finale, petit retour sur les saisons respectives des deux équipes.

#2 Clemson Tigers

Dans une confĂ©rence ACC affaiblie par les mĂ©diocres saisons de Miami (7-6, 4-4), Virginia Tech (6-7, 4-4) ou encore Florida State (5-7, 3-5), #2 Clemson n’a pas eu beaucoup Ă  suer pour remporter le titre sans la moindre dĂ©faite. Mieux, les Tigers sont Ă©galement restĂ©s invaincus hors confĂ©rence et se sont logiquement qualifiĂ©s pour le playoff, leur quatriĂšme participation consĂ©cutive.

Si la mise en bouche contre Furman (48-7) n’a Ă©tĂ© qu’une formalitĂ© en ouverture de la saison, le match contre les Paladins a Ă©tĂ© l’occasion de dĂ©couvrir tout le talent de QB Trevor Lawrence. Alternant les snaps avec QB Kelly Bryant, le joueur de premiĂšre annĂ©e a surclassĂ© son ainĂ© (3 TD Ă  1), prĂ©lude Ă  un bouleversement de hiĂ©rarchie Ă  venir. Ce premier match a aussi confirmĂ© l’émergence du joueur de deuxiĂšme annĂ©e RB Travis Etienne dont la production offensive s’est avĂ©rĂ©e dĂ©terminante dans la saison de #2 Clemson.

Embed from Getty Images

Le plus gros test pour #2 Clemson a Ă©tĂ© son dĂ©placement Ă  College Station oĂč les Tigers ont dĂ» rĂ©sister Ă  un retour en fanfare de Texas A&M pour s’imposer d’une courte marge (28-26). Ce match a exposĂ© l’une des (relatives) faiblesses de #2 Clemson : sa dĂ©fense aĂ©rienne. Si les Aggies ont Ă©tĂ© Ă©touffĂ©s au sol, ils se sont gavĂ©s dans les airs avec 430 yards.

Cette petite frayeur a Ă©tĂ© vite oubliĂ©e et #2 Clemson n’a eu aucun problĂšme Ă  disposer de Georgia Southern (38-7) avant d’entamer son calendrier de confĂ©rence. La premiĂšre Ă©quipe Ă  se frotter au tenant du titre, Georgia Tech, a volĂ© en Ă©clat (49-21) grĂące Ă  une grosse performance de QB Trevor Lawrence (4 TD) et une dĂ©fense contre la course qui n’a accordĂ© que moins de 150 yards Ă  la triple option des Yellow Jackets.

Le coup de tonnerre de la saison des Tigers est arrivĂ© avant son match contre Syracuse : RB Kelly Bryant, battu par Trevor Lawrence pour le poste de QB #1, a annoncĂ© son transfert, laissant le groupe de quarterbacks sans vĂ©ritable solution de rechange Ă©prouvĂ©e. Cruelle fin de carriĂšre Ă  #2 Clemson pour le successeur de Deshaun Watson qui, contrairement Ă  la star des Houston Texans, n’est pas parvenu Ă  battre Alabama en finale nationale. Les Tigers se sont donc retrouvĂ©s contre Syracuse amputĂ©s de leur ancien QB titulaire et ont dĂ» batailler ferme pour se dĂ©faire de l’Orange (27-23) qui les avaient battus la saison passĂ©e. Les 3 TD de Travis Etienne ont sauvĂ© la peau de #2 Clemson qui a dĂ» faire face Ă  la sortie en cours de match de Trevor Lawrence, violemment remuĂ© sur un choc.

Ce match contre Cuse marquerait-il le dĂ©but d’une fissure dans l’armure des Tigers ? Wake Forest l’aurait bien espĂ©rĂ© mais ses espoirs n’auront durĂ© que l’espace d’un demi quart temps et le premier des trois touchdowns de RB Travis Etienne. Retour aux affaires pour #2 Clemson qui terminera la punition infligĂ©e aux Demon Deacons (63-3) avec QB Chase Brice, qui avait tout juste permis aux Tigers de sauver leur tĂȘte contre Syracuse.

Embed from Getty Images

La montĂ©e en puissance de #2 Clemson s’est confirmĂ©e contre NC State (41-7). Travis Etienne y est Ă  nouveau allĂ© de ses 3 TD mais c’est surtout la performance dĂ©fensive des Tigers qui a impressionnĂ©, empĂȘchant le futur pro QB Ryan Finley (156 yards et 2 interceptions) d’exprimer tout son talent.

C’est peut-ĂȘtre contre Florida State, atomisĂ©e par #2 Clemson (10-59) pour la plus large dĂ©faite Ă  domicile de son histoire, que l’on a pu mesurer le gouffre qui sĂ©pare #2 Clemson du reste de la confĂ©rence ACC. Trevor Lawrence (314 yards et 4 TD) s’est amusĂ© avec la dĂ©fense des Seminoles et les Tigers ont mĂȘme gagnĂ© du terrain au sol en
 dĂ©fense en limitant FSU Ă  -21 yards. DL Christian Wilkins s’est mĂȘme offert un TD au sol derriĂšre un block de son quarterback.

Autant dire que Louisville, dont le début de saison était catastrophique jusque-là, est arrivé en Caroline du Sud dans ses petits souliers et en est reparti à poil et avec prÚs de quatre-vingt points dans la musette (16-77). Le « Fridge Package » de #2 Clemson, qui utilise ses hommes de ligne défensive dans son jeu au sol, a encore frappé dans cette rencontre, cette fois Trevor Lawrence marquant à la course derriÚre un block de Christian Wilkins.

Puis, Boston College (27-7) et Duke (35-6) ont Ă©galement rendu les armes contre les Tigers. Le match contre les Eagles Ă©tait trĂšs attendu du cotĂ© de Boston depuis que BC avait rĂ©intĂ©grĂ© le Top 25 mais les Tigers, sans ĂȘtre nĂ©cessairement convaincants, ont assurĂ© le boulot et l’essentiel.

Embed from Getty Images

C’est surtout pour leur dernier match hors confĂ©rence, contre le rival South Carolina et la puissante SEC, que l’on attendait #2 Clemson. MalgrĂ© l’ampleur du score final (56-35), les Tigers ont montrĂ© quelques lacunes, accordant 600 yards aux Gamecocks dont 510 (et 5 TD) dans les airs. Mais, comme ce qui compte avant tout c’est d’avoir plus de points que l’adversaire Ă  la fin du match, mission accomplie pour #2 Clemson qui a terminĂ© sa saison rĂ©guliĂšre invaincue avec une nouvelle performance offensive impressionnante (393 yards Ă  la passe et 351 yards Ă  la course pour un total de 754 yards et 7 TD au sol).

La finale de conférence contre Pitt (8 yards à la passe dans ce match) sera une formalité (42-10) et, comme attendu, #2 Clemson terminera à la deuxiÚme place du classement CFP, synonyme de qualification au playoff.

DonnĂ© favoris de prĂšs de deux touchdowns contre #3 Notre Dame, les Tigers ont dĂ» jouer cette rencontre sans DL Dexter Lawrence, l’une de leurs piĂšces maitresses en dĂ©fense, suspendu pour ce match pour usage de substance illicite. Qu’à cela ne tienne, DE Clelin Ferrell et DE Austin Bryant se sont chargĂ©s d’annihiler l’attaque du Fighting Irish (248 yards au total) tandis que QB Trevor Lawrence (327 yards et 3 TD) et RB Travis Etienne (109 yards et 1 TD) assuraient la facile victoire (30-3) et la qualification pour la finale nationale, leur troisiĂšme en quatre ans.

Membre de la Football Writers Association of America (FWAA), Blaise Collin est un passionné de football universitaire et de NFL, passé par l'Idaho et basé en Californie depuis 2018. AprÚs avoir contribué au site elitefoot.com, il a rejoint la rédaction de 4th&Goal en 2013. Il partage désormais sa vision du football sur The Blue Pennant et sur footballamericain.com.

Publicité
Ajouter un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

National Championship

Ohio State sacré champion national !

Publié

le

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon, The Blue Pennant

A Atlanta, les Buckeyes ont dominĂ© Notre Dame lors de la finale des playoffs universitaires (34-23) et se sont octroyĂ©s le neuviĂšme sacre de leur histoire, dans le sillage d’un insolent duo Will Howard – Quinshon Judkins.

Tout simplement trop forts. Favori des bookmakers Ă  l’orĂ©e de cette finale bouclant pour la premiĂšre fois une campagne de phase finale Ă  douze Ă©quipes, #8 Ohio State n’a pas fait dans la dentelle au moment de se dĂ©faire de vaillants Fighting Irish en 2024.

La premiĂšre sĂ©rie du match est d’ailleurs l’oeuvre des coĂ©quipiers de QB Riley Leonard, et a un court instant semĂ© le doute dans l’esprit des observateurs. Un modĂšle de contrĂŽle de l’horloge, avec une possession de plus de 10 minutes, de 18 jeux et de 75 yards, que conclut lui-mĂȘme le quarterback de South Bend Ă  la course (0-7).

Mais si les joueurs de HC Marcus Freeman ont bien rĂ©visĂ© leurs gammes au dĂ©marrage, les choses vont rapidement se dĂ©liter. Il faut dire qu’en face, #8 Ohio State n’en est plus aux gammes, et rĂ©cite une partition presque sans faute face Ă  une dĂ©fense pourtant rĂ©putĂ©e pour son intensitĂ©.

Symbole de cette attaque aux allures de rouleau-compresseur : QB Will Howard, qui va compléter ses 13 premiÚres passes de la rencontre, faisant inexorablement avancer les chaßnes et étant logiquement celui qui trouve un WR Jeremiah Smith étrangement seul sur une passe écran de 8 yards (7-7).

Une action aux allures de dĂ©tonateur pour le programme de Columbus (Ohio), qui ne va plus relĂącher son Ă©treinte par la suite. Comme prĂ©vu, la ligne dĂ©fensive se met en Ă©vidence, Ă  l’image de DE JT Tuimoloau pour provoquer des pĂ©nalitĂ©s et prĂ©cipiter les dĂ©cisions de QB Riley Leonard. RĂ©sultat : deux punts offrant l’occasion rĂȘvĂ©e aux Buckeyes de prendre les commandes.

RB Quinshon Judkins (#1), Ohio State – CrĂ©dit photo : Marc-GrĂ©gor Campredon, The Blue Pennant

Le Quinshon show !

Et non content de pouvoir compter sur un QB Will Howard prĂ©cis, #8 Ohio State voit aussi un de ses poulains briller dans le backfield offensif. RB Quinshon Judkins (121 yards cumulĂ©s, 3 TD) entre en scĂšne et marque un touchdown au sol de 9 yards sur son deuxiĂšme ballon touchĂ©. C’est Ă©galement lui qui parvient Ă  se faire oublier au fond de l’en-but, juste avant la pause, sur une Ă©chappĂ©e de QB Will Howard convertie en passe de touchdown de 6 yards (21-7).

Une action qui laisse des traces dans l’esprit des Fighting Irish, d’autant qu’elle intervient juste avant d’aller aux vestiaires. Et avant que les Buckeyes ne remettent la main sur le ballon pour l’entame de la deuxiĂšme pĂ©riode.

Il ne faut d’ailleurs que deux jeux Ă  RB Quinshon Judkins pour refaire parler de lui et aller trouver une brĂšche plein centre pour un gain de 70 yards. Quelques sĂ©quences plus tard, c’est l’ancien d’Ole Miss qui va lui-mĂȘme chercher un hat-trick sur une course d’un petit yard (28-7).

L’Ă©cart est fait pour des Buckeyes qui semblent clairement au-dessus en termes d’intensitĂ© et de dĂ©fi physique sur les lignes. Comme si cela ne suffisait pas, Notre Dame se met Ă  bĂ©gayer sur Ă©quipes spĂ©ciales. D’abord sur un fake punt avortĂ© dans sa moitiĂ© de terrain, pour trois points « offerts » Ă  Ohio State, sur un field goal de K Jayden Fielding, puis justement sur un field goal des Irish qui vient s’empaler sur le poteau gauche adverse.

Mais le football amĂ©ricain a comme souvent des vertus irrationnelles. Preuve en est avec ce sursaut d’orgueil des joueurs de HC Marcus Freeman, dĂšs la fin du troisiĂšme quart. Deux touchdowns Ă  la rĂ©ception de WR Jaden Greathouse, chaque fois converti Ă  deux points, qui ramĂšnent la fac de l’Indiana Ă  huit petites longueurs Ă  Ă  peine deux minutes du terme (31-23).

WR Jeremiah Smith, Ohio State – CrĂ©dit photo : Marc-GrĂ©gor Campredon, The Blue Pennant

Jeremiah Smith, l’Ă©vidence

Jusque-lĂ  sereine, l’attaque de #8 Ohio State s’enlise dans un jeu conservateur, Ă©chaudĂ©e par le fumble de WR Emeka Egbuka en dĂ©but de dernier quart-temps, recouvert par LB Kynngston Viliamu-Asa. Seul un Ă©clair semble capable de les sortir d’une situation compromettante.

Un Ă©clair qui, comme souvent, en 2024, se sera appelĂ© WR Jeremiah Smith. Sur une 3e et 11, et sur une passe de 56 yards de QB Will Howard, le true freshman dĂ©pose CB Christian Gray et vient capter la balle le long de la ligne de touche, aux portes de l’en-but adverse. Face aux poteaux, Ă  quelques secondes la fin, K Jayden Fielding envoie son programme au paradis, sur un coup de botte de 33 yards (34-23).

HC Ryan Day peut enfin souffler. Tant critiquĂ©, mĂȘme en interne, depuis sa nomination comme successeur d’Urban Meyer, le coach de 45 ans tient bel et bien son premier titre de champion national, quatre ans aprĂšs la dĂ©faite d’Indianapolis face Ă  Alabama. N’en dĂ©plaise Ă  un certain Lou Holtz.

De son cĂŽtĂ©, #7 Notre Dame regrettera un manque criant d’expĂ©rience Ă  ce niveau. Incapables de dominer durablement la bataille des tranchĂ©es, trop peu inspirĂ©s sur plaquages et sur Ă©quipes spĂ©ciales, un domaine qui leur souriait trĂšs souvent, les Fighting Irish rendent les armes comme en 2012, face Ă  plus forts qu’eux. Un troisiĂšme revers de suite en trois ans face aux Buckeyes, un septiĂšme consĂ©cutif dans l’histoire de cette rivalitĂ© datant des annĂ©es 30.

Match condensé en vidéo

Lire la suite

National Championship

Notre Dame-Ohio State : la preview du National Championship 2025

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #7 Notre Dame et #8 Michigan.

Publié

le

Crédit photo : The Blue Pennant

#7 Notre Dame (14-1) vs #8 Ohio State (13-2)

National Championship
Atlanta, GĂ©orgie
Mercedes-Benz Stadium
Lundi 20 janvier 2025
19h30 (heure Est, 01h30 en France)


L’affiche du National Championship Game de la saison 2024-25 est dĂ©sormais connue : #7 Notre Dame et #8 Ohio State s’affronteront Ă  Atlanta (GĂ©orgie), le lundi 20 janvier Ă  19h30 (01h30 en France). Les Fighting Irish et les Buckeyes joueront pour le titre national aprĂšs deux demi-finales palpitantes. #7 Notre Dame a battu #6 Penn State, 27-24, grĂące Ă  un field goal rĂ©ussi Ă  7 secondes de la fin du match, tandis que #8 Ohio State a vaincu #5 Texas, 28-14, aprĂšs que le pass rusher DE Jack Sawyer ait retournĂ© un fumble sur 83 yards Ă  moins de trois minutes du terme de la rencontre pour sceller la victoire des Buckeyes et dĂ©crocher une place en finale.

Pour tout savoir Ă  quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale 2025 de College Football entre #7 Notre Dame et #8 Ohio State, suivez le guide.

Le Podcast

 

Les coachs

Ce match prĂ©sente Ă©galement une intrigue intĂ©ressante du cĂŽtĂ© des entraĂźneurs. Le head coach de Notre Dame, Marcus Freeman, est originaire de l’Ohio et a jouĂ© comme linebacker avec les Buckeyes, de 2004 Ă  2008. La pression sur l’entraĂźneur d’Ohio State, Ryan Day, Ă©tait immense depuis la dĂ©faite contre le rival Michigan Ă  la fin du mois de novembre mais il a dĂ©sormais l’occasion de remporter son premier titre de champion national et de rentrer dans la LĂ©gende du programme de Columbus aux cĂŽtĂ©s des Jim Tressel et Urban Mayer, les deux derniers head coachs des Buckeyes couronnĂ©s.

Marcus Freeman, Notre Dame

HC Marcus Freeman aura peut-ĂȘtre un pincement au coeur au moment du coup d’envoi du match de lundi soir. Originaire de l’Ohio, il a jouĂ© pendant quatre saisons, de 2004 Ă  2008, en tant que linebacker… Ă  Ohio State avant de passer par les Chicago Bears, les Buffalo Bills et les Houston Texans lors de la saison NFL 2009. Il a dĂ©butĂ© sa carriĂšre d’entraĂźneur avec les Buckeyes en tant que graduate assistant, en 2010, avant de devenir coordinateur dĂ©fensif Ă  Purdue (2013-16), puis Ă  Cincinnati (2017-20) auprĂšs du head coach de l’Ă©poque, Luke Fickell.

En 2021, il rejoint HC Brian Kelly pour diriger la dĂ©fense des Fighting Irish. Il lui succĂ©dera l’annĂ©e suivante suite au dĂ©part de Kelly Ă  LSU. Son bilan en trois saisons : 33-9 et quatre victoires dans des bowls.

Ryan Day, Ohio State

Successeur du champion national 2014, Urban Meyer, Ă  la tĂȘte des Buckeyes, HC Ryan Day a Ă©tĂ© promu de son poste de coordinateur de l’Ă©quipe, en dĂ©cembre 2018. Son excellent bilan (69-10) depuis sa prise de pouvoir inclut un total de 49 victoires contre seulement 5 dĂ©faites en match de confĂ©rence Big Ten… mais la fan base de #8 Ohio State lui reprochera toujours son bilan de 1-4 face au rival Michigan, mĂȘme en cas de victoire dans la nuit de lundi Ă  mardi prochain.

À noter qu’en tant que joueur, HC Ryan Day a Ă©tĂ© quarterback de 1998 Ă  2001 sous les ordres de son actuel coordinateur offensif, Chip Kelly, Ă  l’universitĂ© du New Hampshire.

Crédit photo : Kyle Robertson, The Columbus Dispatch

Comment sont-ils arrivés là ?

Notre Dame Fighting Irish (14-1)

Le parcours de #7 Notre Dame vers Atlanta a connu un faux départ avec une défaite surprise, 16-14, contre Northern Illinois, le 7 septembre dernier. Les Fighting Irish de HC Marcus Freeman ont utilisé ce revers comme motivation pour le reste de la saison, enchaßnant 13 victoires consécutives. Parmi celle-ci figurent des succÚs convaincants contre Louisville (31-24), Georgia Tech (31-13), Navy (51-14), Army (49-14) et USC (49-35) en saison réguliÚre.

#7 Notre Dame a ensuite battu #11 Indiana, 27-17, au premier tour des playoffs, suivi d’une victoire acharnĂ©e, 23-10, contre #2 Georgia lors du Sugar Bowl. Lors de l’Orange Bowl face Ă  #6 Penn State, les Fighting Irish ont Ă©tĂ© menĂ©s 10-0 avant de revenir grĂące Ă  une solide seconde mi-temps. Les Golden Domers ont notamment inscrit trois touchdowns dans les deux derniers quarts-temps et interceptĂ© le quarterback de #7 Penn State, QB Drew Allar, Ă  moins de 40 secondes de la fin, rĂ©cupĂ©rant ainsi la possession du ballon pour se placer en excellente position pour rĂ©ussir le field goal dĂ©cisif. GrĂące Ă  cette remontĂ©e en seconde pĂ©riode, #7 Notre Dame est dĂ©sormais Ă  60 minutes de son premier titre national depuis 1988.

Ohio State Buckeyes (13-2)

#8 Ohio State est entrĂ© dans les playoffs 2024-25 avec de nombreuses incertitudes. Une dĂ©faite surprise, 13-10 Ă  domicile, contre Michigan en toute fin de saision rĂ©guliĂšre a causĂ© beaucoup de frustration chez les fans des Buckeyes envers HC Ryan Day. La maniĂšre dont l’Ă©quipe rĂ©agirait restait un mystĂšre.

C’est finalement une Ă©quipe totalement transformĂ©e qui est entrĂ©e dans le College Football Playoff. HumiliĂ©s par cette dĂ©faite contre les Wolverines, les Buckeyes ont semblĂ©s motivĂ©s comme jamais Ă©crasant #9 Tennessee, 42-17, puis le numĂ©ro #1 du pays, Oregon sur le score de 41-21 avant de battre #5 Texas, 28-14, pour se hisser en finale nationale.

Ce parcours en playoffs a mieux reflĂ©tĂ© le vĂ©ritable potentiel d’une Ă©quipe de #8 Ohio State qui faisait partie des favoris en aout dernier et qui a confirmĂ© son statut tout au long de la saison rĂ©guliĂšre. Sur les dix victoires remportĂ©es par les Buckeyes en 2024, seulement deux (contre Nebraska et Penn State) se sont jouĂ©es par un TD ou moins d’écart. De plus, la dĂ©faite crĂȘve-coeur face Ă  #1 Oregon ne s’est jouĂ©e qu’à un point (32-31).

Source : NCAA

Les clés du match

La ligne offensive de Notre Dame face au front seven d’Ohio State

La puissance offensive de #8 Ohio State a crevĂ© l’Ă©crant tout au long de la saison mais la dĂ©fense des Buckeyes du coordinateur Jim Knowles s’est montrĂ©e dominante depuis dĂ©but septembre. Elle a limitĂ© les Ă©quipes adverses Ă  12.2 points par match concĂ©dant rarement des big plays et se montrant impermĂ©ables face au jeu au sol et contre Ă  la passe. Cette escouade se classe ainsi 4ᔉ au niveau national pour le taux de rĂ©ussite dĂ©fensif contre la course et 20ᔉ contre la passe.

Lors des trois matchs de playoffs des Buckeyes, la dĂ©fense de DC Jim Knowles n’a concĂ©dĂ© que 52 points, et #5 Texas a Ă©tĂ© la seule Ă©quipe Ă  dĂ©passer les 300 yards en attaque. Sur l’ensemble de la saison, seul #1 Oregon (lors de leur premiĂšre rencontre entre les deux Ă©quipes, en octobre) a dĂ©passĂ© les 400 yards offensifs face Ă  cette dĂ©fense redoutable.

Pour avoir une chance de crĂ©er la surprise, #7 Notre Dame devra trouver un moyen de courir efficacement face Ă  une ligne dĂ©fensive d’Ohio State qui concĂšde moins de trois yards par course. Une seule Ă©quipe (Michigan) a rĂ©ussi Ă  accumuler plus de 155 yards au sol contre cette escouade. En plus de sa capacitĂ© Ă  stopper le jeu au sol adverse, la dĂ©fense des Buckeyes a dominĂ© la ligne de scrimmage tout au long des playoffs en exerçant une forte pression sur les quarterbacks adverses. MenĂ© par le MVP dĂ©fensif du Cotton Bowl, DE Jack Sawyer, #8 Ohio State a enregistrĂ© 51 sacks cette saison. Le dĂ©fi d’une ligne offensive de #7 Notre Dame amochĂ© par les blessures sera donc immense.

L’attaque aĂ©rienne des Buckeyes face Ă  la dĂ©fense des Fighting Irish

Cette confrontation entre les deux forces principales des deux Ă©quipes sera assurĂ©ment dĂ©terminante pour l’issue du National Championship.

L’escouade dĂ©fensive exceptionnelle de #7 Notre Dame peut-elle trouver un moyen de ralentir l’attaque explosive de #8 Ohio State ? Les Fighting Irish ont la meilleure dĂ©fense contre la passe du pays limitant leurs adversaires Ă  14.3 points par match et 4.6 yards par jeu, et figurent parmi les meilleures Ă©quipes pour empĂȘcher les big plays. Les Buckeyes, quant Ă  eux, marquent en moyenne 35.8 points par match, rĂ©ussissent 6.9 yards par action et possĂšdent la meilleure attaque que Notre Dame aura Ă  affronter cette saison.

Tout au long de la saison, le quarterback Will Howard a fait preuve d’une grande efficacitĂ© commettant trĂšs peu d’erreurs (10 interceptions seulement). Les running backs TreVeyon Henderson et Quinshon Judkins forment l’un des meilleurs duos du pays. Et lorsque QB Will Howard passe par les airs, il dispose d’un large Ă©ventail de receveurs Ă  sa disposition. Bien que le prodige WR Jeremiah Smith ait Ă©tĂ© limitĂ© Ă  une seule rĂ©ception et 3 yards contre #5 Texas, WR Emeka Egbuka, WR Carnell Tate et le TE Gee Scott Jr. ont tous pris le relais pour lui offrir des cibles dĂ©marquĂ©es face au trĂšs bon backfield dĂ©fensif de #5 Texas.

Le match contre #5 Texas a-t-il rĂ©vĂ©lĂ© une mĂ©thode pour rĂ©duire la capacitĂ© de WR Jeremiah Smith Ă  s’imposer en profondeur ? Ou les Buckeyes trouveront-ils une meilleure solution pour libĂ©rer leur receveur freshman face aux Fighting Irish ?

WR Jeremiah Smith, Ohio State – CrĂ©dit photo : Sean M. Haffey, Getty Images

L’attaque de Notre Dame doit imposer son tempo

L’attaque de #7 Notre Dame inscrit en moyenne 37 points par match, mais un duel face Ă  #8 Ohio State Ă  haut score ne serait probablement pas dans le meilleur intĂ©rĂȘt de l’équipe de HC Marcus Freeman. Compte tenu de la puissance offensive des Buckeyes, les Fighting Irish devront trouver un moyen de transformer cette rencontre en un match au tempo ralenti afin de limiter les opportunitĂ©s pour QB Will Howard ainsi qu’un groupe fourni de playmakers parmi les receveurs de #8 Ohio State.

Ainsi, #7 Notre Dame doit absolument établir le jeu au sol et contrÎler la ligne de scrimmage. RB Jeremiyah Love et les titulaires de la ligne offensive, OG Rocco Spindler et OT Anthonie Knapp, ont tous les deux souffert de blessures lors de la victoire contre #6 Penn State. Le repos de 10 jours depuis le match face aux Nittany Lions fera le plus grand bien à une équipe des Fighting Irish diminuée.

La derniĂšre piĂšce du puzzle sera QB Riley Leonard. L’ancien quarterback de Duke n’affiche en moyenne que 173.7 yards Ă  la passe par match, mais il est capable de gagner de prĂ©cieux yards au sol (866 yards Ă  la course en 2024). S’il peut maintenir son efficacitĂ© Ă  la passe et prolonger quelques sĂ©ries offensives grĂące Ă  des actions dĂ©cisives au sol, les Fighting Irish pourraient avoir une chance de rĂ©aliser l’exploit dans le quatriĂšme quart-temps.

La bataille des turnovers

Les Buckeyes sont les favoris des bookmakers 9.5 points d’Ă©cart… L’équipe de HC Marcus Freeman devra donc livrer sa meilleure performance de la saison pour battre #8 Ohio State.

Imposer son tempo et ĂȘtre exceptionnel en dĂ©fense seront essentiels mais les Fighting Irish peuvent Ă©galement maintenir ce match serrĂ© jusqu’au quatriĂšme quart-temps en remportant la bataille des turnovers. Et c’est l’une des forces des Golden Domers !

Avec 32 turnovers forcĂ©s, #7 Notre Dame affiche le meilleur total au niveau national en 2024. Si les Fighting Irish parviennent Ă  obtenir un diffĂ©rentiel de +2 ou +3 au niveau des pertes de ballon, leurs chances de rĂ©aliser l’exploit augmenteront considĂ©rablement.

QB Riley Leonard, Notre Dame – CrĂ©dit photo : Matt Cashore, USA TODAY Sports

Les joueurs Ă  suivre

RB TreVeyon Henderson, Ohio State

#8 Ohio State a fait un choix judicieux en recrutant le running back Quinshon Judkins (ex-Ole Miss) permettant ainsi de limiter les portĂ©es de ballon d’un RB TreVeyon Henderson gĂȘnĂ© par des blessures tout au long de la saison. DĂ©sormais, le joueur senior est le running back le plus frais du backfield offensif et il a retrouvĂ© son explosivitĂ© impressionnante ! Dernier exemple en date : contre #5 Texas, il a transformĂ© une passe Ă©cran en un touchdown dĂ©cisif de 75 yards. En 2024, il affiche une moyenne de 7.3 yards par course, la plus Ă©levĂ©e de sa carriĂšre. Si #7 Notre Dame laisse un peu d’espace dans sa dĂ©fense, soyez-en sĂ»r : l’ancien prospect 5-Ă©toiles en profitera assurĂ©ment.

WR Jeremiah Smith, Ohio State

Si vous aviez le moindre doute de l’importance de WR Jeremiah Smith au sein de l’attaque de #8 Ohio State, il vous suffit de regarder le systĂšme dĂ©fensif mis en place par les Longhorns de #5 Texas lors du Cotton Bowl. À chaque action, ils doublaient la couverture sur le receveur freshman vedette des Buckeyes afin de contenir celui qui peut faire basculer une rencontre Ă  tout moment. Lors des deux matchs prĂ©cĂ©dents, WR Jeremian Smith avait rĂ©ussi 13 rĂ©ceptions pour 290 yards et quatre touchdowns. #7 Notre Dame devra probablement ajuster sa dĂ©fense homme-Ă -homme face Ă  un joueur de son calibre.

DE Jack Sawyer, Ohio State

#8 Ohio State avait besoin d’un dĂ©fenseur capable de prendre un rĂŽle « à la Joey Bosa » sur la ligne dĂ©fensive, et DE Jack Sawyer a rĂ©pondu prĂ©sent. Au cours de ces playoffs 2024-25, il a enregistrĂ© 4.5 sacks et a constamment mis la pression sur les linemen offensifs adverses. Contre #5 Texas, il a notamment provoquĂ© un strip-sack de QB Quinn Ewers avant de rĂ©cupĂ©rer le fumble du quarterback des Longhorns et de filer vers l’en-but adverse pour rĂ©ussir le TD de la victoire des Buckeyes. Il est trĂšs probablement le meilleur joueur dĂ©fensif depuis un mois. 

S Caleb Downs, Ohio State

Pour comprendre Ă  quel point S Caleb Downs est prĂ©cieux pour #8 Ohio State, il suffit de regarder l’action la plus importante du dernier Cotton Bowl : alors qu’ils pouvaient Ă©galiser, les Longhorns de #5 Texas ont tentĂ© un toss prĂšs de l’en-but qui a Ă©tĂ© bien bloquĂ© par la ligne dĂ©fensive des Buckeyes, mais en lisant parfaitement l’action avant tout le monde, l’ancien joueur d’Alabama s’est engouffrĂ© dans l’espace et a rĂ©ussi un plaquage crucial pour une perte de 7 yards. GrĂące Ă  sa polyvalence et son intelligence de jeu, le dĂ©fenseur sophomore serait dĂ©jĂ  un choix du Top 5 Ă  la draft NFL 2025 s’il Ă©tait Ă©ligible. SĂ©lectionnĂ© dans l’Ă©quipe All-American, il a enregistrĂ© 77 plaquages, huit pour perte et six passes dĂ©fendues lors d’une saison plus que rĂ©ussie aprĂšs son transfert d’Alabama.

S Caleb Downs, Ohio State – CrĂ©dit photo : Ohio State Athletics

QB Riley Leonard, Notre Dame

Certes, il a Ă©tĂ© irrĂ©gulier dans son jeu de passe, mais son impact va bien au-delĂ  des statistiques. Quarterback senior transfĂ©rĂ© de Duke Ă  #7 Notre Dame au cours de l’intersaison 2024, QB Riley Leonard a rapidement su s’imposer et il est devenu une machine Ă  big plays portant parfois l’attaque des Fighting Irish sur son dos. Bien qu’il n’ait lancĂ© que pour 90 yards contre #2 Georgia, il a marquĂ© le match de son empreinte avec 80 yards cruciaux Ă  la course. CompĂ©titeur nĂ©, QB Riley Leonard a un mental d’acier et semble toujours exceller dans les moments clĂ©s.

RB Jeremiah Love, Notre Dame

#7 Notre Dame s’appuie sur un trio de coureurs composĂ© de RB Jeremiah Love, RB Jadarian Price et QB Riley Leonard mais le premier s’est imposĂ© comme le vĂ©ritable facteur dĂ©cisif en fin de saison. Lors des quatre derniers matchs de la saison, il a accumulĂ© 474 yards au sol et six touchdowns pour une moyenne incroyable de 10.7 yards par course. L’utilisation de RB Jeremiah Love a Ă©tĂ© limitĂ©e lors des deux derniers matchs des playoffs en raison d’une blessure au genou, mais le temps de repos avant le match pour le titre devrait lui ĂȘtre bĂ©nĂ©fique. Les Fighting Irish auront besoin qu’il soit au sommet de sa forme.

DL Howard Cross III, Notre Dame

Au cours de la saison, #7 Notre Dame a perdu de nombreux linemen dĂ©fensifs Ă  cause de blessures, y compris DT Howard Cross pendant une pĂ©riode. Cependant, le senior de 6Ăšme annĂ©e a Ă©tĂ© un pilier de la dĂ©fense des Fighting Irish et il joue un rĂŽle clĂ© dans une escouade dĂ©fensive qui figure parmi les meilleures du pays. Sa capacitĂ© de stopper les coureurs adverses et son aptitude Ă  mettre sous pression le quarterback adverse, si besoin, seront des Ă©lĂ©ments essentielles pour que la dĂ©fense de #7 Notre Dame ralentisse l’attaque explosive des Buckeyes.

S Xavier Watts, Notre Dame

La dĂ©fense contre la passe de #7 Notre Dame est peut-ĂȘtre le meilleur secteur de jeu de l’équipe, et S Xavier Watts en est le leader Ă  son poste de safety. Le dĂ©fenseur All-American senior est omniprĂ©sent sur le terrain; il a notamment rĂ©ussi 13 interceptions au cours des deux derniĂšres saisons. Lors des playoffs 2024-25, il a totalisĂ© 25 plaquages, 1.5 pour perte et une autre interception. Encore une fois, il sera le filet de sĂ©curitĂ© du coordinateur dĂ©fensif Al Golden face au groupe exceptionnel de receveurs de #8 Ohio State.

WR Jaden Greathouse, Notre Dame – CrĂ©dit photo : Rich Storry, Getty Images

Facteur X

WR Jaden Greathouse, Notre Dame

Avec seulement 464 yards en 36 rĂ©ceptions, le receveur sophomore texan a terminĂ© meilleur receveur de son Ă©quipe en 2024. C’est dire la prĂ©pondĂ©rance du jeu au sol chez les Fighting Irish… Toutefois, WR Jaden Greathouse vient de rĂ©ussir le meilleur match de sa carriĂšre au moment oĂč son Ă©quipe avait le plus besoin de lui.

Face au talentueux backfield dĂ©fensif de #6 Penn State, il a complĂštement changĂ© la physionomie de la rencontre avec sept rĂ©ceptions pour un record personnel de 105 yards et un touchdown. Il a surtout Ă©tĂ© dĂ©terminant en inscrivant un TD de 54 yards Ă©galisant le score Ă  24-24 avec 4:38 restantes Ă  l’horloge. Sur cette action, il a dĂ©montrĂ© l’explosivitĂ© dont les Fighting Irish auront besoin pour battre les Buckeyes.

Les statistiques

Jetons un coup d’Ɠil Ă  la comparaison des statistiques globales de la saison 2024 pour chaque Ă©quipe :

Notre DameStatistiquesOhio State
14-1Bilan victoires/défaites13-2
37.0Points par match35.8
14.3Points concédés par match12.2
QB Riley Leonard (2606 yards, 19 TDs)Meilleur passeurQB Will Howard (3779 yards, 33 TDs)
RB Jeremiyah Love (1121 yards, 17 TDs)Meilleur coureurRB TreVeyon Henderson (967 yards, 10 TDs)
WR Jaden Greathouse (464 yards, 2 TD)Meilleur receveurWR Jeremiah Smith (1227 yards, 14 TDs)
LB Jack Kiser (85 plaquages)Meilleur plaqueurLB Cody Simon (104 plaquages)

La finale en quelques chiffres

Sept des dix derniĂšres finales nationales se sont terminĂ©es avec plus de 15 points d’Ă©cart. Seulement trois des dix National Championship Games depuis 2014 se sont jouĂ©s par un Ă©cart d’un maximum d’un TD.

C’est seulement la 3Ăšme fois depuis 2014 qu’aucune Ă©quipe de la SEC n’est prĂ©sente en finale nationale.

Si Ohio State l’emporte, la Big Ten fera un back-to-back pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but de l’Ăšre BCS, en 1998.

ZĂ©ro minute, zĂ©ro seconde. C’est le temps pendant lequel les Buckeyes de #8 Ohio State ont Ă©tĂ© menĂ©s au score pendant les playoffs 2024-25.

Historique

#7 Notre Dame et #8 Ohio State s’apprĂȘtent Ă  Ă©crire un nouveau chapitre de leur riche histoire. Ce sera la neuviĂšme rencontre entre ces deux programmes prestigieux du College Football, et la troisiĂšme saison consĂ©cutive qu’ils se retrouveront sur le terrain. #8 Ohio State mĂšne la sĂ©rie avec un bilan global de 6 victoires contre 2 dĂ©faites. #7 Notre Dame n’a plus battu les Buckeyes depuis… 1936 !

Les deux Ă©quipes se sont affrontĂ©es rĂ©cemment puisqu’une sĂ©rie aller-retour a Ă©tĂ© organisĂ©e en 2022 et 2023. À chaque fois, les matchs ont Ă©tĂ© disputĂ©s jusqu’au bout mais #8 Ohio State s’est finalement imposĂ© (21-10 en 2022 et 17-14 en 2023).

#7 Notre Dame et #8 Ohio State se sont Ă©galement dĂ©jĂ  rencontrĂ©s en postseason Ă  deux reprises lors des Fiesta Bowls 2006 et 2016 – deux rencontres qui ont aussi tournĂ© Ă  l’avantage des Buckeyes.

À noter que le head coach de #7 Notre Dame, Marcus Freeman, faisait partie de l’équipe de #8 Ohio State de 2005, qui avait battu les Fighting Irish lors du Fiesta Bowl. Cependant, il n’avait pas jouĂ© s’étant blessĂ© au genou lors de l’ouverture de la saison contre Miami (Ohio).

Blessés

Notre Dame Fighting Irish

Absent : LT Anthonie Knapp (cheville), TE Cooper Flanagan (pied), DE Rylie Mills (genou), CB Benjamin Morrison (hanche), DL Boubacar Traoré (genou), CB Chance Tucker (genou).
Incertain : WR Beaux Collins (mollet), LT Charles Jagusah (muscle pectoral).
Probable : RB Jeremiyah Love (genou).

Ohio State Buckeyes

Absent : C Seth McLaughlin (talon d’Achille), OL Josh Simmons (genou), RB TC Caffey (genou).
Incertain : Aucun.
Probable : Aucun.

Pronostic

Ohio State 27, Notre Dame 20.

Lire la suite

National Championship

Notre Dame vs Ohio State : le face-Ă -face Ă  chaque poste

A quelques heures du choc entre #7 Notre Dame et #8 Ohio State Ă  l’occasion du CFP National Championship Game 2025, tour d’horizon des forces en prĂ©sence Ă  chaque poste.

Publié

le

Crédit photo : Clutchpoints

Ce lundi, Atlanta sera le thĂ©Ăątre de la onziĂšme finale des playoffs de College Football, la toute premiĂšre de l’Ăšre Ă  douze qualifiĂ©s en phase finale. Une nouvelle formule qui a permis Ă  deux invitĂ©s « surprises » de se hisser en finale, eux qui ne figuraient pas dans le Top 4 de fin de saison rĂ©guliĂšre. Mais que valent concrĂštement en opposition directe Ohio State et Notre Dame ? Quels sont les clĂ©s pouvant permettre Ă  chacune des deux formations de prendre le dessus ? ElĂ©ments de rĂ©ponse avec la confrontation annuelle par position entre les Buckeyes et les Fighting Irish.

Quarterbacks  

Notre Dame : L’art du rebond permanent. Recrue 3-Ă©toiles lors de son arrivĂ©e sur le campus de Duke au printemps 2021, le senior QB Riley Leonard avait privilĂ©giĂ© un retour aux sources en rejoignant le campus de Durham et la Caroline, aprĂšs une escale lycĂ©enne dans l’Alabama. Il ne lui aura fallu qu’un an, au landemain de la destitution du head coach David Cutcliffe, pour devenir la star offensive des Blue Devils. Des campagnes 2022 et 2023 de trĂšs bonne facture, sous la coupe de HC Mike Elko, pour aller glaner deux bilans positifs en autant de campagnes, et ce malgrĂ© une blessure qui aura perturbĂ© sa derniĂšre annĂ©e avec les Blue Devils. Car comme HC Mike Elko, Riley Leonard va rapidement avoir des envies d’ailleurs, au moment oĂč Notre Dame se sĂ©pare de QB Sam Hartman. Si le style de jeu n’est pas tout Ă  fait le mĂȘme, le leadership du numĂ©ro 13 est incontestable. Recordman du nombre de touchdowns Ă  la course pour un quarterback de Notre Dame sur une saison (16), Leonard sent le jeu juste et sait marquer pour donner du momentum Ă  sa formation. Son bras n’est pas canon, son escouade de receveurs n’est pas la meilleure du pays, mais il sait se montrer prĂ©cis et chirurgical quand le besoin s’en fait sentir, notamment sur troisiĂšme tentative. Aux cĂŽtĂ©s de son coordinateur offensif Mike Denbrock, il a ainsi compilĂ© un pourcentage de complĂ©tion de 66%, un record personnel Ă©galement. ImpliquĂ© sur 35 des 73 touchdowns de sa formation en 2024, dans une Ă©quipe pourtant axĂ©e sur le sol, le quarterback des Fighting Irish sait que son impact sur cette rencontre dĂ©terminera Ă  coup sĂ»r la destinĂ©e du programme de South Bend.

Embed from Getty Images

Ohio State : Il n’est pas vraiment l’image qu’on se figure d’un quarterback d’Ohio State. Encore moins depuis la prise de pouvoir de HC Ryan Day Ă  Columbus. Profil double-menace Ă  Kansas State, le senior QB Will Howard a choisi un projet d’envergure au moment de rejoindre un programme habituĂ© Ă  la gloire, quitte Ă  subir les foudres rĂ©guliĂšres des fans locaux. Symbole de ce syndrĂŽme du « je t’aime moi non plus », la fin de match haletante mais terminĂ©e en eau de boudin Ă  Oregon, sur une course improvisĂ©e et peu inspirĂ©e de l’ancien Wildcat. Une mauvaise lecture qu’Howard aura traĂźnĂ© comme un boulet toute la saison, Ă©tant surtout cataloguĂ© comme le facteur pouvant faire perdre les Buckeyes, en dĂ©pit d’une grosse dĂ©fense, d’un jeu au sol hyper huilĂ© et d’un groupe de receveurs comme souvent Ă©lite. Certes, le casting autour de lui est ce qu’il est, mais le rendement et la confiance qu’il a affichĂ© pendant la campagne des playoffs, notamment lors des deux fessĂ©es infligĂ©es Ă  Tennessee et Oregon, ont dĂ©montrĂ© qu’il pouvait ĂȘtre celui Ă  mĂȘme de tirer son programme vers le haut. En 2024, ses statistiques sont de 3 779 yards Ă  la passe, 72% de rĂ©ussite dans les airs et 33 touchdowns lancĂ©s, que des records personnels, forcĂ©ment. Contre les Vols et les Ducks, en playoffs, il a Ă  chaque fois terminĂ© avec un bilan de plus de 300 yards lancĂ©s, et 5 touchdowns au total. Une confiance insolente.

Avantage : Ohio State. L’Ă©cart n’est pas monstrueux, mais la production semble tout de mĂȘme jouer en faveur du Buckeye, double-menace comme Leonard, mais plus Ă  mĂȘme de faire mouche dans le domaine aĂ©rien, notamment dans la verticalitĂ©.  

Running backs  

Notre Dame : Si en 2023, Audric EstimĂ© avait vampirisĂ© les portĂ©es de ballon, grĂące Ă  sa puissance et sa vitesse dĂ©vastatrice, c’est principalement par le biais d’un comitĂ© de coureurs que Marcus Freeman considĂ©rait l’avenir du jeu au sol. Le junior RB Jadarian Price avait dĂ©jĂ  eu de solides snaps en prĂ©vision de cela, lui qui avait vu son ascension ralenti par une blessure en 2022. Mais c’est bien le sophomore RB Jeremiyah Love qui a rapidement tapĂ© dans l’Ɠil du coaching staff. DeuxiĂšme coureur le plus productif en 2023, titulaire lors du Sun Bowl jouĂ© par les Irish Ă  l’issue de cette mĂȘme saison, Love a su prouver que son alliage de vivacitĂ© et de persĂ©vĂ©rance pouvait parfaitement coller avec l’identitĂ© de cette attaque. Le plus beau symbole ? Le premier touchdown marquĂ© face Ă  Penn State, en demi-finale, malgrĂ© une tentative de gang-tackling des Nittany Lions. Avec 1 122 yards et 17 touchdowns, il a Ă©tĂ© LE dĂ©tonateur offensif de Notre Dame tout au long de l’annĂ©e, assurant rapidement des succĂšs larges en milieu de saison et participant Ă  l’Ă©mulation d’un groupe aujourd’hui Ă©tabli, Ă  la course, comme Ă  la rĂ©ception (232 yards, 2 TD). En plus des 733 yards qu’a accumulĂ© son binĂŽme Jadarian Price, Love peut aussi souffler grĂące Ă  la belle surprise du groupe, le true freshman RB Aenyas Williams, dont la polyvalence a Ă©tĂ© moultes fois saluĂ©e cette annĂ©e, comme en demi-finale, face Ă  la solide dĂ©fense de Penn State.

Embed from Getty Images

Ohio State : A Columbus, pas de running backs Ă  plus de 1 000 yards cette saison. Il faut dire que les Buckeyes ont dĂ» nourrir un vĂ©ritable monstre Ă  deux tĂȘtes tout au long de l’exercice. En attirant l’ancien d’Ole Miss, le junior RB Quinshon Judkins, soit le coureur le plus productif du pays en 2023, HC Ryan Day avait annoncĂ© la couleur au sein d’un jeu au sol qui pouvait dĂ©jĂ  compter sur le talent mais la fragilitĂ© globale du senior RB Tre’Veyon Henderson. Manque de bol pour les dĂ©fenses adverses, le numĂ©ro 32 est non seulement restĂ© en forme et a Ă©tĂ© un moteur permanent de l’escouade coachĂ© par OC Chip Kelly. 967 yards et 10 touchdowns au sol, un ratio de plus 7 yards par course (!) et mĂȘme une production non nĂ©gligeable en sortie de backfield (284 yards). De quoi presque rendre les stats de Judkins « quelconques » malgrĂ© les 12 touchdowns et les presques 1 000 yards de l’ancien Rebel (960 yards). Rajoutez Ă  cela l’aptitude de QB Will Howard Ă  courir (7 touchdowns au sol Ă  lui tout seul), et cette escouade de coureurs est une des plus lĂ©tales Ă  l’Ă©chelon national, avec l’art de percer tout type de dĂ©fense grĂące Ă  des big plays. 

Avantage : Ohio State. Si Notre Dame a fait de ce secteur une arme de dissuasion, l’expĂ©rience est bien trop palpable cĂŽtĂ© Buckeyes pour ne pas donner un ascendant aux pensionnaires de Big Ten. 

Receveurs / Tight ends  

Notre Dame : Si OC Mike Denbrock Ă©tait le coordinateur offensif de LSU jusqu’en 2023, il n’a pas fondamentalement changĂ© l’identitĂ© offensive de Notre Dame en une campagne. Pas de WR Malik Nabers ni de WR Brian Thomas Jr., statistiquement du cĂŽtĂ© de South Bend, mais une foultitude d’options Ă  disposition de QB Riley Leonard. Preuve en est : 12 joueurs diffĂ©rents ont marquĂ© un touchdown Ă  la rĂ©ception en 2024 pour les Fighting Irish. Certaines recrues venues du portail ont bien sĂ»r apportĂ© leur pierre Ă  l’Ă©difice, avec les anciens de Clemson, WR Beaux Collins (458 yards, 3 touchdowns), et de Marshall, WR Jayden Harrison (215 yards, TD), qui ont fait passer un mauvais quart d’heure (ou une minute de jeu effective …) Ă  Georgia en quarts de finale. L’ancien de Florida International, WR Kris Mitchell (208 yards, 2 touchdowns) a aussi contribuĂ©. Mais c’est bien la jeune garde qui semble prendre le pouvoir peu Ă  peu dans l’Indiana. En tĂȘte de gondole, les deux sophomores WR Jordan Faison (350 yards, TD) et WR Jaden Greathouse (464 yatds, 2 TD) capables de se transcender quand il le fallait sur certaines rencontres de playoffs. Pour ajouter Ă  ce panel dĂ©jĂ  assez vaste, dont fait aussi partie le senior WR Jayden Thomas (167 yards, 2 TD), les tight ends ont, comme souvent dans l’histoire du programme, leur mot Ă  dire. AprĂšs une annĂ©e 2023 plombĂ©e par les blessures, TE Mitchell Evans (369 yards, 3 TD) et TE Eli Raridon (70 yards, 2 TD) tentent de se refaire la cerise, le premier possĂ©dant des mains prĂ©cieuses et le deuxiĂšme pouvant ĂȘtre un vĂ©ritable poison en zone rouge, en un contre un comme sur les phases de bloc. Difficile d’avoir un plan de jeu dĂ©fensif Ă©tabli pour Ohio State, tant la menace offensive semble protĂ©iforme …

Embed from Getty Images

Ohio State : Alors, oui, les menaces semblent moins nombreuses dans le domaine aĂ©rien. Mais quelles armes !!! AppelĂ© Ă  prendre la suite du trĂšs rĂ©putĂ© WR Marvin Harrison Jr., le true freshman WR Jeremiah Smith a presque dĂ©jĂ  surpassĂ© son prĂ©cĂ©desseur, tant il a Ă©tĂ© un problĂšme permanent Ă  couvrir. Un total de 1 227 yards pour 14 touchdowns, 5 rencontres Ă  plus de 100 yards cumulĂ©s, dont deux fois face au numĂ©ro 1 du pays, Oregon … Smith ne s’est pas vraiment cachĂ© tout au long de cette campagne, en dĂ©pit d’une demi-finale plus oubliable face Ă  S Jahdae Barron et Texas. Quand il est surveillĂ© de trop prĂšs, le jeune loup peut compter sur le senior WR Emeka Egbuka pour crĂ©er des diffĂ©rences. Capable d’ĂȘtre un receveur numĂ©ro un dans n’importe quel autre programme, le numĂ©ro 2 n’a peut-ĂȘtre pas choisi son maillot par hasard, mais n’en demeure pas moins un danger permanent dans le slot, oĂč il a Ă©voluĂ© 80% du temps en 2024. Coach Ryan Day s’appuie souvent sur des classes de receveur XXL et cette saison ne fait exception Ă  la rĂšgle. WR Carnell Tate a dĂ» attendre son heure et peut ĂȘtre amenĂ© Ă  sortir du chapeau (698 yards, 4 TD) comme face Ă  Texas, en demi-finales. Le sophomore WR Brandon Inniss doit, lui, encore patienter, mais a dĂ©jĂ  obtenu 157 yards et un touchdown, du haut de son ancien statut de 5 Ă©toiles. Dans un systĂšme oĂč les tight ends ne sont pas forcĂ©ment la clĂ© de voĂ»te offensive, TE Gee Scott Jr. est tout de mĂȘme parvenu Ă  contribuer (249 yards, 2 TD) prenant le dessus sur l’ancien de Miami (Ohio), TE Will Kacmarek (86 yards).

Avantage : Ohio State. La quantitĂ© et la qualitĂ©, serait-on tentĂ© de dire. Les Buckeyes ont clairement, dans ce secteur, des armes de dissuasion massive !  

Ligne offensive  

Notre Dame : C’est historiquement une marque de fabrique du programme de Notre Dame. Pourtant, au dĂ©but de la saison, et au lendemain du dĂ©part de OT Joe Alt et OT Blake Fisher vers la NFL, du transfert de OL Zeke Correll vers NC State et de la longue blessure de OT Charles Jagusah, beaucoup craignaient le pire pour le quintet chargĂ© de protĂ©ger un Riley Leonard rĂ©putĂ© fragile. Pourtant, Ă  l’image de l’Ă©quipe dans son ensemble, la ligne offensive n’a cessĂ© de monter en puissance, dans le sillage de son true freshman LT Anthonie Knapp. S’il a bien concĂ©dĂ© de la pression sur certaines parties, le numĂ©ro 54 n’a plus cĂ©dĂ© un seul sack sur les neuf derniĂšres rencontres. ProblĂšme pour les Irish : il s’est blessĂ© face Ă  Penn State et manquera du mĂȘme coup la finale nationale. Charge donc Ă  un LT Tosh Baker beaucoup plus inquiĂ©tant sur les snaps disputĂ©s de prendre efficacement le relais. Autre point d’interrogation physique qui semble ne plus en ĂȘtre un : le junior RG Rocco Spindler, sorti face Ă  Penn State mais qui devrait bien tenir sa place contre l’armada dĂ©fensive de Columbus. Il sera chargĂ© d’Ă©pauler cĂŽtĂ© droit le sophomore RT Aamil Wagner, lui aussi capable de solides sĂ©quences en 2024. Le sophomore LG Billy Schrauth fait office de taulier dans ce groupe jeune, tant il a Ă©tĂ© un point d’ancrage sur cette O-Line presque expĂ©rimentale. Son essor a sans doute contaminĂ© le junior C Pat Coogan, appelĂ© Ă  remplacer Ashton Craig en dĂ©but de saison, et qui a su Ă©lever son niveau dans la deuxiĂšme meilleure partie de 2024. En plus de ces cinq hommes, LG/LT Charles Jagusah est rĂ©cemment revenu de sa longue blessure pour apporter une rotation salvatrice, et il n’est pas impossible de voir le freshman RG Sam Pendleton fouler occasionnellement la pelouse du Mercedes-Benz Stadium.

Embed from Getty Images

Ohio State : Vous avez dit point faible ?  Dans une attaque qui ne cessait d’effrayer les adversaires, la ligne offensive a souvent semblĂ© accuser le coup, surtout au lendemain de la fin de saison prĂ©maturĂ©e du tackle gauche Josh Simmons. Des automatismes ont dĂ» ĂȘtre trouvĂ©s de la part de HC Ryan Day, et aprĂšs l’Ă©chec OT Zen Michalski, c’est vers le futur joueur NFL LT Donovan Jackson que les espoirs se sont tournĂ©s, pour le succĂšs qu’on sait. Guard de formation, l’imposant lineman sait user d’une solide technique pour tenir en respect les pass rushers adverses, comme le dĂ©montrent ses deux petits sacks abandonnĂ©s en 2024, sur un poste qui n’Ă©tait pourtant pas le sien. Avec RT Josh Fryar, ancienne grosse recrue, il reprĂ©sente un duo d’extĂ©rieurs difficile Ă  bouger, et Ă  mĂȘme de laisser du temps Ă  Will Howard de trouver les receveurs supersoniques. Avec le repositionnement de Jackson, des ajustements ont aussi dĂ» ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sur l’intĂ©rieur. Pas forcĂ©ment pour le centre C Seth McLaughlin, transfuge d’Alabama et qui a peu Ă  peu trouvĂ© son rythme de croisiĂšre, avec aucun sack concĂ©dĂ© du cĂŽtĂ© de Columbus. Autour de lui, si le guard droit RG Tegra Tshabola semble indĂ©boulonnable, difficile d’en dire autant de l’autre position, oĂč LG Carson Hinzmann semble avoir laissĂ© les clĂ©s du camion au sophomore LG Austin Siereveld. Un autre sophomore, LG Luke Montgomery, a aussi Ă©tĂ© testĂ© cette annĂ©e et a dĂ©montrĂ© des choses prometteuses sur le jeu au sol.

Avantage : Ohio State. MalgrĂ© les blessures, le groupe de South Bend a constamment su faire front, mais avec un nouveau blessĂ© au combat, et au vu de l’expĂ©rience de certains cadres, Jackson et McLaughlin en tĂȘte, l’ascendant peut ĂȘtre pris par les Buckeyes dans cette catĂ©gorie.  

Ligne dĂ©fensive  

Notre Dame : LĂ  encore, difficile d’Ă©tablir des titulaires clairs, tant la rotation est de mise. Sur l’intĂ©rieur, les choses paraissaient plus convenues avec un duo de vĂ©tĂ©rans DT Howard CrossDT Rylie Mills, chargĂ© d’annihiler le jeu au sol. Mais la fin de saison anticipĂ©e de ce dernier a lĂ  encore conduit HC Marcus Freeman et son coordinateur dĂ©fensif Al Golden Ă  changer le fusil d’Ă©paule. Charge au sophomore DT Donovan Hinish d’assurer la relĂšve, lui qui peut aussi se transformer en chasseur de quarterbacks dĂšs que l’occasion s’en fait sentir.

Pour fatiguer les O-lines adverses, Notre Dame a d’ailleurs de quoi faire tourner pour gĂ©nĂ©rer de la pression. Transfuge de Duke, comme Riley Leonard, au printemps dernier, DE RJ Oben n’est pas forcĂ©ment l’option prioritaire dans ce secteur, en dĂ©pit de son sack importantissime contre Georgia. La faute Ă  une jeune garde lĂ  encore Ă©mergente, portĂ©e par le sophomore DE Joshua Burnham, le junior DE Junior Tuihalamaka, voire les true freshmen et trĂšs grands espoirs locaux DE Bryce Young et DE Boubacar TraorĂ©. Rotation et soif de chasse, les mamelles de la rĂ©ussite pour cette premiĂšre ligne dĂ©fensive de South Bend.

Embed from Getty Images

Ohio State : Comme pour l’escouade de receveurs, le groupe est moins dilluĂ© en talents, mais il reste ter-ri-ble-ment redoutable. 51 sacks, c’est le total glanĂ© par le premier rideau du coordinateur dĂ©fensif Jim Knowles. Au premier chef de ce groupe de qualitĂ©, le duo de pass rushers. Tous deux revenus l’an passĂ©, malgrĂ© un statut intĂ©ressant en vue de la draft, DE JT Tuimoloau et DE Jack Sawyer ont tous deux donnĂ© des maux de tĂȘte constants aux quarterbacks adverses, tout en se montrant clutches Ă  l’occasion. Le premier citĂ© est sans surprise le meilleur sackeur de sa formation, avec 11.5 unitĂ©s. Son homologue est juste derriĂšre, Ă  neuf sacks, et a Ă©tĂ© le grand bonhomme de la demi-finale gagnĂ©e contre Texas, avec un fumble provoquĂ© et remontĂ© pour un touchdown. Sur l’intĂ©rieur, lĂ  encore, des visages connus. DT Tyleik Williams, au gabarit trompeur, de par sa capacitĂ© Ă  aimanter les linemen sur le run stop. DT Ty Hamilton également, qui a finalement pris la relĂšve de Michael Hall Jr., tout en se montrant trĂšs productif, en attestent ses 51 plaquages et 3 sacks et demi en 2024.

Avantage : Ohio State. Les Fighting Irish ont un bel avenir dans ce domaine, mais sur un match aussi couperet, le rendement colossal du premier rideau des Buckeyes fait peur.

Linebackers  

Notre Dame : Pour se montrer aussi oppressant dĂ©fensivement, Notre Dame peut s’appuyer sur un deuxiĂšme rideau actif et travailleur. Son capitaine MLB Jack Kiser est un symbole de dĂ©passement de fonction. Rien d’Ă©tonnant au fait qu’il soit le meilleur plaqueur des siens cette saison (85). Mais il est Ă©galement un des joueurs ayant gĂ©nĂ©rĂ© le plus de pression (18). Au jeu du blitz, les sophomores LB Drayk Bowen et LB Jaylen Sneed (15 pressions) tout comme les freshmen LB Jaiden Ausberry et LB Kynngston Villiamu-Asa (11) ne sont pas maladroits et pourraient semer la zizanie dans la poche adverse.

Embed from Getty Images

Ohio State : Dans une dĂ©fense pourtant armĂ©e jusqu’aux dents, le deuxiĂšme rideau des Buckeyes a eu un impact non nĂ©gligeable dans cette campagne de playoffs impressionnante dĂ©fensivement. Le senior LB Cody Simon n’a cessĂ© de monter en rĂ©gime lors des matches Ă  enjeu, glanant 7 sacks cette saison, en plus des 104 plaquages, qui font de lui le Buckeye le plus prolifique dans cet exercice. A ses cĂŽtĂ©s, LB Sonny Styles fait presque office de joueur de l’ombre, mais a dĂ©veloppĂ© un flair du jeu permanent, en pouvant s’immiscer dans la poche (5 sacks), monter haut au plaquage (94) et mĂȘme avoir un rĂŽle occasionnel de safety pour renforcer la couverture sur diffĂ©rentes zones. Ce duo a Ă©tĂ© tellement efficace qu’il n’a laissĂ© que des miettes aux plus jeunes LB Arvell Reese et LB C.J. Hicks.

Avantage : Notre Dame. Comme dans beaucoup de catĂ©gories, Ohio State a des arguments en termes d’impact et d’expĂ©rience. Mais ce groupe de linebackers semble plus dense et apte Ă  brouiller les pistes du quarterback adverse. 

Defensive backs  

Notre Dame : Qui aurait pariĂ© sur une qualification de Notre Dame en finale, aprĂšs la longue blessure de Benjamin Morrison ? Devenu un shutdown corner d’envergure dans la premiĂšre division universitaire, le numĂ©ro 20 a laissĂ© un grand vide qu’il semblait compliquĂ© de combler. Deux mois plus tard, c’est pourtant un Ă©tonnant duo qui fait la pluie et le beau temps sur l’extĂ©rieur du secondary. En plus du sophomore CB Christian Gray, ultra-dĂ©cisif en demi-finales avec son interception et devenu le cornerback numĂ©ro 1 de sa formation, le true freshman CB Leonard Moore a Ă©tĂ© l’une des sensations de cet exercice, avec 10 passes dĂ©fendues et 2 interceptions au compteur dĂšs qu’il a Ă©tĂ© lancĂ© dans le grand bain. Une prestation si aboutie que Jaden Mickey, recrue prometteuse en sortie de lycĂ©e, a choisi de passer par le portail des transferts. Solide titulaire Ă  Arizona State, NB Jordan Clark a choisi de relever un challenge plus important Ă  South Bend, et bien lui en a pris, au vu des 58% de rĂ©ceptions autorisĂ©es sur les 48 passes lancĂ©es dans sa direction en 2024. Mais si la dĂ©fense de Notre Dame est aussi affĂ»tĂ© dans les airs, c’est en grande partie grĂące Ă  son binĂŽme au poste de safety. Le true freshman SS Adon Shuler a bluffĂ© par sa maturitĂ© prĂ©coce, et bien qu’il alterne le chaud et le froid sur les diffĂ©rentes sĂ©quences d’un match, il reste un playmaker dans l’Ăąme. La prĂ©sence de FS Xavier Watts ne doit pas lui dĂ©plaire, tant le volume du receveur de formation est dĂ©lirant. 74 plaquages, 9 passes dĂ©fendues, 6 interceptions, un Pick-6 … il y a peu de choses que Watts ne sache pas faire dans cette dĂ©fense. Et apporter le soutien Ă  ses corners, face Ă  une escouade comme celle des Buckeyes aura un intĂ©rĂȘt crucial.

Embed from Getty Images

Ohio State : En recrutant S Caleb Downs, Ryan Day savait qu’il dĂ©tenait le joyau de la couronne, dans un groupe qu’il avait massivement convaincu de revenir en 2024. Au-delĂ  du leadership incontestable du bonhomme, dĂ©jĂ  entrevu sur le campus d’Alabama, c’est bien l’intelligence de jeu et la capacitĂ© de lecture du safety qui en fait un talent hors norme. Une tour de contrĂŽle dans l’arriĂšre-champ qui permet Ă  son homologue SS Lathan Ransom de pouvoir apporter le soutien au blitz au besoin, comme cela avait Ă©tĂ© le cas Ă  Pasadena, face Ă  Oregon. Sur les extĂ©rieurs, les qualitĂ©s athlĂ©tiques sont indĂ©niables, mĂȘme si l’inconstance a parfois primĂ© chez CB Denzel Burke et CB Davison Igbinosun. Le premier pour ses appuis parfois suspects sur les tracĂ©s adverses, le second pour sa manie de laisser les mains trainer et de concĂ©der des mouchoirs de pĂ©nalitĂ©. Dans son utilisation, moins de choses Ă  reprocher au nickelback NB Jordan Hancock (45 plaquages, 7 passes dĂ©fendues). Pas plus qu’au jeune sophomore CB Jermaine Matthews Jr., capable de coups d’Ă©clat sur ses apparitions plus diluĂ©es.

Avantage : Notre Dame. L’Ă©cart est vĂ©ritablement infime. Moins de talent intrinsĂšque sur le papier pour les Irish, mais un investissement qui peut inspirer confiance, mĂȘme face Ă  l’armada aĂ©rienne des Buckeyes. 

Équipes spĂ©ciales  

Notre Dame : C’est l’une des histoires les plus invraisemblables de cette fin de saison irlandaise. Auteur d’un bilan de 6 sur 12 sur field goal pendant la saison rĂ©guliĂšre, symbole ultime de la dĂ©bĂącle face Ă  Northern Illinois, avec son 0 sur 2 dans l’exercice, K Mitch Jeter est pourtant rĂ©suscitĂ© dans cette derniĂšre ligne droite. Des coups de pied maitrisĂ©s pour capitaliser sur le momentum de son Ă©quipe contre Georgia et mĂȘme le field goal de la victoire contre Penn State, Ă  la derniĂšre seconde … Une confiance retrouvĂ©e au meilleur des moments pour donner un motif d’espoir supplĂ©mentaire Ă  Marcus Freeman et sa bande. L’autre atout sur Ă©quipes spĂ©ciales est clairement les retourneurs. Le coup de tonnerre de KR Jayden Harrison, en quarts de finale, face Ă  Georgia, a changĂ© la destinĂ©e de cette partie. Et le coordinateur Marty Biagi est un stratĂšge patentĂ©, ayant souvent conduit son head coach Ă  tenter des bluffs sur quatriĂšme tentative pour pousser la dĂ©fense adverse Ă  la faute.

Embed from Getty Images

Ohio State : Comme Mitch Jeter, K Jayden Fielding a eu sa pĂ©riode de doute, et son 1 sur 3 contre Michigan, dans une rencontre capitale perdue de peu Ă  Columbus, ne l’a pas Ă©pargnĂ© aux yeux des fans. Cela peut ressembler Ă  un Ă©piphĂ©nomĂšne, toutefois, au vu du 100% affichĂ© par le botteur des Buckeyes 8 fois sur 11 en 2024. Sur retour, PR Brandon Inniss a dĂ» se contenter de la portion congrue (13 ballons pour 110 yards), en raison de l’incroyable rendement offensif de sa formation.

Avantage : Notre Dame. Les Fighting Irish ont clairement dĂ©montrĂ© qu’il faisait de ce secteur une part non nĂ©gligeable du rĂ©sultat, tant Ă  la main qu’au pied. Un « trick play » dans un match qu’ils dĂ©marrent comme outsiders n’est pas Ă  exclure, loin de lĂ .

Lire la suite

National Championship

Jack Sawyer déjà dans la légende des Buckeyes

Publié

le

Crédit photo : Alex Slitz, Getty Images

Jack Sawyer avait dĂ©jĂ  fait le plus difficile quand il a arrachĂ© le ballon des mains de Quinn Ewers, mettant ainsi fin Ă  la menace d’un TD Ă©galisateur de #5 Texas dans les derniers instants du Cotton Bowl. Mais le pass rusher des Buckeyes a rĂ©cupĂ©rĂ© le fumble qu’il venait de provoquer et a commencĂ© Ă  courir.

Quatre-vingt-trois yards le sĂ©paraient de la zone d’en-but des Longhorns et sans y rĂ©flĂ©chir, il s’est dirigĂ© pĂ©niblement mais assurĂ©ment vers la Terre Sainte. AprĂšs la victoire de #8 Ohio State, il s’est confiĂ© accordant qu’il avait un peu perdu la notion de ce qui se passait.

« Quand je suis arrivĂ© vers la ligne des 30 yards, j’ai regardĂ© derriĂšre moi, et je me suis dit : j’espĂšre avoir des bloqueurs — je commence Ă  manquer d’énergie. Ils couraient Ă  mes cĂŽtĂ©s. Cela en dit long sur cette Ă©quipe, vous savez. On est toujours lĂ  les uns pour les autres. C’était un moment spĂ©cial. » – DE Jack Sawyer, Ohio State.

 

« J’aime Columbus. J’aime l’État de l’Ohio. J’aime le football jouĂ© par Ohio State. »

Car DE Jack Sawyer est toujours ce gamin qui a grandi dans le centre de l’Ohio, lançant des passes Ă  son pĂšre dans le jardin familiale en portant un maillot des Buckeyes. Il rĂȘvait alors un jour qu’il jouerait pour un titre national dans un maillot rouge Ă©carlate et gris. Il va maintenant vivre son rĂȘve. Il savait, Ă  l’instant oĂč il entrait dans la end zone des Longhorns qu’il graverait sa place dans la longue histoire d’Ohio State.

AprĂšs leur victoire 28-14 contre #5 Texas lors de la demi-finale du College Football Playoff, les Buckeyes ne sont plus qu’à 60 minutes de ce titre, le premier depuis 2014. Seul #7 Notre Dame se dresse sur leur chemin, un adversaire redoutable qu’ils affronteront ce lundi 20 janvier au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta.

Il y a quatre ans, DE Jack Sawyer a Ă©tĂ© le premier joueur Ă  s’engager auprĂšs du head coach des Buckeyes nouvellement nommĂ©, Ryan Day. L’annĂ©e derniĂšre, il a Ă©galement Ă©tĂ© le premier joueur Ă©ligible Ă  la draft NFL Ă  dĂ©cider de revenir une saison de plus sur le campus de Columbus (Ohio) pour jouer sa saison senior. Il voulait battre Michigan. Il voulait remporter un titre de champion de confĂ©rence Big Ten. Il voulait Ă©galement gagner un titre national.

Les deux premiers objectifs sont tombĂ©s Ă  l’eau lors d’un aprĂšs-midi de fin novembre trĂšs frustrant. On se souvient que c’est DE Jack Sawyer qui a arrachĂ© le drapeau des mains des joueurs de Michigan lorsqu’ils ont tentĂ© de le planter au centre du terrain de son stade. Il aimait trop son universitĂ©, ses coĂ©quipiers et ses entraĂźneurs pour laisser le « Block M » s’essuyer les pieds sur le logo des Buckeyes.

Embed from Getty Images

« J’aime les histoires de personnes qui traversent des moments difficiles, qui restent fidĂšles et dĂ©fendent ceux qu’ils aiment le plus et en sortent grandis. C’est ce que j’aime dans la vie », a dĂ©clarĂ© HC Ryan Day. « Comment connaĂźtre le caractĂšre de quelqu’un ? En traversant des moments difficiles avec lui. Tout est facile quand tout va bien, tout le monde peut ĂȘtre un opportuniste. Ces derniĂšres annĂ©es, notre histoire a Ă©tĂ© faite de hauts et de bas. Mais voir l’équipe jouer comme elle l’a fait dans le quatriĂšme quart-temps contre Texas, je pense que c’est pour ça que c’est pertinent. C’est pourquoi nous en parlons. Parce que sans avoir traversĂ© ces Ă©preuves, nous n’aurions pas jouĂ© comme nous l’avons fait dans ce quatriĂšme quart-temps. » – Ryan Day, head coach des Buckeyes d’Ohio State.

Le programme de #8 Ohio State est ce qu’il est aujourd’hui Ă  cause de cette dĂ©faite embarrassante contre Michigan, en novembre dernier. Et de la dĂ©faite de mi-saison contre Oregon. Et de la dĂ©faite de l’an dernier contre Missouri, ici au Cotton Bowl. C’est pourquoi DE Jack Sawyer s’est battu si fort pour que cette saison des Buckeyes ne se rĂ©sume pas Ă  ce drapeau plantĂ© par les Wolverines au centre du Horseshoe mais pour qu’il puisse sauter dans les bras de son head coach et se dire qu’ils auraient encore un match Ă  jouer ensemble : le National Championship !

Tout comme WR Emeka Egbuka et RB TreVeyon Henderson. S Lathan Ransom et LB Cody Simon. Tous ces joueurs qui ont enduré ces défaites douloureuses contre Michigan. Cette défaite contre Georgia un réveillon du Nouvel An, il y a quelques années. Tous ces moments difficiles qui ont conduit à cet impressionnant parcours dans ces playoffs 2024-25.

« Avant le match, nous avons parlĂ© de l’hĂ©ritage que nous voulons laisser. Comment devenir sa propre lĂ©gende », a dĂ©clarĂ© HC Ryan Day. « Il y a des gars dans cette Ă©quipe aujourd’hui qui, je crois, deviendront des lĂ©gendes dans l’histoire d’Ohio State
 Mais il faut finir le travail. Et ils le savent. »

Lire la suite

Articles les plus lus