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The Blaze of Glory – Chapitre 34 : Big Ten is back !
Blaise Collin revient sur l’actualité de la semaine dans le petit monde du College Football et décerne sa « Blaze of Glory ».
Trente-quatrième édition (2020 – Semaine 3) de cette chronique consacrée à l’actualité du College Football. Comme ce qui compte avant tout c’est que les joueurs de Nebraska ne sont jamais allés à l’hôtel on va surtout se concentrer sur les conférences Power 5. Désolé Jackson State, mais l’arrivée de Deion Sanders au poste de Head Coach n’intéresse personne…
I’ll be back (Partie 1)
Arnold Schwarzenegger n’y est pour rien mais grâce à l’intervention divine de Donal Trump, des joueurs de Nebraska, des médecins universitaires de la conférence, des joueurs, parents de joueurs, enfants de joueurs, coaches, parents de coaches, enfants de coaches, fans, parents de fans et enfants de fans d’Ohio State, du gars qui a inventé les tests covid rapides, du Pape, de la patte de lapin de BoG et d’un marabout qui passait ses vacances à Chicago et s’est retrouvé bloqué par la pandémie à dormir au pied du siège social de la Big Ten… BIG TEN FOOTBALL IS BAAAAACK!!!!!
La Big Ten reprendra le 24 octobre avec huit matchs de conférence et s’achèvera le 19 décembre par le Big Ten Championship Game et des oppositions inter-divisions qui mettront aux prises les équipes ayant terminé au même classement dans leurs divisions respectives. Donc, pour faire simple : 1er contre 1er (Championship Game) et 2ème contre 2ème jusqu’à 7ème contre 7ème (c’est-à-dire Rutgers – Illinois)
Les gros matchs incluent : Minnesota – Michigan (24 octobre), Penn State – Ohio State (31 octobre), Michigan – Wisconsin (14 novembre), Minnesota – Iowa (14 novembre), Penn State – Iowa (21 novembre), Michigan – Penn State (28 novembre), Wisconsin – Minnesota (28 novembre), Ohio State – Michigan (12 décembre), Iowa – Wisconsin (12 décembre).

Heureux qui comme Harbaugh…
En supposant que les grosses écuries de la Big Ten sont :
East : Ohio State, Penn State, Michigan
West : Wisconsin, Minnesota, Iowa
Chacune des trois équipes de chaque division affrontera les deux autres et, dans les rencontres inter-divisions, on aura droit à :
Ohio State : personne
Penn State : Iowa
Michigan : Wisconsin, Minnesota
Wisconsin : Michigan
Minnesota : Michigan
Iowa : Penn State
En plus des deux favoris de chaque division, les Wolverines devront également croiser le fer avec le « petit frère » Michigan State, ce qui n’est jamais une partie de plaisir. La rumeur « Ryan Day, l’entraineur en chef des Buckeyes, aurait pondu lui-même le calendrier » n’est pas fondée…
Pour être tout à fait complet, la Big Ten est repartie du calendrier initial et a enlevé un adversaire à chaque équipe : Michigan a perdu Purdue tandis qu’Ohio State a perdu Iowa (mais oui, BoG vous assure que Ryan Day n’y est pour rien !).
Liberté, égalité, farfadet
D’après Lou Holtz, l’ancien iconique entraineur de Notre Dame récemment récompensé de la Médaille Présidentielle de la Liberté (une sorte d’équivalent de la Légion d’Honneur) par son ami Donald Trump, le président américain serait intervenu auprès de Kevin Warren, le Commissaire de la conférence Big Ten, pour qu’il revienne sur sa décision d’annuler la saison automnale de football et ce dans l’intérêt des joueurs qui veulent disputer la saison mais n’ont aucun poids dans les décisions prises par les plus hautes instances de la conférence.
Nous vivons donc dans un monde merveilleux peuplés de farfadets et de marmites remplies d’or cachées à l’extrémité d’arcs-en-ciel où le gentil Président des États-Unis se préoccupe à ses (nombreuses) heures perdues du bien-être d’un millier de jeunes athlètes à majorité noirs parce que, au fond, il a bon cœur, le Président.
Et puis on a Ahmaud Arbery, George Floyd, Breonna Taylor… Merci, Coach Holtz, elle n’est vraiment pas volée cette médaille…

Pas content
Après avoir fait tout un foin et collé un procès à la conférence Big Ten, Nebraska et ses joueurs ont eu ce qu’ils attendaient : une saison de football à l’automne.
Ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent… STOP ! ARRETEZ DE NOUS PERSECUTER !
Le Directeur Athlétique des Huskers, Bill Moos, n’était pas content à la découverte du calendrier de son équipe qui ouvrira sa saison à Ohio State. Les trois adversaires initiaux de la division Est pour les Cornhuskers étaient Ohio State et Rutgers en déplacement et Penn State à la maison. Dans le nouveau calendrier, le match à Rutgers a été supprimé et NU affrontera les deux ogres de la Big Ten lors de leurs première et quatrième rencontres et, pour ne rien arranger, Wisconsin viendra à Lincoln la semaine après le match à Columbus.
Tout ça n’est pas okay du tout avec ce bon Bill. Notant que Nebraska jouera cinq équipes du Top 25 contre deux pour Ohio State, Bill Moos a exprimé son mécontentement. « J’ai une bonne équipe et un grand entraineur qui mérite une pause ici et là pour pouvoir commencer à repartir sur la bonne voie et être compétitif dans la Big Ten West ». Après tout, souligne-t-il, le déplacement à Ohio State sera le « premier match post-covid » et c’est « une tâche gigantesque pour une jeune équipe ». Et ce bon Bill de continuer : « Première fois dans un vol charter, première fois à l’hôtel, première fois à porter des masques sur la touche, première fois avec des sifflets électroniques, tout va être nouveau ».
Donc, pour résumer : l’AD de Nebraska veut le respect et la reconnaissance de la Big Ten mais sans avoir à la gagner sur le terrain. Ah oui, jouer Ohio State et Penn State, c’est vraiment injuste vu que personne d’autre n’affronte les deux équipes à part le tiers de la conférence qui a le privilège de jouer contre elles en division Est. Et puis, pauvres joueurs de Nebraska qui vont devoir voyager en temps de covid dans leur propre avion et aller, ô Mon Dieu, dans un hôtel. C’est tout à fait injuste parce que toutes les autres équipes du pays jouent soit à domicile soit à moins de quatre heures de route, à part, voyons… une bonne trentaine d’équipes FBS chaque week-end. Oui, mais, bon, ces équipes ne sont pas Nebraska. Pourquoi plus personne ne nous respecte-t-il ???
La première rumeur comme quoi le Nebraska aurait perdu tout respect en Big Ten en prenant une fessée à domicile contre Ohio State l’an passé (7-48) n’est pas fondée…
La seconde rumeur comme quoi Kevin Warren, le Commissaire de la conférence Big Ten, aurait volontairement chargé le calendrier de Nebraska en punition au caca nerveux des Huskers lors de l’annulation initial de la saison n’est pas non plus fondée…
Pas pas content
Un qui n’a rien dit lorsque le calendrier de son équipe est sorti est Jim Sterk, le Directeur Athlétique de Missouri.
Avec dix matchs de conférence en SEC cette saison, chaque équipe a reçu deux nouveaux adversaires de la division opposée. Mizzou doit bien évidemment affronter Florida et Georgia dans la SEC East. Ses adversaires de la division West étaient initialement Arkansas et Mississippi State. Les Tigers ont récupéré Alabama à la maison en ouverture de la saison et se rendront à LSU deux semaines plus tard. Pas suffisamment de quoi piquer une crise, apparemment…

I’ll be back (Partie 2)
Toujours rien à voir avec ce bon Arnold, pourtant ancien Gouverneur de Californie, mais la Pac-12 est aussi en pleine discussion pour reprendre le football à l’automne. Les dates possibles de reprise sont le 31 octobre ou le 7 novembre ce qui correspondrait à une saison à huit ou sept matchs.
I’ll be back (Partie 3)
Jaylen Mayfield (OL, Michigan), Rashod Bateman (WR, Minnesota), Wyatt Davis (OG, Ohio State) and Shaun Wade (CB, Ohio State) ont annoncé vouloir revenir jouer la saison dans leurs équipes respectives après avoir initialement fait l’impasse pour préparer la Draft NFL. Pour certains, qui ont déjà engagé des agents, il faudra une dispense de la NCAA pour récupérer leur éligibilité.
Micah Parsons (LB, Penn State) et Rondale Moore (WR, Purdue) pourraient suivre.
La SEC à l’heure Big 12 (qui est à l’heure de la NFL)
La Big 12 avait annoncé les conditions à remplir par les équipes de la conférence pour pouvoir disputer leurs matchs, celles là-même que Baylor n’a pas rempli ce week-end. La SEC a fait de même avec des conditions très similaires : un minimum 53 joueurs, dont 7 joueurs de ligne offensive, 4 joueurs de ligne défensive et 1 QB.
Comme en Big 12, les équipes peuvent décider de joueur même sans remplir les quotas.
Ça, c’est fait !
Un qui n’aura pas trop à s’en faire des conditions requises par la SEC est Ed Orgeron. L’entraineur en chef du champion national en titre LSU a candidement annoncé que la majorité de ses joueurs avait attrapé le virus.
Dans son esprit, c’est une bonne chose puisque la SEC n’impose pas de test pendant 90 jours après rétablissement, en raison des anticorps développés, et il suppose donc qu’il disposera de quasiment tout son effectif pour le début de la saison le 26 septembre.
Ce que l’histoire ne dit pas c’est comment cette majorité de joueurs a été initialement infectée…
La rumeur comme quoi les autorités médicales de Louisiane feraient la gueule est vraisemblablement fondée…
Séries en cours
En battant The Citadel (49-0), Clemson a remporté son 31ème match consécutif de saison régulière, battant le précédent record de l’ACC établi entre 2013 et 2015 par… Florida State (si, si, BoG vous assure qu’il fût un temps peu éloigné où les Seminoles étaient bons à ce truc de football). QB Trevor Lawrence (8/9, 168 yards, 3 TD / 1 course, 2 yards, 1 TD) a augmenté son nombre de passes complétées sans interception de huit unités pour atteindre 276. C’est la plus longue série en cours en FBS et 3ème dans l’histoire de la conférence ACC dont le record est détenu par Russell Wilson (379 en 2009-10).
Notre Dame est encore loin du record de l’ACC (que le Fighting Irish ne pourra de toute façon jamais battre – mais faut-il ne jamais dire jamais ?) mais les Domers ont signé contre USF (52-0) leur 20ème succès de rang à South Bend, leur plus longue série depuis les années 40. La nouvelle série en cours dépasse les 19 victoires à domicile obtenues entre 1987 et 1990 mais est encore loin du record de l’école et ses 38 matchs gagnés de suite à la maison entre 1919 et 1927.
Boston College a chipé cinq ballons contre Duke lors de son premier match de la saison (26-6). C’est le second match d’ouverture d’affilé au cours duquel les Eagles volent cinq ballons après une performance similaire en 2019 contre Virginia Tech (35-28).
Série plus en cours
QB D’Eriq King (18/30, 325 yards, 3 TD) a été impressionnant lors de la victoire de Miami à Louisville (34-47) mais il n’a pas marqué au sol contre les Cardinals, mettant fin à sa série de seize matchs avec au moins une passe et une course de touchdown. Contre les Cards, les Hurricanes ont marqué leur plus gros nombre de points contre une équipe classée depuis les 56 points passés en 2002 à #18 Virginia Tech (56-45) en clôture de la saison régulière. Cette année-là, les Canes avait affronté, et perdu contre, Ohio State en finale du championnat national (24-31 2OT).
Lors de la pénible victoire d’Oklahoma State contre Tulsa (16-7), RB Chuba Hubbard (27 courses, 93 yards, 1 TD) n’a pas passé la barre des 100 yards, mettant fin à sa série de onze matchs consécutifs au-dessus de la centaine. Le match a également vu QB Spencer Sanders (2/2, 23 yards / 5 courses, 9 yards) sortir sur blessure à la cheville. Cela pourrait expliquer la piteuse performance des Cowboys, même s’ils ne s’étaient pas non plus montrés brillants avec leur quarterback titulaire aux commandes. OK State a accordé six sacks au Golden Hurricane qui n’en avait enregistré que quatorze en 2019. Si Tulsa n’avait pas rendu un zéro pointé (0-12) en troisième tentative et avait concédé un peu moins de 120 yards de pénalité, les visiteurs auraient peut-être pu créer l’exploit. A l’inverse, ils ont continué sur leur lancée de 2019 (130ème et dernier de FBS avec 79.1 yards de pénalité par match) et OSU a accordé son plus petit nombre de points depuis 2017 et un 41-3 à Kansas.

Une mi-temps bien négociée
Apparemment, Navy a appris à plaquer dans le vestiaire à la mi-temps de son match à Tulane (27-24). Écrabouillés par BYU (3-55) la semaine passée, les Midshipmen avaient été victimes d’un manque d’entrainement au placage, de l’aveu même du Head Coach Ken Niumatalolo.
Et l’histoire semblait partie pour se répéter puisque le Green Wave menait 24-0 à la mi-temps. En fait d’histoire, c’est le plus gros renversement de score de celle de Navy qui s’est passé en seconde période avec un 27-0 infligé par la marine américaine qui a dompté la vague verte.
Matchs grippés
Comme chaque semaine (?), il y a quelques matchs qui ont été reportés pour raisons liées au COVID-19. Cette semaine, les malades (probablement pas imaginaires) sont :
Baylor – Houston : le match avait été planifié au dernier moment parce que les adversaires des deux équipes prévus ce week-end (Louisiana Tech pour les Bears et Memphis pour les Cougars) ont dû renoncer pour raisons d’épidémie. C’est maintenant Baylor qui ne remplit pas les conditions nécessaires mises en place par la Big 12 et se voit dans l’obligation d’annuler la rencontre.
North Carolina – Charlotte : la première rencontre entre les voisins de Caroline du Nord (Chapel Hill est à deux heures de route de Charlotte) a été annulée en raison du manque de joueurs de ligne offensive du côté des 49ers.
Virginia – Virginia Tech : le match du week-end a été remis au 12 décembre après la découverte de cas positifs dans l’effectif des Hokies. Ces derniers ont dû suspendre leurs entrainements pour quatre jours.
Matchs poubelles
Comme chaque semaine, il y a quelques matchs qui ne méritaient pas l’attention de BoG au quatrième quart temps. Florilège, par ordre alphabétique :
Clemson a écartelé The Citadel (49-0) en une mi-temps. Dabo Swinney a proposé de laisser courir l’horloge en seconde période mais les Bulldogs ont refusé d’écourter la rencontre et ont tenu tête (0-0) aux vice-champions nationaux qui avait, il faut bien l’avouer, envoyer une palanquée de remplaçants sur le terrain (mais tout de même…).
Notre Dame a écrabouillé USF (52-0), son plus gros blanchissage depuis un 58-0 infligé à Pittsburgh en 1944.
UCF a corrigé Georgia Tech (49-21) mais n’aura plus guère d’opportunités d’impressionner le Comité de Sélection du College Football Playoff.
Cuillère de bois
Après s’être inclinée à Pittsburgh (10-21), Syracuse a désormais perdu onze matchs consécutifs à l’extérieur contre une équipe classée. Le dernier succès de l’Orange loin de ses terres remonte à 2010 et une victoire à #19 West Virginia (19-14).
Pas sûr que la série s’arrête cette saison si la ligne offensive de Cuse ne fait pas rapidement des progrès. En 2019, Syracuse avait terminé 128ème de FBS avec 50 sacks accordés, soit un peu plus de deux par matchs. En 2020, l’Orange a accordé sept sacks lors de chacun de ses deux premiers matchs. Résultat des courses : 16 points marqués en deux matchs.
Tops
Un flambeau pour… QB Ian Book (12/19, 143 yards / 4 courses, 9 yards, 3 TD) et ses trois touchdowns au sol lors de la victoire de Notre Dame sur USF (52-0).
Un brasier pour… RB Kenneth Walker III (27 courses, 131 yards, 3 TD) et ses trois touchdowns lors de la défaite de Wake Forest à NC State (42-45).
Un feu d’artifice pour… RB Ricky Person Jr. (1/1, 2 yards, 1 TD / 14 courses, 99 yards, 2 TD / 2 courses, 10 yards) pour son touchdown à la passe et ses deux touchdowns à la course lors de la victoire de NC State contre Wake Forest (45-42).
Flops
Un pétard mouillé pour… Mike Norvell qui a contracté le covid à une semaine d’un match crucial des Seminoles à Miami que l’entraineur en chef de Florida State regardera des tribunes.
Un seau d’eau pour… Georgia Tech et ses quatre fumbles dont trois perdus lors de la défaite contre UCF (21-49).
Un naufrage titanesque pour… QB Chase Brice (23/42, 217 yards, 2 INT) et ses deux interceptions et fumble perdu lors de la défaite de Duke contre Boston College (6-26).
Dernier carré
Et le playoff sera…
#1 Ohio State – #4 Oklahoma
#2 Clemson – #3 Alabama
Désolé Florida/Georgia, votre place au Playoff vient d’être donnée à Ohio State. Avec le retour aux affaires de la Big Ten, et en supposant que la conférence ne sera pas forcée de reporter trop de matchs, les Buckeyes sont favoris pour remporter le titre de conférence. Sans réelle possibilité de juger les conférences entre elles, le fameux test visuel sera prépondérant et tOSU est bourrée de talent à tous les postes. Si les Bucks remportent la Big Ten comme prévu, il n’y aura que peu de raisons de les laisser en dehors du Playoff.
Clemson a été tenu en échec 0-0 par The Citadel en seconde mi-temps du match entre Tigers et Bulldogs. Cela pourrait être la preuve, sur le terrain, de quelques faiblesses… Naaaah, on plaisante ! Clemson pourrait joueur toutes ses secondes mi-temps avec ses remplaçants et tout de même remporter la conférence ACC.
Alabama ouvre sa saison à Missouri ce week-end. On verra si la bande à Saban a faim. Si c’est le cas…
La Big 12 est encore pire que la Pac-12 qui ne joue même pas mais Oklahoma reste un adversaire de valeur un casque et une épaulière au-dessus de tout le monde dans sa conférence. A moins de deux défaites, pour l’instant improbables au vu des prestations de leurs petits camarades, les Sooners devraient valider leur ticket après avoir remporté un nouveau titre de conférence.

Blaze of Glory
Cette semaine, l’auréole de gloire revient à Ruth Bader Ginsburg qui nous a quitté en fin de semaine dernière. Oui, ça n’a rien à voir du tout avec le football et l’ancienne championne des Droits de la Femme ne portait sans doute aucun intérêt au football universitaire, d’autant qu’elle a fait ses études à Cornell et à Columbia qui ne sont pas exactement Alabama et USC (mais pour faire du Droit, c’était mieux). BoG encourage les lecteurs de TBP qui ne seraient pas familier avec Ruth Bader Ginsburg à rechercher « Notorious RBG » sur leur moteur de recherche préféré et à aller faire une bise à leurs mères, épouses et/ou filles. RIP RBG.
Actualité
L’émergence du rôle de General Manager dans le College Football
La création du rôle de general manager est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du College Football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL.

Le paysage du football universitaire est en pleine mutation, avec l’introduction de rôles inspirés de la NFL pour répondre aux défis contemporains tels que les transferts de joueurs, les contrats NIL et la gestion des ressources.
Deux hommes charismatiques, Andrew Luck et Ron Rivera, incarnent cette évolution en assumant des postes de General Manager (GM) respectivement à Stanford et à l’université de California-Berkeley (Cal). D’autres institutions emboîtent le pas, avec des figures telles que Michael Lombardi à l’université de North Carolina et Jim Nagy à l’université de l’Oklahoma, assumant des rôles similaires.
General Manager et head coach : une nouvelle alliance stratégique
Jadis centré sur le head coach comme figure unique de pouvoir, le modèle traditionnel du College Football tend désormais vers une répartition plus professionnelle des responsabilités. L’émergence du rôle de General Manager (GM), autrefois réservé à la NFL, change en profondeur la gouvernance des programmes de football NCAA.
Cette évolution définit de nouvelles relations entre ce nouveau rôle de GM et celui de head coach, parfois en synergie parfaite, parfois dans une tension implicite.
Pourquoi le besoin de General Manager dans le College Football ?
Depuis l’avènement du NIL (Name, Image, Likeness), du portail de transfert et de la monétisation croissante du sport universitaire, la gestion d’un programme est devenue un exercice ultra-complexe. Le head coach ne peut plus tout faire. Il doit entraîner, recruter, gérer les égos, surveiller les performances, répondre aux médias…
Le GM devient alors un bras droit stratégique, chargé de tâches critiques comme :
- la gestion de l’effectif,
- la supervision des opérations de recrutement,
- la coordination des contrats NIL,
- et de plus en plus, la planification budgétaire et les relations institutionnelles.
Rôles complémentaires ou répartition de pouvoir ?
Cas n°1 : Le modèle harmonieux
Dans certaines universités, le binôme GM–head coach fonctionne sur la complémentarité :
- Le coach est le cerveau football : il entraîne, définit le style de jeu, établit les priorités tactiques.
- Le GM est le stratège organisationnel : il anticipe les besoins à moyen/long terme, gère les équilibres internes et libère le coach des tâches logistiques.
Exemple : Andrew Luck à Stanford
Depuis sa nomination en 2024 comme GM de Stanford, l’ancien quarterback vedette de Stanford et des Indianapolis Colts (NFL) collaborait étroitement avec l’entraîneur Troy Taylor jusqu’au licenciement de ce dernier, en mars 2025, à la suite de deux enquêtes indépendantes qui ont révélé des comportements inappropriés, notamment des actes d’intimidation envers des membres féminins du personnel sportif et des tentatives de représailles contre une responsable de la conformité de la NCAA.
C’est désormais avec Frank Reich qu’il a nommé au poste de head coach par intérim qu’Andrew Luck supervise non seulement le recrutement et la gestion de l’effectif, mais également les opérations commerciales telles que la collecte de fonds, les relations avec les anciens élèves et les partenariats, pendant que Reich se concentre sur le terrain.
Résultat ? Une gouvernance plus lisible et un environnement plus stable.

Cas n°2 : Le modèle concurrentiel ou politique
Parfois, le GM est perçu comme un contre-pouvoir au head coach, surtout lorsque ce dernier est en difficulté. Le GM devient alors :
- soit un gestionnaire imposé par la direction,
- soit un possible successeur, ce qui peut engendrer méfiance et rivalité.
Exemple : Ron Rivera à Cal
Ron Rivera, ancien head coach des Carolina Panthers (NFL) et des Washington Commanders (NFL), a été nommé GM du programme de football de Cal en mars 2025. Ancien étudiant de l’université, il apporte une vaste expérience de la NFL pour revitaliser un programme moribond depuis deux décennies. Son rôle englobe la génération de revenus, la collecte de fonds et la supervision des opérations footballistiques. Rivera travaille en étroite collaboration avec l’actuel head coach Justin Wilcox, tout en rapportant directement au chancelier Rich Lyons.
Mais Ron Rivera est aussi un ancien coach NFL très respecté… et nommé au-dessus de HC Justin Wilcox, qui reste l’entraîneur principal. Les deux hommes affirment collaborer, mais des tensions sont perceptibles autour des choix de recrutement et du rôle exact de Rivera dans les décisions footballistiques.
Des profils de plus en plus spécialisés
Les GMs universitaires ne sont pas que d’anciens entraîneurs : ce sont désormais souvent des profils hybrides, avec :
- une expérience en ressources humaines ou en gestion sportive,
- une connaissance approfondie du marché des contrats NIL et des dynamiques financières,
- et parfois, une expérience dans le scouting NFL.
Leur montée en puissance s’explique aussi par les attentes croissantes des présidents d’université et des directeurs athlétiques, qui veulent des résultats et de la rigueur managériale, pas seulement des exploits tactiques du coaching staff.
Vers un modèle généralisé dans les Power 5 ?
Les conférences majeures (SEC, Big Ten, ACC, Big 12, Pac-12) évoluent rapidement vers ce modèle bicéphale. Certaines universités comme Ohio State, Texas ou USC n’ont pas encore officialisé des GMs à plein temps, mais utilisent déjà des « directeurs exécutifs des opérations footballistiques » qui remplissent un rôle équivalent.
Dans trois à cinq ans, le rôle de GM pourrait devenir aussi central que celui de head coach, et la réussite d’un programme dépendra de leur collaboration — ou de leur séparation claire des pouvoirs.
La relation entre general manager et head coach est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du college football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL. Et comme dans toute organisation complexe, la clé du succès réside dans l’équilibre entre autorité tactique et vision managériale.
Actualité
La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure
Le NCAA Playing Rules Oversight Panel a donné son approbation finale à une règle visant à dissuader les joueurs de football de simuler des blessures pour arrêter le chronomètre (la « Lane Kiffin Rule »).

Simuler une blessure, parfois à la demande du coaching staff, était devenu une tactique utilisée par les défenses pour ralentir les attaques en tempo rapide, ou pour éviter une pénalité de retard de jeu ou encore de gagner un temps mort supplémentaire.
Depuis plusieurs mois, la NCAA a annoncé son intention de remédier à cette situation anti-sportive. Ainsi, dès la saison 2025-26 :
- Si le personnel médical entre sur le terrain après que le ballon a été replacé pour l’action suivante, l’équipe du joueur blessé perdra un temps mort.
- Si l’équipe n’a plus de temps morts, elle sera pénalisée de 5 yards pour retard de jeu.
Il faut également rappeler que depuis 2021, la NCAA autorise les conférences ou écoles à demander une analyse vidéo après le match pour vérifier les blessures douteuses. Si une simulation est confirmée, la conférence concernée peut engager des mesures disciplinaires.
Ci-dessous, retrouvez la liste des autres réglements modifiés par la NCAA pour la saison 2025-26 annoncée le jeudi 17 avril 2025 :
Infraction avec 12 joueurs en fin de mi-temps
Après le temps mort dès 2 minutes de la fin d’une mi-temps :
- Si la défense a 12 joueurs ou plus sur le terrain et que tous participent à l’action : pénalité de 5 yards.
- L’attaque pourra aussi demander de revenir au temps initial de l’action.
- Si le 12ème joueur tente de sortir du terrain et n’influence pas le jeu, la pénalité sera de 5 yards seulement, sans remise à zéro de l’horloge.
Formations sur kicks et punts
Aucun joueur offensif ne peut se placer directement dans l’axe du snap ou dans l’alignement du snapper pour qu’une formation soit considérée comme un botté de dégagement (scrimmage kick).
Si la formation ne respecte pas cela, il faut 5 joueurs numérotés de 50 à 79 sur la ligne.
Si le snapper est à l’extrémité de la ligne, il perd la protection accordée aux bottés, et un défenseur pourra se positionner face à lui.
Signal sur retour de kickoff
Si un joueur de l’équipe de retour fait un signal en « T » avec les bras pendant le botté, le jeu est immédiatement arrêté : l’équipe renonce à retourner le ballon.
Temps morts en prolongation
À partir de la 3ème prolongation, chaque équipe n’aura qu’un seul temps mort pour le reste du match (au lieu d’un temps mort par prolongation auparavant).
Rappelons que dès la 3ème prolongation, les deux équipes alternent des tentatives à 2 points pour départager le match.
Changements dans les annonces de review vidéo
L’arbitre n’utilisera plus les termes « confirmé » ou « la décision tient ».
Afin de s’aligner avec les termes utilisés dans les médias et par le grand public, les deux seules expressions utilisées seront : « maintenue » (upheld) ou « renversée » (overturned).
Imitation des signaux offensifs interdite
Aucun défenseur ne peut imiter les signaux vocaux de l’attaque.
Les termes « move » et « stem » sont réservés à la défense et ne peuvent pas être utilisés par l’attaque.
Communication coach-joueur
La communication audio entre entraîneur et joueur (introduite l’an dernier en Football Bowl Subdivision – FBS) est désormais autorisée en Football Championship Subdivision – FCS.
Actualité
Lee Corso va prendre sa retraite après 38 ans à ESPN
Lee Corso prendra sa retraite le 30 aout prochain après une dernière apparition dans l’émission College Gameday dont il a été la figure emblématique pendant 38 ans.

Le légendaire analyste et ancien head coach Lee Corso prendra sa retraite de l’émission phare d’avant-match, College GameDay, après une dernière participation prévue le 30 août prochain à l’occasion de la week 1 de la saison 2025
Figure emblématique de l’émission d’ESPN, Lee Corso a accompagné les fans de College Football depuis sa création en 1987.
« Ma famille et moi resterons à jamais redevables d’avoir eu la chance de faire partie d’ESPN et de College GameDay pendant près de 40 ans », a déclaré Lee Corso dans un communiqué. « Je pars à la retraite avec un trésor d’amitiés, de souvenirs chaleureux et d’expériences parfois insolites. »
« ESPN a été extrêmement généreux avec moi, surtout ces dernières années. Ils m’ont soutenu et accompagné, tout comme mes collègues aux débuts de GameDay. Un merci tout particulier à Kirk Herbstreit pour son amitié et ses encouragements. Et je n’oublie pas les fans… ce fut une vraie bénédiction de partager cela avec eux. »
Lee Corso, qui fêtera ses 90 ans le 7 août, est célèbre pour ses répliques pleines d’esprit et surtout pour donner son pronostic du match principal de la semaine en arborant le casque ou la tête de la mascotte de son équipe favorite. Sur un total de 430 pronostics partagés en fin d’émission, il affiche un bilan de 286 victoires pour 144 défaites, en ayant porté au fil des ans toutes sortes de costumes, casques et accessoires emblématiques depuis son premier headgear en 1996.
En 2009, Lee Corso a subi un AVC qui l’a temporairement privé de la parole avant de faire son retour à l’antenne un peu plus tard la même année. Ces dernières saisons, ses déplacements ont également été fortement réduits en raison de son état de santé fragile.
« Coach Corso a eu une carrière légendaire dans les médias, et nous avons tous eu la chance d’en être témoins. Il m’a tellement appris au fil des années, et il a été comme un second père pour moi », a déclaré Kirk Herbstreit, co-présentateur de College GameDay, qui travaille avec Lee Corso depuis 29 ans. « C’était un immense honneur d’avoir la meilleure place possible pour le voir mettre ce casque de mascotte chaque semaine. »
Avant de rejoindre ESPN, Corso a été head coach au niveau universitaire et professionnel pendant 28 ans. Il est passé par Indiana, Louisville, Northern Illinois, ainsi que par la USFL, après avoir été un défenseur vedette à Florida State.
L’histoire derrière la tradition emblématique du headgear de Lee Corso
Merci pour tout, Coach.
The story behind Lee Corso's iconic headgear tradition 🙌
— SportsCenter (@SportsCenter) April 17, 2025
Thank you, Coach Corso ❤️ pic.twitter.com/aDHW5HbKHd
Actualité
L’accord House vs NCAA toujours suspendu

Une juge fédérale en Californie a entendu lundi les objections lors d’une audience consacrée à l’approbation finale de l’accord de 2,8 milliards de dollars visant à régler trois recours collectifs pour atteinte au droit de la concurrence contre la NCAA et cinq grandes conférences universitaires. Si l’accord est approuvé, il permettrait aux universités de commencer à rémunérer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025. Toutefois, aucune décision définitive n’a encore été rendue.
En effet, la juge du U.S. District, Claudia Wilken, a refusé de prononcer un jugement dans cette affaire après cette audience qui s’est terminée un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi de la finale du Final Four de basket universitaire, à San Antonio. La juge Wilken a soulevé plusieurs questions liées aux objections tout en exprimant un certain optimisme quant à une approbation éventuelle si ces points peuvent être résolus.
« Je pense que c’est un bon accord », a-t-elle déclaré. « Je pense que cela mérite d’être poursuivi, et que certaines choses pourraient être améliorées si les parties font les efforts nécessaire . »
Les avocats représentant les deux parties de l’accord — d’un côté les représentants du record collectif, de l’autre la NCAA et les conférences concernées — ont accepté d’examiner les directives de la juge Wilken et de répondre au tribunal dans un délai d’une semaine. Les opposants auront un jour supplémentaire pour formuler leur réponse.
« Je veux vraiment insister ici sur le fait que ce fut un long chemin pour en arriver là. Il a fallu que de nombreuses universités approuvent l’accord », a déclaré l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, s’adressant à la juge Wilken. « Je ne peux pas vous promettre que nous changerons quoi que ce soit, car nous pensons que ce que nous avons fait est approprié et suffisant, mais nous allons examiner vos remarques et revenir vers vous. »
Les conférences et les universités se préparent déjà à intégrer un système de partage des revenus, entre autres dispositions, dans lequel les universités pourraient distribuer environ 20,5 millions de dollars par an directement aux athlètes. Mais rien ne pourra commencer tant que le règlement n’aura pas été approuvé.
« Évidemment, nous sommes impatients d’avancer dans le processus, car si vous approuvez l’accord, alors les universités vont réellement commencer à agir », a déclaré Jeffrey Kessler, avocat des plaignants.
La question de la limitation des effectifs sur la table
La juge Wilken s’est concentrée sur trois questions principales concernant le règlement : la mise en place de nouvelles limites de taille des effectifs (« roster limits »), l’application du règlement aux futurs athlètes universitaires, et la régulation des paiements provenant d’entités tierces de type NIL, comme les collectifs financés par des mécènes.
Elle a longuement abordé la question des nouvelles limites d’effectif par sport, qui remplaceraient les plafonds actuels de bourses dans le cadre du règlement proposé. Chaque équipe pourrait attribuer des bourses, complètes ou partielles, à autant ou aussi peu d’athlètes qu’elle le souhaite, dans la limite du nombre autorisé de joueurs par effectif. Aucun sport ne verrait ses bourses réduites, mais ces plafonds menacent déjà, ou ont conduit, à l’éviction de certains athlètes dans des sports à faibles revenus.
Par exemple, en football américain, la limite serait fixée à 105 joueurs — supérieure au plafond actuel de 85 joueurs avec scholarships (« bourses d’étude ») — permettant ainsi aux universités de financer jusqu’à 20 bourses supplémentaires si elles le souhaitent (même si beaucoup ont indiqué vouloir rester autour de 85). Cependant, la plupart des programmes de football FBS opéraient auparavant avec 110 à 120 joueurs, les rôles non-boursiers étant comblés par des walk-ons (joueurs non-boursiers). Le règlement forcerait donc les équipes à réduire leur effectif pour respecter la limite de 105.
Même constat dans les sports à faibles revenus comme la natation, l’athlétisme ou le cross-country, où les places de walk-ons disparaîtraient. En outre, l’augmentation des charges financières liées au partage des revenus pourrait pousser les universités à redistribuer les fonds des bourses vers les sports générant des revenus.
La juge Wilken a suggéré de modifier le règlement pour que tout athlète actuellement dans un effectif conserve son statut jusqu’à la fin de son éligibilité universitaire (clause d’antériorité), et a demandé que cela soit abordé dans le rapport complémentaire des avocats.
Les avocats des deux parties ont assuré que chaque nouvelle génération d’athlètes universitaires recevrait un avis annuel pendant les dix ans de validité de l’accord et pourrait formuler des objections, comme cela a été fait lundi. La juge Wilken a tout de même demandé des exemples et précédents juridiques similaires.
Toujours pas d’accord concernant le droit à l’image et de représentation
L’audience de lundi a rappelé que la juge Wilken avait précedemment demandé aux parties de retravailler leur copie, notamment sur les restrictions proposées pour les paiements NIL versés par des entités tierces. Elle avait donné son approbation préliminaire après modifications, mais la question est revenue sur la table.
Elle a de nouveau questionné le mécanisme de régulation proposé pour les paiements NIL, en particulier ceux effectués par des collectifs. Le règlement stipule que tout paiement NIL provenant d’un tiers s’ajouterait au plafond du partage des revenus, mais qu’il devrait désormais passer par une plateforme de contrôle, qui évaluerait si le montant est conforme à la « juste valeur marchande », dès qu’il dépasse 600 $.
Quand la juge Wilken a demandé une justification concurrentielle à ces limitations, l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, a affirmé qu’elles permettraient de préserver l’équilibre compétitif et de renforcer la transparence dans le domaine du NIL.
« L’audience d’aujourd’hui marque une avancée importante dans la modernisation du sport universitaire », a déclaré Charlie Baker, président de la NCAA. « Si elle est approuvée, cette entente offrira aux étudiants-athlètes l’opportunité de percevoir près de 50 % des revenus des départements sportifs, dans un système durable et équitable pour les années à venir. »
Les conférences représentant la défense dans cette affaire — ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC — ont également réaffirmé leur soutien à l’accord.
« Nous fournirons toutes les informations demandées dans les délais impartis et restons concentrés sur l’approbation par la juge Wilken de cet accord, qui permettra la mise en œuvre de ces avancées majeures pour les étudiants-athlètes à travers le pays. »
Quelles sont les prochaines étapes ?
Il n’y a eu que 73 objections officielles sur un groupe de près de 400 000 anciens et actuels athlètes universitaires, un fait que la juge Wilken a souligné, laissant entrevoir une probable approbation. Une douzaine d’objections ont été présentées à l’audience, notamment par la gymnaste de LSU, Olivia Dunne, et le nageur d’Utah, Gannon Flynn.
Les sujets d’objection ont aussi abordé des points comme la Loi Title IX, la négociation collective, et l’exemption antitrust au Congrès — des questions que le règlement ne traite pas. Si le règlement est approuvé, il marquerait un changement monumental dans la gestion du sport universitaire, mais ne mettrait pas fin aux poursuites ni aux batailles juridiques.
Pour l’instant, l’accord et ses conséquences restent en suspens.
« Je vous invite tous à réfléchir à ce que vous avez entendu aujourd’hui, à mes commentaires, à en parler avec vos clients, entre vous, et à voir ce que vous pouvez faire concernant ces problèmes », a conclu la juge Wilken.
« Nous aurons un rapport d’ici une semaine, et à ce moment-là, nous déciderons de la suite. »
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