

Actualité
L’élite du College Football adapte ses calendriers 2020
Plusieurs conférences du Power Five ont annoncé des modifications majeures dans leur calendrier pour faire face à la pandémie de la COVID-19.
Le coup d’envoi de la saison 2020 de College Football était initialement prévue le samedi 29 aout avec plusieurs matchs organisés lors de la week 0, suivie une semaine plus tard, de la week 1 inaugurale marquée notamment par le choc entre deux programmes historiques, Alabama vs USC… qui n’aura finalement pas lieu.
La pandémie dûe à la COVID-19 continue de faire des ravages aux États-Unis et le retour de tous les étudiants sur les campus à travers le pays au début du mois de septembre ont forcé les instances de chaque conférence à revoir leur copie afin de garantir que la saison puisse être maintenue tout en essayant de protéger la santé des étudiants-athlètes.
On vous propose un tour d’horizon complet dans chaque conférence du Power Five afin d’y voir un peu plus clair suite aux annonces de la semaine passée.
ACC
Coup d’envoi : la semaine du 7 au 12 septembre 2020.
Principe : 11 matchs par équipe (10 matchs intra-conférence et 1 match hors-conférence). Une seule division. Notre Dame rejoint la conférence et sera éligible pour l’ACC Championship Game.
Finale de conférence : samedi 12 ou 19 décembre 2020.
Après la Big Ten, l’ACC a été la seconde conférence à annoncer une restruction de son calendrier tout en maintenant la possibilité pour chaque programme d’avoir un match hors-conférence dans un modèle « plus one ».
Ainsi, chaque membre de l’ACC jouera dix matchs intra-conférence (cinq à domicile, 5 à l’extérieur) auxquels s’ajoute un match hors-conférence dont les adversaires restent à déterminer. Ce match hors-conférence devra obligatoirement être organisé à domicile. Chaque équipe de l’ACC jouera donc 6 matchs à domicile et 5 à l’extérieur.
Ces 11 matchs se dérouleront sur une période de 13 semaines ce qui donne 2 dates « ouvertes » permettant une certaine flexibilité si certaines rencontres devaient être reportées.
Grande nouveauté : les deux divisions « Atlantic » et « Coastal » disparaissent momentément au profit d’une division unique à 15 équipes (14 membres de l’ACC + Notre Dame) ! Les deux meilleures équipes au terme des 11 matchs de saison régulière s’affronteront lors de l’ACC Championship Game prévu au Bank of America Stadium de Charlotte, le samedi 12 ou 19 décembre 2020.
Autre événement : pour la première fois en 133 ans d’existence, le programme de football des Fighting Irish de Notre Dame jouera donc au sein d’une conférence ! Historique.
Le calendrier complet et définitif sera communiqué dans les prochains jours.
Big Ten
Coup d’envoi : date non-communiquée.
Principe : à définir.
Finale de conférence : à définir.
Le 9 juillet dernier, la conférence Big Ten a été la première à annoncer que son calendrier 2020 sera restreint à des matchs intra-conférence… « si et seulement si la saison peut être organisée ».
Trois semaines plus tard, on n’en sait pas beaucoup plus puisque le calendrier complet n’a pas été encore communiqué.
« En limitant les matchs à des adversaires membres de la Big Ten, notre conférence se donne une grande flexibilité pour ajuster ses opérations en cours de saison si des décisions rapides doivent être prises en fonction de l’évolution de la pandémie » – président de la Big Ten.
Ainsi, plusieurs matchs hors-conférence très attendus sont donc purement et simplement annulés : Michigan-Washington, Ohio State-Oregon, Penn State-Virginia Tech, Michigan State-Miami et Wisconsin-Notre Dame. Le toujours très attendu, ¡El Assico!, entre Iowa-Iowa State est également annulé.
Le calendrier complet et définitif sera communiqué dans les prochains jours.
Big 12
Aucune annonce n’a encore été faite concernant le calendrier 2020 mais tout indique que la conférence Big 12 devrait suivre les autres conférences du Power Five.
La Big 12 possède un avantage sur les autres conférences du P5 puisqu’elle est déjà organisée autour d’un calendrier intra-conférence de 9 matchs lors duquel chaque équipe affronte les autres équipes de la conférence (« round robin »).
Un ou plusieurs matchs hors-conférence seront-ils autorisés ? Rien est sûr.
Toutefois Oklahoma a déjà annoncé unilatéralement que son match contre Missouri State était avancé au samedi 29 aout…
Le Media Day virtuel prévu lundi 3 aout a été annulé.
Le calendrier complet et définitif sera communiqué dans les prochains jours.
Pac-12
Coup d’envoi : samedi 26 septembre 2020.
Principe : 10 matchs par équipe (5 à domicile, 5 à l’extérieur). 1 bye week par équipe. Aucun match en week 12.
Finale de conférence : vendredi 18 ou samedi 19 décembre 2020.
Le 10 juillet dernier, le commissionnaire de la Pac-12 avait annoncé que le calendrier 2020 serait limité à des matchs intra-conférence. Trois semaines plus tard, les universités se sont mises d’accord sur le principe d’un calendrier complet de 12 semaines au cours duquel chaque équipe jouera 10 matchs ce qui donne 2 semaines de flexibilité pour gérer d’éventuels matchs reportés en raison d’une éclosion de cas positifs à la COVID-19.
La finale de conférence (prévue le 18 ou 19 décembre) se jouera sur le terrain du champion de division avec le meilleur bilan au terme de la saison régulière et non à l’Allegiant Stadium de Las Vegas (Nevada) comme initialement prévu. Le nouveau stade des Raiders (NFL) et de UNLV accueillera le Pac-12 Championship Game en 2021 et 2022 afin de respecter le contrat de 2 ans signé l’année dernière.
Chaque équipe jouera 5 matchs à domicile et 5 matchs à l’extérieur. La week 1 sera marquée par deux Rivalry Games habituellement organisés en fin de saison régulière : la Territorial Cup entre Arizona State et Arizona et la « Battle of L.A. » entre USC et UCLA.
Le début de la phase 2 du plan de retour à l’entrainement est reporté au lundi 3 aout 2020 tandis que le coup d’envoi du Fall Camp officiel est désormais fixé au lundi 17 aout.
Calendrier complet

SEC
Coup d’envoi : samedi 26 septembre 2020.
Principe : 10 matchs par équipe (5 à domicile, 5 à l’extérieur). 1 bye week par équipe. Aucun match en week 12.
Finale de conférence : samedi 19 décembre 2020.
Après l’ACC, la Big Ten et la Pac-12, la Southeastern Conference (SEC) a emboité le pas en annonçant, jeudi 30 juillet, que les présidents d’universités de ses 14 membres se sont mis d’accord sur le principe d’un calendrier de 10 matchs intra-conférence dont le coup d’envoi sera donné le samedi 26 septembre 2020. Le SEC Championship Game, maintenu au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta (Géorgie), se déroulera le samedi 19 décembre prochain.
Chaque équipe aura un bye week en cours de saison régulière et la week 12 ne comprend actuellement aucun match afin de préserver une date ouverte pour l’organisation éventuelle de matchs qui auraient dûs être reportés.
« Nous pensons que ces ajustements apportés au calendrier nous donnent les meilleures chances de pouvoir avoir une saison complète tout en nous donnant la possibilité de nous adapter aux incertitudes liées au virus et la flexibilité d’ajuster éventuellement les calendriers de chaque programme » – Greg Sankey, commissionnaire de la SEC.
Les programmes de la SEC jouent habituellement 8 matchs de conférence (dont 6 contre les équipes de leur division et 2 contre des équipes de l’autre division) et 4 matchs hors conférence (dont un ou deux « cupcakes ») ce qui implique donc que ce nouveau calendrier 2020 forcera l’organisation de deux nouveaux matchs intra-conférence contre des équipes de l’autre division (« crossover »),
La composition exacte de ce nouveau calendrier sera annoncée dans les prochains jours après approbation de l’ensemble des directeurs athlétiques de la SEC. Aurons-nous droit à l’ajout d’un Alabama/Georgia ou d’un Alabama/Florida ?
L’annonce de l’annulation de tous les matchs hors-conférence pour les équipes de la SEC entraine ainsi l’annulation de plusieurs Rivalry Games dont les habituels Georgia-Georgia Tech, Florida-Florida State, Clemson-South Carolina et Kentucky-Louisville. Les chocs de la week 1 (Alabama-USC, Georgia-Virginia, Auburn-North Carolina) sont également annulés.
Group of Five
Les programmes des conférences du Group of Five (AAC, C-USA, Mountain West, Sun Belt) sont les grands perdants de ce ramaniement des calendriers des conférences du Power Five puisqu’elles voient ainsi s’envoler des millions de $ qui devaient tomber dans leur poche lors des nombreux matchs G5-P5 initialement prévus pour la saison 2020.
Aucune information concernant le calendrier de conférences du Group of Five n’a été communiquée.
Actualité
L’émergence du rôle de General Manager dans le College Football
La création du rôle de general manager est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du College Football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL.

Le paysage du football universitaire est en pleine mutation, avec l’introduction de rôles inspirés de la NFL pour répondre aux défis contemporains tels que les transferts de joueurs, les contrats NIL et la gestion des ressources.
Deux hommes charismatiques, Andrew Luck et Ron Rivera, incarnent cette évolution en assumant des postes de General Manager (GM) respectivement à Stanford et à l’université de California-Berkeley (Cal). D’autres institutions emboîtent le pas, avec des figures telles que Michael Lombardi à l’université de North Carolina et Jim Nagy à l’université de l’Oklahoma, assumant des rôles similaires.
General Manager et head coach : une nouvelle alliance stratégique
Jadis centré sur le head coach comme figure unique de pouvoir, le modèle traditionnel du College Football tend désormais vers une répartition plus professionnelle des responsabilités. L’émergence du rôle de General Manager (GM), autrefois réservé à la NFL, change en profondeur la gouvernance des programmes de football NCAA.
Cette évolution définit de nouvelles relations entre ce nouveau rôle de GM et celui de head coach, parfois en synergie parfaite, parfois dans une tension implicite.
Pourquoi le besoin de General Manager dans le College Football ?
Depuis l’avènement du NIL (Name, Image, Likeness), du portail de transfert et de la monétisation croissante du sport universitaire, la gestion d’un programme est devenue un exercice ultra-complexe. Le head coach ne peut plus tout faire. Il doit entraîner, recruter, gérer les égos, surveiller les performances, répondre aux médias…
Le GM devient alors un bras droit stratégique, chargé de tâches critiques comme :
- la gestion de l’effectif,
- la supervision des opérations de recrutement,
- la coordination des contrats NIL,
- et de plus en plus, la planification budgétaire et les relations institutionnelles.
Rôles complémentaires ou répartition de pouvoir ?
Cas n°1 : Le modèle harmonieux
Dans certaines universités, le binôme GM–head coach fonctionne sur la complémentarité :
- Le coach est le cerveau football : il entraîne, définit le style de jeu, établit les priorités tactiques.
- Le GM est le stratège organisationnel : il anticipe les besoins à moyen/long terme, gère les équilibres internes et libère le coach des tâches logistiques.
Exemple : Andrew Luck à Stanford
Depuis sa nomination en 2024 comme GM de Stanford, l’ancien quarterback vedette de Stanford et des Indianapolis Colts (NFL) collaborait étroitement avec l’entraîneur Troy Taylor jusqu’au licenciement de ce dernier, en mars 2025, à la suite de deux enquêtes indépendantes qui ont révélé des comportements inappropriés, notamment des actes d’intimidation envers des membres féminins du personnel sportif et des tentatives de représailles contre une responsable de la conformité de la NCAA.
C’est désormais avec Frank Reich qu’il a nommé au poste de head coach par intérim qu’Andrew Luck supervise non seulement le recrutement et la gestion de l’effectif, mais également les opérations commerciales telles que la collecte de fonds, les relations avec les anciens élèves et les partenariats, pendant que Reich se concentre sur le terrain.
Résultat ? Une gouvernance plus lisible et un environnement plus stable.

Cas n°2 : Le modèle concurrentiel ou politique
Parfois, le GM est perçu comme un contre-pouvoir au head coach, surtout lorsque ce dernier est en difficulté. Le GM devient alors :
- soit un gestionnaire imposé par la direction,
- soit un possible successeur, ce qui peut engendrer méfiance et rivalité.
Exemple : Ron Rivera à Cal
Ron Rivera, ancien head coach des Carolina Panthers (NFL) et des Washington Commanders (NFL), a été nommé GM du programme de football de Cal en mars 2025. Ancien étudiant de l’université, il apporte une vaste expérience de la NFL pour revitaliser un programme moribond depuis deux décennies. Son rôle englobe la génération de revenus, la collecte de fonds et la supervision des opérations footballistiques. Rivera travaille en étroite collaboration avec l’actuel head coach Justin Wilcox, tout en rapportant directement au chancelier Rich Lyons.
Mais Ron Rivera est aussi un ancien coach NFL très respecté… et nommé au-dessus de HC Justin Wilcox, qui reste l’entraîneur principal. Les deux hommes affirment collaborer, mais des tensions sont perceptibles autour des choix de recrutement et du rôle exact de Rivera dans les décisions footballistiques.
Des profils de plus en plus spécialisés
Les GMs universitaires ne sont pas que d’anciens entraîneurs : ce sont désormais souvent des profils hybrides, avec :
- une expérience en ressources humaines ou en gestion sportive,
- une connaissance approfondie du marché des contrats NIL et des dynamiques financières,
- et parfois, une expérience dans le scouting NFL.
Leur montée en puissance s’explique aussi par les attentes croissantes des présidents d’université et des directeurs athlétiques, qui veulent des résultats et de la rigueur managériale, pas seulement des exploits tactiques du coaching staff.
Vers un modèle généralisé dans les Power 5 ?
Les conférences majeures (SEC, Big Ten, ACC, Big 12, Pac-12) évoluent rapidement vers ce modèle bicéphale. Certaines universités comme Ohio State, Texas ou USC n’ont pas encore officialisé des GMs à plein temps, mais utilisent déjà des « directeurs exécutifs des opérations footballistiques » qui remplissent un rôle équivalent.
Dans trois à cinq ans, le rôle de GM pourrait devenir aussi central que celui de head coach, et la réussite d’un programme dépendra de leur collaboration — ou de leur séparation claire des pouvoirs.
La relation entre general manager et head coach est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du college football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL. Et comme dans toute organisation complexe, la clé du succès réside dans l’équilibre entre autorité tactique et vision managériale.
Actualité
La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure
Le NCAA Playing Rules Oversight Panel a donné son approbation finale à une règle visant à dissuader les joueurs de football de simuler des blessures pour arrêter le chronomètre (la « Lane Kiffin Rule »).

Simuler une blessure, parfois à la demande du coaching staff, était devenu une tactique utilisée par les défenses pour ralentir les attaques en tempo rapide, ou pour éviter une pénalité de retard de jeu ou encore de gagner un temps mort supplémentaire.
Depuis plusieurs mois, la NCAA a annoncé son intention de remédier à cette situation anti-sportive. Ainsi, dès la saison 2025-26 :
- Si le personnel médical entre sur le terrain après que le ballon a été replacé pour l’action suivante, l’équipe du joueur blessé perdra un temps mort.
- Si l’équipe n’a plus de temps morts, elle sera pénalisée de 5 yards pour retard de jeu.
Il faut également rappeler que depuis 2021, la NCAA autorise les conférences ou écoles à demander une analyse vidéo après le match pour vérifier les blessures douteuses. Si une simulation est confirmée, la conférence concernée peut engager des mesures disciplinaires.
Ci-dessous, retrouvez la liste des autres réglements modifiés par la NCAA pour la saison 2025-26 annoncée le jeudi 17 avril 2025 :
Infraction avec 12 joueurs en fin de mi-temps
Après le temps mort dès 2 minutes de la fin d’une mi-temps :
- Si la défense a 12 joueurs ou plus sur le terrain et que tous participent à l’action : pénalité de 5 yards.
- L’attaque pourra aussi demander de revenir au temps initial de l’action.
- Si le 12ème joueur tente de sortir du terrain et n’influence pas le jeu, la pénalité sera de 5 yards seulement, sans remise à zéro de l’horloge.
Formations sur kicks et punts
Aucun joueur offensif ne peut se placer directement dans l’axe du snap ou dans l’alignement du snapper pour qu’une formation soit considérée comme un botté de dégagement (scrimmage kick).
Si la formation ne respecte pas cela, il faut 5 joueurs numérotés de 50 à 79 sur la ligne.
Si le snapper est à l’extrémité de la ligne, il perd la protection accordée aux bottés, et un défenseur pourra se positionner face à lui.
Signal sur retour de kickoff
Si un joueur de l’équipe de retour fait un signal en « T » avec les bras pendant le botté, le jeu est immédiatement arrêté : l’équipe renonce à retourner le ballon.
Temps morts en prolongation
À partir de la 3ème prolongation, chaque équipe n’aura qu’un seul temps mort pour le reste du match (au lieu d’un temps mort par prolongation auparavant).
Rappelons que dès la 3ème prolongation, les deux équipes alternent des tentatives à 2 points pour départager le match.
Changements dans les annonces de review vidéo
L’arbitre n’utilisera plus les termes « confirmé » ou « la décision tient ».
Afin de s’aligner avec les termes utilisés dans les médias et par le grand public, les deux seules expressions utilisées seront : « maintenue » (upheld) ou « renversée » (overturned).
Imitation des signaux offensifs interdite
Aucun défenseur ne peut imiter les signaux vocaux de l’attaque.
Les termes « move » et « stem » sont réservés à la défense et ne peuvent pas être utilisés par l’attaque.
Communication coach-joueur
La communication audio entre entraîneur et joueur (introduite l’an dernier en Football Bowl Subdivision – FBS) est désormais autorisée en Football Championship Subdivision – FCS.
Actualité
Lee Corso va prendre sa retraite après 38 ans à ESPN
Lee Corso prendra sa retraite le 30 aout prochain après une dernière apparition dans l’émission College Gameday dont il a été la figure emblématique pendant 38 ans.

Le légendaire analyste et ancien head coach Lee Corso prendra sa retraite de l’émission phare d’avant-match, College GameDay, après une dernière participation prévue le 30 août prochain à l’occasion de la week 1 de la saison 2025
Figure emblématique de l’émission d’ESPN, Lee Corso a accompagné les fans de College Football depuis sa création en 1987.
« Ma famille et moi resterons à jamais redevables d’avoir eu la chance de faire partie d’ESPN et de College GameDay pendant près de 40 ans », a déclaré Lee Corso dans un communiqué. « Je pars à la retraite avec un trésor d’amitiés, de souvenirs chaleureux et d’expériences parfois insolites. »
« ESPN a été extrêmement généreux avec moi, surtout ces dernières années. Ils m’ont soutenu et accompagné, tout comme mes collègues aux débuts de GameDay. Un merci tout particulier à Kirk Herbstreit pour son amitié et ses encouragements. Et je n’oublie pas les fans… ce fut une vraie bénédiction de partager cela avec eux. »
Lee Corso, qui fêtera ses 90 ans le 7 août, est célèbre pour ses répliques pleines d’esprit et surtout pour donner son pronostic du match principal de la semaine en arborant le casque ou la tête de la mascotte de son équipe favorite. Sur un total de 430 pronostics partagés en fin d’émission, il affiche un bilan de 286 victoires pour 144 défaites, en ayant porté au fil des ans toutes sortes de costumes, casques et accessoires emblématiques depuis son premier headgear en 1996.
En 2009, Lee Corso a subi un AVC qui l’a temporairement privé de la parole avant de faire son retour à l’antenne un peu plus tard la même année. Ces dernières saisons, ses déplacements ont également été fortement réduits en raison de son état de santé fragile.
« Coach Corso a eu une carrière légendaire dans les médias, et nous avons tous eu la chance d’en être témoins. Il m’a tellement appris au fil des années, et il a été comme un second père pour moi », a déclaré Kirk Herbstreit, co-présentateur de College GameDay, qui travaille avec Lee Corso depuis 29 ans. « C’était un immense honneur d’avoir la meilleure place possible pour le voir mettre ce casque de mascotte chaque semaine. »
Avant de rejoindre ESPN, Corso a été head coach au niveau universitaire et professionnel pendant 28 ans. Il est passé par Indiana, Louisville, Northern Illinois, ainsi que par la USFL, après avoir été un défenseur vedette à Florida State.
L’histoire derrière la tradition emblématique du headgear de Lee Corso
Merci pour tout, Coach.
The story behind Lee Corso's iconic headgear tradition 🙌
— SportsCenter (@SportsCenter) April 17, 2025
Thank you, Coach Corso ❤️ pic.twitter.com/aDHW5HbKHd
Actualité
L’accord House vs NCAA toujours suspendu

Une juge fédérale en Californie a entendu lundi les objections lors d’une audience consacrée à l’approbation finale de l’accord de 2,8 milliards de dollars visant à régler trois recours collectifs pour atteinte au droit de la concurrence contre la NCAA et cinq grandes conférences universitaires. Si l’accord est approuvé, il permettrait aux universités de commencer à rémunérer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025. Toutefois, aucune décision définitive n’a encore été rendue.
En effet, la juge du U.S. District, Claudia Wilken, a refusé de prononcer un jugement dans cette affaire après cette audience qui s’est terminée un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi de la finale du Final Four de basket universitaire, à San Antonio. La juge Wilken a soulevé plusieurs questions liées aux objections tout en exprimant un certain optimisme quant à une approbation éventuelle si ces points peuvent être résolus.
« Je pense que c’est un bon accord », a-t-elle déclaré. « Je pense que cela mérite d’être poursuivi, et que certaines choses pourraient être améliorées si les parties font les efforts nécessaire . »
Les avocats représentant les deux parties de l’accord — d’un côté les représentants du record collectif, de l’autre la NCAA et les conférences concernées — ont accepté d’examiner les directives de la juge Wilken et de répondre au tribunal dans un délai d’une semaine. Les opposants auront un jour supplémentaire pour formuler leur réponse.
« Je veux vraiment insister ici sur le fait que ce fut un long chemin pour en arriver là. Il a fallu que de nombreuses universités approuvent l’accord », a déclaré l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, s’adressant à la juge Wilken. « Je ne peux pas vous promettre que nous changerons quoi que ce soit, car nous pensons que ce que nous avons fait est approprié et suffisant, mais nous allons examiner vos remarques et revenir vers vous. »
Les conférences et les universités se préparent déjà à intégrer un système de partage des revenus, entre autres dispositions, dans lequel les universités pourraient distribuer environ 20,5 millions de dollars par an directement aux athlètes. Mais rien ne pourra commencer tant que le règlement n’aura pas été approuvé.
« Évidemment, nous sommes impatients d’avancer dans le processus, car si vous approuvez l’accord, alors les universités vont réellement commencer à agir », a déclaré Jeffrey Kessler, avocat des plaignants.
La question de la limitation des effectifs sur la table
La juge Wilken s’est concentrée sur trois questions principales concernant le règlement : la mise en place de nouvelles limites de taille des effectifs (« roster limits »), l’application du règlement aux futurs athlètes universitaires, et la régulation des paiements provenant d’entités tierces de type NIL, comme les collectifs financés par des mécènes.
Elle a longuement abordé la question des nouvelles limites d’effectif par sport, qui remplaceraient les plafonds actuels de bourses dans le cadre du règlement proposé. Chaque équipe pourrait attribuer des bourses, complètes ou partielles, à autant ou aussi peu d’athlètes qu’elle le souhaite, dans la limite du nombre autorisé de joueurs par effectif. Aucun sport ne verrait ses bourses réduites, mais ces plafonds menacent déjà, ou ont conduit, à l’éviction de certains athlètes dans des sports à faibles revenus.
Par exemple, en football américain, la limite serait fixée à 105 joueurs — supérieure au plafond actuel de 85 joueurs avec scholarships (« bourses d’étude ») — permettant ainsi aux universités de financer jusqu’à 20 bourses supplémentaires si elles le souhaitent (même si beaucoup ont indiqué vouloir rester autour de 85). Cependant, la plupart des programmes de football FBS opéraient auparavant avec 110 à 120 joueurs, les rôles non-boursiers étant comblés par des walk-ons (joueurs non-boursiers). Le règlement forcerait donc les équipes à réduire leur effectif pour respecter la limite de 105.
Même constat dans les sports à faibles revenus comme la natation, l’athlétisme ou le cross-country, où les places de walk-ons disparaîtraient. En outre, l’augmentation des charges financières liées au partage des revenus pourrait pousser les universités à redistribuer les fonds des bourses vers les sports générant des revenus.
La juge Wilken a suggéré de modifier le règlement pour que tout athlète actuellement dans un effectif conserve son statut jusqu’à la fin de son éligibilité universitaire (clause d’antériorité), et a demandé que cela soit abordé dans le rapport complémentaire des avocats.
Les avocats des deux parties ont assuré que chaque nouvelle génération d’athlètes universitaires recevrait un avis annuel pendant les dix ans de validité de l’accord et pourrait formuler des objections, comme cela a été fait lundi. La juge Wilken a tout de même demandé des exemples et précédents juridiques similaires.
Toujours pas d’accord concernant le droit à l’image et de représentation
L’audience de lundi a rappelé que la juge Wilken avait précedemment demandé aux parties de retravailler leur copie, notamment sur les restrictions proposées pour les paiements NIL versés par des entités tierces. Elle avait donné son approbation préliminaire après modifications, mais la question est revenue sur la table.
Elle a de nouveau questionné le mécanisme de régulation proposé pour les paiements NIL, en particulier ceux effectués par des collectifs. Le règlement stipule que tout paiement NIL provenant d’un tiers s’ajouterait au plafond du partage des revenus, mais qu’il devrait désormais passer par une plateforme de contrôle, qui évaluerait si le montant est conforme à la « juste valeur marchande », dès qu’il dépasse 600 $.
Quand la juge Wilken a demandé une justification concurrentielle à ces limitations, l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, a affirmé qu’elles permettraient de préserver l’équilibre compétitif et de renforcer la transparence dans le domaine du NIL.
« L’audience d’aujourd’hui marque une avancée importante dans la modernisation du sport universitaire », a déclaré Charlie Baker, président de la NCAA. « Si elle est approuvée, cette entente offrira aux étudiants-athlètes l’opportunité de percevoir près de 50 % des revenus des départements sportifs, dans un système durable et équitable pour les années à venir. »
Les conférences représentant la défense dans cette affaire — ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC — ont également réaffirmé leur soutien à l’accord.
« Nous fournirons toutes les informations demandées dans les délais impartis et restons concentrés sur l’approbation par la juge Wilken de cet accord, qui permettra la mise en œuvre de ces avancées majeures pour les étudiants-athlètes à travers le pays. »
Quelles sont les prochaines étapes ?
Il n’y a eu que 73 objections officielles sur un groupe de près de 400 000 anciens et actuels athlètes universitaires, un fait que la juge Wilken a souligné, laissant entrevoir une probable approbation. Une douzaine d’objections ont été présentées à l’audience, notamment par la gymnaste de LSU, Olivia Dunne, et le nageur d’Utah, Gannon Flynn.
Les sujets d’objection ont aussi abordé des points comme la Loi Title IX, la négociation collective, et l’exemption antitrust au Congrès — des questions que le règlement ne traite pas. Si le règlement est approuvé, il marquerait un changement monumental dans la gestion du sport universitaire, mais ne mettrait pas fin aux poursuites ni aux batailles juridiques.
Pour l’instant, l’accord et ses conséquences restent en suspens.
« Je vous invite tous à réfléchir à ce que vous avez entendu aujourd’hui, à mes commentaires, à en parler avec vos clients, entre vous, et à voir ce que vous pouvez faire concernant ces problèmes », a conclu la juge Wilken.
« Nous aurons un rapport d’ici une semaine, et à ce moment-là, nous déciderons de la suite. »
-
Tennessee Volunteersil y a 3 semaines
Nico Iamaleava quitte Tennessee et entre sur le portail des transferts
-
Actualitéil y a 3 semaines
Tout comprendre de l’accord House vs NCAA
-
LSU Tigersil y a 3 semaines
LSU annonce le décès de WR Kyren Lacy
-
NFL Draftil y a 6 jours
NFL Draft 2025 : les raisons du fiasco Shedeur Sanders
-
Jeux Vidéoil y a 7 jours
EA Sports College Football 26 disponible dès le 10 juillet 2025
-
Tennessee Volunteersil y a 1 semaine
QB Joey Aguilar rejoint Tennessee après un échange inattendu avec UCLA
-
UCLA Bruinsil y a 2 semaines
QB Nico Iamaleava en direction de UCLA
-
Actualitéil y a 2 semaines
La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure