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Blaze of Glory : Chapitre 24

Blaise Collin revient sur l’actualité de la semaine dans le monde du College Football et décerne sa « Blaze of Glory ».

Crédit photo : David Stluka, Wisconsin Athletic Communications

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Vingt-quatrième édition (2019 – Semaine 8) de cette chronique consacrée à l’actualité du College Football. Comme ce qui compte avant tout c’est que l’arbitre de touche de Florida – South Carolina soit un dégonflé, on va surtout se concentrer sur les conférences Power 5. Désolé Appalachian State, mais la première victoire en College Football d’une équipe classée de la Sun Belt n’intéresse personne…

Relax Max

South Carolina n’a pas réussi l’exploit de battre consécutivement deux équipes du Top 10 après s’être incliné contre Florida (27-38).

Will Muschamp, dont les Gamecocks avaient créé la sensation la semaine passée en s’imposant à Georgia (20-17 2OT), n’a visiblement pas apprécié l’arbitrage du match contre les Gators. Passe encore que RB Dameon Pierce (7 courses, 87 yards, 1 TD) ait égalisé à 17-17 après un faux départ de la ligne offensive de UF et un holding (léger, admettons-le) de WR Tyrie Cleveland (1 réception, 14 yards) sur une bonne trentaine de yards. Ce qui a vraiment fait fulminer le Head Coach de l’autre USC est la connexion entre QB Kyle Trask (21/33, 200 yards, 4 TD, 1 INT) et WR Kyle Pitts (5 réceptions, 29 yards, 1 TD) qui a donné onze points d’avance aux visiteurs (31-20) au bénéfice d’un pick de Josh Hammond (2 réceptions, 18 yards) sur CB R.J. Roderick (6 placages, 1 passe défendue) qui a empêché ce dernier d’aller défendre la passe.

On a alors vu Will Muschamp discuter vigoureusement avec le corps arbitral puis prendre une pénalité pour conduite antisportive par un arbitre qui se trouvait à quarante yards de lui. Habillé de ses lunettes de grand-père en conférence de presse, le HC des Gamecocks a qualifié l’action de « dégonflée ». Ce qui risque de ne pas être dégonflée, c’est l’amende que la SEC va lui infliger pour ce commentaire qui, lui, ne manquait pas de cran.

Champagne à Champaign

Favori de plus de trente points, Wisconsin s’est inexplicablement incliné à Illinois (23-24), ce qui constitue la deuxième plus grosse surprise de ces quarante dernières années en B1G derrière la victoire inattendue de Northwestern sur Minnesota (31-21) en 1982 alors que les Wildcats étaient prédits perdants de trente-deux points.

Les Badgers, qui restaient sur neuf victoires de rang sur les Fighting Illini, n’ont jamais été menés au score cette saison jusqu’à ce field goal de la dernière seconde du match qui ternit leur record jusque-là impeccable. Ce FG est le premier de l’histoire d’Illinois qui lui permet de passer devant au score à expiration de l’horloge.

C’est d’autant plus regrettable qu’Illinois sert de piñata à toute la B1G depuis une dizaine d’année et n’avaient plus battu d’équipe classée depuis 2007. Cette année-là, les joueurs d’Urbana-Champaign avait battu Penn State (27-20), Wisconsin (31-26), et le numéro 1 Ohio State (28-21) pour gagner leur place au Rose Bowl. C’est d’ailleurs la dernière fois qu’Illinois avait battu Wisconsin et avait eu un bilan positif en conférence.

Wisconsin a peiné tout le match mais BoG a du mal à comprendre la gestion de fin de match des Badgers qui se sont fait intercepter à deux minutes et demi de la fin du match sur 3ème & 5 yards.  Bien sûr, personne ne s’attendait vraiment à ce que QB Jack Coan (24/32, 264 yards, 1 TD, 1 INT) lance la balle à l’adversaire mais Whisky a constamment snappé le ballon avec une dizaine de secondes à l’horloge, laissant largement le temps à Illinois d’orchestrer son improbable retour. Et puis, quand on a RB Jonathan Taylor (28 yards, 132 yards, 1 TD) dans le backfield…

Quoiqu’il en soit, Lovie Smith avait annoncé plus tôt dans la semaine qu’il ne faudrait pas être étonné si Wisconsin tombait à Champaign. Évidemment, personne n’a écouté, surtout pas les Badgers, apparemment… Champagne bien mérité !

Crédit photo : Fox reporters

Crash

Chaque touchdown à domicile d’Oklahoma est célébré par un petit tour sur le terrain du « Sooner Schooner », un chariot de pionniers comme celui de Charles Ingalls dans « La Petite Maison dans la Prairie ». Contre West Virginia (52-14), le chariot a pris un virage serré un peu trop rapidement et s’est renversé, envoyant balader son conducteur et sa passagère. Aux dernières nouvelles, Sooner et Boomer, les deux chevaux qui tirent le chariot, n’ont rien.

Records et fins de séries

BoG avait célébré, la semaine dernière, les 125 matchs d’affilée d’Arizona State à plus de dix points qui égalaient le record FBS de Louisiana Tech. Les Sun Devils n’ont pas réussi à s’emparer seuls du record, s’inclinant à Utah (3-21) en ne marquant qu’un field goal.

Un peu avant, Auburn avait marqué ses 303ème et 304ème PAT consécutifs lors de la victoire des Tigers à Arkansas (51-10), effaçant des tablettes les 302 unités de Florida State, puis a manqué le 305ème. Service minimal… 

Chuba Hubbard

Pourquoi ? Parce qu’à mi-saison, BoG n’a toujours pas mentionné le coureur d’Oklahoma State qui a déjà amassé 1265 yards en sept matchs, soit près de trois cents yards de plus qu’AJ Dillon (RB Boston College).

En admettant qu’OSU (4-3) se qualifie pour un bowl, les 180 yards par match de Chuba Hubbard le mettent en course pour 2350 yards sur l’année, ce qui le placerait au cinquième rang du classement historique du College Football. Évidemment, son illustre prédécesseur chez les Cowboys, Barry Sanders, est intouchable avec ses 2628 yards au sol en 1988, en onze matchs…

Qui veut gagner des millions ?

Et surtout, qui veut gagner l’ACC Coastal ?

Après la Semaine 8, Virginia (3-1) est dans le fauteuil de leader devant Pittsburgh (2-1) et le trio Duke (2-2) – Virginia Tech (2-2) – North Carolina (2-2). Georgia Tech (1-3) et Miami (1-3) ferment la marche.

Mais le tableau pourrait devenir rapidement plus compliqué considérant que… :

Virginia – Pittsburgh : 30-14
Pittsburgh – Duke : 33-30
Duke – Virginia Tech : 45-10
Virginia Tech – North Carolina : 43-41 (6OT)
North Carolina – Georgia Tech : 38-22
Georgia Tech – Miami : 28-21 (OT)
Miami – Virginia : 17-9

QB Quincy Patterson, Virginia Tech – Crédit photo : Ivan Morozov, SportsWar

Le jour le plus long

Virginia Tech et North Carolina se sont offert le match le plus long de l’histoire de la conférence ACC et le privilège d’être les deux premières équipes du College Football à expérimenter la nouvelle formule de prolongations qui veut que l’on ne joue que des transformations à deux points au-delà de la quatrième prolongation.

Après s’être séparés sur un score de parité (31-31) à l’issue du temps réglementaire, les Tar Heels et Hokies ont entamé leur marathon en prolongation qui s’est déroulé ainsi :

1ère prolongation : FG pour VT, FG pour UNC – Score : 34-34

2ème prolongation : TD pour UNC, TD pour VT – Score : 41-41

3ème prolongation : FG raté pour VT, FG raté pour UNC

4ème prolongation : FG de 39 yards pour UNC mais pénalité offensive puis FG raté de 44 yards, FG de 42 yards pour VT mais temps mort appelé par UNC et seconde tentative manquée

5ème prolongation : conversion à deux points manquée par VT, tentative à deux points de UNC stoppée par VT

6ème prolongation : tentative à deux points de UNC stoppée par VT, conversion à deux points réussie par VT – Score 43-41

Matt rules

Autrement dit, le patron c’est Matt, Matt Rhule. Pas besoin de long discours, quelques chiffres suffisent :

1ère saison à Temple : 2-10
2ème saison à Temple : 6-6
3ème saison à Temple : 10-4

1ère saison à Baylor : 1-11
2ème saison à Baylor : 7-6
3ème saison à Baylor : 7-0

Après le merdier laissé à Baylor par Art Briles, Matt Rhule a repris le bébé et l’eau sale du bain et a remis le programme sur la bonne voie. Preuve en est, les Bears se sont imposés à Oklahoma State (45-27), la seconde fois seulement en treize matchs depuis que Baylor a rejoint la conférence Big 12 en 1996.

Phénix

Si les noms « peine de mort », « Jerry Sandusky » et « Art Briles » évoquent quelque chose pour vous, vous devriez être impressionnés par Sonny Dykes, James Franklin et Matt Rhule (voir ci-dessus).

Record combiné de SMU, Penn State et Baylor à l’issue de la Semaine 8 ? 21-0

De là à dire que Florida State (3-4), Tennessee (2-5) ou Arkansas (2-5) rêvent d’un bon gros scandale dans leurs murs…

Dix sur dix

Après les défaites de Wisconsin à Illinois (23-24) et de Boise State à BYU (25-28), il n’y a plus que dix équipes invaincues en FBS. Par ordre alphabétique :

Alabama 7-0
Appalachian State 6-0
Baylor 7-0
Clemson 7-0
LSU 7-0
Minnesota 7-0
Ohio State 7-0
Oklahoma 7-0
Penn State 7-0
SMU 7-0

QB Baylor Romney, BYU – Crédit photo : Ravell Call, Deseret News

L’info qui ne sert à rien

Baylor Romney (QB BYU) et son frère Gunner Romney (WR BYU) sont les neveux de Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachussetts et candidat républicain à l’élection présidentielle de 2012.

Cache-cache

Contre Oregon (31-35), Washington a tenté, et réussi, un petit tour de passe-passe sur retour de kick-off : avec deux joueurs en position pour recevoir le coup de pied, un de chaque côté du terrain, le joueur à l’opposé de la réception, WR Chico McClatcher (1 réception, 8 yards) s’est allongé dans la end-zone pour « disparaitre » temporairement, profitant de la couleur violette de la peinture de l’en-but semblable à celle de son maillot. Une longue passe transversale lui a alors ouvert la route pour remonter le ballon jusqu’à la ligne médiane, pour un joli gain de 47 yards.

Les Ducks auraient-ils dû s’étonner du jeu peu orthodoxe ? Probablement pas. Chris Petersen, dont tout le monde sait qu’il est adepte de « trick plays », avait déjà utilisé la tactique lors de ses années sur le turf bleu de Boise State. Seulement, les règles ont changé et les Huskies se sont pris une pénalité pour conduite antisportive…

Oregon, qui a désormais, remporté six de ses sept derniers matchs contre Washington et est solidement en tête de division North (4-0). Si des Martiens débarquaient cette semaine sur Terre, ils auraient du mal à croire qu’Oregon State sert de paillasson à la Pac-12. Après leur victoire à Cal (21-17), les Beavers (2-2) sont seuls deuxièmes de la division…

Le roi est mort…

Avec la défaite de Washington contre Oregon (31-35), Chris Petersen a perdu plus qu’un match de conférence contre un adversaire directe de la Pac-12 North. Il n’est désormais plus le Head Coach avec le plus haut pourcentage de victoire de FBS (cinq ans de coaching minimum). Le trône revient désormais à Dabo Swinney :

1. Dabo Swinney : 0.804 (116 V – 30 D)
2. Chris Petersen : 0.800 (144 V – 36 D)
3. Nick Saban : 0.795 (244 V – 63 D)

Encore raté

Jim Harbaugh a un meilleur record que 95% des coaches de FBS mais est 1-10 contre des équipes du Top 25 (1-7 à l’extérieur) et 0-8 en tant qu’outsider.

Michigan s’est incliné à Penn State (21-28) après un départ catastrophique (0-21 en milieu de deuxième quart temps). Rien de nouveau sous le soleil puisque les Wolverines ont été dominés 59-6 en premier quart temps lors de leurs huit dernières sorties chez un Top 25.

UofM a bien réagi par la suite et aurait même pu égaliser en toute fin de rencontre si WR Ronnie Bell (4 réceptions, 71 yards) avait contrôlé le cuir lancé par QB Shea Patterson (24/41, 276 yards, 1 INT / 12 courses, 34 yards, 1 TD) dans la end-zone à deux minutes de la fin du match.

Les Wolverines ont dominé les Nittany Lions dans les tranchées, à la possession de balle (38 minutes à 22), et en yards offensifs (417-283) mais ils se sont fait griller par deux fois par la paire QB Sean Clifford (14/25, 182 yards, 3 TD / 11 courses, 17 yards, 1 TD) – WR KJ Hamler (2 courses, 6 yards / 6 réceptions, 108 yards, 2 TD). C’est également ce dernier qui a tué le match en glânant un premier down et en enfonçant au passage un linebacker vingt-cinq kilos plus lourd que lui.

L’info qui ne sert à rien (mais tout de même)

La dernière victoire à l’extérieur de Michigan chez une équipe du Top 7 (classement de Penn State avant la rencontre) remonte à 1999. Un certain Tom Brady avait alors mené les Wolverines à un succès 31-27 à… Penn State.

QB Tua Tagovailoa, Alabama – Crédit photo : Getty Images

Touché mais pas coulé

Alabama n’a eu aucun mal à remporter son treizième match consécutif contre son grand rival Tennessee (35-13) mais, au-delà de la performance, le Crimson Tide a perdu QB Tua Tagovailoa (11/12, 155 yards, 1 INT) sur blessure à la cheville au deuxième quart temps.

Le quarterback de Bama a subi une petite intervention pour soigner son entorse et manquera, a minima, le prochain match du Tide contre Arkansas. Il aura alors une semaine de repos supplémentaire avant la venue de LSU le 9 novembre.

Prout

Jeremy Pruitt n’aime pas quand on n’applique pas les consignes. Contre Alabama (13-35), QB Jarrett Guarantano (7/16, 55 yards, 1 INT) a perdu la balle sur une quatrième tentative à un yard de l’en-but du Tide en milieu de dernier quart temps alors que Tennessee aurait pu revenir à neuf points (avant PAT) de Bama. Pire pour les Volunteers, DB Trevon Diggs (2 placages, 1 fumble recouvert, 1 TD) a récupéré la peau de cochon et remonté tout le terrain pour sceller le sort de la rencontre.

A sa sortie du terrain, le Head Coach des Vols a saisi son quarterback par la grille de son casque pour lui dire sa façon de penser. Après analyse de l’action et tout et tout, il semble que le jeu appelé était une course à gauche derrière un pull du guard. Les images montrent que les linebackers du Crimson Tide se sont précipités au centre, laissant ce coté gauche totalement vulnérable. Au lieu de convertir un touchdown facile, le QB de UTK a opté pour un QB sneak sur lequel il a perdu le ballon. Pour ne rien arranger, LB Quavaris Crouch (1 course, 1 yard / 4 placages, 0.5 TFL), à qui le hand-off prévu était destiné, a l’air complètement surpris par le déroulement de l’action, preuve, semble-t-il, que son QB n ;’en a fait qu`à sa tête. Apparemment, pas une raison suffisante pour se faire agripper le casque par son HC. Oui, Jeremy Pruitt aurait probablement dû lui mettre une petite tape sur les fesses, euh, sur l’épaule et lui dire que ça n’était pas grave et qu’il ferait mieux la prochaine fois. Et lui donner une médaille en chocolat pour le consoler de la défaite…

Quoi-terback ?

Contre Mississippi State (36-13), Joe Burrow (25/32, 327 yards, 4 TD) a battu le record de TD sur une saison de LSU détenu jusque-là par JaMarcus Russell (2003) et Matt Mauck (2006). Il ne lui aura fallu que sept matchs pour atteindre les vingt-neuf unités du record. Son septième match à plus de trois cents yards est également un record (égalé) de l’école.

Matchs poubelles

Comme chaque semaine, il y a quelques matchs qui ne méritaient pas l’attention de BoG au quatrième quart temps. Florilège, par ordre alphabétique :

Auburn a écrasé Arkansas (51-10). Les Tigers ont remporté leurs quatre dernières confrontations contre les Razorbacks par une marge moyenne de 39.3 points.

Clemson n’a fait qu’une bouchée de Louisville (45-10). Il a fallu près d’une mi-temps aux Tigers pour lancer la machine et puis le rouleau-compresseur ne s’est plus arrêté.

Minnesota a corrigé Rutgers (42-7) et limité les Scarlet Knights à quarante-huit yards au sol. Les Golden Gophers sont 7-0 la première fois depuis 1960, année où ils avaient remporté le titre national. 

Ohio State a étrillé Northwestern (52-3). Les Buckeyes sont la première équipe de la B1G à gagner leurs sept premiers matchs par plus de vingt points depuis 1973.

Oklahoma a fessé West Virginia (52-14) en ne laissant que cinquante-et-un yards au sol aux Mountaineers. QB Jalen Hurts (16/17, 316 yards, 3 TD / 10 courses, 75 yards, 2 TD) continue sa marche rapide vers l’Heisman.

Virginia a balayé Duke (48-14) avec pourtant un maigre avantage offensif (307 yards contre 250) mais en profitant de trois fumbles perdus par les Blue Devils.

Washington State a puni Colorado (41-10) avec, une fois n’est pas coutume, une grosse performance défensive. Les Buffaloes n’ont pas réussi à franchir la ligne sur sept de leur neuf derniers drives.

Cuillère de bois

Miami connait son pire début de saison de ce siècle en ayant déjà concédé quatre défaites en sept matchs.

Les Hurricanes ont entamé la saison par une courte défaite contre Florida (20-24) qui pouvait tout de même laisser espérer une bonne saison. Et puis les Canes sont entrés en mode schizophrène, perdant à North Carolina (25-28), contre Virginia Tech (35-42) et contre Georgia Tech (21-28 OT) mais gagnant contre Virginia (17-9), la seule défaite des Cavaliers en conférence.

La facile victoire contre Bethune-Cookman (63-0) et le succès plus difficile contre Central Michigan (17-12) empêchent Miami de débuter aussi mal qu’en 1997 lorsque les Hurricanes avaient subi quatre revers de rang lors de leurs cinq premiers matchs. Cette année-là, Miami avait terminé 5-6 dont 3-4 dans feu la Big East.

RB AJ Dillon, Boston College – Crédit photo : SI

Tops

Un flambeau pour… RB AJ Dillon (34 courses, 223 yards, 3 TD) et ses trois touchdowns lors de la victoire de Boston College contre NC State (45-24).

Un brasier pour… LB Hamilcar Rashed Jr. (7 pacages, 4 TFL, 3 sacks) et LB Riley Sharp (5 placages, 3 TFL, 3 sacks) et leurs six sacks combinés lors de la victoire d’Oregon State à Cal (21-17).

Un feu d’artifice pour… DB Antoine Winfield Jr (3 placages, 2 INT, 1 TD ) et ses deux interceptions, dont une retournée pour touchdown, lors de la victoire de Minnesota à Rutgers (42-7).

Flops

Un pétard mouillé pour… QB Trevor Lawrence (20/29, 233 yards, 3 TD, 2 INT / 10 courses, 47 yards) et ses deux interceptions (toutes deux sur des passes dans la end-zone) dans le premier quart temps de la victoire de Clemson à Louisville (45-10). Le quarterback des Tigers a déjà été intercepté huit fois cette saison, deux fois plus qu’en quinze matchs en 2018.

Un seau d’eau pour… QB Ben Hicks (19/39, 182 yards, 1 TD, 1 INT) et son interception et ses deux fumbles perdus lors de la défaite d’Arkansas à Auburn (10-51).

Un naufrage titanesque pour… QB Johnny Langan (9/19, 48 yards, 3 INT / 13 courses, 19 yards) et ses trois interceptions lors de la défaite de Rutgers contre Minnesota (7-42).

Bons points et bonnet d’âne

Classement hebdomadaire des conférences P5 (Victoires – Défaites) basé sur les rencontres hors conférence :

B1G : 0V – 0D (Total : 32V – 8D)
Big 12 : 0V – 0D (Total : 24V – 6D)
SEC : 0V – 0D (Total : 33V – 10D)
ACC(*) : 0V – 0D (Total : 30V – 12D)
Pac-12 : 0V – 0D (Total : 24V – 11D)

(*) La rencontre hors-conférence entre Wake Forest et North Carolina (24-18) n’est pas comptabilisée.

Dernier carré

Et le playoff sera…

#1 Alabama – #4 Clemson
#2 Ohio State– #3 Oklahoma

Aucune fantaisie cette semaine : Alabama a fait le boulot contre Tennessee (35-13) malgré la blessure à la cheville de Tua Tagovailoa, Ohio State a annihilé Northwestern (52-3), Oklahoma a dû compter sur un accident de chariot pour créer un peu de drame lors de son match contre West Virginia (52-14) et Clemson a (presque) enfin joué comme Clemson à Louisville (45-10).

Aux portes du paradis, LSU a tranquillement dominé Mississippi State (36-13) et doit saliver à l’idée d’affronter Bama potentiellement privé de Tua, Penn State a failli tout gâcher contre Michigan (28-21) après avoir mené de trois TD, Florida s’est défait d’une coriace équipe de South Carolina (38-27), Auburn aurait pu envoyer l’équipe B à Arkansas (51-10), Georgia a été tout moche contre Kentucky (21-0), Oregon a redonné de l’espoir à la Pac-12 en s’imposant à Washington (35-31), Utah a montré que sa défense n’est pas une blague contre Arizona State (21-3) et Notre Dame était en grasse matinée cette semaine. Et puis il y a Wisconsin…

Blaze of Glory

Cette semaine, l’auréole de gloire revient à Jonathan Taylor (RB Wisconsin) qui est devenu le troisième junior de FBS à atteindre cinq mille yards au sol. Il rejoint LaMichael James (5082 yards) et surtout Herschel Walker (5259 yards) sur le podium. Il n’aura fallu que 736 courses à Jonathan Taylor contre 755 courses à LaMichael James pour atteindre la marque. Jonathan Taylor détient aussi le record de yards après deux saisons (4171 yards). Il ne reviendra probablement pas à Wisconsin pour son année de senior ce qui le laissera deuxième sur la liste des meilleurs coureurs des Badgers derrière Ron Dayne (7125 yards).

Membre de la Football Writers Association of America (FWAA), Blaise Collin est un passionné de football universitaire et de NFL, passé par l'Idaho et basé en Californie depuis 2018. Après avoir contribué au site elitefoot.com, il a rejoint la rédaction de 4th&Goal en 2013. Il partage désormais sa vision du football sur The Blue Pennant et sur footballamericain.com.

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Eric Bieniemy arrive à UCLA comme coordinateur offensif

L’ancien coordinateur offensif des Washington Commanders et des Kansas City Chiefs rejoint le coaching staff de HC DeShaun Foster pour diriger l’attaque des Bruins de UCLA.

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Crédit photo : Jerome Miron-USA TODAY Sports

L’un des coachs assistants les plus convoités de ces dernières années dans la NFL quitte le monde du football américain professionnel pour celui des rangs universitaires : Eric Bieniemy a finalisé les derniers détails d’un contrat de deux ans qui lui permet de revenir dans sa Californie natale et dans un programme qu’il connait déjà.

Cet embauche est un coup de maître pour HC DeShaun Foster et les Bruins qui s’étaient donnés pour objectif de renforcer le coaching staff de l’équipe avec un homme d’expérience connaissant, si possible, le programme de UCLA.

Ancien lycéen dans la région de Los Angeles, Eric Bieniemy retrouve donc sa Californie natale. Il avait également débuté sa carrière de joueur professionnel avec une équipe californienne, les Chargers de San Diego.

Un retour dans la NCAA

Tout semblait pourtant indiqué que l’ancien coordinateur offensif des Commanders et des Chiefs resterait dans la NFL. Il ne s’en était d’ailleurs pas caché indiquant avoir rencontré plusieurs managers généraux à la recherche d’un head coach ou d’un coordinateur offensif. Finalement, il a pris la décision de faire un retour dans la NCAA qu’il avait quitté en 2012.

Running back des Buffaloes de Colorado de 1987 à 1990 avec lesquels il a été sacré champion NCAA lors de sa dernière saison, Eric Bieniemy a fait ses premiers pas dans le coaching avec son alma mater, en 2001, comme coach des RBs. Poste qu’il va ensuite occuper à UCLA de 2003 à 2005 avant de faire le saut dans la NFL (Minnesota Vikings).

En 2011, il sera de retour à Colorado dans le coaching staff de HC Jon Embree pour deux saisons avant d’accepter de rejoindre les Chiefs de Kansas City avec lesquels il a remporté deux Super Bowls.

Un coach assistant d’expérience au côté de DeShaun Foster

Eric Bieniemy apporte donc à UCLA ses 16 années d’expérience dans le monde du coaching afin d’épauler le nouvel head coach des Bruins, DeShaun Foster, dont ce sera la première expérience dans un tel rôle.

Avec deux titres NFL à son actif et cinq finales de conférence consécutives avec les Chiefs de 2018 à 2022, Eric Bieniemy pense être capable d’attirer un certain nombre de recrues intéressées de développer leurs aptitudes au contact d’un coach qui a fait ses preuves.

« Mon objectif est de contribuer à susciter un certain intérêt auprès des étudiants-athlètes potentiels qui envisageraient de jouer pour UCLA alors que nous nous préparons collectivement à rejoindre la conférence Big Ten. » – Eric Bieniemy, coordinateur offensif de UCLA.

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Un juge fédéral suspend les règlements NIL de la NCAA

Une ordonnance préliminaire du juge Clifton L. Corker rend illégaux certains règlements de la NCAA qui ne pourra plus sanctionner des recrues qui ont signé des contrats NIL lors de leur processus de recrutement.

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Depuis toujours, l’amateurisme est le principe fondamental de la NCAA mais ce vendredi 23 février 2024 marquera peut-être un tournant irréversible.

En contestant l’interdiction imposée aux lycéens de signer des contrats NIL avant de rejoindre officiellement une université, le juge Clifton L. Corker a ainsi temporairement suspendu les règlements NIL de la NCAA ouvrant ainsi une voie royale à un concept longtemps combattu : le pay-for-play.

Cette ordonnance préliminaire du tribunal est applicable à tous les athlètes, dans tous les États et entre en vigueur immédiatement. La NCAA devrait faire appel de cette décision.

La décision du Juge Clifton L. Corker n’est finalement pas une nouveauté en soi puisqu’elle ne fait que rendre légale une pratique qui existait déjà depuis des mois. En effet, plusieurs cas de recrues ayant signé des contrats NIL avec un Collectif (regroupement de boosters qui mettent en commun leurs ressources financières) avant de signer leur lettre d’intention ont fait la Une des médias ces derniers mois. Il suffit de penser aux affaires Jaden Rashada à Florida, Nico Iamalaeva à Tennessee ou Amarius Mims à Florida State.

Toutefois, cette ordonnance permet désormais aux recrues de signer de tels contrats NIL sans crainte de répercussions sur leur éligibilité NCAA. Cette décision du juge rend illégales toutes sanctions que la NCAA pourrait prendre contre les recrues qui auraient signé un contrat NIL lors de leur processus de recrutement. C’est un changement majeur qui met un terme à un principe fondamental du modèle d’amateursime de la NCAA. Il est maintenant possible de payer des recrues pour qu’elles viennent jouer pour une université plutôt qu’une autre.

Pour rappel : depuis que des lois NIL ont été votées dans divers États et entrées en vigueur en 2021, la NCAA a tenté d’imposer ses propres règlements visant à restreindre l’utilisation des contrats NIL par les universités dans le processus de recrutement des lycéens. La NCAA voulait défendre l’idée fondamentale selon laquelle les athlètes universitaires ne devraient pas être payés en fonction de leurs performances sportives.

Les règlements actuels de la NCAA autorisent seulement les étudiants-athlètes déjà inscrits à l’université de signer des contrats NIL avec des boosters ou avec des collectifs officiels. La NCAA n’autorise pas les recrues – lycéens ou joueurs transférés – de signer de tels contrats, estimant que cela constitue une incitation au recrutement.

Le 31 janvier dernier, les procureurs généraux des États du Tennessee et de la Virginie ont contesté cette interdiction en déposant conjointement des poursuites judiciaires contre la NCAA devant un tribunal fédéral à la suite de publication d’informations selon lesquelles la NCAA enquêtait sur les activités de recrutement de l’université Tennessee et du Spyre Sports Group – un collectif associé de manière non officielle aux activités sportives des Volunteers – concernant spécifiquement le prospect 5-étoiles QB Nico Iamaleava. Ce dernier a finalement signé sa lettre d’intention à Tennessee en janvier 2023.

Dans son ordonnance, le juge a noté que « bien que la NCAA autorise les étudiants-athlètes à tirer profit de leurs droits à l’image et de représentation, elle ne parvient pas à démontrer en quoi le moment où un étudiant-athlète signe un tel contrat détruirait l’objectif de préserver l’amateurisme ».

C’est pourtant bien ce principe d’amateurisme dans la NCAA qui vient de voler en éclats.

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Le CFP approuve le format 5+7 pour les playoffs à 12 équipes

Le conseil d’administration du College Football Playoff a voté à l’unanimité en faveur du format 5+7 qui garantit aux cinq champions de conférence les mieux classées une participation aux playoffs.

Publié

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Crédit photo : Joe Camporeale-USA TODAY Sports

En plus des cinq champions de conférence les mieux classés se joindront les 7 équipes les mieux classées au CFP Rankings (« at-large »). À travers ce vote de mardi 20 février, le conseil d’administration du College Football Playoff a ainsi confirmé officiellement le passage des playoffs de 4 à 12 équipes.

Après des mois de retard causés par une demande d’une conférence Pac-12 au bord de l’implosion, la décision a finalement été prise mardi matin lors d’une réunion virtuelle des 10 présidents et chanceliers de la FBS et du président de Notre Dame, le Révérend John Jenkins. Le vote devait être unanime pour que le format « 5+7 » soit approuvé. Depuis des mois, la Pac-12 demandait un report de ce vote alors qu’elle travaillait à déterminer son avenir suite à une réorganisation importante de la conférence.

Le président de Washington State, Kirk Schulz, qui représente la Pac-12 au conseil d’administration du College Football Playoff, a déclaré à ESPN la semaine dernière qu’il consulterait la présidente d’Oregon State, Jayathi Y. Murthy, et « serait prêt à voter » ce mardi. Avec ce format « 5+7 », aucune des deux universités ne peut se qualifier pour une invitation automatique en tant que championne de conférence au cours des deux prochaines saisons mais Kirk Schulz a concédé que l’option des sept équipes qualifiées « at-large » étaient plus bénéfiques pour la Pac-12 Pac-2 à l’inverse de la proposition originale du format « 6+6 » composé de six champions de conférence et six équipes « at-large ». Ce format « 6+6 » avait été proposé avant que la conférence Pac-12 ne perde successivement USC, UCLA, Washington et Oregon (Big Ten) puis Cal et Stanford (ACC) et enfin Utah, Arizona, Arizona State et Colorado (Big 12).

Ce format 5+7 devrait garantir aux champions de conférence de la SEC, de la Big Ten, de la Big 12 et de l’ACC une place dans les playoffs auxquels s’ajoutera le champion de la conférence du Group of 5 le mieux classé. Toutefois, le CFP n’a intentionnellement pas fait référence au Group of 5 dans sa description du format car il existe une possibilité qu’un champion d’une des quatre conférences du Power 4 (SEC, Big Ten, Big 12, ACC) soit moins bien classé qu’un champion de l’American Athletic Conference (AAC), de la Conference USA, de la Mountain West, de la Sun Belt ou de la Mid-American Conference (MAC). Ce fût le cas en 2021 lorsque Cincinnati (champion de l’AAC) termina #4 alors que Pittsburgh (champion de l’ACC) fût classé #12 avec deux défaites.

À noter que dans ce format à 12 équipes, les quatre champions de conférence les mieux classés seront automatiquement têtes de série (1 à 4) et exempts au premier tour. Conséquence directe de ce format : Notre Dame ne pourra jamais faire partie des têtes de série puisque les Fighting Irish n’appartiennent à aucune conférence. De plus, Notre Dame devra remporter 4 matchs de playoffs pour gagner le titre national ce qui peut paraître équitable puisque les têtes de série ont dû obtenir leur position en remportant un Conference Championship, soit un match de plus que les Fighting Irish au terme de la saison régulière.

Crédit photo : The Ringer

Un ajustement rendu nécessaire par la future disparition de la Pac-12

En restant avec le format « 6+6 » initialement choisi, cela aurait garanti l’accès aux playoffs aux deux champions de conférence du Group of Five les mieux classés. En 2023, ces équipes étaient #23 Liberty (C-USA) et #24 SMU (AAC). #24 SMU a finalement été battu par Boston College lors du Fenway Bowl tandis que #23 Liberty a été malmené par Oregon lors du Fiesta Bowl (défaite 45-6).

En passant à un format 5+7, le conseil d’administration du CFP s’est donc simplement réaligné sur le but original du format « 6+6 » qui ne devait garantir qu’une seule place à un champion du Group of Five. Bien que la conférence Pac-12 pourrait éventuellement se reformer en ajoutant des membres d’autres conférences en plus d’Oregon State et Washington State, il est peu réaliste de penser qu’elle pourra être l’égal de l’ACC ou de la Big 12…

Le prochain contrat TV pourrait tout remettre en cause

Le format 5+7 pourrait n’être qu’une solution provisoire alors que le CFP négocie actuellement un nouvel accord sur les droits medias qui entrera en vigueur une fois que son contrat actuel avec ESPN expirera après la saison 2025.

Bien qu’il ait été rapporté que le CFP et ESPN ont convenu d’une prolongation de contrat de six ans d’une valeur totale de 7,8 milliards de dollars, Jon Steinbrecher, membre du conseil d’administration du CFP, a récemment contesté cette information.

Alors que la Big Ten et la SEC continuent de renforcer leur pouvoir dans le paysage des sports universitaires américains, on s’attend à ce que leurs commisionnaires respectifs poussent afin d’obtenir certains avantages dans le futur tant en termes de distribution des revenus que d’équipes qualifiées pour les playoffs. Un format de College Football Playoff qui reposerait exclusivement sur le CFP Rankings (et qui ne garantirait donc pas aux champions de conférence une place automatique) profiterait probablement aux conférences les plus puissantes qui réclameraient ainsi des parts plus importantes des revenus du CFP.

Qu’on se le dise : ce format « 5+7 » à 12 équipes ne survivra peut-être pas plus de deux ans.

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Actualité

Partenariat Big Ten/SEC : vers la sécession entre le College Football et la NCAA ?

Les conférences Big Ten et SEC annoncent la création d’un « groupe consultatif » conjoint composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques pour réfléchir à l’avenir du sport universitaire.

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Crédit photo : WBRC

Est-ce le premier pas vers une sécession entre le College Football et la NCAA ?

Ils vous diront le contraire – pour le moment – mais Tony Petitti et Greg Sankey, les deux commissionnaires de la Big Ten et de la SEC respectivement, ont finalement formalisé ce qui était une relation d’intérêts communs existant depuis plusieurs mois entre les deux conférences majeures du College Football. La Big Ten et la SEC représentent 34 des 134 membres de la Division I-A soit 25% des membres. Certains l’appellent déjà le Power 2.

Alors que la NCAA est la cible de plus en plus de critiques, la Big Ten et la SEC ont donc conjointement annoncé la création d’un « groupe consultatif » composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques. Si cette nouvelle entité n’a aucune autorité légale, son objectif est clair : « jouer un rôle de leadership dans le développement de solutions viables pour un avenir durable du sport universitaire ».

Ce « groupe consultatif », dont le mode de fonctionnement reste encore vague, discutera des récentes décisions de justice, des litiges en cours, de propositions de gouvernance et des lois promulguées par différents États. Selon le communiqué conjoint, ce groupe « collaborera avec d’autres entités si nécessaire ». Cette déclaration se veut rassurante à l’égard des autres conférences mais qu’on ne se trompe pas, la Big Ten et la SEC ont bien l’intention d’imposer leurs décisions futures à ceux qui gravitent autour d’elles (ou ce qu’il en restera…).

Les membres de ce groupe consultatif devraient être nommés d’ici quelques semaines, même si la cadence de ses réunions n’a pas encore été déterminée. Ce groupe n’aura aucune autorité pour agir de manière indépendante et servira uniquement d’organe consultatif, ont indiqué Tony Petitti et Greg Sankey qui en feront évidemment partie.

Greg Sankey et Tony Petitti – Crédit photo : on3

Pour le moment, la Big Ten et la SEC ont souhaité confirmer leur attachement à la NCAA et à sa gouvernance mais elles ont également rappelé leurs « investissements substantielles » ne laissant aucun doute sur leur volonté de voir les choses changer dans un court délai.

Ce que reprochent principalement Tony Petitti et Greg Sankey à la NCAA : son manque de proactivité et ses réponses lentes et en décalage avec l’évolution actuelle du sport universitaire. Calendrier (saison régulière, recrutement, transferts, camp d’entrainement, etc…), format des playoffs, partage des revenus, statut de l’étudiant-athlète et leur mode de rémunération : tous ces sujets font actuellement débat et malgré l’ouverture affichée par le nouveau président de la NCAA, Charlie Baker, la haute autorité des sports universitaires semble toujours en mode réactif, sans avoir de vision claire pour l’avenir.

Or, la Big Ten et la SEC reconnaissent « l’urgence de faire face à des défis similaires dans ces circonstances ». En effet, les deux conférences sont les plus riches de la Division I-A (FBS) et doivent notamment gérer l’impact des contats NIL, qui encadrent le droit de représentation et le droit à l’image des étutiants-athlètes, de manière bien différente aux autres conférences.

Depuis plusieurs mois, Greg Sankey regrette que la NCAA impose des règles identiques à l’ensemble des universités alors que leur contexte est trop hétérogène les unes par rapport aux autres. En d’autres termes, il souhaite que les conférences les plus riches puissent prendre davantage de décisions pour elles-mêmes.

La création de ce « groupe consultatif » est très probablement la première étape de la prise d’indépendance du College Football avec la NCAA.

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