Suivez-nous

Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 4

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Publié

le

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Suite du bouquin de Stewart Mandel. Cette semaine : voici votre Comité de Sélection :

LE GUIDE DU COLLEGE FOOTBALL PLAYOFFS POUR LES FANS

Par Stewart Mandel

COMMENT FONCTIONNERA LE COMITE DE SELECTION ?

S’il est une chose que les fans risquent de regretter du BCS, c’est le fameux classement BCS. À l’origine mis au point par le commissioner Roy Kramer et son équipe, puis modifié environ 682 fois durant ses premières années d’existence, la formule était composée de trois éléments eux-mêmes biaisés :

Vous aviez le Coaches Poll, remis par les représentants d’une profession qui est sans doute celle qui voit le moins de football universitaire les samedis (parce qu’ils coachent, à ce moment-là) et dont la motivation première était souvent liée à leur propre intérêt, vu que certains reçoivent des primes en fonction de la place occupée par leur équipe dans ce classement. « Tous les coaches ont un plan de carrière », écrivait John Henderson du Denver Post en 2009, « ce Poll est le meilleur moyen de le mettre en œuvre. »

Ensuite, vous aviez le Harris Poll, un sondage regroupant un bric-à-brac d’anciens joueurs, coaches, administrateurs et membres des médias qui a été mis en place du fait du refus de l’AP de voir son propre sondage utilisé. Comme l’a déclaré Jim Delany en 2012 : « Tout le monde reconnaît que le système actuel de sondages n’est pas bon ».

Et puis vous aviez un assemblage de six classements par ordinateur dont cinq voyaient leur formule quasiment classée secret défense et rendu totalement neutre par la volonté du BCS de supprimer la marge de victoire de leurs données. Le très renommé classement de puissance de Jeff Sagarin est devenu soudain beaucoup moins intéressant à partir du moment où gagner 3-2 devenait la même chose que gagner 42-3. « C’était juste une tentative d’utiliser les mathématiques comme couverture pour ce que vous vouliez faire », affirmait le statisticien Bill James dans Death to the BCS, « c’est juste des maths qui n’ont aucun sens ».

Au vu de la reconnaissance par les pontes du BCS des défauts de leur classement, les commissioners ont opté pour un changement radical à l’heure de mettre au point le College Football Playoff. Ils ont créé le premier comité de sélection de l’histoire du football universitaire, un panel de 13 personnes chargé non seulement de choisir les 4 équipes des demi-finales mais également les participants dans les autres Bowls des ‘Six du Nouvel An’. Bien que novateur dans le football FBS, ce modèle est familier pour les fans d’autres sports universitaires et pour les médias. Un comité de sélection composé de commissioners et de Directeurs des Sports produit le tableau des 68 équipes du tournoi de basket NCAA de mars tous les ans, un autre le tableau des playoffs de la FCS et d’autres encore dans une multitude de championnats NCAA.

Le public, bien sur, a accueilli ce nouveau comité à bras ouverts.

« Suis-je le seul à être nerveux à propos de ce nouveau ‘comité’ qui prendra toutes les décisions » écrit un fan d’Alabama sur le forum du site BamaOnline.com, ce à quoi un fan répond « Non, tu es en bonne compagnie. »

« Un comité de sélection pour le college football playoff à venir est vraiment une idée mauvaise et stupide », écrit Denis Dodd de CBSSports.com. « Treize personnes dans une pièce décident du premier tournoi final de l’histoire du football universitaire comme s’ils étaient des scientifiques secrets du gouvernement examinant le corps d’un alien ? »

« Je suis plus nerveux au sujet d’un comité à treize membres qui publie son classement et se trompe dans ses sélections que je ne l’étais du temps du BCS » écrit l’éditorialiste de FoxSports.com Clay Travis.

En bref, l’idée de faire confiance à quelques professionnels sélectionnés pour décider quelle équipe termine quatrième et laquelle reste sur le bord de la route est si perturbante pour certains qu’ils en viendraient presque à regretter le temps des votants mal informés et des formules mystérieuses et mathématiquement sans fondement des ordinateurs.

Oh, football universitaire… Seras-tu jamais content ?

Sélectionner les sélectionneurs

Barry Alvarez, ex-coach de Wisconsin

La mise en place d’un comité de sélection a été décidée comme une forme de compromis au cours des négociations de 2012 entre conférences pour savoir si le champ du playoff devait se composer des 4 équipes les mieux classées dans les sondages ou des quatre meilleurs champions de conférence. Le langage spécifique employé à la fois lors de l’annonce de la création du comité et au moment de sa composition est que la mission du comité est de « sélectionner et classer les quatre meilleures équipes pour le playoff et d’affecter les autres équipes dans les Bowls retenus ». Pas les quatre meilleurs champions. Pas les quatre équipes les plus méritantes. Les quatre meilleures équipes. Comment ils définiront ce que sont les 4 meilleures équipes est un mystère à 608 millions de dollars qui sans aucun doute génèrera des tonnes de protestations et des théories du complot sans fin dans les mois et les années à venir, mais les commissioners ont indiqué quels critères ils devront appliquer. « Le comité de sélection a reçu le message très clair que gagner un championnat de conférence et la difficulté du calendrier comptent fortement et que ce sont deux des facteurs déterminants si deux équipes sont difficiles à séparer » a déclaré Larry Scott de la Pac 12. Rien que cela fournit plus de clarté que les sondages traditionnels, dont la principale consigne aux votants était : envoyez votre vote dans les temps.

J’ai pour ma part des opinions assez tranchées sur le sujet. D’une part, j’ai par le passé voté pour l’AP Poll et je dois bien admettre que, bien que je prenais mon vote au sérieux, il n’avait pas grand chose de scientifique. Comme la plupart des votants, je couvrais un match chaque samedi et par conséquent je ne voyais que des morceaux de match ou les meilleurs moments résumés des matchs qui se déroulaient en même temps. J’avais seulement jusqu’au lendemain midi pour déterminer si l’équipe X était meilleure que l’équipe Y, que je les ai vu jouer ou pas. Donc, comme la plupart des participants, je reprenais souvent les équipes de la semaine précédente et je les déplaçais vers le haut ou le bas de mon classement.

D’un autre côté, j’ai participé à une simulation organisée par la NCAA pour les journalistes afin de voir dans les conditions du réel comment fonctionne le comité de sélection du tournoi de basket et, bien que ce n’est pas parfait, c’est véritablement impressionnant en termes de profondeur d’analyse et d’organisation. Greg Shaheen, un ancien cadre de la NCAA chargé du comité de sélection de basket, nous a aidés, mon collègue Pete Thamel et moi, à mettre en place notre simulation pour le football en utilisant un panel de DS, en 2012. Croyez moi, un groupe de professionnels qui savent de quoi ils parlent assis dans une salle et délibérant avec soin sur leurs sélections est bien plus impressionnant que les polls conduits à la hâte utilisés par le BCS. « Je sais l’importance de regarder les données, l’information qui vous est présentée, de travailler dur pour évaluer les choses sous tous les angles, tout en sachant que vous n’avez pas une éternité pour donner votre sélection » affirme Condoleeza Rice, membre du comité et ancienne membre du cabinet de la Maison Blanche. « … Je sais aussi l’importance d’avoir des collègues qui peuvent questionner vos choix comme vous pouvez questionner les leurs et on obtient de meilleures décisions avec ce procédé collaboratif. »

Cela dit, je suis moins enthousiaste au sujet de certaines des règles initiales adoptées par le comité, j’en reparlerai plus loin. Aussi, je reconnais que sélectionner un comité pour choisir quatre équipes de playoff causera plus de controverse que pour leurs confrères du basket qui doivent en sélectionner 68. « ça vous saute au visage quand vient l’heure de choisir les deux dernières équipes qu’il y a un paquet d’équipes qui peuvent être candidates à ces deux dernières places », admet le DS de Mississippi State Scott Stricklin après avoir participé à notre simulation, « ça sera une tâche impressionnante lorsque le vrai comité sera réuni. »

Et finalement, peu importe à quel point les membres du comité seront qualifiés et respectés, il sera quasiment impossible d’éliminer l’impression de biais personnels que supposeront les fans quant aux sélections du comité. Parce que bien sur, il n’y a pas de meilleurs juges de l’objectivité que des fans acharnés d’une équipe donnée.

« Je vais devoir changer mon adresse mail et mon compte Twitter » plaisante le DS de USC et membre du comité Pat Haden.

Pat Haden, Directeur des Sports à USC

Avant de voir plus en détail comment le comité fonctionnera, familiarisons nous avec les personnes qui vont mener les opérations. Ce n’est pas comme si Bill Hancock était allé prendre 13 personnes à la supérette en bas de la rue. « Nous voulions des personnes de la plus haute intégrité pour ce comité, et nous les avons trouvées » déclarait Hancock au moment de l’annonce de la composition du comité en octobre 2013. « chacun d’entre eux a une grande connaissance du football, un excellent jugement, un vrai engagement et l’amour de notre sport. »

Hancock, qui a passé avec les commissioners des mois pour analyser une liste de 100 nominés potentiels, dit que le groupe a recherché une combinaison de 5 groupes : 1) des anciens coaches, 2) des anciens joueurs, 3) d’anciens administrateurs, 4) d’anciens journalistes et 5) des directeurs des sports en activité. Ils ont retenu au moins un de chaque, avec 10 anciens joueurs, 5 DS en poste, trois membres du College Football Hall of Fame et, au total, 230 années combinées d’expérience dans le football universitaire. Compte tenu de l’engagement en termes de temps et de l’inévitable lot de critiques qu’ils affronteront, il est remarquable que tant de grands noms aient accepté de participer.

« J’ai vraiment ressenti une obligation d’en être », dit le DS de Wisconsin et ancien coach des Badgers Barry Alvarez. « J’ai pu avoir un diplôme grâce au football universitaire. J’ai été capable de suivre ma vocation grâce au football. Le moins que je puisse faire pour rendre ce qui m’a été donné est de faire partie de ce comité. »

Et devinez quoi ? Ils vont travailler bénévolement.

Hancock affirme que le mandat moyen d’un membre du comité sera de trois ans, mais « certains membres du premier groupe auront des mandats plus courts et d’autres plus longs, ce qui est nécessaire le temps que nous mettions en place un roulement. »

Pour le meilleur et pour le pire, les 13 membres d’origine du panel seront parmi les personnes les plus importantes du football universitaire pour le futur proche.

Mesdames, Messieurs, voici votre comité de sélection.
  • Jeff Long, président, Directeur des Sports d’Arkansas : ancien quarterback universitaire et, durant deux saisons dans les années 80, assistant coach à Duke et Michigan, Long a progressé dans les rangs de directions des sports de cinq facs avant de prendre son premier job de DS à Pittsburgh en 2003. Il a rejoint Arkansas en 2008. En 2012, il a attiré l’attention en licenciant le coach à succès Bobby Petrino suite au scandale ayant vu Petrino mentir à son boss sur les détails d’un accident de moto où sa passagère était sa maîtresse qu’il avait engagée pour travailler dans le programme football. L’homme a donc de l’expérience au niveau des décisions impopulaires. Alma Maters : Ohio Wesleyan (licence), Miami of Ohio (master). Anciens employeurs universitaires : NC State, Duke, Michigan, Rice, Virginia Tech, Eastern Kentucky, Oklahoma et Pittsburgh.

  • Barry Alvarez, Directeur des Sports de Wisconsin : intronisé au College Football Hall of Fame en 2010, Alvarez a coaché les Badgers pendant 16 saisons (1990-2005), menant le programme longtemps moribond à trois victoires au Rose Bowl. Il est directeur des sports de l’université depuis 2005, et est, tout le monde s’en souvient, retourné sur le bord du terrain pour le Rose Bowl 2013 contre Stanford après que son successeur Bret Bielema ait déserté pour Arkansas. Hé, quelqu’un connaît le nom du type qui a débauché Bielema de Wisconsin ? Oh, ouais… C’est le président de ce comité… Autre illustration que le monde est petit, Alvarez a joué linebacker à Nebraska dans les années 60, lorsque le membre du comité Tom Osborne était assistant coach pour l’attaque. Alma Mater : Nebraska (licence et master). Anciens employeurs universitaires : Iowa, Notre Dame.

  • Lieutenant général Michael Gould, ancien superintendant d’Air Force Academy : général trois étoiles de l’Air Force à la retraite et officier décoré, Gould a passé toute sa carrière dans les forces armées, stationné sur des bases autour du monde. Joueur reconnu des Falcons et assistant coach en 1976-77, Gould a finalement progressé jusqu’à diriger l’Académie de 2009 à 2013. En 2010, il était président du conseil d’administration des directeurs de la Mountain West. Clairement, Gould a pris dans sa vie des décisions plus importantes que de sélectionner les meilleures équipes de football du pays. Alma Maters : Air Force (licence), Webster University (master). Anciens employeurs universitaires : Air Force.

  • Pat Haden, Directeur des Sports de USC : quarterback vedette des Trojans au milieu des années 70, remportant deux titres nationaux, Haden a été Rhodes Scholar [bourse d’étude donnée aux étudiants les plus brillants comprenant une année à l’étranger dans les facs les plus prestigieuses, souvent anglaises] tout en jouant en pros chez les Rams de Los Angeles. Prends ça, Tom Brady. Haden a longtemps été un consultant pour la télévision, dont une période en tant qu’analyste pour les matchs de Notre Dame sur NBC de 1998 à 2009. En 2010, il est revenu dans son alma mater pour nettoyer un département des sports ravagé par le scandale NCAA lié à Reggie Bush. Il a passé la plupart de son temps les trois premières années à défendre son coach largement critiqué Lane Kiffin avant de le renvoyer brutalement en septembre 2013 au beau milieu de la nuit, dans un aéroport, suite à une défaite. Il est par conséquent considéré comme un héros dans de nombreuses parties du pays. Alma Maters : USC (master), Université d’Oxford (UK), Ecole de Droit de Loyola.

  • Tom Jernstedt, ancien vice président exécutif de la NCAA : Jernstedt a passé 38 ans à la NCAA avant que l’actuel président Mark Emmert ne supprime son poste dans le cadre d’une des nombreuses ‘restructurations’ de l’institution. Il est aujourd’hui un consultant qui a travaillé pour la Big 12 et la Mountain West. Jernstedt a supervisé le comité de sélection du basket durant des décennies, ce qui incluait le rôle d’agent de liaison entre le comité et le staff de la NCAA. L’homme qui par le passé choisissait les membres de ce comité est aujourd’hui l’un de ceux choisis. Intronisé au Basketball Hall of Fame, Jernstedt a ses racines dans le football, ayant joué quarterback à Oregon de 1963 à 67. Alma Mater : Oregon (licence et master). Ancien employeur universitaire : Oregon.

  • Oliver Luck, Directeur des Sports de West Virginia : Après avoir occupé des postes de manager général, de président et de PDG dans différentes franchises professionnelles du Frankfurt Galaxy (Ligue Mondiale de Football Américain) au Houston Dynamo (MLS), l’ancien quarterback de West Virginia et des Houston Oilers est revenu dans son alma mater en 2010. Là bas, l’ancien finaliste du Rhodes Scholar a le plaisir de superviser deux des plus célèbres marginaux du sport universitaire : coach Dana Holgorsen pour le football et coach Bob Huggins pour le basket. Luck a un fils que vous connaissez peut-être. Il se prénomme Andrew et a joué un peu à Stanford. Alma Maters : West Virginia (master), Texas (licence de droit).

  • Archie Manning, ancien quarterback NFL : Manning était une star à Ole Miss qui a non seulement retiré son numéro 18 mais a aussi limité la vitesse de circulation sur son campus à 18 mph en son honneur. Il a passé 14 saisons en NFL, principalement chez les Saints de la Nouvelle Orléans et a disputé deux Pro Bowls avant de prendre sa retraite après la saison 1984. Comme son confrère Oliver Luck, sa lignée NFL est perpétuée par deux quarterbacks dont vous avez peut-être entendu parler, Peyton et Eli. Archie est une figure du football universitaire aujourd’hui encore, que ce soit comme analyste studio pour CBS ou comme patron d’un camp d’entraînement annuel familial qui emploie comme conseillers des quarterbacks universitaires célèbres (et, en de rares occasions, en vire un pour être resté au lit trop longtemps). Alma mater : Ole Miss (master).

  • Tom Osborne, ancien coach de Nebraska : Osborne aurait sans doute apprécié d’avoir un playoff pendant ses 25 saisons (1973-97) aux commandes à Lincoln, alors que ses Huskers ont remporté 12 titres de la Big 8 et trois titres nationaux (1994, 96, 97), terminé 18 fois dans le Top 10 et obtenu un record de 255-49-3. Sans grande surprise, il est membre du College Football Hall of Fame. Après le coaching, Dr Tom a effectué trois mandats à la chambre des représentants et s’est porté candidat au poste de gouverneur en 2006. Un an plus tard, il est retourné à Nebraska comme directeur des sports, inspirant le mouvement de la fac de la Big12 vers la Big Ten. Oh, et il déteste l’université du Texas (je plaisante). Alma Maters : Hastings College (licence), Nebraska (master et doctorat). Ancien employeur universitaire : Nebraska.

  • Dan Radakovich, directeur des sports de Clemson : Tight end, punter, et étudiant-coach pour Indiana University of Pennsylvania, Radakovich a passé plus de 30 ans dans les administrations sportives universitaires. Avant de prendre le poste de DS à Clemson en 2012, il a occupé le même poste à Georgia Tech pendant six ans. Radakovich est aussi membre du comité consultatif de la NCAA, un panel de 10 DS mis en place par Emmert en 2013 pour apporter leur avis en matière de règlements. Le travail de notre comité semble une jolie parade de carnaval comparé à la tâche d’essayer de réguler la NCAA. Alma Maters : Indiana University of Pennsylvania (licence), University of Miami (master) [The U, baby!!!]. Anciens employeurs universitaires : Miami, Long Beach State, South Carolina, American, LSU, Georgia Tech.

  • Condoleeza Rice, professeur à Stanford : Rice, qui a grandit à Birmingham, Alabama, est une fan acharnée du Crimson Tide et la fille d’un ancien coach de football a servi comme provost à Stanford où elle a embauché l’ancien coach et membre du comité de sélection Tyrone Willingham. Bien sur, le public la connaît surtout pour son rôle de conseilleur à la sécurité nationale et secrétaire d’état [ministre des affaires étrangères] sous l’ancien président George W Bush. Et lorsque sa nomination au comité a fuité en 2013, une certaine partie des suiveurs de football, les Néanderthaliens, l’ont désigné avant tout comme… une fille. « Tout ce que Rice sait du football, c’est des choses que quelqu’un lui a dit » déclarait l’ancien coach d’Auburn Pat Dye à la radio. Dans le même temps, le coach de Stanford David Shaw déclarait au Stanford Daily que Rice et lui avaient dessiné des jeux offensifs afin de « créer des déséquilibres en faveur des tight ends de Stanford ». Donc, quoi qu’on lui ait raconté, ça a fonctionné. Alma Maters : University of Denver (master, doctorat), Notre Dame (master).

  • Mike Tranghese, ancien commissioner de la Big East : Tranghese a travaillé pour la Big East depuis sa création en 1979 jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite 30 ans plus tard, notamment comme deuxième commissioner de 1990 à 2009. Au début de son mandat, il a convaincu les membres d’inviter des facs comme Miami ou Virginia Tech pour lancer une conférence de football. Lorsque l’ACC a fait son raid au milieu des années 2000 en prenant les Canes et les Hokies, il a maintenu la conférence en incorporant Cincinnati, Louisville et USF. Sentant que la Big East était une bombe à retardement, il a pris sa retraite juste avant que la conférence n’explose pour de bon. Tranghese a été membre du comité de sélection du basket de 1996 à 2001 et coordinateur du BCS en 2003-04. Oh, et il déteste l’ACC (je plaisante à moitié). Alma Mater : St Michael’s College (licence et master). Anciens employeurs universitaires : American International College, Providence.

  • Steve Wieberg, ancien journaliste de USA Today : journaliste sportif récompensé par des awards, Wieberg a travaillé pour USA Today de sa création en 1982 à 2012. Il couvrait le basket et le football universitaires, écrivant parfois des articles sur économie de la NCAA et d’autres aspects business. Il sait qu’il siègera au comité aux côtés de ses anciens sujets d’articles. « Je me sens un peu comme Ringo alors qu’il y aurait 4 John, 4 Paul et 4 George dans le groupe » disait-il au moment de sa nomination. Je connais Steve du temps où nous couvrions ensemble un certain nombre d’évènements et il n’aura aucun problème à confronter sa connaissance du football avec les autres célébrités rassemblées dans la salle. Alma Mater : Missouri.

  • Tyrone Willingham, ancien coach : Willingham est devenu l’un des coaches les plus recherchés du milieu au cours de ses années à Stanford au milieu des années 90, remportant deux fois les honneurs de coach de l’année de la Pac10 et menant le Cardinal à leur première victoire au Rose Bowl en 28 ans. En 2002, Notre Dame fit de lui le premier coach afro-américain de l’université. Il a mené les Irish à un record surprenant de 10-3 pour sa première saison avant que sa carrière ne parte en flammes. Après que Notre Dame l’a renvoyé après deux saisons décevantes, il est engagé par Washington où il produit cinq records perdants de suite, touchant le fond à 0-12 au cours de sa dernière saison. Alma Mater : Michigan State. Anciens employeurs universitaires : Michigan State, Central Michigan, NC State, Rice, Stanford, Notre Dame, Washington.

Juste parce que vous êtes paranoïaques…

Tyrone Willingham, ex-coach de Notre Dame

Le comité de sélection du basket est largement anonyme, à l’exception du président qui va sur CBS après que le tableau est annoncé. Pour le football, par contre, il semble que le public connaîtra bientôt les 13 noms aussi bien que la liste des coaches de la SEC ou les engagements des futures recrues de leur équipe favorite. C’est en partie lié à la résonance de noms comme Osborne ou Rice. Mais c’est principalement parce que leurs décisions ont des enjeux très élevés. Si le comité de sélection du basket sélectionnait le Final Four, vous connaîtriez probablement leurs noms aussi. « Deux DS m’ont dit que jamais de la vie ils n’envisageraient d’en faire partie » affirme Alvarez. « Il faut avoir le cuir épais dans ce business ».

J’ai recensé les différentes affiliations universitaires de tous les membres pour montrer à quel point des conflits d’intérêt supposés pourraient voir le jour en fonction des équipes qui seront dans la position d’être candidates année après année. Bien sur, les organisateurs du CFP et les membres du comité eux mêmes chercheront à vous convaincre qu’il n’y aura aucune inquiétude à avoir. « Je pense que ceux qui ont travaillé dans différents endroits ont l’intégrité pour se détacher de ces relations et faire ce qui est dans le meilleur intérêt du football universitaire » affirme Long.

Dans une conférence de presse d’avril 2014, Hancock et Long ont annoncé en grande pompe un règlement de récusation savamment composée énumérant les conditions sous lesquelles un membre du comité devrait s’abstenir d’un vote ou d’une discussion concernant une équipe spécifique. Il n’y en a pas beaucoup. Si une université vous salarie – pour un job effectif ou en rémunération différée pour un emploi en son sein – vous ne pouvez pas voter. Et c’est tout. Rien n’empêchera Haden de voter sur les rivaux de USC que sont Notre Dame ou UCLA ou Willingham de voter sur les équipes qui l’ont viré. Rien n’empêchera Luck de voter sur l’université qui a aidé son fils à devenir un quarterback multimillionnare.

Mais les membres du comité ne sont pas aussi préoccupés que peuvent l’être les fans des équipes concernées.

« J’ai beaucoup de respect pour Stanford et j’aime beaucoup David Shaw, mais je pense que je peux évaluer Stanford très justement » affirme Luck. « Mis à part l’université pour laquelle je travaille et qui me donne un chèque toutes les deux semaines, je pense que je peux être juste sur le cas de n’importe quelle équipe. » Au sujet des DS du comité discutant et votant sur les équipes qui composent leurs propres conférences, Luck déclare : « Je pense que ça fait beaucoup de sens de demander à Barry Alvarez ‘hé, tes gars ont joué Michigan la semaine passée, dis nous ce que tu en penses, dis nous ce que tes coaches en on dit… A la fin, s’il y a des théories du complot, c’est génial, mais je suis persuadé que ce groupe va bien faire les choses. »

« Je peux vous dire, avec mon expérience du comité de basket, que si quelqu’un essayait de franchir la ligne jaune, on l’arrêtait tout de suite », affirme Tranghese. « Les autres membres ne laissent pas faire. La plus grande priorité est l’intégrité, pour moi. »

La raison pour laquelle il pourrait être particulièrement facile pour le comité de sentir que quelqu’un essaie d’intriguer est que d’ici la fin de la saison, ils se connaîtront sacrément bien. À l’origine, les organisateurs pensaient que le comité se réunirait en plusieurs occasions au cours de la saison mais ne se livrerait à l’exercice de la sélection qu’en de rares occasions avant la publication du classement début décembre. « Il n’y aura pas de publication hebdomadaire, comme ce que nous avions avec le BCS » déclarait Hancock en octobre 2013. Six mois plus tard, le comité et lui-même changeaient de position et annonçaient qu’un classement de Top 25 serait publié toutes les semaines à partir de la dernière semaine d’octobre, et qu’il serait présenté dans un show de début de soirée sur ESPN. Juste comme le BCS. En 2014, le premier classement sera annoncé le 28 octobre.

C’est un tout nouveau jour. Le mardi.

Le comité se réunira physiquement tous les lundis et mardis pendant six semaines de suite, au Gaylord Texan Hotel de Dallas, où ils laisseront très certainement une sacrée note de room service. Ils se réuniront ensuite pour le classement qui compte réellement au cours du dernier weekend de la saison, annonçant leur classement, le tableau du playoff et les autres Bowls des ‘Six du Nouvel An’ le dimanche (le 7 décembre en 2014). « A partir du moment où on allait faire un classement, nous avons ressenti le besoin de le faire chaque semaine », dit Long. « C’est ce à quoi les fans sont habitués, et nous pensions que ça laisserait un vide dans l’univers du football universitaire de ne pas avoir de classement pendant plusieurs semaines. »

Quoique compréhensible, c’est une décision malheureuse. Manifestement, il n’était pas réaliste de penser que le comité allait travailler dans l’ombre toute la saison et émerger le dernier dimanche de la saison comme Moïse avec les Tables de la Loi. Ce serait trop détonnant. Mais en faisant son propre sondage hebdomadaire, le comité abandonne ce qui a mené à sa création, et qui était sans doute l’élément le plus important : différencier leur processus de celui des polls traditionnels.

De la Force (du calendrier)

Florida State vs Florida

Une des conséquences inévitables des sondages Top 25 est le biais de la continuité. Si en tant que votant de l’AP vous considérez avant la saison que USC est #1 et Oklahoma est #4, il vous faut souvent des preuves très fortes du contraire pour que vous changiez d’avis. Exemple : on a vu très tôt dans la saison 2013 que le double champion en titre Alabama avait une défense qui n’était pas au niveau exceptionnel de ses devancières, alors que Florida State écrabouillait tous ses adversaires. Mais les votants n’ont daigné mettre les Noles devant le Tide à la première place qu’après qu’Alabama a perdu son dernier match de saison régulière. « Tous les polls de l’histoire du football universitaire tendaient à refléter le passé et pas la vérité de la saison en cours », déclare le commissioner de la Big Ten Jim Delany. « J’aime vraiment le comité parce qu’il se base sur ce que les gens font, pas sur qui ils sont ou ce qu’ils ont pu faire avant. »

Bien qu’il est juste de dire que le travail du comité sera théoriquement dégagé des perceptions d’avant saison, ils auront eux aussi un point de départ à compter de fin octobre à partir duquel les équipes monteront ou descendront dans leur classement jusqu’en fin de saison. Juste comme un poll. S’ils font leur boulot comme prévu, les classements du comité pourrait diverger fortement de ceux de l’AP ou des coaches (qui ne vont pas disparaître), ce qui va sans doute ajouter à la confusion. « En approchant de la fin, les gens vont sans doute avoir une opinion assez fine de ce qui va se passer, mais en fonction des résultats des derniers matchs ils pourraient avoir de sacrées surprises », dit Haden. « Ce qu’il se passera en finale de conférence pourrait avoir un impact très fort sur le choix des membres sur le choix de la quatrième équipe ». Ce qui est sans doute une des raisons pour lesquelles le comité s’est senti obligé de publier des mises à jour régulières de son classement. Ils anticipent un processus d’acclimatation.

« Ce sera différent de tout ce que les gens ont connu jusque maintenant », affirme Hancock. « La saison évolue. C’est fluide. Des équipes s’améliorent, d’autres perdent pied. Il y a des blessures qui changent la dynamique d’une équipe. Certaines équipes vont affronter une équipe au complet début septembre et d’autres joueront cette même équipe en novembre, mais ce sera comme jouer une équipe différente. Et le comité pourra prendre tous ces facteurs en considération, ce qu’un ordinateur ne pourrait pas faire. »

Le fait que le comité prenne ces éléments en compte est en lui seul un changement énorme par rapport aux polls traditionnels. De même, l’importance qu’ils placeront dans la difficulté du calendrier. Alors que les votants d’AP, de Harris, des coaches pouvaient donner une petite importance au niveau de compétition affronté par les équipes, le premier facteur déterminant dans le classement d’une équipe était son nombre de défaites. À quelques exceptions près, être invaincu vaut plus qu’avoir une défaite, une défaite plus que deux, deux plus que trois. Si une équipe du Top 10 perd un match contre une autre équipe du Top 10 à la dernière seconde sur un field goal, la coutume chez les votants traditionnels est de considérer que cette équipe est soudainement cinq ou six places moins bien classée qu’elle l’était la semaine précédente, même si les équipes qui passent devant elle au classement ont passé la semaine à battre des équipes de FCS ou de conférences mineures.

Par contraste, dans l’ère du playoff, il est tout à fait possible qu’une équipe à 11-2 qui a affronté un calendrier particulièrement compliqué soit mieux classée qu’une équipe à 12-1 qui a passé sa saison à disposer d’équipes de faible niveau. A ce moment là, le pétage de plombs collectif des fans atteindra 3.1 sur l’échelle de Richter. Mais, encore une fois, c’est une bonne chose. Cela pourrait motiver les équipes de l’élite à renforcer leur calendrier hors conférence, et donc créer de meilleures affiches pour les fans. Le playoff à venir a déjà poussé certaines équipes à programmer des séries futures de haut niveau, particulièrement dans la Big Ten, qui passera de 8 à 9 matchs de conférence à partir de 2016 (imitant la Big 12 et la Pac12) et qui décourage ses membres de programmer des adversaires issus de la FCS. « Vous ne pouvez rien faire contre votre calendrier de conférence », affirme Alvarez, « c’est votre objectif – en fonction de votre choix d’adversaires hors conférence… Il est très facile pour moi de voir quel est l’objectif du calendrier d’une équipe. »

Tout de même, la fureur s’est déchaînée quand la SEC et l’ACC ont annoncé qu’elles resteraient à 8 matchs de conférence au printemps 2014 (bien qu’elles ont annoncé recommander à leurs membres de programmer au moins une rencontre par saison contre une équipe membre du Power Five), alimentant la paranoïa dans un milieu déjà passablement sujet à la chose. « Si nous allons dans un playoff et que ce système est fait pour durer, alors nous devons tous jouer avec les mêmes règles » affirme David Shaw, le coach de Stanford [et voilà, encore ce nerd qui fait sa pleureuse… avec les mêmes règles… T’as le bonjour des Petites Soeurs des Pauvres] après l’annonce faite par la SEC. « Nous jouons 9 de nos 12 rencontres au sein de notre conférence, pourquoi ne feraient-ils pas la même chose ? »

Mais les inquiétudes de Shaw pourraient n’avoir aucun fondement. En fait, il semble même que des équipes comme la sienne pourraient bénéficier fortement du nouveau système. En 2013, le Cardinal a fini à 11-2 en saison régulière, remporté le championnat de la Pac12, et terminé cinquième du classement BCS tout en jouant le 4° calendrier le plus difficile du pays selon le classement Sagarin. Ils ont remporté six victoires contre des équipes classées dans le Top 30 de Sagarin et auraient pu prétendre à une place en playoff. Dans le même temps, Alabama et sa seule défaite au compteur n’a battu que deux équipes du Top 30.

« La preuve sera donnée par les faits », assure Larry Scott, « mais je pense que la plupart du temps, nous allons prendre le bénéfice du doute quand une équipe sera très proche d’une autre. Et la difficulté du calendrier que nous avons sera un facteur déterminant pour l’équipe que nous choisirons. » Lorsque viendra, inévitablement, le jour où une équipe de la Pac12 passe devant une équipe de la SEC pour la dernière place du playoff, vous pouvez être certains de deux choses : 1) les auditeurs qui passeront à l’antenne dans le show de Paul Finnebaum le jour suivant balanceront des trucs qu’on n’a jamais entendu en radio et 2) la SEC passera à 9 matchs de conférence. Point barre.

Dans le même temps, des calendriers déséquilibrés entre les conférences diverses, et, dans certains cas, au sein même d’une conférence, pourraient constituer un gros défi pour le comité. Dans la Big12, il est facile de déterminer la meilleure équipe de la saison. Les 10 équipes se rencontrent toutes entre elles. Mais dans la SEC à 14 équipes, les équipes jouent seulement deux équipes de l’autre division. Idem pour l’ACC et en 2014 et 2015 pour la Big Ten. « Les équipes ne jouent pas le même calendrier », déclare Tranghese. « Quelqu’un peut bien dire ‘telle conférence est la deuxième conférence la plus dure du pays’, ça ne veut rien dire pour moi. C’est contre qui tu joues qui compte. »

Par exemple, en 2013, Missouri a gagné la SEC East avec un record de 11-1. Avant la finale de conférence, toutefois, les Tigers n’avaient pas joué contre les trois premières équipes de l’Ouest (Auburn, Alabama, LSU) et avaient perdu contre l’équipe la mieux classée de leur division (South Carolina). Leurs meilleures victoires à ce moment étaient contre 8-4 Georgia et 8-4 Texas A&M, et ils avaient joué contre Murray State, Toledo, Indiana et Arkansas State hors conférence. S’ils avaient battu Auburn en finale de la SEC, ils auraient sans doute participé au BCS Championship. Un comité de sélection n’aurait sans doute pas fait ça. « Pour le comité, que vous jouiez 8 ou 9 matchs de conférence importe peu. Ce qui compte, c’est le calendrier de tout le monde dans son intégralité, tous les 12 ou 13 matchs » affirme Hancock.

C’est le football, idiot !

Sachez bien que les membres du comité ne vont pas seulement s’appuyer sur les scores et les calendriers. Ils prévoient de voir des matchs. Un paquet de matchs, même. Le staff du CFP a équipé chacun d’entre eux avec un I Pad pour ce faire et a sollicité les conférences et DragonFly, un service de scouting vidéo utilisé par de nombreux programmes universitaires, afin que les membres aient accès à la fois aux diffusions télévisées et aux montages vidéos utilisés par les coaches pour qu’ils puissent tout voir, à leur convenance. « Mes dimanches seront entièrement consacrés à ça » assure Haden.

Dans le même temps, une société nommée SportsSource Analytics développe une plateforme de données qui permettra aux membres de classer les équipes selon ‘des centaines’ de catégories statistiques. Les membres du comité ont pu en avoir un aperçu au cours d’une réunion d’intersaison en 2014. « Nous leur avons demandé de reprendre toutes les données en remontant aussi loin dans le passé que possible, 13 ou 15 ans, et de prendre toutes les centaines de catégories qu’ils avaient (comme troisième et dix dans les 20 yards adverses) et de classer ces catégories en fonction de l’importance qu’elles ont pour les champions ou les équipes du Top 10. » déclare Luck. « Est ce que c’est ce à quoi les gens pensent toujours ? Le ratio de turnovers ? Les yards au sol ? Les yards au sol contre ? Je vais me concentrer sur les catégories qui ont prouvé être un facteur commun historiquement pour les équipes championnes. »

Et même, personne ne peut savoir avec certitude pour le moment comment les divers membres vont définir ce que sont les ‘4 meilleures équipes’. Hormis les critères déjà évoqués (difficulté du calendrier, rencontres directes…), les organisateurs ont clairement affirmé que chacun des membres du comité aura la liberté de décider comment exactement il ou elle évalue une équipe de football. « Il n’y aura pas une seule unité de mesure comme le RPI, qui est fortement surévalué en basket » affirme Hancock.

Est-ce que les membres du comité s’appuieront plutôt sur des mesures statistiques plus avancées comme l’efficacité F/+ de Football Outsiders ? Est-ce que nous aurons plutôt le toujours ambigu ‘test visuel’ ? « Chacun ici apporte une analyse personnelle un peu différente » affirme Alvarez. « En ayant analysé des heures de matchs, je pense en savoir un peu sur le football et sur ce qu’est une bonne équipe ».

Le comité a promis la transparence et Long, en tant que président, ira sur ESPN tous les mardis soir pour expliquer le raisonnement du comité. Mais il n’y aura pas de reporter dans la salle du comité. Il n’y aura pas de publication du Top 25 individuel de chaque votant, parce que ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Le comité va plutôt confronter des échantillons d’équipes avec d’autres, conduire des micro-sondages pour produire le classement global. En tant que groupe dont les décisions vont affecter les vies de multiples coaches et joueurs et la joie ou le rejet total qui en suivra de millions de fans, le comité du College Football Playoff est destiné à devenir l’un des plus sur-analysés et des plus remis en question des groupes de décisionnaires. Certaines années, le tableau va se dessiner de lui-même, mais la plupart du temps, il n’y aura tout simplement pas de bonne sélection possible.

« Il y aura des décisions très délicates à prendre » dit Hancock, qui s’est penché sur les saisons précédentes pour les analyser (comme je vais le faire juste après). « La décision certaines années entre 4-5-6 aurait été déchirante. D’autres années, c’est entre 3-4-5 que ce serait déchirant. Quoi qu’il arrive, cette année, l’an prochain ou les suivants, ce sera difficile. Nous n’avons pas créé le playoff pour supprimer le conflit. Nous savions que le conflit ferait toujours partie de l’affaire. »

Mais vous pourrez maintenant reporter vos frustrations sur 13 personnes plutôt que sur un groupe de plus de 160 votants et un assemblage de mystérieuses formules d’ordinateurs. C’est un progrès. Vraiment. Vous pourriez juste ne pas être d’accord avec ça le 7 décembre, quand votre équipe sera laissée à la porte du playoff…

And In Other College Football News

L’Orange Bowl a un nouveau sponsor. Capital One.

Epicétou.

I Got Mail… Ou Pas…

Dans cette section, amis lecteurs, vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez. Si vous avez des questions, à l’avenir… Pour cette semaine, on passe au-dessus de tout ça, on reviendra, peut-être… Ou pas…

Cette semaine : Rien.

C’est à dire que la révolution est pour bientôt, ou pas…

Verchain’s Games To Watch This Week

L’équipe de rédaction de The Blue Pennant vous présentera les matchs les plus intéressants à suivre cette semaine. Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne moi aussi mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain…

Wow. Le programme de samedi ressemblera sans doute à une longue, longue sieste… Jeudi, par contre, ça aura du sens de rester devant son écran…

UCLA Bruins at Arizona State Sun Devils. Un duel entre un favori et un outsider de la Pac12 South qui n’ont ni l’un ni l’autre démontré quoi que ce soit d’intéressant. Les Sun Devils, à la maison, peuvent enterrer dès le premier match des Bruins en conférence les espoirs de leurs adversaires du jour. Une toute petite Upset Alert, en somme…

Arkansas Razorbacks at Texas A&M Aggies. GameDay sera normalement à Columbia pour le duel des facs de Columbia entre Tigers et Gamecocks, peut-être pour une option sur le titre de la SEC East, dont vous savez ce que je pense… Enfin, des Columbia qui ne se trouvent pas dans le même Etat… Bref… Il m’en fallait une… UPSET ALERT !!! Brett #karma, bitch Bielema a transformé ses Razorbacks sur le modèle de ce qu’il avait déployé à Madison, Wisconsin : on court, on court, on court, on passera le ballon un autre jour. Contre des équipes pas géniales, ça marche bien. Ça n’a pas fonctionné contre Auburn, l’une des deux vraies powerhouses de la SEC West à mes yeux. TAMU est elle une powerhouse ?

 

Arkansas va appuyer là où ça peut faire mal dans la défense des Aggies, le milieu. A&M marquera sans doute un paquet de points, mais si les garçons de Kevin Sumlin ne contrôlent pas le tempo du match et se laissent dicter le rythme lent par les Hogs, watch out. Ou pas…

Duke Blue Devils at Miami Hurricanes. Premier test ACC pour des Blue Devils qui sont invaincus et auxquels il ne manque déjà plus que trois victoires pour se qualifier à un bowl. Miami aura besoin de rebondir après n’avoir pas été trop ridicule du côté de Lincoln, Nebraska, ce dernier samedi. Un match dont personne n’a rien à carrer. À part votre serviteur, bien sur…

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

 

Après trois années à commenter le football sous toutes ses formes, Verchain a rejoint la rédaction de The Blue Pennant en 2013 pour vous proposer son College Football Report et quelques autres fantaisies, en exclusivité.

Publicité
14 commentaires

14 Comments

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 15

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Publié

le

Par

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Je n’ai pas pu résister au plaisir de vous livrer mon #NotImpressed de la semaine dès dimanche dernier, atterré devant mon streaming d’ESPN. Entre Herbstreit, ancien d’Ohio State rappelons le qui se félicitait du choix du comité, Reece qui disait amen à tout, David Pollack qui avait un peu de retenue, Bob Fuckin’ Bowlsby au téléphone, Nick Saban qui disait tout le bien qu’il pensait d’Ohio State, etc, je n’ai pas pu m’empêcher de dégainer (oui, elle me le reproche souvent, aussi…).

Bref, je ne vais pas en remettre une couche.

Il y aura un CFR spécial la semaine prochaine pour vous proposer mes impressions sur les bowls qui ont été annoncés. Tous les bowls. Les 38.

C’était le dernier #NotImpressed de la saison. Merci pour votre fidélité.

Ah, tiens, Bowl-wise, voilà l’effet que ça fait au Président de l’Université du Tennessee de voir les Vols disputer le TaxSlayer.com Bowl, un bowl qui n’est que dans les rangs 3 à 8 du calendrier bowls SEC… Pauvre homme…

Bah, juste après, il a sorti le chéquier pour rallonger coach Butch Jones à 3,6 millions de dollars par saison jusqu’en 2020…

And In Other College Football News

Dernier rendez-vous avec les salaires des coaches. Cette semaine, donc, pour boucler la boucle, la Conférence USA.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Florida Atlantic Charlie Partridge $500,000 $2,590,000 5 years $500,000 $30,000
Florida International Ron Turner $550,000 $2,700,000 5 years $500,000 $20,000
Louisiana Tech Skip Holtz $500,000 $2,500,000 5 years $200,000 $25,000 $150,000
Marshall Doc Holliday $600,000 $2,400,000 4 years $175,000 $20,000
Middle Tennessee Rick Stockstill $701,504.14 $4,209,024.84 6 years $10,000
North Texas Dan McCarney $710,000 $3,704,200 5 years $600,000 $500,000
Rice David Bailiff
Southern Miss Todd Monken $700,000 $2,800,000 4 years $700,000 $15,000
UAB Bill Clark $500,000 $1,500,000 3 years $450,000 $25,000 $50,000
UTEP Sean Kugler $500,000 $2,500,000 5 years $280,000 one month base salary $100,000
UTSA Larry Coker $425,000 $2,375,000 5 years $400,000
Western Kentucky Jeff Brohm $600,000 $2,400,000 4 years $600,000 $50,000
Old Dominion Bobby Wilder

Charlie Partridge : augmentation de 5% chaque 1er juillet à partir de 2015. Bonus de présence de 40000$ au 1/7/2016 et 20000$ au 1/7/2018. L’université fournit une voiture de fonction. Une loge au stade. 6 tickets à la saison pour le basket. 12 tickets pour les matchs à l’extérieur (première fois que je vois ça).

Nom de plombier, allure de plombier, job de plombier

 

Ron Turner : prime de présence de 50000$ chaque 1er mars jusqu’en 2017. 20 tickets pour les matchs à domicile.

Skip Holtz : 0,3 million chaque année garantis versé par la Louisiana Tech University Foundation, pour les apparitions médias et de levée de fonds. Permission de négocier son propre contrat équipementier pour ses chaussures et ses fringues (bon, apparemment, il n’a pas eu de contrat avec Armani…). Une voiture de fonction, possibilité d’une deuxième (hey, il est donc célibataire). Cotisation payée à un country club.

‘OK Corral’, c’était mieux avant…

 

Doc Holliday : ouais, il a le nom du personnage joué par Val Kilmer dans Tombstone, où Kurt Russell joue Wyatt Earp. 0,3 million pour les apparitions médias, 0,1 million pour les opérations de levée de fonds. 25000$ versés par le Marshall University Football Enhancement Fund. Deux voitures de fonction avec l’assurance et l’entretien payés. Cotisation payée à un country club. 20 tickets pour les matchs à domicile et 4 tickets pour le basket. Buyout de 2 millions de dollars s’il devient le coach de West Virginia.

Rick Stockstill : augmentation de salaire de 100 000$ si l’APR est de 930 ou plus (Academic Progress Rate, ou une mesure des chances d’obtention du diplôme des étudiants athlètes), si l’équipe a un record positif et gagne 5 matchs de conférence, si aucune violation de niveau 1 ou 2 des règlements NCAA n’est relevée pendant la saison. Si ces mêmes critères sont remplis, prolongation automatique d’un an du contrat. 75000$ de revenu annuel pour les apparitions TV, radio et Internet (bizarre, on n’a pas vu de une de Paper avec Rick Stockstill – Breaking The Internet…). 5000$ de primes par tranche d’augmentation des revenus des tickets de 100000$. 4000$ de prime par tranche d’augmentation des donations de boosters de 100000$. Une voiture de fonction ou allocation mensuelle de 600$. Défraiement de 400$ par mois pour ses menues dépenses. 20 tickets pour les matchs à domicile. J’adore son contrat. Rien que le montant de son salaire garanti qui se termine par 14 cents me fait tripper…

Dan McCarney : 50000$ pour les apparitions télé. Primes de présence s’il termine chaque saison de 60000$ en 2014 puis 70k, 90k, 110k pour finir à 124200$ s’il termine la saison 2018. 15000$ de prime pour chaque saison à plus de 7 victoires. Voiture de fonction PLUS allocation de 900$ par mois pour payer l’assurance, le carburant et l’entretien. Cotisation payée à un country club.

Todd Monken : une voiture de fonction avec l’assurance payée. Loge privée dans la tribune de presse, plus 20 tickets pour les matchs à domicile. 6 tickets pour le basket. Cotisation payée à un country club.

Bill Clark : 25000$ pour les apparitions médias et le ‘talent’ (no kidding), 25000$ pour les opérations de promotion et de levée de fonds. 10000$ de prime pour des abonnements entre 5000 et 7499, 20000$ de 7500 à 9999 et 30000$ pour plus de 10000 abonnements à la saison vendus. 25000$ pour 7 victoires et 5000$ par victoire supplémentaire jusque 10. 10000 dollars de prime pour une victoire contre une Power Five. Deux voitures de fonction ou allocation de 750$ par mois par véhicule loué. Cotisation payée à un country club.

Sean Kugler : 220000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Toutes les primes de bowl et autres sont exprimées en mois de salaire. Par exemple, un mois de salaire pour plus de 6 victoires dans la saison. Deux voitures de fonction fournies par un concessionnaire local. Cotisation payée à un country club.

Larry Coker : 25000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Augmentation annuelle de 25000$. Une voiture de fonction ou 600$ par mois d’allocation. 24 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge privative. Cotisation payée à un country club. Jusqu’à 185000$ de primes liées à la performance de l’équipe (non détaillées).

Jeff Brohm : prime de 50000$ pour gagner plus de 6 matchs, prime de 25000$ si l’affluence moyenne au stade est supérieure à 12000. L’université fournit une voiture de fonction et paie l’assurance, avec la possibilité d’une deuxième voiture (ce qui, selon les standards habituels, implique que Brohm est célibataire, mesdemoiselles…). 10 tickets pour les matchs à domicile. S’il est viré, il ne peut pas entraîner une équipe du Kentucky pendant deux ans.

Rice a refusé de communiquer les éléments salariaux de David Bailiff puisque la faculté est totalement privée.

Les éléments salariaux du coach d’Old Dominion Bobby Wilder n’ont pas été examinés par Newsday, dont la base de données vous a été traduite ici dans le cadre de cette suite de news sur les salaires des coaches. Cependant, comme votre ami Verchain ne recule devant rien (ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît), il vous a trouvé le package de Bobby.

Salaire de base de 220000$ pour cette saison, 239500$ la saison prochaine et 270000$ en saison suivante. Salaire complémentaire versé par des fonds privés de 180000$ et prime pour les apparitions médias de 75000$ (qui passera à 100000$ en 2016-2017). Wilder a négocié une clause de licenciement sans cause à hauteur de 1,8 millions en 2013, somme qui diminue de 0,2 million à chacune des saisons suivantes. Ainsi, s’il est viré en 2015, il recevra 1,4 millions.

Par contre, je n’ai pas trouvé les autres trucs qui m’amusent comme les primes à la con et les cotisations à un club de strip…

Verchain’s Game To Watch This Week

Bah, cette semaine, rien, juste le match habituel qui clôture la saison entre les Midshipmen de Navy et les Black Knights d’Army. Si vous aimez la triple option, ou si le simple nom de Ken Niumatalolo vous amuse, vous pouvez regarder. Si vous êtes totalement drogué au football, vous pouvez regarder… Moi, je pense que je regarderai ce truc. Parce que ce ne sera pas pire que certains des bowls qui nous attendent.

L’édition spéciale Viewer’s Guide du College Football Report vous attendra en début de semaine prochaine. Ensuite, la voix de Verchain s’éteindra. Enfin, celle qui venait vous chatouiller hebdomadairement. Elle reviendra, ponctuellement, ne serait-ce que dans les commentaires. Ne serait-ce que parce que j’ai une copie du Wainstein Report sur North Carolina à vous dévoiler…

Et puis, il y a aura une nouvelle saison qui débutera fin août, non ?

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

Lire la suite

Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 : Special CFP Edition

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed. CFP Edition.

Publié

le

Par

Devant les caméras d’ESPN, avec Reece Davis derrière le micro et tous les guignols comme votre serviteur qui regardent le truc par des moyens détournés, Jeff Long, le chef d’une nouvelle mafia qui vient remplacer le Cartel, vient d’annoncer les demi-finales du premier College Football Playoff de l’histoire.

#1 Alabama Crimson Tide (SEC Champion, 12-1) face à #4 Ohio State (Big Ten Champion, 12-1)

#2 Oregon Ducks (Pac12 Champion, 12-1) face à #3 Florida State Seminoles (ACC Champion, 13-0)

Are you kidding me ????

Rien à dire sur la demi-finale qui opposera Oregon à FSU, elle était attendue, elle était programmée, il était écrit qu’elle devait se produire.

Rien à dire sur le choix d’Alabama comme numéro 1 du classement. Le Tide a remporté la plus difficile conférence du paysage, la plus difficile conférence du paysage, avec une défaite qui est tout sauf humiliante au compteur contre Ole Miss, une équipe de la SEC West, qui a également battu Mississippi State qui ne comptait qu’une défaite contre Alabama au moment de croiser la route des Rebels. Un accident de parcours, à l’extérieur, ça arrive.

Ohio freakin’ State ????

Shoot me in the head, right now.

On parle d’une équipe qui a été battue A DOMICILE, dans l’imprenable Horseshoe, par VIRGINIA FUCKIN’ STATE. Une équipe avant-dernière de sa division, l’ACC Coastal, dont le champion, Georgia Tech, a terminé avec un record de 6-2 en conférence. Une équipe qui a perdu contre East Carolina de l’AAC, contre Miami, Pittsburgh, Georgia Tech, le Boston College et WAKE FOREST, dans le cadre du pire match de la saison en Power Five, un lavement à 6-3 EN PROLONGATION !!!!!!

Big Ten bias !!!!

Bob Bowlsby, commissionnaire de la Big 12

Sortez les théoriciens du complot !!! Il n’y a pas eu d’avion dans le Pentagone ??? Il y a eu, alors, un jeu de pouvoir, avec deux des ex-coaches faisant partie du CFP Selection Committee liés à la Big Ten : Barry Alvarez de Wisconsin et Tom Osborne de Nebraska. De qui se moque-t-on ? Sans compter que le tristement célèbre Jim Delany, le commish de la Big Ten, a sans doute du trouver un moyen de pousser son jeu de pouvoir suffisamment loin pour avoir une quelconque forme d’influence.

Le grand perdant de l’année dans la course au playoff est donc la Big 12. Paie ta crédibilité. Tu t’appelles Big Twelve et t’as que 10 équipes dans ta conférence. Non mais allo quoi. C’est comme si je disais tu t’appelles Big Ten et t’as 14 équipes dans ta conférence.

Que les présidents des universités de Texas, Oklahoma, Texas Christian, Baylor, Iowa State, West Virginia, Texas Tech, Kansas, Oklahoma State et Kansas State se réunissent et licencient sur le champ Bob Bowlsby. Le commissionner de la Big 12 est autant responsable que le comité de ne pas avoir de représentant de la conférence en playoff. Oui, d’une des deux seules conférences à jouer 9 matchs en conférence, avec la Pac12.

Bowlsby est le pitre en chef qui a refusé de nommer ONE TRUE CHAMPION dans la Big 12, alors que le règlement de sa conférence indique qu’en cas d’égalité, l’équipe qui remporte la confrontation entre deux équipes est nommée championne. Et cette équipe est Baylor. Alors, en croyant favoriser sa conférence par rapport à la perception que TCU était plus appréciée du comité que son VRAI CHAMPION Baylor, Bobby nous l’a jouée ‘co-champions’. Et ça vient de lui péter à la face comme à n’importe quel terroriste qui essaie de se fabriquer sa propre petite bombinette. Ridicule.

Les explications de Bowlsby sur ESPN sont à pleurer de rire. ‘Le comité ne nous a pas dit que c’était important d’avoir un match de championnat, si on avait su on aurait fait autrement’. Mais combien ce type est-il payé pour dire ça ? Le tiebreaker prévu par le règlement n’est pas pour désigner un champion, mais le représentant de la Big12 pour le Bowl avec lequel elle est sous contrat, le Sugar. Alors, ça s’appliquera l’an prochain. Non mais. Je ne savais pas que n’importe quel comédien de stand-up pouvait devenir commish d’une Power Five ! Gad Elmaleh comme commish de la Big 12.

Jeff Long, le Parrain lui-même, a avoué à ce cher Reece (qui est d’accord avec tout ce qui vient d’une quelconque forme de pouvoir) que le fait de ne pas avoir de champion unique a pu coûter à la Big 12.

De même, le membre du comité de sélection lié à la Big 12, le Director of Athletics de West Virginia, ne devrait pas pouvoir sortir de la prochaine réunion des AD de la Big 12 autrement que couvert de goudron et de plumes.

WR Devin Smith, Ohio State

Même Paul Finnebaum est d’accord pour dire que ce comité vient de poser sa première bouse. Pas mal pour une première édition, gentlemen (and lady Condi, oeuf corse). Comment expliquer que TCU, classé troisième la semaine passée, se retrouve soudainement dehors, sans perdre ?

C’est le retour du BCS, dans une nouvelle forme. Lou Holtz est d’accord avec le comité. Voilà qui devrait suffire à vous convaincre que ces messieurs et madame ont fait n’importe quoi.

C’est le retour du What have you done for me lately ! Une victoire impressionnante en dernière semaine, et on oublie tout.

Ohio State a joué Navy, Kent State et Cincinnati hors conférence en plus de la sublime défaite A DOMICILE contre Virginia Tech. Voilà de quoi vous impressionner ?

Au moins, Florida State a joué Notre Dame, Oklahoma State et Florida en plus de Citadel. Et ils sont invaincus. Oui, ils gagnent moche, oui ils ont eu du mal à battre Georgia Tech. Mais ils sont là à 13-0, devant Ohio State.

Ohio State est le champion de la sixième division du college football. La Big 12 à division unique est la quatrième division du truc.

Retournez le problème dans tous les sens, et vous arrivez à la même réponse : This is an outrage !

Manquerait plus que la B1G nous ressorte ses divisions Leaders et Legends, tiens, pour que la fête soit totale.

Et Verchain est #NotImpressed.

Just two words for you : Suck it ! Pardon. ROLL TIDE !

Lire la suite

Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 14

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Publié

le

Par

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Eh bien voilà.

Voilà la dernière livraison du College Football Playoff Selection Committee. Pas dans sa version Verchain. Dans celle qui passe sur ESPN…

So, what ?

En bon avocat des causes impossibles (comme le maintien de Brady Hoke à la tête de Michigan. Just joking), Verchain is #NotImpressed. Non, pas impressionné… Verchain is #Outraged !!!

Plus que jamais, il est temps de se demander ce que fout ce comité.

Les fans de Florida State sont fous furieux de voir leur équipe descendre lentement au classement à chaque victoire arrachée de manière de plus en plus moche et/ou de plus en plus limite (que ce soient Louisville, Miami, Boston College ou Florida…). Ils ont raison, quand on est fan on ne voit pas les limites de son équipe (et on désigne Duke Johnson parmi les trois meilleurs coureurs de la division FBS…). Mais vu de l’autre côté du Sunshine State (la Floride, jeunes gens), Verchain trouve que, si FSU mérite d’être dans les 4, elle ne mérite pas mieux que sa quatrième place.

Non, la raison de l’énervement de votre ami Verchain (et il vaut mieux ne pas réveiller le dragon…), c’est le cas de Baylor.

Mais personne n’aime Baylor. PERSONNE N’AIME BAYLOR !!!!!

1) TCU est classée devant Baylor.

Oui, alors que TCU a été battue par Baylor, qui a remonté 20 points pour passer devant les Frogs… A se demander où est soudainement passé le critère des victoires face à face ?

Alors, on va nous raconter que le calendrier des Frogs était beaucoup plus difficile que celui des Bears. Alors… Ouais, pour le moment, Baylor n’a pas encore battu Kansas State, ce que TCU a fait… Les deux équipes partageront au soir de la dernière journée de la saison BiG 12 un total de 10 adversaires en commun.

Baylor a eu du mal à terminer le match contre Texas Tech cette semaine, pendant que TCU écrabouillait Texas. Alors, le comité, on fait comme les votants du BCS ? On reste sur la dernière impression ? On préfère la dernière fille facile au meilleur coup de sa vie, qui a juste eu une petite migraine du côté de Morgantown ? Please…

Jusqu’à la semaine dernière, le sémillant Jeff Long, chairman du comité (qui ressemble de plus en plus à Vince McMahon de la WWE tellement il est ridicule à chaque apparition, il ne lui manque que la démarche de canard, en fait…) affirmait que TCU méritait d’être mieux classée que Baylor car elle avait une belle victoire contre une équipe du Top 25 du CFP : Minnesota.

Cette semaine, Minnesota ne fait plus partie du Top 25 du CFPSC… Donc, Jeffy Jeff affirme que TCU mérite d’être mieux classée que Baylor car elle a une belle victoire contre une équipe non classée mais qui a un record positif. Pardon ?

Jeff Long examine la candidature de Baylor au CFP

La Big 12 n’aime pas Baylor non plus. Qu’est ce que c’est que cette histoire de proclamer des co-champions en cas de records identiques ? Hé, les enfants, dans un round robin où toutes les équipes se rencontrent (oui, pas un truc comme l’American ou la Sun Belt) comment une victoire face à face ne peut-elle pas favoriser l’équipe victorieuse, en cas de records finaux identiques ?

HEY !!!! C’EST POURTANT CE QUE VOUS AVEZ ECRIT SUR VOTRE SITE INTERNET !!!!!!!!!!!

And I quote : « 

  1. If two teams are tied, the winner of the game between the two tied teams shall be the representative. »

On se fout de nous. Vraiment.

Donc, le comité a sans doute du trouver un formidable argument pour classer TCU devant Baylor.

Verchain, lui, n’en voit qu’un (indice : l’argument se trouve au milieu de la photo…)

2. Ohio State est classée devant Baylor !!!

Encore pire, peut-être, la présence d’Ohio State devant Baylor.

C’est sans doute du au fait que les Buckeyes ont battu Minnesota ? Je ne vois pas trop d’autre explication…

Pas de victoire face à face, mais de toute façon ça ne compte pas…

Alors, regardons un peu les calendriers des deux équipes, puisque selon Saint Jeff ça compte… (NB : tous les classements sont issus des stats de Sagarin, pour pouvoir classer les équipes qui ne sont pas dans le classement du CFPSC…)

Meilleure victoire des Bears : contre #3 TCU.

Meilleure victoire des Buckeyes : contre #10 Sparty.

Deuxième meilleure victoire des Bears : contre #9 Oklahoma.

Deuxième meilleure victoire des Buckeyes : contre #34 Minnesota (quand je vous dis que c’est là que ça se passe…).

Défaite des Bears : contre #28 West Fucking Virginia à Morgantown.

Défaite des Buckeyes : contre #50 Virginia Tech dans le foutu Horseshoe de Colombus !!!

Bah, après tout, Ohio State est une institution, un grand nom dans le monde du football. Baylor, c’est juste une bande de foutus baptistes illuminés de Waco au Texas, quoi. Des David Koresh en puissance. Alors que bon, Ohio State, c’est la fac où a fumé de l’herbe étudié le formidable Lil Jon.

Théorie de la conspiration : des sources bien informées sur ce qu’il se passe derrière les murs de la salle de réunion du CFPSC affirment que les plus ‘vocaux’ des membres du comité, ceux qui s’expriment le plus, cherchent à convaincre les autres sont les ‘coaches’.

Les ‘coaches’, c’est à dire :

  • Barry Alvarez : ancien coach de Wisconsin et AD des Badgers.
  • Tom Osborne : ancien coach et AD de Nebraska
  • Ty Willingham : ancien coach de Stanford, Notre Dame et Washington.

Bref, BIG TEN BIAS ALL OVER THE PLACE !!!

Nous aurons donc droit à des grands moments de vérité en cette fin de semaine, avec le climax dans la nuit de dimanche à lundi chez nous pauvres européens : Kansas State tient la crédibilité du College Football Playoff Selection Committee entre ses petites mains.

Si cette image ne vous fait pas peur…

And In Other College Football News

Avant dernier épisode du détail des salaires et autres avantages des coaches, avec cette semaine l’avant-dernier épisode : la Mid-American Conference.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Akron Terry Bowden $400,000 $2,000,000 5 years $300,000 $50,000  
Ball State Pete Lembo $475,000 $2,500,000 5 years $475,000 $15,000  
Bowling Green Dino Babers $400,000 $2,000,000 5 years $400,000 $15,000  
Buffalo Jeff Quinn $325,000 $1,625,000 5 years $250,000 $25,000  
Central Michigan Dan Enos $360,000 $1,440,000 4 years $285,000 $15,000  
Eastern Michigan Chris Creighton $425,000 $2,125,000 5 years $400,000 $20,000  
Kent State Paul Haynes $375,000 $1,875,000 5 years $250,000   $100,000
Massachusetts Mark Whipple $450,000 $2,250,000 5 years $250,000 $15,000  
Miami (OH) Chuck Martin $450,000 $2,250,000 5 years $400,000 win conference title: 8.333% of guaranteed annual payment 40% of guaranteed annual payment
Northern Illinois Rod Carey $400,000 $2,375,000 6 years $400,000 $25,000  
Ohio Frank Solich $495,000 $2,700,000 5 years $370,000 10% of base salary  
Toledo Matt Campbell $465,000 $2,375,000 5 years $275,000 $15,000 for appearing, $30,000 for winning  
Western Michigan P.J. Fleck $392,500 $1,962,500 5 years $210,000 $25,000  

Robin Williams n’est pas mort !!

Terry Bowden : 50000$ pour les apparitions médias, 25000 issus du contrat équipementier, 25000 pour des apparitions publiques. 15000$ de prime s’il est élu coach de l’année de sa conférence. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club.

Pete Lembo : 25000$ de prime annuelle de présence. Une voiture de fonction avec l’assurance, l’entretien et le carburant payés. 10 tickets pour les matchs à domicile. 10 tickets pour tous les autres évènements sportifs de l’université.

Dino Babers : 3000 dollars pour 5 victoires en conférence, 10000$ pour 6 victoires ou plus en conférence. Si un joueur de l’équipe est nommé joueur de l’année de la MAC : prime de 2000$. Si l’équipe dispute un match contre une équipe BCS (Power Five?) qui lui garantit 400000$ de recette, prime de 10000$. Une voiture de fonction ou allocation de 450$ par mois pour en louer une. Un nombre de tickets non précisé pour les matchs à domicile. Entrée gratuite dans un club de golf. Nombre non précisé de tickets pour le basket. 5000$ d’équipement fourni dans le cadre du contrat équipementier.

Jeff Quinn : 75000 dollars pour les apparitions publiques et dans les médias y compris prime équipementier. 5000$ pour 6 victoires, et 2500$ par victoire supplémentaire. 2500$ pour une victoire contre une équipe Power Five. 5000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. 7500$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs à domicile dépasse les 15000. Deux voitures fournies par un concessionnaire ou 800$ d’allocation par mois. 15 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge pour la famille.

Dan Enos : 35000$ de prime pour les apparitions médias, 40000$ de prime pour des apparitions publiques et promotionnelles. 6000$ de prime pour 7 victoires, et 6000$ par victoire supplémentaire. 5000$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs est de plus de 20000, et 5000$ de supplément par tranche de 5000 supplémentaires, jusqu’à +30000 personnes. Une voiture de fonction. 10 tickets en loge et 10 tickets classiques à la saison. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Abonnement mensuel de téléphone mobile pour 75$. Si 60% de l’effectif est originaire du Michigan, prime de 5000$.

Chris Creighton : 25000$ pour une émission de radio hebdomadaire. Prolongation d’un an si le coach est toujours sous contrat au 1/1/2015. 50000 dollars si l’équipe participe au college football playoff (LOL). 5000$ pour 7 victoires, 7500$ pour 8, 10000$ pour 9, 15000$ pour 10, 20000$ pour 11, 30000$ pour 12. 15000$ si l’affluence payante moyenne est supérieure à 10000, 20000$ si elle est supérieure à 15000. Voiture de fonction avec l’assurance payées par l’université ou allocation mensuelle de 750$. 20 tickets pour les matchs à domicile, 10 tickets pour le basket masculin et féminin.

La blague de ‘tire mon doigt’, vraiment ?

Paul Haynes : 125000$ par an pour les apparitions médias, les levées de fonds, les apparitions marketing et promotionnelles. 5000$ par victoire au-delà de 6 contre des équipes FBS. Une voiture de fonction au choix. Si 60% de l’effectif est composé de joueurs originaires de l’Ohio : prime de 10000$.

Nouveau spinoff : Les Cordier, coach et flic !

Mark Whipple : 200000$ pour les apparitions médias et des allocutions. Permission de négocier son propre deal avec un équipementier. 16 tickets pour les matchs à domicile.

Chuck Martin : 50000$ de prime pour les apparitions médias. Les primes sont exprimées en pourcentages du salaire (dont un 4,167% du salaire s’il est nommé coach de l’année de la MAC). 9 victoires : prime de 10000$, 10 victoires : prime de 15000$, 11 victoires : prime de 25000$. 12 victoires : 8,333% du salaire annuel. Voiture de fonction fournie par l’université avec l’assurance payée. 25 tickets pour les matchs à domicile, 4 tickets pour le basket et le hockey.

Rod Carey : une voiture de fonction fournie par l’université. 30 tickets pour les matchs à domicile. 8 tickets pour les autres sports, avec deux places de parking VIP. Accès libre à un parcours de golf à l’année.

Gollum ??

Frank Solich : 30000$ par saison de contrat avec Ohio Bobcat Sports Network. 15000 $ du contrat équipementier. 30000$ de salaire pour un job d’assistant AD chargé des projets spéciaux (no matter what it is…). 275000$ de prime de présence au 31/12/2012 puis 50000$ à la fin de chacune des saisons suivantes. 5000$ de prime par victoire de 7 à 9 et 10000$ de prime par victoire au-delà de 10. Voiture de fonction avec carburant payé. Cotisation payée à un country club.

Matt Campbell : 10000$ d’augmentation annuelle. 165000$ par an de revenu marketing. Abondement d’un plan épargne retraite à hauteur de 25000 dollars par an. 7500$ de prime pour 7 victoires et 2500$ de prime par victoire supplémentaire. Coach régional de l’année (whatever that is…) : prime de 30000$. Une voiture de luxe. Cotisation payée à un country club.

PJ Fleck : 91250$ pour les apparitions médias, 91250$ pour les apparitions publiques. 6000$ par victoire au-delà de 7. 2000$ si un joueur fait partie de la première équipe MAC de l’année (sportive ou universitaire), 1500$ s’il fait partie de la deuxième équipe. 15000$ s’il est désigné coach régional de l’année (whatever… oh, forget it…). Si l’affluence est supérieure à 20000 : 8000$ de prime. Si elle est supérieure à 25000 en moyenne annuelle : 15000$ de prime. Voiture de fonction avec l’assurance et l’entretien payés ou allocation de 400$ par mois. Une loge de 34 places au stade. Cotisation payée à un country club.

La semaine prochaine : la conférence USA !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Bon, au-delà de l’introduction habituelle, c’est une semaine de finales, alors…

Alabama Crimson Tide vs Missouri Tigers : Alabama s’est bonifiée toute l’année. Au lieu de la rébarbative habitude de défendre et courir, la venue de Lane Kiffin a -presque – rendu le Tide sympathique. Sympa à regarder, en tout cas… The Pick : Alabama.

J’ai bien dit PRESQUE sympathique…

Oregon Ducks vs Arizona Wildcats : Les Ducks veulent une revanche. Oregon a déjà gagné le match des cheerleaders. Alors… The Pick : Oregon.

Ohio State Buckeyes vs Wisconsin Badgers : UPSET ALERT. Sans JT Barrett, ça s’annonce totalement plus compliqué que ce qu’on pouvait penser quand les hommes de Meyer ont décroché la place en finale. Et c’est peut-être une finale qui ne servira à rien au moment de distribuer les places en playoff dimanche prochain… The Pick : Wisconsin.

Florida State Seminoles vs Georgia Tech Yellow Jackets : J’ai longtemps hésité avant de mettre ce match comme l’upset alert de la semaine. Merde, enfin. Ça va bien finir par arriver, non, la première défaite de Florida State, qui ne convainc personne semaine après semaine et demeure invaincue. J’ai bien peur qu’il faille attendre la demi-finale pour que ça se produise, cela dit… The Pick : Florida State.

Almost made the Cut : Baylor accueille Kansas. Si les Bears gagnent, ils remportent la Big12 et selon moi une place au CFP. S’ils perdent, ce sera TCU, en playoff sans doute également. Boise State – Fresno State pour la Mountain West, avec à la clé pour les Broncos en cas de victoire une place dans un des New Year Six.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

Lire la suite

Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 13

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Publié

le

Par

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Bon, et bien… Nouveau classement de notre comité de sélection, dans lequel rien ne bouge, ou presque, Ole Miss dégringolant comme pour rigoler.

La seule vraie nouveauté dans la perspective des New Year’s Six est l’arrivée dans le classement de Boise State et de Marshall, représentant respectivement la Mountain West et la Conference USA. Il manque, selon moi, un petit Colorado State pour refléter véritablement ce qu’est l’état des troupes dans le Group of Five (oui, c’est à dire tout ce qui n’est pas le Power Five), mais les Rams pourraient bien de toute manière ne pas avoir droit aux spotlights du Peach ou du Cotton car seul le meilleur champion des Group of Five est qualifié automatiquement pour un des bowls autour du nouvel an qui n’accueillent pas le Playoff.

Alors, on ne va pas épiloguer plus longtemps, même s’il pourrait être amusant d’essayer de comprendre pourquoi TCU, BCS Style, est toujours devant Baylor alors que les Bears ont mangé les grenouilles, mais on aura peut-être l’occasion d’y revenir.

De toute façon, le classement évoluera sans doute lorsque la messe sera dite par Jeff Long au soir du 7 décembre, et qu’il prononcera son homélie au nom du Head to Head, du Strength of Schedule et du Game Control (tiens, voilà une belle nouveauté…).

Bref, autant se divertir un peu et vous remettre à l’esprit que le football universitaire se dispute entre des universités. Il y a des classements sur le terrain et des classements… dans les amphis, aussi. Le US News and World Report a publié comme tous les ans son classement des universités. Je me suis donc amusé à vous trouver laquelle des divisions de la FBS est la plus costaud dans les amphis, en comparant ensuite ce classement avec le classement Sagarin des divisions les plus costaudes de première division. Les résultats sont parfois surprenants.

Dans un premier temps, la méthode utilisée est simpliste comme l’humour à la Verchain. US News classe les facs de 1 à 200. Chaque fac de chaque division (hormis les indépendants, qui seront mentionnés mais pas classés) reçoit donc des points en fonction du classement US News (une fac classée 12 marque 12 points) et on fait la moyenne simple des points de toutes les équipes d’une division pour déterminer le ranking moyen de la division.

Je n’ai pas considéré les Indépendants comme une division, mais mentionné dans ma grande générosité les rangs dans le classement universitaire des facs concernées. A noter que si une fac qui joue au football n’est pas dans les 200 meilleures facs du pays, elle reçoit le score de 201 points. C’est comme ça… Les 4 premières sont Princeton, Harvard, Yale et Columbia. Ivy League Power !!

On attaque par les classements par conférence, avec en premier celles qui sont organisées en deux divisions :

SouthEastern Conférence
SEC West SEC East
University Ranking University Ranking
Texas A&M 68 Vanderbilt 16
Alabama 88 Florida 48
Auburn 103 Georgia 62
LSU 129 Missouri 99
Arkansas 135 Tennessee 106
Mississippi 149 South Carolina 113
Mississippi State 156 Kentucky 129
Moyenne 126,67 Moyenne 81,86
Pacific 12 Conference
Pac12 North Pac12 South
University Ranking University Ranking
Stanford 4 UCLA 23
Cal-Berkeley 20 USC 25
Washington 48 Colorado 88
Oregon 106 Arizona 121
Oregon State 138 Utah 129
Washington State 138 Arizona State 129
Moyenne 75,67 Moyenne 85,83
Atlantic Coast Conference
Atlantic Coastal
University Ranking University Ranking
Wake Forest 27 Duke 8
Boston College 31 Virginia 23
Syracuse 58 North Carolina 30
Clemson 62 Georgia Tech 35
Florida State 95 Miami 48
North Carolina State 95 Pittsburgh 62
Louisville 161 Virginia Tech 71
Moyenne 75,57 Moyenne 39,57
Big Ten
B1G West B1G East
University Ranking University Ranking
Northwestern 13 Michigan 29
Illinois 42 Penn State 48
Wisconsin 47 Ohio State 54
Purdue 62 Maryland 62
Minnesota 71 Rutgers 70
Iowa 71 Indiana 76
Nebraska 99 Michigan State 85
Moyenne 57,86 Moyenne 60,57
Mid American Conference
MAC West MAC East
University Ranking University Ranking
Western Michigan 173 Massachussetts 76
Ball State 173 Miami of Ohio 76
Northern Illinois 194 Buffalo 103
Central Michigan 194 Ohio 129
Toledo 201 Bowling Green 173
Eastern Michigan 201 Kent State 194
    Akron 201
Moyenne 189,33 Moyenne 136,00
Mountain West
Mountain West
University Ranking University Ranking
Colorado State 121 San Diego State 149
Wyoming 161 Hawaii 168
New Mexico 189 Nevada 194
Utah State 194 San Jose State 201
Boise State 201 Fresno State 201
Air Force 201 UNLV 201
Moyenne 177,83 Moyenne 185,67
Conference USA
C-USA West C-USA East
University Ranking University Ranking
Rice 19 UAB 149
Louisiana Tech 201 Marshall 201
UTEP 201 Middle Tennessee State 201
North Texas 201 Western Kentucky 201
Texas San Antonio 201 Florida International 201
Southern Miss 201 Florida Atlantic 201
    Old Dominion 201
Moyenne 170,67 Moyenne 193,57

On continue avec les conférences à division unique, et les Indépendants en bonus :

Big 12
   
Texas 53
Baylor 71
Texas Christian 76
Iowa State 106
Kansas 106
Oklahoma 106
Kansas State 142
Oklahoma State 145
Texas Tech 156
West Virginia 168
Moyenne 112,90
American Athletic
   
Memphis 201
Cincinnati 129
Central Florida 173
East Carolina 201
Connecticut 58
Houston 189
Temple 121
South Florida 161
Tulsa 88
Tulane 54
Southern Methodist 58
Moyenne 130,27
Sun Belt
   
Georgia Southern 201
Georgia State 201
Louisiana Lafayette 201
Louisiana Monroe 201
Appalachian State 201
South Alabama 201
Texas State 201
Arkansas State 201
Troy 201
Idaho 166
New Mexico State 201
Moyenne 197,82
Independants
   
Notre Dame 16
Brigham Young 62
Navy NR
Army NR
Moyenne 39,00

Et ceci nous amène au classement des divisions de la première division :

# Division Moyenne Sagarin
1 ACC – Coastal 39,57 8
2 B1G West 57,86 6
3 B1G East 60,57 7
4 ACC – Atlantic 75,57 9
5 Pac12 North 75,67 5
6 SEC East 81,86 3
7 Pac12 South 85,83 2
8 Big 12 112,90 4
9 SEC West 126,67 1
10 American Athletic 130,27 11
11 MAC East 136,00 17
12 CUSA – West 170,67 15
13 MWC – Mountain 177,83 10
14 MWC – West 185,67 13
15 MAC West 189,33 12
16 CUSA – East 193,57 14
17 Sun Belt 197,82 16

Surprise ???

And In Other College Football News

On continue à dérouler, rassurez vous, il n’en restera plus que deux après ça. Et de toute façon, la saison sera finie pour le #NotImpressed. Non mais…

Cette semaine : la Mountain West !!

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Air Force Troy Calhoun $825,000 $3,712,000 5 years   7.5% of annual pay 30% of annual pay
Boise State Bryan Harsin $1,000,000 $6,583,000 5 years $800,000 $50,000 $100,000
Colorado State Jim McElwain $1,350,000 $6,750,000 5 years $1,350,000    
Fresno State Tim DeRuyter $650,000 $3,250,000 5 years $258,168 $150,000 $250,000
Hawaii Norm Chow $550,000 $2,750,000 5 years $550,000 $50,000  
Nevada Brian Polian $550,000 $2,800,000 5 years $525,000    
New Mexico Bob Davie $763,600 $5,345,200 7 years $363,600 $50,000  
San Diego State Rocky Long $800,000 $4,000,000 5 years $210,000 $75,000 for title or $25,000 for making championship game $400,000
San Jose State Ron Caragher $525,000 $2,625,000 5 years $258,168 $40,000  
UNLV Bobby Hauck $850,000 $2,250,000 3 years $250,000    
Utah State Matt Wells $575,000 $3,475,000 5 years $320,000 $50,000 $200,000
Wyoming Craig Bohl $800,000 $4,546,250 5 years $300,000 one month’s salary  

Troy Calhoun : le coach d’Air Force bénéficie de différents bonus tous exprimés en pourcentage du salaire annuel de la saison considérée. Par exemple, le Commander In Chief Trophy lui rapporte 5% de son salaire annuel. Et c’est tout. Je ne sais pas si Air Force a refusé d’en communiquer plus, mais apparemment on n’y paie pas le loyer comme à Navy ou Army.

Oui mon grand, tu peux avoir le sourire… Tu as bien géré la négo de ton contrat…

 

Bryan Harsin : 0,3 million d’augmentation en 2016, 0,25 en 2017, 0,1 en 2019. 0,2 million par an pour avoir autorisé l’université à utiliser et mettre sous licence commerciale ses ‘nom, voix, manières, image, gestes, etc…’ (only in America…). Prolongation automatique d’un an à l’issue de chaque saison à 9 victoires ou plus. Une voiture de fonction. Un certain nombre de tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club.

Jim McElwain : aucune prime (gné?). Deux voitures de fonction ou allocation équivalente. 20 tickets pour les matchs à domicile, et une suite privée. Cotisation payée à un country club. 4 tickets à la saison pour le basket (masculin et féminin).

Tim DeRuyter : Environ 312000 dollars payés par ‘Athletic Corporation’ (whatever THAT is) pour amener son salaire à 0,65 million cette saison. Trois types de primes pour les résultats académiques, ce qui est plutôt rare (passons le détail, mais l’atteinte des trois meilleurs paliers peut amener un supplément de revenu de 0,6 million environ). Une voiture de fonction, avec l’assurance, le carburant et la maintenance payés. Les 12 meilleures places non vendues sont attribuées au coach à chaque match, plus 20 places assises au niveau du banc. Cotisation payée à un country club.

Hawaii Five O, c’était mieux avec Michelle Borth…

 

Norm Chow : autorisé à négocier ses droits à l’image pour son compte (a reçu en 2013 environ 0,1 million à ce titre). Si les ventes d’abonnement à la saison dépassent 25000 : 75000$. Si elles dépassent les 27500 : 75000 de plus. Si elles dépassent les 30000 : 75000$ de plus. Victoire à la télé nationale dans un match à domicile : 25000$. Dans un match à l’extérieur : 40000$. 30 tickets pour les matchs à domicile, et 8 places de parking. 8 tickets pour les autres évènements sportifs.

Brian Polian : 25000$ de prime pour une émission de télé hebdomadaire. 15000$ pour une émission hebdomadaire de radio. 10000$ pour des apparitions en public. 15000$ de prime pour un match de semaine joué à la télé nationale. 25000$ pour un match du samedi joué devant les caméras de la télé nationale. 10000$ par tranche de 5000 abonnements à la saison vendus au-delà de 10000. 5000$ de prime pour chaque joueur sélectionné Academic All American. Voiture de fonction avec l’assurance payée ou une allocation équivalente non précisée. 12 tickets dans une loge du plus haut niveau. Autorisation de négocier des contrats personnels avec un équipementier. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Cotisation payée à un country club dans la limite de 10000$ par an.

Bob Davie : 0,2 million pour les apparitions médias. 0,1 million pour porter les vêtements de la marque qui équipe l’université. 0,1 million pour les apparitions publiques. 10000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. Si l’affluence moyenne sans tenir compte des étudiants dépasse les 19000 sur la saison : 25000$ de prime. Complément de 25000$ si la moyenne est supérieure à 21000. Une voiture de fonction. Cotisation payée à un country club.

L’homme qui valait 3 milliards, Lee Majors ?

 

Rocky Long : 0,59 million versés chaque année par une ‘organisation auxiliaire’. 25000 dollars de prime pour deux victoires contre des équipes du Top 25. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club pour le coach et son épouse.

Ron Caragher : 266832$ versés chaque saison par la Tower Foundation pour les opérations de relations publiques et les apparitions publiques. 40000$ de primes pour 8 victoires ou plus. 500$ par mois pour louer une voiture.

Bobby Hauck

 

Bobby Hauck : 0,225 million pour les apparitions publiques, 0,225 million pour les apparitions TV. 0,15 million de prime de présence au 1/7/2014. 5000$ pour 7 victoires, 2500$ par victoire complémentaire. 5000$ de prime si plus de 5099 abonnements à la saison sont vendus. 5000$ complémentaires pour 400 abonnements de plus. 5000$ pour 500 abonnements en plus des 400. Deux voitures de fonction de valeurs de 54895$ et 36324$, assurance payée. 18 tickets et 10 tickets de catégorie supérieure. 4 places pour le basket masculin et d’autres sports.

Matt Wells : augmentations de 0,3575 million en 2015, 0,3825 en 2016, 0,4075 en 2017 et 0,4325 en 2018. Compensation annuelle pour les apparitions médias : 0,2555 en 2014, 0,2925 en 2015, 0,3175 en 2016, 0,3425 en 2017 et 0,3675 en 2018. 0,1 million pour atteindre le college football playoff (lolilol). 5000$ par victoire contre BYU ou Utah. Une voiture de fonction ou 500 dollars par mois d’allocation. Assurance payée à hauteur de 75$ par mois, carburant à hauteur de 125$ par mois. 12 tickets pour les matchs à domicile et 5 tickets pour les autres sports. Cotisation payée à un country club.

Star Trek Next Generation. Le Capitaine Jean-Luc Picard.

 

Craig Bohl : Pour les apparitions médias : 0,45 million la première saison, plus 50000$ à chaque saison suivante, payé par un fonds non public. 50000$ par saison pour des discours. 20000$ par victoire en conférence. Pour plus de 5000 abonnements à la saison : 20000 dollars. 10000$ par tranche de 1000 abonnements supplémentaires jusqu’à 70000$ pour plus de 10000 abonnements. Voiture de fonction payée par l’université, l’assurance est payée par des boosters. 12 tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club. 750$ par mois de participation au loyer de l’habitation du coach.

Les Semaines suivantes : le reste du monde (MAC, Conf’ USA) !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Alabama vs Auburn, The Iron Bowl

 

Auburn Tigers at Alabama Crimson Tide : ou le retour de la mort qui tue de l’Iron Bowl, avec Gameday à Tuscaloosa pour la deuxième fois en trois semaines. Blame the SEC’s schedule, people… Bon, alors : make or break (or hope Ole Miss wins the Egg Bowl) game. The Pick : Roll Tide.

UCLA Bruins at Stanford Cardinal : Jim Mora’s Team contrôle son destin dans la Pac12 south. Une victoire dans la Silicon Valley et c’est direction Santa Clara pour la finale de la Pac12. Si le match part en travers dès le début, changez de chaîne sur votre streaming pour vous concentrer sur Arizona State at Arizona, parce que c’est là que se trouvera le champion. The Pick : Arizona State… Euh, non… UCLA…

Minnesota Golden Gophers at Wisconsin Badgers : le match pour la division West de la B1G. La finale avant la lettre. Enfin, avant d’aller se faire fesser par Ohio State… The Pick : Wisconsin.

Almost made the Cut : Utah State at Boise State, pour la Mountain Division. Florida at Florida State, pour que FSU tombe enfin hors des 4 premiers du CFPSC. Pittsburgh at Miami : Conner meets The Duke. Lousiana Monroe at Georgia Southern, pour la Sun Belt. Mississippi State at Mississippi, parce que c’est là que pourrait se jouer la SEC West, en fait. Arizona State at Arizona, pour le cas où UCLA se trouerait.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

Lire la suite

Articles les plus lus