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[CFP National Championship 2020] Le face-à-face à chaque poste

A quelques heures du choc entre #1 LSU et #3 Clemson à l’occasion du CFP National Championship Game 2020, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.

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Ce lundi, la Nouvelle-Orléans abrite la sixième finale du College Football Playoff. L’occasion de voir une quatrième confrontation en cinq ans entre Clemson et un programme de la SEC.

Mais pas d’Alabama cette fois-ci. C’est un autre ogre du Sud-Est des Etats-Unis, LSU, qui se dresse sur la route des champions en titre, le tout à domicile. Quels tigres comptent rugir le plus fort, du côté du SuperDome ? Petite revue d’effectif, avec le face-à-face annuel …

Quarterbacks

LSU : Sans trop de surprise, Louisiana State est la meilleure attaque de la saison, avec un peu plus de 48 points par match. Et QB Joe Burrow est tout sauf étranger à ce phénomène. Monté clairement en puissance, par rapport à la saison dernière, l’ancien d’Ohio State a affolé les compteurs tout au long de sa campagne, avec 5 208 yards, 55 touchdowns et 6 petites interceptions, s’offrant au passage le titre de Heisman Trophy. Ses 8 touchdowns personnels ont donné le ton pour épingler Oklahoma lors du Peach Bowl et aucun coordinateur défensif n’a su franchement l’arrêter, au vu de ses nombreuses improvisations couronnées de succès. A domicile, le numéro 9 entend bien briller …

Clemson : On en attendait monts et merveilles, au lendemain d’une campagne 2018 terminée en trombe avec le titre national. Mais QB Trevor Lawrence a pris le temps cette année. Discret voire critiqué en début de saison, celui qui est déjà annoncé comme le premier choix de draft 2021 a élevé son niveau de jeu semaine après semaine, à l’image de sa prestation d’abord compliquée puis conclue avec brio lors du Fiesta Bowl, contre Ohio State. Pour sa première vraie année comme starter, l’intéressé affiche un solide 3 431 yards, 36 touchdowns et 8 interceptions. Intelligent dans le jeu, il est aussi mobile que Burrow, comme l’a montré son impressionnant touchdown à la course en demi-finales face aux Buckeyes.

QB Joe Burrow, LSU – Crédit photo : Brett Davis-USA TODAY Sports

Avantage : LSU. Si Lawrence a l’expérience et le vent en poupe, que dire de Burrow qui a joué un niveau au-dessus tout au long de la saison.

Running backs

LSU : A Baton-Rouge, les coureurs changent, mais l’efficacité reste. Troisième running back titulaire sur les trois dernières années, RB Clyde Edwards-Helaire a assuré la tradition locale avec un jeu au sol déroutant, à l’image de ses appuis et de ses spins moves. Mais l’arsenal du junior est complet, avec une vraie possibilité d’être explosif et dangereux en sortie de backfield. Au-delà de ses 1 300 yards et 16 touchdowns inscrits à la course, il a capté 50 ballons pour quasiment 400 yards. Son apport dans le domaine a d’ailleurs été capital lors d’un succès qui l’était tout autant sur les terres d’Alabama. Touché aux ischios en demi-finales, « CEH » a vu l’apport non négligeable de son remplaçant. RB Chris Curry est un coureur plus traditionnel mais doté d’une bonne vision et d’une accélération non moins redoutable. Cela lui avait permis d’aller chercher 89 yards face aux Sooners. Si besoin, les freshmen et anciennes recrues 5 étoiles RB John Emery et RB Tyrion Davis-Price ont largement les épaules pour prendre la suite.

Clemson : Valeur sûre des Tigers, depuis maintenant deux ans, RB Travis Etienne (1 536 yards, 18 touchdowns) a soufflé le chaud et le froid en 2019. Auteur d’un mois de septembre plutôt en demi-teinte, à l’image de son quarterback, le natif de Louisiane a repris sa bonne marche par la suite avec sept rencontres à plus de 100 yards. Globalement mis de côté par ses coaches lors du Fiesta Bowl, il a tout de même trouvé le moyen d’inscrire deux touchdowns à la réception, dont celui de la victoire finale. Derrière lui, le sophomore RB Lyn-J Dixon (636 yards, 6 touchdowns) a les dents longues, dans l’optique d’une future place de titulaire en 2020.

RB Travis Etienne, Clemson – Crédit photo : The State

Avantage : match nul. L’éclair contre la tornade. Etienne a un bagage plus approfondi, mais Edwards-Helaire compose avec une aussi grande polyvalence et un comité de choix pour le suppléer au besoin.

Receveurs/Tight-Ends

LSU : Souvent la grande force du programme. Les Odell Beckham, Jarvis Landry et autres D.J. Chark ont cédé la vedette à un trio tout bonnement injouable cette année. Le sophomore WR Ja’Marr Chase a notamment été le dynamiteur offensif des Tigers sur le jeu profond. Avec un total de 1 559 yards et 18 touchdowns, il a été le joueur le plus productif de la saison régulière, collectant plus de 20 yards par réception. Une machine à big plays. Plus utilisé dans le jeu intermédiaire, le junior WR Justin Jefferson (18 touchdowns aussi) a été un joueur précieux sur troisième tentative, à l’image de ses prestations dantesques à Texas et contre Oklahoma. Dans n’importe quelle autre équipe, WR Terrace Marshall (625 yards, 12 touchdowns) serait le « go-to-guy » attitré. Mais à Louisiana State, il ne gêne pas pour exploiter les brèches laissées par les camarades, comme ce fut le cas en finale de conférence, contre Georgia. Impliqué de plus en plus dans le jeu aérien, en fin de saison, TE Thaddeus Moss, fils de Randy, est une énième option dont profitera pleinement Joe Burrow si nécessaire.

Clemson : Une escouade à réaction. Passé receveur numéro 2 en fin de saison dernière, le junior WR Tee Higgins a remis les choses au clair en réalisant une campagne à 1 115 yards et 13 touchdowns, redevenant la principale menace aérienne des Tigers. Il faut dire que les espaces offerts par la future star annoncée WR Justyn Ross (789 yards, 8 TD) ont dû aider. Le sophomore a parfois souffert contre Jeffrey Okudah en demi-finales mais a su pallier l’absence ponctuelle de son partenaire, un temps touché à la tête. Les deux hommes, épaulés par WR Diondre Overton, WR Amari Rodgers et les freshmen WR Joe Ngata et WR Frank Ladson, ont le gabarit et les tracés pour mettre en difficulté le backfield adverse.

WR Ja’Marr Chase, LSU – Crédit photo : Jonathan Bachman/Getty Images

Avantage : au vu des chiffres étourdissants, et de l’apport supplémentaire d’un tight end, difficile de ne pas parier sur LSU. Mais l’écart n’est sans doute pas si monstrueux.

Ligne offensive

LSU : Une ligne offensive qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Récompensée du Joe Moore Award, le mois dernier, en tant que meilleure O-Line de l’année, l’escouade des Tigers a concrétisé l’énorme travail du coach de position, James Cregg, depuis la saison passée. Incisif, notamment sur le run block, ce groupe démontre une incroyable homogénéité, derrière les deux seniors LG Adrian Magee et RG Damien Lewis. A leurs côtés, les juniors LT Saahdiq CharlesC Lloyd Cushenberry et RT Austin Deculus sont difficiles à bouger et font déjà partie des futurs prospects qui font saliver la NFL. La concurrence est rude sur le poste, à tel point que le junior G Donavaughn Campbell et le sophomore G Ed Ingram se contentent de peu de snaps.

Clemson : Souvent snobée au fil des années, la ligne offensive de Clemson sait faire étalage de son talent quand il le faut. Etonnante en finale nationale l’an passé, elle a aussi surpris les observateurs contre Ohio State, en ayant à l’usure une défense physique et en maitrisant la principale menace défensive du pays, Chase Young. Pour ne rien arranger, le groupe Tiger arrive à maturité avec pas moins de quatre seniors émérites, LG Jim SimpsonC Gage CervenkaRG Sean Pollard et RT Tremayne Anchrum. Mais c’est bien le sophomore LT Jackson Carman, ancienne recrue 5 étoiles qui sera le principal lieutenant de Trevor Lawrence, pour laisser au quarterback le temps de briller un peu plus. Souvent utilisé face aux Buckeyes, le sophomore LG Matt Brockhorst aura l’occasion de sortir du chapeau, le jeu au sol ayant parfois souffert lors du Fiesta Bowl.

Lloyd Cushenberry III (#79) et Thomas Perry (#78), LSU – Crédit photo : Crescent City Sports

Avantage : LSU. Difficile de ne pas donner l’ascendant au véritable rouleau-compresseur made in Louisiane.

Ligne défensive

LSU : Dans les tranchées, Louisiana State sait se faire respecter. Si la ligne offensive fait peur, la D-Line propose également un panel d’athlète hors-norme et ô combien intimidant. La vedette de ce premier rideau est sans conteste le senior DE Rashard Lawrence (25 plaquages), qui a mis sur la touche l’ancien transfert de Texas Tech, DE Breiden Fehoko. Mais c’est bien le sophomore NT Tyler Shelvin (39 plaquages) qui explose cette saison et tend à devenir un aimant à double-teams. Souvent gêné par les blessures, le junior DE Glen Logan profite de son binôme DE Neil Farrell pour mettre une pression précieuse sur les actions auxquelles il participe.

Clemson : La page s’est tourné, mais le potentiel est bel et bien là. L’an passé, les Tigers ont dit au revoir à leurs historiques « 4 fantastiques » Clelin Ferrell, Christian Wilkins, Dexter Lawrence et Austin Bryant. Douze mois plus tard, le vrai leader de ce groupe reste encore à identifier, mais la rotation est encore plus sauvage. Le freshman DT Tyler Davis (42 plaquages, 9 et demi pour perte) a été le lineman le plus sollicité par Brent Venables et semble avoir une complémentarité naissante avec le sophomore DT Jordan Williams, belle surprise de la fin de saison. Capable de suppléer Dexter Lawrence au pied levé, après la suspension de ce dernier en 2018, le senior DT Nyles Pinkney a les atouts pour se distinguer si besoin. Sur les extérieurs, le sophomore et ancien 5 étoiles DE Xavier Thomas n’a pas encore confirmé tous les grands espoirs placés en lui. Mais son gabarit et son apport sur le run stop en font une pièce à ne surtout pas sous-estimer. Le junior DE Justin Foster et le sophomore DE Logan Rudolph complètent ce groupe, de même que le polyvalent DL K.J. Henry, autre ancienne grosse recrue du campus de Caroline du Nord.

DT Rashard Lawrence (#90), LSU Tigers – Crédit photo : Paul Spinelli

Avantage : LSU. Plus de physique et d’expérience pour tenter de contrecarrer la ligne adverse.

Linebackers

LSU : Habituelle force du programme, à l’image des joueurs NFL Deion Jones et Devin White, l’escouade de linebackers est solide, faute de mieux. Dotée d’incroyables athlètes, les Tigers ont collecté 182 plaquages avec leur duo central MLB Jacob Phillips et WLB Patrick Green, mais la tendance à ne pas s’appliquer aux plaquages peut coûter cher. Sur les extérieurs, le besogneux OLB Damone Clark a suppléé OLB Michael Divinity Jr., un temps écarté du groupe pour des raisons personnelles. Cet ancien capitaine défensif devrait d’ailleurs enfin retrouver les siens lors de cette finale nationale. La star de ce groupe, voire de cette défense, est bien sûr le sophomore OLB K’Lavon Chaisson (58 plaquages, dont 13 et demi pour perte), phénomène physique capable d’être aussi redoutable sur le rush que sur la couverture et la poursuite. Comme pour Chase Young à Ohio State, il sera la boussole de cette défense.

Clemson : Si le premier rideau manque de certitude, en termes d’expérience, ce n’est pas vraiment le cas plein centre. Car le junior LB/S Isaiah Simmons n’a cessé de se développer depuis son arrivée en defensive back, au point de devenir le meilleur plaqueur et le meilleur sackeur de son équipe en 2019 (97 plaquages, 7 sacks), de même qu’un potentiel futur top 10 de la draft. Capable de jouer partout pour perturber la décision du quarterback, il a le profil d’un free safety dans le corps d’un middle linebacker. Il est notamment l’auteur d’une interception lors du Fiesta Bowl, contre Ohio State. A ses côtés, le senior WLB Chad Smith et le junior MLB James Skalski sont des joueurs de devoir qui pourront compter sur l’explosivité d’un autre futur grand sur la position, le sophomore WLB Baylon Spector.

OLB Isaiah Simmons, Clemson – Crédit photo : John Byrum/Icon Sportswire via Getty Images

Avantage : Clemson. Moins talentueux sur le papier, ce groupe est paré au combat, avec peu de plaquages cassés cette saison. Avec le joueur du back-seven le plus polyvalent du pays, les Tigers ont en plus un profil hybride capable de menacer le Heisman Trophy 2019.

Defensive backs

LSU : « DBU », vous connaissez ? Si cette appellation a été quelque peu galvaudée en début de saison, à Texas, le backfield défensif s’est parfaitement repris sur le reste de l’exercice. Avec 15 passes défendues et 6 interceptions, le true freshman CB Derek Stingley Jr. semble déjà le taulier de son escouade et a su faire oublier les errements du super prospect FS Grant Delpit contre la course et le côté gambler de CB Kristian Fulton et NB Kary Vincent Jr. Loin d’être le plus flashy, SS JaCoby Stevens est en revanche appliqué, à l’image de ses 85 plaquages, 5 sacks, 6 passes défendues et 3 interceptions depuis le début de la saison.

Clemson : Si on voulait résumer grossièrement, on dirait « fourni au milieu, inquiétant sur les extérieurs ». Car sur le poste de safety, les Tigers ont pas mal de références. Les seniors FS Tanner Muse et SS K’Von Wallace (112 plaquages cumulés) ont « grandi » ensemble sur le campus et composent un duo de solides cogneurs. Pour les assister, le junior FS Nolan Turner plus doué dans les airs et apte à réaliser de nombreux jeux décisifs à l’image de son interception de la victoire, en demi-finales. Parlant d’interception importantissime, le junior CB A.J. Terrell en connait un rayon dans ce domaine, lui qui avait lancé les Tigers vers le titre national l’année dernière avec un Pick-6. Mais comme souvent avec les cornerbacks des Tigers, l’excès d’enthousiasme peut être à double tranchant, avec des instincts trompeurs et des gains en conséquence. Les sophomores CB Derion Kendrick et CB Mario Goodrich doivent aussi gagner en assurance dans ce domaine.

CB Derek Stingley Jr, LSU Tigers – Crédit photo : LSU Sportsnet

Avantage : LSU. Avec certaines stars à 80%, le backfield des Tigers a souvent impressionné. Si elles se montrent vraiment sous un grand jour, l’addition peut être salée.

Équipes spéciales

LSU : Malgré un énième changement de kicker, les Tigers se sont montrés assez corrects dans l’exercice cette saison, avec un ratio de 21 sur 26 sur field goal pour le freshman K Cade York. On notera tout de même 4 extra-points laissés en cours de route par le botteur de Louisiane. Sur phases de punt, P Zach von Rosenburg est seul maître à bord et s’est montré à l’aise avec une moyenne de 42 yards par coup de pied. Enfin, sur retour, KR Clyde Edwards-Helaire s’est contenté de 18 yards par action, pour 9 yards du côté de PR Derek Stingley sur les phases de punt. Deux touchdowns ont tout de même été inscrits par LSU dans ce domaine cette année, par l’intermédiaire du linebacker PR Micah Baskerville et du receveur PR Trey Palmer.

Clemson : Le junior P Will Spiers est globalement dans les mêmes eaux que son homologue d’LSU (42,5 yards), mais sur le poste de kicker, les inquiétudes demeurent … Le sophomore K B.T. Potter a été impeccable sur les conversions, mais a affiché un trop gros déchet pour les field goals, avec un petit 12/20 et un coup de pied encore vendangé contre Ohio State. Sur retour, malgré la rotation entre KR Travis EtienneKR Joe NgataPR Derion Kendrick et PR Amari Rodgers, aucun touchdown n’a été inscrit par l’escouade de Dabo Swinney, mais une moyenne de 25 yards a été décrochée sur les phases de kickoff.

Avantage : LSU. Un brin plus clutch dans le jeu au pied.

Récapitulatif

ClemsonLSU
QuarterbacksX
Running backsXX
Receveurs/Tight-EndsX
Ligne offensiveX
Ligne défensiveX
LinebackersX
Defensive backsX
Équipes spécialesX
 

Grand fan de football américain. Spécialiste du football français, de la NFL et du College Football. Rédacteur à The Blue Pennant depuis 2015 et à touchdownactu.com. Animateur sur Radiossa, la radio du football américain.

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National Championship

Les plus belles photos du National Championship entre Michigan et Washington

Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2024 prises par notre photographe Marc-Grégor Campredon.

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Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au NRG Stadium de Houston pour suivre le National Championship entre #1 Michigan et #2 Washington au plus près de l’action.

Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon

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Michigan sacré champion national !

Les Wolverines de #1 Michigan s’imposent 34-13 face aux Huskies de #2 Washington et remportent ainsi leur premier titre de champion national depuis 1997.

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Crédit photo : Marc-Grégor Campredon, The Blue Pennant

26 ans après son titre « partagé » avec les Nebraska Corhuskers, Michigan revient sur le toit du College Football, cette fois sans l’ombrage de qui que ce soit. Pour parvenir à leurs fins, les hommes de Jim Harbaugh ont su évidemment s’appuyer sur une force, le jeu au sol, avec un total de 304 yards et 4 touchdowns dans ce seul secteur de jeu. 

Dès la première série offensive, le ton est donné par le programme d’Ann Arbor. J.J. McCarthy (10/18, 10 yards) commence bien à faire avancer les chaînes, grâce à ses connexions avec Cornelius Johnson, mais l’accent reste mis par le backfield offensif. Sur une 2e tentative et 14, Donovan Edwards (104 yards, 2 TD) trouve une brèche sur l’aile gauche, qui lui permet de filer dans l’en-but, pour le premier touchdown de la rencontre. 

Option de luxe, Edwards remet ça sur la deuxième série des Wolverines. Pour répondre à un field goal de Grady Gross (7-3), le numéro 7 trouve cette fois un véritable boulevard sur l’aile droite, qui l’envoie là encore directement en terre promise. Le premier quart-temps n’est pas encore terminé, que les hommes de Jim Harbaugh ont déjà marqué les esprits, 14 à 3. 

Malmenés sur le run stop, les Huskies tentent tant bien que mal de se reprendre. S’ils abandonnent un nouveau gros gain à Blake Corum, de 59 yards, ils contraignent leur adversaire à taper un field goal dans la foulée, par l’intermédiaire de James Turner (17-3). L’escouade de William Inge et Chuck Morrell provoque ensuite un turnover on down sur une offensive des Wolverines qui avait atteint leur moitié de terrain. 

Une action qui aura le don de redonner un peu de momentum à une attaque qui en a cruellement manqué lors du premier acte. Au-delà du premier drive conclu au pied, Michael Penix Jr. (27/51, 255 yards, TD, 2 INT) peine à sévir comme à son habitude sur le jeu profond. L’intéressé a bien l’occasion de trouver Rome Odunze (87 yards) sur une 4e tentative et 7, dans le dos de la défense d’Ann Arbor, mais la passe suralimentée est incomplète. « MPJ » ne tombe pas deux fois dans le piège, et avec la perte de balle provoquée par sa défense, va trouver Jalen McMillan plein centre, dans l’en-but – et sur une 4e – pour totalement relancer une partie qui en avait besoin. 

Si près et si loin

17 à 10, c’est le score à la pause, et tout le NRG Stadium s’imagine un retour en force des hommes de Kalen DeBoer, d’autant que ces derniers ouvrent le bal offensivement au retour des vestiaires. L’espoir est de courte durée, car sur le premier jeu de la seconde période, Penix Jr. force une passe latérale que Will Johnson intercepte dans la moitié de terrain adverse. 

Une action symptomatique de l’étincelle qu’il aura manqué aux Huskies pour pouvoir vraiment recoller dans le deuxième acte. Après les coups de pieds respectifs de Grady Gross et James Turner (20-13), Washington peine à faire sauter le verrou défensif des Wolverines, notamment dans la verticalité. Il y aura bien cette réception longue distance de Rome Odunze, en début de dernier quart, mais aussitôt annulée par une saisie illicite du tackle Roger Rosengarten. 

A manquer cruellement de réalisme, les pensionnaires de Pac-12 s’exposent à un réveil des Caracajous. A moins de dix minutes du terme, Colston Loveland est trouvé plein centre par J.J. McCarthy et grille Dominique Hampton pour installer les Wolverines en territoire ennemi. L’occasion est trop belle pour refaire parler le jeu au sol pour Jim Harbaugh et sa bande.

Blake Corum (134 yards, 2 TD au sol) en profite pour aller chercher son premier touchdown personnel de la partie, après avoir cassé un plaquage sur l’aile droite (27-13). C’est encore le numéro 2 qui sera à la conclusion d’une série lancée dès la zone rouge, après une interception de Mike Sainristil sur une ultime 4e tentative des Huskies. 

La décision est faite pour les Wolverines, qui ajoutent leur nom au palmarès de la première division universitaire pour la douzième fois de leur histoire, à une unité du rival historique Notre Dame. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir de Jim Harbaugh, mais l’ancien quarterback d’Ann Arbor aura bien réussi le pari qu’il s’était lancé en débarquant dans son programme de coeur au printemps 2015 …

Résumé en vidéo

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Media Day : l’interview d’Aymeric Koumba

Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Michigan-Washington : la preview du National Championship 2024

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington.

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#1 Michigan (14-0) vs #2 Washington (14-0)

National Championship
Houston, Texas
NRG Stadium
Lundi 8 janvier 2024
19h30 (heure Est, 01h30 en France)

Pour la première fois dans l’Histoire du College Football Playoff, deux équipes invaincues seront opposées lors de la finale nationale qui verra s’affronter les Wolverines de #1 Michigan (14-0) et les Huskies de Washington (14-0), lundi 8 janvier, au NRG Stadium de Houston (Texas).

C’est également la première finale de l’ère des playoffs pour ces deux programmes historiques qui se retrouveront dans la conférence Big Ten à partir de 2024.

Cette dernière édition du National Championship Game avant les playoffs à douze équipes se jouera sans programme de la SEC. Une première depuis 2014, année du coup d’envoi du College Football Playoff (au grand soulagement de certains fatigués de voir Alabama et Georgia tous ans). Cette année-là, un programme de la Big Ten (Ohio State) était opposé à un programme de la Pac-12 (Oregon). Comme en 2024. La boucle est bouclée.

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington, suivez le guide.

Le Podcast

 

Les coachs

Jim Harbaugh, Michigan

HC Jim Harbaugh n’a jamais douté. Pourtant, de 2015 à 2021, le head coach des Wolverines a été sous le feu des critiques en raison des résultats décevants du programme d’Ann Arbor, son alma mater. Ses cinq premiers matchs face au rival Ohio State ? Cinq défaites et aucune participation au College Football Playoff qui était l’objectif minimal affichée par Michigan lorsque la direction athlétique a embauché l’ancien head coach des 49ers de San Francisco (NFL).

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Tout a changé à partir de 2021. Trois victoires face aux Buckeyes, trois titres de champions de Big Ten et trois participations au College Football Playoff. Mais un dernier obstacle restait à franchir : une qualification en finale nationale. Après deux défaites en 2021 (Georgia) et en 2022 (Texas Christian), #1 Michigan a vaincu le signe indien en faisant tomber le Crimson Tide d’Alabama de HC Nick Saban au terme d’un Rose Bowl épique remporté 27-20 après prolongation.

Pourtant cette épopée jusqu’en finale n’a pas été sans embûches. Celui qui a joué quarterback à Michigan de 1983 à 1986 a été au centre d’une controverse monstre : le scandale des vols de signaux présumés qui ont forcé la Big Ten à suspendre trois matchs le head coach des Wolverines en fin de saison quelques semaines seulement après que sa suspension à trois matchs pour des irrégularités dans le processus de recrutement lors de la période morte durant la pandémie de COVID. HC Jim Harbaugh n’a donc été sur la sideline de son équipe qu’à 7 reprises sur les 13 matchs joués par les Wolverines en 2023. Et cette finale nationale pourrait être son dernier match avant de retourner en NFL.

Kalen DeBoer, Washington

En deux saisons seulement, HC Kalen DeBoer a complètement transformé le programme de Seattle (Washington). Après l’ère moribonde de HC Jimmy Lake (2020-21), il a pris en main un effectif bourré de talent auquel s’est ajouté le fantastique quarterback gaucher, Michael Penix Jr, en provenance d’Indiana. Le nouveau quarterback des Huskies retrouvait ainsi celui qui avait été son coordinateur offensif chez les Hoosiers. Et leur association a fait mouche pour UDub.

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Depuis l’arrivée de HC Kalen DeBoer à Seattle, le bilan de #2 Washington est de 25-2. Les Huskies ont remporté les 10 matchs joués face à des équipes classées confirmant toujours un peu plus la réputation de gagnant du head coach de Washington. Son bilan en tant que head coach avec Sioux Falls (NAIA), Fresno State et Washington ? 104-11. HC Kalen DeBoer a gagné partout il est passé. Une victoire en finale nationale ne serait finalement que le prolongement d’une ascension exceptionnelle. La relation de longue date qu’il a su développer avec son coordinateur offensif Ryan Grubb et la stabilité dans son coaching staff – une rareté à l’époque actuelle – est incontestablement l’une des clés de son succès.

Comment sont-ils arrivés là ?

Michigan Wolverines (14-0)

Malgré la suspension de leur head coach pour la moitié de la saison régulière, les Wolverines ont atteint la finale nationale en s’unifiant autour d’un mantra « Michigan vs. Everybody » qu’a relayé le head coach par interim, OC Sherrone Moore. Lors des trois matchs les plus importants de la saison, ce dernier à dirigé son équipe vers des victoires face à Penn State, Maryland et Ohio State.

Grâce au meilleur effectif du programme d’Ann Arbor depuis une décennie, les Wolverines ont terminé la saison régulière invaincue avant de s’imposer en finale de la Big Ten (contre Iowa) et lors du Rose Bowl face au programme le plus couronné des quinze dernières, le Crimson Tide de #4 Alabama. La défense agressive de Michigan a sacké QB Jalen Milroe (Alabama) à six reprises et les Wolverines ont remonté un retard de sept points en fin de 4ème quart-temps avant de s’imposer 27-20 en overtime s’ouvrant ainsi la porte du National Championship Game de Houston.

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Malgré de sérieuses accusations de tricherie (vol de signaux adverses), le comité de sélection du CFP a toujours classé #1 Michigan dans le Top 4 avant de placer les Wolverines à la première place du classement final suite à la défaite de #6 Georgia face à #4 Alabama en finale de la conférence SEC. Considérant que le programme d’Ann Arbor n’était pas suspendu de bowl par la NCAA, le comité lui a maintenant sa confiance mais jamais dans l’Histoire des playoffs, aucune équipe n’aura été autant sous le feu de la controverse que ces Wolverines 2023.

#1 Michigan est à la recherche de son premier titre depuis 1997 (partagé avec Nebraska) et une victoire des Wolverines signifierait le premier titre de la Big Ten depuis 2014 (Ohio State).

Washington Huskies (14-0)

Tout au long de la saison, les Huskies se sont nourris de leur statut d’équipe négligée et de la perception qu’on leur manquait de respect. La victoire 36-33 remportée le 14 octobre face à Oregon a propulsé #2 Washington dans le rôle de favori pour représenter la conférence Pac-12 au College Football Playoff mais beaucoup d’observateurs doutaient encore de leur capacité de passer les demi-finales. Il faut dire que les courts et horribles succès face à Arizona State et Stanford ont créé le doute. Toutefois, les quatre victoires successives face Utah, USC, Oregon State et Washington State pour conclure la saison régulière ont permis aux Huskies de retrouver les Ducks d’Oregon en finale de la Pac-12.

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Malgré son statut d’outsider, #2 Washington a battu une seconde fois le programme de Eugene s’ouvrant la porte des playoffs. Toujours outsiders avant d’affronter les Longhorns de #3 Texas, les Huskies ont continué sur leur lancée portés par les exploits du finaliste du dernier trophée Heisman, QB Michael Penix Jr., et d’un groupe de receveurs fourni et talentueux pour l’emporter 37-31 contre les champions de conférence de Big 12 et obtenir ainsi leur billet pour le National Championship Game.

Pour #2 Washington, une victoire serait un premier titre de champion depuis 1991 (partagé avec Miami) et la Pac-12 n’a pas été sacrée depuis 2004 (USC) !

Les clés du match

La ligne défensive de Michigan face à la ligne offensive de Washington

Ce matchup force contre force est LA clé du match. La ligne défensive de #1 Michigan a été dominante toute la saison, notamment face à #4 Alabama lors du Rose Bowl.

De son côté, la ligne offensive de #2 Washington a été récompensée pour son excellent travail en 2023 en remportant le trophée Joe Moore remis à la meilleure ligne offensive du pays (succédant ainsi à l’équipe qui l’avait remporté les deux années précédentes, #1 Michigan). Sa performance face au front four des Longhorns de #3 Texas en demi-finale ? Zéro et quasiment aucune pression accordée sur le quarterback, Michael Penix Jr.

Limiter la production de QB Michael Penix Jr sera essentiel pour le pass rush des Wolverines qui a brillé face à #4 Alabama en sackant QB Jalen Milroe à 6 reprises. Toutefois, le défi sera tout autre face au bloc de #2 Washington. Si le quarterback des Huskies est capable de trouver ses receveurs dans un jeu très vertical, la soirée pourrait être longue pour #1 Michigan.

Comme souvent dans ces grands rendez-vous, remporter la bataille des tranchées sera crucial.

Le groupe de receveurs de Washington face au backfield défensif de Michigan

Les Huskies ont contruit leurs succès en 2023 essentiellement autour du jeu aérien. WR Rome Odunze, WR Ja’Lynn Polk, WR Jalen McMillan et WR Germie Bernard ainsi que TE Jake Westover ont accumulé les yards et les TDs sur réception tout au long de la saison.

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Le backfield défensif des Wolverines, qui n’a accordé que 7 TDs dans les airs en 2023 (#1 du pays), fera face à son plus grand défi de la saison. Car cette escouade défensive n’a pas affronté une attaque pouvant compter sur une telle ligne offensive, un tel talent dans le groupe de receveurs adverses et de telles aptitudes à la passe du quarterback adverse.

Le duel direct entre CB Will Johnson et WR Rome Odunze et celui entre CB Josh Wallace et WR Ja’Lynn Polk s’annoncent passionnants et décisifs.

Le jeu au sol de Michigan

Le duo RB Blake Corum / RB Donovan Edwards doit être capable de s’imposer pour que #1 Michigan installe son tempo sur le match face à une défense de #2 Washington qui a régulièrement souffert contre la course cette saison et particulièrement contre Texas lors du Sugar Bowl (6.4 yards par course). La bonne performance d’un joueur comme MLB Edefuan Ulofoshio sera essentielle pour #2 Washington.

L’un des objectifs est clair : conclure de longs drives par le maximum de points, si possible des touchdowns, tout en laissant sur la sideline QB Michael Penix Jr. et l’attaque de #2 Washington. Car #1 Michigan veut à tout prix éviter un shootout. La dernière fois que les Wolverines ont été embarqués dans un festival de points en playoffs a conduit à une défaite surprise face à Texas Christian, l’an passé.

QB JJ McCarthy face à la défense aérienne de Washington

La saison du quarterback de #1 Michigan a été satisfaisante sans être extraordinaire (2851 yards à la passe, 22 TDs, 4 INTs). Le souvenir de ses deux interceptions commises face à Texas Christian l’an dernier est encore présent. Sa passe interceptée par S Caleb Downs sur le premier jeu du dernier Rose Bowl également.

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Toutefois, son taux d’efficacité exceptionnel (73.2%) et sa force mentale dans les moments-clés font de lui un quarterback redoutable qui a su développer une relation fusionnelle avec HC Jim Harbaugh. Tous les deux vont probablement préparer un plan de match visant à profiter de la seule faiblesse de la défense des Huskies : le jeu aérien (267 yards en moyenne par match, #120 du pays). Au risque de rendre trop souvent le ballon à QB Michael Penix Jr. Un vrai dilemne pour les Wolverines.

Les joueurs à suivre

RB Blake Corum, Michigan

Auteur de 25 touchdowns en 2023, RB Blake Corum va avoir des ballons sur les jeux à courte distance. #1 Michigan est une équipe efficace, et le senior a de grandes chances de gagner le match à lui tout seul. Sa puissance et sa belle lecture font de lui un atout indéniable pour l’attaque.

CB Will Johnson, Michigan

Il est peut-être le meilleur cornerback du match sur le papier. CB Will Johnson a fait étalage de toutes ses qualités pour stopper le meilleur receveur du pays, WR Marvin Harrison Jr (Ohio State), puis a complètement éteint le meilleur receveur du Crimson Tide de #4 Alabama, WR Jermaine Burton. Il aura un dernier défi cette saison : mettre sous l’éteignoir le receveur le plus explosif du pays actuellement, le senior WR Rome Odunze.

QB Michael Penix, Washington 

On ne devient pas finaliste du Heisman Trophy par hasard. Recrue 3-étoiles de l’université de l’Indiana, au printemps 2018, le Floridien de naissance n’a pas tardé à faire ses preuves, titularisé dans un match dès son année freshman, qualifiant deux fois son équipe en bowl en 2019 et 2020, avant de rejoindre régulièrement l’infirmerie et de se lancer un nouveau challenge dans le Nord-Ouest des Etats-Unis en rejoignant son ancien coordinateur offensif chez les Hoosiers, un certain HC Kalen DeBoer.

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En deux ans, ses stats à Washington donnent le tournis : 65% de passes complétées, près de 4 500 yards cumulés, 64 touchdowns pour 17 interceptions. De par son impressionnante patte gauche, QB Michael Penix Jr est le régulateur de cette formation, et un succès des siens devrait avant tout passer par lui. 

WR Rome Odunze, Washington 

C’est LE meilleur ami de QB Michael Penix Jr, depuis l’arrivée de ce dernier à Seattle. Lancé dans le groupe des receveurs titulaires dès 2022, WR Rome Odunze a été une soupape de sécurité presque indécente pour le quarterback des Huskies depuis deux ans. Huit touchdowns l’an passé, quatorze cette saison, l’ancien homme fort du lycée de Bishop Gorman, dans le Nevada, a fait vivre de véritables cauchemars aux cornerbacks adverses, sur les nombreux un-contre-uns qu’il a eu à disputer. S’il n’est pas étonnant de le voir franchir la barre des 1 000 yards ces deux dernières années, la performance de cette saison revêt une valeur toute particulière, quand on sait que le receveur numéro 2, Jalen McMillan, a été longtemps blessé, faisant de WR Rome Odunze l’homme à surveiller à tout prix.  

Facteur X

L’état de santé de RB Dillon Johnson

Les Huskies pourraient débuter le match le plus important de leur saison sans l’une de leurs armes principales, RB Dillon Johnson (1162 yards au sol en 2023). Touché par plusieurs petites blessures tout au long de la saison, le running back senior de Washington a aggravé une blessure du pied face à #3 Texas l’obligeant à quitter ses coéquipiers dans le 4ème quart-temps du Sugar Bowl.

Son absence serait un énorme coup dur pour l’attaque qui pourrait devenir unidimentionnelle si elle ne pouvait pas compter sur leur running back #1 lors de ce National Championship Game.

La statistique

Ce match entre #1 Michigan et #2 Washington est la 4ème opposition au National Championship Game entre les équipes classées #1 et #2. Le bilan de ces affrontements ? 3-0 en faveur de l’équipe classée #2.

#2 Washington reste sur 21 victoires consécutives (la plus longue série en cours au niveau FBS)…

Historique

Ce National Championship Game de Houston sera le 14ème affrontement de l’Histoire entre les Wolverines et les Huskies. #1 Michigan mène la série entre les deux équipes avec 8 victoires contre 5 défaites et le programme d’Ann Arbor a remporté les deux derniers matchs contre #2 Washington, le dernier en date, en 2021, sur le score de 31-10 à Big House.

Blessés

Michigan Wolverines

Absent : OG Zak Zinter (fracture tibia), WR Logan Forbes (raisons inconnues), Karmello English (raisons inconnues), RB CJ Stokes (raisons inconnues), QB Davis Warren (raisons inconnues).
Incertain : Aucun.
Probable : Aucun.

Washington Huskies

Absent : OL Gaard Memmelaar (raisons personnelles), Cameron Davis (jambe).
Incertain : RB Sam Adams II (raisons inconnues).
Probable : RB Dillon Johnson (pied).

Pronostic

Michigan 31, Washington 30.

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