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National Championship

[CFP National Championship 2020] Le face-à-face à chaque poste

A quelques heures du choc entre #1 LSU et #3 Clemson à l’occasion du CFP National Championship Game 2020, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.

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Ce lundi, la Nouvelle-Orléans abrite la sixième finale du College Football Playoff. L’occasion de voir une quatrième confrontation en cinq ans entre Clemson et un programme de la SEC.

Mais pas d’Alabama cette fois-ci. C’est un autre ogre du Sud-Est des Etats-Unis, LSU, qui se dresse sur la route des champions en titre, le tout à domicile. Quels tigres comptent rugir le plus fort, du côté du SuperDome ? Petite revue d’effectif, avec le face-à-face annuel …

Quarterbacks

LSU : Sans trop de surprise, Louisiana State est la meilleure attaque de la saison, avec un peu plus de 48 points par match. Et QB Joe Burrow est tout sauf étranger à ce phénomène. Monté clairement en puissance, par rapport à la saison dernière, l’ancien d’Ohio State a affolé les compteurs tout au long de sa campagne, avec 5 208 yards, 55 touchdowns et 6 petites interceptions, s’offrant au passage le titre de Heisman Trophy. Ses 8 touchdowns personnels ont donné le ton pour épingler Oklahoma lors du Peach Bowl et aucun coordinateur défensif n’a su franchement l’arrêter, au vu de ses nombreuses improvisations couronnées de succès. A domicile, le numéro 9 entend bien briller …

Clemson : On en attendait monts et merveilles, au lendemain d’une campagne 2018 terminée en trombe avec le titre national. Mais QB Trevor Lawrence a pris le temps cette année. Discret voire critiqué en début de saison, celui qui est déjà annoncé comme le premier choix de draft 2021 a élevé son niveau de jeu semaine après semaine, à l’image de sa prestation d’abord compliquée puis conclue avec brio lors du Fiesta Bowl, contre Ohio State. Pour sa première vraie année comme starter, l’intéressé affiche un solide 3 431 yards, 36 touchdowns et 8 interceptions. Intelligent dans le jeu, il est aussi mobile que Burrow, comme l’a montré son impressionnant touchdown à la course en demi-finales face aux Buckeyes.

QB Joe Burrow, LSU – Crédit photo : Brett Davis-USA TODAY Sports

Avantage : LSU. Si Lawrence a l’expérience et le vent en poupe, que dire de Burrow qui a joué un niveau au-dessus tout au long de la saison.

Running backs

LSU : A Baton-Rouge, les coureurs changent, mais l’efficacité reste. Troisième running back titulaire sur les trois dernières années, RB Clyde Edwards-Helaire a assuré la tradition locale avec un jeu au sol déroutant, à l’image de ses appuis et de ses spins moves. Mais l’arsenal du junior est complet, avec une vraie possibilité d’être explosif et dangereux en sortie de backfield. Au-delà de ses 1 300 yards et 16 touchdowns inscrits à la course, il a capté 50 ballons pour quasiment 400 yards. Son apport dans le domaine a d’ailleurs été capital lors d’un succès qui l’était tout autant sur les terres d’Alabama. Touché aux ischios en demi-finales, « CEH » a vu l’apport non négligeable de son remplaçant. RB Chris Curry est un coureur plus traditionnel mais doté d’une bonne vision et d’une accélération non moins redoutable. Cela lui avait permis d’aller chercher 89 yards face aux Sooners. Si besoin, les freshmen et anciennes recrues 5 étoiles RB John Emery et RB Tyrion Davis-Price ont largement les épaules pour prendre la suite.

Clemson : Valeur sûre des Tigers, depuis maintenant deux ans, RB Travis Etienne (1 536 yards, 18 touchdowns) a soufflé le chaud et le froid en 2019. Auteur d’un mois de septembre plutôt en demi-teinte, à l’image de son quarterback, le natif de Louisiane a repris sa bonne marche par la suite avec sept rencontres à plus de 100 yards. Globalement mis de côté par ses coaches lors du Fiesta Bowl, il a tout de même trouvé le moyen d’inscrire deux touchdowns à la réception, dont celui de la victoire finale. Derrière lui, le sophomore RB Lyn-J Dixon (636 yards, 6 touchdowns) a les dents longues, dans l’optique d’une future place de titulaire en 2020.

RB Travis Etienne, Clemson – Crédit photo : The State

Avantage : match nul. L’éclair contre la tornade. Etienne a un bagage plus approfondi, mais Edwards-Helaire compose avec une aussi grande polyvalence et un comité de choix pour le suppléer au besoin.

Receveurs/Tight-Ends

LSU : Souvent la grande force du programme. Les Odell Beckham, Jarvis Landry et autres D.J. Chark ont cédé la vedette à un trio tout bonnement injouable cette année. Le sophomore WR Ja’Marr Chase a notamment été le dynamiteur offensif des Tigers sur le jeu profond. Avec un total de 1 559 yards et 18 touchdowns, il a été le joueur le plus productif de la saison régulière, collectant plus de 20 yards par réception. Une machine à big plays. Plus utilisé dans le jeu intermédiaire, le junior WR Justin Jefferson (18 touchdowns aussi) a été un joueur précieux sur troisième tentative, à l’image de ses prestations dantesques à Texas et contre Oklahoma. Dans n’importe quelle autre équipe, WR Terrace Marshall (625 yards, 12 touchdowns) serait le « go-to-guy » attitré. Mais à Louisiana State, il ne gêne pas pour exploiter les brèches laissées par les camarades, comme ce fut le cas en finale de conférence, contre Georgia. Impliqué de plus en plus dans le jeu aérien, en fin de saison, TE Thaddeus Moss, fils de Randy, est une énième option dont profitera pleinement Joe Burrow si nécessaire.

Clemson : Une escouade à réaction. Passé receveur numéro 2 en fin de saison dernière, le junior WR Tee Higgins a remis les choses au clair en réalisant une campagne à 1 115 yards et 13 touchdowns, redevenant la principale menace aérienne des Tigers. Il faut dire que les espaces offerts par la future star annoncée WR Justyn Ross (789 yards, 8 TD) ont dû aider. Le sophomore a parfois souffert contre Jeffrey Okudah en demi-finales mais a su pallier l’absence ponctuelle de son partenaire, un temps touché à la tête. Les deux hommes, épaulés par WR Diondre Overton, WR Amari Rodgers et les freshmen WR Joe Ngata et WR Frank Ladson, ont le gabarit et les tracés pour mettre en difficulté le backfield adverse.

WR Ja’Marr Chase, LSU – Crédit photo : Jonathan Bachman/Getty Images

Avantage : au vu des chiffres étourdissants, et de l’apport supplémentaire d’un tight end, difficile de ne pas parier sur LSU. Mais l’écart n’est sans doute pas si monstrueux.

Ligne offensive

LSU : Une ligne offensive qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Récompensée du Joe Moore Award, le mois dernier, en tant que meilleure O-Line de l’année, l’escouade des Tigers a concrétisé l’énorme travail du coach de position, James Cregg, depuis la saison passée. Incisif, notamment sur le run block, ce groupe démontre une incroyable homogénéité, derrière les deux seniors LG Adrian Magee et RG Damien Lewis. A leurs côtés, les juniors LT Saahdiq CharlesC Lloyd Cushenberry et RT Austin Deculus sont difficiles à bouger et font déjà partie des futurs prospects qui font saliver la NFL. La concurrence est rude sur le poste, à tel point que le junior G Donavaughn Campbell et le sophomore G Ed Ingram se contentent de peu de snaps.

Clemson : Souvent snobée au fil des années, la ligne offensive de Clemson sait faire étalage de son talent quand il le faut. Etonnante en finale nationale l’an passé, elle a aussi surpris les observateurs contre Ohio State, en ayant à l’usure une défense physique et en maitrisant la principale menace défensive du pays, Chase Young. Pour ne rien arranger, le groupe Tiger arrive à maturité avec pas moins de quatre seniors émérites, LG Jim SimpsonC Gage CervenkaRG Sean Pollard et RT Tremayne Anchrum. Mais c’est bien le sophomore LT Jackson Carman, ancienne recrue 5 étoiles qui sera le principal lieutenant de Trevor Lawrence, pour laisser au quarterback le temps de briller un peu plus. Souvent utilisé face aux Buckeyes, le sophomore LG Matt Brockhorst aura l’occasion de sortir du chapeau, le jeu au sol ayant parfois souffert lors du Fiesta Bowl.

Lloyd Cushenberry III (#79) et Thomas Perry (#78), LSU – Crédit photo : Crescent City Sports

Avantage : LSU. Difficile de ne pas donner l’ascendant au véritable rouleau-compresseur made in Louisiane.

Ligne défensive

LSU : Dans les tranchées, Louisiana State sait se faire respecter. Si la ligne offensive fait peur, la D-Line propose également un panel d’athlète hors-norme et ô combien intimidant. La vedette de ce premier rideau est sans conteste le senior DE Rashard Lawrence (25 plaquages), qui a mis sur la touche l’ancien transfert de Texas Tech, DE Breiden Fehoko. Mais c’est bien le sophomore NT Tyler Shelvin (39 plaquages) qui explose cette saison et tend à devenir un aimant à double-teams. Souvent gêné par les blessures, le junior DE Glen Logan profite de son binôme DE Neil Farrell pour mettre une pression précieuse sur les actions auxquelles il participe.

Clemson : La page s’est tourné, mais le potentiel est bel et bien là. L’an passé, les Tigers ont dit au revoir à leurs historiques « 4 fantastiques » Clelin Ferrell, Christian Wilkins, Dexter Lawrence et Austin Bryant. Douze mois plus tard, le vrai leader de ce groupe reste encore à identifier, mais la rotation est encore plus sauvage. Le freshman DT Tyler Davis (42 plaquages, 9 et demi pour perte) a été le lineman le plus sollicité par Brent Venables et semble avoir une complémentarité naissante avec le sophomore DT Jordan Williams, belle surprise de la fin de saison. Capable de suppléer Dexter Lawrence au pied levé, après la suspension de ce dernier en 2018, le senior DT Nyles Pinkney a les atouts pour se distinguer si besoin. Sur les extérieurs, le sophomore et ancien 5 étoiles DE Xavier Thomas n’a pas encore confirmé tous les grands espoirs placés en lui. Mais son gabarit et son apport sur le run stop en font une pièce à ne surtout pas sous-estimer. Le junior DE Justin Foster et le sophomore DE Logan Rudolph complètent ce groupe, de même que le polyvalent DL K.J. Henry, autre ancienne grosse recrue du campus de Caroline du Nord.

DT Rashard Lawrence (#90), LSU Tigers – Crédit photo : Paul Spinelli

Avantage : LSU. Plus de physique et d’expérience pour tenter de contrecarrer la ligne adverse.

Linebackers

LSU : Habituelle force du programme, à l’image des joueurs NFL Deion Jones et Devin White, l’escouade de linebackers est solide, faute de mieux. Dotée d’incroyables athlètes, les Tigers ont collecté 182 plaquages avec leur duo central MLB Jacob Phillips et WLB Patrick Green, mais la tendance à ne pas s’appliquer aux plaquages peut coûter cher. Sur les extérieurs, le besogneux OLB Damone Clark a suppléé OLB Michael Divinity Jr., un temps écarté du groupe pour des raisons personnelles. Cet ancien capitaine défensif devrait d’ailleurs enfin retrouver les siens lors de cette finale nationale. La star de ce groupe, voire de cette défense, est bien sûr le sophomore OLB K’Lavon Chaisson (58 plaquages, dont 13 et demi pour perte), phénomène physique capable d’être aussi redoutable sur le rush que sur la couverture et la poursuite. Comme pour Chase Young à Ohio State, il sera la boussole de cette défense.

Clemson : Si le premier rideau manque de certitude, en termes d’expérience, ce n’est pas vraiment le cas plein centre. Car le junior LB/S Isaiah Simmons n’a cessé de se développer depuis son arrivée en defensive back, au point de devenir le meilleur plaqueur et le meilleur sackeur de son équipe en 2019 (97 plaquages, 7 sacks), de même qu’un potentiel futur top 10 de la draft. Capable de jouer partout pour perturber la décision du quarterback, il a le profil d’un free safety dans le corps d’un middle linebacker. Il est notamment l’auteur d’une interception lors du Fiesta Bowl, contre Ohio State. A ses côtés, le senior WLB Chad Smith et le junior MLB James Skalski sont des joueurs de devoir qui pourront compter sur l’explosivité d’un autre futur grand sur la position, le sophomore WLB Baylon Spector.

OLB Isaiah Simmons, Clemson – Crédit photo : John Byrum/Icon Sportswire via Getty Images

Avantage : Clemson. Moins talentueux sur le papier, ce groupe est paré au combat, avec peu de plaquages cassés cette saison. Avec le joueur du back-seven le plus polyvalent du pays, les Tigers ont en plus un profil hybride capable de menacer le Heisman Trophy 2019.

Defensive backs

LSU : « DBU », vous connaissez ? Si cette appellation a été quelque peu galvaudée en début de saison, à Texas, le backfield défensif s’est parfaitement repris sur le reste de l’exercice. Avec 15 passes défendues et 6 interceptions, le true freshman CB Derek Stingley Jr. semble déjà le taulier de son escouade et a su faire oublier les errements du super prospect FS Grant Delpit contre la course et le côté gambler de CB Kristian Fulton et NB Kary Vincent Jr. Loin d’être le plus flashy, SS JaCoby Stevens est en revanche appliqué, à l’image de ses 85 plaquages, 5 sacks, 6 passes défendues et 3 interceptions depuis le début de la saison.

Clemson : Si on voulait résumer grossièrement, on dirait « fourni au milieu, inquiétant sur les extérieurs ». Car sur le poste de safety, les Tigers ont pas mal de références. Les seniors FS Tanner Muse et SS K’Von Wallace (112 plaquages cumulés) ont « grandi » ensemble sur le campus et composent un duo de solides cogneurs. Pour les assister, le junior FS Nolan Turner plus doué dans les airs et apte à réaliser de nombreux jeux décisifs à l’image de son interception de la victoire, en demi-finales. Parlant d’interception importantissime, le junior CB A.J. Terrell en connait un rayon dans ce domaine, lui qui avait lancé les Tigers vers le titre national l’année dernière avec un Pick-6. Mais comme souvent avec les cornerbacks des Tigers, l’excès d’enthousiasme peut être à double tranchant, avec des instincts trompeurs et des gains en conséquence. Les sophomores CB Derion Kendrick et CB Mario Goodrich doivent aussi gagner en assurance dans ce domaine.

CB Derek Stingley Jr, LSU Tigers – Crédit photo : LSU Sportsnet

Avantage : LSU. Avec certaines stars à 80%, le backfield des Tigers a souvent impressionné. Si elles se montrent vraiment sous un grand jour, l’addition peut être salée.

Équipes spéciales

LSU : Malgré un énième changement de kicker, les Tigers se sont montrés assez corrects dans l’exercice cette saison, avec un ratio de 21 sur 26 sur field goal pour le freshman K Cade York. On notera tout de même 4 extra-points laissés en cours de route par le botteur de Louisiane. Sur phases de punt, P Zach von Rosenburg est seul maître à bord et s’est montré à l’aise avec une moyenne de 42 yards par coup de pied. Enfin, sur retour, KR Clyde Edwards-Helaire s’est contenté de 18 yards par action, pour 9 yards du côté de PR Derek Stingley sur les phases de punt. Deux touchdowns ont tout de même été inscrits par LSU dans ce domaine cette année, par l’intermédiaire du linebacker PR Micah Baskerville et du receveur PR Trey Palmer.

Clemson : Le junior P Will Spiers est globalement dans les mêmes eaux que son homologue d’LSU (42,5 yards), mais sur le poste de kicker, les inquiétudes demeurent … Le sophomore K B.T. Potter a été impeccable sur les conversions, mais a affiché un trop gros déchet pour les field goals, avec un petit 12/20 et un coup de pied encore vendangé contre Ohio State. Sur retour, malgré la rotation entre KR Travis EtienneKR Joe NgataPR Derion Kendrick et PR Amari Rodgers, aucun touchdown n’a été inscrit par l’escouade de Dabo Swinney, mais une moyenne de 25 yards a été décrochée sur les phases de kickoff.

Avantage : LSU. Un brin plus clutch dans le jeu au pied.

Récapitulatif

ClemsonLSU
QuarterbacksX
Running backsXX
Receveurs/Tight-EndsX
Ligne offensiveX
Ligne défensiveX
LinebackersX
Defensive backsX
Équipes spécialesX
 

Grand fan de football américain. Spécialiste du football français, de la NFL et du College Football. Rédacteur à The Blue Pennant depuis 2015 et à touchdownactu.com. Animateur sur Radiossa, la radio du football américain.

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National Championship

Notre Dame et Ohio State qualifiés pour le National Championship

Deux programmes historiques du College Football se retrouveront face-à-face : Notre Dame-Ohio State sera donc l’affiche de la 1ère finale du College Football Playoff à 12 équipes.

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Crédit photo : Fox Sports

L’affiche du CFP National Championship est désormais connue : les Fighting Irish de #7 Notre Dame (14-1) et les Buckeyes de #8 Ohio State (13-2) seront opposés, lundi 20 janvier 2025, au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta (Géorgie).

Ce sera donc une bataille entre deux équipes non-championnes de conférence qui ont dû jouer un match de 1er tour lors de ces premiers playoffs à 12 équipes.

#7 Notre Dame (14-1) tentera de remporter son premier titre de champion national depuis l’ère Lou Holtz, en 1988 tandis que les Buckeyes de #8 Ohio State (13-2) viseront le 6ème titre de champion de leur Histoire et le premier depuis 2014, l’année inaugurale des playoffs à 4 équipes.

Après avoir battu successivement #10 Indiana sur le score de 27-17, puis les champions de la SEC, #2 Georgia, sur le score de 23-10, les Fighting Irish ont obtenu leur billet pour ce CFP National Championship au terme d’un Orange Bowl passionnant qui s’est joué sur un FG décisif de K Mitch Jeter à 7 secondes de la fin du match. Mené par la star montante du coaching, HC Marcus Freeman, #7 Notre Dame retournera donc en finale nationale pour la première fois depuis 2012. Les Fighting Irish avaient été lourdement battu (42-14) à Miami par le Crimson Tide d’Alabama d’un certain Eddie Lacy.

De son côté, #8 Ohio State a conclu une magnifique parcours dans ces playoffs 2024 par un succès 28-14 contre #5 Texas dans un Cotton Bowl électrique marqué par un TD d’anthologie du leader défensif DE Jack Sawyer. Cette qualification en finale nationale est une douce revanche pour les Buckeyes de HC Ryan. Après avoir été battu, en novembre dernier, pour la 4ème fois consécutive par le rival Michigan, #8 Ohio State semblait avoir perdu toute chance dans cette saison 2024. Cette défaite a eu l’effet inverse : les Buckeyes ont retrouvé leur mojo terrassant #9 Tennessee (42-17), puis les numéros 1 du pays, #1 Oregon.

On se donne donc rendez-vous le 20 janvier 2025 à Atlanta (Géorgie) pour le CFP National Championship Game !

Le tableau complet des playoffs 2024-25

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National Championship

Les plus belles photos du National Championship entre Michigan et Washington

Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2024 prises par notre photographe Marc-Grégor Campredon.

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Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au NRG Stadium de Houston pour suivre le National Championship entre #1 Michigan et #2 Washington au plus près de l’action.

Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon

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National Championship

Michigan sacré champion national !

Les Wolverines de #1 Michigan s’imposent 34-13 face aux Huskies de #2 Washington et remportent ainsi leur premier titre de champion national depuis 1997.

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Crédit photo : Marc-Grégor Campredon, The Blue Pennant

26 ans après son titre « partagé » avec les Nebraska Corhuskers, Michigan revient sur le toit du College Football, cette fois sans l’ombrage de qui que ce soit. Pour parvenir à leurs fins, les hommes de Jim Harbaugh ont su évidemment s’appuyer sur une force, le jeu au sol, avec un total de 304 yards et 4 touchdowns dans ce seul secteur de jeu. 

Dès la première série offensive, le ton est donné par le programme d’Ann Arbor. J.J. McCarthy (10/18, 10 yards) commence bien à faire avancer les chaînes, grâce à ses connexions avec Cornelius Johnson, mais l’accent reste mis par le backfield offensif. Sur une 2e tentative et 14, Donovan Edwards (104 yards, 2 TD) trouve une brèche sur l’aile gauche, qui lui permet de filer dans l’en-but, pour le premier touchdown de la rencontre. 

Option de luxe, Edwards remet ça sur la deuxième série des Wolverines. Pour répondre à un field goal de Grady Gross (7-3), le numéro 7 trouve cette fois un véritable boulevard sur l’aile droite, qui l’envoie là encore directement en terre promise. Le premier quart-temps n’est pas encore terminé, que les hommes de Jim Harbaugh ont déjà marqué les esprits, 14 à 3. 

Malmenés sur le run stop, les Huskies tentent tant bien que mal de se reprendre. S’ils abandonnent un nouveau gros gain à Blake Corum, de 59 yards, ils contraignent leur adversaire à taper un field goal dans la foulée, par l’intermédiaire de James Turner (17-3). L’escouade de William Inge et Chuck Morrell provoque ensuite un turnover on down sur une offensive des Wolverines qui avait atteint leur moitié de terrain. 

Une action qui aura le don de redonner un peu de momentum à une attaque qui en a cruellement manqué lors du premier acte. Au-delà du premier drive conclu au pied, Michael Penix Jr. (27/51, 255 yards, TD, 2 INT) peine à sévir comme à son habitude sur le jeu profond. L’intéressé a bien l’occasion de trouver Rome Odunze (87 yards) sur une 4e tentative et 7, dans le dos de la défense d’Ann Arbor, mais la passe suralimentée est incomplète. « MPJ » ne tombe pas deux fois dans le piège, et avec la perte de balle provoquée par sa défense, va trouver Jalen McMillan plein centre, dans l’en-but – et sur une 4e – pour totalement relancer une partie qui en avait besoin. 

Si près et si loin

17 à 10, c’est le score à la pause, et tout le NRG Stadium s’imagine un retour en force des hommes de Kalen DeBoer, d’autant que ces derniers ouvrent le bal offensivement au retour des vestiaires. L’espoir est de courte durée, car sur le premier jeu de la seconde période, Penix Jr. force une passe latérale que Will Johnson intercepte dans la moitié de terrain adverse. 

Une action symptomatique de l’étincelle qu’il aura manqué aux Huskies pour pouvoir vraiment recoller dans le deuxième acte. Après les coups de pieds respectifs de Grady Gross et James Turner (20-13), Washington peine à faire sauter le verrou défensif des Wolverines, notamment dans la verticalité. Il y aura bien cette réception longue distance de Rome Odunze, en début de dernier quart, mais aussitôt annulée par une saisie illicite du tackle Roger Rosengarten. 

A manquer cruellement de réalisme, les pensionnaires de Pac-12 s’exposent à un réveil des Caracajous. A moins de dix minutes du terme, Colston Loveland est trouvé plein centre par J.J. McCarthy et grille Dominique Hampton pour installer les Wolverines en territoire ennemi. L’occasion est trop belle pour refaire parler le jeu au sol pour Jim Harbaugh et sa bande.

Blake Corum (134 yards, 2 TD au sol) en profite pour aller chercher son premier touchdown personnel de la partie, après avoir cassé un plaquage sur l’aile droite (27-13). C’est encore le numéro 2 qui sera à la conclusion d’une série lancée dès la zone rouge, après une interception de Mike Sainristil sur une ultime 4e tentative des Huskies. 

La décision est faite pour les Wolverines, qui ajoutent leur nom au palmarès de la première division universitaire pour la douzième fois de leur histoire, à une unité du rival historique Notre Dame. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir de Jim Harbaugh, mais l’ancien quarterback d’Ann Arbor aura bien réussi le pari qu’il s’était lancé en débarquant dans son programme de coeur au printemps 2015 …

Résumé en vidéo

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Media Day : l’interview d’Aymeric Koumba

Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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