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Michigan vs Washington : le face-à-face à chaque poste

A quelques heures du choc entre #1 Michigan et #2 Washington à l’occasion du CFP National Championship Game 2024, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.

Crédit photo : Clutchpoints

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Ce lundi, Houston sera le théâtre de la dixième finale des playoffs de College Football. Avec une véritable opposition de style entre les deux derniers programmes invaincus de la saison, Michigan et Washington.  

Tombeur de l’habituel ogre de la SEC, Alabama, Michigan peut enfin croire en son destin d’aller glaner son premier titre universitaire depuis 1997. Mais ont-ils vraiment la mainmise face à des Huskies experts du contre-pied depuis la prise de pouvoir du head coach Kalen DeBoer en 2022 ? Eléments de réponse avec l’analyse des forces en présence, poste par poste. 

Quarterbacks  

Michigan : Il était le vrai projet couvé par Jim Harbaugh depuis son arrivée sur le campus d’Ann Arbor. Ancienne recrue 4 étoiles, QB J.J. McCarthy a grandi peu à peu pour devenir le quarterback qu’il manquait à cette formation des Wolverines. Capable d’être décisif quand le besoin s’en fait sentir, capable de bonifier le bon travail de son backfield offensif, l’ancien de l’IMG Academy a soufflé le chaud et le froid en 2023, avec une deuxième partie de saison parfois en demi-teinte. Mais son bilan de 26 victoires pour un revers sous la tunique de Michigan en dit long sur son aptitude à limiter les erreurs tout en exploitant les failles qui lui sont présentées. Plus prolifique en termes de yards à la passe que l’an passé (2 851), auteur d’autant de touchdowns qu’en 2022 (22) avec une interception en moins, McCarthy a conjuré le sort en demi-finales. Car sa seule défaite en tant que titulaire chez les Wolverines était face à TCU lors du précédent exercice. Face à une défense de l’acabit de ‘Bama, le numéro 9 a su réagir quand son équipe était dos au mur, à l’image de sa passe de touchdown vers Tyler Morris. Certains verront sans doute dans sa progression un profil à la Stetson Bennett à Georgia, mais la seule manière de confirmer cela sera d’emmener son programme de cœur au sommet de la FBS.

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Washington : Si McCarthy a semblé gravir une à une les marches du College Football, le parcours de QB Michael Penix Jr. a été un tant soit peu plus tortueux. C’est d’ailleurs au sein de la Big Ten que le Floridien de naissance (comme McCarthy) s’est révélé. Rapidement lancé dans le grand bain par Tom Allen et son coordinateur offensif de l’époque, un certain Kalen DeBoer, « MPJ » détonne par sa capacité à jouer profond et à prolonger les jeux efficacement au sol. Personne n’a d’ailleurs oublié son touchdown aussi controversé que libérateur à la dernière seconde contre Penn State, en ouverture de la saison 2020. Une action qui symbolise la belle période Penix Jr. à Bloomington, avec trois bilans positifs entre 2018 et 2020. La faute aux blessures, c’est à Washington que l’autre numéro 9 va écrire son chapitre suivant. Et les retrouvailles avec Kalen DeBoer prennent des allures de chasse aux records : deux saisons à plus de 4 600 saisons et au moins 30 touchdowns, la dernière avec 35 unités, permettant à sa formation de remettre la main sur la conférence Pac-12 (la dernière de surcroix) et de lui garantir une place de finaliste du Heisman Trophy, derrière Jayden Daniels.  

Avantage : Washington. Si McCarthy a pu se montrer clutch, et a su par exemple rester invaincu lors de son cursus face à Ohio State, difficile de ne pas miser sur celui qui représente la nouvelle philosophe offensive et spectaculaire de UW. C’est aussi parce qu’un succès des Huskies passera par son quarterback qu’il parait nécessaire de lui donner un certain ascendant sur ce duel à distance.  

Running backs  

Michigan : C’était déjà une recette qui marchait pour Jim Harbaugh à Stanford, puis San Francisco, et le technicien ne semble pas bouder ses préceptes habituels. Car l’identité offensive des Wolverines est avant tout le sol. Incarné par l’un des coureurs les plus compliqués à plaquer. Depuis 2021, RB Blake Corum est l’emblème, la coqueluche de toute une université. Aussi vif que physique, il est une combinaison précieuse pour Michigan, au moment de déverrouiller n’importe quelle défense et de mettre à profit le gros travail de la ligne offensive. Avec près de plus de 4 000 yards et 59 touchdowns en cumulé pendant quatre ans (avec un temps de jeu très occasionnel la première année), Corum a souvent sonné la révolte des siens (cf le touchdown contre Ohio State juste après la blessure de Zak Zinter ou le touchdown plein d’autorité en prolongation contre Alabama). Le souci pour les adversaires de Michigan, c’est qu’il n’est pas seul. Et avec l’arrivée de RB Donovan Edwards, les Wolverines se sont constitués un duo de premier rang extrêmement complémentaire. Certes, le numéro 7 a été moins sollicité qu’en 2022, mais il reste une menace polyvalente hors norme, capable de courir (1 558 et 13 touchdowns depuis son arrivée à Ann Arbor), de réceptionner (plus de 700 yards en trois ans) et même de passer efficacement le ballon sur des trick-plays. Dans un registre différent, tout en puissance, l’ancien linebacker RB Kalel Mullings a aussi de quoi faire sentir sa présence (171 yards et 3 touchdowns au sol en 2023).

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Washington : Comme Penix Jr., RB Dillon Johnson revient de relativement loin. Simple option de luxe dans le système ultra-aérien de feu-Mike Leach, la recrue 3 étoiles en sortie de lycée s’est vite acclimaté dans le Nord-Ouest des Etats-Unis, offrant une vraie alternance à l’attaque locale, le peu de fois où cela coinçait dans les airs. Résultat : un exercice 2023 à 1 162 yards, soit presque autant que sur ses trois premières années à Mississippi State, et une incroyable capacité d’accélération dès qu’un espace se libère. USC et Oregon, en finale de conférence, s’en rappellent tristement, avec plus de 400 yards cédés au coureur sur ces deux seules parties. Malheureusement pour lui, une blessure à la jambe contractée en fin de match contre Texas pourrait lui nuire, mais l’ancien de Starkville est bien annoncé partant pour la finale. Il vaut mieux car les deux autres options, RB Tybo Rogers et RB Will Nixon, ont relativement peu touché le ballon cette saison (74 portés). 

Avantage : Michigan. Même avec un Dillon Johnson à 100%, l’impact parait plus net du côté du duo made in Ann Arbor, et la blessure de « DJ » ne fait que renforcer cet état de fait … 

Receveurs / Tight ends  

Michigan : Comme chez les coureurs, il y a des postes où Jim Harbaugh semble rarement se tromper. Celui de tight end en fait partie. Car malgré le récent départ d’un Luke Schoonmaker, qui prenait un impact de plus en plus notable en 2022, la relève a très vite été assurée. Le sophomore TE Colston Loveland est devenu la vraie soupape de sécurité de J.J. McCarthy, contribuant à 585 yards et 4 touchdowns 2023. Plus dans un profil bloqueur, le transfert en provenance d’Indiana, TE AJ Barner (249 yards, TD) peut aussi sortir du chapeau quand cela est nécessaire, de par son profil plus polyvalent. Très peu utilisé par la voie des airs, TE Max Bredeson est lui un vrai poison au moment d’ouvrir des brèches à ses coéquipiers, notamment sur le jeu au sol. Faut-il pour autant résumer les cibles de Michigan aux joueurs centraux ? Rien n’est moins sûr, car à l’instar d’un Ronnie Bell, WR Roman Wilson s’est mué en menace productive en 2023, décrochant plus de 16 yards par réceptions, sur les 45 ballons lancés dans sa direction. Avec WR Cornelius Johnson (579 yards, TD), il compose un binôme de possession très souvent précieux. Pour ne rien gâcher, Michigan peut s’appuyer sur la vitesse du freshman WR Semaj Morgan (207 yards, 2 TD) et la capacité de tracé de WR Tyler Morris (197 yards, TD) pour tenter de prendre à défaut le backfield défensif opposé.

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Washington : Attention, ça décoiffe ! Ce n’est pas une grande nouvelle sur le papier, mais il est important de rappeler que les Huskies ont été la meilleure attaque aérienne en 2023. Et pour parvenir à cette issue, Michael Penix Jr. a pu compter un casting XXL. Pour reprendre la formule consacrée : à Seattle, (presque) tous les chemins mènent à Rome … WR Rome Odunze, de préférence. Déjà auteur d’un exercice à plus de 1 000 yards en 2022, le numéro 1 a fait étalage de son talent cette année, misant sur une solide vitesse, une détonante capacité de séparation et une aptitude bluffante en homme à homme pour aller chercher les 1 553 yards et 13 touchdowns cette année. En forme, il sera à coup sûr un premier tour de la prochaine draft. 

Beaucoup scrutaient à ses côtés la deuxième option de l’année passée, à savoir WR Jalen McMillan. Mais en ayant raté quatre rencontres pour blessure cette saison, le numéro 11 a obtenu plus de 500 yards à la réception, dont 13,5 par réception. Au cas où on ne l’aurait pas compris, cette attaque des Huskies est un monstre de verticalité, également incarné par WR Ja’Lynn Polk. L’ancien de Texas Tech a parfaitement su pallier l’absence momentanément de son partenaire pour lui aussi franchir la barre symbolique des 1000 yards (1 122), son record personnel. 

Si Washington est trop surveillé dans le domaine profond, Kalen DeBoer a des tight ends capables d’offrir des solutions dans le jeu intermédiaire et la zone rouge, comme TE Jack Westover et TE Devin Culp, auteurs de plus de 500 yards et 6 touchdowns à eux deux.  N’oublions pas WR Germie Bernard, l’ancien de Michigan State, habile à la réception mais aussi en sortie de backfield pour punir le moindre espace. 

Avantage : Washington. Des armes dissuasives utilisées différemment de part et d’autre, mais l’empreinte aérienne est beaucoup plus notable chez les pensionnaires de la Pac-12.  

Ligne offensive  

Michigan : Certes, la ligne offensive des Wolverines n’a pas fait la passe de trois, après avoir remporté le Joe Moore Award, récompensant la meilleure ligne offensive du pays, en 2021 et 2022. Pour autant, le talent reste indéniable au vu de l’efficacité du quintet sur l’exercice en cours. Malgré l’intégration des deux transferts expérimentés LT LaDarius Henderson (ex-Arizona State) et C Drake Nugent (ex-Stanford) ou encore la fin de saison prématurée de RG Zak Zinter sur blessure, le rempart d’Ann Arbor a gardé le rythme de ces derniers mois et s’est évertué à dominer les tranchées, surtout sur le jeu au sol, pour faire de cette attaque un rouleau-compresseur apte à fatiguer et achever son adversaire. Le senior LG Trevor Keegan est toujours aux commandes pour épauler Henderson côté gauche, et le polyvalent senior RG Karsen Barnhart a dû se recentrer sur l’intérieur après la blessure de Zinter, avec succès. L’expérience est de mise, car c’est le senior RT Trente Jones qui assure désormais le dernier spot de l’escouade, sans que cela n’ait péjoré la O-Line outre mesure.

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Washington : Si Michigan n’a pas remis la main sur le Joe Moore Award, c’est aussi à cause de Washington. Car les Huskies auront été tout simplement injouables dans les tranchées, sur leur route vers le titre de conférence et la finale nationale. Une prestation qui vient confirmer l’ascension d’un solide groupe d’individualités que Kalen DeBoer a réussi à assembler. Côté gauche, LG Nate Kalepo et LT Troy Fautanu étaient « seulement » des recrues 3 étoiles en sortie de lycée, mais leur apport massif sur le jeu au sol a transfiguré l’attaque locale, faisant d’ailleurs du deuxième cité une denrée très surveillée en vue de la prochaine draft. A droite, le junior RG Julius Buelow et le sophomore RT Roger Rosengarten ont été aussi appliqués que disciplinés sur la protection de passe. Mais le vrai diamant brut semble venir du centre, où le sophomore C Parker Brailsford n’a pas tardé à confirmer ce qui avait fait de lui une recrue 4 étoiles très prisée, en provenance de l’Arizona. 

Avantage : Washington. Force contre force. Seule la distinction annuelle fait légèrement pencher la balance en faveur des Huskies.  

Ligne défensive  

Michigan : S’il y a bien un facteur X défensif côté Michigan, il s’agit bien de la ligne défensive. Capable de générer une pression constante, à l’image des 6 sacks sur Jalen Milroe au Rose Bowl. Au-delà de la valeur intrinsèque, c’est bien la densité et la rotation d’un tel groupe qui le rend éminemment dangereux sur cette dernière manche de la saison. Sur les extérieurs, EDGE Jaylen HarrellEDGE Braiden McGregorEDGE Derrick Moore et l’ancien de Coastal Carolina, EDGE Josaiah Stewart, ont accumulé plus de 21 sacks à eux quatre, se relayant efficacement pour percer la poche adverse. Mais n’allez pas penser que la menace ne vient que des ailes. Car ce n’est pas moins de cinq hommes qui ont la capacité d’épuiser les lignes offensives depuis l’intérieur : derrière le leader vocal DT Kris JenkinsDT Kenneth GrantDT Mason Graham voire DT Cam Goode et DT Rayshaun Benny ont des arguments pour faire parler leur puissance et leur rapidité d’exécution. Comme contre Alabama, il serait étonnant de voir Michigan l’emporter si le premier rempart défensif n’est pas au rendez-vous.

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Washington : Sans être aussi redoutable que Michigan cette année, en termes de sacks purs, la ligne défensive des Huskies s’est montrée plus que capable de générer de la pression depuis le premier rideau. Il faut dire que le groupe local s’appuie sur pas mal de beaux bébés pour contrecarrer la protection intérieure et offrir des espaces aux edge rushers ou autres forces du back-seven. Catalyste de ce profil double-menace, EDGE Bralen Trice est à la fois le meilleur sackeur de son équipe (7) mais aussi le meilleur plaqueur pour perte (11,5) en 2023. A ses côtés, il compte sur l’expérimenté EDGE Zion Tupuola-Fetui, constamment gêné par les blessures et fragilisé pendant l’année par le décès de son père, mais qui reste un profil athlétique d’exception. Sur les extérieurs, EDGE Sekai Afoa-Asoau ou encore DL Voi Tunuufi viennent permettre à leurs camarades de souffler. A l’intérieur, pas de vraie vedette, mais bon nombre de joueurs besogneux capables d’assurer un roulement impitoyable. DT Faatui Tuitele est le plus sollicité dans ce rôle, mais ne sous-estimez pas l’importance de joueurs comme DT Ulumoo AleDT Jacob Bandes ou DT Tuli Letuligasenoa

Avantage : Michigan. Des dangers venant de partout et déjà établis à faciliter les succès des leurs.  

Linebackers  

Michigan : Si Michigan aime faire tourner son groupe sur le premier rideau, ce n’est pas forcément vrai sur le deuxième. Car devenus des vraies références de leur position, LB Junior Colson et LB Micheal Barrett ont donné le pouls d’un solide run stop en 2023, qui aura été le cinquième meilleur du pays en termes de yards concédés à la course au cours de cet exercice. Dans sa fonction de mike, Colson est une vraie tour de contrôle de la défense, alors que Barrett a un rôle d’électron libre, apte à jouer en espion quand cela s’en fait sentir, et comme cela a été le cas contre Alabama. Côté rotation, l’ancien de Nebraska, LB Ernest Hausmann, s’est vite vu octroyé des responsabilités (44 plaquages) pour prouver qu’il est l’homme à suivre pour prendre la relève du duo de choc.

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Washington : Comme évoqué plus tôt, de par le rôle de la ligne défensive, Washington peut s’appuyer sur des linebackers modernes, non seulement à même de frapper au plaquage, mais aussi d’apporter le surnombre sur le rush et la couverture. Sans l’erreur de LB Alphonzo Tuputala, coupable d’un ballon relâché avant l’en-but, contre Utah, lui et LB Edefuan Ulofoshio compteraient chacun un Pick-6 et au moins un sack et demi en 2023. Moins sollicité en termes de snaps, LB Carson Bruener est pourtant un exemple en termes d’implication en défense (80 plaquages) mais aussi sur équipes spéciales. Si besoin, l’ancien de USC, LB Ralen Goforth, peut aussi faire souffler ses partenaires, ce qui sera le bienvenu face à une attaque au sol bien identifiée en face.   

Avantage : Michigan. Le groupe semble plus étendu côté Washington, mais les statistiques parlent tout de même en faveur des linebackers d’Ann Arbor concernant le run stop. 

Defensive backs  

Michigan : Si la défense contre la passe de Michigan n’a cessé de performer sous la coupe de Jim Harbaugh, c’est aussi du fait d’un backfield défensif de qualité. Tête de gondole de ce groupe au gros potentiel, CB Will Johnson est l’un des tous meilleurs shutdown corners du pays, et sa complémentarité avec un CB Josh Wallace très solide au plaquage fait de ce duo une force indéniable du programme. Dans le slot, NB Mike Sainristil n’a cessé de bluffer en confirmant sa transition du poste de receveur vers celui de cornerback/nickelback, avec notamment 5 interceptions, dont 2 Picks-6 en 2023. Le gros travail des trois hommes sur l’extérieur donne un peu plus de liberté au binôme de safety, le junior FS Rod Moore et le senior SS Makari Paige dans des rôles parfois interchangeables. La profondeur est aussi louable sur la position de safety, avec le senior S Quinten Johnson et le sophomore S Keon Sabb en options éventuelles.

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Washington : Souvent une force traditionnelle du programme au cours de la dernière décennie, le backfield défensif a eu besoin d’un coup de boost pendant l’intersaison, la faute à un manque de renouvellement et des blessures à répétition. Dans cette optique, l’ancien d’Oklahoma State CB Jabbar Muhammad a parfaitement répondu aux attentes, avec pas moins de 15 passes défendues et 3 interceptions cette saison. Son rôle est primordial pour retirer de la pression des épaules du sophomore CB Elijah Jackson, encore perfectible mais en constante progression ces derniers mois, surtout sur la couverture. Il est d’ailleurs l’auteur du jeu décisif contre Texas pour valider la qualification en finale. Dans le slot, le junior CB/S Mishael Powell a un rôle hybride que les coordinateurs William Inge et Chuck Morrell ont su parfaitement exploiter. Pour finir, SS Dominique Hampton est le run stopper en chef de cette escouade, avec le plus grand nombre de plaquages pour les siens en 2023 (99). Là encore, d’autres solutions sont à disposition de Kalen DeBoer, avec les polyvalents DB Kamren Fabiculanan et DB Makell Esteen

Avantage : Michigan. Un côté moins permissif contre la passe, une meilleure efficacité au plaquage : beaucoup de points semblent donner un ascendant clair aux Wolverines. 

Équipes spéciales  

Michigan : Transfuge de Louisville pendant l’intersaison, K James Turner a globalement donné satisfaction à Jim Harbaugh et son staff, avec une moyenne de 16 /19 sur field goal et un quasi-sans faute sur extra-point (61/62). Le punter P Tommy Doman est moins en vue et a semblé accuser le coup lors du Rose Bowl face à Alabama. Mais personne n’a aussi peu rassuré en demi-finales que le duo de retourneurs KR Semaj Morgan et PR Jake Thaw, tous deux coupables de muffs au pire des moments face au Crimson Tide.

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Washington : Belle histoire de cette fin de saison, avec son field goal réussi contre Washington State, K Grady Gross sort d’un exercice intéressant au pied, avec une moyenne de 80% sur field goal et de 100% sur XP. Peu de choses à redire également sur les prestations globales de P JackMcCallister au pied. Sur les retours, Washington aime varier ses armes, et cela lui a plutôt souri, que ce soit avec KR Germie Bernard ou KR Daniyel Ngata (23 yards de moyenne en 26 actions).  

Avantage : Washington, moins inquiétant au vu du passé récent. 

Grand fan de football américain. Spécialiste du football français, de la NFL et du College Football. Rédacteur à The Blue Pennant depuis 2015 et à touchdownactu.com. Animateur sur Radiossa, la radio du football américain.

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National Championship

Notre Dame et Ohio State qualifiés pour le National Championship

Deux programmes historiques du College Football se retrouveront face-à-face : Notre Dame-Ohio State sera donc l’affiche de la 1ère finale du College Football Playoff à 12 équipes.

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Crédit photo : Fox Sports

L’affiche du CFP National Championship est désormais connue : les Fighting Irish de #7 Notre Dame (14-1) et les Buckeyes de #8 Ohio State (13-2) seront opposés, lundi 20 janvier 2025, au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta (Géorgie).

Ce sera donc une bataille entre deux équipes non-championnes de conférence qui ont dû jouer un match de 1er tour lors de ces premiers playoffs à 12 équipes.

#7 Notre Dame (14-1) tentera de remporter son premier titre de champion national depuis l’ère Lou Holtz, en 1988 tandis que les Buckeyes de #8 Ohio State (13-2) viseront le 6ème titre de champion de leur Histoire et le premier depuis 2014, l’année inaugurale des playoffs à 4 équipes.

Après avoir battu successivement #10 Indiana sur le score de 27-17, puis les champions de la SEC, #2 Georgia, sur le score de 23-10, les Fighting Irish ont obtenu leur billet pour ce CFP National Championship au terme d’un Orange Bowl passionnant qui s’est joué sur un FG décisif de K Mitch Jeter à 7 secondes de la fin du match. Mené par la star montante du coaching, HC Marcus Freeman, #7 Notre Dame retournera donc en finale nationale pour la première fois depuis 2012. Les Fighting Irish avaient été lourdement battu (42-14) à Miami par le Crimson Tide d’Alabama d’un certain Eddie Lacy.

De son côté, #8 Ohio State a conclu une magnifique parcours dans ces playoffs 2024 par un succès 28-14 contre #5 Texas dans un Cotton Bowl électrique marqué par un TD d’anthologie du leader défensif DE Jack Sawyer. Cette qualification en finale nationale est une douce revanche pour les Buckeyes de HC Ryan. Après avoir été battu, en novembre dernier, pour la 4ème fois consécutive par le rival Michigan, #8 Ohio State semblait avoir perdu toute chance dans cette saison 2024. Cette défaite a eu l’effet inverse : les Buckeyes ont retrouvé leur mojo terrassant #9 Tennessee (42-17), puis les numéros 1 du pays, #1 Oregon.

On se donne donc rendez-vous le 20 janvier 2025 à Atlanta (Géorgie) pour le CFP National Championship Game !

Le tableau complet des playoffs 2024-25

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National Championship

Les plus belles photos du National Championship entre Michigan et Washington

Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2024 prises par notre photographe Marc-Grégor Campredon.

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Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au NRG Stadium de Houston pour suivre le National Championship entre #1 Michigan et #2 Washington au plus près de l’action.

Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon

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Michigan sacré champion national !

Les Wolverines de #1 Michigan s’imposent 34-13 face aux Huskies de #2 Washington et remportent ainsi leur premier titre de champion national depuis 1997.

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Crédit photo : Marc-Grégor Campredon, The Blue Pennant

26 ans après son titre « partagé » avec les Nebraska Corhuskers, Michigan revient sur le toit du College Football, cette fois sans l’ombrage de qui que ce soit. Pour parvenir à leurs fins, les hommes de Jim Harbaugh ont su évidemment s’appuyer sur une force, le jeu au sol, avec un total de 304 yards et 4 touchdowns dans ce seul secteur de jeu. 

Dès la première série offensive, le ton est donné par le programme d’Ann Arbor. J.J. McCarthy (10/18, 10 yards) commence bien à faire avancer les chaînes, grâce à ses connexions avec Cornelius Johnson, mais l’accent reste mis par le backfield offensif. Sur une 2e tentative et 14, Donovan Edwards (104 yards, 2 TD) trouve une brèche sur l’aile gauche, qui lui permet de filer dans l’en-but, pour le premier touchdown de la rencontre. 

Option de luxe, Edwards remet ça sur la deuxième série des Wolverines. Pour répondre à un field goal de Grady Gross (7-3), le numéro 7 trouve cette fois un véritable boulevard sur l’aile droite, qui l’envoie là encore directement en terre promise. Le premier quart-temps n’est pas encore terminé, que les hommes de Jim Harbaugh ont déjà marqué les esprits, 14 à 3. 

Malmenés sur le run stop, les Huskies tentent tant bien que mal de se reprendre. S’ils abandonnent un nouveau gros gain à Blake Corum, de 59 yards, ils contraignent leur adversaire à taper un field goal dans la foulée, par l’intermédiaire de James Turner (17-3). L’escouade de William Inge et Chuck Morrell provoque ensuite un turnover on down sur une offensive des Wolverines qui avait atteint leur moitié de terrain. 

Une action qui aura le don de redonner un peu de momentum à une attaque qui en a cruellement manqué lors du premier acte. Au-delà du premier drive conclu au pied, Michael Penix Jr. (27/51, 255 yards, TD, 2 INT) peine à sévir comme à son habitude sur le jeu profond. L’intéressé a bien l’occasion de trouver Rome Odunze (87 yards) sur une 4e tentative et 7, dans le dos de la défense d’Ann Arbor, mais la passe suralimentée est incomplète. « MPJ » ne tombe pas deux fois dans le piège, et avec la perte de balle provoquée par sa défense, va trouver Jalen McMillan plein centre, dans l’en-but – et sur une 4e – pour totalement relancer une partie qui en avait besoin. 

Si près et si loin

17 à 10, c’est le score à la pause, et tout le NRG Stadium s’imagine un retour en force des hommes de Kalen DeBoer, d’autant que ces derniers ouvrent le bal offensivement au retour des vestiaires. L’espoir est de courte durée, car sur le premier jeu de la seconde période, Penix Jr. force une passe latérale que Will Johnson intercepte dans la moitié de terrain adverse. 

Une action symptomatique de l’étincelle qu’il aura manqué aux Huskies pour pouvoir vraiment recoller dans le deuxième acte. Après les coups de pieds respectifs de Grady Gross et James Turner (20-13), Washington peine à faire sauter le verrou défensif des Wolverines, notamment dans la verticalité. Il y aura bien cette réception longue distance de Rome Odunze, en début de dernier quart, mais aussitôt annulée par une saisie illicite du tackle Roger Rosengarten. 

A manquer cruellement de réalisme, les pensionnaires de Pac-12 s’exposent à un réveil des Caracajous. A moins de dix minutes du terme, Colston Loveland est trouvé plein centre par J.J. McCarthy et grille Dominique Hampton pour installer les Wolverines en territoire ennemi. L’occasion est trop belle pour refaire parler le jeu au sol pour Jim Harbaugh et sa bande.

Blake Corum (134 yards, 2 TD au sol) en profite pour aller chercher son premier touchdown personnel de la partie, après avoir cassé un plaquage sur l’aile droite (27-13). C’est encore le numéro 2 qui sera à la conclusion d’une série lancée dès la zone rouge, après une interception de Mike Sainristil sur une ultime 4e tentative des Huskies. 

La décision est faite pour les Wolverines, qui ajoutent leur nom au palmarès de la première division universitaire pour la douzième fois de leur histoire, à une unité du rival historique Notre Dame. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir de Jim Harbaugh, mais l’ancien quarterback d’Ann Arbor aura bien réussi le pari qu’il s’était lancé en débarquant dans son programme de coeur au printemps 2015 …

Résumé en vidéo

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Media Day : l’interview d’Aymeric Koumba

Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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