

National Championship
Clemson, champion national !
Menés par une performance sensationnelle du quarterback true freshman Trevor Lawrence, les Tigers de #2 Clemson terrassent le Crimson Tide de #1 Alabama, 44-16, et deviennent champions nationaux 2018 !
Grâce à un match exceptionnel de son quarterback true freshman QB Trevor Lawrence (20/32, 347 yards, 3 TD) et d’une défense phénoménale, les Tigers de #2 Clemson remportent leur 3ème titre national et le premier depuis 1981. Les Tigers rejoignent le Crimson Tide avec un 2ème titre national de l’ère College Football Playoff après celui de 2016.
Grâce à ce succès #2 Clemson devient le premier programme de l’ère moderne à conclure une saison avec un bilan parfait de 15-0 (Penn avait réussit cet exploit en…1897). Ainsi, les seniors de #2 Clemson (et ceux d’Alabama) ont gagné 55 matchs au cours de leur carrière, un record au niveau de l’élite du College Football. Ces seniors ont d’ailleurs terminé les quatre dernières saisons dans le Top 5. Ce n’était arrivé qu’une seule fois auparavant, lors de l’année du titre national en 1981.
Dominé dans tous les secteurs de jeu, le Crimson Tide de #1 Alabama n’a jamais semblé rentrer dans ce National Championship accordant 482 yards offensifs aux Tigers. Défensivement, les champions nationaux en titre ont commis trop d’erreurs avec des couvertures défensives hasardeuses et une incapacité de stopper les Tigers dans la red zone. De plus, les équipes spéciales ont encore joué des mauvais tours à une équipe de #1 Alabama bousculée par le puissance athlétique de son adversaire.
Les 31 points accordés à #2 Clemson en première mi-temps sont un record (égalé) pour le programme d’Alabama depuis qu’il est dirigé par coach Nick Saban. Ce dernier espérait remporter un 6ème titre de champion national en 10 ans. En vain. Jamais le Crimson Tide de l’ère Nick Saban ne s’était incliné par un écart de plus de 14 points. Les Tigers l’ont emporté dans cette finale avec 28 points d’écart. Monumental.

Crédit photo : Jeff Chiu, AP
Car l’équipe de coach Dabo Swinney a bien offert un récital (6 TD dont un Pick Six). Le plus effrayant pour les prochaines saisons : ce sont deux true freshman qui ont fait basculer cette finale nationale : QB Trevor Lawrence et WR Justyn Ross (6 réceptions, 153 yards, 1 TD). Avec deux réceptions spectaculaires dont une à une main qui rentre dans la légende des finales, le jeune receveur des Tigers a également scellé le sort de ce match sur une réception de 74 yards dans le 3ème quart-temps qui porta le score à 37-16 enterrant les derniers espoirs du Crimson Tide.
Du côté de #1 Alabama, QB Tua Tagovailoa (22/34, 295 yards, 2 TD, 2 INT) n’a su donner le rythme habituel à son équipe. Pire, son Pick Six d’entrée de jeu a donné un élan aux Tigers, qui ont su construire leur confiance autour de ce big play défensif.
Le film du match
Après un 3-and-out des Tigers, premier coup de théâtre : QB Tua Tagovailoa se fit intercepter par CB AJ Terrell sur le 3ème jeu du match. Résultat : un Pick Six de 42 yards, qui mit le feu au Levi’s Stadium ! Quel entame de match pour l’équipe de Dabo Swinney. Les Tigers ne pouvaient rêver de meilleurs débuts.
Pourtant, le quarterback sophomore du Crimson Tide ne tarda pas à répliquer et sans paniquer, il retrouva immédiatement sa confiance avec une bombe à destination de WR Jerry Jeudy (5 réceptions, 139 yards, 1 TD) dans le dos de S Tanner Muse. Boom ! TD de 62 yards des champions nationaux qui n’ont pas eu le temps de gamberger.
Mais il était dit que ce début de match serait un festival offensif ! Après 3 passes incomplètes pour commencer cette finale, le true freshman QB Trevor Lawrence se connecta d’abord avec WR Trevion Thompson (2 réceptions, 27 yards) sur 8 yards avant de tenter la passe longue sur WR Tee Higgins (3 réceptions, 81 yards, 1 TD) dans le dos de DB Savion Smith. Rebelotte ! Passe de 62 yards. Et dès le snap suivant, RB Travis Etienne (92 yards au sol, 2 TD et 1 réception, 5 yards, 1 TD) s’échappe sur le côté gauche de la ligne de scrimmage pour un TD de 17 yards. C’est alors la folie du côté des fans des Tigers. 14-7 après 4 minutes et 30 secondes.

Crédit photo : Micah Green, The Sumter Item
Et le rythme complètement fou de ce début de National Championship s’emballa encore un peu plus. Un drive de 75 yards en 10 jeux parfaitement dirigé par QB Tua Tagovailoa et conlut par l’inattendu TE Hale Hentges pour un TD aérien de 9 yards. On n’a pas encore passé les 9 minutes de jeu que les deux équipes ont déjà inscrit 2 TD chacune. Mais voilà, les vieux démons du Crimson Tide sont revenus le hanter… lorsque K Joseph Bulovas (1/1 FG, 1/2 XP) manqua la conversion. Cette erreur allait-elle couter cher en fin de rencontre ? 14-13 pour #2 Clemson.
Le Crimson Tide reprit la possession du ballon en fin de premier quart-temps et la troupe de coach Nick Saban entra dans la redzone sans tarder. Tout laissait penser qu’on allait encore assister à un TD… DT Austin Bryant se chargea de stopper l’attaque au sol de #1 Alabama qui dût se contenter d’un FG de 25 yards de K Joseph Bulovas. 16-14 pour #1 Alabama.
Vous pensez que le tempo allait baisser ? Absolument pas ! QB Trevor Lawrence appuya encore là où ça faisait mal du côté de #1 Alabama : DB Savion Smith. Le defensive back du Crimson Tide commit une interférence défensive sur WR Tee Higgins et RB Travis Etienne conclut ce 3ème drive des Tigers par son second TD de la soirée. Une course à travers la défense passoire de #1 Alabama. #2 Clemson repassait devant 21-16.
Plus agressif et quasi-parfait dans l’exécution offensive et défensive, #2 Clemson provoqua alors le 2ème turnover du match : une interception de la star défensive de ce match, CB Trayvon Mullen, sur une très mauvaise lecture de QB Tua Tagovailoa. Le defensive back des Tigers remonta le ballon sur 46 yards jusqu’à la ligne de 47 yards du Crimson Tide.
QB Trevor Lawrence trouva alors WR Hunter Renfrow à deux reprises, puis WR Amari Rodgers (2 réceptions, 30 yards) pour un gain de 26 yards. Les Tigers étaient encore aux portes de l’end-zone de #1 Alabama et qui d’autre que RB Travis Etienne pour terminer le travail ? Le running back des Tigers capta une passe à la cuillère pour son 3ème TD de cette finale ! #2 Clemson venait de faire le premier break. 28-16 à 4:38 de la fin de ce second quart-temps.

Crédit photo : Marc Revilas, USA Today Sports
Le score sera finalement de 31-16 à la mi-temps en faveur de #2 Clemson grâce à un FG de K Greg Huegel. La défense du Crimson Tide était alors incapable de stopper un QB Trevor Lawrence parfaitement protégé par une ligne offensive étonnement imperméable (aucun sack concédé). Le second rideau du Crimson Tide était également gêné par l’explosivité d’un RB Travis Etienne de gala. Nick Saban fût tellement désespéré par sa défense (et de ses équipes spéciales), qu’il tenta deux 4ème downs. Malgré un net avantage concernant la possession du ballon (19:26), les champions nationaux semblaient vacillants après ces 30 premières minutes.
#1 Alabama se devait de marquer des points rapidement au retour des vestaires et le Crimson Tide ressorti alors le bon vieux smashmouth football. Les Tigers résistèrent forçant K Joseph Bulovas à entrer sur le terrain. Tout le monde sentait le fake FG… et #2 Clemson aussi ! DL Nyles Pinckney stoppa le holder QB Mac Jones pour le 3ème turnover de #1 Alabama !
QB Trevor Lawrence fit alors payer cash cette erreur de Nick Saban. Une passe magique du quarterback des Tigers pour un WR Justyn Ross qui profita de la glissade (et de la blessure de CB Savion Smith) pour inscrire le 5ème TD des Tigers sur un catch-and-run de 74 yards. K Greg Huegel envoya la conversion sur le poteau mais les Tigers creusaient un écart définitif. 37-16 pour #2 Clemson en milieu de 3ème quart-temps.
Et les choses n’allaient pas s’arranger pour #1 Alabama. QB Trevor Lawrence et WR Justyn Ross offrirent alors un show sensationnel, le receveur du Crimson Tide réussissant deux réceptions acrobatiques le long de la sideline. Son coéquipier WR Tee Higgins inscrira quelques instants plus tard le 6ème TD des Tigers sur une réception de 5 yards. 44-16 pour une équipe de #2 Clemson, qui filait vers le titre national.
Résumé en vidéo
National Championship
Les plus belles photos du National Championship entre Georgia et TCU
Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2023 prises par notre photo-reporter Marc-Grégor Campredon.

Notre photo-reporter Marc-Grégor Campredon était sur place au SoFi Stadium de Los Angeles pour suivre le National Championship entre #1 Georgia et #3 Texas Christian au plus près de l’action.
Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :
Crédit photo : Marc-Grégor Campredon
National Championship
Georgia sacré champion national !
Ultra-dominateurs dans tous les secteurs de jeu, les Bulldogs de #1 Georgia conservent leur titre de champion national en s’imposant largement 65-7 face aux Horned Frogs de #3 Texas Christian.

À Hollywood, le film à suspense était un court-métrage. Dans la neuvième finale de l’ère playoffs, les Georgia Bulldogs, favoris, ont mis fin de manière impitoyable à la belle histoire des TCU Horned Frogs, signant un succès cinglant (65-7).
Il n’a pas fallu beaucoup de temps aux hommes de HC Kirby Smart pour se mettre en route, dans l’optique d’un deuxième titre national consécutif. Dès la première série offensive, le ton est donné avec un gain de 57 yards et une course de QB Stetson Bennett dans l’en-but.
Et si les Bulldogs se contentent ensuite d’un field goal, suite à un fumble de WR Derius Davis recouvert par DB Javon Bullard, l’intensité et la domination made in SEC sont rapidement palpables (10-0).
Très souvent, trop souvent exposée sur les tracés adverses, la défense de Texas Christian abdique peu à peu sous les coups de boutoir de Stetson Bennett (18/25, 304 yards, 4 TD) et de son habituel duo de cibles insaisissables, TE Brock Bowers (7 réceptions, 152 yards, 1 TD) et WR Ladd McConkey (5 réceptions, 82 yards, 1 TD). 241 yards et 3 touchdowns, c’est le bilan global d’un binôme qui n’aura eu de cesse de profiter de boulevards dans le backfield défensif.

Résultat : la déferlante continue en première période. Sur les six drives du premier acte, cinq se terminent en touchdowns et un en field goal pour donner un avantage déjà rédhibitoire aux Bulldogs, 38 à 7.
Côté TCU, QB Max Duggan tente de surnager, aux côtés de WR Derius Davis, mais la pression est telle que le quarterback finit par déjouer. Deux interceptions, toutes aux mains de DB Javon Bullard, sont concédées en fin de deuxième quart-temps, contribuant à alourdir un peu plus la note et à plonger les Horned Frogs dans une morne torpeur.
Au retour des vestiaires, malgré le discours de HC Sonny Dykes, rien n’y fait. Les pensionnaires de la Big 12 sont dépassés de la tête et des épaules, et bien que provoquant le premier punt de P Brett Thorson, laissent encore les Géorgiens pénétrer deux fois dans leur end-zone.
Auteur de deux touchdowns au sol (une première pour un quarterback vainqueur depuis Vince Young en 2006), QB Stetson Benett réussit un vrai récital aérien en trouvant WR Ladd McConkey à deux reprises en terre promise, ainsi que WR Adonai Mitchell. En étant responsable de 36 points de son équipe à lui tout seul, le super senior égale la prestation d’un certain QB Joe Burrow, MVP lors du triomphe de LSU à la Nouvelle-Orléans en 2019.

Dans cette finale à sens unique, HC Kirby Smart se paye le luxe de faire tourner son effectif en début de dernier quart. Pour le même résultat. QB Carson Beck remplace QB Stetson Bennett au poste de quarterback, et le running back remplaçant, RB Branson Robinson y va de ses deux touchdowns personnels pour permettre à Georgia de devenir l’équipe la plus prolifique offensivement lors d’une finale nationale, devant Alabama (52 points en 2020). Un programme du Crimson Tide que l’équipe d’Athens rejoint d’ailleurs dans l’histoire en devenant double champion de titre, comme la formation de Nick Saban en 2011 et 2012.
Au vu de son effectif, et en dépit des probables départs des stars défensives DL Jalen Carter, CB Kelee Ringo et S Chris Smith, sortis par HC Kirby Smart sous les ovations, #1 Georgia sera à coup sûr un candidat assumé à un « Three-Peat », un troisième sacre consécutif, prestation qui n’a plus été réalisée depuis … Minnesota, entre 1934 et 1936.
Résumé en vidéo
National Championship
Georgia-TCU : la preview du National Championship 2023
Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Georgia et #3 Texas Christian.

#1 Georgia (14-0) vs #3 Texas Christian (13-1)


National Championship
Los Angeles, Californie
SoFi Stadium
Lundi 9 janvier 2023
19h30 (heure Est, 01h30 en France)
Le College Football Playoff 2022-23 connaîtra son dénouement, lundi 9 janvier 2023 à 19h30 (01h30 en France), lors du National Championship entre #1 Georgia (14-0) et #3 Texas Christian (13-1).
Deux équipes, un objectif commun, deux enjeux différents. Les Horned Frogs de #3 Texas Christian (Big 12), qui participent cette saison à leurs premiers playoffs, tenteront de remporter leur premier titre de champion national depuis 1938. De leur côté, les Bulldogs de #1 Georgia (SEC) sont en terrain connu : ils participent à leur 3ème finale en 6 ans et viseront un 2ème titre de champion national consécutif.
La Big 12 n’a plus été sacrée depuis 2005 (Texas) alors que la SEC règne sans partage sur le College Football depuis plus de 15 ans. La conférence Southeastern a remporté les trois derniers National Championships et 12 des 16 derniers.
La Preview
Les coaches
Kirby Smart, Georgia
En sept saisons à Georgia, Kirby Smart a des Bulldogs le Alabama des années 2020 : trois participations en College Football Playoff, 80 victoires comme head coach des Dawgs, 5 titres de SEC East et deux titres de champion de SEC. Mais aucune victoire n’a été plus importante que celle remportée face au Crimson Tide, il y a tout juste un an, lors du National Championship 2022. Après neuf saisons comme coordinateur défensif aux côtés de Nick Saban, Kirby Smart a emmené avec lui à Athens la culture de la gagne d’Alabama. Lundi soir, il peut rejoindre son maître, le dernier head coach à avoir réussi un back-to-back au niveau national.
Sonny Dykes, TCU
Head coach connu pour son caractère terre à terre et sa personnalité modeste, Sonny Dykes a transporté les Horned Frogs sous les projectures beaucoup plus vite qu’il l’aurait imaginé dans le meilleur des scénarios. #3 Texas Christian n’était même pas classé à l’AP Top 25 de présaison. Cinq mois plus tard, l’équipe du campus de Fort Worth (Texas) fait partie des deux survivants d’une saison riche en rebondissements. Sonny Dykes est devenu le premier head coach de la Big 12 à conclure une saison avec un bilan de 12-0 lors de sa première saison en poste. Ce n’est pas son premier passage chez les Frogs puisqu’il faisait partie du coaching staff de l’équipe lors de la belle campagne 2017 (11-3 et finale de conférence). Fils de l’ancien coach légendaire de Texas Tech, Spike Dykes, il a fait son retour à #3 Texas Christian en 2022 après quatre saisons réussies à SMU (trois bilans positifs consécutifs pour la première depuis les années 80 et deux victoires d’affilée contre l’ennemi juré TCU depuis 1992-93).
Comment sont-ils arrivés là ?
Georgia Bulldogs (14-0)
Défendre un titre national n’est jamais chose simple… surtout quand on perd 15 joueurs lors de la draft NFL ! Pourtant, les Bulldogs ont rappelé à tout le monde qui étaient les champions nationaux en titre. Une victoire 49-3 contre Oregon lors de la kickoff week, puis les succès se sont enchainés. #1 Georgia n’a gagné qu’un seul match par moins de 17 points avant de s’imposer face à Tennessee dans un big clash du 5 novembre.
Les Dawgs ont alors conclu la saison par trois larges victoires contre Mississippi State, Kentucky et Georgia Tech avant de terrasser LSU, 50-30, en finale de la SEC. Longtemps menée au score par #4 Ohio State lors du Peach Bowl, l’équipe de HC Kirby Smart a réussi un comeback mémorable inscrivant 18 points dans le 4ème quart-temps en route vers une victoire 42-41.
Il ne manque qu’une seule victoire à #1 Georgia pour faire aussi bien que LSU en 2019 (champion national et bilan de 15-0) et rejoindre Alabama, la dernière équipe à avoir réussi un back-to-back (2011-12).
Texas Christian Horned Frogs (13-1)
En aout dernier, peu d’observateurs avaient imaginé que HC Sonny Dykes réussirait à faire des Horned Frogs des prétendants au College Football Playoff dès sa première saison sur le campus de Fort Worth (Texas). D’autant que #3 Texas Christian venait de terminer sa saison 2021 avec un bilan de 5-7 forçant alors le départ du mythique head coach, Gary Patterson, en cours de saison.
Mais les Horned Frogs ont construit leur propre momentum remportant des victoires-clés contre SMU, Oklahoma et Kansas avant de réussir un fabuleux comeback lors d’un succès 38-28 à Kansas State, le 22 octobre. L’équipe de HC Sonny Dykes a alors enchainé les victoires, souvent au prix de fantastiques remontées en 2ème mi-temps. Texas (17-10), Baylor (29-28) et Iowa State (62-14) vont tous s’incliner face à des Horned Frogs qui termineront invaincus la saison régulière. #3 Texas Christian s’inclinera finalement 31-28 en finale de la Big 12 face à des Wildcats de Kansas State revanchards.
Malgré des victoires parfois serrées, ces Horned Frogs ont démontré qu’ils savaient toujours trouver le moyen de gagner. Cette défaite contre Kansas State n’a rien changé : le comité de sélection du CFP était convaincu qu’ils méritaient leur place dans le dernier carré. Et la victoire sans contestation (51-45) face à #2 Michigan lors du Fiesta Bowl a donné raison au comité. Dominant dans tous les secteurs de jeu, #3 Texas Christian s’est débarassé des champions de conférence Big Ten pour s’offrir la première participation de son Histoire au National Championship de l’ère College Football Playoff.
Les joueurs à suivre
QB Stetson Bennett, Georgia
Ancien joueur non-boursier passé par le Junior College, QB Stetson Bennett s’est transformé en l’un des meilleurs offensifs du pays obtenant même une invitation à New York pour la remise du trophée Heisman en tant que finaliste. Héros du 4ème quart-temps lors de la demi-finale face à Ohio State (23 sur 34, 398 yards, 3 TDs, 1 INT), il a prouvé dans les deux dernières saisons qu’il était l’un des joueurs les plus sûrs au niveau national. Son bilan comme titulaire avec les Bulldogs ? 27-1.
TE Brock Bowers, Georgia
Vainqueur du trophée Mackey et prototype du tight end moderne, capable de réceptions décisives dans le trafic ou de courir dans les espaces tel un running back, il sera surveillé comme le lait sur le feu par la défense des Horned Frogs. 9 TDs en 2022 et une liste interminable de big plays offensifs à son actif. Il peut faire basculer ce National Championship en faveur des Bulldogs, à lui tout seul.
DL Jalen Carter, Georgia
Il est tout simplement intenable depuis son retour de blessure à la fin du mois d’octobre. Certes, il n’a réussi que 3 sacks cette saison mais son impact sur le rendement défensif des Dawgs dépasse largement cette statistique. Joueur de ligne ultra-puissant, il provoque des double-couvertures sur chaque snap ouvrant ainsi la voie à ses coéquipiers sur les extérieurs. La ligne offensive des Horned Frogs devra le neutraliser pour que #3 Texas Christian ait la moindre chance dans ce match.
QB Max Duggan, Texas Christian
Finaliste du trophée Heisman 2022, il est le joueur le plus important des Horned Frogs. Son efficacité (ratio QB-INT de 30-4), sa capacité de prolonger les jeux grâce à son jeu au sol (plus de 400 yards au sol, 6 TDs) et ses passes laser ont porté #3 Texas Christian jusqu’en playoffs. Une victoire des Horned Frogs passera forcément par une grande performance de QB Max Duggan.
WR Quentin Johnston, Texas Christian
Sa taille et sa capacité à gagner ses duels sur des situations de 50-50 en font l’arme fatale des Horned Frogs dans les airs. Son duel direct avec CB DJ Turner s’annonce épique. Si Texas Christian devait rapidement se trouver mené au score, parions qu’il sera désigné comme le sauveur de l’équipe : 17 de ses 53 réceptions ont été de plus de 20 yards en 2022 !
CB Tre’Vius Hodges-Tomlinson, Texas Christian
Récent vainqueur du Jim Thorpe Award, CB Tre’Vius Hodges-Tomlinson est le patron d’une défense contre la passe de #3 Texas Christian qui a terminé 2ème dans la Big 12 en terme d’efficacité. Pourtant, elle a accordé 10 réceptions de plus de 40 yards. Face à WR Adonai Mitchell et TE Brock Bowers, cette escouade défensive des Horned Frogs ne peut se permettre d’accorder des big plays.
Facteur X
WR Derius Davis, Texas Christian
Sélectionné dans l’équipe All-American par la FWAA, il est toujours capable de coups d’éclat dans le jeu aérien (430 yards sur réception, 5 TDs) mais c’est surtout sur retour de coup de pied qu’il pourrait s’avérer une menace pour les champions nationaux en titre. Il a réussi deux TDs sur retour de punt (Colorado et Texas Tech) et dans une finale nationale qui pourrait se jouer sur un détail, son rôle pourrait être déterminant pour des Horned Frogs qui ne sont pas favoris selon les bookmakers de Las Vegas.
La statistique
Depuis l’instauration du College Football Playoff à quatre équipes en 2014, le bilan d’un champion national en titre qualifié pour le National Championship la saison suivante : 0-4.
Historique
Ce sera le 5ème affrontement entre ces deux programmes. Georgia mène la série 4-0. Le dernier match entre Georgia et Texas Christian remonte au Liberty Bowl 2016 remporté par les Dawgs, 31-23, lors de la première saison de HC Kirby Smart sur le campus d’Athens.
Blessés
Georgia Bulldogs
Absent : LB Nolan Smith (muscle pectoral), LB CJ Washington (nuque), OL Drew Bobo (épaule), CB Dan Jackson (pied), RB Andrew Paul (genou), TE Arik Gilbert (portail des transferts).
Incertain : TE Darnell Washington (cheville), OL Earnest Greene III (jambe).
Probable : WR Ladd McConkey (genou), WR Adonai Mitchell (Georgia).
Texas Christian Horned Frogs
Absent : WR Quincy Brown (raisons personnelles).
Incertain : RB Kendre Miller (genou).
Probable : WR Quinton Johnston (cheville).
Pronostic
Georgia 34, Texas Christian 31.
National Championship
Georgia vs TCU : le face-à-face à chaque poste
A quelques heures du choc entre #1 Georgia et #3 Texas Christian à l’occasion du CFP National Championship Game 2023, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.

Ce lundi, Los Angeles sera le théâtre de la neuvième finale des playoffs de College Football. Avec une affiche pour le moins inattendue, entre le champion en titre Georgia et un invité plus trop surprise, Texas Christian.
Capable de damer le pion à Michigan en demi-finales, les Horned Frogs ont plus de ressources qu’il n’y parait. Assez pour faire pencher la balance en leur faveur ? Éléments de réponse avec le classique face-à-face d’avant-finale.
Quarterbacks
Georgia : Sans cesse contesté en 2021, face à la concurrence du plus établi J.T. Daniels, QB Stetson Bennett a su faire le dos rond pour être un acteur décisif du titre des Bulldogs l’an passé. Mais n’allez pas penser qu’il s’agissait du dernier chapitre fou de son histoire. A maintenant 25 ans, le héros local a trouvé le moyen de franchir un palier en devenant la principale source d’alimentation du secteur offensif, en flirtant avec les 4000 yards à la passe, le tout avec un meilleur pourcentage que la saison dernière. Son sang-froid sur le dernier drive face à Ohio State, en demi-finales, confirme qu’il est désormais à prendre très au sérieux, au point de potentiellement devenir le premier quarterback sacré deux fois de suite avec son programme depuis A.J. McCarron avec Alabama en 2011 et 2012.
TCU : Si l’histoire autour de Stetson Bennett a de quoi émouvoir, que dire de celle de QB Max Duggan ? Une saga aux allures de montagne de russe pour celui qui est pourtant titulaire chez les Horned Frogs depuis 2019. Oui mais voilà. Un important problème médical en 2020, une baisse des performances en 2021, la nomination de Chandler Morris comme titulaire, dans le sillage de l’arrivée d’un nouvel head coach en 2022 … Tout laissait à penser que le natif de l’Iowa allait finir dans l’ombre son histoire avec Texas Christian. Que nenni … Revenu aux commandes, après la blessure de son partenaire, Duggan a su adapter son style de jeu aux prérogatives de Sonny Dykes, pour passer la barre des 3 500 yards et 30 touchdowns à la passe, tout en conservant sa capacité à faire mouche au sol. Son importance n’a eu de cesse de croitre tout au long de cette campagne, le voyant notamment sonner la révolte trop tardive face à Kansas State, en finale de conférence Big 12.
Avantage : TCU. Difficile de déterminer un penchant dans ce duel de « chouchou longtemps décrié » mais au vu de la transformation, des chiffres étourdissants et de la menace qu’il représente à la course, Max Duggan mérite une mention plus prononcée.
Running backs
Georgia : Si Georgia a clairement change son identité offensive, le jeu au sol des Bulldogs possède toujours une certaine profondeur et une capacité d’accélération. Avec plus de 2 000 yards et 24 touchdowns en cumulé au sol, RB Kendall Milton, RB Daijun Edwards et RB Kenny McIntosh ont renforcé le fameux comité aperçu l’an passé par la paire Zamir White – James Cook. Plus souvent sollicité, McIntosh a même souvent été une clé de voûte pour ouvrir des espaces aériens, de par sa mobilité intéressante en sortie de backfield (506 yards, 2 touchdowns). Milton a été un élément important en demi-finales des playoffs, en sonnant la charge avec un touchdown, et le true freshman RB Branson Robinson peut toujours être amené à sortir du chapeau si Kirby Smart en a besoin. Profondeur, vous avez dit ?
TCU : Sur le papier, les options sont plus limitées mais ont été terriblement redoutables tout au long de cette saison. Plus en vue en 2021, dans le sillage de Zach Evans, RB Kendre Miller a totalement explosé lors de cette campagne avec le départ de son fantasque coéquipier vers Ole Miss. Presque 1 400 yards et 17 touchdowns, des chiffres qui en disent long sur l’impact du bonhomme (le classant dans le top 10 concernant les réalisations de la saison au sol à l’échelon national), car le coureur texan a souvent sorti sa formation de mauvais pas, comme face à Oklahoma State ou à Baylor. La principale problématique le concernant ? Une blessure au genou face à Michigan, qui conditionne grandement sa présence ou son nombre de snaps lors de cette finale. En deuxième période, face aux Wolverines, son backup RB Emari Demercado (622 yards, 6 touchdowns) avait été décisif, avec notamment un drive abouti et un touchdown. L’ancien de Louisiana, RB Emani Bailey (241 yards, 2 TD), peut être aussi utilisé si l’absence de Miller était plus fâcheuse.
Avantage : TCU. Là encore, choix peu évident et forcément conditionné par la situation médicale de Miller. Mais si le coureur des Horned Frogs est paré, il semble l’option la plus létale.
Receveurs / Tight ends
Georgia : Etincelant dès son arrivée sur le campus d’Athens, TE Brock Bowers (790 yards, 6 TD) n’est plus vraiment à présenter. Auteur d’un jeu ô combien décisif, sur une 4e et courte face à Ohio State, le désormais sophomore a moins été trouvé dans l’en-but, mais n’a eu de cesse de faire avancer les chaînes, tout en apportant une certaine variété sur le jeu au sol. Si sa production a légèrement baissé par rapport à l’an dernier, c’est aussi en raison de l’implication plus prononcée de son binôme plein centre, TE Darnell Washington (426 yards, 2 TD). L’ancienne recrue 5 étoiles semblait avoir mis ses soucis extra-sportifs de côté pour se remettre dans le bon sens, avec un gabarit de déménageur donnant des sueurs froides aux défenseurs adverses. Mais comme Kendre Miller, il est le joueur offensif qui reste incertain pour cette finale, avec une gêne à la cheville, que son head coach a préféré minimiser, malgré une sortie prématurée au Peach Bowl. Le rôle des tight ends sera fondamental pour les Bulldogs, car sur les extérieurs, le manque de star est assez criant. Certes, le côté feu-follet de WR Ladd McConkey (674 yards, 5 TD) est extrêmement précieux, surtout dans le registre vertical. Et le retour de blessure de WR Adonai Mitchell (auteur de la réception décisive contre les Buckeyes) n’est pas pour déplaire aux fans géorgiens. Mais d’autres profils prometteurs, comme WR Kearis Jackson (300 yards), WR Marcus Rosemy-Jacksaint (337 yards, 2 TD), WR Dominick Blaylock (227 yards, TD) ou WR Arian Smith (195 yards, TD) n’ont pas vraiment démontré une régularité à toute épreuve.
TCU : C’était un secteur que beaucoup espéraient sur la pente ascendante, avec l’arrivée de Sonny Dykes. Et force est de constater que la collaboration a été fructueuse. Eternel espoir depuis son arrivée du lycée, WR Quentin Johnston a enfin prouvé qu’il n’était pas qu’un physique hors norme, mettant un point d’honneur à casser pas mal de plaquages et à faire jouer son sens du timing sur les duels aériens pour aligner une folle saison à 1 066 yards et 6 touchdowns, presque le double de son rendement de 2021. Pour l’aider à se faire oublier, TCU a pu compter sur des profils plus petits et rapides, avec WR Taye Barber et WR Derius Davis, au bilan complémentaire de 1 035 yards et 10 touchdowns en cumulé. D’autres menaces existent si le besoin s’en fait sentir, comme WR Savion Williams ou WR Jordan Hudson. Dans cette attaque assez écartée, l’ancien tight end de texas TE Jared Wiley est un peu moins ciblé, mais a trouvé le moyen d’inscrire 4 touchdowns cette saison. Méfiance donc.
Avantage : Égalité. Un danger central côté Bulldogs, une profondeur notable sur les extérieurs côté Horned Frogs. Difficile de donner un véritable ascendant dans cette catégorie …
Ligne offensive
Georgia : Ce secteur a longtemps été une chasse gardée de Kirby Smart dans le processus de recrutement, avec une course aux prospects 5 étoiles, et cela s’en ressent clairement aujourd’hui. Avec 9 petits sacks autorisés cette saison, dans l’impitoyable conférence SEC, Georgia est la 4e meilleure équipe du pays dans ce domaine, dans un groupe pourtant symbolisé par sa jeunesse. Au-delà des juniors LG Xavier Truss et RT Warren McClendon, ce sont trois sophomores qui se sont invités sur la ligne très compétitive de Géorgie, avec RG Tate Rutledge, C Sedrick Van Pran et surtout LT Broderick Jones, auteur d’une montée en puissance constante. Comme si cela ne suffisait pas, le coaching staff peut compter sur d’autres sophomores aux dents longues, si le besoin s’en fait sentir, avec l’ancien 5 étoiles OT Amarius Mims sur l’exrérieur ou IOL Devin Willock.
TCU : Des petits riens qui font un tout. Même dans le système plus affirmé de Sonny Dykes, la refonte n’a pas été drastique sur la ligne offensive, mais pas mal d’éléments ont permis à ce groupe de franchir un cap. Quatre des cinq titulaires de la saison passée étaient de retour, le cinquième étant le centre C Alan Ali, homme de confiance arrivé dans les bagages du head coach en provenance de SMU. Son intégration a amené à décaler le senior LG Steve Avila en guard et le junior LT Brandon Coleman un peu plus sur l’extérieur. A droite, aux côtés de l’habituel point d’ancrage RT Andrew Coker, le senior RG Wes Harris a enfin pu faire une saison complète, épargné par les blessures. Et c’est tout le rendement de cette nouvelle ligne offensive qui s’est retrouvé transformé. Capable de laisser du temps à Max Duggan pour lancer le ballon. Capable ouvrir de libérer des boulevards pour les coureurs. L’œuvre établie face à Michigan est un exemple d’une escouade sans réelle vedette nationale, mais à la cohésion fatale à son adversaire.
Avantage : Georgia. Deux écoles différentes, mais une profondeur et un potentiel de feu pour Georgia, malgré les difficultés entrevues face à Ohio State.
Ligne défensive
Georgia : Dans la même logique que sur la ligne offensive, Kirby Smart a pris soin de trouver une relève performante et efficace, après les départs de pas mal de cadres (Devonte Wyatt, Travon Walker, Jordan Davis) vers la NFL. Et le joueur le plus attendu a parfaitement répondu aux attentes. Gêné par des blessures en début de saison, DT Jalen Carter (30 plaquages, 3 sacks) a su rebondir dès sa totale récupération et a été un poison constant et un aimant à double-teams pour les équipes adverses. De quoi libérer pas mal d’espaces aux autres espoirs de l’escouade, comme les juniors NT Zion Logue et NT Nazir Stackhouse (47 plaquages) sur le poste de nose ou les freshmen DL Tyrion Ingram-Dawkins ou DL Mykel Williams.
TCU : Nul ne sait si les Bulldogs ont fait des émules, mais avec l’arrivée du coordinateur défensif Jon Gillespie, en provenance de Tulsa, TCU est également passé à un front-3 dissuasif. DE Dylan Horton est le leader incontesté de ce premier rideau. Même en ayant dû prendre 15 kilos à l’intersaison pour occuper un rôle plus intérieur, l’ancien de New Mexico a franchi la barre des 10 sacks cette saison, dont 4 rien que contre Michigan, nommé meilleure ligne offensive du pays ces deux dernières saisons. Sa collaboration avec le senior DL Terrell Cooper et surtout le nose freshman NT Damonic Williams (27 plaquages, un sack et demi), révélation défensive des Horned Frogs, a permis aux pensionnaires de la Big 12 de régulièrement marquer leur territoire dans les tranchées.
Avantage : Georgia. Toujours plus de munitions, et le joueur le plus dominant du lot. Sur le papier.
Linebackers
Georgia : Si Georgia a dû composer avec le départ de néo-professionnels sur la ligne défensive en printemps dernier, que dire de la gestion du poste de linebacker ? Les deux titulaires (Nakobe Dean et Quay Walker) partis, tout comme leur principal backup Channing Tindall, il a fallu transmettre le flambeau plus tôt que prévu aux sophomores MLB Smael Mondon (71 plaquages) et WLB Jamon Dumas-Johnson (66 plaquages, 3 passes défendues). Pour des résultats parfois mitigés, notamment sur la couverture. Le groupe reste tout de même capable de contrer le jeu au sol et de générer de la pression, avec « JDJ » meilleur sackeur des siens (4 unités) et les pass rushers extérieurs OLB Robert Beal Jr. et OLB Chazz Chambliss (4 sacks à eux deux). Ce dernier, plus impliqué, depuis la fin de saison anticipé du prospect star Nolan Smith, reste tout de même incertain après sa récente blessure au genou.
TCU : Dire que l’escouade de linebacker n’a pas démérité lors du dernier Fiesta Bowl relèverait de la litote. MVP de l’événement grâce à une prestation XXL contre Michigan, dont un Pick-5, SLB Dee Winters (72 plaquages, 7 sacks et demi) a laissé éclater son plein potentiel cette saison, celui qui avait poussé Gary Patterson à lui faire quitter son poste de receveur pour le replacer en défense. Avec WLB Jamoi Hodge (75 plaquages), il constitue un duo sous-estimé mais tellement déroutant, apte à brouiller les grilles de lecture du quarterback, en décrochant ou en blitzant à outrance. Plus besogneux, le transfuge de Navy, MLB Johnny Hodges s’est acclimaté à son nouvel environnement en devenant le meilleur plaqueur du groupe (81 plaquages).
Avantage : TCU. Cela peut sembler très sévère pour Georgia, mais vu l’importance que pourrait avoir le jeu aérien sur cette finale, ascendant est donné au groupe le plus polyvalent.
Defensive backs
Georgia : Avec le meilleur prospect annoncé au poste de cornerback en vue de la draft 2023, CB Kelee Ringo (7 passes défendues), Georgia avait de sérieux arguments à faire valoir en début de saison. Et malgré leur joueur vedette sur courant alternatif, les Bulldogs ont pu compter d’autres forces de dissuasion. Pendant efficace de Lewis Cine l’an passé, SS Christopher Smith (5 passes défendues, 3 interceptions) a pris une dimension supplémentaire cette année, au point de devenir le leader vocal du dernier rideau et l’homme capable de turnovers à n’importe quel moment. Son efficacité a grandement facilité les débuts du true freshman FS Malaki Starks (7 passes défendues) et celle du sophomore CB Kamari Lassiter. Le rôle de STAR, nickelback local, est aussi devenu fondamental, avec l’émergence de NB Javon Bullard (3 sacks et demi) et le reotur en forme de l’ancien Mountaineer de West Virginia, NB Tykee Smith.
TCU : Habitués à jouer avec un backfield renforcé sous la coupe de Gary Patterson, les Horned Frogs ont trouvé le moyen de rafraichir leur secondary. Déjà auteur d’une solide saison en 2020, CB Tre’Vius Hodges-Tomlinson (14 passes défendues, 3 interceptions) a retrouvé son niveau d’antan pour devenir le premier verrou aérien du programme texan. Malgré les blessures à répétition de l’éternel espoir, CB Noah Daniels a finalement cédé la vedette à l’ancien de Louisiana-Monroe, CB Josh Newton (12 passes défendues, 3 interceptions), offrant un duo performant aux Crapauds. Plein centre, l’escouade de safeties reste fournie, et même profond. Transfuge de Colorado, SS Mark Perry (78 plaquages) est venu apporter son impact sur le jeu au sol pour épauler FS Abe Camara et NB Nook Bradford (101 plaquages pour les deux hommes). Si besoin, S Bud Clark, auteur d’un Pick-6 lors du Fiesta Bowl et S Namdi Obiazor sont d’autres solutions viables pour Joe Gillespîe et sa bande.
Avantage : Égalité. TCU a agréablement surpris dans ce domaine, et Georgia plutôt inquiété sur les dernières semaines de compétition, mais l’écart est très clairement resserré, quand on vient à comparer les deux groupes.
Équipes spéciales
Georgia : Le loupé de son homologue de Colombus, Noah Ruggles, lui a sans doute permis de souffler un grand coup. Car le senior K Jack Podlesny (25/30 sur FG) traverse actuellement une légère crise de confiance, au vu de son bilan de 2 sur 5 en cumulé contre LSU et Ohio State. Moins d’inquiétude pour le freshman australien, P Brett Thorson (44,9 yards), auteur d’un des meilleurs bilans comptables de la SEC cette année. Malgré le nombre conséquent d’athlètes sur le campus, Georgia semble avoir du mal à trouver un retourneur de tout premier plan, KR Kearis Jackson ayant été le joueur le plus utilisé dans ce registre.
TCU : Capable de coups de pied clutches cette saison, dont le plus mémorable, à. Baylor, à la toute dernière seconde, K Griffin Kell (17/19 sur FG) demeure un joueur assez régulier, malgré un loupé récent face à Kansas State, en finale de conférence. Son partenaire australien, P Jordy Sandy (40,1 yards), n’a pas non plus à rougir de ses prestations, et apporte aussi un côté filou qui lui a déjà permis d’obtenir quelques mouchoirs de pénalité sur des tentatives de punts contrés. Sur retour, TCU a déjà trouvé la terre promise, avec deux touchdowns sur phases de punt pour le receveur KR/PR Derius Davis. Menace principale également sur kickoff, son importance parait considérable pour apporter un facteur X de poids aux Texans.
Avantage : TCU.
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