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National Championship

Alabama vs Georgia : le face-à-face à chaque poste

A quelques heures du choc entre #1 Alabama et #3 Georgia à l’occasion du CFP National Championship Game 2022, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.

Crédit photo : Brett Davis-USA TODAY Sports

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Comme on se retrouve… Ce lundi 10 janvier, Alabama et Georgia se font face à l’occasion de la huitième finale des playoffs de première division universitaire. Une opposition qui prend des airs de classique des temps modernes, les deux programmes de la SEC s’étant déjà affrontés quatre fois depuis 2017. Cette même année, le Crimson Tide et les Bulldogs avaient d’ailleurs croisé le fer en finale, se livrant une bataille haletante, conclue en prolongation (la seule de l’ère playoffs), par un succès du programme de Tuscaloosa.

Cette saison, Alabama a de nouveau le costume d’épouvantail, du haut de son statut de numéro 1 et de son succès fringant en finale de la conférence SEC face au voisin d’Athens. Georgia a-t-il tout de même les moyens de renverser la vapeur ?

Eléments de réponse, avec le face-à-face par position. 

Quarterbacks 

Alabama : les années passent et le succès perdure pour les quarterbacks du Tide. Après Tua Tagovailoa et Mac Jones, tous deux champions nationaux, le sophomore QB Bryce Young est en passe de poursuivre ce qui s’apparente à une nouvelle tradition locale. Pour sa première vraie saison aux commandes de l’attaque d’Alabama, le numéro 9 a démontré une maturité éclatante, en étant capable d’affoler les statistiques (4 503 yards, 46 touchdowns, 5 interceptions) tout en concluant victorieusement les drives quand le besoin s’en faisait cruellement sentir (LSU, Auburn). Difficile, en cela, de lui contester son titre de Heisman Trophy, acquis fin décembre. Une distinction sans doute alimentée par le récital délivrée devant Georgia, en finale de conférence SEC, avec une fiche de 461 yards et 4 touchdowns cumulés.  

Georgia : Loin d’être le plus glamour des quarterbacks des Bulldogs, à son arrivée sur le campus, le senior QB Stetson Bennett a toujours su tirer son épingle du jeu pour faire la différence. Attendu derrière les transferts Jamie Newman ou JT Daniels, le numéro 13 a certes profité de certains pépins physiques pour s’assurer un poste de titulaire mais a aussi su bonifier le casting détonnant mis à sa disposition. Qualifié de simple game manager, il sait aussi appuyer sur l’accélérateur quand le besoin s’en fait sentir, à l’image d’un Orange Bowl conquérant face à Michigan (313 yards, 3 touchdowns). 

Avantage : Alabama. c’est sans doute l’un des duels les plus déséquilibrés sur le papier. D’un côté, l’insouciance démoniaque, de l’autre, la solide expérience. De par son profil plus mobile et son aptitude à faire mouche sur le jeu profond, Young donne forcément un ascendant plus notable à son programme. 

Running Backs 

Alabama : difficile d’atteindre les standards fixés par Najee Harris, ces dernières années. Mais ce n’est pas vraiment ce qu’on demande au senior RB Brian Robinson. Pourtant, même en devant composer avec une attaque aérienne de premier plan, à l’image de son quarterback Heisman Trophy, le coureur du Tide s’est révélé être un atout de taille. Capable de franchir la barre des 100 yards dès octobre, lors de sa grosse sortie contre Ole Miss (4 touchdowns), le numéro 4 a aussi montré les muscles pour terrasser Cincinnati, en demi-finales, lors du Cotton Bowl (204 yards) et ce malgré une condition physique loin d’être optimale. Outre son utilisation dans le backfield, ses bonnes mains en feront aussi une soupape de sécurité intéressante si Georgia fait sentir sa présence dans la poche. En cas de besoin, l’explosif RB Trey Sanders peut apporter une certaine intensité pour faire souffler son partenaire. 

Georgia : Son profil de couteau-suisse a fait très mal en demi-finales des playoffs. Souvent utilisé dans une impressionnante rotation, le senior RB James Cook s’est bien imposé comme la principale menace au sol des Bulldogs et le joueur est craint par les coordinateurs adverses, de par sa polyvalence naturelle. En 2021, le petit frère de Dalvin a collecté 920 yards et 11 touchdowns cumulés, dont 4 par le biais des airs, permettant d’écarter le jeu des hommes d’Athens par séquence. Son profil est extrêmement complémentaire de celui de RB Zamir White, force brut efficace en zone rouge (772 yards et 10 touchdowns) mais avec une mobilité moins flagrante. Les jeunes RB Kenny McIntoshRB Kendall Miton et RB Daijun Edwards ont obtenu pas mal de responsabilités cette saison (161 portés, 796 yards à eux trois cette saison), du fait de rencontres rapidement acquises par les Bulldogs. Le poste de coureur reste donc bien une valeur sûre habituelle pour Georgia. 

Avantage : Alabama. Le choix est difficile, de par les nombreuses options au sein du backfield des ‘Dawgs. Mais au vu de la difficulté de nourrir tout le monde en conservant le même rythme, et du volume affiché par Brian Robinson ces dernières semaines, Alabama a sans doute plus de certitudes dans ce domaine, à l’heure actuelle. 

Receveurs / Tight Ends

Alabama : Cette année ressemblait à une période de transition, après le départ des vedettes DeVonta Smith et Jaylen Waddle, tous deux premiers tours de la draft 2021. Il n’en a rien été, et ce en dépit de la blessure en fin de saison du canadien WR John Metchie, auteur de 1 142 yards et 8 touchdowns, et capable d’être prolifique dans de nombreux secteurs de jeu, grâce à sa vitesse et sa mobilité. Le pari gagnant de la campagne actuelle est sans doute WR Jameson Williams. Transfuge d’Ohio State, que le Tide avait d’ailleurs affronté lors de la dernière finale nationale, celui qui excelle sur retour de coup de pied est devenu une menace permanente en profondeur et une machine à home-run. Avec 1 507 yards et 15 touchdowns, il est la mobylette qu’il faut couvrir et aussi plaquer dans les petits espaces. Derrière, avec l’absence de Metchie, les solutions sont plus dispersées, mais l’expérimenté WR Slade Bolden, dans le slot, ou le plus vif WR JaCorey Brooks sur l’extérieur, ont su faire sauter quelques verrous dans la dernière ligne droite de la saison. Plein centre, si TE Jahleel Billingsley avait crevé l’écran en 2020, sa légère baisse de forme a permis au costaud TE Cameron Latu de s’imposer comme une autre force éventuelle, avec 7 touchdowns cette saison. D’autres jeunes loups, comme WR JoJo EarleWR Traeshon Holden ou WR Javon Baker sont amenés à sortir du chapeau et confirmer les grosses classes de recrutement de ces dernières années sur la position. 

Georgia : dans le système offensif prôné par le coordinateur Todd Monken, cette position aurait pu être plus tranchante que dans les faits. Mais si les événements n’ont pas été tendres avec les Bulldogs, avec la blessure longue durée de WR George Pickens et les pépins répétés du colosse TE Darnell Washington, Georgia a su faire de son mieux pour trouver une rotation salvatrice. Un mix dans lequel deux freshmen s’éclatent depuis le début de la saison. WR Ladd McConkey a souvent été une solution utilisée sur troisième tentative cette année, et TE Brock Bowers a été le principal playmaker aérien de Georgia en 2021, avec 12 passages dans l’en-but. Derrière, WR Jermaine Burton apporte une plus-value sur du jeu longue distance et un autre freshman, WR Adonai Mitchell, s’est adjugé le temps de jeu d’un WR Kearis Jackson décevant. Toujours limité physiquement, George Pickens peut être amené à être intégré dans l’escouade, pour mettre à profit son incroyable aptitude sur les duels en un contre un. 

Avantage : Alabama. C’est un duel extrêmement accroché, mais le côté plus explosif sur le jeu profond et la polyvalence plus notable des tight ends font du Tide une formation très délicate à couvrir. 

Ligne offensive

Alabama : entre ombre et lumière. Si l’attaque du Tide a tourné à plein régime tout au long de cette saison, elle a en grande partie éclipsé l’inconstance d’une partie de sa ligne offensive. En 2021, les hommes de Nick Saban ont concédé 34 sacks, soit le double de la saison passée. Pourtant, c’est bien face à Georgia que la prestation globale du groupe a ébloui, avec un zéro pointé pour le pass rush des Bulldogs et des tranchées verrouillées pendant quatre quart-temps. Reste à voir si un tel accomplissement peut se répéter face à une défense ô combien revancharde. Charge à LT Evan Neal, attendu dans le top 10 de la prochaine draft, d’accompagner ses frères d’armes, notamment l’aile droite où RG Emil Ekiyor et RT Chris Owens ont connu des pépins physiques face à Cincinnati. L’absence de ce dernier pourrait pousser le Tide à replacer RT Dameion George sur l’extérieur, lui qui a longtemps souffert sur le pass pro cette saison. 

Georgia : Elle a été le facteur X des deux dernières rencontres de Georgia. Avec 11 sacks concédés cette saison, la O-Line d’Athens a été la deuxième meilleure formation dans ce domaine, en première division universitaire, derrière Army (qui, il faut le concéder, lance beaucoup moins …). Une donnée que la défense d’Alabama avait fait voler en éclat lors de la finale de conférence, avec deux sacks et un paquet de pressions sur le pauvre Stetson Bennett. Lors de l’Orange Bowl, le rempart des ‘Dawgs a été le premier à se ressaisir, tenant en respect l’un des tandems les plus létal de I-A, avec Aidan Hutchinson et David Ojabo. Face au Crimson Tide, LT Jamaree SalyerLG Justin ShafferC Sedrick Van PranRG Warren Ericsson et RT Warren McClendon auront un rôle éminemment important à jouer pour rester dans la course. 

Avantage : Georgia. Face au paradoxe de la finale de conférence, on est en droit de penser autrement, mais la ligne offensive des Bulldogs mérite le bénéfice du doute. 

Ligne défensive

Alabama : la formule paye ces dernières saisons, à Tuscaloosa. Fort d’un premier rideau sans réelle vedette désormais, Alabama s’évertue à épuiser les lignes offensives adverses avec une rotation fulgurante. Le chef d’orchestre de cette D-Line n’est autre que DT Phildarian Mathis, appelé à devenir le pass rusher du trident (9 sacks) et à prendre la digne relève de Christian Barmore. Le junior NG D.J. Dale sert de vrai point d’ancrage, plein centre, aux côtés d’un DL Byron Young en net développement sur le run stop. Leurs partenaires DL Justin Eboigbe et DL LaBryan Ray (3 sacks à eux deux en 2021) ont aussi voix au chapitre, tout comme un DT Tim Smith moins détonnant cette saison, mais appelé à jouer certains snaps. 

Georgia : Une ligne aussi physique que mobile. Symbolisé par le géant athlétique qu’est NT Jordan Davis (30 plaquages, 2 sacks), le trio principal des ‘Dawgs a pris soin d’user les adversaires pour libérer de nombreuses brèches sur phases de blitz et faciliter un très grand nombre de succès pour le programme cette saison. Les sorties remarquées de Davis, élu meilleur joueur défensif de l’année, et aimant à double-teams, font passer au second plan des profils 4 ou 5 étoiles, comme le longiligne DL Jalen Carter, appelé à prendre la suite de « JD » en vue de la draft 2023, DT Travon Walker, extrêmement habile sur le pass rush (5 sacks) ou DL Devonte Wyatt, complet, notamment sur le jeu de course. 

Avantage : Georgia. A coup sûr, les Bulldogs ont moins d’options qu’Alabama, mais Kirby Smart sait qu’il peut compter sur des futures stars pour mener son projet à bien dans les tranchées. 

Linebackers

Alabama : attention, chien méchant ! Déjà omniprésent au sein du front seven d’Alabama en 2020, LB Will Anderson vient tout simplement de passer pour un extra-terrestre face aux attaques du pays. 17 sacks et demi et 31 plaquages pour perte … Des chiffres étourdissants qui insistent sur le rendement démoniaque du leader défensif du Tide. Son impact a d’ailleurs facilité l’éclosion du true freshman LB Dallas Turner à ses côtés (6 sacks et demi), lancé dans le grand bain après la fin de saison prématurée de Christopher Allen. La pression, Alabama peut aussi en faire venir de l’intérieur, avec les monstres athlétiques que sont ILB Henry To’oto’o et surtout ILB Christian Harris (15 plaquages pour perte, 6 sacks et demi à eux deux). Vifs et agressifs, les deux hommes laissent plus à désirer sur la couverture mais n’ont pas non plus été surexposés dans ce domaine cette saison. 

Georgia : d’un point de vue sportif, la perte d’Adam Anderson, accusé d’agression sexuelle en milieu de saison, a été un mauvais coup porté à la défense des Bulldogs. Mais on ne concède pas une moyenne de 9 points par match sur une saison, au sein de la conférence SEC, sans raison. Le junior MLB Nakobe Dean est un facteur non négligeable de cette équation. Véritable relais de Kirby Smart et de son coordinateur Dan Lanning, le numéro 17 a été omniprésent dans une défense ultra-agressive. Capable de blitzer, de plaquer et de couvrir, il fait partie des défenseurs les plus suivis en vue de la prochaine draft. A ses côtés, WLB Channing Tindall et SLB Quay Walker (116 plaquages à eux deux) ont élevé leur niveau de jeu pour exceller sur la poursuite tout au long de cette campagne. Quant à l’absence d’Anderson, elle a au moins profité à l’ancienne recrue 5 étoiles OLB Nolan Smith. Longtemps une déception, le pass rusher a démontré un panel de jeu assez fourni, et peut compter sur le soutien de OLB Robert Beal (5 sacks et demi) pour engendrer toujours plus de pression sur le quarterback adverse. 

Avantage : Alabama. Malgré tout le talent de Dean et de ses partenaires, Georgia ne possède pas une arme de dissuasion à la hauteur de Will Anderson … 

Defensive backs

Alabama : un éternel renouvellement. Au lendemain de la fin de saison annoncée de Josh Jobe, début décembre, pour une blessure au pied, beaucoup étaient ceux qui s’inquiétaient de la jeunesse globale du backfield défensif de Tuscaloosa. A peine un mois plus tard, les doutes semblent quelque peu dissipés. Certes, le junior CB Jalyn Armour-Davis et le true freshman CB Kool-Aid McKinstry peuvent paraitre irrégulier d’une action à l’autre, mais c’est bien grâce à un gros rideau intérieur qu’Alabama fait mouche depuis le début de la saison. Le junior SS Jordan Battle est la tour de contrôle de ce secondary et avait d’ailleurs eu un rôle décisif en finale de conférence, avec un Pick-Six libérateur. A ses côtés, l’impact d’un FS DeMarco Hellams a fini par limiter les snaps de l’habituel FS Daniel Wright. Sur le poste de nickel/star, NB Brian Branch tentera de confirmer son bon rendement contre la passe (9 passes défendues) et pourra même compter sur le retour de blessure de DB Malachi Moore. 

Georgia : là encore, sans trop de surprises, le backfield est fourni. Mais les repères ne sont pas légion. La finale de conférence SEC a clairement exposé un secteur sujet à l’inconstance (CB Derion Kendrick) ou à l’inexpérience (CB Kelee Ringo). Les anciens corners recentrés que sont FS Christopher Smith ou FS Latavious Brini peuvent aider en couverture, aux côtés de la vedette du dernier rideau et deuxième meilleur plaqueur des siens, SS Lewis Cine, mais la mission ne s’annonce pas bien simple. Contre la course, le sophomore SS Dan Jackson pourrait être plus sollicité, comme c’est le cas depuis quelques semaines. 

Avantage : Alabama. Si le groupe de cornerbacks semble de même niveau, les safeties du champion national en titre ont su démontrer un sens de l’opportunisme qui peut faire mal sur une rencontre accrochée. 

Équipes spéciales

Alabama : en s’inscrivant à Tuscaloosa, K Will Reichard était censé redorer le blason des kickers du Tide. Quelques années plus tard, le numéro 16 confirme tout le bien que l’on pensait de lui, avec un bilan de 18/23 sur field goal (un coup de pied manqué au Cotton Bowl, mais avec une responsabilité partagée) et un seul extra-point manqué cette saison. Au-delà du jeu au pied, c’est bien sur phase de retour qu’Alabama peut faire mal. KR Jameson Williams, bien plus impliqué dans le jeu offensif qu’en début de saison, affiche 2 touchdowns au compteur et peut sortir du chapeau sur certaines séquences. Il faudra tout de même se montrer vigilant à l’image de KR JoJo Earle, auteur d’un muffed punt presque fatal contre Cincinnati. 

Georgia : Avec P Jake Camarda (47 yards de moyenne) et K Jack Podlesny (80% sur field goal), Georgia possède comme souvent une bonne équipe au pied. C’est en revanche à la main que les choses se gâtent. Simples options en attaque, KR Kenny McIntosh et KR Kearis Jackson se sont tous deux relayés sur retour, pour un résultat somme toute assez quelconque depuis le début de la saison. Une étincelle doit donc être trouvée dans un domaine qui a vu briller, par le passé, des joueurs comme Mecole Hardman ou Isaiah McKenzie. 

Avantage : Alabama. Un jeu au pied plus que correct et une force de frappe non négligeable sur retour. 

Grand fan de football américain. Spécialiste du football français, de la NFL et du College Football. Rédacteur à The Blue Pennant depuis 2015 et à touchdownactu.com. Animateur sur Radiossa, la radio du football américain.

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National Championship

Les plus belles photos du National Championship entre Michigan et Washington

Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2024 prises par notre photographe Marc-Grégor Campredon.

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Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au NRG Stadium de Houston pour suivre le National Championship entre #1 Michigan et #2 Washington au plus près de l’action.

Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon

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Michigan sacré champion national !

Les Wolverines de #1 Michigan s’imposent 34-13 face aux Huskies de #2 Washington et remportent ainsi leur premier titre de champion national depuis 1997.

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Crédit photo : Marc-Grégor Campredon, The Blue Pennant

26 ans après son titre « partagé » avec les Nebraska Corhuskers, Michigan revient sur le toit du College Football, cette fois sans l’ombrage de qui que ce soit. Pour parvenir à leurs fins, les hommes de Jim Harbaugh ont su évidemment s’appuyer sur une force, le jeu au sol, avec un total de 304 yards et 4 touchdowns dans ce seul secteur de jeu. 

Dès la première série offensive, le ton est donné par le programme d’Ann Arbor. J.J. McCarthy (10/18, 10 yards) commence bien à faire avancer les chaînes, grâce à ses connexions avec Cornelius Johnson, mais l’accent reste mis par le backfield offensif. Sur une 2e tentative et 14, Donovan Edwards (104 yards, 2 TD) trouve une brèche sur l’aile gauche, qui lui permet de filer dans l’en-but, pour le premier touchdown de la rencontre. 

Option de luxe, Edwards remet ça sur la deuxième série des Wolverines. Pour répondre à un field goal de Grady Gross (7-3), le numéro 7 trouve cette fois un véritable boulevard sur l’aile droite, qui l’envoie là encore directement en terre promise. Le premier quart-temps n’est pas encore terminé, que les hommes de Jim Harbaugh ont déjà marqué les esprits, 14 à 3. 

Malmenés sur le run stop, les Huskies tentent tant bien que mal de se reprendre. S’ils abandonnent un nouveau gros gain à Blake Corum, de 59 yards, ils contraignent leur adversaire à taper un field goal dans la foulée, par l’intermédiaire de James Turner (17-3). L’escouade de William Inge et Chuck Morrell provoque ensuite un turnover on down sur une offensive des Wolverines qui avait atteint leur moitié de terrain. 

Une action qui aura le don de redonner un peu de momentum à une attaque qui en a cruellement manqué lors du premier acte. Au-delà du premier drive conclu au pied, Michael Penix Jr. (27/51, 255 yards, TD, 2 INT) peine à sévir comme à son habitude sur le jeu profond. L’intéressé a bien l’occasion de trouver Rome Odunze (87 yards) sur une 4e tentative et 7, dans le dos de la défense d’Ann Arbor, mais la passe suralimentée est incomplète. « MPJ » ne tombe pas deux fois dans le piège, et avec la perte de balle provoquée par sa défense, va trouver Jalen McMillan plein centre, dans l’en-but – et sur une 4e – pour totalement relancer une partie qui en avait besoin. 

Si près et si loin

17 à 10, c’est le score à la pause, et tout le NRG Stadium s’imagine un retour en force des hommes de Kalen DeBoer, d’autant que ces derniers ouvrent le bal offensivement au retour des vestiaires. L’espoir est de courte durée, car sur le premier jeu de la seconde période, Penix Jr. force une passe latérale que Will Johnson intercepte dans la moitié de terrain adverse. 

Une action symptomatique de l’étincelle qu’il aura manqué aux Huskies pour pouvoir vraiment recoller dans le deuxième acte. Après les coups de pieds respectifs de Grady Gross et James Turner (20-13), Washington peine à faire sauter le verrou défensif des Wolverines, notamment dans la verticalité. Il y aura bien cette réception longue distance de Rome Odunze, en début de dernier quart, mais aussitôt annulée par une saisie illicite du tackle Roger Rosengarten. 

A manquer cruellement de réalisme, les pensionnaires de Pac-12 s’exposent à un réveil des Caracajous. A moins de dix minutes du terme, Colston Loveland est trouvé plein centre par J.J. McCarthy et grille Dominique Hampton pour installer les Wolverines en territoire ennemi. L’occasion est trop belle pour refaire parler le jeu au sol pour Jim Harbaugh et sa bande.

Blake Corum (134 yards, 2 TD au sol) en profite pour aller chercher son premier touchdown personnel de la partie, après avoir cassé un plaquage sur l’aile droite (27-13). C’est encore le numéro 2 qui sera à la conclusion d’une série lancée dès la zone rouge, après une interception de Mike Sainristil sur une ultime 4e tentative des Huskies. 

La décision est faite pour les Wolverines, qui ajoutent leur nom au palmarès de la première division universitaire pour la douzième fois de leur histoire, à une unité du rival historique Notre Dame. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir de Jim Harbaugh, mais l’ancien quarterback d’Ann Arbor aura bien réussi le pari qu’il s’était lancé en débarquant dans son programme de coeur au printemps 2015 …

Résumé en vidéo

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Media Day : l’interview d’Aymeric Koumba

Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

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Michigan-Washington : la preview du National Championship 2024

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington.

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#1 Michigan (14-0) vs #2 Washington (14-0)

National Championship
Houston, Texas
NRG Stadium
Lundi 8 janvier 2024
19h30 (heure Est, 01h30 en France)

Pour la première fois dans l’Histoire du College Football Playoff, deux équipes invaincues seront opposées lors de la finale nationale qui verra s’affronter les Wolverines de #1 Michigan (14-0) et les Huskies de Washington (14-0), lundi 8 janvier, au NRG Stadium de Houston (Texas).

C’est également la première finale de l’ère des playoffs pour ces deux programmes historiques qui se retrouveront dans la conférence Big Ten à partir de 2024.

Cette dernière édition du National Championship Game avant les playoffs à douze équipes se jouera sans programme de la SEC. Une première depuis 2014, année du coup d’envoi du College Football Playoff (au grand soulagement de certains fatigués de voir Alabama et Georgia tous ans). Cette année-là, un programme de la Big Ten (Ohio State) était opposé à un programme de la Pac-12 (Oregon). Comme en 2024. La boucle est bouclée.

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington, suivez le guide.

Le Podcast

 

Les coachs

Jim Harbaugh, Michigan

HC Jim Harbaugh n’a jamais douté. Pourtant, de 2015 à 2021, le head coach des Wolverines a été sous le feu des critiques en raison des résultats décevants du programme d’Ann Arbor, son alma mater. Ses cinq premiers matchs face au rival Ohio State ? Cinq défaites et aucune participation au College Football Playoff qui était l’objectif minimal affichée par Michigan lorsque la direction athlétique a embauché l’ancien head coach des 49ers de San Francisco (NFL).

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Tout a changé à partir de 2021. Trois victoires face aux Buckeyes, trois titres de champions de Big Ten et trois participations au College Football Playoff. Mais un dernier obstacle restait à franchir : une qualification en finale nationale. Après deux défaites en 2021 (Georgia) et en 2022 (Texas Christian), #1 Michigan a vaincu le signe indien en faisant tomber le Crimson Tide d’Alabama de HC Nick Saban au terme d’un Rose Bowl épique remporté 27-20 après prolongation.

Pourtant cette épopée jusqu’en finale n’a pas été sans embûches. Celui qui a joué quarterback à Michigan de 1983 à 1986 a été au centre d’une controverse monstre : le scandale des vols de signaux présumés qui ont forcé la Big Ten à suspendre trois matchs le head coach des Wolverines en fin de saison quelques semaines seulement après que sa suspension à trois matchs pour des irrégularités dans le processus de recrutement lors de la période morte durant la pandémie de COVID. HC Jim Harbaugh n’a donc été sur la sideline de son équipe qu’à 7 reprises sur les 13 matchs joués par les Wolverines en 2023. Et cette finale nationale pourrait être son dernier match avant de retourner en NFL.

Kalen DeBoer, Washington

En deux saisons seulement, HC Kalen DeBoer a complètement transformé le programme de Seattle (Washington). Après l’ère moribonde de HC Jimmy Lake (2020-21), il a pris en main un effectif bourré de talent auquel s’est ajouté le fantastique quarterback gaucher, Michael Penix Jr, en provenance d’Indiana. Le nouveau quarterback des Huskies retrouvait ainsi celui qui avait été son coordinateur offensif chez les Hoosiers. Et leur association a fait mouche pour UDub.

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Depuis l’arrivée de HC Kalen DeBoer à Seattle, le bilan de #2 Washington est de 25-2. Les Huskies ont remporté les 10 matchs joués face à des équipes classées confirmant toujours un peu plus la réputation de gagnant du head coach de Washington. Son bilan en tant que head coach avec Sioux Falls (NAIA), Fresno State et Washington ? 104-11. HC Kalen DeBoer a gagné partout il est passé. Une victoire en finale nationale ne serait finalement que le prolongement d’une ascension exceptionnelle. La relation de longue date qu’il a su développer avec son coordinateur offensif Ryan Grubb et la stabilité dans son coaching staff – une rareté à l’époque actuelle – est incontestablement l’une des clés de son succès.

Comment sont-ils arrivés là ?

Michigan Wolverines (14-0)

Malgré la suspension de leur head coach pour la moitié de la saison régulière, les Wolverines ont atteint la finale nationale en s’unifiant autour d’un mantra « Michigan vs. Everybody » qu’a relayé le head coach par interim, OC Sherrone Moore. Lors des trois matchs les plus importants de la saison, ce dernier à dirigé son équipe vers des victoires face à Penn State, Maryland et Ohio State.

Grâce au meilleur effectif du programme d’Ann Arbor depuis une décennie, les Wolverines ont terminé la saison régulière invaincue avant de s’imposer en finale de la Big Ten (contre Iowa) et lors du Rose Bowl face au programme le plus couronné des quinze dernières, le Crimson Tide de #4 Alabama. La défense agressive de Michigan a sacké QB Jalen Milroe (Alabama) à six reprises et les Wolverines ont remonté un retard de sept points en fin de 4ème quart-temps avant de s’imposer 27-20 en overtime s’ouvrant ainsi la porte du National Championship Game de Houston.

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Malgré de sérieuses accusations de tricherie (vol de signaux adverses), le comité de sélection du CFP a toujours classé #1 Michigan dans le Top 4 avant de placer les Wolverines à la première place du classement final suite à la défaite de #6 Georgia face à #4 Alabama en finale de la conférence SEC. Considérant que le programme d’Ann Arbor n’était pas suspendu de bowl par la NCAA, le comité lui a maintenant sa confiance mais jamais dans l’Histoire des playoffs, aucune équipe n’aura été autant sous le feu de la controverse que ces Wolverines 2023.

#1 Michigan est à la recherche de son premier titre depuis 1997 (partagé avec Nebraska) et une victoire des Wolverines signifierait le premier titre de la Big Ten depuis 2014 (Ohio State).

Washington Huskies (14-0)

Tout au long de la saison, les Huskies se sont nourris de leur statut d’équipe négligée et de la perception qu’on leur manquait de respect. La victoire 36-33 remportée le 14 octobre face à Oregon a propulsé #2 Washington dans le rôle de favori pour représenter la conférence Pac-12 au College Football Playoff mais beaucoup d’observateurs doutaient encore de leur capacité de passer les demi-finales. Il faut dire que les courts et horribles succès face à Arizona State et Stanford ont créé le doute. Toutefois, les quatre victoires successives face Utah, USC, Oregon State et Washington State pour conclure la saison régulière ont permis aux Huskies de retrouver les Ducks d’Oregon en finale de la Pac-12.

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Malgré son statut d’outsider, #2 Washington a battu une seconde fois le programme de Eugene s’ouvrant la porte des playoffs. Toujours outsiders avant d’affronter les Longhorns de #3 Texas, les Huskies ont continué sur leur lancée portés par les exploits du finaliste du dernier trophée Heisman, QB Michael Penix Jr., et d’un groupe de receveurs fourni et talentueux pour l’emporter 37-31 contre les champions de conférence de Big 12 et obtenir ainsi leur billet pour le National Championship Game.

Pour #2 Washington, une victoire serait un premier titre de champion depuis 1991 (partagé avec Miami) et la Pac-12 n’a pas été sacrée depuis 2004 (USC) !

Les clés du match

La ligne défensive de Michigan face à la ligne offensive de Washington

Ce matchup force contre force est LA clé du match. La ligne défensive de #1 Michigan a été dominante toute la saison, notamment face à #4 Alabama lors du Rose Bowl.

De son côté, la ligne offensive de #2 Washington a été récompensée pour son excellent travail en 2023 en remportant le trophée Joe Moore remis à la meilleure ligne offensive du pays (succédant ainsi à l’équipe qui l’avait remporté les deux années précédentes, #1 Michigan). Sa performance face au front four des Longhorns de #3 Texas en demi-finale ? Zéro et quasiment aucune pression accordée sur le quarterback, Michael Penix Jr.

Limiter la production de QB Michael Penix Jr sera essentiel pour le pass rush des Wolverines qui a brillé face à #4 Alabama en sackant QB Jalen Milroe à 6 reprises. Toutefois, le défi sera tout autre face au bloc de #2 Washington. Si le quarterback des Huskies est capable de trouver ses receveurs dans un jeu très vertical, la soirée pourrait être longue pour #1 Michigan.

Comme souvent dans ces grands rendez-vous, remporter la bataille des tranchées sera crucial.

Le groupe de receveurs de Washington face au backfield défensif de Michigan

Les Huskies ont contruit leurs succès en 2023 essentiellement autour du jeu aérien. WR Rome Odunze, WR Ja’Lynn Polk, WR Jalen McMillan et WR Germie Bernard ainsi que TE Jake Westover ont accumulé les yards et les TDs sur réception tout au long de la saison.

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Le backfield défensif des Wolverines, qui n’a accordé que 7 TDs dans les airs en 2023 (#1 du pays), fera face à son plus grand défi de la saison. Car cette escouade défensive n’a pas affronté une attaque pouvant compter sur une telle ligne offensive, un tel talent dans le groupe de receveurs adverses et de telles aptitudes à la passe du quarterback adverse.

Le duel direct entre CB Will Johnson et WR Rome Odunze et celui entre CB Josh Wallace et WR Ja’Lynn Polk s’annoncent passionnants et décisifs.

Le jeu au sol de Michigan

Le duo RB Blake Corum / RB Donovan Edwards doit être capable de s’imposer pour que #1 Michigan installe son tempo sur le match face à une défense de #2 Washington qui a régulièrement souffert contre la course cette saison et particulièrement contre Texas lors du Sugar Bowl (6.4 yards par course). La bonne performance d’un joueur comme MLB Edefuan Ulofoshio sera essentielle pour #2 Washington.

L’un des objectifs est clair : conclure de longs drives par le maximum de points, si possible des touchdowns, tout en laissant sur la sideline QB Michael Penix Jr. et l’attaque de #2 Washington. Car #1 Michigan veut à tout prix éviter un shootout. La dernière fois que les Wolverines ont été embarqués dans un festival de points en playoffs a conduit à une défaite surprise face à Texas Christian, l’an passé.

QB JJ McCarthy face à la défense aérienne de Washington

La saison du quarterback de #1 Michigan a été satisfaisante sans être extraordinaire (2851 yards à la passe, 22 TDs, 4 INTs). Le souvenir de ses deux interceptions commises face à Texas Christian l’an dernier est encore présent. Sa passe interceptée par S Caleb Downs sur le premier jeu du dernier Rose Bowl également.

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Toutefois, son taux d’efficacité exceptionnel (73.2%) et sa force mentale dans les moments-clés font de lui un quarterback redoutable qui a su développer une relation fusionnelle avec HC Jim Harbaugh. Tous les deux vont probablement préparer un plan de match visant à profiter de la seule faiblesse de la défense des Huskies : le jeu aérien (267 yards en moyenne par match, #120 du pays). Au risque de rendre trop souvent le ballon à QB Michael Penix Jr. Un vrai dilemne pour les Wolverines.

Les joueurs à suivre

RB Blake Corum, Michigan

Auteur de 25 touchdowns en 2023, RB Blake Corum va avoir des ballons sur les jeux à courte distance. #1 Michigan est une équipe efficace, et le senior a de grandes chances de gagner le match à lui tout seul. Sa puissance et sa belle lecture font de lui un atout indéniable pour l’attaque.

CB Will Johnson, Michigan

Il est peut-être le meilleur cornerback du match sur le papier. CB Will Johnson a fait étalage de toutes ses qualités pour stopper le meilleur receveur du pays, WR Marvin Harrison Jr (Ohio State), puis a complètement éteint le meilleur receveur du Crimson Tide de #4 Alabama, WR Jermaine Burton. Il aura un dernier défi cette saison : mettre sous l’éteignoir le receveur le plus explosif du pays actuellement, le senior WR Rome Odunze.

QB Michael Penix, Washington 

On ne devient pas finaliste du Heisman Trophy par hasard. Recrue 3-étoiles de l’université de l’Indiana, au printemps 2018, le Floridien de naissance n’a pas tardé à faire ses preuves, titularisé dans un match dès son année freshman, qualifiant deux fois son équipe en bowl en 2019 et 2020, avant de rejoindre régulièrement l’infirmerie et de se lancer un nouveau challenge dans le Nord-Ouest des Etats-Unis en rejoignant son ancien coordinateur offensif chez les Hoosiers, un certain HC Kalen DeBoer.

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En deux ans, ses stats à Washington donnent le tournis : 65% de passes complétées, près de 4 500 yards cumulés, 64 touchdowns pour 17 interceptions. De par son impressionnante patte gauche, QB Michael Penix Jr est le régulateur de cette formation, et un succès des siens devrait avant tout passer par lui. 

WR Rome Odunze, Washington 

C’est LE meilleur ami de QB Michael Penix Jr, depuis l’arrivée de ce dernier à Seattle. Lancé dans le groupe des receveurs titulaires dès 2022, WR Rome Odunze a été une soupape de sécurité presque indécente pour le quarterback des Huskies depuis deux ans. Huit touchdowns l’an passé, quatorze cette saison, l’ancien homme fort du lycée de Bishop Gorman, dans le Nevada, a fait vivre de véritables cauchemars aux cornerbacks adverses, sur les nombreux un-contre-uns qu’il a eu à disputer. S’il n’est pas étonnant de le voir franchir la barre des 1 000 yards ces deux dernières années, la performance de cette saison revêt une valeur toute particulière, quand on sait que le receveur numéro 2, Jalen McMillan, a été longtemps blessé, faisant de WR Rome Odunze l’homme à surveiller à tout prix.  

Facteur X

L’état de santé de RB Dillon Johnson

Les Huskies pourraient débuter le match le plus important de leur saison sans l’une de leurs armes principales, RB Dillon Johnson (1162 yards au sol en 2023). Touché par plusieurs petites blessures tout au long de la saison, le running back senior de Washington a aggravé une blessure du pied face à #3 Texas l’obligeant à quitter ses coéquipiers dans le 4ème quart-temps du Sugar Bowl.

Son absence serait un énorme coup dur pour l’attaque qui pourrait devenir unidimentionnelle si elle ne pouvait pas compter sur leur running back #1 lors de ce National Championship Game.

La statistique

Ce match entre #1 Michigan et #2 Washington est la 4ème opposition au National Championship Game entre les équipes classées #1 et #2. Le bilan de ces affrontements ? 3-0 en faveur de l’équipe classée #2.

#2 Washington reste sur 21 victoires consécutives (la plus longue série en cours au niveau FBS)…

Historique

Ce National Championship Game de Houston sera le 14ème affrontement de l’Histoire entre les Wolverines et les Huskies. #1 Michigan mène la série entre les deux équipes avec 8 victoires contre 5 défaites et le programme d’Ann Arbor a remporté les deux derniers matchs contre #2 Washington, le dernier en date, en 2021, sur le score de 31-10 à Big House.

Blessés

Michigan Wolverines

Absent : OG Zak Zinter (fracture tibia), WR Logan Forbes (raisons inconnues), Karmello English (raisons inconnues), RB CJ Stokes (raisons inconnues), QB Davis Warren (raisons inconnues).
Incertain : Aucun.
Probable : Aucun.

Washington Huskies

Absent : OL Gaard Memmelaar (raisons personnelles), Cameron Davis (jambe).
Incertain : RB Sam Adams II (raisons inconnues).
Probable : RB Dillon Johnson (pied).

Pronostic

Michigan 31, Washington 30.

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