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Ohio State Buckeyes

The Big Game : #2 Ohio State @ #8 Wisconsin

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#2 Ohio State (5-0) @ #8 Wisconsin (4-1)

Madison, Wisconsin
Camp Randall Stadium
Samedi 15 octobre 2016
20h00 (heure Est, 02h00 en France)

En plein milieu d’un mois d’octobre qui constitue comme chaque année le cœur de la saison de football américain universitaire, un nouveau week-end de matchs de conférence arrive et s’annonce comme souvent passionnant et décisif dans la course au College Football Playoff.

Dans l’optique de cette lutte pour les 4 premières places qualificatives, nous aurions pu choisir de nous intéresser une fois encore à la conférence reconnue de manière quasi-unanime comme la meilleure du football universitaire, la SEC, qui propose ce samedi une superbe affiche entre #1 Alabama, le rouleau compresseur de coach Nick Saban champion en titre et #9 Tennessee, l’équipe magique de coach Butch Jones qui expérimente cette année toutes les façons possibles et imaginables de gagner un match (dernière tentative en date manquée de peu).

Mais dans une semaine historique pour la conférence Big Ten qui place 4 équipes dans le Top 10 pour la première fois depuis 1960 (#2 Ohio State, #4 Michigan, #8 Wisconsin et #10 Nebraska), nous regarderons plutôt de plus près le périlleux déplacement des Buckeyes à Camp Randall Stadium, l’antre des Badgers !

ENJEUX DU MATCH

Si l’équipe de coach Urban Meyer a déjà passé un test sérieux cette saison en troisième semaine chez les Sooners de l’Oklahoma (victoire sans appel 45-24), nul doute que ce déplacement dans le Wisconsin constitue également un challenge important, le premier gros match de conférence de l’année pour les Buckeyes après les victoires faciles face à Rutgers (58-0) et Indiana (38-17).

Pour emmener l’attaque explosive d’Ohio State, on retrouvera bien évidemment l’épatant QB J.T. Barrett (981 yards, 15 TDs, 3 INTs, 342 yards au sol et 4 TDs) qui peut sans doute se targuer d’être le seul candidat dans la course au trophée Heisman à avoir déjà perdu 2 fois sa place de titulaire en carrière (en 2014 et 2015) et d’avoir été arrêté pour conduite en état d’ivresse (2015 également), ce qui ne l’empêche pas de réaliser un superbe début de saison. S’il parvient à éviter les blessures cette année, il pourrait bien être capable de ramener son équipe au même endroit qu’il y a deux ans : sur le trône de champion national. De plus, il peut s’appuyer sur un duo de coureurs de tout premier plan composé de l’excellent freshman RB Mike Weber (566 yards, 4 TDs) et de RB Curtis Samuel (410 yards, 3 TDs) qui a aussi la particularité d’être le meilleur receveur de l’équipe (345 yards, 3 TDs) ! Car il est vrai que pour le moment, le groupe de receveurs est peut-être le point faible de cette attaque malgré la présence de joueurs de talent comme WR Dontre Wilson (189 yards, 4 TDs) ou WR Noah Brown (165 yards, 5 TDs). Le manque de statistiques impressionnantes dans ce secteur de jeu peut, en partie, s’expliquer par la rotation effectuée en attaque où pas moins de 15 joueurs ont réceptionnés une passe depuis le début de la saison. Résultat : Ohio State possède seulement la 84ème attaque à la passe du pays (214 yds/match) mais la 3ème attaque au sol (323.6 yards/match) et la 3ème attaque en terme de points marqués (53.2) !

Et là où cela devient effrayant pour les adversaires des Buckeyes, c’est qu’en plus de cette attaque de feu, ils possèdent aussi et surtout la 2ème meilleure défense au niveau national (10.8 points encaissés/match) ! Peu expérimentée, l’escouade défensive des coordinateurs Greg Schiano et Luke Fickell évolue à un niveau auquel peu de fans croyaient après la purge de l’intersaison. Et pourtant, les coéquipiers du formidable LB Raekwon McMillan (33 plaquages) sont bels et biens là ! On peut noter les performances de DE Nick Bosa (13 plaquages, 2 sacks), LB Jerome Baker (26 plaquages, 1.5 sack, 1 INT), DL Tyquan Lewis (13 plaquages, 3 sacks), CB Marshon Lattimore (15 plaquages, 3 INTs) ou encore S Malik Hooker (23 plaquages, 0.5 sack, 4 INTs) qui sont les fers de lance d’un groupe encore jeune mais bourré de talent, ce qui laisse présager d’un avenir radieux du côté du campus de Colombus !

Face à eux, on retrouve une équipe des Badgers qui fait partie des bonnes surprises de ce début de saison. On n’attendait pas forcément les hommes de coach Paul Chryst si haut dans le classement, et pour cause : pour cette saison 2016, Wisconsin a tout simplement le calendrier le plus difficile de tout le pays ! Un chiffre tout simple vaut mieux qu’un long discours, pour les 6 premiers matchs de la saison (en comptant celui à venir contre #2 Ohio State), les Badgers auront joué 4 fois contre des équipes du Top 10 (#5 LSU en 1ère semaine, #8 Michigan State en semaine 4 et #4 Michigan en 5ème semaine) ! Et avec 4 victoires au compteur pour 1 seule défaite avec les honneurs contre Michigan à Ann Arbor, le début de saison est une véritable réussite.

Le point faible de l’équipe de Madison reste le poste de quarterback, où le senior QB Bart Houston (527 yards, 2 TDs, 2 INTs) a commencé la saison comme titulaire avant d’être remplacé depuis deux matchs par le redshirt freshman QB Alex Hornibrook (466 yards, 4 TDs, 5 INTs), moins expérimenté mais qui est probablement la solution de l’avenir pour les Badgers. Et si les statistiques ne sont pas flatteuses, rappelons simplement que commencer sa carrière par des déplacements à Michigan State et Michigan n’est chose aisée, et que le garçon a encore une belle marge de progression devant lui ! Le cheval de trait de cette attaque est bien sûr RB Corey Clement (319 yards, 5 TDs) dans la droite lignée des grands coureurs de Wisconsin et même s’il n’est peut-être pas aussi flamboyant qu’espéré (une modeste moyenne de 3.9 yds/course), l’opposition rencontrée jusqu’alors explique sans doute aussi ses statistiques limitées. Pas vraiment réputé pour son jeu de passe, l’équipe de coach Paul Chryst peut tout de même s’appuyer sur quelques valeurs sûres comme WR Jazz Peavy (281 yds, 2 TDs), WR Robert Wheelwright (274 yards) ou TE Troy Fumagalli (181 yards).

Car si l’attaque est loin de tutoyer les sommets comme à Columbus (26 points marqués/match, 91ème au niveau national), la véritable force des Badgers est bel et bien l’escouade défensive qui malgré l’opposition rencontrée n’encaisse que 12.2 points/matchs (4ème au pays) ! Elle peut notamment s’appuyer sur un second rideau exceptionnel où le trio LB Jack Clichy (35 plaquages, 0.5 sack), LB T.J. Edwards (28 plaquages, 1 sack, 1 INT) et surtout LB T.J. Watt (29 plaquages, 5.5 sacks, leader de la Big Ten) se montrent intraitables depuis le début de la saison. On peut également citer DE James Alec (9 plaquages, 3 sacks) et DE Conor Sheehy (9 plaquages, 1 sack) qui forment une bonne paire de pass-rusher au sein de la ligne défensive et un secondary solide emmené par S Leo Musso (23 plaquages, 1 INT), S D’Cota Dixon (16 plaquages, 1 sack, 1 INT) et CB Derrick Tindal (15 plaquages, 3 INTs).

DUELS CLES

Le dernier duel en date entre les deux équipes remonte à la finale 2014 de la conférence Big Ten, où Wisconsin avait subi une véritable humiliation et s’était incliné 59 à 0, laissant Ohio State faire route vers le premier titre de champion de l’histoire du College Football Playoff. Blessé, QB J.T. Barrett n’avait pas participé à la fête et avait regardé QB Cardale Jones démolir les Badgers pour sa toute première titularisation en carrière. La défense de Wisconsin avait totalement pris l’eau et n’avait jamais semblé en mesure de pouvoir contenir l’attaque explosive des Buckeyes : nul doute que ce week-end, le score devrait être plus serré.

Il faut effectivement s’attendre à un match défensif au vu de la qualité de ces deux escouades, mais il est certain que l’issue du match sera dictée par la capacité de la défense des Badgers à contenir l’attaque de coach Urban Meyer et surtout sa vedette, QB J.T. Barrett. Derrière une ligne offensive de premier plan, le quarterback des Buckeyes peut tout faire : donner le ballon à ses coureurs, le garder et courir ou bien lancer sur ses cibles favorites. Limiter au maximum son impact au sol sera primordial pour Wisconsin, afin de se concentrer sur les coureurs et la défense par les airs. La semaine passée, QB J.T. Barrett était peut-être moyen à la passe lors de la victoire face à Indiana (9/21, 93 yds, 1 TD, 1 INT) mais il a su faire la différence avec ses jambes (137 yds, 1 TD).

Les redoutables linebackers des Badgers auront donc la lourde tâche d’éviter pareille mésaventure et devront mettre une pression d’enfer sur la ligne de scrimmage, ce qu’ils font parfaitement depuis le début de l’année (15 sacks, 27 plaquages pour perte) grâce notamment à l’épatant T.J. Watt, le petit frère de la superstar JJ Watt (Houston Texans, NFL) passé lui aussi par Madison. Reconverti linebacker depuis seulement 14 mois (il avait commencé sous les couleurs des Badgers en 2013 au poste de tight-end avant de se blesser le genou droit en 2014, puis le gauche un an plus tard), il est l’une des révélations de la saison et ne cesse de voir sa cote grimper en vue de la prochaine draft NFL. Si T.J. et sa bande sont capables de museler le quarterback des Buckeyes et de limiter les gros jeux de l’attaque adverse, alors Wisconsin pourrait bien créer la surprise et continuer d’écrire une des belles histoires de cette saison 2016. Dans le cas contraire, une défaite fermerait sans doute les portes du College Football Playoff aux Badgers mais ceux-ci pourraient toujours disputer le titre de division West à Nebraska et Iowa, leurs deux prochains adversaires.

LE FACTEUR X

L’arme secrète des Badgers pour cet énorme match tient en trois mots : Camp Randall Stadium. Un peu comme la Death Valley de Clemson, l’antre des Badgers n’est pas forcément parmi les plus grandes enceintes du pays (80 321 places tout de même) mais est réputée pour son ambiance de folie qui peut porter son équipe dans les moments difficiles. Particulièrement bruyant, Camp Randall procure un home-field advantage conséquent, un des meilleurs du pays : depuis le début de la saison 2004, Wisconsin y a enregistré 75 victoires pour seulement 9 défaites (89,3% de victoires), seul l’adversaire du soir Ohio State fait mieux parmi les programmes du Power Five (89,9% de victoires à domicile) sur cette période. En 1986, Jim Harbaugh, alors quarterback de Michigan, avait dû interrompre le match à plusieurs reprises pendant de longues minutes car ses coéquipiers ne pouvaient entendre ses signaux à cause du bruit assourdissant de la foule.

La tradition la plus connue au sein de ce stade est pourtant relativement récente : depuis 1998 et un match contre Purdue, la chanson « Jump Around » de House of Pain est jouée lors de l’interruption entre le 3ème et le 4ème quarts-temps et provoque un délire général dans les tribunes : le stade entier saute au son du morceau de hip-hop. Moment festif, il permet de redonner de l’énergie à son équipe au moment d’aborder la fin du match ! Nul doute que samedi soir, le peuple du Wisconsin saura donner de la voix pour porter les siens et perturber au maximum les joueurs adverses.

STUFF

• La Big Ten place donc 4 équipes dans le Top 10 pour la première fois depuis 56 ans. A l’époque, le 3 octobre 1960 pour être précis, Iowa, Illinois, Ohio State et Purdue étaient tous classés entre la 3ème et la 7ème place. Le plus fou dans tout ça ? Cette année-là, l’équipe déclarée championne nationale était bien issue de la conférence mais absente de cette liste : il s’agit des Golden Gophers de Minnesota.

• Le match est annoncé comme une opposition entre deux des meilleures défenses du pays, surtout contre la course. Wisconsin n’a encaissé que 2 touchdowns au sol cette saison, une seule équipe fait mieux au niveau national : Ohio State, qui n’en a encore encaissé aucun.

• Enjoy the « Jump Around »! Même les joueurs adverses ne peuvent s’empêcher de sauter.

• La dernière année où Wisconsin avait battu plusieurs adversaires du Top 10 dans la même saison ? 1962.

• S’il remporte le match avec ses Buckeyes, coach Urban Meyer atteindra le total de 160 victoires et égalera Bob Stoops, la légende des Sooners, pour la plus grand nombre de victoires lors de ses 15 premières années de coaching.

• Cela porterait également la série de victoires à l’extérieur des Buckeyes au nombre de 20, la plus longue depuis presque 30 ans pour un programme de premier plan et la série de Miami entre 1984 et 1988 (20 également).

• Les deux programmes se sont déjà rencontrés deux fois en tant que membres du Top 10. La première remonte à 1942, et Wisconsin l’avait emporté 17 à 7. La dernière en date remonte à 1954 lorsque #4 Ohio State avait battu #2 Wisconsin avant de finir la saison invaincu avec une fiche de 10-0 et un titre national partagé avec UCLA. Cette année-là, le trophée Heisman avait été remporté par le fullback des Badgers, Alan Ameche.

PRONOSTIC

Wisconsin 14, Ohio State 13
Jump around !

Passionné de football depuis une quinzaine d'années, il est propriétaire des Packers de Green Bay (NFL) et a un petit faible pour les Golden Bears de Californie depuis son passage au Memorial Stadium en 2012. Suivant tout particulièrement la Pac 12 et la Big 10, il rejoint l'équipe de rédacteurs de The Blue Pennant à l'automne 2014.

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Ohio State Buckeyes

Ryan Day signe une prolongation de contrat de 7 ans à Ohio State

Récemment sacré champion national à la tête des Buckeyes, Ryan Day a trouvé un accord avec l’université d’Ohio State qui va lui assurer son poste de head coach jusqu’au terme de la saison 2031.

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Crédit photo : Marc-Gregor Campredon, TBP

Il y a un peu plus de deux semaines, Ryan Day célébrait le premier titre de champion national et le 9ème de l’Histoire des Buckeyes. Aujourd’hui, il peut de nouveau sabrer le champagne après avoir fait sauter la banque.

12.5 millions de $. C’est le montant de son futur salaire annuel ce qui en fait le 2ème head coach le mieux payé au niveau universitaire derrière celui des Bulldogs de Georgia, Kirby Smart (13.3 millions de $).

Ce nouveau contrat est en attente de l’approbation du conseil d’administration de l’université, ce qui ne devrait être qu’une simple formalité.

Pourtant, en novembre dernier, Ryan Day était sous le feu des critiques des fans et des médias après la 4ème défaite consécutive des Buckeyes contre leur rival Michigan. Ohio State (14-2 en 2024) a finalement obtenu une place dans le tableau à 12 équipes du College Football Playoff en tant qu’équipe repêchée avant de décrocher des victoires impressionnantes contre #9 Tennessee, #1 Oregon, #5 Texas et #7 Notre Dame, remportant ainsi son premier titre national depuis 2014.

« Le football d’Ohio State a toujours été synonyme d’excellence et, sous la direction de Ryan Day, cette tradition non seulement perdure, mais s’épanouit », a déclaré le directeur athlétique Ross Bjork. « En tant que leader, mentor et entraîneur, Ryan a constamment fait preuve d’un engagement inébranlable envers la réussite et le bien-être de nos joueurs, sur le terrain comme en dehors. Son leadership a maintenu notre statut de programme d’élite chaque année, et la victoire au championnat national 2024 a validé la culture d’excellence, d’intégrité et de persévérance de son programme. »

En six saisons comme head coach des Buckeyes, Ryan Day a remporté 87.5% de victoires (#1 parmi les head coachs en activité) pour un bilan global de 70 victoires et 10 défaites.

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Chip Kelly quitte Ohio State et retourne dans la NFL, chez les Raiders

Récemment sacré champion national avec les Buckeyes, le coordinateur offensif Chip Kelly va faire son retour dans la NFL en se joignant au coaching staff de Pete Carroll chez les Raiders de Las Vegas.

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Crédit photo : Morgan Lagrée, The Blue Pennant

Huit ans après son départ houleux des 49ers de San Francisco et après sept saisons passées au niveau universitaire du côté de UCLA (2018-23) et d’Ohio State (2024), l’un des plus fins stratèges offensifs du pays retourne donc chez les professionnels quelques semaines après avoir dirigé l’attaque des Buckeyes jusqu’à une victoire au National Championship.

En 2024, Ohio State a terminé la saison avec une moyenne de 35.7 points par match et un bilan de 14 victoires et 2 défaites. Ohio State a battu Notre Dame sur le score de 34-23 au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta lors de la finale nationale.

Chip Kelly avait quitté la NFL en 2016 après une saison catastrophique à la tête des 49ers (bilan de 2-14). Auparavant, il avait connu plus de succès chez les Eagles de Philadelphie de 2013 à 2015 avec un bilan de 26-21 et une participation aux playoffs.

L’arrivée de Chip Kelly complète ainsi le coaching staff du nouvel head coach des Raiders, Pete Carroll. Il rejoint le coordinateur défensif Patrick Graham et le coordinateur des équipes spéciales Tom McMahon, qui ont conservé tous deux leur poste malgré le renvoi du head coach Antonio Pearce.

HC Pete Carroll et OC Chip Kelly se sont sont croisés à plusieurs reprises au cours de leur carrière. L’ancien head coach des Seahawks de Seattle a un bilan parfait de 3 victoires 0 défaite dans la NFL face à son nouveau coordinateur offensif. Toutefois, Chip Kelly a battu Pete Carroll lors de leur seule opposition au niveau NCAA lorsque les Ducks d’Oregon ont battu les Trojans de USC, en 2009.

Le nouveau coordinateur offensif des Raiders a construit sa réputation lorsqu’il a pris les rênes du programme d’Eugene (Oregon). De 2009 à 2012, les Ducks ont remporté 46 victoires contre 7 défaites et participé à la finale nationale en 2010 ainsi qu’à deux Rose Bowls. Oregon a également remporté le Fiesta Bowl face à Kansas State, en 2012.

Le futur ex-coordinateur offensif des Buckeyes est donc le 3ème membre du coaching staff d’Ohio State a quitté le campus de Columbus (Ohio) depuis la victoire face à Notre Dame. Le coordinateur défensif Jim Knowles a rejoint Penn State et le coach de ligne offensive Justin Frye a rejoint les Cardinals d’Arizona (NFL) au même poste.

Pete Carroll fait lui aussi son retour dans la NFL après une année sabbatique. L’ancien head coach des Seahawks de Seattle, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre et des Jets de New York a été embauché en janvier pour remplacer un Antonio Pierce licencié après une saison (4 victoires et 13 défaites).

À Las Vegas, Chip Kelly pourrait constuire son système autour du tight end All-Pro Brock Bowers (7ème choix de la draft 2024), et du receveur Jakobi Meyers, qui vient d’enregistrer sa première saison à plus de 1 000 yards en réception. Toutefois, les Raiders sont toujours à la recherche d’un quarterback d’avenir et d’un running back numéro 1. Ils disposent du 6ème choix au premier tour de la prochaine draft ainsi que d’un choix supplémentaire au 3ème tour obtenu dans l’échange de WR Davante Adams aux Jets de New York. De plus, la franchise de Las Vegas bénéficie d’un espace de plus de 108 millions de dollars sous le plafond salarial et d’un nouveau manager général, John Spytek.

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QB Will Howard nommé titulaire à Ohio State

L’ancien QB de Kansas State, arrivé sur le campus de Columbus via le portail des transferts, débutera la saison 2024 à la tête de l’attaque des Buckeyes.

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Crédit photo : Jason Mowry, Icon Sportswire/Getty

Sans surprise, coach Ryan Day a annoncé la titularisation attendue du senior QB Will Howard dont l’expérience a été préférée au potentiel talent pur d’une QB room des Buckeyes bien garnie.

Leader de l’attaque de Kansas State pendant trois saisons (28 matchs comme titulaire), QB Will Howard avait notamment jouer un rôle clé lors du titre de champion de conférence Big 12 remporté par les Wildcats en 2022. Il sera donc le premier quarterback de l’ère OC Chip Kelly à Columbus (Ohio).

Ont donc été écartés QB Devin Brown et les jeunes pousses ultra-prometteuses au poste de quarterback du roster des Buckeyes. Lors de l’été 2023, le junior QB Devin Brown était également en concurrence pour le rôle de QB#1 qui était finalement revenu à QB Kyle McCord. Après une saison inconstante avec #2 Ohio State, ce dernier a quitté le programme de Columbus pour s’engager à Syracuse via le portail des transferts.

Après deux échecs, il ne serait pas surprenant de voir prochainement QB Devin Brown sur le portail des transferts d’autant qu’on se bouscule dans la QB Room des Buckeyes avec la présence du sophomore 4-étoiles QB Lincoln Kienholz et des deux freshmen, QB Julian Sayin et QB Air Noland. L’ancienne recrue 5-étoiles tout juste arrivée d’Alabama, QB Julian Sayin, semble avoir pris un léger avantage et sera également dans la course pour le poste de backup dès septembre.

L’impact de QB Will Howard sur le programme de Kansas State a été majeur. Il a notamment établi le record de passes de TD de l’université Kansas State (48 TDs) et quitté les Wildcats pour les Bucketes en janvier après avoir accumulé 5786 yards à la passe pour 67 TDs sous les ordres du head coach Chris Klieman.

#2 Ohio State débute sa saison 2024 à domicile face à Akron, le 31 aout 2024.

Source : ESPN, AP

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Chip Kelly quitte UCLA et devient coordinateur offensif d’Ohio State

Quelques heures après l’annonce du départ de Bill O’Brien à Boston College, Ohio State n’a pas tardé à trouver son successeur au poste de coordinateur offensif en engageant le head coach de UCLA, Chip Kelly.

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Crédit photo : Steph Chambers, Getty Images

Chip Kelly arrive donc dans le coaching staff de son ami de longue date, HC Ryan Day, qui embauche ainsi son ancien head coach lorsqu’il jouait comme joueur de ligne offensive à New Hampshire (Division I-A). Les deux hommes s’étaient également suivis chez les Philadelphia Eagles et les San Francisco 49ers, dans la NFL.

L’ex-head coach de UCLA succède ainsi à Bill O’Brien qui avait accepté ce poste de coordinateur offensif des Buckeyes, il y a à peine un mois. Cependant, les plans de ce dernier ont changé puisqu’il vient d’accepter l’offre de Boston College devenant le head coach des Eagles.

Chip Kelly quitte les Bruins après six années passées sur le campus de Westwood (Californie). Son bilan : 35-34 (26-26 Pac-12). À noter qu’après Jeff Hafley (ex-Boston College), Maurice Linguist (ex-Buffalo) et Kane Wommack (ex-South Alabama), il devient le 4ème head coach de ce coaching carousel 2024 à quitter son poste pour accepter un rôle d’assistant dans un autre coaching staff…

Pour obtenir les services de Chip Kelly, l’université Ohio State devra payer 1.5 millions de $ d’indemnités pour rachat de contrat (buyout).

Pourtant, l’ancien head coach de UCLA était pressenti du côté des Seattle Seahawks pour le poste de coordinateur offensif toujours vacant. Il avait d’ailleurs passé un entretien avec la direction de la franchise NFL, il y a quelques jours.

Considéré comme l’un des plus fins et innovants stratèges offensifs du pays, Chip Kelly s’est révélé chez les Wildcats de New Hampshire avant d’implanter sa Blur Offense du côté d’Oregon au sein du coaching staff de HC Mike Bellotti avant de prendre les rênes des Ducks comme head coach de 2009 à 2012 (bilan de 46-7, 3 titres de champion de Pac-12).

Il a transporté son attaque au tempo accéléré dans la NFL à partir de 2013. Head coach des Philadelphia Eagles (2013-15), puis des San Francisco 49ers (2016), il a fait son retour au niveau universitaire en 2018 en prenant la succession de Jim Mora à UCLA.

En 2024, Chip Kelly aura donc à sa disposition un backfield offensif renforcé par l’arrivée de RB Quinshon Judkins aux côtés du revenant RB TreVeyon Henderson.

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