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Ohio State Buckeyes

The Big Game : #2 Ohio State @ #8 Wisconsin

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#2 Ohio State (5-0) @ #8 Wisconsin (4-1)

Madison, Wisconsin
Camp Randall Stadium
Samedi 15 octobre 2016
20h00 (heure Est, 02h00 en France)

En plein milieu d’un mois d’octobre qui constitue comme chaque année le cœur de la saison de football américain universitaire, un nouveau week-end de matchs de conférence arrive et s’annonce comme souvent passionnant et décisif dans la course au College Football Playoff.

Dans l’optique de cette lutte pour les 4 premières places qualificatives, nous aurions pu choisir de nous intéresser une fois encore à la conférence reconnue de manière quasi-unanime comme la meilleure du football universitaire, la SEC, qui propose ce samedi une superbe affiche entre #1 Alabama, le rouleau compresseur de coach Nick Saban champion en titre et #9 Tennessee, l’équipe magique de coach Butch Jones qui expérimente cette année toutes les façons possibles et imaginables de gagner un match (dernière tentative en date manquée de peu).

Mais dans une semaine historique pour la conférence Big Ten qui place 4 équipes dans le Top 10 pour la première fois depuis 1960 (#2 Ohio State, #4 Michigan, #8 Wisconsin et #10 Nebraska), nous regarderons plutôt de plus près le périlleux déplacement des Buckeyes à Camp Randall Stadium, l’antre des Badgers !

ENJEUX DU MATCH

Si l’équipe de coach Urban Meyer a déjà passé un test sérieux cette saison en troisième semaine chez les Sooners de l’Oklahoma (victoire sans appel 45-24), nul doute que ce déplacement dans le Wisconsin constitue également un challenge important, le premier gros match de conférence de l’année pour les Buckeyes après les victoires faciles face à Rutgers (58-0) et Indiana (38-17).

Pour emmener l’attaque explosive d’Ohio State, on retrouvera bien évidemment l’épatant QB J.T. Barrett (981 yards, 15 TDs, 3 INTs, 342 yards au sol et 4 TDs) qui peut sans doute se targuer d’être le seul candidat dans la course au trophée Heisman à avoir déjà perdu 2 fois sa place de titulaire en carrière (en 2014 et 2015) et d’avoir été arrêté pour conduite en état d’ivresse (2015 également), ce qui ne l’empêche pas de réaliser un superbe début de saison. S’il parvient à éviter les blessures cette année, il pourrait bien être capable de ramener son équipe au même endroit qu’il y a deux ans : sur le trône de champion national. De plus, il peut s’appuyer sur un duo de coureurs de tout premier plan composé de l’excellent freshman RB Mike Weber (566 yards, 4 TDs) et de RB Curtis Samuel (410 yards, 3 TDs) qui a aussi la particularité d’être le meilleur receveur de l’équipe (345 yards, 3 TDs) ! Car il est vrai que pour le moment, le groupe de receveurs est peut-être le point faible de cette attaque malgré la présence de joueurs de talent comme WR Dontre Wilson (189 yards, 4 TDs) ou WR Noah Brown (165 yards, 5 TDs). Le manque de statistiques impressionnantes dans ce secteur de jeu peut, en partie, s’expliquer par la rotation effectuée en attaque où pas moins de 15 joueurs ont réceptionnés une passe depuis le début de la saison. Résultat : Ohio State possède seulement la 84ème attaque à la passe du pays (214 yds/match) mais la 3ème attaque au sol (323.6 yards/match) et la 3ème attaque en terme de points marqués (53.2) !

Et là où cela devient effrayant pour les adversaires des Buckeyes, c’est qu’en plus de cette attaque de feu, ils possèdent aussi et surtout la 2ème meilleure défense au niveau national (10.8 points encaissés/match) ! Peu expérimentée, l’escouade défensive des coordinateurs Greg Schiano et Luke Fickell évolue à un niveau auquel peu de fans croyaient après la purge de l’intersaison. Et pourtant, les coéquipiers du formidable LB Raekwon McMillan (33 plaquages) sont bels et biens là ! On peut noter les performances de DE Nick Bosa (13 plaquages, 2 sacks), LB Jerome Baker (26 plaquages, 1.5 sack, 1 INT), DL Tyquan Lewis (13 plaquages, 3 sacks), CB Marshon Lattimore (15 plaquages, 3 INTs) ou encore S Malik Hooker (23 plaquages, 0.5 sack, 4 INTs) qui sont les fers de lance d’un groupe encore jeune mais bourré de talent, ce qui laisse présager d’un avenir radieux du côté du campus de Colombus !

Face à eux, on retrouve une équipe des Badgers qui fait partie des bonnes surprises de ce début de saison. On n’attendait pas forcément les hommes de coach Paul Chryst si haut dans le classement, et pour cause : pour cette saison 2016, Wisconsin a tout simplement le calendrier le plus difficile de tout le pays ! Un chiffre tout simple vaut mieux qu’un long discours, pour les 6 premiers matchs de la saison (en comptant celui à venir contre #2 Ohio State), les Badgers auront joué 4 fois contre des équipes du Top 10 (#5 LSU en 1ère semaine, #8 Michigan State en semaine 4 et #4 Michigan en 5ème semaine) ! Et avec 4 victoires au compteur pour 1 seule défaite avec les honneurs contre Michigan à Ann Arbor, le début de saison est une véritable réussite.

Le point faible de l’équipe de Madison reste le poste de quarterback, où le senior QB Bart Houston (527 yards, 2 TDs, 2 INTs) a commencé la saison comme titulaire avant d’être remplacé depuis deux matchs par le redshirt freshman QB Alex Hornibrook (466 yards, 4 TDs, 5 INTs), moins expérimenté mais qui est probablement la solution de l’avenir pour les Badgers. Et si les statistiques ne sont pas flatteuses, rappelons simplement que commencer sa carrière par des déplacements à Michigan State et Michigan n’est chose aisée, et que le garçon a encore une belle marge de progression devant lui ! Le cheval de trait de cette attaque est bien sûr RB Corey Clement (319 yards, 5 TDs) dans la droite lignée des grands coureurs de Wisconsin et même s’il n’est peut-être pas aussi flamboyant qu’espéré (une modeste moyenne de 3.9 yds/course), l’opposition rencontrée jusqu’alors explique sans doute aussi ses statistiques limitées. Pas vraiment réputé pour son jeu de passe, l’équipe de coach Paul Chryst peut tout de même s’appuyer sur quelques valeurs sûres comme WR Jazz Peavy (281 yds, 2 TDs), WR Robert Wheelwright (274 yards) ou TE Troy Fumagalli (181 yards).

Car si l’attaque est loin de tutoyer les sommets comme à Columbus (26 points marqués/match, 91ème au niveau national), la véritable force des Badgers est bel et bien l’escouade défensive qui malgré l’opposition rencontrée n’encaisse que 12.2 points/matchs (4ème au pays) ! Elle peut notamment s’appuyer sur un second rideau exceptionnel où le trio LB Jack Clichy (35 plaquages, 0.5 sack), LB T.J. Edwards (28 plaquages, 1 sack, 1 INT) et surtout LB T.J. Watt (29 plaquages, 5.5 sacks, leader de la Big Ten) se montrent intraitables depuis le début de la saison. On peut également citer DE James Alec (9 plaquages, 3 sacks) et DE Conor Sheehy (9 plaquages, 1 sack) qui forment une bonne paire de pass-rusher au sein de la ligne défensive et un secondary solide emmené par S Leo Musso (23 plaquages, 1 INT), S D’Cota Dixon (16 plaquages, 1 sack, 1 INT) et CB Derrick Tindal (15 plaquages, 3 INTs).

DUELS CLES

Le dernier duel en date entre les deux équipes remonte à la finale 2014 de la conférence Big Ten, où Wisconsin avait subi une véritable humiliation et s’était incliné 59 à 0, laissant Ohio State faire route vers le premier titre de champion de l’histoire du College Football Playoff. Blessé, QB J.T. Barrett n’avait pas participé à la fête et avait regardé QB Cardale Jones démolir les Badgers pour sa toute première titularisation en carrière. La défense de Wisconsin avait totalement pris l’eau et n’avait jamais semblé en mesure de pouvoir contenir l’attaque explosive des Buckeyes : nul doute que ce week-end, le score devrait être plus serré.

Il faut effectivement s’attendre à un match défensif au vu de la qualité de ces deux escouades, mais il est certain que l’issue du match sera dictée par la capacité de la défense des Badgers à contenir l’attaque de coach Urban Meyer et surtout sa vedette, QB J.T. Barrett. Derrière une ligne offensive de premier plan, le quarterback des Buckeyes peut tout faire : donner le ballon à ses coureurs, le garder et courir ou bien lancer sur ses cibles favorites. Limiter au maximum son impact au sol sera primordial pour Wisconsin, afin de se concentrer sur les coureurs et la défense par les airs. La semaine passée, QB J.T. Barrett était peut-être moyen à la passe lors de la victoire face à Indiana (9/21, 93 yds, 1 TD, 1 INT) mais il a su faire la différence avec ses jambes (137 yds, 1 TD).

Les redoutables linebackers des Badgers auront donc la lourde tâche d’éviter pareille mésaventure et devront mettre une pression d’enfer sur la ligne de scrimmage, ce qu’ils font parfaitement depuis le début de l’année (15 sacks, 27 plaquages pour perte) grâce notamment à l’épatant T.J. Watt, le petit frère de la superstar JJ Watt (Houston Texans, NFL) passé lui aussi par Madison. Reconverti linebacker depuis seulement 14 mois (il avait commencé sous les couleurs des Badgers en 2013 au poste de tight-end avant de se blesser le genou droit en 2014, puis le gauche un an plus tard), il est l’une des révélations de la saison et ne cesse de voir sa cote grimper en vue de la prochaine draft NFL. Si T.J. et sa bande sont capables de museler le quarterback des Buckeyes et de limiter les gros jeux de l’attaque adverse, alors Wisconsin pourrait bien créer la surprise et continuer d’écrire une des belles histoires de cette saison 2016. Dans le cas contraire, une défaite fermerait sans doute les portes du College Football Playoff aux Badgers mais ceux-ci pourraient toujours disputer le titre de division West à Nebraska et Iowa, leurs deux prochains adversaires.

LE FACTEUR X

L’arme secrète des Badgers pour cet énorme match tient en trois mots : Camp Randall Stadium. Un peu comme la Death Valley de Clemson, l’antre des Badgers n’est pas forcément parmi les plus grandes enceintes du pays (80 321 places tout de même) mais est réputée pour son ambiance de folie qui peut porter son équipe dans les moments difficiles. Particulièrement bruyant, Camp Randall procure un home-field advantage conséquent, un des meilleurs du pays : depuis le début de la saison 2004, Wisconsin y a enregistré 75 victoires pour seulement 9 défaites (89,3% de victoires), seul l’adversaire du soir Ohio State fait mieux parmi les programmes du Power Five (89,9% de victoires à domicile) sur cette période. En 1986, Jim Harbaugh, alors quarterback de Michigan, avait dû interrompre le match à plusieurs reprises pendant de longues minutes car ses coéquipiers ne pouvaient entendre ses signaux à cause du bruit assourdissant de la foule.

La tradition la plus connue au sein de ce stade est pourtant relativement récente : depuis 1998 et un match contre Purdue, la chanson « Jump Around » de House of Pain est jouée lors de l’interruption entre le 3ème et le 4ème quarts-temps et provoque un délire général dans les tribunes : le stade entier saute au son du morceau de hip-hop. Moment festif, il permet de redonner de l’énergie à son équipe au moment d’aborder la fin du match ! Nul doute que samedi soir, le peuple du Wisconsin saura donner de la voix pour porter les siens et perturber au maximum les joueurs adverses.

STUFF

• La Big Ten place donc 4 équipes dans le Top 10 pour la première fois depuis 56 ans. A l’époque, le 3 octobre 1960 pour être précis, Iowa, Illinois, Ohio State et Purdue étaient tous classés entre la 3ème et la 7ème place. Le plus fou dans tout ça ? Cette année-là, l’équipe déclarée championne nationale était bien issue de la conférence mais absente de cette liste : il s’agit des Golden Gophers de Minnesota.

• Le match est annoncé comme une opposition entre deux des meilleures défenses du pays, surtout contre la course. Wisconsin n’a encaissé que 2 touchdowns au sol cette saison, une seule équipe fait mieux au niveau national : Ohio State, qui n’en a encore encaissé aucun.

• Enjoy the « Jump Around »! Même les joueurs adverses ne peuvent s’empêcher de sauter.

• La dernière année où Wisconsin avait battu plusieurs adversaires du Top 10 dans la même saison ? 1962.

• S’il remporte le match avec ses Buckeyes, coach Urban Meyer atteindra le total de 160 victoires et égalera Bob Stoops, la légende des Sooners, pour la plus grand nombre de victoires lors de ses 15 premières années de coaching.

• Cela porterait également la série de victoires à l’extérieur des Buckeyes au nombre de 20, la plus longue depuis presque 30 ans pour un programme de premier plan et la série de Miami entre 1984 et 1988 (20 également).

• Les deux programmes se sont déjà rencontrés deux fois en tant que membres du Top 10. La première remonte à 1942, et Wisconsin l’avait emporté 17 à 7. La dernière en date remonte à 1954 lorsque #4 Ohio State avait battu #2 Wisconsin avant de finir la saison invaincu avec une fiche de 10-0 et un titre national partagé avec UCLA. Cette année-là, le trophée Heisman avait été remporté par le fullback des Badgers, Alan Ameche.

PRONOSTIC

Wisconsin 14, Ohio State 13
Jump around !

Passionné de football depuis une quinzaine d'années, il est propriétaire des Packers de Green Bay (NFL) et a un petit faible pour les Golden Bears de Californie depuis son passage au Memorial Stadium en 2012. Suivant tout particulièrement la Pac 12 et la Big 10, il rejoint l'équipe de rédacteurs de The Blue Pennant à l'automne 2014.

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Chip Kelly quitte UCLA et devient coordinateur offensif d’Ohio State

Quelques heures après l’annonce du départ de Bill O’Brien à Boston College, Ohio State n’a pas tardé à trouver son successeur au poste de coordinateur offensif en engageant le head coach de UCLA, Chip Kelly.

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Crédit photo : Steph Chambers, Getty Images

Chip Kelly arrive donc dans le coaching staff de son ami de longue date, HC Ryan Day, qui embauche ainsi son ancien head coach lorsqu’il jouait comme joueur de ligne offensive à New Hampshire (Division I-A). Les deux hommes s’étaient également suivis chez les Philadelphia Eagles et les San Francisco 49ers, dans la NFL.

L’ex-head coach de UCLA succède ainsi à Bill O’Brien qui avait accepté ce poste de coordinateur offensif des Buckeyes, il y a à peine un mois. Cependant, les plans de ce dernier ont changé puisqu’il vient d’accepter l’offre de Boston College devenant le head coach des Eagles.

Chip Kelly quitte les Bruins après six années passées sur le campus de Westwood (Californie). Son bilan : 35-34 (26-26 Pac-12). À noter qu’après Jeff Hafley (ex-Boston College), Maurice Linguist (ex-Buffalo) et Kane Wommack (ex-South Alabama), il devient le 4ème head coach de ce coaching carousel 2024 à quitter son poste pour accepter un rôle d’assistant dans un autre coaching staff…

Pour obtenir les services de Chip Kelly, l’université Ohio State devra payer 1.5 millions de $ d’indemnités pour rachat de contrat (buyout).

Pourtant, l’ancien head coach de UCLA était pressenti du côté des Seattle Seahawks pour le poste de coordinateur offensif toujours vacant. Il avait d’ailleurs passé un entretien avec la direction de la franchise NFL, il y a quelques jours.

Considéré comme l’un des plus fins et innovants stratèges offensifs du pays, Chip Kelly s’est révélé chez les Wildcats de New Hampshire avant d’implanter sa Blur Offense du côté d’Oregon au sein du coaching staff de HC Mike Bellotti avant de prendre les rênes des Ducks comme head coach de 2009 à 2012 (bilan de 46-7, 3 titres de champion de Pac-12).

Il a transporté son attaque au tempo accéléré dans la NFL à partir de 2013. Head coach des Philadelphia Eagles (2013-15), puis des San Francisco 49ers (2016), il a fait son retour au niveau universitaire en 2018 en prenant la succession de Jim Mora à UCLA.

En 2024, Chip Kelly aura donc à sa disposition un backfield offensif renforcé par l’arrivée de RB Quinshon Judkins aux côtés du revenant RB TreVeyon Henderson.

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Le prospect 5-étoiles CB Na’eem Offord choisit Ohio State

Les Buckeyes continuent de marquer des points lors du cycle de recrutement 2025 en obtenant l’engagement du meilleur cornerback de cette promotion, le 5-étoiles originaire de l’Alabama : CB Na’eem Offord.

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Crédit photo : Na'eem Offord via Twitter

Quel coup de force de HC Ryan Day ! Un mois après avoir reçu l’engagement de CB Devin Sanchez (#2 CB, #2 National), le programme d’Ohio State obtient le commit du meilleur cornerback de cette promotion 2025.

Originaire de Birmingham (Alabama), CB Na’eem Offord (#1 CB, #5 National) semblait promis à Alabama ou Auburn. Évidemment, le départ à la retraite de Nick Saban a tout changé.

Clemson, Florida State, Tennessee et… Ohio State sont alors entrés dans la danse. CB Na’eem Offord et sa famille étaient en visite officielle sur le campus de Columbus (Ohio) au cours du weekend. Il semble que le groupe de recruteurs (et les représentants des collectifs NIL…) ont su trouver les bons arguments pour l’inciter à s’engager envers les Buckeyes dès dimanche 4 février 2024.

Cet engagement donne donc à Ohio State son 3ème cornerback du Top 100 du cycle de recrutement 2025 puisque le 4-étoiles CB Blake Woodby (#10 CB, #76 National) s’est également engagé tout comme le 5-étoiles CB Devin Sanchez, il y a un mois.

Ohio State a terminé 3ème du recrutement national 2024; les Buckeyes sont déjà dans les starting blocks pour faire aussi bien en 2025.

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Le 5-étoiles QB Julian Sayin est transféré d’Alabama à Ohio State

Le recrutement 2024 des Buckeyes d’Ohio State restera dans l’Histoire puisque le programme de Columbus (Ohio) vient d’obtenir l’engagement du meilleur quarterback de cette promotion, QB Julian Sayin.

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Crédit photo : on3

La départ à la retraite inattendu de Nick Saban continue de faire de remous à travers le monde du College Football mais on vient peut-être d’atteindre le summum avec cet engagement de QB Julian Sayin à Ohio State.

Considéré comme le meilleur quarterback du cycle de recrutement 2024, QB Julian Sayin (#1 QB, #3 National) devait représenter l’avenir du Crimson Tide et certains avaient même avancé qu’il pourrait avoir sa chance au cours du printemps pour concurrencer le revenant QB Jalen Milroe.

Il n’en sera rien. Dès l’annonce du départ de Nick Saban au début du mois de janvier, QB Julian Sayin s’est inscrit sur le portail des transferts comme l’autorise les règlements NCAA pendant une période de 30 jours lorsqu’un head coach annonce qu’il quitte ses fonctions.

Originaire de Californie, le quarterback 5-étoiles avait été sérieusement convoité par les Buckeyes dans la dernière ligne droite de son processus de recrutement, en décembre dernier. Après avoir laissé filer le 5-étoiles QB Dylan Raiola à Nebraska, HC Ryan Day avait tout tenté pour le convaincre de revenir sur son engagement envers Alabama afin de faire un flip en faveur d’Ohio State. En vain.

C’est donc une petite revanche pour le head coach des Buckeyes qui avait alors jeté son dévolu sur un autre prospect 5-étoiles, le lycéen originaire de l’État de Géorgie, QB Air Noland (#4 QB, #36 National).

Embouteillage au poste de quarterback ?

Quel est l’impact de cet ajout de QB Julian Sayin sur la QB Room des Buckeyes ? Car le programme de Columbus compte déjà sur quatre quarterbacks au sein de son effectif.

Le senior QB Will Howard, le joueur le plus expérimenté du groupe, vient de faire son arrivée en provenance de Kansas State. Il est considéré comme le grand favori pour succéder à QB Kyle McCord, récemment parti à Syracuse après une seule saison comme titulaire.

Le redshirt freshman QB Devin Browm débutera sa 3ème saison chez les Buckeyes après avoir été titularisé lors du dernier Cotton Bowl, face à Missouri (défaite 14-3). Le redshirt freshman QB Lincoln Kienholz et donc le true freshman QB Air Noland complètent cette QB Room qui affiche clairement complet. Un vrai casse-tête pour le nouveau coordinateur offensif Bill O’Brien.

On a peine à imaginer qu’aucun de ces cinq quarterbacks ne soient tentés de faire un tour par le portail des transferts car la concurrence pour du temps de jeu va être féroce.

Selon toutes vraisemblances, QB Will Howard devrait débuter la saison 2024 comme titulaire avec QB Devin Brown et QB Lincoln Kienholz comme QB#2 et QB#3, respectivement; les deux true freshman QB Julian Sayin et QB Air Noland profitant de la saison prochaine pour s’acclimater au rigueur de la vie d’étudiant-athlète.

À noter que ce n’est pas la première fois qu’Ohio State recrute deux prospects du Top 50 la même saison. En 2021, QB Quinn Ewers et QB Kyle McCord avaient tous les deux signé leur lettre d’intention. Un an plus tard, QB Quinn Ewers était transféré à Texas tandis que QB Kyle McCord vient de quitter le campus de Columbus pour celui de Syracuse…

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S Caleb Downs transféré d’Alabama à Ohio State

Meilleur plaqueur du Crimson Tide en 2023, le freshman All-American et ancienne recrue 5-étoiles, S Caleb Downs, a annoncé son transfert d’Alabama à Ohio State.

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Crédit photo : USA Today Network

Jamais un freshman n’avait réussi à terminer une saison comme meilleur plaqueur du programme d’Alabama. Un exploit réussi en 2023 par S Caleb Downs dont la maturité et le leadership en ont immédiatement fait l’un défenseurs autour duquel le coaching staff du Crimson Tide voulait construire pour l’avenir.

Le nouvel head coach d’Alabama, Kalen DeBoer, devra revoir ses plans : le 5-étoiles S Caleb Downs a finalement décidé de quitter le campus de Tuscaloosa (Alabama) pour filer vers le Nord, chez les Buckeyes d’Ohio State.

Entré sur le portail des transferts le 17 janvier dernier, l’ancien safety du Crimson Tide était pourtant annoncé du côté de Georgia en raison du départ de son ancien coach de position, Travaris Robinson, chez les Bulldogs bien que Kalen DeBoer ait essayé de faire revenir ce dernier à Alabama.

Une victoire pour Ryan Day et Ohio State

Lors du processus de recrutement de S Caleb Downs en 2022, Ohio State avait été dans la course jusque dans la dernière ligne droite. C’est donc une petite revanche pour le head coach des Buckeyes, Ryan Day, qui ajoute à la défense du coordinateur défensif Jim Knowles une pièce essentielle puisque le poste de safety fût l’un des maillons faibles de l’escouade défensive des Buckeyes en 2023.

En ajoutant le meilleur joueur disponible sur le portail des transferts, Ohio State a maintenant de sérieux arguments pour s’auto-proclamer meilleur backfield défensif du pays. S Caleb Downs sera aligné au côté de S Sonny Styles tandis que le groupe de cornerbacks pourra compter sur le retour de CB Denzel Burke, CB Jordan Hancock, CB Davison Igbinosun et CB Jermaine Mathews Jr.

Depuis la défaite des Buckeyes face à Missouri lors du Cotton Bowl, le programme de Columbus (Ohio) s’est donné les moyens de revenir dans la course au National Championship en étant notamment agressif sur le portail des transferts : QB Will Howard (ex-Kansas State), RB Quinshon Judkins (ex-Ole Miss), C Seth McLaughlin (ex-Alabama) et TE Will Kacmarek (ex-Ohio) ont notamment rejoint Ohio State au cours des derniers jours.

Coup dur pour Georgia

Laisser filer S Caleb Downs à Ohio State est assurément une déception pour les Bulldogs qui semblaient légitimement être favoris en raison de la présence dans le coaching staff de Travaris Robinson, récemment arrivé en provenance d’Alabama.

HC Kirby Smart n’avait pas réussi à convaincre le meilleur safety du cycle de recrutement 2023. Il voyait dans cette seconde opportunité le moyen de former un fabuleux duo avec S Malaki Starks au coeur de son backfield défensif.

S Caleb Downs aurait été le parfait remplaçant de S Javon Bullard, qui va filer chez les professionnels de la NFL dans quelques semaines. Cette responsabilité devrait donc revenir au redshirt freshman, C Joenel Aguero, lui aussi un prospect 5-étoiles du recrutement 2023 (#3 S, #37 National) mais qui n’a pas du tout jouer la saison passée.

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