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À quoi va ressembler la saison 2020 de College Football ?
Pandémie, tension raciale sur fond de révolution sociétale… le College Football fait face à des défis sans précedent. Tour d’horizon de la situation à 78 jours du début de la saison 2020.
D’habitude, l’offseason est toujours d’un ennui total, à peine rythmé par quelques faits divers plus ou moins sordide… cette fois-ci, le College football devra s’adapter suite aux nombreux événements d’un début d’année 2020 en roue libre. On fait le tour des changements, des annonces et des différentes mesures annoncées depuis quelques semaines.
Évidemment, pas question d’annuler la saison de College football : ESPN estime les pertes des conférences du Power 5 à 4 milliards de dollars minimum dans une telle éventualité. On y reviendra.
Déjà chamboulée par les récentes lois permettant aux étudiants-athlètes de profiter des droits sur leur image, la NCAA doit en plus faire face à la crise de covid-19 qui frappe de plein fouet les États-Unis, sans oublier dans une moindre mesure le mouvement protestataire en cours, qui ébranle toute la société civile américaine, jusqu’à son gouvernement fédéral.
Un calendrier bouleversé
Pays le plus touché par la pandémie au niveau mondial, les États-Unis ont subi un confinement prolongé remettant en cause le calendrier spartiate des joueurs de College football. L’annulation partielle des spring practices à travers le pays pourrait avoir une incidence sur le développement de joueurs privés d’entraînement, mais ce sont surtout des enjeux plus larges qui inquiètent.
Comment réunir des dizaines de gamins dans un vestiaire tout en respectant les consignes sanitaires ? Et surtout, comment les protéger durant leur entraînement pour un sport de contact au plus haut degré ? Si le virus a fait et continue de faire des ravages aux États-Unis, la phase de confinement a été express dans la plupart du pays alors que le président américain Donald Trump et différents gouverneurs républicains exhortaient les citoyens à retourner au travail et à l’école.
Cependant, il y aura bien une saison de football, les enjeux économiques étant énormes au regard de la part des revenus liés au sport universitaire #1 pour la majorité des universités. La NCAA, qui annoncé le retrait de son moratoire à partir du 1er juin, a ainsi laissé le soin aux différentes conférences de fixer les calendriers de reprise des entraînements.
La question autour de cette reprise a longtemps été en suspens, nombre d’universités estimant qu’un retour des étudiants sur les campus serait dangereux. La majorité des facs américaines a annulé le trimestre d’été, la fameuse Summer School, et certaines jouent encore la montre vis-à-vis de la rentrée.
Comme le reste du monde, le College football s’est tourné vers les outils technologiques à disposition pour maintenir la cohésion et les communications. Des réunions récurrentes en vidéo-conférence ont été tenues entre les coaches et les joueurs. Yahoo Sports a d’ailleurs pu suivre le staff d’Arizona State lors de ces meetings en télétravail.
Plusieurs programmes ont rouvert leurs installations aux joueurs et démarré les entraînements volontaires, même si certains patientent et jouent la sécurité, comme Oklahoma qui ne rouvrira la porte à son équipe que le 1er juillet. Les joueurs et le personnel sont testés au covid-19 et la plupart des programmes ayant déjà repris leurs activirés annoncent des cas positifs, généralement asymptomatiques : 5 à Alabama, 7 à Arkansas State, 3 à Oklahoma State, 1 à Iowa, 4 à Florida, 3 à Auburn ou 3 à Marshall, avec mise à l’écart immédiate des concernés.
Pour la Pac-12 et la Big 12, la reprise a été fixée au 15 juin, tandis que la Big Ten n’a donné aucune indication, préférant laisser le choix à ses membres. La décision sera néanmoins laissée aux programmes à chaque fois, en fonction de la situation locale.
Si les salles de sport sont déjà ouvertes en Arizona, les États de Californie, Washington et Oregon sont encore durement touchés par le virus et les facs concernées pourraient attendre début juillet pour la reprise des entraînements volontaires.
Une reprise volontaire
Si la décision est laissée aux universités pour le retour de leurs étudiants sur le campus et la réouverture complète des installations sportives, une partie de l’initiative revient également aux joueurs eux-mêmes. Pour le coach de Georgia Kirby Smart, chaque étudiant-athlète a pu décider de revenir ou non :
« Nous n’avons personne qui ne souhaite pas revenir, pour l’instant en tout cas, mais il s’agit évidemment d’une décision personnelle. (…) Nos gars sont impatients. » – Kirby Smart, coach des Bulldogs de Georgia.
Le directeur des sports d’Iowa Gary Barta a également tenu à rassurer les joueurs qui ne souhaiteraient pas revenir à l’entraînement pour des questions de santé.
« Il faut se rappeler que tant que le virus est là, tant qu’il n’y a pas de vaccin, il y aura toujours un risque. Quoi que nous fassions, nous ne pouvons pas l’éliminer. Nous travaillons pour le réduire et laisserons le choix à ceux qui doivent le faire. […] Si un de nos étudiants-athlètes choisit de ne pas revenir, il fera toujours partie de l’équipe. Nous travaillons pour diminuer l’inquiétude mais si un étudiant-athlète choisit de rester à l’écart de l’équipe à cause de ce covid-19, il ne perdra pas son statut ou sa bourse d’études. » – Gary Barta, directeur athlétique de l’université Iowa.
Le New York Times s’est néanmoins fendu d’un papier décrivant le ressenti des joueurs, dont l’avis n’est jamais pris en compte lors des prises de décision concernant la saison à venir, alors que 43% d’entre eux craignent une exposition au covid-19 selon une étude de la NCAA.

Des stades vides ?
Partout, des mesures drastiques ont été prises, comme à South Bend où les joueurs résideront dans des hôtels sur le campus de Notre Dame durant le camp d’entraînement. Les Irish n’ouvriront d’ailleurs pas leur saison en Irlande face à Navy, comme initialement prévu, et le match se déroulera à Annapolis, probablement le 5 ou 6 septembre. Reste à savoir si le stade pourra accueillir des visiteurs…
Iowa State, qui comptait 22 000 abonnés la saison passée et qui espère atteindre les 30 000 cette année, a déjà choisi de réserver l’accès au stade aux supporters les plus fidèles, comme l’explique son directeur des sports Jamie Pollard :
« Puisque nous estimons atteindre la limite de 50% de la capacité du stade simplement avec nos abonnés, nous n’envisageons pas de vendre de billets à l’unité, à moins que les limites soient revues à la hausse. » – Jamie Pollard, directeur athlétique de l’université Iowa State.
La gestion du public en pleine épidémie est évidemment un point épineux. À Ann Arbor, le stade de 107 000 places des Wolverines pourrait bien rester vide face à l’impossibilité de tester chaque visiteur. Jim Harbaugh serait en tout cas favorable à une reprise, même en cas de gradins déserts :
« Je serais d’accord pour jouer sans supporters. Si le dilemme est de jouer sans fans ou de ne pas jouer du tout, alors je choisis l’option du stade vide. » – Jim Harbaugh, coach des Wolvrines de Michigan.
À la fin du mois de mai, Michigan s’est également illustré via les propos du président de l’université Mark Schlissel au Wall Street Journal, expliquant que les sports ne reprendraient pas tant que tous les étudiants ne seraient pas de retour sur le campus…
Le recrutement en pause pendant plusieurs mois
Le recrutement a également connu un long temps mort puisque les visites et les déplacements de prospects ou de coaches sont évidemment prohibés. La NCAA a décidé de prolonger la période de suspension du recrutement jusqu’au 31 juillet. Le processus continue cependant naturellement, de nombreux prospects ayant donné leur accord verbal depuis le début de cette pause officielle.
Oregon sera ainsi dans l’incapacité de tenir son traditionnel camp « Saturday Night Live » de fin juillet, qui rassemble habituellement de nombreux top prospects venus de tout le pays. Les habitudes sont là-aussi bouleversées, alors que Penn State compense la proximité physique avec son « Football Virtual Combine », à destinations des prospects; des instructions sont fournies pour prendre ses mensurations et se tester sur différents ateliers athlétiques, en marge de conseils du staff distribuées via les réseaux sociaux.
Les émeutes et le mouvement anti-raciste auront-t-ils une influence sur le calendrier ?
Pour l’heure, rien ne permet d’anticiper un report de la saison ou l’annulation de certaines rencontres mais le mouvement de protestations à l’encontre de la police et du gouvernement a déjà un impact sur le College football à différents niveaux, principalement extra-sportifs jusque-là.
Dans le Minnesota, l’État où George Floyd a été tué par un policier lors de son arrestation, le département des sports des Gophers a pris la décision immédiate de rompre son contrat avec la police locale pour l’encadrement des événements sportifs. Le coach de Minnesota, PJ Fleck, s’est fendu d’un message sur Twitter afin de rendre hommage à la victime.
Partout dans le pays, les programmes tentent de faire le ménage dans leur entourage et les racistes ont été excommuniés : Utah a suspendu son coordinateur défensif Morgan Scalley, auteur d’un texto raciste en 2013, en attendant la conclusion d’une enquête interne; Oregon State a renvoyé le tight end Rocco Carley pour des commentaires du même genre il y a trois ans et USC a révoqué l’abonnement saisonnier d’un booster qui recommandait d’ouvrir le feu sur les manifestants via son compte Twitter.
C’est surtout Clemson qui se retrouve sous le feu des projecteurs ces derniers jours. L’université, nommée d’après son fondateur Thomas Green Clemson, est critiquée pour son héritage pro-esclavagiste, avec la star NFL DeAndre Hopkins comme porte-parole du mouvement. En outre, le coach de l’équipe de football Dabo Swinney a également dû s’excuser après le déchaînement des réseaux sociaux à son égard, consécutif à la position du coach des Tigers qui défendait un de ses assistants pointé du doigt pour son langage raciste.
À Missouri et Iowa, deux programmes critiqués par d’anciens joueurs et des étudiants-athlètes actuels pour le racisme ambiant au sein de l’université et de l’encadrement de l’équipe de football, la situation est extrêmement tendue. Les joueurs de Missouri ont d’ailleurs organisé une marche pour s’inscrire sur les listes législatives afin de voter pour un changement de gouvernement aux prochaines élections présidentielles. Une initiative reprise à LSU par les joueurs de football. Une marche a également été organisée sur le campus de Texas avec l’équipe de football en hommage à George Floyd.

À Atlanta, le College Football Hall of Fame a été la cible des manifestants, comme tous les commerces alentour. Le bâtiment de 68,5 millions de dollars accueille le musée du College Football et le mur des célébrités (« Hall of Fame ») du football universitaire américain depuis son déménagement de South Bend en 2014. La capitale de l’État de Géorgie est l’une des villes les plus concernées par les émeutes.
Vers un retour à la normale ?
Alors que les médias américains estiment que la crise du covid-19 pourrait se prolonger aux États-Unis, exacerbée par les rassemblements actuels de manifestants et accentuée par l’usage industriel de gaz lacrymogène propice à la propagation du virus, la NCAA maintient le début de la saison le 29 août prochain pour la Week 0.
La prochaine réunion du comité chargé d’administrer la Division I de College football se tiendra le 17 juin, avec comme enjeu l’adoption du plan établi par la NCAA sur six semaines pour la reprise. Ce plan fixerait la reprise des contacts entre coaches et joueurs au 6 juillet, bien que tous les programmes auront sans doute repris leurs activités d’ici là, avec un début du fall camp en août, comme de coutume; entre mi-juillet début août, les équipes seraient ainsi autorisées à pratiquer douze entraînements sans équipements, pour un maximum de vingt heures par semaine. Avant de reprendre le calendrier normal de 29 jours de fall camp jusqu’au coup d’envoi de la saison 2020.
Les principales inquiétudes concernent forcément la santé des joueurs et l’évolution de la crise sanitaire déterminera le calendrier de la saison. Une annulation de la saison 2020 n’est absolument pas envisagée à l’heure actuelle, la NCAA ayant déjà anticipé une extension possible de l’exercice jusqu’au printemps. Reste à connaître les conditions d’éligibilité pour les playoffs et les bowls de fin de saison en cas de perturbations. Bob Bowlsby, membre du comité d’administration du College Football Playoff, résume parfaitement le « laissez-jouer » actuel :
« Je pense qu’on va jouer le maximum de matches possibles et on fera un point au milieu de la saison pour constater les différentes expériences vécues par les équipes. Je pense que chaque expérience sera distincte. […] On va juste attendre de voir la tournure de la saison et faire avec. » – Bob Bowlsby, membre du comité d’administration du College Football Playoff.
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Netflix annonce une série documentaire événement sur Deion Sanders prévue pour 2026
C’est confirmé : un documentaire en 3 épisodes de 60 minutes intitulé « Prime Time » sur la vie de Deion Sanders sera diffusé l’année prochaine sur Netflix.

Netflix a officialisé la production d’une série documentaire en trois parties consacrée à Deion Sanders, figure emblématique du sport américain devenu entraîneur de College Football. Intitulée « PRIME TIME », la série retracera le parcours unique et tumultueux de « Coach Prime », de ses années comme athlète d’élite à sa reconversion sur les lignes de touche.
Le documentaire, en cours de production, comportera trois épisodes de 60 minutes chacun et plongera dans les aspects les plus intimes de la vie de Sanders, y compris des événements marquants jamais abordés publiquement avec autant de franchise. Il y évoquera notamment sa tentative de suicide, sa relation compliquée avec son père biologique et les récents problèmes de santé ayant mené à l’amputation de deux orteils.
« Cela signifie beaucoup pour moi de pouvoir enfin raconter mon histoire, sans filtre, ma vérité », a déclaré Deion Sanders dans un communiqué. « Je suis dans le troisième quart-temps de ma vie et on m’appelle Coach Prime. Vous avez connu certaines facettes de moi au fil du temps, mais vous n’avez jamais vraiment connu Deion… et je suis enthousiaste à l’idée de partager cela avec vous — les hauts, les bas, les vérités et les tragédies. Rien ne peut stopper ce que Dieu a prévu. »
We can confirm that the rumors are true…
— Netflix (@netflix) May 14, 2025
Deion 'PRIME TIME' Sanders is coming to Netflix in 2026. pic.twitter.com/cTBTOGfmYS
Une trajectoire hors normes
Athlète iconique, Deion Sanders a marqué les années 1990 en étant l’un des rares sportifs à avoir joué à la fois en NFL et en MLB. Après sa carrière professionnelle, il s’est reconverti dans l’encadrement, d’abord en accompagnant ses fils Shedeur et Shilo dans le football mineur, puis en entraînant dans un lycée texan.
En 2020, il est embauché par Jackson State (FCS) comme head coach. Il y remporte deux titres de la SWAC. En décembre 2022, il accepte le défi de relancer le programme en perdition de Colorado, qui sortait d’une saison catastrophique (1-11). Résultat : une saison 2023 encourageante (4-8 après un départ 3-0), suivie d’un exercice 2024 couronné de 9 victoires et d’une participation à un bowl, ainsi que du sacre de WR/CB Travis Hunter, deuxième joueur de Colorado à remporter le prestigieux trophée Heisman.
En 2025, Sanders entame un nouveau chapitre de sa carrière d’entraîneur : ce sera la première fois qu’il dirige une équipe sans ses fils sur le terrain, alors que Shedeur, Shilo et Travis Hunter entament leur carrière professionnelle.
Une production ambitieuse
La série est coproduite par la NFL et SMAC Entertainment, société qui collabore étroitement avec Sanders et a déjà piloté la série Coach Prime, diffusée initialement sur YouTube via Barstool Sports, puis sur Amazon Prime Video lors de la deuxième saison de Sanders à Jackson State.
L’homme-orchestre de cette nouvelle série Netflix est Bennett Viseltear, tandis que Courtland Bragg et Terrell Riley en assureront la réalisation.
Ce projet s’annonce comme l’un des événements médiatiques majeurs de l’année 2026 dans l’univers du College Football et du sport américain. Plus qu’un portrait sportif, « PRIME TIME » promet une plongée introspective dans la vie d’un homme complexe, charismatique et résilient.
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Coup d’envoi de la saison 2025 : les horaires des affiches de la Week 0 et de la Week 1 dévoilées

Les réseaux de TV américains ont officiellement annoncé les horaires des principales affiches de la Week 0 et de la Week 1 pour la saison 2025 de College Football. Le coup d’envoi sera donné le samedi 23 août avec une rencontre internationale et des affrontements inter-conférences très attendus.
Voici le programme complet.
Week 0 – Samedi 23 août 2025
Iowa State vs. Kansas State
Aviva Stadium, Dublin, Irlande – 12h00 (18h00 en France) sur ESPN
Ces dernières saisons, le coup d’envoi officieux de la saison de College Football est donné lors de la « Week 0 », où seules quelques équipes sont en action. Le match le plus marquant prévu pour cette semaine inaugurale en 2025 aura lieu à Dublin, en Irlande, et mettra aux prises Kansas State et Iowa State, deux rivaux de conférence probablement classés au niveau national.
Ces deux programmes de la Big 12 sont également des rivaux historiques, et leurs affrontements sont surnommés « Farmageddon », en raison de leurs racines agricoles communes dans le Midwest. Les deux équipes peuvent compter sur le retour de leurs quarterbacks titulaires, QB Avery Johnson pour les Wildcats et QB Rocco Becht pour les Cyclones, ce qui en fait deux sérieux prétendants au titre de conférence.
L’Aer Lingus College Football Classic a accueilli la victoire de Georgia Tech contre Florida State en 2024, après des confrontations entre Notre Dame et Navy en 2023, et Northwestern contre Nebraska en 2022.
Week 1 – Du jeudi 28 août au lundi 1er septembre 2025
Jeudi 28 août
Boise State @ South Florida
Raymond James Stadium, Tampa, Floride – 17h30 (23h30 en France) sur ESPN
La saison 2025 de college football démarre sur les chapeaux de roue avec un affrontement inter-conférence intéressant entre Boise State et South Florida, prévu pour le jeudi 28 août à Raymond James Stadium, à Tampa, Floride.
Boise State, futur membre de la Pac-12 élargie, entame une nouvelle ère avec des ambitions renouvelées. L’équipe revient d’une saison 2024 solide, terminée sur une victoire en bowl, et entend s’imposer d’entrée dans un calendrier plus exigeant. Le quarterback Maddux Madsen devra confirmer sa capacité à mener une attaque réputée explosive et bien encadrée.
South Florida, de son côté, poursuit sa progression sous le head coach Alex Golesh. Les Bulls espèrent capitaliser sur une fin de saison encourageante en 2024. À domicile, dans une ambiance souvent sous-estimée, USF pourrait surprendre si sa défense parvient à contenir les big plays des Broncos.
Nebraska vs Cincinnati
GEHA Field at Arrowhead Stadium, Kansas City, Missouri – 21h00 (03h00 en France) sur ESPN
Nebraska accueille Cincinnati au Memorial Stadium pour un affrontement intrigant entre deux programmes en quête de confirmation.
Les Cornhuskers entrent dans leur 3ème saison complète sous Matt Rhule avec des attentes croissantes. Le développement du quarterback Dylan Raiola, ancienne recrue cinq étoiles, sera au centre de toutes les attentions. Le Cornhuskers veut montrer que ses efforts en recrutement commencent à se traduire sur le terrain après une campagne 2024 encourageante.
Cincinnati, de son côté, tente de rebondir après une année difficile dans la Big 12. Le programme dirigé par Scott Satterfield mise sur une défense renouvelée et des transferts-clés pour rivaliser. Avec le retour de QB Brandon Sorsby et DL Dontay Corleone, les Bearcats possèdent deux playmakers capables de porter leur équipe jusqu’à la victoire surprise dans ce match.
Vendredi 29 août
Georgia Tech @ Colorado
Folsom Field, Boulder, Colorado – 20h00 (02h00 en France) sur ESPN
Ce sera la première confrontation entre les Yellow Jackets et les Buffaloes sur le terrain. Georgia Tech entame cette saison avec des attentes élevées, notamment grâce au retour du quarterback Haynes King et du running back Jamal Haynes. Colorado, sous la direction de HC Deion Sanders, cherche à maintenir son élan après une saison 2024 réussie, malgré le départ de plusieurs joueurs vedettes vers la NFL.
Ce match promet d’être un affrontement captivant entre deux programmes ambitieux, chacun cherchant à débuter la saison sur une note positive.

Samedi 30 août
Ohio State vs Texas
Ohio Stadium, Columbus, Ohio – 12h00 (18h00 en France) sur FOX
Revanche de la demi-finale du College Football Playoff disputée au Cotton Bowl, Texas se rend à Ohio State pour affronter les champions nationaux en titre, avec deux équipes qui doivent remplacer leur quarterback titulaire.
Les Longhorns donneront les clés de l’attaque à QB Arch Manning, ancien #1 du cycle de recrutement 2023 et neveu des célèbres quarterbacks NFL Peyton et Eli Manning. Manning a patienté derrière QB Quinn Ewers, désormais en route vers la NFL.
Ohio State s’appuiera probablement sur QB Julian Sayin, redshirt freshman et ancienne recrue d’Alabama, transféré à Columbus au printemps dernier après la retraite de Nick Saban.
Lors du Cotton Bowl, Texas avait une chance d’égaliser dans la red zone sur une quatrième tentative en fin de match, mais DL Jack Sawyer est entré dans la légende de l’université d’Ohio State en provoquant un fumble sur un sack de Quinn Ewers, qu’il a lui-même retourné pour un touchdown, donnant aux Buckeyes une avance décisive de 28-14.
Les Longhorns chercheront clairement à prendre leur revanche cette fois-ci, dans ce qui sera leur deuxième affrontement consécutif contre Ohio State.
Alabama @ Florida State
Doak Campbell Stadium, Tallahassee, Floride – 15h30 (21h30 en France) sur ABC
Florida State a connu une saison catastrophique en 2024, conclue sur un bilan de 2 victoires pour 10 défaites. Pourtant, il n’est pas si loin le temps de saison régulière parfaite à 13-0 et d’un titre de champion de l’ACC, en 2023. Ils tenteront de prouver au monde du College Football qu’ils peuvent rapidement rebondir.
De son côté, Alabama, qui a vu son quarterback Jalen Milroe partir pour la NFL après deux saisons comme titulaire, mettra son nouveau leader offensif à l’épreuve dès le début avec un déplacement à Tallahassee. QB Ty Simpson semble favori pour prendre les commandes de l’attaque, mais le freshman cinq étoiles QB Keelon Russell et le vétéran QB Austin Mack, que HC Kalen DeBoer a emmené avec lui depuis Washington, seront également en lice pour le poste.
Le coach de FSU, Mike Norvell, avait été mentionné parmi les candidats potentiels pour remplacer Nick Saban lors de sa retraite. Une victoire face au Crimson Tide marquerait un signal fort : celui du retour des Seminoles au premier plan après une saison 2024 éprouvante.
LSU @ Clemson
Memorial Stadium, Clemson, Caroline du Sud – 19h30 (01h30 en France) sur ABC
LSU se rend à Clemson pour un affrontement entre deux des meilleurs quarterbacks de retour dans le College Football : QB Garrett Nussmeier pour LSU et QB Cade Klubnik pour Clemson.
Dans ce duel de Tigers, LSU espère retrouver la course au College Football Playoff pour la quatrième saison de l’ère HC Brian Kelly. De son côté, Clemson, qui s’est glissé dans le CFP à 12 équipes l’an dernier après avoir remporté le titre de l’ACC, conserve une grande partie de sa production offensive. La défense, elle, sera dirigée par DC Tom Allen, recruté durant l’intersaison en provenance de Penn State.
Autres affiches
- Syracuse vs. Tennessee
Mercedes-Benz Stadium, Atlanta, Géorgie – 12h00 (18h00 en France) sur ABC - California @ Oregon State
Reser Stadium, Corvallis, Oregon – 22h30 (04h30 en France) sur ESPN

Dimanche 31 août
South Carolina @ Virginia Tech
Mercedes-Benz Stadium, Atlanta, Géorgie – 15h00 (21h00 en France) sur ESPN
Ce duel entre deux programmes historiques de la côte Est ouvre la saison avec un vrai test pour deux équipes en quête de confirmation.
Après une saison 2024 prometteuse, les Gamecocks reviennent avec de sérieuses ambitions. Le quarterback LaNorris Sellers, joueur explosif à fort potentiel, sera la clé de l’attaque. Défensivement, le front seven devra hausser son niveau, après une saison inconstante contre la course.
Virginia Tech, désormais bien installé dans le système de HC Brent Pry, espère franchir un cap en 2025. Le retour du quarterback Kyron Drones est un atout majeur, tout comme la ligne défensive expérimentée. Les Hokies devront rapidement établir un jeu offensif plus vertical pour rivaliser dans un match qui s’annonce rythmé. Le backfield défensif remanié aura fort à faire face à la menace Sellers.
Notre Dame @ Miami
Hard Rock Stadium, Miami Gardens, Floride – 19h30 (01h30 en France) sur ABC
Notre Dame, battue en finale nationale par Ohio State, entamera sa saison 2025 par un déplacement à Miami pour affronter une équipe des Hurricanes profondément remaniée.
Les Fighting Irish seront dirigés par un nouveau quarterback, Riley Leonard ayant quitté le programme pour la NFL après avoir épuisé son éligibilité en 2024-25. Du côté de Miami également, un changement a eu lieu : les Hurricanes ont récupéré QB Carson Beck, ancien titulaire à Georgia, via le portail des transferts.
Ce dernier, qui a débuté deux saisons avec les Bulldogs, avait d’abord annoncé son inscription à la draft NFL avant de finalement opter pour un transfert à Miami. Il tentera de marcher dans les pas de QB Cam Ward, l’ancien titulaire des Hurricanes, finaliste du Trophée Heisman et qui a grandement amélioré sa cote en vue de la draft lors de la saison 2024.
Les deux équipes devraient être classées parmi les meilleures en 2025, et cette affiche opposera deux puissances historiques du college football.
Lundi 1er septembre
TCU @ North Carolina
Kenan Memorial Stadium, Chapel Hill, Caroline du Nord – 20h00 (02h00 en France) sur ESPN
Le duel entre TCU et North Carolina pour ouvrir la saison 2025 s’annonce comme un affrontement intrigant entre deux équipes aux dynamiques bien différentes, mais avec des ambitions similaires.
Les Horned Frogs entament cette saison avec de grandes attentes autour du quarterback Josh Hoover, qui a ravivé l’attaque texane en fin de saison 2024. De retour après une campagne à 4 000 yards, il sera le moteur d’une attaque explosive. TCU a également conservé plusieurs cadres en défense, et l’équipe vise un retour en haut de la hiérarchie du Big 12. La stabilité du coaching staff autour de Sonny Dykes pourrait faire la différence dès la Week 1.
Du côté des Tar Heels, l’arrivée de HC Bill Belichick a secoué le paysage du College Football. Après une intersaison animée et un grand ménage dans l’effectif via le portail des transferts, UNC débarque avec une nouvelle identité défensive et un style plus physique. Le quarterback Gio Lopez, transféré de South Alabama, devrait être le titulaire, tandis que le front-seven rénové devra rapidement trouver ses repères contre une attaque aussi rythmée que celle de TCU.
Ces rencontres marquent le début d’une saison 2025 prometteuse, avec des affrontements inter-conférences de haut niveau et des matchs internationaux captivants. Les fans de football universitaire peuvent s’attendre à un début de saison palpitant.
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Playoffs à 14 ou 16 équipes ? La Big Ten et la SEC s’activent en coulisses
Alors que l’avenir du College Football Playoff est à la croisée des chemins, les conférences SEC et la Big Ten font le forcing pour convaincre qu’un format inégalitaire sauvera l’ensemble du système actuel.

Au printemps 2024, en pleine négociation houleuse sur l’avenir du College Football Playoff (CFP), les dirigeants de la SEC et de la Big Ten ont brandi une menace sérieuse : créer leur propre système de postseason si leurs exigences sur les recettes et le format n’étaient pas satisfaites.
Le bras de fer a abouti à un memorandum d’entente signé par les 10 conferences FBS et l’université Notre Dame, donnant à ces deux conférences dominantes le contrôle opérationnel du College Football Playoff à partir de 2026.
Aujourd’hui, elles s’apprêtent à exercer ce pouvoir.
Expansion à 14 ou 16 équipes, qualifications automatiques : un nouveau modèle en gestation
Selon Yahoo Sports, la SEC et la Big Ten discutent activement d’une extension du format des playoffs à 14 voire 16 équipes, avec une structure inédite de qualifications automatiques :
- 4 équipes qualifiées automatiquement pour la SEC et la Big Ten.
- 2 pour la Big 12 et l’ACC.
- 1 pour le champion du Group of Five le mieux classé.
- et 1 à 3 places at-large dont une réservée à Notre Dame si les Fighting Irish terminent dans le Top 14.
Ce format dit « 4-4-2-2-1+1 » est fortement soutenu par les données de ces onze dernières saisons : la SEC a eu en moyenne 4.7 équipes dans le Top 14, la Big Ten 4.6, contre 2.1 pour la Big 12 et 1.8 pour l’ACC.
The 14 or 16-team model – 4 AQs each to B1G/SEC; 2 to ACC/B12; 1 G5; 1 or 3 at-large – aligns mostly with conference strength over the last 11 years of the CFP.
— Ross Dellenger (@RossDellenger) February 17, 2025
Conference teams (considering realignment) in the top 14/16 of penultimate CFP rankings from 2014-25: pic.twitter.com/OjUhStcQGU
Dans un format à 14 équipes, les deux têtes de série obtiennent un laissez-passer pour le premier tour. En revanche, aucune équipe ne serait exempte de premier tour dans une structure à 16 équipes.
Dans les deux cas, le rôle du comité de sélection du CFP serait fortement réduit. Ce comité — dont l’avenir est également placé sous le contrôle de la SEC et de la Big Ten selon le mémorandum — serait uniquement chargé d’attribuer les têtes de série de 1 à 14 ou 16 en se basant directement sur son classement Top 25.
Les autres conférences de moins en moins opposées ?
Toutefois, des voix critiques s’élèvent, notamment dans l’ACC et la Big 12. Le commissionnaire Jim Phillips (ACC) a réclamé « plus d’équité et d’accès au titre national », qualifiant le modèle envisagé de « championnat artificiel ».
De son côté, Brett Yormark (Big 12) a engagé des analyses statistiques pour mesurer les impacts potentiels des formats sur son conférence.
Les universités du Group of Five exigent, elles, un renforcement de leur place dans le futur format. « Nous avons la responsabilité d’assurer un accès réel à chaque conférence », a déclaré Tim Pernetti, commissionnaire de l’American Athletic Conference (ACC). Pour l’heure, le Group of Five conserve une place garantie jusqu’en 2031, conformément à l’accord avec ESPN.
Malgré ces réticences, la vision des commissionnaires de la SEC et de la Big Ten, Greg Sankey et Tony Petitti, semble faire son petit bonhomme de chemin. Ils ont organisé une rencontre avec leurs homologues des deux autres conférences du Power Four jeudi 8 mai 2025 à New York. Leur objectif : convaincre que leurs propositions seront bénéfiques à long terme pour la pérénité du système actuel. Dans le cas contraire, une scission n’est pas à écarter.
En coulisses, les enjeux financiers au premier plan
Le contrat TV à hauteur de 1,3 milliard de dollars par an de 2026 à 2031 signé entre le College Football Playoff et ESPN va entrer en vigueur en juillet 2026. Un format à 14 équipes n’entraînerait pas de revenus supplémentaires, mais une extension à 16 équipes pourrait permettre de renégocier à la hausse, en raison de quatre matchs supplémentaires au premier tour.
Les dirigeants du College Football Playoff se sont appuyés sur les mêmes données des onze dernières saisons pour établir le nouveau modèle de répartition future des revenus :
- 29 % à la SEC et à la Big Ten.
- 17,1 % à l’ACC.
- 14,7 % à la Big 12.
- 1 % à Notre Dame.
- et 9 % au Group of Five.
Ce nouveau modèle de répartition des revenus boulversera le paysage du sport universitaire en raison de ses fortes inégalités. Dans l’ancien système, les conférences Power Five se partageaient équitablement 80 % des 460 millions de dollars de revenus annuels du CFP, tandis que le Group of Five recevait environ 19 %. Avec le nouvel accord, les universités de la SEC et de la Big Ten verront leur part annuelle tripler voire quadrupler, atteignant environ 23 millions de dollars pour la SEC et 20 à 21 millions pour la Big Ten.
Vers 9 matchs intra-conférence en SEC ? Et une alliance SEC-Big Ten ?
L’un des débats les plus vifs dans le monde du College Football ces derniers temps concerne le calendrier intra-conférence de la SEC.
La conférence, qui se revendique comme la grande dominatrice de l’élite, réfléchit depuis plus de deux ans à passer de huit à neuf matchs de conférence par saison. Mais les avis restent partagés en interne. Certains administrateurs redoutent qu’un match de plus n’augmente le risque de défaites, ce qui pourrait compromettre des places en playoff. D’autres demandent à ESPN une compensation financière, estimée à au moins 5 millions de dollars supplémentaires par école et par an, pour accepter ce changement. Le réseau américain a récemment déclaré être ouvert à des rénégociations si tel était le cas.
Le nouveau format de playoff, qui garantirait quatre places automatiques à la SEC, réglerait partiellement le problème. Côté financier, des négociations entre la conférence et ESPN durent depuis plusieurs mois et devraient aboutir prochainement.
La mise en place d’un neuvième match de SEC ouvrirait ensuite la voie à un accord de programmation croisé avec la Big Ten, qui dispute déjà neuf rencontres intra-conférence. Cet accord — encore en discussion — prévoirait des affrontements annuels entre équipes SEC et Big Ten, vendus dans un package télévisé spécifique.
Même si ESPN et FOX détiennent déjà les droits des matchs à domicile respectifs de la SEC et de la Big Ten, un tel accord — avec des affiches majeures comme Texas–Ohio State ou Georgia–Michigan — pourrait rapporter des dizaines de millions de dollars par an, que les deux ligues se partageraient.
Lors des Big Ten Media Days en juillet dernier, le commissionnaire Tony Petitti résumait la stratégie :
« Si l’on réussit la réforme de la postseason, on pourra ensuite programmer des confrontations inter-conférences plus relevées. Tout est lié », affirmait-il.
On peut voir cela comme les étapes d’une recette permettant aux deux conférences de générer des revenus massifs, au moment où le sport universitaire entre dans l’ère du partage direct des revenus avec les athlètes. Cette stratégie peut se résumer ainsi :
- Modifier la postseason pour garantir des places.
- Assurer le passage de la SEC à 9 matchs intra-conférence.
- Conclure un accord SEC–Big Ten pour des affiches TV premium.
Une quatrième étape s’ajoute : réinventer le week-end des finales de conférence.
Dans les modèles de playoff à qualifications multiples par conférence, ces Championship Games perdent en valeur. Les conférences envisagent donc de les remplacer par des barrages internes (“play-in games”) pour attribuer les places automatiques.
Par exemple, la SEC et la Big Ten pourraient opposer leur 3e équipe à la 6e, et la 4e à la 5e, lors de marchs organisés sur campus. Leurs deux meilleures équipes accèderaient automatiquement au CFP, ou bien joueraient une finale classique. Une autre option serait d’opposer le 1er au 8e.
Ces nouveaux formats pourraient rapporter des millions supplémentaires en droits TV.
Des discussions similaires ont lieu dans la Big 12 et l’ACC, où la réflexion suit une dynamique parallèle.
Une dynamique irréversible
Dans un contexte de redistribution directe des revenus aux joueurs, les conférences majeures poursuivent leur logique d’intégration verticale du pouvoir. Le CFP, les droits TV et les modèles de gouvernance NCAA sont réévalués dans leur ensemble car la structure actuelle n’est pas compatible avec un besoin commun : faire entrer de l’argent dans le système !
Greg Sankey et Tony Petitti, et les autres dirigeants majeurs mènent donc une stratégie cohérente : ils veulent imposer un nouveau format de playoff centré sur leurs conférences et en ajoutant des matchs, justifier le passage à 9 matchs intra-conférence, signer un accord SEC-Big Ten pour des matchs premium et redéfinir les finales de conférences devenus obsolètes.
« Si l’on veut pouvoir organiser des matchs inter-conférences plus forts, il faut d’abord régler la question des playoffs », rappelait Petitti l’été dernier.
Un avenir de plus en plus privé, piloté par deux géants. Le College Football de 2026 pourrait bien ne plus avoir grand-chose à voir avec celui de 2024.
Source : Yahoo Sports
Actualité
Texas-Texas A&M et Ole Miss-Mississippi State programmés à Black Friday
Deux des plus intenses Rivalry Games d’une saison de College Football se joueront le lendemain de Thanksgiving lors d’une journée de vendredi 28 novembre déjà bien chargée.

L’un des plus grands classiques d’une saison de College Football change de date : le choc entre Texas et Texas A&M sera joué cette année le vendredi 28 novembre 2025, jour de Black Friday, viennent d’annoncer conjointement les deux universités texanse. Le coup d’envoi est prévu à 19h30 (heure locale) soit 01h30 en France.
Ce déplacement symbolique répond au souhait des deux directeurs athlétiques, Chris Del Conte (Texas) et Trev Alberts (Texas A&M), d’offrir à ce match une fenêtre télévisée exclusive et d’en faire l’événement central du week-end de Thanksgiving. Tous deux s’étaient montrés favorables, l’an dernier, à l’idée de programmer le match le vendredi soir, plutôt que le jour de Thanksgiving, où la NFL occupe désormais trois créneaux horaires majeurs.
« S’il n’en tenait qu’à moi, je voudrais qu’on joue ce match le vendredi soir, » déclarait Del Conte en août dernier. « Ce serait génial, sans concurrence. Le seul match, le seul spectacle à regarder dans tout le pays. »
Son homologue Trev Alberts a abondé dans le même sens, ajoutant : « La NFL s’est immiscée dans différents horaires. Nous voulons que ce match soit le rendez-vous phare du vendredi soir. »
Lone Star Showdown, une tradition revisitée
La rivalité entre les Longhorns et les Aggies est l’une des plus anciennes du College Football avec 119 confrontations depuis 1894. Historiquement, 84 de ces matchs ont été disputés le jour de Thanksgiving ou le lendemain. Le match a été joué le jour de Black Friday entre 1974 et 1975, puis de 1996 à 2007. Le retour de la rivalité en 2024 s’était déroulé un samedi soir, à College Station.
Le déplacement au vendredi soir marque donc un compromis entre tradition et modernité médiatique, visant à offrir une exposition maximale à ce duel emblématique dans un contexte où la NFL diffuse depuis 2023 un match dès le vendredi après-midi.
En 2024, les deux équipes s’étaient retrouvées pour la première fois depuis 2011, suite au retour de Texas dans la Southeastern Conference (SEC). Le match, disputé à College Station, avait tourné à l’avantage des Longhorns (17-7), leur permettant de se qualifier pour la finale de conférence, où ils s’étaient inclinés face à Georgia. Texas avait ensuite atteint les demi-finales des College Football Playoff, chutant face à Ohio State.
Côté Aggies, la saison 2024 avait démarré fort (7 victoires pour 1 défaite) avant une fin de saison difficile pour la première saison de HC Mike Elko à la tête d’un programme de Texas A&M qui a finalement conclu sa saison avec un bilan de 8-5.
Au total, Texas mène la série historique 77-37-5. La rencontre de 2025 pourrait une nouvelle fois être déterminante dans la course à la finale SEC.
L’Egg Bowl également programmé à Black Friday
Ce match Texas vs Texas A&M ne sera pas seul à l’affiche de ce vendredi 28 novembre 2025 : le « Egg Bowl » entre Ole Miss et Mississippi State, le match le plus emblématique de l’État du Mississippi, sera également joué lors du prochain Black Friday, et ce, dès midi (18h00 en France).
Cette confrontation, qui cristallise les tensions et les passions d’un État entièrement voué au football universitaire avait également été programmé le lendemain de Thanksgiving (sa date traditionnelle) lors de la saison 2024.
Comme pour le Texas-Texas A&M, le choix de maintenir l’Egg Bowl à Black Friday s’inscrit dans une volonté stratégique de la SEC et des diffuseurs de maximiser l’audience autour des rivalités régionales. L’Egg Bowl, souvent chaotique, parfois dramatique, et toujours passionné, offre chaque année un spectacle à la hauteur de sa réputation.
Depuis 2017, ce rendez-vous a régulièrement occupé la case du vendredi, devenant l’un des piliers médiatiques de la fin de saison.
Avec 119 éditions disputées depuis 1901, l’Egg Bowl est l’une des rivalités les plus anciennes et les plus acharnées du Sud des États-Unis. Son nom officieux, adopté en 1979, provient du trophée en forme d’œuf décerné au vainqueur.
Ole Miss mène la série historique, mais les récentes confrontations ont souvent été équilibrées, avec des scores serrés et des rebondissements inattendus. L’édition 2024 avait vu les Rebels s’imposer 31-24 dans un match tendu jusqu’au bout.
Sous la direction de HC Lane Kiffin, Ole Miss est redevenu un programme de premier plan dans la SEC. En face, HC Jeff Lebby tente de relancer un programme de Mississippi State moribond en misant sur une attaque moderne et une identité combative.
Une journée de Black Friday déjà bien chargée
Ces Texas-Texas A&M et Ole Miss-Mississippi State ne seront pas les seules affiches alléchantes en ce lendemain de Thanksgiving !
La Clean Old-Fashioned Hate disputé entre Georgia et Georgia Tech ainsi que les oppositions, Arizona vs Arizona State (Territorial Cup) et Iowa vs Nebraska sont aussi au programme de cette journée intense ! Les horaires de ces autres affiches n’ont pas encore été confirmés.
Ces Rivalry Games sont toujours des rencontres chargées en émotion. L’an passé, Georgia avait remporté le match contre Georgia Tech au terme d’un thriller à huit prolongations (44-42).
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