Suivez-nous

Bowls

Rose Bowl 2012 : Oregon 45, Wisconsin 38

Harry How/Getty Images

Publié

le

Au terme d’un match ultra-offensif, les Ducks de #5 Oregon remportent le 98ème Rose Bowl de l’Histoire sur le score de 45-38 contre de robustes Badgers de #10 Wisconsin.

C’est un vrai combat de boxe que nous ont offert les champions de la conférence Pac-12, les Ducks de #5 Oregon (12-2, 8-1 Pac-12), et les champions de la conférence Big Ten, les Badgers de Wisconsin (11-3, 6-2 Big Ten), lors de ce Rose Bowl dont les 83 points au total représentent un record historique.

Il aura finalement fallu attendre deux éclairs de génie de RB DeAnthony Thomas et deux « big plays » en défense pour que RB LaMichael James et les Ducks de #5 Oregon concluent leur superbe saison par une première victoire au Rose Bowl en 95 ans.

Tout au long de ce Rose Bowl passionnant, aucune des deux équipes n’a pris plus de 7 points d’avance. On s’attendait à une opposition de style entre deux des meilleures attaques de la saison 2011 (Oregon 3ème, Wisconsin 6ème), Ducks et Badgers ne nous ont pas déçu. Face à l’attaque véloce et rapide de #5 Oregon, #10 Wisconsin a montré toute la puissance de son jeu au sol.

Dès la première possession de #10 Wisconsin, le RB vedette Montee Ball (32 courses, 164 yards, 1 TD) a impressionné par sa robustesse permettant à QB Russell Wilson (19/25, 296 yards, 2 TDs, 1 INT) d’inscrire son premier TD du match sur un « play-action » imparable conclu par une réception de WR Jared Abbrederis (4 réception, 119 yards, 1 TD).

Comme souvent cette saison, la réponse de #5 Oregon a été immédiate : 7 jeux pour 80 yards en 2 minutes, TD de RB LaMichael James (25 courses, 159 yards, 1 TD) !

A peine le temps de respirer que l’attaque « smashmouth » des Badgers frappent de nouveau sur une course de 4 yards de QB Russell Wilson après un drive parfaitement dirigé par le quarterback senior (14-7) et par un RB Montee Ball inarrêtable. La ligne offensive de #10 Wisconsin semblait alors avoir pris l’avantage sur le front four de #5 Oregon.

Après un punt de chaque côté, les Ducks récupérèrent le ballon sur leur 5 yards, avant que le phénoménal RB freshman DeAnthony Thomas (2 courses, 155 yards, 2 TDs) ne réussisse la plus longue course de l’Histoire du Rose Bowl pour un TD au sol de 91 yards !

Les Ducks revenaient alors à hauteur des Badgers, 14-14, à la fin du 1er quart-temps.

Le second quart-temps ne baissa pas d’intensité et c’est sur le 39ème TD de la saison (record NCAA détenu par Barry Sanders égalé) de RB Montee Ball que #10 Wisconsin reprit les commandes (21-14). Pas pour longtemps, en deux jeux seulement, #5 Oregon égalisa à 21-21 grâce à un retour de punt de RB DeAnthony Thomas et à une superbe réception de RB Kenjon Barner pour un TD de 54 yards.

Et pour terminer cette première mi-temps de folie, DE Louis Nzegwu (Wisconsin) inscrit un TD de 33 yards après avoir récupéré un fumble de QB Darron Thomas (17/23, 268 yards, 3 TDs, 1 INT). Ce dernier se racheta alors en menant un dernier drive typique des Ducks (read options, play-action, etc..) conclu par une passe pour WR Lavasier Tuinei (8 réceptions, 158 yards, 2 TDs). 28-28 ! Le record de points à la mi-temps dans un Rose Bowl était battu.

Après 30 minutes de jeu, il était évident que les deux défenses n’avaient pas trouvé de solutions pour stopper ou même ralentir l’attaque adverse.

La seconde mi-temps débuta par un nouveau « big play » du joueur du match, RB DeAnthony Thomas : une course de 64 yards pour donner les devants aux Ducks pour la première fois du match (35-28).

C’est alors que la puissance de la défense des Badgers sembla prendre le dessus sur une attaque des Ducks obligée de punter à deux reprises. Une passe de QB Darron Thomas fût également interceptée. #10 Wisconsin en profita pour repasser devant (38-35) grâce à un FG de 29 yards de K Philip Welch et à une réception de 18 yards de WR Nick Toon (9 réceptions, 104 yards, 1 TD).

Mené au score, #5 Oregon décida d’utiliser davantage de blitzes et de mettre ainsi plus de pression sur QB Russell Wilson, qui fût alors intercepté par LB Kiko Alonso (5 plaquages, 2 sacks, 1 INT). Ce fût le tournant du match puisque quelques secondes plus tard, QB Darron Thomas réussit son 3ème TD de la rencontre sur une passe de 11 yards pour WR Lavasier Tuinei (42-38). Les Ducks ajoutèrent ensuite 3 points sur un FG de 30 yards de K Alejandro Maldonado.

Les Badgers tentèrent bien de revenir au score mais un fumble de WR Jared Abbrederis sur les 30 yards des Ducks redonna la possession du ballon à #5 Oregon. QB Russell Wilson eut une toute dernière chance mais sans aucun temps-mort restant, les Badgers ne parvinrent pas à remonter suffisamment le ballon pour se donner une possibilité de tenter une dernière passe dans la end-zone des Ducks, qui l’emportent finalement 45-38.

Avec cette victoire les Ducks de #5 Oregon remportent leur premier Rose Bowl depuis 1917. C’est également le premier succès dans un bowl BCS pour coach Chip Kelly, arrivé sur le campus de Eugene en 2009.

Dans la défaite de #10 Wisconsin, on retiendra la belle performance de RB Montee Ball. Incroyablement patient, il excelle sur les « draw plays » comme personne. Un an après une cruelle défaite contre Texas Christian dans ce même Rose Bowl, les Badgers de #10 Wisconsin perdent pour la deuxième année d’affilée à Pasadena.

Fondateur et rédacteur en chef de The Blue Pennant, Morgan Lagrée couvre le College Football depuis 15 ans. En 2016, Morgan fût le premier reporter à couvrir le CFP National Championship Game pour un média francophone. Il co-anime le Podcast Bowl. Expert NFL et MLB. Grand amateur de la NHL. Fan ultime des Red Sox de Boston (MLB). Ancien étudiant de l'université McGill. #Redmen4Life

Publicité
Ajouter un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bowls

Orange Bowl 2023 : une victoire 63-3 embarassante de Georgia face à Florida State

Les Bulldogs de #6 Georgia s’imposent 63-3 face à des Seminoles de #5 Florida State tellement diminués suite à leur exclusion des playoffs que cet Orange Bowl restera comme un moment embarassant pour le College Football.

Publié

le

Crédit photo : Rebecca Blackwell, AP

HC Kirby Smart n’a pas eu à faire grand chose pour convaincre son équipe de #6 Georgia (13-1) de l’importance de remporter un Orange Bowl.

« Aussi longtemps que gagner importera, nous donnerons tout pour être compétitifs à Georgia » – Kirby Smart, head coach des Bulldogs de Georgia.

Car, les double-champions nationaux 2021 et 2022 se sont présentés au grand complet pour ce bowl du Nouvel An face à #5 Florida State (13-1). Ce ne fût pas le cas de Seminoles privés de… 17 titulaires qui ont déclaré forfait pour ce match ou se sont inscrits sur le portail des transferts depuis la finale de l’ACC.

Le résultat était craint mais attendu par tous les observateurs avertis : les Bulldogs ont détruit les Seminoles 63-3 dans ce duel entre les deux équipes snobées par le comité de sélection du College Football Playoff.

Et HC Kirby Smart n’a pas mâché ses mots au terme de cette parodie de match diffusé en prime time sur le réseau américain ESPN.

« Les responsables doivent regarder ce qu’il s’est passé ce soir et prendre les décisions nécessaires pour corriger ça. C’est frustrant de voir les Seminoles, qui ont une très équipe, se retrouver dans une telle situation. On peut dire que c’est de leur faute. J’entends que nous avions une équipe au complet et pas eux mais les instances du College Football doivent maintenant décider si c’est vraiment ce qu’elles veulent. C’est triste pour ces jeunes joueurs de l’autre côté de la sideline de ne pas avoir leur arsenal complet. Cela a affecté le résultat, à 100% ». – Kirby Smart, head coach de Georgia.

Le scénario du match est rapidement devenu presque anecdotique tant les forces étaient déséquilibrées entre les deux équipes. Le sort du match aurait-il été différent si #5 Florida State avait pu compter sur son effectif au complet ? On le saura jamais.

Ce que l’ont sait : les Seminoles privés de leur leader offensif QB Jordan Travis depuis fin novembre, se sont présentés dans ce match démunis de joueurs qui ont représenté 97% de leurs yards à la passe, 88% de leurs yards au sol et 84% de leurs yards sur réception. Un handicap trop grand face à une équipe de #6 Georgia qui n’a pas perdu qu’un seul match depuis la saison 2021, en finale de la SEC face à #4 Alabama, en décembre dernier.

Portés par un QB Carson Beck (13/18, 203 yards, 2 TDs) égal à lui-même, les Bulldogs ont pris une avance 39-0 à la mi-temps, l’écart le plus important après deux quart-temps en 90 ans d’Histoire de l’Orange Bowl. Le récord précédent était détenu par West Virginia depuis leurs 29 points d’avance sur Clemson, en 2012.

Le freshman QB Gunnar Stockton (6/10, 96 yards, 2 TDs) est entré en début de 3ème quart-temps ajoutant deux passes de TD. Au final, les Bulldogs ont inscrit neuf TDs sur leurs 12 possessions dans cet Orange Bowl accumulant un total de 673 yards. Un non-sens face à une équipe de #5 Florida State qui possédait l’une des défenses les plus féroces du pays.

Auteur de 104 yards en 9 courses, RB Kendall Milton a été nommé MVP de ce match. Son coéquipier, RB Daijun Edwards (62 yards au sol, 2 TDs), a également inscrit 2 TDs tandis que WR Ladd McConkey a réussi le highlight de la soirée en convertissant une double-pass manquée en un TD au sol de 27 yards après avoir éliminé la quasi-totalité de la défense adverse. Tous les trois font partie de la classe de senior qui quittera le programme de Georgia après avoir remporté… 50 victoires en carrière !

Si l’attaque des Bulldogs a brillé, la défense a également contribué lors de cette victoire cinglante. Pour sa 2ème titularisation en carrière, le freshman QB Brock Glenn (9/26, 139 yards, 2 INTs) a été intercepté à deux reprises et l’attaque de #5 Florida State a aussi commis deux fumbles et été limité à 63 petits yards au sol.

Avec cette large défaite, les Seminoles échouent donc dans leur tentative d’atteindre le plateau des 14 victoires pour la première fois depuis 2013.

Source : AP

Résumé en vidéo

Lire la suite

Bowls

Cotton Bowl 2023 : Cody Schrader assure une victoire 14-3 à Missouri

Au terme d’un match avec presque autant de punts (16) que de points (17), les Tigers de #9 Missouri ont pris l’ascendant en fin de match face à une équipe de #7 Ohio State sans vie offensivement.

Publié

le

Crédit photo : Missouri Athletics

Les Buckeyes de #7 Ohio State (11-2) n’avaient pas perdu un seul match cette saison avant de se rendre à Ann Arbor (Michigan) pour The Game. Deux matchs et deux défaites encaissées plus tard, l’équipe de HC Ryan Day va connaître une intersaison sous pression.

Car la prestation offerte par les Buckeyes dans ce Cotton Bowl fût plus que gênante : 11 possessions, 8 punts, 203 yards en attaque et 3 points sur un FG. Indigne d’une équipe qui visait les playoffs il y a un mois. Certes, #7 Ohio State a joué sans son quarterback titulaire QB Kyle McCord, récemment transféré à Syracuse, et sans le dernier vainqueur du trophée Biletnikoff, WR Marvin Harrison Jr. mais la débâcle en attaque était totalement inattendue au regard des joueurs talentueux qui composent cette équipe.

En face des Buckeyes se sont présentés des Tigers de #9 Missouri (11-2) au complet et bien décidés à atteindre les 11 victoires pour la première fois depuis 2014. Tout n’a pas été parfait non plus du côté de l’équipe de HC Eliah Drinkwitz puisqu’il aura fallu attendre un sursaut offensif dans le 4ème quart-temps pour que les représentants de la SEC prennent définitivement le contrôle de ce Cotton Bowl.

Comme souvent cette saison, c’est l’ancien walk-on RB Cody Schrader (29 courses, 128 yards, 1 TD) qui a sonné la charge pour les Tigers. Combatif sans être décisif dans les trois premiers quart-temps, le running back a pris le match à son compte dans les 15 dernières minutes accumulant 68 yards sur 14 courses. Son TD de 7 yards en début de 4ème quart-temps a permis à #9 Missouri de passer devant tout en semblant assommer une attaque des Buckeyes anémique.

Crédit photo : Missouri Athletics

Comme un symbole de la saison des Tigers, le duo QB Brady Cook (11/18, 128 yards, 1 TD et 66 yards au sol) / WR Luther Burden III (3 réceptions, 15 yards, 1 TD) a scellé le sort de ce Cotton Bowl en se connectant pour un TD aérien de 7 yards à 5:12 de la fin du match après une longue réception de 50 yards de WR Marquis Johnson.

Jamais l’attaque de #7 Ohio State n’a semblé en mesure d’imposer son tempo. Titularisé pour la première fois de la saison, le sophomore QB Devin Brown (4/6, 20 yards) a paru tétanisé par l’événement se faisant rapidement sacker à trois reprises. Pire, il se blessa à la cheville (entorse) avant même que le premier quart-temps soit terminé laissant alors sa place au true freshman QB Lincoln Kienholz (6/17, 86 yards).

Les seuls points des Buckeyes ont été réussis par K Jayden Fielding sur un FG de 48 yards… au terme du premier drive du match. Encore plus humiliant : #7 Ohio State n’a jamais atteint la zone rouge dans ce Cotton Bowl !

Seule bonne nouvelle pour les Buckeyes : l’excellent match de DE Jack Sawyer, auteur de 3 sacks alors qu’il n’en avait réussi que 3.5 tout au long de la saison.

Avec ses 128 yards au sol réussis dans ce match, RB Cody Schrader établit ainsi un nouveau record de l’université Missouri avec un total de 1627 yards sur course lors de cette saison 2023. Le précédent record était détenu par RB Tyler Badie (1604 yards) lors de la saison 2021.

Résumé en vidéo

Lire la suite

Bowls

Alamo Bowl 2023 : Arizona force 6 pertes de ballon et fait chuter Oklahoma, 38-24

En inscrivant 25 points consécutifs en 2ème mi-temps, les Wildcats d’Arizona remportent l’Alamo Bowl face à Oklahoma sur le score de 38-24 et atteignent le plateau des 10 victoires pour la 4ème de l’Histoire du programme de Tucson (Arizona).

Publié

le

Credit photo : Eric Gray, AP

Le junior DB Gunner Maldonado, le MVP défensif de cet Alamo Bowl, a sonné la charge de la révolte en retournant un fumble de WR Jalil Farooq, provoqué par S Dalton Johnson, pour un TD de 87 yards. Dès lors, les Wildcats de #14 Arizona (10-3) ont été inarrêtables !

25 points ! C’est le nombre de points consécutifs que l’équipe de HC Jedd Fisch a réussi après que les Sooners de #12 Oklahoma (10-3) ait pris une avance 24-13 au retour des vestiaires.

On attendait avec impatience le duel à distance entre les prometteurs freshmen QB Noah Fifita (24/38, 354 yards, 2 TDs, 1 INT) et QB Jackson Arnold (26/45, 361 yards, 2 TDs, 3 INTs). Le quarterback des Wildcats a fait son show permettant à #14 Arizona de remporter une 7ème victoire d’affilée pour célébrer son départ de la Pac-12 vers la Big 12.

Une conférence Big 12 que #12 Oklahoma va quitter le 1er juillet prochain pour rejoindre la SEC. Et pour sa première titularisation en remplacement de QB Dillon Gabriel (transféré à Oregon), le redshirt freshman QB Jackson Arnold a connu une soirée plutôt contrastée. Ce dernier a réussi deux passes de TD dont une de 63 yards à destination de WR Brenen Thompson (2 réceptions, 83 yards, 1 TD) en début de 2ème mi-temps mais ses trois interceptions ont fait très mal aux Sooners.

#12 Oklahoma a d’ailleurs terminé cet Alamo Bowl avec un total de 6 pertes de ballon. Difficile d’imaginer l’emporter face à une équipe au fort potentiel offensif. Et le duo de receveurs, WR Jacob Cowing (7 réceptions, 152 yards, 2 TDs) et WR Tetairoa McMillan (10 réceptions, 160 yards), ne s’est pas fait prier pour démontrer son talent. Les deux receveurs vedettes des Wildcats ont dépassé les 150 yards sur réception.

Dans la défaite, on retiendra l’excellent match de RB Gavin Sawchuk (134 yards au sol, 1 TD), qui a soulagé le jeu aérien des Sooners en prenant le match à son compte dans le 2ème quart-temps.

Avec cette victoire, Arizona atteint le plateau des 10 victoires pour la première fois depuis 2014. Cette saison 2023 récompense le travail exceptionnel de HC Jedd Fisch qui a permis aux Wildcats de passer d’un bilan de 1-11 en 2021 à un superbe bilan de 10-3 en 2023.

Résumé en vidéo

Lire la suite

Bowls

Guaranteed Rate Bowl 2023 : QB Jason Bean offre à Kansas son 1er bowl depuis 2008

Publié

le

Crédit photo : Rick Scuteri, AP

Il n’y a pas si longtemps, les Jayhawks n’ont remporté qu’un seul matchs sur une période de deux saisons… puis le head coach Lance Leipold est arrivé en provenance de Buffalo.

Dès sa première saison sur le campus de Lawrence (Kansas), le head coach de Kansas (9-4) a emmené son équipe dans un bowl pour la première fois depuis 14 ans. Et cette saison, les Jayhawks ont mis la main sur un trophée, pour la première fois depuis 2008.

En l’absence de QB Jalon Daniels, le senior QB Jason Bean (19/28, 449 yards, 6 TDs, 3 INTs) a encore pris superbement le relais lançant un record de bowl de 6 passes de TD vers seulement deux receveurs différents. Ses deux interceptions dans le 3ème quart-temps ont relancé des Rebels qui sont revenus à seulement 4 points (28-24).

Mais au final, Kansas l’emporte 49-36 face à UNLV (9-5), et ce, malgré un total incroyable de… 18 pénalités pour 210 yards ! Les Jayhawks étaient pourtant classés 14ème du pays dans ce registre en 2023 avec seulement 55 pénalités commis en 12 matchs.

Dans un Chase Field de Phoenix qui accueille habituellement les Arizona Diamondbacks (MLB), l’attaque de Kansas est restée fidèle à elle-même en accumulant les big plays au sol et dans les airs. Au total, les Jayhawks sont accumulé 591 yards. Et si le quarterback de l’équipe a fait son show, les deux receveurs, WR Luke Grimm (4 réceptions, 160 yards, 3 TDs) et WR Lawrence Arnold (6 réceptions, 132 yards, 3 TDs) ont également fait sensation en inscrivant trois TDs chacun.

Les deux passes de TD de QB Jayden Maiava (24/35, 291 yards, 3 TDs, 2 INTs) dans le 3ème quart-temps ont redonné espoir aux Rebels mais leur défense a été incapable de stopper l’attaque des Jayhawks dans la dernière ligne droite du match. UNLV s’incline donc pour leur premier bowl depuis 9 ans. La première saison de HC Barry Odom à La Vegas reste un vrai succès. Les 9 victoires remportées par les Rebels cette saison est la meilleure performance du programme depuis l’ère Randall Cunningham (bilan de 11-2), en 1984.

Résumé en vidéo

Lire la suite

Articles les plus lus