Suivez-nous

Actualité

Clay Helton retenu à USC pour 2020

Le coach controversé des Trojans a été confirmé à son poste par le nouvel athletic director Mike Bohn alors que les fans et les boosters s’attendaient à son licenciement.

Publié

le

Crédit photo : Getty Images

Récemment débarqué à Los Angeles pour remettre dans le droit chemin un département des sports entaché de scandales, l’ancien athletic director de Cincinnati Mike Bohn n’aura finalement pas écouté les fans de USC qui réclamaient le départ du coach actuel de l’équipe de football, Clay Helton.

Les boosters se plaignent du manque d’ambition ces dernières années alors qu’Urban Meyer semblait potentiellement disponible pour reprendre la main sur un programme de football en perdition depuis le départ de Pete Carroll il y a plus d’une décennie. Une médiocrité banalisée qui affecte le recrutement puisque la classe 2020 des Trojans est pour l’heure classée 86e du pays selon 247Sports, et 11e de Pac-12. Une hérésie pour un programme habitué au top 5, désormais bousculé dans son recrutement local en Californie par Oregon et les programmes majeurs de SEC ou de Big Ten. Depuis la confirmation par Mike Bohn du maintien de son coach il y a quelques jours, USC a perdu les engagements de deux prospects trois étoiles, OT Kyle Juergen et OT Joey Wright.

Clay Helton est à 40-21 depuis sa prise de fonction en 2015 et avait remporté le Rose Bowl en 2016 face à Penn State, puis le titre de conférence Pac-12 en 2017, avant de s’effondrer en 2018 avec un bilan de 5-7. USC a terminé l’exercice 2019 avec huit victoires et quatre défaites et affrontera Iowa au Holiday Bowl. Le coach des Trojans avait été prolongé jusqu’en 2023 il y a un an et demi.

Membre de l'équipe de The Blue Pennant depuis septembre 2013, Loïc s'est trimballé à travers les États-Unis en 2017 pour mieux comprendre le pas-si-petit monde du college football. Seulement deux contraventions pour excès de vitesse sur 20 000 km. Intime de Mark Sanchez, Sam Darnold et des cheerleaders de Wisconsin, promo '76. Label qualité TBP et Sécurité routière.

Publicité
Ajouter un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Actualité

Nick Saban prochain coprésident de la commission présidentielle sur le sport universitaire américain ?

Selon plusieurs sources, l’ancien head coach légendaire d’Alabama, Nick Saban, sera prochainement nommé coprésident d’une nouvelle commission présidentielle chargée d’étudier l’avenir du sport universitaire aux États-Unis.

Publié

le

Crédit photo : Sara Diggins/USA TODAY Network via Imagn Images

L’annonce par la Maison-Blanche pourrait intervenir dans les prochains jours. Le président Donald Trump souhaite s’appuyer sur des figures emblématiques pour réfléchir aux profondes transformations en cours dans le paysage du college sports.

Un tournant institutionnel pour le sport universitaire ?

La Presidential Commission on the Future of College Athletics (Commission présidentielle sur l’avenir du sport universitaire) serait créée pour répondre aux enjeux inédits qui secouent le monde NCAA : explosion des contrats NIL (Name, Image and Likeness), régulation du portail des transferts, nouvelles règles de partage des revenus, et incertitudes juridiques autour du statut des étudiants-athlètes.

En nommant Nick Saban à la co-présidence, aux côtés du milliardaire texan Cody Campbell (ancien joueur de Texas Tech qui a fait fortune dans l’industrie pétrolière), l’administration américaine affirme sa volonté de placer la voix des acteurs de terrain au cœur du débat national.

Nick Saban : du terrain à l’action politique

Retraité depuis janvier 2024, Nick Saban laisse derrière lui un palmarès exceptionnel avec 7 titres nationaux (dont 6 avec Alabama) et une influence incomparable sur le football universitaire moderne. Depuis son retrait des terrains, il est resté actif comme analyste télévisé sur ESPN et conseiller spécial toujours proche de l’université Alabama.

Dans son nouveau rôle, il pilotera les discussions autour de la gouvernance, de l’équilibre éducatif et de la pérennité du modèle NCAA actuel.

« Le sport universitaire a besoin d’un nouveau cadre stable, équitable et prévisible pour toutes les parties concernées. Je serais honoré de participer à cette réflexion essentielle. » – Nick Saban.

Connu pour ses prises de position tranchées contre les abus concernant les contrats NIL ou envers les transferts sans restriction, l’ancien head coach du Crimson Tide apportera une vision pragmatique et structurée.

Une mission à fort enjeu politique et sportif

La commission devra remettre un rapport complet avant fin 2025, avec des propositions concrètes sur :

  • Le rôle futur de la NCAA en tant qu’organisation.
  • La protection des étudiants-athlètes.
  • Le modèle de redistribution des revenus TV.
  • L’équilibre entre les universités majeures (Power 4) et les plus petits programmes,
  • La régulation nationale du NIL.

Les travaux incluront des auditions publiques, des consultations avec joueurs, entraîneurs, universités et ligues professionnelles, ainsi que des interactions avec le Congrès.

Vers une redéfinition du sport universitaire ?

La création de cette commission s’inscrit dans une période de bouleversements inédits. De plus en plus d’experts estiment que le College Football et le College Basketball masculin de haut niveau sont en voie de séparation définitive avec le modèle amateur classique des sports universitaires américains. La mise en place d’une ligue semi-professionnelle sous gouvernance fédérale fait partie des scénarios actuellement étudiés.

Avec Nick Saban en figure de proue, cette commission pourrait jouer un rôle décisif dans la réforme la plus importante du sport universitaire depuis la création de la NCAA.

Lire la suite

Actualité

Clemson vs Notre Dame : une série de matchs programmés de 2027 à 2038

C’est une nouvelle qui ravira les amateurs de College Football : Clemson et Notre Dame ont officiellement convenu d’une série de douze matchs de saison régulière organisés chaque année entre 2027 et 2038.

Publié

le

Crédit photo : Matt Cashore/USA Today Sports

Ce rendez-vous au sommet opposera deux des programmes les plus emblématiques du pays sur une période de douze ans, avec douze affrontements prévus chaque année à dates fixes et lieux alternés entre South Bend (Indiana) et Death Valley (Caroline du Sud).

Un classique moderne du college football

Depuis le début des années 2010, les duels entre Clemson et Notre Dame ont pris une ampleur considérable. Les deux équipes se sont croisées à plusieurs reprises dans des matchs à très fort enjeu, dont une demi-finale du College Football Playoff en 2018 (victoire 30-3 de Clemson) et un match retentissant en saison régulière en 2020, remporté 47-40 par Notre Dame en double prolongation.

En verrouillant cette série de rencontres, les deux universités confirment leur volonté de s’inscrire dans la durée parmi les rivalités décisives du football américain universitaire.

Le calendrier des rencontres

Selon les sources officielles, les matchs auront lieu les années suivantes :

  • 2027 : à Clemson (13 novembre)
  • 2028 : à Notre Dame (11 novembre)
  • 2029 : à Clemson
  • 2030 : à Notre Dame
  • 2031 : à Clemson (1er septembre)
  • 2032 : à Notre Dame
  • 2033 : à Clemson
  • 2034 : à Notre Dame (11 novembre)
  • 2035 : à Clemson
  • 2036 : à Notre Dame
  • 2037 : à Clemson (26 septembre)
  • 2038 : à Clemson

Ce format alterné permet de garantir une exposition nationale régulière pour les deux programmes, tout en alimentant l’engouement des deux fans bases parmi les plus passionnées des États-Unis.

Des enjeux sportifs et médiatiques majeurs

Ces matchs s’inscrivent également dans un contexte où les rivalités interconférences deviennent stratégiques, à l’heure où le College Football Playoff est passé à 12 équipes et où la force du calendrier est devenue un critère essentiel de sélection.

Clemson, poids lourd de l’ACC, et Notre Dame, programme indépendant mais étroitement liée à cette conférence, ont tout intérêt à s’affronter régulièrement pour :

  • Renforcer leur résumé en vue du CFP.
  • Maintenir une visibilité nationale.
  • Offrir aux recrues une vitrine de choix.

Sur le plan médiatique, on peut s’attendre à ce que ces matchs soient diffusés en prime time sur les grandes chaînes partenaires (ABC, ESPN, NBC), avec des audiences susceptibles d’atteindre des records selon le contexte de saison.

Une bataille aussi culturelle que sportive

Au-delà du terrain, Clemson et Notre Dame représentent deux modèles différents mais emblématiques du college football :

  • Clemson, ancré dans la tradition sudiste de la Caroline du Sud, avec son ambiance unique à Death Valley et un palmarès récent glorieux (deux titres nationaux sous l’ère HC Dabo Swinney).
  • Notre Dame, programme historique au rayonnement national et international, porté par son indépendance et son identité catholique.

Cette opposition entre écoles aux cultures différentes enrichit encore davantage la dramaturgie de cette série.

Une rivalité qui peut peser sur les playoffs

Avec la réforme du College Football Playoff en 2024 (passage à 12 équipes), les affrontements inter-conferences de haut niveau prennent une dimension supplémentaire. Une victoire sur un adversaire de la trempe de Notre Dame ou Clemson peut faire basculer une candidature en sélection directe.

Ces douze matchs pourraient donc devenir des tournants réguliers de la course au titre national, voire des affiches anticipées de playoffs avant l’heure.

La programmation de cette série est une décision stratégique et visionnaire. Elle crée un fil conducteur sur plus d’une décennie pour deux institutions majeures du College Football.

Clemson vs Notre Dame, c’est désormais un rendez-vous incontournable, attendu par les fans, les recruteurs, les diffuseurs et les observateurs. Une rivalité amenée à marquer durablement les années 2030.

Lire la suite

Actualité

Yahoo Sports vend Rivals au groupe propriétaire d’On3

Yahoo Sports a annoncé la vente de Rivals, sa plateforme emblématique de recrutement universitaire, au groupe propriétaire d’On3, dirigé par l’entrepreneur à succès, Shannon Terry.

Publié

le

Cette transaction marque un retour aux sources pour Shannon Terry qui avait cofondé Rivals avant de vendre son entreprise à Yahoo en 2007 pour environ 100 millions de dollars. Homme d’affaires incontournable dans le monde des sites sportifs de recruiting, il est également le fondateur de 247Sports, acquis par CBS en 2015, et d’On3, lancé en 2021.

Un partenariat stratégique

Dans le cadre de cet accord, Yahoo Sports deviendra actionnaire du groupe parent d’On3 et occupera un siège au sein de son conseil d’administration. Cette collaboration vise à combiner l’expertise de Rivals en matière de classement de recrutement avec la couverture étendue d’On3 sur les sports universitaires et notament tout ce qui tourne autour des contrats NIL.

Les abonnés des deux plateformes bénéficieront d’un accès croisé aux contenus Premium, renforçant ainsi leur offre respective.

Une vision commune pour l’avenir

Shannon Terry a exprimé son enthousiasme quant à cette acquisition, soulignant l’opportunité de revitaliser Rivals grâce à de nouveaux investissements axés sur le recrutement, les sports lycéens et les communautés de fans passionnés.

De son côté, Ryan Spoon, président de Yahoo Sports, a déclaré que cette alliance créerait une plateforme puissante et tournée vers l’avenir, destinée à « aider les étudiants-athlètes à faire connaitre leurs talents, dynamiser les fans et stimuler l’innovation dans l’industrie du sport ».

La finalisation de la transaction est prévue d’ici la fin juin 2025. Ce rapprochement stratégique entre Rivals et On3 pourrait donc redéfinir le paysage des médias sportifs universitaires, en consolidant leur position face à des concurrents tels que 247Sports/CBS.

Lire la suite

Actualité

L’émergence du rôle de General Manager dans le College Football

La création du rôle de general manager est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du College Football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL.

Publié

le

Le paysage du football universitaire est en pleine mutation, avec l’introduction de rôles inspirés de la NFL pour répondre aux défis contemporains tels que les transferts de joueurs, les contrats NIL et la gestion des ressources.

Deux hommes charismatiques, Andrew Luck et Ron Rivera, incarnent cette évolution en assumant des postes de General Manager (GM) respectivement à Stanford et à l’université de California-Berkeley (Cal). D’autres institutions emboîtent le pas, avec des figures telles que Michael Lombardi à l’université de North Carolina et Jim Nagy à l’université de l’Oklahoma, assumant des rôles similaires.

General Manager et head coach : une nouvelle alliance stratégique

Jadis centré sur le head coach comme figure unique de pouvoir, le modèle traditionnel du College Football tend désormais vers une répartition plus professionnelle des responsabilités. L’émergence du rôle de General Manager (GM), autrefois réservé à la NFL, change en profondeur la gouvernance des programmes de football NCAA.

Cette évolution définit de nouvelles relations entre ce nouveau rôle de GM et celui de head coach, parfois en synergie parfaite, parfois dans une tension implicite.

Pourquoi le besoin de General Manager dans le College Football ?

Depuis l’avènement du NIL (Name, Image, Likeness), du portail de transfert et de la monétisation croissante du sport universitaire, la gestion d’un programme est devenue un exercice ultra-complexe. Le head coach ne peut plus tout faire. Il doit entraîner, recruter, gérer les égos, surveiller les performances, répondre aux médias…

Le GM devient alors un bras droit stratégique, chargé de tâches critiques comme :

  • la gestion de l’effectif,
  • la supervision des opérations de recrutement,
  • la coordination des contrats NIL,
  • et de plus en plus, la planification budgétaire et les relations institutionnelles.

Rôles complémentaires ou répartition de pouvoir ?

Cas n°1 : Le modèle harmonieux

Dans certaines universités, le binôme GM–head coach fonctionne sur la complémentarité :

  • Le coach est le cerveau football : il entraîne, définit le style de jeu, établit les priorités tactiques.
  • Le GM est le stratège organisationnel : il anticipe les besoins à moyen/long terme, gère les équilibres internes et libère le coach des tâches logistiques.

Exemple : Andrew Luck à Stanford

Depuis sa nomination en 2024 comme GM de Stanford, l’ancien quarterback vedette de Stanford et des Indianapolis Colts (NFL) collaborait étroitement avec l’entraîneur Troy Taylor jusqu’au licenciement de ce dernier, en mars 2025, à la suite de deux enquêtes indépendantes qui ont révélé des comportements inappropriés, notamment des actes d’intimidation envers des membres féminins du personnel sportif et des tentatives de représailles contre une responsable de la conformité de la NCAA.

C’est désormais avec Frank Reich qu’il a nommé au poste de head coach par intérim qu’Andrew Luck supervise non seulement le recrutement et la gestion de l’effectif, mais également les opérations commerciales telles que la collecte de fonds, les relations avec les anciens élèves et les partenariats, pendant que Reich se concentre sur le terrain.

Résultat ? Une gouvernance plus lisible et un environnement plus stable.

Crédit photo : California Athletics
Cas n°2 : Le modèle concurrentiel ou politique

Parfois, le GM est perçu comme un contre-pouvoir au head coach, surtout lorsque ce dernier est en difficulté. Le GM devient alors :

  • soit un gestionnaire imposé par la direction,
  • soit un possible successeur, ce qui peut engendrer méfiance et rivalité.

Exemple : Ron Rivera à Cal

Ron Rivera, ancien head coach des Carolina Panthers (NFL) et des Washington Commanders (NFL), a été nommé GM du programme de football de Cal en mars 2025. Ancien étudiant de l’université, il apporte une vaste expérience de la NFL pour revitaliser un programme moribond depuis deux décennies.  Son rôle englobe la génération de revenus, la collecte de fonds et la supervision des opérations footballistiques. Rivera travaille en étroite collaboration avec l’actuel head coach Justin Wilcox, tout en rapportant directement au chancelier Rich Lyons.

Mais Ron Rivera est aussi un ancien coach NFL très respecté… et nommé au-dessus de HC Justin Wilcox, qui reste l’entraîneur principal. Les deux hommes affirment collaborer, mais des tensions sont perceptibles autour des choix de recrutement et du rôle exact de Rivera dans les décisions footballistiques.

Des profils de plus en plus spécialisés

Les GMs universitaires ne sont pas que d’anciens entraîneurs : ce sont désormais souvent des profils hybrides, avec :

  • une expérience en ressources humaines ou en gestion sportive,
  • une connaissance approfondie du marché des contrats NIL et des dynamiques financières,
  • et parfois, une expérience dans le scouting NFL.

Leur montée en puissance s’explique aussi par les attentes croissantes des présidents d’université et des directeurs athlétiques, qui veulent des résultats et de la rigueur managériale, pas seulement des exploits tactiques du coaching staff.

Vers un modèle généralisé dans les Power 5 ?

Les conférences majeures (SEC, Big Ten, ACC, Big 12, Pac-12) évoluent rapidement vers ce modèle bicéphale. Certaines universités comme Ohio State, Texas ou USC n’ont pas encore officialisé des GMs à plein temps, mais utilisent déjà des « directeurs exécutifs des opérations footballistiques » qui remplissent un rôle équivalent.

Dans trois à cinq ans, le rôle de GM pourrait devenir aussi central que celui de head coach, et la réussite d’un programme dépendra de leur collaboration — ou de leur séparation claire des pouvoirs.

La relation entre general manager et head coach est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du college football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL. Et comme dans toute organisation complexe, la clé du succès réside dans l’équilibre entre autorité tactique et vision managériale.

Lire la suite

Articles les plus lus