Suivez-nous

National Championship

Georgia vs TCU : le face-à-face à chaque poste

A quelques heures du choc entre #1 Georgia et #3 Texas Christian à l’occasion du CFP National Championship Game 2023, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.

Publié

le

Ce lundi, Los Angeles sera le théâtre de la neuvième finale des playoffs de College Football. Avec une affiche pour le moins inattendue, entre le champion en titre Georgia et un invité plus trop surprise, Texas Christian. 

Capable de damer le pion à Michigan en demi-finales, les Horned Frogs ont plus de ressources qu’il n’y parait. Assez pour faire pencher la balance en leur faveur ? Éléments de réponse avec le classique face-à-face d’avant-finale. 

Quarterbacks 

Georgia : Sans cesse contesté en 2021, face à la concurrence du plus établi J.T. Daniels, QB Stetson Bennett a su faire le dos rond pour être un acteur décisif du titre des Bulldogs l’an passé. Mais n’allez pas penser qu’il s’agissait du dernier chapitre fou de son histoire. A maintenant 25 ans, le héros local a trouvé le moyen de franchir un palier en devenant la principale source d’alimentation du secteur offensif, en flirtant avec les 4000 yards à la passe, le tout avec un meilleur pourcentage que la saison dernière. Son sang-froid sur le dernier drive face à Ohio State, en demi-finales, confirme qu’il est désormais à prendre très au sérieux, au point de potentiellement devenir le premier quarterback sacré deux fois de suite avec son programme depuis A.J. McCarron avec Alabama en 2011 et 2012.  

TCU : Si l’histoire autour de Stetson Bennett a de quoi émouvoir, que dire de celle de QB Max Duggan ? Une saga aux allures de montagne de russe pour celui qui est pourtant titulaire chez les Horned Frogs depuis 2019. Oui mais voilà. Un important problème médical en 2020, une baisse des performances en 2021, la nomination de Chandler Morris comme titulaire, dans le sillage de l’arrivée d’un nouvel head coach en 2022 … Tout laissait à penser que le natif de l’Iowa allait finir dans l’ombre son histoire avec Texas Christian. Que nenni … Revenu aux commandes, après la blessure de son partenaire, Duggan a su adapter son style de jeu aux prérogatives de Sonny Dykes, pour passer la barre des 3 500 yards et 30 touchdowns à la passe, tout en conservant sa capacité à faire mouche au sol. Son importance n’a eu de cesse de croitre tout au long de cette campagne, le voyant notamment sonner la révolte trop tardive face à Kansas State, en finale de conférence Big 12.  

Avantage : TCU. Difficile de déterminer un penchant dans ce duel de « chouchou longtemps décrié » mais au vu de la transformation, des chiffres étourdissants et de la menace qu’il représente à la course, Max Duggan mérite une mention plus prononcée. 

Running backs 

Georgia : Si Georgia a clairement change son identité offensive, le jeu au sol des Bulldogs possède toujours une certaine profondeur et une capacité d’accélération. Avec plus de 2 000 yards et 24 touchdowns en cumulé au sol, RB Kendall MiltonRB Daijun Edwards et RB Kenny McIntosh ont renforcé le fameux comité aperçu l’an passé par la paire Zamir White – James Cook. Plus souvent sollicité, McIntosh a même souvent été une clé de voûte pour ouvrir des espaces aériens, de par sa mobilité intéressante en sortie de backfield (506 yards, 2 touchdowns). Milton a été un élément important en demi-finales des playoffs, en sonnant la charge avec un touchdown, et le true freshman RB Branson Robinson peut toujours être amené à sortir du chapeau si Kirby Smart en a besoin. Profondeur, vous avez dit ? 

TCU : Sur le papier, les options sont plus limitées mais ont été terriblement redoutables tout au long de cette saison. Plus en vue en 2021, dans le sillage de Zach Evans, RB Kendre Miller a totalement explosé lors de cette campagne avec le départ de son fantasque coéquipier vers Ole Miss. Presque 1 400 yards et 17 touchdowns, des chiffres qui en disent long sur l’impact du bonhomme (le classant dans le top 10 concernant les réalisations de la saison au sol à l’échelon national), car le coureur texan a souvent sorti sa formation de mauvais pas, comme face à Oklahoma State ou à Baylor. La principale problématique le concernant ? Une blessure au genou face à Michigan, qui conditionne grandement sa présence ou son nombre de snaps lors de cette finale. En deuxième période, face aux Wolverines, son backup RB Emari Demercado (622 yards, 6 touchdowns) avait été décisif, avec notamment un drive abouti et un touchdown. L’ancien de Louisiana, RB Emani Bailey (241 yards, 2 TD), peut être aussi utilisé si l’absence de Miller était plus fâcheuse.  

Avantage : TCU. Là encore, choix peu évident et forcément conditionné par la situation médicale de Miller. Mais si le coureur des Horned Frogs est paré, il semble l’option la plus létale. 

Receveurs / Tight ends 

Georgia  : Etincelant dès son arrivée sur le campus d’Athens, TE Brock Bowers (790 yards, 6 TD) n’est plus vraiment à présenter. Auteur d’un jeu ô combien décisif, sur une 4e et courte face à Ohio State, le désormais sophomore a moins été trouvé dans l’en-but, mais n’a eu de cesse de faire avancer les chaînes, tout en apportant une certaine variété sur le jeu au sol. Si sa production a légèrement baissé par rapport à l’an dernier, c’est aussi en raison de l’implication plus prononcée de son binôme plein centre, TE Darnell Washington (426 yards, 2 TD). L’ancienne recrue 5 étoiles semblait avoir mis ses soucis extra-sportifs de côté pour se remettre dans le bon sens, avec un gabarit de déménageur donnant des sueurs froides aux défenseurs adverses. Mais comme Kendre Miller, il est le joueur offensif qui reste incertain pour cette finale, avec une gêne à la cheville, que son head coach a préféré minimiser, malgré une sortie prématurée au Peach Bowl. Le rôle des tight ends sera fondamental pour les Bulldogs, car sur les extérieurs, le manque de star est assez criant. Certes, le côté feu-follet de WR Ladd McConkey (674 yards, 5 TD) est extrêmement précieux, surtout dans le registre vertical. Et le retour de blessure de WR Adonai Mitchell (auteur de la réception décisive contre les Buckeyes) n’est pas pour déplaire aux fans géorgiens. Mais d’autres profils prometteurs, comme WR Kearis Jackson (300 yards), WR Marcus Rosemy-Jacksaint (337 yards, 2 TD), WR Dominick Blaylock (227 yards, TD) ou WR Arian Smith (195 yards, TD) n’ont pas vraiment démontré une régularité à toute épreuve. 

TCU : C’était un secteur que beaucoup espéraient sur la pente ascendante, avec l’arrivée de Sonny Dykes. Et force est de constater que la collaboration a été fructueuse. Eternel espoir depuis son arrivée du lycée, WR Quentin Johnston a enfin prouvé qu’il n’était pas qu’un physique hors norme, mettant un point d’honneur à casser pas mal de plaquages et à faire jouer son sens du timing sur les duels aériens pour aligner une folle saison à 1 066 yards et 6 touchdowns, presque le double de son rendement de 2021. Pour l’aider à se faire oublier, TCU a pu compter sur des profils plus petits et rapides, avec WR Taye Barber et WR Derius Davis, au bilan complémentaire de 1 035 yards et 10 touchdowns en cumulé. D’autres menaces existent si le besoin s’en fait sentir, comme WR Savion Williams ou WR Jordan Hudson. Dans cette attaque assez écartée, l’ancien tight end de texas TE Jared Wiley est un peu moins ciblé, mais a trouvé le moyen d’inscrire 4 touchdowns cette saison. Méfiance donc. 

Avantage : Égalité. Un danger central côté Bulldogs, une profondeur notable sur les extérieurs côté Horned Frogs. Difficile de donner un véritable ascendant dans cette catégorie … 

Ligne offensive 

Georgia : Ce secteur a longtemps été une chasse gardée de Kirby Smart dans le processus de recrutement, avec une course aux prospects 5 étoiles, et cela s’en ressent clairement aujourd’hui. Avec 9 petits sacks autorisés cette saison, dans l’impitoyable conférence SEC, Georgia est la 4e meilleure équipe du pays dans ce domaine, dans un groupe pourtant symbolisé par sa jeunesse. Au-delà des juniors LG Xavier Truss et RT Warren McClendon, ce sont trois sophomores qui se sont invités sur la ligne très compétitive de Géorgie, avec RG Tate RutledgeC Sedrick Van Pran et surtout LT Broderick Jones, auteur d’une montée en puissance constante. Comme si cela ne suffisait pas, le coaching staff peut compter sur d’autres sophomores aux dents longues, si le besoin s’en fait sentir, avec l’ancien 5 étoiles OT Amarius Mims sur l’exrérieur ou IOL Devin Willock.  

TCU : Des petits riens qui font un tout. Même dans le système plus affirmé de Sonny Dykes, la refonte n’a pas été drastique sur la ligne offensive, mais pas mal d’éléments ont permis à ce groupe de franchir un cap. Quatre des cinq titulaires de la saison passée étaient de retour, le cinquième étant le centre C Alan Ali, homme de confiance arrivé dans les bagages du head coach en provenance de SMU. Son intégration a amené à décaler le senior LG Steve Avila en guard et le junior LT Brandon Coleman un peu plus sur l’extérieur. A droite, aux côtés de l’habituel point d’ancrage RT Andrew Coker, le senior RG Wes Harris a enfin pu faire une saison complète, épargné par les blessures. Et c’est tout le rendement de cette nouvelle ligne offensive qui s’est retrouvé transformé. Capable de laisser du temps à Max Duggan pour lancer le ballon. Capable ouvrir de libérer des boulevards pour les coureurs. L’œuvre établie face à Michigan est un exemple d’une escouade sans réelle vedette nationale, mais à la cohésion fatale à son adversaire.  

Avantage : Georgia. Deux écoles différentes, mais une profondeur et un potentiel de feu pour Georgia, malgré les difficultés entrevues face à Ohio State. 

Ligne défensive 

Georgia : Dans la même logique que sur la ligne offensive, Kirby Smart a pris soin de trouver une relève performante et efficace, après les départs de pas mal de cadres (Devonte Wyatt, Travon Walker, Jordan Davis) vers la NFL. Et le joueur le plus attendu a parfaitement répondu aux attentes. Gêné par des blessures en début de saison, DT Jalen Carter (30 plaquages, 3 sacks) a su rebondir dès sa totale récupération et a été un poison constant et un aimant à double-teams pour les équipes adverses. De quoi libérer pas mal d’espaces aux autres espoirs de l’escouade, comme les juniors NT Zion Logue et NT Nazir Stackhouse (47 plaquages) sur le poste de nose ou les freshmen DL Tyrion Ingram-Dawkins ou DL Mykel Williams

TCU : Nul ne sait si les Bulldogs ont fait des émules, mais avec l’arrivée du coordinateur défensif Jon Gillespie, en provenance de Tulsa, TCU est également passé à un front-3 dissuasif. DE Dylan Horton est le leader incontesté de ce premier rideau. Même en ayant dû prendre 15 kilos à l’intersaison pour occuper un rôle plus intérieur, l’ancien de New Mexico a franchi la barre des 10 sacks cette saison, dont 4 rien que contre Michigan, nommé meilleure ligne offensive du pays ces deux dernières saisons. Sa collaboration avec le senior DL Terrell Cooper et surtout le nose freshman NT Damonic Williams (27 plaquages, un sack et demi), révélation défensive des Horned Frogs, a permis aux pensionnaires de la Big 12 de régulièrement marquer leur territoire dans les tranchées. 

Avantage : Georgia. Toujours plus de munitions, et le joueur le plus dominant du lot. Sur le papier. 

Linebackers 

Georgia : Si Georgia a dû composer avec le départ de néo-professionnels sur la ligne défensive en printemps dernier, que dire de la gestion du poste de linebacker ? Les deux titulaires (Nakobe Dean et Quay Walker) partis, tout comme leur principal backup Channing Tindall, il a fallu transmettre le flambeau plus tôt que prévu aux sophomores MLB Smael Mondon (71 plaquages) et WLB Jamon Dumas-Johnson (66 plaquages, 3 passes défendues). Pour des résultats parfois mitigés, notamment sur la couverture. Le groupe reste tout de même capable de contrer le jeu au sol et de générer de la pression, avec « JDJ » meilleur sackeur des siens (4 unités) et les pass rushers extérieurs OLB Robert Beal Jr. et OLB Chazz Chambliss (4 sacks à eux deux). Ce dernier, plus impliqué, depuis la fin de saison anticipé du prospect star Nolan Smith, reste tout de même incertain après sa récente blessure au genou. 

TCU : Dire que l’escouade de linebacker n’a pas démérité lors du dernier Fiesta Bowl relèverait de la litote. MVP de l’événement grâce à une prestation XXL contre Michigan, dont un Pick-5, SLB Dee Winters (72 plaquages, 7 sacks et demi) a laissé éclater son plein potentiel cette saison, celui qui avait poussé Gary Patterson à lui faire quitter son poste de receveur pour le replacer en défense. Avec WLB Jamoi Hodge (75 plaquages), il constitue un duo sous-estimé mais tellement déroutant, apte à brouiller les grilles de lecture du quarterback, en décrochant ou en blitzant à outrance. Plus besogneux, le transfuge de Navy, MLB Johnny Hodges s’est acclimaté à son nouvel environnement en devenant le meilleur plaqueur du groupe (81 plaquages). 

Avantage : TCU. Cela peut sembler très sévère pour Georgia, mais vu l’importance que pourrait avoir le jeu aérien sur cette finale, ascendant est donné au groupe le plus polyvalent. 

Defensive backs 

Georgia : Avec le meilleur prospect annoncé au poste de cornerback en vue de la draft 2023, CB Kelee Ringo (7 passes défendues), Georgia avait de sérieux arguments à faire valoir en début de saison. Et malgré leur joueur vedette sur courant alternatif, les Bulldogs ont pu compter d’autres forces de dissuasion. Pendant efficace de Lewis Cine l’an passé, SS Christopher Smith (5 passes défendues, 3 interceptions) a pris une dimension supplémentaire cette année, au point de devenir le leader vocal du dernier rideau et l’homme capable de turnovers à n’importe quel moment. Son efficacité a grandement facilité les débuts du true freshman FS Malaki Starks (7 passes défendues) et celle du sophomore CB Kamari Lassiter. Le rôle de STAR, nickelback local, est aussi devenu fondamental, avec l’émergence de NB Javon Bullard (3 sacks et demi) et le reotur en forme de l’ancien Mountaineer de West Virginia, NB Tykee Smith

TCU : Habitués à jouer avec un backfield renforcé sous la coupe de Gary Patterson, les Horned Frogs ont trouvé le moyen de rafraichir leur secondary. Déjà auteur d’une solide saison en 2020, CB Tre’Vius Hodges-Tomlinson (14 passes défendues, 3 interceptions) a retrouvé son niveau d’antan pour devenir le premier verrou aérien du programme texan. Malgré les blessures à répétition de l’éternel espoir, CB Noah Daniels a finalement cédé la vedette à l’ancien de Louisiana-Monroe, CB Josh Newton (12 passes défendues, 3 interceptions), offrant un duo performant aux Crapauds. Plein centre, l’escouade de safeties reste fournie, et même profond. Transfuge de Colorado, SS Mark Perry (78 plaquages) est venu apporter son impact sur le jeu au sol pour épauler FS Abe Camara et NB Nook Bradford (101 plaquages pour les deux hommes). Si besoin, S Bud Clark, auteur d’un Pick-6 lors du Fiesta Bowl et S Namdi Obiazor sont d’autres solutions viables pour Joe Gillespîe et sa bande. 

Avantage : Égalité. TCU a agréablement surpris dans ce domaine, et Georgia plutôt inquiété sur les dernières semaines de compétition, mais l’écart est très clairement resserré, quand on vient à comparer les deux groupes. 

Équipes spéciales 

Georgia : Le loupé de son homologue de Colombus, Noah Ruggles, lui a sans doute permis de souffler un grand coup. Car le senior K Jack Podlesny (25/30 sur FG) traverse actuellement une légère crise de confiance, au vu de son bilan de 2 sur 5 en cumulé contre LSU et Ohio State. Moins d’inquiétude pour le freshman australien, P Brett Thorson (44,9 yards), auteur d’un des meilleurs bilans comptables de la SEC cette année. Malgré le nombre conséquent d’athlètes sur le campus, Georgia semble avoir du mal à trouver un retourneur de tout premier plan, KR Kearis Jackson ayant été le joueur le plus utilisé dans ce registre. 

TCU : Capable de coups de pied clutches cette saison, dont le plus mémorable, à. Baylor, à la toute dernière seconde, K Griffin Kell (17/19 sur FG) demeure un joueur assez régulier, malgré un loupé récent face à Kansas State, en finale de conférence. Son partenaire australien, P Jordy Sandy (40,1 yards), n’a pas non plus à rougir de ses prestations, et apporte aussi un côté filou qui lui a déjà permis d’obtenir quelques mouchoirs de pénalité sur des tentatives de punts contrés. Sur retour, TCU a déjà trouvé la terre promise, avec deux touchdowns sur phases de punt pour le receveur KR/PR Derius Davis. Menace principale également sur kickoff, son importance parait considérable pour apporter un facteur X de poids aux Texans. 

Avantage : TCU. 

Grand fan de football américain. Spécialiste du football français, de la NFL et du College Football. Rédacteur à The Blue Pennant depuis 2015 et à touchdownactu.com. Animateur sur Radiossa, la radio du football américain.

Publicité
Ajouter un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

National Championship

Les plus belles photos du National Championship entre Michigan et Washington

Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2024 prises par notre photographe Marc-Grégor Campredon.

Publié

le

Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au NRG Stadium de Houston pour suivre le National Championship entre #1 Michigan et #2 Washington au plus près de l’action.

Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon

Lire la suite

National Championship

Michigan sacré champion national !

Les Wolverines de #1 Michigan s’imposent 34-13 face aux Huskies de #2 Washington et remportent ainsi leur premier titre de champion national depuis 1997.

Publié

le

Crédit photo : Marc-Grégor Campredon, The Blue Pennant

26 ans après son titre « partagé » avec les Nebraska Corhuskers, Michigan revient sur le toit du College Football, cette fois sans l’ombrage de qui que ce soit. Pour parvenir à leurs fins, les hommes de Jim Harbaugh ont su évidemment s’appuyer sur une force, le jeu au sol, avec un total de 304 yards et 4 touchdowns dans ce seul secteur de jeu. 

Dès la première série offensive, le ton est donné par le programme d’Ann Arbor. J.J. McCarthy (10/18, 10 yards) commence bien à faire avancer les chaînes, grâce à ses connexions avec Cornelius Johnson, mais l’accent reste mis par le backfield offensif. Sur une 2e tentative et 14, Donovan Edwards (104 yards, 2 TD) trouve une brèche sur l’aile gauche, qui lui permet de filer dans l’en-but, pour le premier touchdown de la rencontre. 

Option de luxe, Edwards remet ça sur la deuxième série des Wolverines. Pour répondre à un field goal de Grady Gross (7-3), le numéro 7 trouve cette fois un véritable boulevard sur l’aile droite, qui l’envoie là encore directement en terre promise. Le premier quart-temps n’est pas encore terminé, que les hommes de Jim Harbaugh ont déjà marqué les esprits, 14 à 3. 

Malmenés sur le run stop, les Huskies tentent tant bien que mal de se reprendre. S’ils abandonnent un nouveau gros gain à Blake Corum, de 59 yards, ils contraignent leur adversaire à taper un field goal dans la foulée, par l’intermédiaire de James Turner (17-3). L’escouade de William Inge et Chuck Morrell provoque ensuite un turnover on down sur une offensive des Wolverines qui avait atteint leur moitié de terrain. 

Une action qui aura le don de redonner un peu de momentum à une attaque qui en a cruellement manqué lors du premier acte. Au-delà du premier drive conclu au pied, Michael Penix Jr. (27/51, 255 yards, TD, 2 INT) peine à sévir comme à son habitude sur le jeu profond. L’intéressé a bien l’occasion de trouver Rome Odunze (87 yards) sur une 4e tentative et 7, dans le dos de la défense d’Ann Arbor, mais la passe suralimentée est incomplète. « MPJ » ne tombe pas deux fois dans le piège, et avec la perte de balle provoquée par sa défense, va trouver Jalen McMillan plein centre, dans l’en-but – et sur une 4e – pour totalement relancer une partie qui en avait besoin. 

Si près et si loin

17 à 10, c’est le score à la pause, et tout le NRG Stadium s’imagine un retour en force des hommes de Kalen DeBoer, d’autant que ces derniers ouvrent le bal offensivement au retour des vestiaires. L’espoir est de courte durée, car sur le premier jeu de la seconde période, Penix Jr. force une passe latérale que Will Johnson intercepte dans la moitié de terrain adverse. 

Une action symptomatique de l’étincelle qu’il aura manqué aux Huskies pour pouvoir vraiment recoller dans le deuxième acte. Après les coups de pieds respectifs de Grady Gross et James Turner (20-13), Washington peine à faire sauter le verrou défensif des Wolverines, notamment dans la verticalité. Il y aura bien cette réception longue distance de Rome Odunze, en début de dernier quart, mais aussitôt annulée par une saisie illicite du tackle Roger Rosengarten. 

A manquer cruellement de réalisme, les pensionnaires de Pac-12 s’exposent à un réveil des Caracajous. A moins de dix minutes du terme, Colston Loveland est trouvé plein centre par J.J. McCarthy et grille Dominique Hampton pour installer les Wolverines en territoire ennemi. L’occasion est trop belle pour refaire parler le jeu au sol pour Jim Harbaugh et sa bande.

Blake Corum (134 yards, 2 TD au sol) en profite pour aller chercher son premier touchdown personnel de la partie, après avoir cassé un plaquage sur l’aile droite (27-13). C’est encore le numéro 2 qui sera à la conclusion d’une série lancée dès la zone rouge, après une interception de Mike Sainristil sur une ultime 4e tentative des Huskies. 

La décision est faite pour les Wolverines, qui ajoutent leur nom au palmarès de la première division universitaire pour la douzième fois de leur histoire, à une unité du rival historique Notre Dame. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir de Jim Harbaugh, mais l’ancien quarterback d’Ann Arbor aura bien réussi le pari qu’il s’était lancé en débarquant dans son programme de coeur au printemps 2015 …

Résumé en vidéo

Lire la suite

National Championship

Media Day : l’interview d’Aymeric Koumba

Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

Publié

le

Crédit photo :

Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.

Lire la suite

National Championship

Michigan-Washington : la preview du National Championship 2024

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington.

Publié

le

Crédit photo : TBP

#1 Michigan (14-0) vs #2 Washington (14-0)

National Championship
Houston, Texas
NRG Stadium
Lundi 8 janvier 2024
19h30 (heure Est, 01h30 en France)

Pour la première fois dans l’Histoire du College Football Playoff, deux équipes invaincues seront opposées lors de la finale nationale qui verra s’affronter les Wolverines de #1 Michigan (14-0) et les Huskies de Washington (14-0), lundi 8 janvier, au NRG Stadium de Houston (Texas).

C’est également la première finale de l’ère des playoffs pour ces deux programmes historiques qui se retrouveront dans la conférence Big Ten à partir de 2024.

Cette dernière édition du National Championship Game avant les playoffs à douze équipes se jouera sans programme de la SEC. Une première depuis 2014, année du coup d’envoi du College Football Playoff (au grand soulagement de certains fatigués de voir Alabama et Georgia tous ans). Cette année-là, un programme de la Big Ten (Ohio State) était opposé à un programme de la Pac-12 (Oregon). Comme en 2024. La boucle est bouclée.

Pour tout savoir à quelques heures du coup d’envoi de la finale nationale de College Football entre #1 Michigan et #2 Washington, suivez le guide.

Le Podcast

 

Les coachs

Jim Harbaugh, Michigan

HC Jim Harbaugh n’a jamais douté. Pourtant, de 2015 à 2021, le head coach des Wolverines a été sous le feu des critiques en raison des résultats décevants du programme d’Ann Arbor, son alma mater. Ses cinq premiers matchs face au rival Ohio State ? Cinq défaites et aucune participation au College Football Playoff qui était l’objectif minimal affichée par Michigan lorsque la direction athlétique a embauché l’ancien head coach des 49ers de San Francisco (NFL).

Embed from Getty Images

Tout a changé à partir de 2021. Trois victoires face aux Buckeyes, trois titres de champions de Big Ten et trois participations au College Football Playoff. Mais un dernier obstacle restait à franchir : une qualification en finale nationale. Après deux défaites en 2021 (Georgia) et en 2022 (Texas Christian), #1 Michigan a vaincu le signe indien en faisant tomber le Crimson Tide d’Alabama de HC Nick Saban au terme d’un Rose Bowl épique remporté 27-20 après prolongation.

Pourtant cette épopée jusqu’en finale n’a pas été sans embûches. Celui qui a joué quarterback à Michigan de 1983 à 1986 a été au centre d’une controverse monstre : le scandale des vols de signaux présumés qui ont forcé la Big Ten à suspendre trois matchs le head coach des Wolverines en fin de saison quelques semaines seulement après que sa suspension à trois matchs pour des irrégularités dans le processus de recrutement lors de la période morte durant la pandémie de COVID. HC Jim Harbaugh n’a donc été sur la sideline de son équipe qu’à 7 reprises sur les 13 matchs joués par les Wolverines en 2023. Et cette finale nationale pourrait être son dernier match avant de retourner en NFL.

Kalen DeBoer, Washington

En deux saisons seulement, HC Kalen DeBoer a complètement transformé le programme de Seattle (Washington). Après l’ère moribonde de HC Jimmy Lake (2020-21), il a pris en main un effectif bourré de talent auquel s’est ajouté le fantastique quarterback gaucher, Michael Penix Jr, en provenance d’Indiana. Le nouveau quarterback des Huskies retrouvait ainsi celui qui avait été son coordinateur offensif chez les Hoosiers. Et leur association a fait mouche pour UDub.

Embed from Getty Images

Depuis l’arrivée de HC Kalen DeBoer à Seattle, le bilan de #2 Washington est de 25-2. Les Huskies ont remporté les 10 matchs joués face à des équipes classées confirmant toujours un peu plus la réputation de gagnant du head coach de Washington. Son bilan en tant que head coach avec Sioux Falls (NAIA), Fresno State et Washington ? 104-11. HC Kalen DeBoer a gagné partout il est passé. Une victoire en finale nationale ne serait finalement que le prolongement d’une ascension exceptionnelle. La relation de longue date qu’il a su développer avec son coordinateur offensif Ryan Grubb et la stabilité dans son coaching staff – une rareté à l’époque actuelle – est incontestablement l’une des clés de son succès.

Comment sont-ils arrivés là ?

Michigan Wolverines (14-0)

Malgré la suspension de leur head coach pour la moitié de la saison régulière, les Wolverines ont atteint la finale nationale en s’unifiant autour d’un mantra « Michigan vs. Everybody » qu’a relayé le head coach par interim, OC Sherrone Moore. Lors des trois matchs les plus importants de la saison, ce dernier à dirigé son équipe vers des victoires face à Penn State, Maryland et Ohio State.

Grâce au meilleur effectif du programme d’Ann Arbor depuis une décennie, les Wolverines ont terminé la saison régulière invaincue avant de s’imposer en finale de la Big Ten (contre Iowa) et lors du Rose Bowl face au programme le plus couronné des quinze dernières, le Crimson Tide de #4 Alabama. La défense agressive de Michigan a sacké QB Jalen Milroe (Alabama) à six reprises et les Wolverines ont remonté un retard de sept points en fin de 4ème quart-temps avant de s’imposer 27-20 en overtime s’ouvrant ainsi la porte du National Championship Game de Houston.

Embed from Getty Images

Malgré de sérieuses accusations de tricherie (vol de signaux adverses), le comité de sélection du CFP a toujours classé #1 Michigan dans le Top 4 avant de placer les Wolverines à la première place du classement final suite à la défaite de #6 Georgia face à #4 Alabama en finale de la conférence SEC. Considérant que le programme d’Ann Arbor n’était pas suspendu de bowl par la NCAA, le comité lui a maintenant sa confiance mais jamais dans l’Histoire des playoffs, aucune équipe n’aura été autant sous le feu de la controverse que ces Wolverines 2023.

#1 Michigan est à la recherche de son premier titre depuis 1997 (partagé avec Nebraska) et une victoire des Wolverines signifierait le premier titre de la Big Ten depuis 2014 (Ohio State).

Washington Huskies (14-0)

Tout au long de la saison, les Huskies se sont nourris de leur statut d’équipe négligée et de la perception qu’on leur manquait de respect. La victoire 36-33 remportée le 14 octobre face à Oregon a propulsé #2 Washington dans le rôle de favori pour représenter la conférence Pac-12 au College Football Playoff mais beaucoup d’observateurs doutaient encore de leur capacité de passer les demi-finales. Il faut dire que les courts et horribles succès face à Arizona State et Stanford ont créé le doute. Toutefois, les quatre victoires successives face Utah, USC, Oregon State et Washington State pour conclure la saison régulière ont permis aux Huskies de retrouver les Ducks d’Oregon en finale de la Pac-12.

Embed from Getty Images

Malgré son statut d’outsider, #2 Washington a battu une seconde fois le programme de Eugene s’ouvrant la porte des playoffs. Toujours outsiders avant d’affronter les Longhorns de #3 Texas, les Huskies ont continué sur leur lancée portés par les exploits du finaliste du dernier trophée Heisman, QB Michael Penix Jr., et d’un groupe de receveurs fourni et talentueux pour l’emporter 37-31 contre les champions de conférence de Big 12 et obtenir ainsi leur billet pour le National Championship Game.

Pour #2 Washington, une victoire serait un premier titre de champion depuis 1991 (partagé avec Miami) et la Pac-12 n’a pas été sacrée depuis 2004 (USC) !

Les clés du match

La ligne défensive de Michigan face à la ligne offensive de Washington

Ce matchup force contre force est LA clé du match. La ligne défensive de #1 Michigan a été dominante toute la saison, notamment face à #4 Alabama lors du Rose Bowl.

De son côté, la ligne offensive de #2 Washington a été récompensée pour son excellent travail en 2023 en remportant le trophée Joe Moore remis à la meilleure ligne offensive du pays (succédant ainsi à l’équipe qui l’avait remporté les deux années précédentes, #1 Michigan). Sa performance face au front four des Longhorns de #3 Texas en demi-finale ? Zéro et quasiment aucune pression accordée sur le quarterback, Michael Penix Jr.

Limiter la production de QB Michael Penix Jr sera essentiel pour le pass rush des Wolverines qui a brillé face à #4 Alabama en sackant QB Jalen Milroe à 6 reprises. Toutefois, le défi sera tout autre face au bloc de #2 Washington. Si le quarterback des Huskies est capable de trouver ses receveurs dans un jeu très vertical, la soirée pourrait être longue pour #1 Michigan.

Comme souvent dans ces grands rendez-vous, remporter la bataille des tranchées sera crucial.

Le groupe de receveurs de Washington face au backfield défensif de Michigan

Les Huskies ont contruit leurs succès en 2023 essentiellement autour du jeu aérien. WR Rome Odunze, WR Ja’Lynn Polk, WR Jalen McMillan et WR Germie Bernard ainsi que TE Jake Westover ont accumulé les yards et les TDs sur réception tout au long de la saison.

Embed from Getty Images

Le backfield défensif des Wolverines, qui n’a accordé que 7 TDs dans les airs en 2023 (#1 du pays), fera face à son plus grand défi de la saison. Car cette escouade défensive n’a pas affronté une attaque pouvant compter sur une telle ligne offensive, un tel talent dans le groupe de receveurs adverses et de telles aptitudes à la passe du quarterback adverse.

Le duel direct entre CB Will Johnson et WR Rome Odunze et celui entre CB Josh Wallace et WR Ja’Lynn Polk s’annoncent passionnants et décisifs.

Le jeu au sol de Michigan

Le duo RB Blake Corum / RB Donovan Edwards doit être capable de s’imposer pour que #1 Michigan installe son tempo sur le match face à une défense de #2 Washington qui a régulièrement souffert contre la course cette saison et particulièrement contre Texas lors du Sugar Bowl (6.4 yards par course). La bonne performance d’un joueur comme MLB Edefuan Ulofoshio sera essentielle pour #2 Washington.

L’un des objectifs est clair : conclure de longs drives par le maximum de points, si possible des touchdowns, tout en laissant sur la sideline QB Michael Penix Jr. et l’attaque de #2 Washington. Car #1 Michigan veut à tout prix éviter un shootout. La dernière fois que les Wolverines ont été embarqués dans un festival de points en playoffs a conduit à une défaite surprise face à Texas Christian, l’an passé.

QB JJ McCarthy face à la défense aérienne de Washington

La saison du quarterback de #1 Michigan a été satisfaisante sans être extraordinaire (2851 yards à la passe, 22 TDs, 4 INTs). Le souvenir de ses deux interceptions commises face à Texas Christian l’an dernier est encore présent. Sa passe interceptée par S Caleb Downs sur le premier jeu du dernier Rose Bowl également.

Embed from Getty Images

Toutefois, son taux d’efficacité exceptionnel (73.2%) et sa force mentale dans les moments-clés font de lui un quarterback redoutable qui a su développer une relation fusionnelle avec HC Jim Harbaugh. Tous les deux vont probablement préparer un plan de match visant à profiter de la seule faiblesse de la défense des Huskies : le jeu aérien (267 yards en moyenne par match, #120 du pays). Au risque de rendre trop souvent le ballon à QB Michael Penix Jr. Un vrai dilemne pour les Wolverines.

Les joueurs à suivre

RB Blake Corum, Michigan

Auteur de 25 touchdowns en 2023, RB Blake Corum va avoir des ballons sur les jeux à courte distance. #1 Michigan est une équipe efficace, et le senior a de grandes chances de gagner le match à lui tout seul. Sa puissance et sa belle lecture font de lui un atout indéniable pour l’attaque.

CB Will Johnson, Michigan

Il est peut-être le meilleur cornerback du match sur le papier. CB Will Johnson a fait étalage de toutes ses qualités pour stopper le meilleur receveur du pays, WR Marvin Harrison Jr (Ohio State), puis a complètement éteint le meilleur receveur du Crimson Tide de #4 Alabama, WR Jermaine Burton. Il aura un dernier défi cette saison : mettre sous l’éteignoir le receveur le plus explosif du pays actuellement, le senior WR Rome Odunze.

QB Michael Penix, Washington 

On ne devient pas finaliste du Heisman Trophy par hasard. Recrue 3-étoiles de l’université de l’Indiana, au printemps 2018, le Floridien de naissance n’a pas tardé à faire ses preuves, titularisé dans un match dès son année freshman, qualifiant deux fois son équipe en bowl en 2019 et 2020, avant de rejoindre régulièrement l’infirmerie et de se lancer un nouveau challenge dans le Nord-Ouest des Etats-Unis en rejoignant son ancien coordinateur offensif chez les Hoosiers, un certain HC Kalen DeBoer.

Embed from Getty Images

En deux ans, ses stats à Washington donnent le tournis : 65% de passes complétées, près de 4 500 yards cumulés, 64 touchdowns pour 17 interceptions. De par son impressionnante patte gauche, QB Michael Penix Jr est le régulateur de cette formation, et un succès des siens devrait avant tout passer par lui. 

WR Rome Odunze, Washington 

C’est LE meilleur ami de QB Michael Penix Jr, depuis l’arrivée de ce dernier à Seattle. Lancé dans le groupe des receveurs titulaires dès 2022, WR Rome Odunze a été une soupape de sécurité presque indécente pour le quarterback des Huskies depuis deux ans. Huit touchdowns l’an passé, quatorze cette saison, l’ancien homme fort du lycée de Bishop Gorman, dans le Nevada, a fait vivre de véritables cauchemars aux cornerbacks adverses, sur les nombreux un-contre-uns qu’il a eu à disputer. S’il n’est pas étonnant de le voir franchir la barre des 1 000 yards ces deux dernières années, la performance de cette saison revêt une valeur toute particulière, quand on sait que le receveur numéro 2, Jalen McMillan, a été longtemps blessé, faisant de WR Rome Odunze l’homme à surveiller à tout prix.  

Facteur X

L’état de santé de RB Dillon Johnson

Les Huskies pourraient débuter le match le plus important de leur saison sans l’une de leurs armes principales, RB Dillon Johnson (1162 yards au sol en 2023). Touché par plusieurs petites blessures tout au long de la saison, le running back senior de Washington a aggravé une blessure du pied face à #3 Texas l’obligeant à quitter ses coéquipiers dans le 4ème quart-temps du Sugar Bowl.

Son absence serait un énorme coup dur pour l’attaque qui pourrait devenir unidimentionnelle si elle ne pouvait pas compter sur leur running back #1 lors de ce National Championship Game.

La statistique

Ce match entre #1 Michigan et #2 Washington est la 4ème opposition au National Championship Game entre les équipes classées #1 et #2. Le bilan de ces affrontements ? 3-0 en faveur de l’équipe classée #2.

#2 Washington reste sur 21 victoires consécutives (la plus longue série en cours au niveau FBS)…

Historique

Ce National Championship Game de Houston sera le 14ème affrontement de l’Histoire entre les Wolverines et les Huskies. #1 Michigan mène la série entre les deux équipes avec 8 victoires contre 5 défaites et le programme d’Ann Arbor a remporté les deux derniers matchs contre #2 Washington, le dernier en date, en 2021, sur le score de 31-10 à Big House.

Blessés

Michigan Wolverines

Absent : OG Zak Zinter (fracture tibia), WR Logan Forbes (raisons inconnues), Karmello English (raisons inconnues), RB CJ Stokes (raisons inconnues), QB Davis Warren (raisons inconnues).
Incertain : Aucun.
Probable : Aucun.

Washington Huskies

Absent : OL Gaard Memmelaar (raisons personnelles), Cameron Davis (jambe).
Incertain : RB Sam Adams II (raisons inconnues).
Probable : RB Dillon Johnson (pied).

Pronostic

Michigan 31, Washington 30.

Lire la suite

Articles les plus lus