National Championship
Georgia vs TCU : le face-à-face à chaque poste
A quelques heures du choc entre #1 Georgia et #3 Texas Christian à l’occasion du CFP National Championship Game 2023, tour d’horizon des forces en présence à chaque poste.
Ce lundi, Los Angeles sera le théâtre de la neuvième finale des playoffs de College Football. Avec une affiche pour le moins inattendue, entre le champion en titre Georgia et un invité plus trop surprise, Texas Christian.
Capable de damer le pion à Michigan en demi-finales, les Horned Frogs ont plus de ressources qu’il n’y parait. Assez pour faire pencher la balance en leur faveur ? Éléments de réponse avec le classique face-à-face d’avant-finale.
Quarterbacks
Georgia : Sans cesse contesté en 2021, face à la concurrence du plus établi J.T. Daniels, QB Stetson Bennett a su faire le dos rond pour être un acteur décisif du titre des Bulldogs l’an passé. Mais n’allez pas penser qu’il s’agissait du dernier chapitre fou de son histoire. A maintenant 25 ans, le héros local a trouvé le moyen de franchir un palier en devenant la principale source d’alimentation du secteur offensif, en flirtant avec les 4000 yards à la passe, le tout avec un meilleur pourcentage que la saison dernière. Son sang-froid sur le dernier drive face à Ohio State, en demi-finales, confirme qu’il est désormais à prendre très au sérieux, au point de potentiellement devenir le premier quarterback sacré deux fois de suite avec son programme depuis A.J. McCarron avec Alabama en 2011 et 2012.
TCU : Si l’histoire autour de Stetson Bennett a de quoi émouvoir, que dire de celle de QB Max Duggan ? Une saga aux allures de montagne de russe pour celui qui est pourtant titulaire chez les Horned Frogs depuis 2019. Oui mais voilà. Un important problème médical en 2020, une baisse des performances en 2021, la nomination de Chandler Morris comme titulaire, dans le sillage de l’arrivée d’un nouvel head coach en 2022 … Tout laissait à penser que le natif de l’Iowa allait finir dans l’ombre son histoire avec Texas Christian. Que nenni … Revenu aux commandes, après la blessure de son partenaire, Duggan a su adapter son style de jeu aux prérogatives de Sonny Dykes, pour passer la barre des 3 500 yards et 30 touchdowns à la passe, tout en conservant sa capacité à faire mouche au sol. Son importance n’a eu de cesse de croitre tout au long de cette campagne, le voyant notamment sonner la révolte trop tardive face à Kansas State, en finale de conférence Big 12.
Avantage : TCU. Difficile de déterminer un penchant dans ce duel de « chouchou longtemps décrié » mais au vu de la transformation, des chiffres étourdissants et de la menace qu’il représente à la course, Max Duggan mérite une mention plus prononcée.
Running backs
Georgia : Si Georgia a clairement change son identité offensive, le jeu au sol des Bulldogs possède toujours une certaine profondeur et une capacité d’accélération. Avec plus de 2 000 yards et 24 touchdowns en cumulé au sol, RB Kendall Milton, RB Daijun Edwards et RB Kenny McIntosh ont renforcé le fameux comité aperçu l’an passé par la paire Zamir White – James Cook. Plus souvent sollicité, McIntosh a même souvent été une clé de voûte pour ouvrir des espaces aériens, de par sa mobilité intéressante en sortie de backfield (506 yards, 2 touchdowns). Milton a été un élément important en demi-finales des playoffs, en sonnant la charge avec un touchdown, et le true freshman RB Branson Robinson peut toujours être amené à sortir du chapeau si Kirby Smart en a besoin. Profondeur, vous avez dit ?
TCU : Sur le papier, les options sont plus limitées mais ont été terriblement redoutables tout au long de cette saison. Plus en vue en 2021, dans le sillage de Zach Evans, RB Kendre Miller a totalement explosé lors de cette campagne avec le départ de son fantasque coéquipier vers Ole Miss. Presque 1 400 yards et 17 touchdowns, des chiffres qui en disent long sur l’impact du bonhomme (le classant dans le top 10 concernant les réalisations de la saison au sol à l’échelon national), car le coureur texan a souvent sorti sa formation de mauvais pas, comme face à Oklahoma State ou à Baylor. La principale problématique le concernant ? Une blessure au genou face à Michigan, qui conditionne grandement sa présence ou son nombre de snaps lors de cette finale. En deuxième période, face aux Wolverines, son backup RB Emari Demercado (622 yards, 6 touchdowns) avait été décisif, avec notamment un drive abouti et un touchdown. L’ancien de Louisiana, RB Emani Bailey (241 yards, 2 TD), peut être aussi utilisé si l’absence de Miller était plus fâcheuse.
Avantage : TCU. Là encore, choix peu évident et forcément conditionné par la situation médicale de Miller. Mais si le coureur des Horned Frogs est paré, il semble l’option la plus létale.
Receveurs / Tight ends
Georgia : Etincelant dès son arrivée sur le campus d’Athens, TE Brock Bowers (790 yards, 6 TD) n’est plus vraiment à présenter. Auteur d’un jeu ô combien décisif, sur une 4e et courte face à Ohio State, le désormais sophomore a moins été trouvé dans l’en-but, mais n’a eu de cesse de faire avancer les chaînes, tout en apportant une certaine variété sur le jeu au sol. Si sa production a légèrement baissé par rapport à l’an dernier, c’est aussi en raison de l’implication plus prononcée de son binôme plein centre, TE Darnell Washington (426 yards, 2 TD). L’ancienne recrue 5 étoiles semblait avoir mis ses soucis extra-sportifs de côté pour se remettre dans le bon sens, avec un gabarit de déménageur donnant des sueurs froides aux défenseurs adverses. Mais comme Kendre Miller, il est le joueur offensif qui reste incertain pour cette finale, avec une gêne à la cheville, que son head coach a préféré minimiser, malgré une sortie prématurée au Peach Bowl. Le rôle des tight ends sera fondamental pour les Bulldogs, car sur les extérieurs, le manque de star est assez criant. Certes, le côté feu-follet de WR Ladd McConkey (674 yards, 5 TD) est extrêmement précieux, surtout dans le registre vertical. Et le retour de blessure de WR Adonai Mitchell (auteur de la réception décisive contre les Buckeyes) n’est pas pour déplaire aux fans géorgiens. Mais d’autres profils prometteurs, comme WR Kearis Jackson (300 yards), WR Marcus Rosemy-Jacksaint (337 yards, 2 TD), WR Dominick Blaylock (227 yards, TD) ou WR Arian Smith (195 yards, TD) n’ont pas vraiment démontré une régularité à toute épreuve.
TCU : C’était un secteur que beaucoup espéraient sur la pente ascendante, avec l’arrivée de Sonny Dykes. Et force est de constater que la collaboration a été fructueuse. Eternel espoir depuis son arrivée du lycée, WR Quentin Johnston a enfin prouvé qu’il n’était pas qu’un physique hors norme, mettant un point d’honneur à casser pas mal de plaquages et à faire jouer son sens du timing sur les duels aériens pour aligner une folle saison à 1 066 yards et 6 touchdowns, presque le double de son rendement de 2021. Pour l’aider à se faire oublier, TCU a pu compter sur des profils plus petits et rapides, avec WR Taye Barber et WR Derius Davis, au bilan complémentaire de 1 035 yards et 10 touchdowns en cumulé. D’autres menaces existent si le besoin s’en fait sentir, comme WR Savion Williams ou WR Jordan Hudson. Dans cette attaque assez écartée, l’ancien tight end de texas TE Jared Wiley est un peu moins ciblé, mais a trouvé le moyen d’inscrire 4 touchdowns cette saison. Méfiance donc.
Avantage : Égalité. Un danger central côté Bulldogs, une profondeur notable sur les extérieurs côté Horned Frogs. Difficile de donner un véritable ascendant dans cette catégorie …
Ligne offensive
Georgia : Ce secteur a longtemps été une chasse gardée de Kirby Smart dans le processus de recrutement, avec une course aux prospects 5 étoiles, et cela s’en ressent clairement aujourd’hui. Avec 9 petits sacks autorisés cette saison, dans l’impitoyable conférence SEC, Georgia est la 4e meilleure équipe du pays dans ce domaine, dans un groupe pourtant symbolisé par sa jeunesse. Au-delà des juniors LG Xavier Truss et RT Warren McClendon, ce sont trois sophomores qui se sont invités sur la ligne très compétitive de Géorgie, avec RG Tate Rutledge, C Sedrick Van Pran et surtout LT Broderick Jones, auteur d’une montée en puissance constante. Comme si cela ne suffisait pas, le coaching staff peut compter sur d’autres sophomores aux dents longues, si le besoin s’en fait sentir, avec l’ancien 5 étoiles OT Amarius Mims sur l’exrérieur ou IOL Devin Willock.
TCU : Des petits riens qui font un tout. Même dans le système plus affirmé de Sonny Dykes, la refonte n’a pas été drastique sur la ligne offensive, mais pas mal d’éléments ont permis à ce groupe de franchir un cap. Quatre des cinq titulaires de la saison passée étaient de retour, le cinquième étant le centre C Alan Ali, homme de confiance arrivé dans les bagages du head coach en provenance de SMU. Son intégration a amené à décaler le senior LG Steve Avila en guard et le junior LT Brandon Coleman un peu plus sur l’extérieur. A droite, aux côtés de l’habituel point d’ancrage RT Andrew Coker, le senior RG Wes Harris a enfin pu faire une saison complète, épargné par les blessures. Et c’est tout le rendement de cette nouvelle ligne offensive qui s’est retrouvé transformé. Capable de laisser du temps à Max Duggan pour lancer le ballon. Capable ouvrir de libérer des boulevards pour les coureurs. L’œuvre établie face à Michigan est un exemple d’une escouade sans réelle vedette nationale, mais à la cohésion fatale à son adversaire.
Avantage : Georgia. Deux écoles différentes, mais une profondeur et un potentiel de feu pour Georgia, malgré les difficultés entrevues face à Ohio State.
Ligne défensive
Georgia : Dans la même logique que sur la ligne offensive, Kirby Smart a pris soin de trouver une relève performante et efficace, après les départs de pas mal de cadres (Devonte Wyatt, Travon Walker, Jordan Davis) vers la NFL. Et le joueur le plus attendu a parfaitement répondu aux attentes. Gêné par des blessures en début de saison, DT Jalen Carter (30 plaquages, 3 sacks) a su rebondir dès sa totale récupération et a été un poison constant et un aimant à double-teams pour les équipes adverses. De quoi libérer pas mal d’espaces aux autres espoirs de l’escouade, comme les juniors NT Zion Logue et NT Nazir Stackhouse (47 plaquages) sur le poste de nose ou les freshmen DL Tyrion Ingram-Dawkins ou DL Mykel Williams.
TCU : Nul ne sait si les Bulldogs ont fait des émules, mais avec l’arrivée du coordinateur défensif Jon Gillespie, en provenance de Tulsa, TCU est également passé à un front-3 dissuasif. DE Dylan Horton est le leader incontesté de ce premier rideau. Même en ayant dû prendre 15 kilos à l’intersaison pour occuper un rôle plus intérieur, l’ancien de New Mexico a franchi la barre des 10 sacks cette saison, dont 4 rien que contre Michigan, nommé meilleure ligne offensive du pays ces deux dernières saisons. Sa collaboration avec le senior DL Terrell Cooper et surtout le nose freshman NT Damonic Williams (27 plaquages, un sack et demi), révélation défensive des Horned Frogs, a permis aux pensionnaires de la Big 12 de régulièrement marquer leur territoire dans les tranchées.
Avantage : Georgia. Toujours plus de munitions, et le joueur le plus dominant du lot. Sur le papier.
Linebackers
Georgia : Si Georgia a dû composer avec le départ de néo-professionnels sur la ligne défensive en printemps dernier, que dire de la gestion du poste de linebacker ? Les deux titulaires (Nakobe Dean et Quay Walker) partis, tout comme leur principal backup Channing Tindall, il a fallu transmettre le flambeau plus tôt que prévu aux sophomores MLB Smael Mondon (71 plaquages) et WLB Jamon Dumas-Johnson (66 plaquages, 3 passes défendues). Pour des résultats parfois mitigés, notamment sur la couverture. Le groupe reste tout de même capable de contrer le jeu au sol et de générer de la pression, avec « JDJ » meilleur sackeur des siens (4 unités) et les pass rushers extérieurs OLB Robert Beal Jr. et OLB Chazz Chambliss (4 sacks à eux deux). Ce dernier, plus impliqué, depuis la fin de saison anticipé du prospect star Nolan Smith, reste tout de même incertain après sa récente blessure au genou.
TCU : Dire que l’escouade de linebacker n’a pas démérité lors du dernier Fiesta Bowl relèverait de la litote. MVP de l’événement grâce à une prestation XXL contre Michigan, dont un Pick-5, SLB Dee Winters (72 plaquages, 7 sacks et demi) a laissé éclater son plein potentiel cette saison, celui qui avait poussé Gary Patterson à lui faire quitter son poste de receveur pour le replacer en défense. Avec WLB Jamoi Hodge (75 plaquages), il constitue un duo sous-estimé mais tellement déroutant, apte à brouiller les grilles de lecture du quarterback, en décrochant ou en blitzant à outrance. Plus besogneux, le transfuge de Navy, MLB Johnny Hodges s’est acclimaté à son nouvel environnement en devenant le meilleur plaqueur du groupe (81 plaquages).
Avantage : TCU. Cela peut sembler très sévère pour Georgia, mais vu l’importance que pourrait avoir le jeu aérien sur cette finale, ascendant est donné au groupe le plus polyvalent.
Defensive backs
Georgia : Avec le meilleur prospect annoncé au poste de cornerback en vue de la draft 2023, CB Kelee Ringo (7 passes défendues), Georgia avait de sérieux arguments à faire valoir en début de saison. Et malgré leur joueur vedette sur courant alternatif, les Bulldogs ont pu compter d’autres forces de dissuasion. Pendant efficace de Lewis Cine l’an passé, SS Christopher Smith (5 passes défendues, 3 interceptions) a pris une dimension supplémentaire cette année, au point de devenir le leader vocal du dernier rideau et l’homme capable de turnovers à n’importe quel moment. Son efficacité a grandement facilité les débuts du true freshman FS Malaki Starks (7 passes défendues) et celle du sophomore CB Kamari Lassiter. Le rôle de STAR, nickelback local, est aussi devenu fondamental, avec l’émergence de NB Javon Bullard (3 sacks et demi) et le reotur en forme de l’ancien Mountaineer de West Virginia, NB Tykee Smith.
TCU : Habitués à jouer avec un backfield renforcé sous la coupe de Gary Patterson, les Horned Frogs ont trouvé le moyen de rafraichir leur secondary. Déjà auteur d’une solide saison en 2020, CB Tre’Vius Hodges-Tomlinson (14 passes défendues, 3 interceptions) a retrouvé son niveau d’antan pour devenir le premier verrou aérien du programme texan. Malgré les blessures à répétition de l’éternel espoir, CB Noah Daniels a finalement cédé la vedette à l’ancien de Louisiana-Monroe, CB Josh Newton (12 passes défendues, 3 interceptions), offrant un duo performant aux Crapauds. Plein centre, l’escouade de safeties reste fournie, et même profond. Transfuge de Colorado, SS Mark Perry (78 plaquages) est venu apporter son impact sur le jeu au sol pour épauler FS Abe Camara et NB Nook Bradford (101 plaquages pour les deux hommes). Si besoin, S Bud Clark, auteur d’un Pick-6 lors du Fiesta Bowl et S Namdi Obiazor sont d’autres solutions viables pour Joe Gillespîe et sa bande.
Avantage : Égalité. TCU a agréablement surpris dans ce domaine, et Georgia plutôt inquiété sur les dernières semaines de compétition, mais l’écart est très clairement resserré, quand on vient à comparer les deux groupes.
Équipes spéciales
Georgia : Le loupé de son homologue de Colombus, Noah Ruggles, lui a sans doute permis de souffler un grand coup. Car le senior K Jack Podlesny (25/30 sur FG) traverse actuellement une légère crise de confiance, au vu de son bilan de 2 sur 5 en cumulé contre LSU et Ohio State. Moins d’inquiétude pour le freshman australien, P Brett Thorson (44,9 yards), auteur d’un des meilleurs bilans comptables de la SEC cette année. Malgré le nombre conséquent d’athlètes sur le campus, Georgia semble avoir du mal à trouver un retourneur de tout premier plan, KR Kearis Jackson ayant été le joueur le plus utilisé dans ce registre.
TCU : Capable de coups de pied clutches cette saison, dont le plus mémorable, à. Baylor, à la toute dernière seconde, K Griffin Kell (17/19 sur FG) demeure un joueur assez régulier, malgré un loupé récent face à Kansas State, en finale de conférence. Son partenaire australien, P Jordy Sandy (40,1 yards), n’a pas non plus à rougir de ses prestations, et apporte aussi un côté filou qui lui a déjà permis d’obtenir quelques mouchoirs de pénalité sur des tentatives de punts contrés. Sur retour, TCU a déjà trouvé la terre promise, avec deux touchdowns sur phases de punt pour le receveur KR/PR Derius Davis. Menace principale également sur kickoff, son importance parait considérable pour apporter un facteur X de poids aux Texans.
Avantage : TCU.
National Championship
Notre Dame et Ohio State qualifiés pour le National Championship
Deux programmes historiques du College Football se retrouveront face-à-face : Notre Dame-Ohio State sera donc l’affiche de la 1ère finale du College Football Playoff à 12 équipes.
L’affiche du CFP National Championship est désormais connue : les Fighting Irish de #7 Notre Dame (14-1) et les Buckeyes de #8 Ohio State (13-2) seront opposés, lundi 20 janvier 2025, au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta (Géorgie).
Ce sera donc une bataille entre deux équipes non-championnes de conférence qui ont dû jouer un match de 1er tour lors de ces premiers playoffs à 12 équipes.
#7 Notre Dame (14-1) tentera de remporter son premier titre de champion national depuis l’ère Lou Holtz, en 1988 tandis que les Buckeyes de #8 Ohio State (13-2) viseront le 6ème titre de champion de leur Histoire et le premier depuis 2014, l’année inaugurale des playoffs à 4 équipes.
Après avoir battu successivement #10 Indiana sur le score de 27-17, puis les champions de la SEC, #2 Georgia, sur le score de 23-10, les Fighting Irish ont obtenu leur billet pour ce CFP National Championship au terme d’un Orange Bowl passionnant qui s’est joué sur un FG décisif de K Mitch Jeter à 7 secondes de la fin du match. Mené par la star montante du coaching, HC Marcus Freeman, #7 Notre Dame retournera donc en finale nationale pour la première fois depuis 2012. Les Fighting Irish avaient été lourdement battu (42-14) à Miami par le Crimson Tide d’Alabama d’un certain Eddie Lacy.
De son côté, #8 Ohio State a conclu une magnifique parcours dans ces playoffs 2024 par un succès 28-14 contre #5 Texas dans un Cotton Bowl électrique marqué par un TD d’anthologie du leader défensif DE Jack Sawyer. Cette qualification en finale nationale est une douce revanche pour les Buckeyes de HC Ryan. Après avoir été battu, en novembre dernier, pour la 4ème fois consécutive par le rival Michigan, #8 Ohio State semblait avoir perdu toute chance dans cette saison 2024. Cette défaite a eu l’effet inverse : les Buckeyes ont retrouvé leur mojo terrassant #9 Tennessee (42-17), puis les numéros 1 du pays, #1 Oregon.
On se donne donc rendez-vous le 20 janvier 2025 à Atlanta (Géorgie) pour le CFP National Championship Game !
Le tableau complet des playoffs 2024-25
National Championship
Les plus belles photos du National Championship entre Michigan et Washington
Retrouvez les plus belles photos du National Championship 2024 prises par notre photographe Marc-Grégor Campredon.
Notre photographe Marc-Grégor Campredon était sur place au NRG Stadium de Houston pour suivre le National Championship entre #1 Michigan et #2 Washington au plus près de l’action.
Retrouvez ci-dessous ses plus beaux clichés :
Crédit photo : Marc-Grégor Campredon
National Championship
Michigan sacré champion national !
Les Wolverines de #1 Michigan s’imposent 34-13 face aux Huskies de #2 Washington et remportent ainsi leur premier titre de champion national depuis 1997.
26 ans après son titre « partagé » avec les Nebraska Corhuskers, Michigan revient sur le toit du College Football, cette fois sans l’ombrage de qui que ce soit. Pour parvenir à leurs fins, les hommes de Jim Harbaugh ont su évidemment s’appuyer sur une force, le jeu au sol, avec un total de 304 yards et 4 touchdowns dans ce seul secteur de jeu.
Dès la première série offensive, le ton est donné par le programme d’Ann Arbor. J.J. McCarthy (10/18, 10 yards) commence bien à faire avancer les chaînes, grâce à ses connexions avec Cornelius Johnson, mais l’accent reste mis par le backfield offensif. Sur une 2e tentative et 14, Donovan Edwards (104 yards, 2 TD) trouve une brèche sur l’aile gauche, qui lui permet de filer dans l’en-but, pour le premier touchdown de la rencontre.
Option de luxe, Edwards remet ça sur la deuxième série des Wolverines. Pour répondre à un field goal de Grady Gross (7-3), le numéro 7 trouve cette fois un véritable boulevard sur l’aile droite, qui l’envoie là encore directement en terre promise. Le premier quart-temps n’est pas encore terminé, que les hommes de Jim Harbaugh ont déjà marqué les esprits, 14 à 3.
Malmenés sur le run stop, les Huskies tentent tant bien que mal de se reprendre. S’ils abandonnent un nouveau gros gain à Blake Corum, de 59 yards, ils contraignent leur adversaire à taper un field goal dans la foulée, par l’intermédiaire de James Turner (17-3). L’escouade de William Inge et Chuck Morrell provoque ensuite un turnover on down sur une offensive des Wolverines qui avait atteint leur moitié de terrain.
Une action qui aura le don de redonner un peu de momentum à une attaque qui en a cruellement manqué lors du premier acte. Au-delà du premier drive conclu au pied, Michael Penix Jr. (27/51, 255 yards, TD, 2 INT) peine à sévir comme à son habitude sur le jeu profond. L’intéressé a bien l’occasion de trouver Rome Odunze (87 yards) sur une 4e tentative et 7, dans le dos de la défense d’Ann Arbor, mais la passe suralimentée est incomplète. « MPJ » ne tombe pas deux fois dans le piège, et avec la perte de balle provoquée par sa défense, va trouver Jalen McMillan plein centre, dans l’en-but – et sur une 4e – pour totalement relancer une partie qui en avait besoin.
Si près et si loin
17 à 10, c’est le score à la pause, et tout le NRG Stadium s’imagine un retour en force des hommes de Kalen DeBoer, d’autant que ces derniers ouvrent le bal offensivement au retour des vestiaires. L’espoir est de courte durée, car sur le premier jeu de la seconde période, Penix Jr. force une passe latérale que Will Johnson intercepte dans la moitié de terrain adverse.
Une action symptomatique de l’étincelle qu’il aura manqué aux Huskies pour pouvoir vraiment recoller dans le deuxième acte. Après les coups de pieds respectifs de Grady Gross et James Turner (20-13), Washington peine à faire sauter le verrou défensif des Wolverines, notamment dans la verticalité. Il y aura bien cette réception longue distance de Rome Odunze, en début de dernier quart, mais aussitôt annulée par une saisie illicite du tackle Roger Rosengarten.
A manquer cruellement de réalisme, les pensionnaires de Pac-12 s’exposent à un réveil des Caracajous. A moins de dix minutes du terme, Colston Loveland est trouvé plein centre par J.J. McCarthy et grille Dominique Hampton pour installer les Wolverines en territoire ennemi. L’occasion est trop belle pour refaire parler le jeu au sol pour Jim Harbaugh et sa bande.
Blake Corum (134 yards, 2 TD au sol) en profite pour aller chercher son premier touchdown personnel de la partie, après avoir cassé un plaquage sur l’aile droite (27-13). C’est encore le numéro 2 qui sera à la conclusion d’une série lancée dès la zone rouge, après une interception de Mike Sainristil sur une ultime 4e tentative des Huskies.
La décision est faite pour les Wolverines, qui ajoutent leur nom au palmarès de la première division universitaire pour la douzième fois de leur histoire, à une unité du rival historique Notre Dame. Nul ne sait de quoi sera fait l’avenir de Jim Harbaugh, mais l’ancien quarterback d’Ann Arbor aura bien réussi le pari qu’il s’était lancé en débarquant dans son programme de coeur au printemps 2015 …
Résumé en vidéo
National Championship
Media Day : l’interview d’Aymeric Koumba
Le français DE Aymeric Koumba nous accordé un entretien quelques heures avant le coup d’envoi du National Championship Game entre #1 Michigan et #2 Washington.
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