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Le résumé de l’intersaison 2022
Tout ce qu’il faut retenir de l’actualité de l’intersaison 2022 de College Football.
Il y a un peu plus de 7 mois, les Bulldogs de Georgia remportaient leur premier titre de champion national en 41 ans en s’imposant 33-18, à Indianapolis, face à son grand rival de la conférence SEC, le Crimson Tide d’Alabama.
Depuis cette victoire des Dawgs de coach Kirby Smart, le petit monde du College Football ne s’est pas arrêté de tourner et si vous n’avez pas suivi l’actualité du football américain universitaire pendant ces longs mois, nous vous proposons un résumé complet de tout ce qu’il faut retenir de cette intersaison 2022. C’est parti !
USC et UCLA rejoindront la Big Ten à partir de 2024
On savait que l’annonce du départ de la Big 12 de Texas et Oklahoma en direction de la SEC à partir du 1er juillet 2025 n’était probablement que le coup d’envoi d’une refonte majeure de la composition des différentes conférences FBS. C’est donc sans véritable surprise que, le 30 juin dernier, USC et UCLA ont conjointement notifié la conférence Pac-12 qu’elles ne renouvelleront pas leur adhésion, le 1er juillet 2024 (au terme de l’actuel contrat TV). Les deux facs de Los Angeles ont décidé de se joindre à la conférence Big Ten.
Une annonce vécue comme un coup de couteau dans le dos par la conférence Pac-12 qui voit ainsi partir ses deux membres les plus prestigieux. Et dire qu’afin de garantir une certaine stabilité au sein de l’élite du College Football face aux velléités répétées de la SEC, les conférences la Big Ten, ACC et Pac-12 avaient signé un pacte de non-agression (« L’Alliance »), il y a à peine un an…
Motivation principale expliquant ce choix de USC et UCLA : l’argent. Évidemment. En effet, la Pac-12 doit renégocier son contrat TV en 2024 et tout laisse penser que ce dernier sera très loin des sommes dont on parle actuellement pour le prochain contrat TV de la Big Ten.
Certaines projections estiment que les programmes de la Pac-12 pourraient voir leurs revenus TV limiter à environ 60 millions de $ par année. Bien loin des 100 millions $ projetés pour les programmes de la Big Ten !
USC et UCLA voulaient leur part du gâteau. C’est fait.
Les répercussions de cette annonce seront évidemment énormes. D’abord pour la Pac-12 dont l’existence même est peut-être menacée. Oregon et Washington pourraient être les deux prochaines cibles de la Big Ten tandis que les deux universités de l’Arizona (Arizona et Arizona State), Colorado et Utah pourraient être tentés de quitter le navire en regardant du côté de la Big 12. Qu’arrivera-t-il à Stanford et California-Berkeley ? Notre Dame sera-t-elle contraint de rejoindre la Big Ten ? Clemson, Florida State et Miami se joindront-elles à la SEC ? Autant de questions qui pourraient trouver des réponses dans les prochaines semaines.
Avec l’ajout de ces deux universités de Los Angeles, la Big Ten s’étend désormais de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique. Inimaginable il y a une dizaine d’années.

La Big Ten comprend maintenant les énormes marchés de Chicago, New York, Washington D.C. et Los Angeles. De quoi faire une concurrence féroce à la SEC. Le mouvement vers la création de Super Conferences est plus que jamais en marche. On a longtemps pensé à un Power 4. On aura finalement peut-être droit à un Power 2.
La querelle Saban vs Fisher
Pour certains, il ne s’agissait que d’un coup de sang lors d’une banale soirée d’intersaison en marge d’un événement promotionnel. Pour d’autres, c’était réfléchi et calculé. Quoiqu’il en soit, les accusations de tricherie de coach Nick Saban envers le programme de Texas A&M, en plein mois de mai, ont fait l’effet d’une bombe.
« Nous avons été 2ème dans le dernier cycle de recrutement. A&M a terminé 1er. A&M a acheté tous les joueurs de son équipe. Avec des contrats NIL. De notre côté, nous n’avons acheté aucun joueur. Je ne sais pas si cela va durer dans le futur car de plus en plus de programmes le font. » – Nick Saban, head coach du Crimson Tide d’Alabama.
La réponse du coach des Aggies, Jimbo Fisher, ne s’est pas fait attendre, l’ancien assistant de Nick Saban organisant une conférence de presse impromptue quelques heures seulement après les déclarations tonitruantes du coach d’Alabama. Et la réponse fût plus que cinglante et pleine de sous-entendus !
« C’est méprisable qu’un head coach réputé puisse dire cela parce qu’il n’obtient pas ce qu’il veut ou que les choses ne vont pas dans son sens. Le narcissique en lui n’accepte pas qu’il ne soit pas le meilleur. Certaines personnes pensent qu’elles sont Dieu. Allez fouiller comment Dieu a conclu son contrat [à Alabama], vous découvrirez peut-être beaucoup de choses que vous ne voulez pas savoir. Nous faisons tout pour faire de lui le tsar du football universitaire. Mais allez creuser dans son passé. » – Jimbo Fisher, head coach des Aggies de Texas A&M.
Boom !
Les deux coachs de la SEC ont finalement calmé le jeu dans les jours qui ont suivi mais cet échange tendu a mis le doigt sur un énième râté de la NCAA qui, encore une fois, a tardé à réagir face à un phénomène naissant. Par manque de vision, elle n’a pas suffisamment encadré le concept des contrats NIL laissant les États américains définir leurs propres règles. L’autorité des sports universitaires américains a ainsi ouvert la voie à une jungle totale dont certains programmes ont profité. Les contrats NIL devaient permettre aux étudiants-athlètes déjà sur les campus de bénéficier de potentiels revenus liés à leur droit à l’image. Pas de servir comme arme afin d’attirer des prospects lors des cycles de recrutement.
Certes, la NCAA a rappelé que les règles qui s’appliquent aux « boosters » sont les mêmes pour les « collectives » (ces entités récemment créés par des donateurs afin d’optimiser l’octroi de contrats NIL aux joueurs des programmes sportifs universitaires). Trop tard. Encore une fois.
Les débuts de Lincoln Riley à USC
Quelques heures seulement après une défaite 37-33 à Oklahoma State à la fin du mois de novembre, le futur ex-head coach des Sooners d’Oklahoma, Lincoln Riley, s’envolait vers la Californie du Sud pour signer un contrat avec les Trojans de USC (estimé à 110 millions de $ sur 10 ans) provoquant alors une bombe médiatique.
Southern California était à la recherche d’un head coach depuis le renvoi de Clay Helton après la week 2. Le directeur athlétique Mike Bohn voulait frapper un grand coup pour relancer des Trojans aux abois depuis le départ de Pete Caroll. Lincoln Riley héritait alors d’un programme à reconstuire entièrement au terme d’une saison 2022 catastrophique (bilan de 4-8).

Et son arrivée n’a pas forcément fait que des heureux puisque 14 joueurs ont décidé de s’inscrire sur le portail des transferts dont QB Kedon Slovis (parti à Pittsburgh), QB Jaxson Dart ou TE Michael Trigg (tous les deux partis à Ole Miss). En plus des départs de WR Drake London et DE Drake Jackson pour la NFL, ce sont plus de 40 joueurs que le nouvel head coach de USC devait trouver pour combler son effectif afin d’atteindre les 85 scholarships autorisées.
Malgré ce constat inquiétant, la Trojan Nation a rapidement retrouvé son optimisme. Lincoln Riley est arrivé d’Oklahoma avec QB Caleb Williams et WR « Super » Mario Williams dans ses bagages et USC a réussi l’un des plus beaux coups de l’intersaison sur le portail des transferts en attirant le dernier vainqueur du trophée Biletnikoff, WR Jordan Addison. De plus, l’effet Riley n’a pas tardé à se matérialiser sur le recrutement avec les engagements successifs du prospect 5-étoiles CB Domani Jackson et du receveur 4-étoiles WR CJ Williams pour le cycle 2023.
Tout semblait se mettre en place pour que la Pac-12 retrouve son porte-étandard parmi l’élite… jusqu’à ce que les Trojans (et les Bruins de UCLA) annoncent leur départ vers la Big Ten (voir plus haut).
Brian Kelly prend la succession de coach O’ à LSU
Après 12 saisons passées à Notre Dame dont il est devenu le coach le plus victorieux de l’Histoire, Brian Kelly a succédé à Ed Orgeron à la tête des Tigers de LSU en acceptant un contrat vertigineux de 10 ans, avec à la clé un salaire annuel de 9.5 millions de $.
La façon dont l’ex-coach des Golden Domers s’y est pris pour annoncer son départ à ses joueurs (un court discours de 2 minutes… après que la nouvelle ait été révélée sur les réseaux sociaux) a laissé un goût amer chez les fans des Fighting Irish d’autant que Brian Kelly a clairement laissé entendre qu’il rejoignait enfin un programme capable de gagner un titre national… Ouch.
Pour LSU, l’embauche de Brian Kelly doit permettre de relancer un programme en chute libre depuis le titre national 2019. Pourtant, les premiers pas de l’ancien coach de Notre Dame sur le campus de Bâton-Rouge (Louisiane) ont été mouvementés entre accent louisianais forcé et donc ridicule, danse pathétique et recrutement inquiétant…
Toutefois, le nouvel head coach des Tigers semble avoir récemment repris la main suite à l’annonce de l’engagement de 8 joueurs dont 4 joueurs de ligne défensive du Top 250 national en plus du receveur 5-étoiles floridien, WR Jalen Brown, qui paraissait promis à Mario Cristobal et aux Hurricanes de Miami lors du cycle de recrutement 2023.
Le College Football Playoff reste à quatre jusqu’en 2026
En juin 2021, un groupe de travail composé des commissionnaires de la SEC, de la Big 12 et de la Mountain West ainsi que du président de l’université Notre Dame, avait recommandé d’augmenter le nombre de participants au College Football Playoff de 4 à 12 équipes dès 2023.
Pendant un an, les débats ont fait rage parmi l’ensemble des commissionnaires des conférences FBS. Incapables de trouver un consensus sur le format (concernant notamment les qualifiés automatiques), ces derniers sont finalement arrivés à une conclusion commune : le status quo.
Ainsi, le format des playoffs à 4 équipes ira jusqu’au bout du contrat TV initial avec ESPN, au terme de la saison 2025. Les débats reprendront au printemps 2023 afin de définir le futur format du College Football Playoff, à partir de la saison 2026.
La fin de l’ère Mark Emmert
Un an après avoir été reconduit dans ses fonctions, Mark Emmert quittera son poste à compter de juin 2023. Président de la NCAA depuis plus d’une décennie, il aura marqué son passage à la tête de l’autorité des sports universitaires américains par une étonnante passivité qui a conduit à l’implosion totale d’une institution centenaire.
Enfermé dans une vision retrograde de l’organisation des sports universitaires, il a régulièrement dénoncé les « menaces existentielles » entourant la NCAA sans jamais accompagner le changement de manière proactive. Possibilités de revenus en faveur des étudiants-athlètes, fin de l’amateurisme ou réforme des transferts : il aura tout râté.
Pendant des années, Mark Emmert a fait du lobbying auprès du Congrès américain afin d’obtenir le vote de Lois fédérales pour encadrer les droits à l’image (Name, Image and Likeness Legislation). Il a fait fausse route : la décision à l’unanimité de la Cour Suprême contre la NCAA, en juin 2021, a marqué un tournant et donné le coup d’envoi de multiples changements que la NCAA s’est contenté d’observer et qui ont profondément changé le visage des sports universitaires américains mettant définitivement un terme au concept d’amateurisme sans règlementation.
Acculé par l’ensemble des membres de la NCAA, Mark Emmert a été contraint, en novembre 2021, de créer une commission spéciale dont le mandat était d’écrire une nouvelle Constitution basée sur des principes de décentralisation qui doivent permettre aux trois divisions constituant la NCAA de bénéficier de davantage d’autonomie. Bien peu et probablement trop tard.
La chaise musicale des quarterbacks
La création du portail des transferts et la possibilité d’un transfert instaurée par la NCAA sans perte d’éligibilité ont eu un impact majeur sur les effectifs des équipes de l’élite du College Football créant une véritable « free agency ». Depuis deux ans, les QB Rooms ont été particulièrement affectées et l’intersaison 2022 n’a pas fait exception.
Voici un récapitulatif des principaux transferts de quarterbacks depuis janvier dernier :
Nom du joueur | Ancienne équipe | Nouvelle équipe |
Caleb Williams | Oklahoma | USC |
Spencer Rattler | Oklahoma | South Carolina |
Dillon Gabriel | Central Florida | Oklahoma |
Quinn Ewers | Ohio State | Texas |
Jaxson Dart | USC | Ole Miss |
Bo Nix | Auburn | Oregon |
JT Daniels | Georgia | West Virginia |
Adrian Martinez | Nebraska | Kansas State |
Casey Thompson | Texas | Nebraska |
Kedon Slovis | USC | Pittsburgh |
Connor Bazelak | Mississippi | Indiana |
Max Johnson | LSU | Texas A&M |
Cameron Ward | Incarnate Word (FCS) | Washington State |
Levi Williams | Wyoming | Utah State |
Jayden De Laura | Washington State | Arizona |
Zach Calzada | Texas A&M | Auburn |
Michael Penix Jr | Indiana | Washington |
Gerry Bohanon | Baylor | South Florida |
Grant Wells | Marshall | Virginia Tech |
Arch Manning choisit Texas
« Committed to the University of Texas ».
Par ces simples mots publiés dans un tweet, le prospect #1 du cycle de recrutement 2023, QB Arch Manning, a mis fin au processus de recruiting le plus médiatique de ces dernières années.
Le neveu de Peyton et Eli Manning était convoité par tous les grands programmes au niveau national. Alabama, LSU et Ole Miss faisaient partie des plus sérieux prétendants mais l’authenticité et la vision à long terme du head coach des Longhorns, Steve Sarkisian, et du coach des QBs, AJ Milwee ont su convaincre le jeune quarterback 5-étoiles du lycée d’Isidore Newman (Louisiane) de rejoindre l’université Texas.
QB Arch Manning devient ainsi le premier QB #1 d’un recrutement national à choisir le campus d’Austin (Texas) depuis 2002 et un certain… QB Vince Young. Il se joindra donc à une QB Room déjà bien garnie avec la présence de QB Quinn Ewers, QB Hudson Card et QB Maalik Murphy.
Bryan Harsin et Auburn au bord de l’implosion
Cinq coordinateurs en 14 mois, plus de 20 joueurs inscrits sur le portail des transferts lors de l’intersaison 2022 et des accusations d’anciens joueurs, qui lui reprochent de ne pas comprendre la culture du Sud des États-Unis : en quelques mois seulement, la lune de miel de coach Bryan Harsin a tourné au cauchemar.
Pourtant, l’ancien coach de Boise State était attendu comme le messie dans l’État de l’Alabama. Sous la pression de certains « boosters » d’Auburn, le directeur athlétique, Allen Greene, avait convaincu la direction de l’université de mettre la main au portefeuille pour se séparer de Gus Malzahn (malgré un bilan de 68-35, une finale nationale en 2013 et un titre de SEC en 2017) moyennant des indemnités de départ de… 20.5 millions de $ afin de donner les clés du programme à Bryan Harsin.

Mais, ces mêmes « boosters » semblent s’être rapidement inquiétés des résultats décevants de l’équipe (bilan de 6-7 en 2021) et des récents départs de joueurs via le portail des transferts (dont celui du QB titulaire, Bo Nix), suivi du départ précipité du coordinateur offensif Austin Davis (ex-coach des QBs chez les Seattle Seahawks) après seulement 6 semaines dans son rôle de successeur de l’ancien OC, Mike Bobo. Puis, l’annonce du départ surprise du respecté coordinateur défensif Derek Mason vers Oklahoma State a fait l’effet d’une bombe.
Les rumeurs de ménage complet au sein du coaching staff des Tigers se sont alors multipliées. La récente nomination d’un nouveau président de l’université menace probablement le futur d’Allen Greene dans ses fonctions actuelles. Bryan Harsin était le choix de Greene alors que le coordinateur défensif de l’époque, Kevin Steele, était le favori de la Tiger Nation. Seules les 18.3 millions de $ que l’université devrait payer à Bryan Harsin en cas de renvoi ont peut-être sauvé la tête de celui qui sera assurément sur le « hot seat » au coup d’envoi de la saison 2022.
Nouvelle vague de réalignement des conférences
Depuis l’annonce du départ de Texas et d’Oklahoma de la Big 12 vers la SEC (à partir du 1er juillet 2025), une nouvelle vague de réalignement s’est mise en branle et va redessiner la composition des conférences FBS dès cette saison. On fait le point.
Big 12
Afin de compenser la perte de Texas et Oklahoma en 2025, la conférence Big 12 accueillera Brigham Young (ex-Independent) dès 2023 mais également Central Florida, Cincinnati et Houston qui ont trouvé une entente financière avec l’AAC afin de rejoindre la Big 12 dans un an.
AAC
Dès l’annonce du départ vers la Big 12 de UCF, Cincinnati et Houston, l’AAC a fait le forcing pour avancer l’arrivée de 6 programmes de la C-USA (Charlotte, Florida Atlantic, North Texas, Rice, UAB et UTSA), et ce, dès juilllet 2023.
Sun Belt
Après des mois de drama, c’est donc officiel : Marshall, Southern Miss, Old Dominion et James Madison (ex-FCS) ont rejoint la Sun Belt dès le 1er juillet 2022.
La Sun Belt sera donc composé 14 membres dès cette saison : Appalachian State, Arkansas State, Coastal Carolina, Georgia Southern, Georgia State, James Madison, Louisiana, Louisiana-Monroe, Marshall, Old Dominion, South Alabama, Southern Miss, Texas State et Troy.
C-USA
La C-USA, qui perdra donc prochainement 9 de ses 14 membres de la saison 2021 (!), comblera ces départs en accueillant 4 nouveaux membres dès juillet 2023 : Liberty, New Mexico State, Sam Houston (ex-FCS) et Jacksonville State (ex-FCS).
La C-USA sera donc composé de 11 membres en 2022 (UAB, Florida Atlantic, Florida International, Louisiana Tech, Middle Tennessee, Charlotte, North Texas, Rice, UTEP, UTSA, Western Kentucky), puis de 9 membres à partir de la saison 2023 (Florida International, Jacksonville State, Liberty, Louisiana Tech, Middle Tennessee, New Mexico State, Sam Houston, UTEP et Western Kentucky).
La Pac-12 change le format de son Championship Game
Quelques heures après que la NCAA a assoupli la règle qui imposait aux conférences à deux divisions d’organiser la finale de conférence entre le vainqueur de chacune des divisions, la Pac-12 a immédiatement annoncé que les deux équipes ayant le meilleur pourcentage de victoires au terme de la saison régulière seront qualifiées pour le Pac-12 Championship Game, quelque soit leur appartenance à la division North ou South.
Cette décision a été acceptée à la quasi-unanimité par les coachs, les directeurs athlétiques et les conseils d’administration des universités. Avec ce nouveau format, la finale de conférence Pac-12 aurait été différente au cours de cinq des 11 dernières saisons. En 2018, #13 Washington aurait notamment affronté #10 Washington State dans un remake de l’Apple Cup au lieu de Utah.
Bonne saison 2022 à tous !
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L’émergence du rôle de General Manager dans le College Football
La création du rôle de general manager est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du College Football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL.

Le paysage du football universitaire est en pleine mutation, avec l’introduction de rôles inspirés de la NFL pour répondre aux défis contemporains tels que les transferts de joueurs, les contrats NIL et la gestion des ressources.
Deux hommes charismatiques, Andrew Luck et Ron Rivera, incarnent cette évolution en assumant des postes de General Manager (GM) respectivement à Stanford et à l’université de California-Berkeley (Cal). D’autres institutions emboîtent le pas, avec des figures telles que Michael Lombardi à l’université de North Carolina et Jim Nagy à l’université de l’Oklahoma, assumant des rôles similaires.
General Manager et head coach : une nouvelle alliance stratégique
Jadis centré sur le head coach comme figure unique de pouvoir, le modèle traditionnel du College Football tend désormais vers une répartition plus professionnelle des responsabilités. L’émergence du rôle de General Manager (GM), autrefois réservé à la NFL, change en profondeur la gouvernance des programmes de football NCAA.
Cette évolution définit de nouvelles relations entre ce nouveau rôle de GM et celui de head coach, parfois en synergie parfaite, parfois dans une tension implicite.
Pourquoi le besoin de General Manager dans le College Football ?
Depuis l’avènement du NIL (Name, Image, Likeness), du portail de transfert et de la monétisation croissante du sport universitaire, la gestion d’un programme est devenue un exercice ultra-complexe. Le head coach ne peut plus tout faire. Il doit entraîner, recruter, gérer les égos, surveiller les performances, répondre aux médias…
Le GM devient alors un bras droit stratégique, chargé de tâches critiques comme :
- la gestion de l’effectif,
- la supervision des opérations de recrutement,
- la coordination des contrats NIL,
- et de plus en plus, la planification budgétaire et les relations institutionnelles.
Rôles complémentaires ou répartition de pouvoir ?
Cas n°1 : Le modèle harmonieux
Dans certaines universités, le binôme GM–head coach fonctionne sur la complémentarité :
- Le coach est le cerveau football : il entraîne, définit le style de jeu, établit les priorités tactiques.
- Le GM est le stratège organisationnel : il anticipe les besoins à moyen/long terme, gère les équilibres internes et libère le coach des tâches logistiques.
Exemple : Andrew Luck à Stanford
Depuis sa nomination en 2024 comme GM de Stanford, l’ancien quarterback vedette de Stanford et des Indianapolis Colts (NFL) collaborait étroitement avec l’entraîneur Troy Taylor jusqu’au licenciement de ce dernier, en mars 2025, à la suite de deux enquêtes indépendantes qui ont révélé des comportements inappropriés, notamment des actes d’intimidation envers des membres féminins du personnel sportif et des tentatives de représailles contre une responsable de la conformité de la NCAA.
C’est désormais avec Frank Reich qu’il a nommé au poste de head coach par intérim qu’Andrew Luck supervise non seulement le recrutement et la gestion de l’effectif, mais également les opérations commerciales telles que la collecte de fonds, les relations avec les anciens élèves et les partenariats, pendant que Reich se concentre sur le terrain.
Résultat ? Une gouvernance plus lisible et un environnement plus stable.

Cas n°2 : Le modèle concurrentiel ou politique
Parfois, le GM est perçu comme un contre-pouvoir au head coach, surtout lorsque ce dernier est en difficulté. Le GM devient alors :
- soit un gestionnaire imposé par la direction,
- soit un possible successeur, ce qui peut engendrer méfiance et rivalité.
Exemple : Ron Rivera à Cal
Ron Rivera, ancien head coach des Carolina Panthers (NFL) et des Washington Commanders (NFL), a été nommé GM du programme de football de Cal en mars 2025. Ancien étudiant de l’université, il apporte une vaste expérience de la NFL pour revitaliser un programme moribond depuis deux décennies. Son rôle englobe la génération de revenus, la collecte de fonds et la supervision des opérations footballistiques. Rivera travaille en étroite collaboration avec l’actuel head coach Justin Wilcox, tout en rapportant directement au chancelier Rich Lyons.
Mais Ron Rivera est aussi un ancien coach NFL très respecté… et nommé au-dessus de HC Justin Wilcox, qui reste l’entraîneur principal. Les deux hommes affirment collaborer, mais des tensions sont perceptibles autour des choix de recrutement et du rôle exact de Rivera dans les décisions footballistiques.
Des profils de plus en plus spécialisés
Les GMs universitaires ne sont pas que d’anciens entraîneurs : ce sont désormais souvent des profils hybrides, avec :
- une expérience en ressources humaines ou en gestion sportive,
- une connaissance approfondie du marché des contrats NIL et des dynamiques financières,
- et parfois, une expérience dans le scouting NFL.
Leur montée en puissance s’explique aussi par les attentes croissantes des présidents d’université et des directeurs athlétiques, qui veulent des résultats et de la rigueur managériale, pas seulement des exploits tactiques du coaching staff.
Vers un modèle généralisé dans les Power 5 ?
Les conférences majeures (SEC, Big Ten, ACC, Big 12, Pac-12) évoluent rapidement vers ce modèle bicéphale. Certaines universités comme Ohio State, Texas ou USC n’ont pas encore officialisé des GMs à plein temps, mais utilisent déjà des « directeurs exécutifs des opérations footballistiques » qui remplissent un rôle équivalent.
Dans trois à cinq ans, le rôle de GM pourrait devenir aussi central que celui de head coach, et la réussite d’un programme dépendra de leur collaboration — ou de leur séparation claire des pouvoirs.
La relation entre general manager et head coach est devenue l’un des nouveaux axes de gouvernance du football universitaire moderne. Elle symbolise le basculement progressif du college football vers un modèle semi-professionnel, plus proche de la NFL. Et comme dans toute organisation complexe, la clé du succès réside dans l’équilibre entre autorité tactique et vision managériale.
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La NCAA modifie ses règles pour empêcher les simulations de blessure
Le NCAA Playing Rules Oversight Panel a donné son approbation finale à une règle visant à dissuader les joueurs de football de simuler des blessures pour arrêter le chronomètre (la « Lane Kiffin Rule »).

Simuler une blessure, parfois à la demande du coaching staff, était devenu une tactique utilisée par les défenses pour ralentir les attaques en tempo rapide, ou pour éviter une pénalité de retard de jeu ou encore de gagner un temps mort supplémentaire.
Depuis plusieurs mois, la NCAA a annoncé son intention de remédier à cette situation anti-sportive. Ainsi, dès la saison 2025-26 :
- Si le personnel médical entre sur le terrain après que le ballon a été replacé pour l’action suivante, l’équipe du joueur blessé perdra un temps mort.
- Si l’équipe n’a plus de temps morts, elle sera pénalisée de 5 yards pour retard de jeu.
Il faut également rappeler que depuis 2021, la NCAA autorise les conférences ou écoles à demander une analyse vidéo après le match pour vérifier les blessures douteuses. Si une simulation est confirmée, la conférence concernée peut engager des mesures disciplinaires.
Ci-dessous, retrouvez la liste des autres réglements modifiés par la NCAA pour la saison 2025-26 annoncée le jeudi 17 avril 2025 :
Infraction avec 12 joueurs en fin de mi-temps
Après le temps mort dès 2 minutes de la fin d’une mi-temps :
- Si la défense a 12 joueurs ou plus sur le terrain et que tous participent à l’action : pénalité de 5 yards.
- L’attaque pourra aussi demander de revenir au temps initial de l’action.
- Si le 12ème joueur tente de sortir du terrain et n’influence pas le jeu, la pénalité sera de 5 yards seulement, sans remise à zéro de l’horloge.
Formations sur kicks et punts
Aucun joueur offensif ne peut se placer directement dans l’axe du snap ou dans l’alignement du snapper pour qu’une formation soit considérée comme un botté de dégagement (scrimmage kick).
Si la formation ne respecte pas cela, il faut 5 joueurs numérotés de 50 à 79 sur la ligne.
Si le snapper est à l’extrémité de la ligne, il perd la protection accordée aux bottés, et un défenseur pourra se positionner face à lui.
Signal sur retour de kickoff
Si un joueur de l’équipe de retour fait un signal en « T » avec les bras pendant le botté, le jeu est immédiatement arrêté : l’équipe renonce à retourner le ballon.
Temps morts en prolongation
À partir de la 3ème prolongation, chaque équipe n’aura qu’un seul temps mort pour le reste du match (au lieu d’un temps mort par prolongation auparavant).
Rappelons que dès la 3ème prolongation, les deux équipes alternent des tentatives à 2 points pour départager le match.
Changements dans les annonces de review vidéo
L’arbitre n’utilisera plus les termes « confirmé » ou « la décision tient ».
Afin de s’aligner avec les termes utilisés dans les médias et par le grand public, les deux seules expressions utilisées seront : « maintenue » (upheld) ou « renversée » (overturned).
Imitation des signaux offensifs interdite
Aucun défenseur ne peut imiter les signaux vocaux de l’attaque.
Les termes « move » et « stem » sont réservés à la défense et ne peuvent pas être utilisés par l’attaque.
Communication coach-joueur
La communication audio entre entraîneur et joueur (introduite l’an dernier en Football Bowl Subdivision – FBS) est désormais autorisée en Football Championship Subdivision – FCS.
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Lee Corso va prendre sa retraite après 38 ans à ESPN
Lee Corso prendra sa retraite le 30 aout prochain après une dernière apparition dans l’émission College Gameday dont il a été la figure emblématique pendant 38 ans.

Le légendaire analyste et ancien head coach Lee Corso prendra sa retraite de l’émission phare d’avant-match, College GameDay, après une dernière participation prévue le 30 août prochain à l’occasion de la week 1 de la saison 2025
Figure emblématique de l’émission d’ESPN, Lee Corso a accompagné les fans de College Football depuis sa création en 1987.
« Ma famille et moi resterons à jamais redevables d’avoir eu la chance de faire partie d’ESPN et de College GameDay pendant près de 40 ans », a déclaré Lee Corso dans un communiqué. « Je pars à la retraite avec un trésor d’amitiés, de souvenirs chaleureux et d’expériences parfois insolites. »
« ESPN a été extrêmement généreux avec moi, surtout ces dernières années. Ils m’ont soutenu et accompagné, tout comme mes collègues aux débuts de GameDay. Un merci tout particulier à Kirk Herbstreit pour son amitié et ses encouragements. Et je n’oublie pas les fans… ce fut une vraie bénédiction de partager cela avec eux. »
Lee Corso, qui fêtera ses 90 ans le 7 août, est célèbre pour ses répliques pleines d’esprit et surtout pour donner son pronostic du match principal de la semaine en arborant le casque ou la tête de la mascotte de son équipe favorite. Sur un total de 430 pronostics partagés en fin d’émission, il affiche un bilan de 286 victoires pour 144 défaites, en ayant porté au fil des ans toutes sortes de costumes, casques et accessoires emblématiques depuis son premier headgear en 1996.
En 2009, Lee Corso a subi un AVC qui l’a temporairement privé de la parole avant de faire son retour à l’antenne un peu plus tard la même année. Ces dernières saisons, ses déplacements ont également été fortement réduits en raison de son état de santé fragile.
« Coach Corso a eu une carrière légendaire dans les médias, et nous avons tous eu la chance d’en être témoins. Il m’a tellement appris au fil des années, et il a été comme un second père pour moi », a déclaré Kirk Herbstreit, co-présentateur de College GameDay, qui travaille avec Lee Corso depuis 29 ans. « C’était un immense honneur d’avoir la meilleure place possible pour le voir mettre ce casque de mascotte chaque semaine. »
Avant de rejoindre ESPN, Corso a été head coach au niveau universitaire et professionnel pendant 28 ans. Il est passé par Indiana, Louisville, Northern Illinois, ainsi que par la USFL, après avoir été un défenseur vedette à Florida State.
L’histoire derrière la tradition emblématique du headgear de Lee Corso
Merci pour tout, Coach.
The story behind Lee Corso's iconic headgear tradition 🙌
— SportsCenter (@SportsCenter) April 17, 2025
Thank you, Coach Corso ❤️ pic.twitter.com/aDHW5HbKHd
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L’accord House vs NCAA toujours suspendu

Une juge fédérale en Californie a entendu lundi les objections lors d’une audience consacrée à l’approbation finale de l’accord de 2,8 milliards de dollars visant à régler trois recours collectifs pour atteinte au droit de la concurrence contre la NCAA et cinq grandes conférences universitaires. Si l’accord est approuvé, il permettrait aux universités de commencer à rémunérer directement les athlètes à partir du 1er juillet 2025. Toutefois, aucune décision définitive n’a encore été rendue.
En effet, la juge du U.S. District, Claudia Wilken, a refusé de prononcer un jugement dans cette affaire après cette audience qui s’est terminée un peu plus d’une heure avant le coup d’envoi de la finale du Final Four de basket universitaire, à San Antonio. La juge Wilken a soulevé plusieurs questions liées aux objections tout en exprimant un certain optimisme quant à une approbation éventuelle si ces points peuvent être résolus.
« Je pense que c’est un bon accord », a-t-elle déclaré. « Je pense que cela mérite d’être poursuivi, et que certaines choses pourraient être améliorées si les parties font les efforts nécessaire . »
Les avocats représentant les deux parties de l’accord — d’un côté les représentants du record collectif, de l’autre la NCAA et les conférences concernées — ont accepté d’examiner les directives de la juge Wilken et de répondre au tribunal dans un délai d’une semaine. Les opposants auront un jour supplémentaire pour formuler leur réponse.
« Je veux vraiment insister ici sur le fait que ce fut un long chemin pour en arriver là. Il a fallu que de nombreuses universités approuvent l’accord », a déclaré l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, s’adressant à la juge Wilken. « Je ne peux pas vous promettre que nous changerons quoi que ce soit, car nous pensons que ce que nous avons fait est approprié et suffisant, mais nous allons examiner vos remarques et revenir vers vous. »
Les conférences et les universités se préparent déjà à intégrer un système de partage des revenus, entre autres dispositions, dans lequel les universités pourraient distribuer environ 20,5 millions de dollars par an directement aux athlètes. Mais rien ne pourra commencer tant que le règlement n’aura pas été approuvé.
« Évidemment, nous sommes impatients d’avancer dans le processus, car si vous approuvez l’accord, alors les universités vont réellement commencer à agir », a déclaré Jeffrey Kessler, avocat des plaignants.
La question de la limitation des effectifs sur la table
La juge Wilken s’est concentrée sur trois questions principales concernant le règlement : la mise en place de nouvelles limites de taille des effectifs (« roster limits »), l’application du règlement aux futurs athlètes universitaires, et la régulation des paiements provenant d’entités tierces de type NIL, comme les collectifs financés par des mécènes.
Elle a longuement abordé la question des nouvelles limites d’effectif par sport, qui remplaceraient les plafonds actuels de bourses dans le cadre du règlement proposé. Chaque équipe pourrait attribuer des bourses, complètes ou partielles, à autant ou aussi peu d’athlètes qu’elle le souhaite, dans la limite du nombre autorisé de joueurs par effectif. Aucun sport ne verrait ses bourses réduites, mais ces plafonds menacent déjà, ou ont conduit, à l’éviction de certains athlètes dans des sports à faibles revenus.
Par exemple, en football américain, la limite serait fixée à 105 joueurs — supérieure au plafond actuel de 85 joueurs avec scholarships (« bourses d’étude ») — permettant ainsi aux universités de financer jusqu’à 20 bourses supplémentaires si elles le souhaitent (même si beaucoup ont indiqué vouloir rester autour de 85). Cependant, la plupart des programmes de football FBS opéraient auparavant avec 110 à 120 joueurs, les rôles non-boursiers étant comblés par des walk-ons (joueurs non-boursiers). Le règlement forcerait donc les équipes à réduire leur effectif pour respecter la limite de 105.
Même constat dans les sports à faibles revenus comme la natation, l’athlétisme ou le cross-country, où les places de walk-ons disparaîtraient. En outre, l’augmentation des charges financières liées au partage des revenus pourrait pousser les universités à redistribuer les fonds des bourses vers les sports générant des revenus.
La juge Wilken a suggéré de modifier le règlement pour que tout athlète actuellement dans un effectif conserve son statut jusqu’à la fin de son éligibilité universitaire (clause d’antériorité), et a demandé que cela soit abordé dans le rapport complémentaire des avocats.
Les avocats des deux parties ont assuré que chaque nouvelle génération d’athlètes universitaires recevrait un avis annuel pendant les dix ans de validité de l’accord et pourrait formuler des objections, comme cela a été fait lundi. La juge Wilken a tout de même demandé des exemples et précédents juridiques similaires.
Toujours pas d’accord concernant le droit à l’image et de représentation
L’audience de lundi a rappelé que la juge Wilken avait précedemment demandé aux parties de retravailler leur copie, notamment sur les restrictions proposées pour les paiements NIL versés par des entités tierces. Elle avait donné son approbation préliminaire après modifications, mais la question est revenue sur la table.
Elle a de nouveau questionné le mécanisme de régulation proposé pour les paiements NIL, en particulier ceux effectués par des collectifs. Le règlement stipule que tout paiement NIL provenant d’un tiers s’ajouterait au plafond du partage des revenus, mais qu’il devrait désormais passer par une plateforme de contrôle, qui évaluerait si le montant est conforme à la « juste valeur marchande », dès qu’il dépasse 600 $.
Quand la juge Wilken a demandé une justification concurrentielle à ces limitations, l’avocat de la NCAA, Rakesh Kilaru, a affirmé qu’elles permettraient de préserver l’équilibre compétitif et de renforcer la transparence dans le domaine du NIL.
« L’audience d’aujourd’hui marque une avancée importante dans la modernisation du sport universitaire », a déclaré Charlie Baker, président de la NCAA. « Si elle est approuvée, cette entente offrira aux étudiants-athlètes l’opportunité de percevoir près de 50 % des revenus des départements sportifs, dans un système durable et équitable pour les années à venir. »
Les conférences représentant la défense dans cette affaire — ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC — ont également réaffirmé leur soutien à l’accord.
« Nous fournirons toutes les informations demandées dans les délais impartis et restons concentrés sur l’approbation par la juge Wilken de cet accord, qui permettra la mise en œuvre de ces avancées majeures pour les étudiants-athlètes à travers le pays. »
Quelles sont les prochaines étapes ?
Il n’y a eu que 73 objections officielles sur un groupe de près de 400 000 anciens et actuels athlètes universitaires, un fait que la juge Wilken a souligné, laissant entrevoir une probable approbation. Une douzaine d’objections ont été présentées à l’audience, notamment par la gymnaste de LSU, Olivia Dunne, et le nageur d’Utah, Gannon Flynn.
Les sujets d’objection ont aussi abordé des points comme la Loi Title IX, la négociation collective, et l’exemption antitrust au Congrès — des questions que le règlement ne traite pas. Si le règlement est approuvé, il marquerait un changement monumental dans la gestion du sport universitaire, mais ne mettrait pas fin aux poursuites ni aux batailles juridiques.
Pour l’instant, l’accord et ses conséquences restent en suspens.
« Je vous invite tous à réfléchir à ce que vous avez entendu aujourd’hui, à mes commentaires, à en parler avec vos clients, entre vous, et à voir ce que vous pouvez faire concernant ces problèmes », a conclu la juge Wilken.
« Nous aurons un rapport d’ici une semaine, et à ce moment-là, nous déciderons de la suite. »
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