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A vos marques, prêts, pariez !

Plus d’une dizaine d’états américains ont légalisé les paris sportifs en 2021 : profitons donc de l’occasion pour regarder ce que les bookmakers anticipent pour cette nouvelle saison de College Football.

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La saison 2021 de College Football démarre dans un peu moins de deux semaines et les parieurs sont dans les starting blocks, encore plus que d’habitude. Depuis le confinement, l’industrie des paris sportifs est en pleine mutation. Plus d’une dizaine d’états américains ont légalisé les paris sportifs en 2021, décentralisant ainsi une pratique dont le cœur se situait jusqu’ici à Las Vegas, Nevada. Depuis son entrée en bourse en janvier 2019, le cours l’entreprise DraftKings, référence des paris sportifs et des fantasy leagues outre-Atlantique, a été multiplié par 5, passant de 10 à plus de 50 dollars. Profitons donc de l’occasion pour regarder ce que les bookmakers nous réservent et ce qu’ils anticipent pour cette nouvelle saison.

Note méthodologique : les cotes citées dans cet article sont tirées du site BetMGM.com et arrêtées au mercredi 11 août 2021 à 18h heure française. Ce site a l’avantage de présenter les cotes dans un format tel qu’on le connaît en France. Une cote de 1.25 s’écrirait -400 dans le format US.

Pas besoin de mettre son nez dans les chiffres pour s’avoir qu’une fois encore, le quatuor Alabama, Clemson, Ohio State & Oklahoma ressort largement en tête, que ça soit pour le titre national pour les titres respectifs de conférence. En revanche, les « odds » font surgir d’autres tendances moins évidentes qu’il sera bon d’avoir en tête avant le début de la saison.

National Championship & Playoffs : qui pour jouer les trouble-fêtes ?

Les quatre équipes citées ci-dessus sont donc favorites pour aller en playoffs, avec des cotes qui n’excèdent pas 1.50. Néanmoins, cet ordre est chamboulé quand il s’agit de choisir le vainqueur final. Si Alabama (3.50) et Clemson (5.50) sont en pole pour un remake de l’an passé, Georgia (6.00) vient s’intercaler devant Ohio State (7.00) et Oklahoma (9.00). On s’attend donc à ce qu’Oklahoma survole à nouveau dans une Big 12 faible avant de chuter face aux plus gros. A l’inverse, le chemin de Georgia vers les playoffs semble plus tortueux avec des déplacements à Clemson (en opening), Auburn ou encore Florida. De son côté, Ohio State paye certainement le départ de Justin Fields au poste de QB.

Parmi les principaux poursuivants dans la course aux playoffs on retrouve donc Georgia (2.60) puis Iowa State (5.50) et ses returning starters presque trop hypés, ainsi que Texas A&M (6.00) puis un surprenant trio de Pac-12 composé d’Oregon, USC et… Washington (tous à 7.00). Viennent ensuite Notre Dame (8.00), Florida et Wisconsin (9.00). Seul vrai représentant du Group of Five, Cincinnati dispose d’une jolie cote de 12.00, qui place les Bearkats devant des équipes telles que Penn State, Utah ou encore Michigan.

Indécision totale en Pac-12, statu quo dans le reste du Power Five

On s’attend à une nouvelle fois à une domination de Clemson en ACC, loin devant UNC et Miami. Aucune de ces deux équipes n’affrontera les Tigers en saison régulière mais toute deux auront un choc hors-conférence (respectivement Notre Dame et Alabama). Concernant la Big 12, on espère un duel plus équilibré que l’an dernier entre les Sooners et des Cyclones revanchards. Comme d’habitude, l’effet « cette année c’est la bonne » booste la cote de Texas. TCU point également le bout de son nez, fort d’une attaque qui a tourné à 30 points par match l’an dernier.

En Big Ten, Ohio State est assurément favori devant Wisconsin. Penn State est sous la barre des 10 : on espère donc que la série des cinq défaites d’affilée pour démarrer la saison 2020 n’ait été qu’un simple passage à vide. Iowa, qui aurait pu finir invaincu l’automne passé sans des défaites de 4 points à Purdue et 1 point contre Northwestern, est aussi dans le mix.

Pour ceux qui aiment veiller tard, il faudra suivre la Pac-12 qui s’annonce plus ouverte que jamais avec 5 équipes avec une cote de 7.00 ou moins. Oregon est favori d’une courte tête. Malgré une saison ultra tronquée et une défense pas forcément convaincante, Washington est le principal adversaire des Ducks. Le pool de prétendants est complété par USC qui semble avoir retrouvé son efficacité ainsi qu’Arizona State et Utah, deux équipes qui n’ont pas joué un seul match avant décembre l’an dernier.

Enfin en SEC, Alabama est candidat à sa propre succession. En fin de cycle l’an dernier, la cote Florida chute lourdement (peut-être trop ?…) et le voisin Georgia est donc favori à l’Est. Texas A&M reste bien placé malgré le jeune Haynes King qui aura la lourde tâche de remplacer Kellen Mond.

Quelques faits à retenir dans le Group of Five

Dans la Conference USA, Marshall, UAB et UTSA se tiennent tous les trois entre 3.70 et 4.00. Les Roadrunners constituent un pari intéressant puisqu’ils n’ont pas Marshall ni Florida Atlantic sur leur calendrier de régulière contrairement à l’an dernier. En dépit d’une saison 2020 parfaite, San José State n’est pas attendu au tournant cette année en Mountain West. Les Spartans (7.00) sont derrière Boise State et son nouveau coach Andy Avalos (1.87) ainsi que Nevada (5.00). A noter que les Falcons d’Air Force ont une cote de 31.00, deux ans après leur superbe bilan de 11-2. Belle histoire de la « pandemic season », Coastal Carolina conserve un beau standing avec une cote de 2.75, juste derrière Louisiana, favori de Sun Belt (2.30). Enfin en AAC, Cincinnati (1.50) se détache nettement d’UCF (5.00). Sans Shane Buechele, SMU coule (26.00). Memphis, Tulsa, Tulane et Houston sont tous entre 10.00 et 15.00.

3 défaites pour TAMU ? 10-win Coastal Carolina ? Envol des Rockets de Toledo ?

Pour rappel : BetMGM donne la possibilité de faire un pari « over / under » sur le nombre de victoires de chaque équipe de FBS sur la saison à venir. Un nombre référence de victoires est donné et le parieur a le choix entre deux cotes, associées à « plus » ou « moins » de victoires que le nombre référence. Par exemple, le nombre de victoires de Tennessee est fixé à 6. La cote de l’over est de 2.00 et l’under est de 1.84. Sur ce type de paris, les cotes sont généralement basses et proches l’une de l’autre, de sorte que les bookmakers soient rentables peu importe l’issue du match.

Clemson et Alabama mènent la danse avec 11.5 victoires. Ohio State et Oklahoma sont à 11. Texas A&M est à 9.5 malgré une seule défaite l’an dernier et des victoires contre Florida, Auburn et LSU. Il y a donc possiblement 2 à 3 défaites sur le calendrier des Aggies. Ceux-ci accueilleront Alabama à Kyle Field le 9 octobre mais auront également deux déplacements périlleux en novembre à Oxford (Ole Miss) et Baton Rouge (LSU) en clôture.

Notre Dame se retrouve avec un surprenant total de 8.5 victoires. Le programme de South Bend a en effet un calendrier qui peut s’avérer piégeux avec un match contre Wisconsin sur terrain neutre et des oppositions à domicile contre Cincinnati, USC et North Carolina, trois équipes susceptibles de s’insérer dans la première moitié de l’AP Poll.

NC State a un total de 6.5 victoires, assez faible compte tenu de la saison prometteuse de laquelle le programme sort (bilan de 8-4 avec deux défaites en trois points ou moins) et le peu de départs auquel la Wolfpack a fait face pendant l’offseason.

Après une saison de defending champion très décevante, LSU est attendu au rebond avec un total de 8.5. Ça serait 3 à 4 victoires de plus qu’en 2020, où les Tigers avaient essuyé des revers cinglants, notamment contre Mississippi State (34-44) et Missouri (41-45).

Dernier fait notoire, Toledo possède le meilleur total de la conférence MAC avec 8.5, un point de plus que Buffalo et Ball State, les deux finalistes de l’an dernier. Vite, c’est le moment de grimper dans le bandw… dans la fusée ! Rendez-vous donc le 28 août pour faire le plein d’upsets et observer les premiers paris gagnants. Nous vous rappelons au passage qu’il faut être majeur pour parier mais que de toutes façons si vous êtes domiciliés en France… aucun site ne propose de miser sur le College Football.

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Eric Bieniemy arrive à UCLA comme coordinateur offensif

L’ancien coordinateur offensif des Washington Commanders et des Kansas City Chiefs rejoint le coaching staff de HC DeShaun Foster pour diriger l’attaque des Bruins de UCLA.

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Crédit photo : Jerome Miron-USA TODAY Sports

L’un des coachs assistants les plus convoités de ces dernières années dans la NFL quitte le monde du football américain professionnel pour celui des rangs universitaires : Eric Bieniemy a finalisé les derniers détails d’un contrat de deux ans qui lui permet de revenir dans sa Californie natale et dans un programme qu’il connait déjà.

Cet embauche est un coup de maître pour HC DeShaun Foster et les Bruins qui s’étaient donnés pour objectif de renforcer le coaching staff de l’équipe avec un homme d’expérience connaissant, si possible, le programme de UCLA.

Ancien lycéen dans la région de Los Angeles, Eric Bieniemy retrouve donc sa Californie natale. Il avait également débuté sa carrière de joueur professionnel avec une équipe californienne, les Chargers de San Diego.

Un retour dans la NCAA

Tout semblait pourtant indiqué que l’ancien coordinateur offensif des Commanders et des Chiefs resterait dans la NFL. Il ne s’en était d’ailleurs pas caché indiquant avoir rencontré plusieurs managers généraux à la recherche d’un head coach ou d’un coordinateur offensif. Finalement, il a pris la décision de faire un retour dans la NCAA qu’il avait quitté en 2012.

Running back des Buffaloes de Colorado de 1987 à 1990 avec lesquels il a été sacré champion NCAA lors de sa dernière saison, Eric Bieniemy a fait ses premiers pas dans le coaching avec son alma mater, en 2001, comme coach des RBs. Poste qu’il va ensuite occuper à UCLA de 2003 à 2005 avant de faire le saut dans la NFL (Minnesota Vikings).

En 2011, il sera de retour à Colorado dans le coaching staff de HC Jon Embree pour deux saisons avant d’accepter de rejoindre les Chiefs de Kansas City avec lesquels il a remporté deux Super Bowls.

Un coach assistant d’expérience au côté de DeShaun Foster

Eric Bieniemy apporte donc à UCLA ses 16 années d’expérience dans le monde du coaching afin d’épauler le nouvel head coach des Bruins, DeShaun Foster, dont ce sera la première expérience dans un tel rôle.

Avec deux titres NFL à son actif et cinq finales de conférence consécutives avec les Chiefs de 2018 à 2022, Eric Bieniemy pense être capable d’attirer un certain nombre de recrues intéressées de développer leurs aptitudes au contact d’un coach qui a fait ses preuves.

« Mon objectif est de contribuer à susciter un certain intérêt auprès des étudiants-athlètes potentiels qui envisageraient de jouer pour UCLA alors que nous nous préparons collectivement à rejoindre la conférence Big Ten. » – Eric Bieniemy, coordinateur offensif de UCLA.

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Un juge fédéral suspend les règlements NIL de la NCAA

Une ordonnance préliminaire du juge Clifton L. Corker rend illégaux certains règlements de la NCAA qui ne pourra plus sanctionner des recrues qui ont signé des contrats NIL lors de leur processus de recrutement.

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Depuis toujours, l’amateurisme est le principe fondamental de la NCAA mais ce vendredi 23 février 2024 marquera peut-être un tournant irréversible.

En contestant l’interdiction imposée aux lycéens de signer des contrats NIL avant de rejoindre officiellement une université, le juge Clifton L. Corker a ainsi temporairement suspendu les règlements NIL de la NCAA ouvrant ainsi une voie royale à un concept longtemps combattu : le pay-for-play.

Cette ordonnance préliminaire du tribunal est applicable à tous les athlètes, dans tous les États et entre en vigueur immédiatement. La NCAA devrait faire appel de cette décision.

La décision du Juge Clifton L. Corker n’est finalement pas une nouveauté en soi puisqu’elle ne fait que rendre légale une pratique qui existait déjà depuis des mois. En effet, plusieurs cas de recrues ayant signé des contrats NIL avec un Collectif (regroupement de boosters qui mettent en commun leurs ressources financières) avant de signer leur lettre d’intention ont fait la Une des médias ces derniers mois. Il suffit de penser aux affaires Jaden Rashada à Florida, Nico Iamalaeva à Tennessee ou Amarius Mims à Florida State.

Toutefois, cette ordonnance permet désormais aux recrues de signer de tels contrats NIL sans crainte de répercussions sur leur éligibilité NCAA. Cette décision du juge rend illégales toutes sanctions que la NCAA pourrait prendre contre les recrues qui auraient signé un contrat NIL lors de leur processus de recrutement. C’est un changement majeur qui met un terme à un principe fondamental du modèle d’amateursime de la NCAA. Il est maintenant possible de payer des recrues pour qu’elles viennent jouer pour une université plutôt qu’une autre.

Pour rappel : depuis que des lois NIL ont été votées dans divers États et entrées en vigueur en 2021, la NCAA a tenté d’imposer ses propres règlements visant à restreindre l’utilisation des contrats NIL par les universités dans le processus de recrutement des lycéens. La NCAA voulait défendre l’idée fondamentale selon laquelle les athlètes universitaires ne devraient pas être payés en fonction de leurs performances sportives.

Les règlements actuels de la NCAA autorisent seulement les étudiants-athlètes déjà inscrits à l’université de signer des contrats NIL avec des boosters ou avec des collectifs officiels. La NCAA n’autorise pas les recrues – lycéens ou joueurs transférés – de signer de tels contrats, estimant que cela constitue une incitation au recrutement.

Le 31 janvier dernier, les procureurs généraux des États du Tennessee et de la Virginie ont contesté cette interdiction en déposant conjointement des poursuites judiciaires contre la NCAA devant un tribunal fédéral à la suite de publication d’informations selon lesquelles la NCAA enquêtait sur les activités de recrutement de l’université Tennessee et du Spyre Sports Group – un collectif associé de manière non officielle aux activités sportives des Volunteers – concernant spécifiquement le prospect 5-étoiles QB Nico Iamaleava. Ce dernier a finalement signé sa lettre d’intention à Tennessee en janvier 2023.

Dans son ordonnance, le juge a noté que « bien que la NCAA autorise les étudiants-athlètes à tirer profit de leurs droits à l’image et de représentation, elle ne parvient pas à démontrer en quoi le moment où un étudiant-athlète signe un tel contrat détruirait l’objectif de préserver l’amateurisme ».

C’est pourtant bien ce principe d’amateurisme dans la NCAA qui vient de voler en éclats.

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Le CFP approuve le format 5+7 pour les playoffs à 12 équipes

Le conseil d’administration du College Football Playoff a voté à l’unanimité en faveur du format 5+7 qui garantit aux cinq champions de conférence les mieux classées une participation aux playoffs.

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Crédit photo : Joe Camporeale-USA TODAY Sports

En plus des cinq champions de conférence les mieux classés se joindront les 7 équipes les mieux classées au CFP Rankings (« at-large »). À travers ce vote de mardi 20 février, le conseil d’administration du College Football Playoff a ainsi confirmé officiellement le passage des playoffs de 4 à 12 équipes.

Après des mois de retard causés par une demande d’une conférence Pac-12 au bord de l’implosion, la décision a finalement été prise mardi matin lors d’une réunion virtuelle des 10 présidents et chanceliers de la FBS et du président de Notre Dame, le Révérend John Jenkins. Le vote devait être unanime pour que le format « 5+7 » soit approuvé. Depuis des mois, la Pac-12 demandait un report de ce vote alors qu’elle travaillait à déterminer son avenir suite à une réorganisation importante de la conférence.

Le président de Washington State, Kirk Schulz, qui représente la Pac-12 au conseil d’administration du College Football Playoff, a déclaré à ESPN la semaine dernière qu’il consulterait la présidente d’Oregon State, Jayathi Y. Murthy, et « serait prêt à voter » ce mardi. Avec ce format « 5+7 », aucune des deux universités ne peut se qualifier pour une invitation automatique en tant que championne de conférence au cours des deux prochaines saisons mais Kirk Schulz a concédé que l’option des sept équipes qualifiées « at-large » étaient plus bénéfiques pour la Pac-12 Pac-2 à l’inverse de la proposition originale du format « 6+6 » composé de six champions de conférence et six équipes « at-large ». Ce format « 6+6 » avait été proposé avant que la conférence Pac-12 ne perde successivement USC, UCLA, Washington et Oregon (Big Ten) puis Cal et Stanford (ACC) et enfin Utah, Arizona, Arizona State et Colorado (Big 12).

Ce format 5+7 devrait garantir aux champions de conférence de la SEC, de la Big Ten, de la Big 12 et de l’ACC une place dans les playoffs auxquels s’ajoutera le champion de la conférence du Group of 5 le mieux classé. Toutefois, le CFP n’a intentionnellement pas fait référence au Group of 5 dans sa description du format car il existe une possibilité qu’un champion d’une des quatre conférences du Power 4 (SEC, Big Ten, Big 12, ACC) soit moins bien classé qu’un champion de l’American Athletic Conference (AAC), de la Conference USA, de la Mountain West, de la Sun Belt ou de la Mid-American Conference (MAC). Ce fût le cas en 2021 lorsque Cincinnati (champion de l’AAC) termina #4 alors que Pittsburgh (champion de l’ACC) fût classé #12 avec deux défaites.

À noter que dans ce format à 12 équipes, les quatre champions de conférence les mieux classés seront automatiquement têtes de série (1 à 4) et exempts au premier tour. Conséquence directe de ce format : Notre Dame ne pourra jamais faire partie des têtes de série puisque les Fighting Irish n’appartiennent à aucune conférence. De plus, Notre Dame devra remporter 4 matchs de playoffs pour gagner le titre national ce qui peut paraître équitable puisque les têtes de série ont dû obtenir leur position en remportant un Conference Championship, soit un match de plus que les Fighting Irish au terme de la saison régulière.

Crédit photo : The Ringer

Un ajustement rendu nécessaire par la future disparition de la Pac-12

En restant avec le format « 6+6 » initialement choisi, cela aurait garanti l’accès aux playoffs aux deux champions de conférence du Group of Five les mieux classés. En 2023, ces équipes étaient #23 Liberty (C-USA) et #24 SMU (AAC). #24 SMU a finalement été battu par Boston College lors du Fenway Bowl tandis que #23 Liberty a été malmené par Oregon lors du Fiesta Bowl (défaite 45-6).

En passant à un format 5+7, le conseil d’administration du CFP s’est donc simplement réaligné sur le but original du format « 6+6 » qui ne devait garantir qu’une seule place à un champion du Group of Five. Bien que la conférence Pac-12 pourrait éventuellement se reformer en ajoutant des membres d’autres conférences en plus d’Oregon State et Washington State, il est peu réaliste de penser qu’elle pourra être l’égal de l’ACC ou de la Big 12…

Le prochain contrat TV pourrait tout remettre en cause

Le format 5+7 pourrait n’être qu’une solution provisoire alors que le CFP négocie actuellement un nouvel accord sur les droits medias qui entrera en vigueur une fois que son contrat actuel avec ESPN expirera après la saison 2025.

Bien qu’il ait été rapporté que le CFP et ESPN ont convenu d’une prolongation de contrat de six ans d’une valeur totale de 7,8 milliards de dollars, Jon Steinbrecher, membre du conseil d’administration du CFP, a récemment contesté cette information.

Alors que la Big Ten et la SEC continuent de renforcer leur pouvoir dans le paysage des sports universitaires américains, on s’attend à ce que leurs commisionnaires respectifs poussent afin d’obtenir certains avantages dans le futur tant en termes de distribution des revenus que d’équipes qualifiées pour les playoffs. Un format de College Football Playoff qui reposerait exclusivement sur le CFP Rankings (et qui ne garantirait donc pas aux champions de conférence une place automatique) profiterait probablement aux conférences les plus puissantes qui réclameraient ainsi des parts plus importantes des revenus du CFP.

Qu’on se le dise : ce format « 5+7 » à 12 équipes ne survivra peut-être pas plus de deux ans.

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Partenariat Big Ten/SEC : vers la sécession entre le College Football et la NCAA ?

Les conférences Big Ten et SEC annoncent la création d’un « groupe consultatif » conjoint composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques pour réfléchir à l’avenir du sport universitaire.

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Crédit photo : WBRC

Est-ce le premier pas vers une sécession entre le College Football et la NCAA ?

Ils vous diront le contraire – pour le moment – mais Tony Petitti et Greg Sankey, les deux commissionnaires de la Big Ten et de la SEC respectivement, ont finalement formalisé ce qui était une relation d’intérêts communs existant depuis plusieurs mois entre les deux conférences majeures du College Football. La Big Ten et la SEC représentent 34 des 134 membres de la Division I-A soit 25% des membres. Certains l’appellent déjà le Power 2.

Alors que la NCAA est la cible de plus en plus de critiques, la Big Ten et la SEC ont donc conjointement annoncé la création d’un « groupe consultatif » composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques. Si cette nouvelle entité n’a aucune autorité légale, son objectif est clair : « jouer un rôle de leadership dans le développement de solutions viables pour un avenir durable du sport universitaire ».

Ce « groupe consultatif », dont le mode de fonctionnement reste encore vague, discutera des récentes décisions de justice, des litiges en cours, de propositions de gouvernance et des lois promulguées par différents États. Selon le communiqué conjoint, ce groupe « collaborera avec d’autres entités si nécessaire ». Cette déclaration se veut rassurante à l’égard des autres conférences mais qu’on ne se trompe pas, la Big Ten et la SEC ont bien l’intention d’imposer leurs décisions futures à ceux qui gravitent autour d’elles (ou ce qu’il en restera…).

Les membres de ce groupe consultatif devraient être nommés d’ici quelques semaines, même si la cadence de ses réunions n’a pas encore été déterminée. Ce groupe n’aura aucune autorité pour agir de manière indépendante et servira uniquement d’organe consultatif, ont indiqué Tony Petitti et Greg Sankey qui en feront évidemment partie.

Greg Sankey et Tony Petitti – Crédit photo : on3

Pour le moment, la Big Ten et la SEC ont souhaité confirmer leur attachement à la NCAA et à sa gouvernance mais elles ont également rappelé leurs « investissements substantielles » ne laissant aucun doute sur leur volonté de voir les choses changer dans un court délai.

Ce que reprochent principalement Tony Petitti et Greg Sankey à la NCAA : son manque de proactivité et ses réponses lentes et en décalage avec l’évolution actuelle du sport universitaire. Calendrier (saison régulière, recrutement, transferts, camp d’entrainement, etc…), format des playoffs, partage des revenus, statut de l’étudiant-athlète et leur mode de rémunération : tous ces sujets font actuellement débat et malgré l’ouverture affichée par le nouveau président de la NCAA, Charlie Baker, la haute autorité des sports universitaires semble toujours en mode réactif, sans avoir de vision claire pour l’avenir.

Or, la Big Ten et la SEC reconnaissent « l’urgence de faire face à des défis similaires dans ces circonstances ». En effet, les deux conférences sont les plus riches de la Division I-A (FBS) et doivent notamment gérer l’impact des contats NIL, qui encadrent le droit de représentation et le droit à l’image des étutiants-athlètes, de manière bien différente aux autres conférences.

Depuis plusieurs mois, Greg Sankey regrette que la NCAA impose des règles identiques à l’ensemble des universités alors que leur contexte est trop hétérogène les unes par rapport aux autres. En d’autres termes, il souhaite que les conférences les plus riches puissent prendre davantage de décisions pour elles-mêmes.

La création de ce « groupe consultatif » est très probablement la première étape de la prise d’indépendance du College Football avec la NCAA.

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