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Conférence ACC

L’ACC publie son calendrier 2024 à 17 équipes

La conférence Atlantic Coast (ACC) à 17 équipes vient de publier son calendrier pour la saison 2024 qui débutera par un Florida State-Georgia Tech à Dublin, le 24 aout prochain.

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Crédit photo : Karl B DeBlaker, Associated Press

Quelques mois après avoir révélé son modèle de calendrier comprenant les adversaires de chaque membre jusqu’en 2030, la conférence Atlantic Coast (ACC) a rendu public son calendrier 2024 officiel avec les dates exactes des matchs de la saison prochaine.

Pour rappel, l’ACC comprendra 17 membres à partir de 2024 suite à l’arrivée de California, Stanford et SMU. Chaque membre jouera huit matchs intra-conférence et quatre matchs face à des adversaires hors-conférence. Au terme de la saison régulière, les deux équipes avec le meilleur bilan intra-conférence seront qualifiées pour l’ACC Championship Game organisé au Bank of America Stadium de Charlotte (Caroline du Nord), le samedi 7 décembre 2024.

Les Golden Bears de California et le Cardinal de Stanford feront leurs débuts dans l’ACC avec un déplacement face à Syracuse (vendredi 20 septembre) et Florida State (samedi 21 septembre), respectivement. De leur côté, les Mustangs joueront leur premier match d’ACC en accueillant Florida State la semaine suivante, le samedi 28 septembre.

Le calendrier complet de l’ACC pour la saison 2024

Crédit photo : ACC

L’ACC face au défi des trois fuseaux horaires

Avec l’ajout de deux équipes sur la Côte Ouest (Cal et Stanford) et une équipe au Texas (SMU), l’ACC a dû avoir une approche stratégique afin de limiter les longs déplacements successifs privilégiant ainsi les longs trajets après des semaines exemptées de matchs. Par exemple, Stanford sera en « bye week » avant de se rendre dans l’État de New York pour y affronter Syracuse. California a également une semaine sans match après son long voyage à Tallahassee (Floride).

Afin de créer un certain engouement autour des premiers matchs de conférence à domcile des trois nouveaux membres, l’ACC s’était imposée de proposer de belles affiches. Ainsi, le Cardinal de Stanford jouera son premier match d’ACC à domicile face à Virginia Tech, samedi 5 octobre, tandis que California sera l’hôte de Miami, le samedi 5 octobre.

Un coup d’envoi donné… en Irlande !

Florida State et Georgia Tech donneront le coup d’envoi de la saison, le samedi 24 aout, lors d’un affrontement intra-conférence organisé à Dublin (Irlande). La semaine suivante, lors de la soirée du lundi de la Fête du Travail (le 2 septembre), les Seminoles seront de nouveau opposés à un adversaire de l’ACC : les Eagles de Boston College. Florida State aura également à son programme deux affrontements face à des rivaux historiques : à domicile face à Clemson (le 5 octobre) et au Hard Rock Stadium de Miami, face aux Hurricanes, le 26 octobre. Le match du 5 octobre face aux Tigers sera l’occasion de retrouvailles entre le nouveau Seminole, QB DJ Uiagalelei, et ses anciens coéquipiers.

Clemson débutera sa saison 2024 avec un choc face aux Bulldogs de Georgia dans ce qui sera l’une des affiches principales de la semaine 1. L’équipe de HC Dabo Swinney sera également opposée à Virginia Tech, le samedi 9 novembre. Le même jour, Florida State sera en déplacement à Notre Dame pour un match qui pourrait être décisif dans la course aux playoffs.

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Virginia Tech Hokies

Metallica enflamme le Lane Stadium : retour sur un concert historique à Virginia Tech

Une soirée d’anthologie, un mélange d’énergie brute et de passion partagée : Metallica a fait trembler les tribunes du Lane Stadium lors d’un concert exceptionnel devant près de 65 000 spectateurs.

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Crédit photo : Virginia Tech Athletics

Une soirée attendue depuis des mois par les fans des Hokies. Ce 8 mai 2025 restera gravé dans les mémoires.

Ce concert de Metallica à Blacksburg (Virginie) s’inscrivait dans le cadre de la tournée « M72 World Tour » du groupe mythique, qui continue de marquer les générations plus de 40 ans après ses débuts.

Mais au-delà d’une simple étape, le show au Lane Stadium revêtait une signification particulière : la fusion de deux institutions iconiques, Metallica et l’université Virginia Tech, unies depuis des années par le morceau culte « Enter Sandman ».

« Enter Sandman » à domicile

Pour les fans de College Football, « Enter Sandman » est bien plus qu’un hymne heavy metal : c’est le cri de guerre de Virginia Tech, joué à chaque entrée de l’équipe sur le terrain. Depuis 2000, ce titre fait vibrer les tribunes et symbolise l’identité même des Hokies. Voir Metallica interpréter ce morceau dans l’enceinte même du Lane Stadium était une expérience quasi mystique pour les supporters.

« C’était électrique. On avait l’impression de revivre une entrée de match, mais avec Metallica en chair et en os, » témoigne un étudiant de 3e année.

Une mise en scène à la hauteur

Le groupe, composé de James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo, n’a pas fait les choses à moitié : pyrotechnie, double scène circulaire installée au milieu du terrain, projections monumentales sur les tribunes et setlist taillée pour galvaniser un stade entier.

Outre « Enter Sandman », les fans ont eu droit aux classiques comme « Master of Puppets », « One », « Seek & Destroy » ou encore « Nothing Else Matters ». Plusieurs morceaux du dernier album « 72 Seasons » étaient également sur la setlist, acclamés avec enthousiasme par un public mêlant fans de metal et passionnés de football.

Un événement culturel et communautaire

Ce concert fut aussi une vitrine exceptionnelle pour Virginia Tech. L’université a profité de l’événement pour organiser un week-end de festivités : visites du campus, marchés de producteurs locaux, expositions artistiques, et rencontres entre anciens étudiants.

L’impact économique est lui aussi notable : hôtels complets, restaurants bondés et retombées estimées à plusieurs millions de dollars pour la ville de Blacksburg et ses environs.

Un pont entre musique et sport

Ce concert historique confirme l’ancrage culturel de Metallica dans le paysage du College Football. L’idée d’un tel concert à Virginia Tech faisait rêver depuis des années. L’engouement fut tel que les places se sont arrachées en quelques minutes lors de la mise en vente en février dernier.

Déjà, des rumeurs circulent sur un concert à Death Valley (LSU) ou à « Big House » (Michigan) dans les années à venir.

Le 8 mai 2025 restera dans l’histoire de Virginia Tech. Une soirée où le sport, la musique et l’identité universitaire ne faisaient plus qu’un. Et une démonstration de plus que le College Football est bien plus qu’un jeu : c’est un vecteur culturel et communautaire, capable d’accueillir les plus grandes icônes de la musique mondiale.

Metallica à Blacksburg ? Un souvenir pour l’éternité.

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Florida State Seminoles

L’ancien QB de Florida State, Jordan Travis, annonce sa retraite

Jordan Travis, ancien quarterback vedette de Florida State et choix de cinquième tour des New York Jets lors de la draft NFL 2024, a annoncé sa retraite du football à l’âge de 24 ans.

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Crédit photo : Melina Myers, USA Today Sports

QB Jordan Travis aura donc joué son dernier match de football avec les Seminoles de Florida State. Celui qui a porté le programme de Tallahassee jusqu’aux portes des playoffs 2023-24 est contraint de mettre un terme à sa carrière.

Une décision difficile qui fait suite à une grave blessure à la jambe gauche survenue le 18 novembre 2023 lors d’un match contre North Alabama (FCS), qui a mis fin à sa saison universitaire et, finalement, à sa carrière professionnelle.

Malgré des efforts de rééducation intensifs, QB Jordan Travis a déclaré que sa jambe n’avait pas guéri comme espéré et que, sur avis médical, il était contraint de se retirer du sport qu’il aimait profondément. Il n’a jamais joué un seul match en NFL après avoir passé la saison 2024 sur la liste des blessures non liées au football des Jets de New York.

  

Au cours de sa carrière universitaire, QB Jordna Travis a mené les Seminoles de Florida State à un bilan parfait de 11-0 en 2023, terminant cinquième au vote du trophée Heisman. Il détient plusieurs records de l’université dont celui du nombre total de touchdowns (99) et de yards offensifs (10 665).

Suite à cette annonce, les Jets lui ont exprimé leur soutien saluant son dévouement et sa persévérance. Son agent a lui critiqué la gestion de sa rééducation, affirmant que le processus avait été précipité, ce qui aurait pu compromettre sa récupération.

La retraite prématurée de QB Jordan Travis marque la fin d’une carrière prometteuse, laissant les fans et la communauté du football s’interroger sur le destin d’un joueur qui avait tout pour réussir dans la NFL.

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Clemson Tigers

Dabo Swinney croit à l’avènement imminent d’une Super League

Le head coach de Clemson, Dabo Swinney, autrefois perçu comme résistant aux changements dans le sport universitaire, estime désormais que l’on se dirige vers “la meilleure ère du college football”.

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Crédit Photo : James Gilbert, Getty Images

Longtemps perçu comme l’un des défenseurs les plus conservateurs du modèle traditionnel du College Football, HC Dabo Swinney semble aujourd’hui changer de ton.

Le head coach de Clemson, double champion national, a déclaré cette semaine qu’il croyait que le football américain universitaire entrait dans ce qui sera “probablement la meilleure ère du college football” — et que l’une de ses pierres angulaires serait la création d’une Super League regroupant l’élite des meilleurs programmes à travers le pays.

La Super League, une évolution inévitable

L’idée de séparer le haut niveau du College Football du système traditionnel des conférences n’est pas nouvelle. Ces derniers mois, plusieurs propositions formelles ont émergé : un projet porté par College Sports Tomorrow, incluant des présidents d’universités telles que Syracuse (ACC) et West Virginia (Big 12), et une offre privée de la société de capital-risque Smash Capital, envisageant d’investir plusieurs milliards de dollars pour réorganiser le sport autour d’une seule entité commerciale.

Si les deux géants actuels, la Big Ten et la SEC, n’ont jusqu’à présent montré aucun intérêt public pour ces initiatives, HC Dabo Swinney estime que “les dominos sont déjà en place”.

À ses yeux, une Super League de 40 à 50 programmes est non seulement probable, mais aussi nécessaire.

“Ce n’est pas durable comme c’est organisé actuellement. Ce n’est qu’une question de temps”, a expliqué Swinney mercredi. “Même si certains d’entre nous le voient clairement, il faudra passer par une phase de transition pour y arriver.”

Des évolutions financières et structurelles déjà en mouvement

Un signe précurseur de cette transformation pourrait bien venir de Clemson lui-même.

Le programme a récemment réglé un différend juridique avec l’ACC au sujet des droits médias, garantissant son appartenance à la conférence jusqu’en 2031, mais ouvrant aussi la porte à des réalignements massifs à cette échéance.

“À un moment donné, l’argent l’emportera”, anticipe Dabo Swinney, soulignant que les marques, l’audience télévisée et la capacité commerciale des programmes prendront le pas sur l’appartenance aux conférences historiques.

Un modèle inspiré de la NFL… en restant fidèle aux valeurs universitaires

HC Dabo Swinney soutient que la future Super League devra emprunter certains éléments de la structure de la NFL :

  • Plus de régionalité dans les affrontements en respectant les rivalités locales annuelles,
  • Des crossovers limités mais stratégiques,
  • Une structure de ligue cohérente et rentable.

Cependant, il insiste : le modèle ne doit pas devenir une simple ligue mineure pour la NFL. L’aspect académique doit rester central, et le développement personnel des étudiants-athlètes doit être préservé.

“98 % de ces jeunes ne joueront jamais en NFL. Nous devons leur offrir bien plus que du football. Aujourd’hui, les adultes semblent avoir déserté la pièce, et on laisse des gamins jouer avec des feux d’artifice sans surveillance. Nous devons faire mieux. Et je crois que nous allons y arriver.”

Vers une ère meilleure pour le college football ?

Malgré ses critiques répétées contre la professionnalisation accélérée du College Football — notamment via le portail de transfert et les contrats NIL —, HC Dabo Swinney affirme désormais que les mutations actuelles pourraient, si elles sont bien encadrées, mener à “la meilleure ère” que le sport universitaire ait jamais connue.

“Si les programmes sont structurés correctement, nous pouvons maximiser cette opportunité pour les étudiants-athlètes et élever le niveau global du sport.”

Dabo Swinney, longtemps critique des dérives modernes du college football, se fait aujourd’hui le messager d’une mutation qu’il juge inéluctable : l’avènement d’une Super Ligue élitiste, plus professionnelle mais toujours attachée à l’esprit universitaire.

Un changement de paradigme majeur pourrait bien s’amorcer — et ce, plus tôt que beaucoup ne l’imaginent.

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North Carolina Tar Heels

DE Beau Atkinson renforce la ligne défensive d’Ohio State

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Crédit photo : Clarabella R. Couch, GoHeels

Le portail des transferts continue de façonner les effectifs de College Football à travers le pays, et Ohio State vient de frapper un grand coup en enrôlant DE Beau Atkinson, defensive end prometteur en provenance de North Carolina. À l’aube de la saison 2025, ce recrutement s’inscrit dans une stratégie claire des Buckeyes : renforcer un front seven en transition après plusieurs départs majeurs vers la NFL.

Originaire de Raleigh (NC), DE Beau Atkinson était l’un des défenseurs les plus convoités du portail des transferts. Avec son 1,98 m pour 120 kg, il allie puissance physique, explosivité sur les premiers appuis et une intelligence de jeu qui lui a permis de se faire remarquer dès ses premières titularisations avec les Tar Heels.

En 2024, il a enregistré : 35 plaquages, 12 pour perte, 7.5 sacks, 2 passes déviées et plusieurs pressions décisives sur des 3e tentatives.

Sa capacité à évoluer aussi bien en tant que pass rusher pur que sur des situations de run stop fait de lui un joueur polyvalent, un profil recherché et extrêmement précieux dans les schémas défensifs modernes.

Un besoin comblé pour les Buckeyes

Ohio State a perdu gros à l’intersaison avec les départs conjoints de DT J.T. Tuimoloau, DE Jack Sawyer, et DE Ty Hamilton. Ces absences laissaient un vide dans le pass rush, pourtant traditionnellement un point fort du programme. L’arrivée de DE Beau Atkinson permet non seulement de combler ce manque, mais aussi de stabiliser une ligne défensive en reconstruction.

Le nouveau coordinateur défensif Matt Patricia, ancien coach des Patriots de New England, voit en Atkinson un joueur capable de s’adapter à plusieurs systèmes que ce soit 4–3 ou 3–4 :

“Il a ce gabarit NFL-ready, mais surtout une discipline tactique rare chez un jeune. Il peut jouer DE ou même glisser à l’intérieur en fonction du jeu,” a-t-il déclaré après l’annonce de l’arrivée de l’ancien Tar Heel.

Un profil parfait dans la rotation défensive

Avec DE Caden Curry, DE Kenyatta Jackson Jr., et DE Logan George en processus de développement, DE Beau Atkinson rejoint un groupe de joueurs à l’avenir prometteur mais pourrait rapidement devenir le leader de la D-line. Son expérience dans l’ACC, où il a affronté des attaques prolifiques comme celles de Florida State ou Miami, constitue un atout dans la Big Ten où le jeu physique est la norme.

Ohio State prévoit de l’utiliser comme titulaire au poste de defensive end du côté faible de la défense, et ce, dès la week 1 contre Texas. Son intégration au spring game a été fluide, avec 2 sacks et plusieurs pressures notables, confirmant son impact immédiat.

Le profil d’Atkinson rappelle celui de Chop Robinson, qui avait quitté Maryland pour Penn State avant de devenir l’un des pass rushers les plus dynamiques de la Big Ten. Ohio State espère reproduire ce succès avec un joueur au physique NFL-ready, mais qui n’a pas encore atteint son plein potentiel.

Le recrutement de DE Beau Atkinson n’est pas qu’un simple ajustement tactique pour Ohio State : c’est une déclaration d’intention. Les Buckeyes veulent continuer à dominer dans les tranchées, et ce transfert en est la preuve éclatante. À suivre de très près en 2025.

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