Suivez-nous

Conférence SEC

La SEC durcit le ton : 500 000 $ d’amende pour chaque envahissement de terrain

La conférence Southeastern (SEC) a annoncé jeudi un changement majeur dans sa politique disciplinaire en matière d’envahissement de terrain, supprimant le système progressif d’amendes au profit d’une sanction immédiate et uniforme de 500 000 $ par infraction.

Publié

le

Crédit photo : George Walker IV, AP

Jusqu’ici, la SEC imposait des amendes croissantes en cas d’envahissement du terrain ou du parquet (lors des matchs de basketball) par les supporters : 100 000 $ pour une première infraction, 250 000 pour une deuxième, puis 500 000 pour les suivantes. Désormais, toute violation sera directement sanctionnée au montant maximal.

« Envahir le terrain, c’est envahir le terrain. Que ce soit la première fois ou la dix-huitième, cela reste inacceptable », a déclaré Greg Sankey, commissionnaire de la SEC. « Pour l’équipe adverse, se faire envahir n’est jamais anodin. Peu importe si c’est la première fois que cela arrive dans ce stade. »

La conférence prévoit tout de même une exception : la sanction pourra être levée si l’équipe visiteuse et les officiels ont pu rejoindre les vestiaires sans encombre avant l’arrivée des fans sur le terrain.

Des précédents marquants et qui se multiplient

Ce durcissement intervient dans un contexte où les incidents se sont multipliés malgré le système d’amendes en vigueur depuis 2004. La SEC, tout comme la NCAA, a longtemps peiné à dissuader les débordements populaires, notamment lors de grandes victoires.

En 2022, la victoire de Tennessee face à Alabama — mettant fin à 15 défaites consécutives — avait déclenché un envahissement massif. Des vidéos ont montré des joueurs du Crimson Tide coincés dans la foule, dont un tentant de se frayer un passage de manière musclée.

En 2023, après une victoire surprise contre Alabama, les fans de Vanderbilt avaient non seulement envahi le terrain, mais aussi arraché les poteaux de but pour les transporter sur plusieurs kilomètres jusqu’à la rivière Cumberland. Résultat : 100 000 dollars d’amende, reversés comme le veut la politique de la conférence à… Alabama, l’équipe victime.

L’université Vanderbilt a ensuite été sanctionnée à deux reprises durant la saison de basketball, la dernière fois pour 500 000 dollars.

Face à ces débordements répétés, la SEC veut désormais établir des règles claires et universelles. Le message est simple : les célébrations ne doivent pas se faire au détriment de la sécurité.

« Nous voulons que les supporters fêtent leurs victoires, mais dans le respect de l’équipe adverse et des officiels. La priorité est leur sécurité », a martelé Greg Sankey.

Alors que la saison 2025 approche, les universités membres de la SEC devront redoubler de vigilance pour éviter les coûteuses conséquences de l’euphorie collective. Avec une amende désormais immédiate et salée, la conférence espère enfin dissuader durablement les scènes de liesse incontrôlée.

L'équipe TBP est composée de passionnés qui vous informent quotidiennement sur l'actualité du College Football et qui vous proposent des analyses et des points de vue originaux sur le 2ème sport le plus médiatisé aux Etats-Unis.

Publicité
Ajouter un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Conférence SEC

La SEC va-t-elle instaurer des matchs de barrage pour le College Football Playoff ?

Face à l’explosion des coûts et à l’évolution du format des Playoffs, la SEC envisage des matchs de barrage pour maximiser ses chances de qualification et générer de nouveaux revenus.

Publié

le

Crédit photo : Getty Images

Alors que l’ordre établi du sport universitaire américain est en plein bouleversement, la SEC se retrouve une fois de plus à la croisée des chemins. Réunis en conclave cette semaine à Miramar Beach (Floride), les dirigeants, head coachs et administrateurs des programmes de la plus puissante conférence du College Football n’ont pas seulement débattu de stratégie. L’objectif était clair : générer de nouvelles sources de revenus dans une ère marquée par l’arrivée du partage des recettes avec les athlètes.

“Nous devons créer plus de revenus,” a affirmé Billy Napier, coach des Florida Gators.

Avec jusqu’à 20,5 millions de dollars par an à redistribuer aux joueurs dans le nouveau cadre du partage des revenus, les dépenses explosent. Certains établissements ont déjà supprimé des sports olympiques pour compenser. La conformité avec la Loi Title IX (équité hommes-femmes) pourrait encore alourdir la facture.

Des solutions sur la table : barrages, expansion des matchs SEC, affrontements Big Ten

Les réunions à huis clos ont tourné autour de solutions musclées : élargissement du College Football Playoff à 16 équipes, passage de huit à neuf matchs de saison régulière en SEC, et même l’organisation annuelle d’un match croisé contre une équipe de la Big Ten pour booster les droits télé.

Mais une idée en particulier a fait tourner les têtes : organiser des play-in games (matchs de barrage) à la place – ou en complément – du traditionnel SEC Championship Game, pour départager les meilleures équipes de la conférence dans la dernière ligne droite vers les playoffs.

“C’est une proposition intrigante,” a concédé Scott Stricklin, directeur athlétique de Florida. “Nous voulons garder toutes les options ouvertes pour notre commissionnaire.”

Pour que cette idée devienne réalité, trois conditions paraissent nécessaires :

  1. Un passage officiel à un format à 16 équipes pour le College Football Playoff (ce qui semble inévitable).
  2. Une garantie de quatre places automatiques pour la SEC dans cette formule.
  3. Un calendrier SEC à neuf matchs en saison régulière.

Avec cela, les matchs de barrages deviendraient crédibles. Selon le format retenu, deux hypothèses se dessinent :

  • Option 1 : maintien du match de la finale de SEC. Les équipes classées 1 et 2 s’affrontent, les places 3 à 6 disputent deux matchs de barrage (3 vs 6 et 4 vs 5) pour les deux autres tickets automatiques.
  • Option 2 : suppression de la finale. Huit équipes s’affrontent dans quatre matchs de barrage (1 vs 8, 2 vs 7, etc.), les vainqueurs se qualifient pour le College Football Playoff.

Mais certains, à l’instar de HC Kirby Smart (Georgia), craignent une dilution de la valeur de la saison régulière.

“Si vous êtes l’équipe numéro 1 de la SEC… vous n’êtes probablement pas ravi à l’idée d’affronter le numéro 8 en barrage,” a noté Shane Beamer (South Carolina). “Mais si vous êtes 6, 7 ou 8, là, oui. Tout dépend de votre position dans le classement.”

À quoi ressemblerait un tel format ? En reprenant le classement SEC de fin de saison 2024 :

Avec finale SEC (Texas vs Georgia qualifiés automatiquement) :

  • Play-in : Tennessee (3) vs South Carolina (6)
  • Play-in : Alabama (4) vs LSU (5)

Sans finale SEC (quatre play-ins) :

  • Texas (1) vs Ole Miss (8)
  • Georgia (2) vs Texas A&M (7)
  • Tennessee (3) vs South Carolina (6)
  • Alabama (4) vs LSU (5)

Quatre matchs à fort enjeu, diffusables, générant revenus et tension dramatique à l’orée des Playoffs.

Une course contre la montre… et contre la Tradition

Avant d’en arriver là, encore faut-il acter la formule du Playoff à 16. Le memorandum du CFP, signé en 2023, donne à la SEC et la Big Ten la mainmise sur le futur format. L’option la plus probable actuellement serait :

  • 4 qualifiés automatiques pour la SEC et la Big Ten.
  • 2 pour la Big 12 et l’ACC.
  • 1 pour le meilleur champion du Group of Five.
  • 3 wild cards.

Autre alternative encore à l’étude : le format “5+11”, soit 5 champions de conférence et 11 équipes at-large.

“On imagine tous les scénarios possibles,” a dit Brian Kelly (LSU). “Est-ce qu’on protège les têtes de série ? Est-ce que c’est un système intégral ? Jusqu’à combien de matchs va-t-on aller ? 17 ? 18 ? C’est en train de devenir fou.”

La SEC sait qu’elle doit innover, voire bousculer l’ordre établi, pour maintenir sa domination financière et sportive. Dans un paysage en mutation accélérée, les discussions menées à Miramar Beach pourraient bien dessiner l’avenir du College Football – un avenir où même la sacro-sainte finale de conférence ne serait plus intouchable.

Lire la suite

Conférence SEC

Greg Sankey reprend la main et s’en prend à l’ACC et la Big 12

À l’occasion de l’ouverture des rencontres de printemps de la SEC, un commissionnaire Greg Sankey offensif s’est repositionné au centre des débâts en défendant sa vision du futur du College Football tout en ciblant directement l’ACC et la Big 12.

Publié

le

Crédit photo : Curtis Compton, The Atlanta Journal

Le commissionnaire de la Southeastern Conference (SEC), Greg Sankey, n’est pas connu pour ses emportements. Mais à l’ouverture des réunions de printemps de la SEC cette semaine, c’est un Sankey offensif, clair dans ses intentions et lassé des critiques, qui a pris la parole. Et c’est autour de l’avenir des play-offs, et plus largement du College Football, que se sont cristallisées les discussions.

Depuis 2021, Greg Sankey porte à bout de bras une expansion du College Football Playoff (CFP) censée bénéficier à l’ensemble du sport. Mais après des mois de blocages politiques — notamment l’alliance avortée ACC-Big Ten-Pac-12 — et des jeux de pouvoir persistants, il semble désormais plus qu’agacé. Le ton est monté.

« Je n’ai pas besoin qu’on me fasse la leçon sur ce qui est bon pour ce sport », a-t-il lancé lundi. « Vous pouvez publier vos communiqués de presse, moi je cherche des idées concrètes pour avancer. »

Conflit ouvert avec l’ACC et la Big 12

La tension s’est accentuée lorsque les commissionnaires Jim Phillips (ACC) et Brett Yormark (Big 12) ont publié des déclarations presque identiques affirmant que le nouveau format de classement direct était « dans l’intérêt supérieur du sport » sous-entendant que tout autre format, dont celui à 16 équipes, ne le serait pas…

Ces messages ont été perçus par le commissionnaire de la SEC comme une tentative de déstabilisation, d’autant plus ironique que, selon lui, l’ACC et la Big 12 ont elles-mêmes contribué à affaiblir le paysage en absorbant les restes de la Pac-12 et en provoquant le chaos qu’elles disent maintenant vouloir apaiser. On pourrait lui rappeler qu’il a publiquement défendu le format des playoffs à 12 équipes… pour l’intérêt supérieur du College Football.

En réalité, Greg Sankey et son homologue de la Big Ten, Tony Petitti, savent qu’ils détiennent désormais le pouvoir décisionnel sur la structure future du CFP. Un pouvoir qui leur a d’ailleurs été accordé lors des négociations amenant au nouveau système des playoffs à 12 équipes. À partir de la saison 2026, ils peuvent imposer le format de leur choix, en ne consultant les autres conférences et le diffuseur TV officiel des playoffs, ESPN, que de manière symbolique.

Ce déséquilibre a attisé les critiques jusque dans les sphères politiques : le représentant Brendan Boyle (D-Pa.) a publiquement menacé de demander une audition au Congrès sur la « collusion » entre la SEC et la Big Ten. Une démarche inédite, mais révélatrice du climat actuel de méfiance.

De son côté, Greg Sankey réaffirme que ses démarches ont toujours visé à stabiliser le sport et non à s’accaparer le pouvoir. Mais il prévient : « Nous ne sommes pas ici pour renflouer des conférences à bout de souffle ».

Le format à 16 équipes gagne du terrain

Le format des playoffs à 12 équipes avec classement strict des têtes de série, sans bonus pour les champions de conférence, vient d’être adopté apportant déjà une modification après seulement une seule itération du nouveau modèle implanté en 2024. Mais à l’horizon 2026, un format à 16 équipes gagne du terrain. Greg Sankey l’admet : « Ce modèle suscite bien plus d’intérêt dans notre ligue qu’il y a un an. »

Le modèle proposé ? 4 places automatiques pour la SEC, 4 pour la Big Ten, 2 pour l’ACC, 2 pour la Big 12, 1 pour le meilleur champion de conférence du « Group of 6 » et 3 places à attributions libres. Un modèle jugé par beaucoup comme un hold-up organisé par les deux conférences les plus riches, la SEC et la Big Ten.

L’équilibre entre les intérêts de la SEC et du sport

Pourtant, Greg Sankey insiste : « La SEC n’avait pas besoin de ce nouveau format du CFP. Nous étions très bien avec l’ancien format à quatre équipes. »

Ce qu’il conteste aujourd’hui, c’est que certains champions de conférence peu cotés (comme Indiana ou SMU) puissent accéder au CFP avec des bilans de saison discutables, pendant que des équipes de la SEC comme Texas ou Tennessee doivent jouer un premier tour malgré un classement supérieur.

« Nos directeurs athlétiques me disent que nous avons déjà trop cédé dans ces compromis politiques », affirme le commissionnaire de la SEC. « Combien de compromis faudra-t-il encore faire ? »

Le poids de la force du calendrier

Greg Sankey a également insisté sur un point essentiel : la manière dont le CFP évalue la force du calendrier. Selon lui, la SEC est désavantagée car le niveau global des équipes de la conférence est bien meilleur que les autres. Le calendrier intra-conférence des équipes de la SEC ne comporte presque jamais d’équipes faibles, contrairement à d’autres conférences.

« Nos équipes jouent 8 ou 9 matchs contre des adversaires du Top 60. Pour d’autres conférences, ce chiffre est bien plus bas. Cela doit être pris en compte. »

Enfin, Greg Sankey reste lucide. Il sait qu’en tant que visage public de la SEC, c’est à lui que revient la responsabilité d’assumer les conséquences de chaque décision : « Je suis celui qui finit toujours au pupitre, pour expliquer non seulement mes choix, mais ceux de toute la conférence. Alors, bonne chance à moi. »

Le message est clair : ne provoquez pas l’ours. Car cette fois, il a toutes les cartes en main.

Lire la suite

Conférence SEC

SEC Meetings 2025 : l’avenir du College Football au cœur des discussions

Les réunions annuelles de la SEC à Miramar Beach abordent les enjeux cruciaux du College Football, de l’expansion des Playoffs à l’avenir de la NCAA, dans un climat de bouleversements historiques.

Publié

le

Crédit photo : Dale Zanine, Imagn Images

C’est peut-être la semaine la plus cruciale de l’histoire récente du College Football. Les réunions annuelles du printemps de la SEC, organisées à dans un complexe balnéaire à Miramar Beachen Floride, rassemblent présidents d’université, directeurs athlétiques et head coachs pour trancher sur des sujets fondamentaux : l’avenir des playoffs, l’organisation de la conférence, le portail des transferts et même le rôle futur de la NCAA.

Avec en toile de fond un accord judiciaire massif (« House vs NCAA ») se chiffrant en milliards de dollars, les décisions prises cette semaine pourraient redessiner le paysage du sport universitaire.

Expansion des playoffs, matchs de barrage, 9ème match intra-conférence

La SEC et la Big Ten détiennent les clés de l’évolution du College Football Playoff. Parmi les options envisagées : un passage à 14 ou 16 équipes, avec potentiellement quatre places automatiques attribuées à chaque conférence. D’autres modèles réservent une place à cinq conférences et laissent les onze autres aux équipes sélectionnées à l’appréciation du comité.

« Un format à 16 équipes devrait réunir les 16 meilleures, » a déclaré Lane Kiffin (Ole Miss), toujours amer de l’exclusion de son équipe l’an dernier.

La Big 12 et l’ACC, bien que membres du Power Four, ne disposent que d’un rôle consultatif. Greg Sankey, commissionnaire de la SEC, s’appuie sur l’expérience : « On trouvait toujours un terrain d’entente, même si on ne se parlait plus pendant un an, » se souvient-il d’un échange avec Roy Kramer, l’un de ses prédécesseurs.

Au-delà du format 2026-2031, c’est l’avenir post-contrat ESPN (après 2031) qui se joue.

En parallèle, la SEC envisage de passer à neuf matchs intra-conférence par saison. Elle étudie aussi une idée novatrice : remplacer ou compléter la finale de conférence par des matchs de barrage (« play-in ») attribuant directement des places aux Playoffs. Un gain sportif… et financier.

Portail des transferts

L’ouverture de la fenêtre de transferts continue de diviser. Doit-elle s’aligner sur le calendrier académique ou sur celui des Playoffs ? Une ouverture en janvier favoriserait l’intégration rapide des transferts, mais peut perturber les équipes en compétition pour un titre.

« Difficile de préparer une finale et gérer les départs en même temps, » témoigne Kirby Smart (Georgia). Pourtant, l’American Football Coaches Association penche pour janvier. La décision finale reviendra à la NCAA, en concertation avec la nouvelle entité gérée par les Power Four.

Le rôle futur de la NCAA remis en question

Officiellement, la SEC ne cherche pas à quitter la NCAA. Officieusement, la question se pose : « Certains dans la salle me demandent pourquoi nous y sommes encore, » admet Sankey.

La réflexion en cours vise à accorder plus d’autonomie aux Power Four, notamment sur les aspects financiers, juridiques et disciplinaires. Une nouvelle proposition de gouvernance prévoit qu’ils détiennent 65 % des voix à eux seuls, sans pouvoir unilatéral pour autant.

« Idéalement, il nous faudrait 68 %, » estime Sankey, pour permettre à trois conférences sur quatre d’avancer même en cas de dissension.

Des Playoffs à 16 équipes aux enjeux financiers colossaux, en passant par une redéfinition du rôle de la NCAA, la SEC est au cœur de toutes les discussions. Les décisions prises à Miramar Beach pourraient durablement redessiner l’équilibre du College Football et du sport universitaire américain tout entier.

Lire la suite

Georgia Bulldogs

QB Jared Curtis choisit à nouveau Georgia : fin d’un feuilleton du recrutement 2026

Les Bulldogs ont reçu l’engagement de QB Jared Curtis, l’un des quarterbacks les plus convoités de la classe 2026, confirmant une fois de plus leur statut de destination numéro un pour les talents d’élite.

Publié

le

Crédit photo : Georgia University, on3

Le quarterback 5-étoiles QB Jared Curtis (#1 QB, #2 National en 2026) a annoncé lundi soir son engagement en faveur de Georgia, au terme d’une bataille de recrutement extrêmement serré avec le champion de la Big Ten en titre, Oregon.

Ce choix marque un retour pour celiui qui s’était déjà engagé avec Georgia en mars 2024, avant de se désengager en octobre dernier pour rouvrir officiellement son recrutement. Pendant cette période, le prospect originaire de Nashville (Tennessee), mesurant 1,93 m pour 102 kg, était devenu le troisième joueur non engagé le mieux classé du pays.

  

Après avoir exploré sérieusement ses options avec de nombreux programmes majeurs du SEC et de la Big Ten, QB Jared Curtis a réduit sa liste finale à deux programmes : Georgia et Oregon. Il a effectué des visites officielles sur les deux campus en mars 2025 et a reçu des visites à domicile du coordinateur offensif des Bulldogs, Mike Bobo, et du coordinateur offensif des Ducks, Will Stein, dans les derniers jours avant sa décision.

Selon ESPN, la décision s’est jouée au tout dernier moment. Les deux staffs ont été contactés par la famille Curtis le dimanche précédent son annonce, mais aucun ne connaissait sa décision finale le lundi matin. Son entourage aurait même préparé deux vidéos d’engagement, une pour chaque programme, avant que Jared ne publie finalement son choix sur les réseaux sociaux.

Sur le terrain, QB Jared Curtis est un pocket passer accompli, auteur de 7 637 yards à la passe et 130 touchdowns totaux en trois saisons au lycée Nashville Christian School. Il devient le joueur le mieux classé de la classe 2026 des Bulldogs qui comprend notamment le safety Zechariah Fort (#9 S, #104 National) et les receveurs WR Vance Spafford (#13 WR, #121 National) et WR Brady Marchese.

Même après son désengagement à l’automne, Georgia est resté en contact constant avec lui. Début 2025, Curtis avait reçu l’attention de nombreux staffs, notamment ceux de HC Kalen DeBoer (Alabama), HC Hugh Freeze (Auburn), et HC Bill Belichick (North Carolina). Des programmes comme Ohio State et South Carolina se sont également lancés dans la course.

Avec ce retournement de situation, HC Kirby Smart et son staff réalisent une reconquête spectaculaire, assurant leur avenir au poste de quarterback avec l’un des plus gros talents du pays.

Lire la suite

TBP SUR TWITTER

Articles les plus lus