Conférence ACC
Accord trouvé entre l’ACC, Clemson et Florida State
L’Atlantic Coast Conference (ACC), Clemson et Florida State ont officiellement mis fin mardi à leur bras de fer juridique, signant un accord de règlement qui redéfinit le partage des revenus et clarifie les conditions de sortie de la conférence.

Un compromis historique, qui stabilise temporairement une ligue menacée par les secousses du College Football moderne.
« La résolution d’aujourd’hui marque un nouveau chapitre pour cette ligue historique et consolide encore davantage l’ACC comme une conférence de premier plan », a déclaré le commissionnaire Jim Phillips dans un communiqué.
Nouveau modèle de répartition : les audiences à l’honneur
Le cœur de l’accord réside dans un modèle de répartition des revenus entièrement repensé. À partir de maintenant, 60 % des revenus issus des droits TV seront répartis en fonction de l’audience des cinq dernières saisons, tandis que les 40 % restants continueront d’être partagés à parts égales entre les 18 membres.
Ce système favorise les programmes à forte notoriété — Clemson et Florida State en tête — qui pourraient gagner jusqu’à 15 millions de dollars supplémentaires par an. À l’inverse, les écoles aux audiences plus modestes pourraient voir leur part baisser de 7 millions selon une source proche du dossier. Officiellement, la conférence n’a pas confirmé ces chiffres.
Une clause de sortie enfin définie
L’accord lève également le flou juridique sur le coût d’un départ anticipé. Un diaporama présenté aux administrateurs de Clemson révèle que les frais de sortie seraient de 165 millions de dollars en 2026, diminuant de 18 millions par an jusqu’à atteindre 75 millions en 2030-31. À cette date, les universités pourraient quitter l’ACC avec leurs droits médias, une première.
Ce détail est crucial : jusqu’à présent, l’ACC détenait les droits médiatiques de ses membres jusqu’en 2036 via un contrat signé avec ESPN, rendant toute sortie quasi impossible sans perte de revenus.
Le nouvel horizon de 2031 coïncide avec l’expiration des droits TV de la Big Ten (2029-30) et de la Big 12 (2030-31), tandis que l’accord de la SEC court jusqu’en 2033-34. De quoi laisser présager une grande reconfiguration des conférences à cette échéance.
L’ACC joue la carte de l’innovation pour rester compétitive
Cet accord est le dernier d’une série d’initiatives menées par Jim Phillips pour renforcer l’ACC face à la domination croissante de la SEC et de la Big Ten. Parmi elles : l’intégration de Cal, Stanford et SMU l’an passé, ainsi que la “success initiative”, qui permet aux écoles de conserver les revenus générés par leurs performances en séries éliminatoires.
Selon les documents présentés à Clemson, ces deux nouvelles mécaniques pourraient générer plus de 120 millions de dollars de recettes supplémentaires sur six ans pour les Tigers.
« Ce modèle innovant, qui incite à la performance et à l’investissement, va renforcer l’ACC », a affirmé Graham Neff, directeur athlétique de Clemson. « Une ACC forte, c’est bon pour Clemson. Et un Clemson fort, c’est bon pour l’ACC. »
Un sursis, mais pas une garantie de longévité
Si cet accord met un terme à des mois de tensions — marqués par des plaintes croisées entre la ligue, Florida State (décembre 2023) et Clemson (mars 2024) —, il ne garantit pas une paix durable. La date de 2030-31 reste une ligne de fracture potentielle.
Dans l’immédiat, la ligue peut souffler : ESPN a activé son option de prolongation pour aligner les droits médias de base avec ceux de l’ACC Network jusqu’en 2036, créant 600 millions de dollars de recettes supplémentaires grâce à l’arrivée de nouveaux membres acceptant de faibles parts TV pendant plusieurs années.
« J’ai reçu des centaines de messages de soutien ces 13 derniers mois. Aujourd’hui, je suis fier du chemin parcouru », a déclaré Drew Weatherford, administrateur de Florida State et ancien quarterback des Seminoles.
« Il y a 14 mois, on s’est engagé à tout faire pour rester compétitifs au plus haut niveau. Et je pense qu’on a tenu parole. »
Miami Hurricanes
QB Carson Beck et Miami : une union parfaite selon HC Mario Cristobal

HC Mario Cristobal est catégorique : QB Carson Beck est au bon endroit, au bon moment.
Le head coach des Hurricanes est convaincu que le transfert de l’ancien quarterback vedette de Georgia représente bien plus qu’un simple changement de programme : il s’agit de la rencontre entre un talent de haut niveau et un système parfaitement adapté à ses compétences, au moment idéal pour les deux parties.
Après avoir mené l’attaque des Bulldogs durant deux saisons, QB Carson Beck a vu son parcours à Athens (Géorgie) brutalement interrompu par une blessure au coude lors de la finale de conférence SEC contre Texas, en décembre dernier. Ce soir-là, Georgia a finalement arraché la victoire en prolongation, mais sans son leader offensif sur le terrain. Opéré peu après, il n’a plus rejoué pour HC Kirby Smart et c’est depuis la touche qu’il a regardé la défaite de son équipe contre Notre Dame en demi-finale du College Football Playoff.
Un nouveau départ à Coral Gables
Quelques mois plus tard, QB Carson Beck a trouvé un nouveau point de chute : Miami. Et même si sa convalescence ne lui a pas permis de lancer une seule passe lors du camp de printemps, il a été autorisé à reprendre les lancers après la fin des entraînements printaniers. Depuis, il monte progressivement en puissance.
Le staff des Hurricanes, quant à lui, affiche une confiance totale. HC Mario Cristobal, invité du podcast Always College Football animé par Greg McElroy, n’a pas caché son enthousiasme à l’idée d’intégrer Beck dans son système.
"Highly skilled guy, we feel like we are getting the best version of him."@CanesFootball HC @coach_cristobal talks Carson Beck's upside in the Miami offense 📈📈#GoCanes pic.twitter.com/J4Jovi7pig
— Always College Football (@AlwaysCFB) May 15, 2025
« C’est un joueur extrêmement doué. On a vraiment le sentiment d’avoir la meilleure version de lui », a déclaré Cristobal. « On pense pouvoir très bien le protéger. Notre système est très orienté NFL, il sera entouré de playmakers de haut niveau. Schématiquement, c’est une association qui va fonctionner à merveille. Cette union, je pense, va être exceptionnelle pour Miami. Il est en bonne santé et il a fière allure. »
Une attaque taillée pour l’excellence
QB Carson Beck n’est pas n’importe quel quarterback transféré. Avant sa blessure, il avait complété 72,4 % de ses passes pour 3 941 yards et 26 touchdowns avec seulement 6 interceptions, menant une attaque de Georgia parmi les plus redoutées du pays. Sa capacité à lire les défenses, son sang-froid dans la poche et son bras précis font de lui une arme redoutable dans un système offensif structuré.
HC Mario Cristobal compte bien capitaliser sur ces qualités. Avec une ligne offensive renforcée, des cibles expérimentées au poste de receveur et une philosophie offensive basée sur les concepts professionnels, tout est en place pour permettre à QB Carson Beck de s’épanouir pleinement.
Rendez-vous en août
Le grand départ est prévu fin juillet, à l’ouverture du Fall Camp. Il sera alors pleinement opérationnel et prendra les rênes de l’attaque des Hurricanes. Le calendrier ne lui laissera pas de marge d’erreur : le 30 août, Miami recevra Notre Dame, l’équipe qui a mis fin au rêve de QB Carson Beck à Georgia. Une affiche au goût de revanche.
Pour HC Mario Cristobal, l’objectif est clair : faire à nouveau de Miami une puissance nationale, et QB Carson Beck représente la pièce maîtresse de cette ambition.
« Il est prêt. Il est motivé. Il est entouré. Et nous avons hâte de le voir sur le terrain », conclut le coach.
Conférence ACC
ACC : stabilité retrouvée après une période de chaos ?
Lors des réunions de printemps de l’ACC, le commissionnaire Jim Phillips a exprimé un optimisme prudent quant à la stabilité retrouvée de la conférence après deux années marquées par des litiges et des incertitudes.

Optimisme prudent. C’était le mot d’ordre lors des réunions de printemps de l’Atlantic Coast Conference (ACC) tenues à Amelia Island, en Floride.
« Je vis toujours au jour le jour », a plaisanté le commissionnaire Jim Phillips, soulignant que, bien qu’il envisage une période de stabilité de quatre à cinq ans, l’avenir reste incertain.
L’ACC a évité l’effondrement
Cet optimisme prudent de Jim Phillips s’explique par plusieurs facteurs clés qui, bien qu’encourageants, demeurent fragiles dans le contexte instable du College Football actuel. Après des mois de tensions internes, notamment liées aux velléités de départ de Florida State et Clemson, l’ACC semble avoir retrouvé un semblant d’unité. Cette stabilité est encore récente et vulnérable. Rien ne garantit que les grandes puissances de la conférence ne relanceront pas leurs démarches juridiques ou de départ.
L’ajout de Cal, Stanford et SMU à la conférence a renforcé l’effectif mais a également suscité des critiques sur la cohérence géographique et compétitive de l’ACC. Jim Phillips peut se réjouir d’avoir empêché un effondrement, mais il sait que cette expansion comporte des défis logistiques et économiques.
De plus, face à la montée en puissance des revenus du Big Ten et de la SEC, l’ACC reste en retrait. Même si les tensions internes se sont apaisées, la question du partage des revenus — en particulier les revenus différenciés pour les programmes les plus générateurs — reste un point sensible.
Des programmes comme Florida State étaient encore récemment engagés dans des démarches juridiques pour contester l’accord de droits médias qui lie les membres à la conférence jusqu’en 2036. Tant que ce litige n’était pas résolu, un risque de dislocation persistait. Finalement, toutes les parties ont récemment trouvé un accord.
Enfin, avec la prise de contrôle du College Football Playoff par la SEC et le Big Ten, l’ACC pourrait se retrouver marginalisée dans la future structure des playoffs. Cela limite sa marge de manœuvre à long terme.
L’optimisme de Jim Phillips repose donc sur une accalmie récente et des progrès concrets, mais il reste prudent car les enjeux structurels, financiers et juridiques n’ont pas disparu. L’ACC a évité le pire, mais la tempête pourrait ressurgir à tout moment.
Ordre du jour chargé lors de ces réunions printanières de l’ACC
Les discussions ont abordé des sujets majeurs, notamment le règlement antitrust de 2,8 milliards de dollars de la NCAA, qui permettra aux universités de verser jusqu’à 20,5 millions de dollars par an directement à leurs étudiants-athlètes.
Le commissionnaire Jim Phillips a également exprimé son soutien à la proposition du président Donald Trump de créer une commission sur le sport universitaire, co-présidée par l’ancien head coach d’Alabama Nick Saban et le président du conseil d’administration de Texas Tech, Cody Campbell, visant à établir une législation uniforme sur les droits à l’image (NIL) à l’échelle nationale.
Un autre point clé a été la révision du modèle de distribution des revenus de l’ACC, désormais basé sur l’audience télévisée, qui permettra aux programmes les plus populaires, comme Florida State, de percevoir jusqu’à 18 millions de dollars supplémentaires par an. Cette modification vise à renforcer la position de la conférence face aux puissances financières que sont la SEC et la Big Ten.
Concernant l’avenir du College Football Playoff (CFP) à partir de 2026, Jim Phillips a refusé de commenter les discussions en cours sur les qualifications automatiques, insistant sur la nécessité d’un système équitable et accessible.
En somme, malgré les défis passés, l’ACC semble se diriger vers une période de stabilité, avec des initiatives visant à renforcer sa compétitivité et à s’adapter aux évolutions du paysage du sport universitaire.
Virginia Tech Hokies
Metallica enflamme le Lane Stadium : retour sur un concert historique à Virginia Tech
Une soirée d’anthologie, un mélange d’énergie brute et de passion partagée : Metallica a fait trembler les tribunes du Lane Stadium lors d’un concert exceptionnel devant près de 65 000 spectateurs.

Une soirée attendue depuis des mois par les fans des Hokies. Ce 8 mai 2025 restera gravé dans les mémoires.
Ce concert de Metallica à Blacksburg (Virginie) s’inscrivait dans le cadre de la tournée « M72 World Tour » du groupe mythique, qui continue de marquer les générations plus de 40 ans après ses débuts.
Mais au-delà d’une simple étape, le show au Lane Stadium revêtait une signification particulière : la fusion de deux institutions iconiques, Metallica et l’université Virginia Tech, unies depuis des années par le morceau culte « Enter Sandman ».
« Enter Sandman » à domicile
Pour les fans de College Football, « Enter Sandman » est bien plus qu’un hymne heavy metal : c’est le cri de guerre de Virginia Tech, joué à chaque entrée de l’équipe sur le terrain. Depuis 2000, ce titre fait vibrer les tribunes et symbolise l’identité même des Hokies. Voir Metallica interpréter ce morceau dans l’enceinte même du Lane Stadium était une expérience quasi mystique pour les supporters.
« C’était électrique. On avait l’impression de revivre une entrée de match, mais avec Metallica en chair et en os, » témoigne un étudiant de 3e année.
Une mise en scène à la hauteur
Le groupe, composé de James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo, n’a pas fait les choses à moitié : pyrotechnie, double scène circulaire installée au milieu du terrain, projections monumentales sur les tribunes et setlist taillée pour galvaniser un stade entier.
Outre « Enter Sandman », les fans ont eu droit aux classiques comme « Master of Puppets », « One », « Seek & Destroy » ou encore « Nothing Else Matters ». Plusieurs morceaux du dernier album « 72 Seasons » étaient également sur la setlist, acclamés avec enthousiasme par un public mêlant fans de metal et passionnés de football.
Un événement culturel et communautaire
Ce concert fut aussi une vitrine exceptionnelle pour Virginia Tech. L’université a profité de l’événement pour organiser un week-end de festivités : visites du campus, marchés de producteurs locaux, expositions artistiques, et rencontres entre anciens étudiants.
L’impact économique est lui aussi notable : hôtels complets, restaurants bondés et retombées estimées à plusieurs millions de dollars pour la ville de Blacksburg et ses environs.
Un pont entre musique et sport
Ce concert historique confirme l’ancrage culturel de Metallica dans le paysage du College Football. L’idée d’un tel concert à Virginia Tech faisait rêver depuis des années. L’engouement fut tel que les places se sont arrachées en quelques minutes lors de la mise en vente en février dernier.
Déjà, des rumeurs circulent sur un concert à Death Valley (LSU) ou à « Big House » (Michigan) dans les années à venir.
Le 8 mai 2025 restera dans l’histoire de Virginia Tech. Une soirée où le sport, la musique et l’identité universitaire ne faisaient plus qu’un. Et une démonstration de plus que le College Football est bien plus qu’un jeu : c’est un vecteur culturel et communautaire, capable d’accueillir les plus grandes icônes de la musique mondiale.
Metallica à Blacksburg ? Un souvenir pour l’éternité.
The best entrance in CFB is about to be LIVE tonight 🤯#ThisIsHome | #EnterSandman | @Metallica pic.twitter.com/J7gWGE2ite
— Virginia Tech Football (@HokiesFB) May 7, 2025
Florida State Seminoles
L’ancien QB de Florida State, Jordan Travis, annonce sa retraite
Jordan Travis, ancien quarterback vedette de Florida State et choix de cinquième tour des New York Jets lors de la draft NFL 2024, a annoncé sa retraite du football à l’âge de 24 ans.

QB Jordan Travis aura donc joué son dernier match de football avec les Seminoles de Florida State. Celui qui a porté le programme de Tallahassee jusqu’aux portes des playoffs 2023-24 est contraint de mettre un terme à sa carrière.
Une décision difficile qui fait suite à une grave blessure à la jambe gauche survenue le 18 novembre 2023 lors d’un match contre North Alabama (FCS), qui a mis fin à sa saison universitaire et, finalement, à sa carrière professionnelle.
Malgré des efforts de rééducation intensifs, QB Jordan Travis a déclaré que sa jambe n’avait pas guéri comme espéré et que, sur avis médical, il était contraint de se retirer du sport qu’il aimait profondément. Il n’a jamais joué un seul match en NFL après avoir passé la saison 2024 sur la liste des blessures non liées au football des Jets de New York.
— Jordan Travis (@jordantrav13) April 30, 2025
Au cours de sa carrière universitaire, QB Jordna Travis a mené les Seminoles de Florida State à un bilan parfait de 11-0 en 2023, terminant cinquième au vote du trophée Heisman. Il détient plusieurs records de l’université dont celui du nombre total de touchdowns (99) et de yards offensifs (10 665).
Suite à cette annonce, les Jets lui ont exprimé leur soutien saluant son dévouement et sa persévérance. Son agent a lui critiqué la gestion de sa rééducation, affirmant que le processus avait été précipité, ce qui aurait pu compromettre sa récupération.
La retraite prématurée de QB Jordan Travis marque la fin d’une carrière prometteuse, laissant les fans et la communauté du football s’interroger sur le destin d’un joueur qui avait tout pour réussir dans la NFL.
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