Conférence ACC
ACC : stabilité retrouvée après une période de chaos ?
Lors des réunions de printemps de l’ACC, le commissionnaire Jim Phillips a exprimé un optimisme prudent quant à la stabilité retrouvée de la conférence après deux années marquées par des litiges et des incertitudes.

Optimisme prudent. C’était le mot d’ordre lors des réunions de printemps de l’Atlantic Coast Conference (ACC) tenues à Amelia Island, en Floride.
« Je vis toujours au jour le jour », a plaisanté Phillips, soulignant que, bien qu’il envisage une période de stabilité de quatre à cinq ans, l’avenir reste incertain.
L’ACC a évité l’effondrement
L’optimisme prudent de Jim Phillips, commissaire de l’ACC, s’explique par plusieurs facteurs clés qui, bien qu’encourageants, demeurent fragiles dans le contexte instable du College Football actuel. Après des mois de tensions internes, notamment liées aux velléités de départ de Florida State et Clemson, l’ACC semble avoir retrouvé un semblant d’unité. Toutefois, cette stabilité est encore récente et vulnérable. Rien ne garantit que les grandes puissances de la conférence ne relanceront pas leurs démarches juridiques ou de départ.
L’ajout de Cal, Stanford et SMU à la conférence a renforcé l’effectif mais a également suscité des critiques sur la cohérence géographique et compétitive de l’ACC. Jim Phillips peut se réjouir d’avoir empêché un effondrement, mais il sait que cette expansion comporte des défis logistiques et économiques.
Toutefois, face à la montée en puissance des revenus du Big Ten et de la SEC, l’ACC reste en retrait. Même si les tensions internes se sont apaisées, la question du partage des revenus — en particulier les revenus différenciés pour les programmes les plus générateurs — reste un point sensible.
Des programmes comme Florida State sont encore engagés dans des démarches juridiques pour contester l’accord de droits médias qui lie les membres à la conférence jusqu’en 2036. Tant que ce litige n’était pas résolu, un risque de dislocation persistait. Finalement, toutes les parties ont récemment trouvé un accord.
Enfin, avec la prise de contrôle du College Football Playoff par la SEC et le Big Ten, l’ACC pourrait se retrouver marginalisée dans la future structure des playoffs. Cela limite sa marge de manœuvre à long terme.
L’optimisme de Jim Phillips repose donc sur une accalmie récente et des progrès concrets, mais il reste prudent car les enjeux structurels, financiers et juridiques n’ont pas disparu. L’ACC a évité le pire, mais la tempête pourrait ressurgir à tout moment.
Ordre du jour chargé lors de ces réunions printanières de l’ACC
Les discussions ont abordé des sujets majeurs, notamment le règlement antitrust de 2,8 milliards de dollars de la NCAA, qui permettra aux universités de verser jusqu’à 20,5 millions de dollars par an directement à leurs étudiants-athlètes.
Le commissionnaire Jim Phillips a également exprimé son soutien à la proposition du président Donald Trump de créer une commission sur le sport universitaire, co-présidée par l’ancien head coach d’Alabama Nick Saban et le président du conseil d’administration de Texas Tech, Cody Campbell, visant à établir une législation uniforme sur les droits à l’image (NIL) à l’échelle nationale.
Un autre point clé a été la révision du modèle de distribution des revenus de l’ACC, désormais basé sur l’audience télévisée, qui permettra aux programmes les plus populaires, comme Florida State, de percevoir jusqu’à 18 millions de dollars supplémentaires par an. Cette modification vise à renforcer la position de la conférence face aux puissances financières que sont la SEC et la Big Ten.
Concernant l’avenir du College Football Playoff (CFP) à partir de 2026, Jim Phillips a refusé de commenter les discussions en cours sur les qualifications automatiques, insistant sur la nécessité d’un système équitable et accessible.
En somme, malgré les défis passés, l’ACC semble se diriger vers une période de stabilité, avec des initiatives visant à renforcer sa compétitivité et à s’adapter aux évolutions du paysage du sport universitaire.
Virginia Tech Hokies
Metallica enflamme le Lane Stadium : retour sur un concert historique à Virginia Tech
Une soirée d’anthologie, un mélange d’énergie brute et de passion partagée : Metallica a fait trembler les tribunes du Lane Stadium lors d’un concert exceptionnel devant près de 65 000 spectateurs.

Une soirée attendue depuis des mois par les fans des Hokies. Ce 8 mai 2025 restera gravé dans les mémoires.
Ce concert de Metallica à Blacksburg (Virginie) s’inscrivait dans le cadre de la tournée « M72 World Tour » du groupe mythique, qui continue de marquer les générations plus de 40 ans après ses débuts.
Mais au-delà d’une simple étape, le show au Lane Stadium revêtait une signification particulière : la fusion de deux institutions iconiques, Metallica et l’université Virginia Tech, unies depuis des années par le morceau culte « Enter Sandman ».
« Enter Sandman » à domicile
Pour les fans de College Football, « Enter Sandman » est bien plus qu’un hymne heavy metal : c’est le cri de guerre de Virginia Tech, joué à chaque entrée de l’équipe sur le terrain. Depuis 2000, ce titre fait vibrer les tribunes et symbolise l’identité même des Hokies. Voir Metallica interpréter ce morceau dans l’enceinte même du Lane Stadium était une expérience quasi mystique pour les supporters.
« C’était électrique. On avait l’impression de revivre une entrée de match, mais avec Metallica en chair et en os, » témoigne un étudiant de 3e année.
Une mise en scène à la hauteur
Le groupe, composé de James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett et Robert Trujillo, n’a pas fait les choses à moitié : pyrotechnie, double scène circulaire installée au milieu du terrain, projections monumentales sur les tribunes et setlist taillée pour galvaniser un stade entier.
Outre « Enter Sandman », les fans ont eu droit aux classiques comme « Master of Puppets », « One », « Seek & Destroy » ou encore « Nothing Else Matters ». Plusieurs morceaux du dernier album « 72 Seasons » étaient également sur la setlist, acclamés avec enthousiasme par un public mêlant fans de metal et passionnés de football.
Un événement culturel et communautaire
Ce concert fut aussi une vitrine exceptionnelle pour Virginia Tech. L’université a profité de l’événement pour organiser un week-end de festivités : visites du campus, marchés de producteurs locaux, expositions artistiques, et rencontres entre anciens étudiants.
L’impact économique est lui aussi notable : hôtels complets, restaurants bondés et retombées estimées à plusieurs millions de dollars pour la ville de Blacksburg et ses environs.
Un pont entre musique et sport
Ce concert historique confirme l’ancrage culturel de Metallica dans le paysage du College Football. L’idée d’un tel concert à Virginia Tech faisait rêver depuis des années. L’engouement fut tel que les places se sont arrachées en quelques minutes lors de la mise en vente en février dernier.
Déjà, des rumeurs circulent sur un concert à Death Valley (LSU) ou à « Big House » (Michigan) dans les années à venir.
Le 8 mai 2025 restera dans l’histoire de Virginia Tech. Une soirée où le sport, la musique et l’identité universitaire ne faisaient plus qu’un. Et une démonstration de plus que le College Football est bien plus qu’un jeu : c’est un vecteur culturel et communautaire, capable d’accueillir les plus grandes icônes de la musique mondiale.
Metallica à Blacksburg ? Un souvenir pour l’éternité.
The best entrance in CFB is about to be LIVE tonight 🤯#ThisIsHome | #EnterSandman | @Metallica pic.twitter.com/J7gWGE2ite
— Virginia Tech Football (@HokiesFB) May 7, 2025
Florida State Seminoles
L’ancien QB de Florida State, Jordan Travis, annonce sa retraite
Jordan Travis, ancien quarterback vedette de Florida State et choix de cinquième tour des New York Jets lors de la draft NFL 2024, a annoncé sa retraite du football à l’âge de 24 ans.

QB Jordan Travis aura donc joué son dernier match de football avec les Seminoles de Florida State. Celui qui a porté le programme de Tallahassee jusqu’aux portes des playoffs 2023-24 est contraint de mettre un terme à sa carrière.
Une décision difficile qui fait suite à une grave blessure à la jambe gauche survenue le 18 novembre 2023 lors d’un match contre North Alabama (FCS), qui a mis fin à sa saison universitaire et, finalement, à sa carrière professionnelle.
Malgré des efforts de rééducation intensifs, QB Jordan Travis a déclaré que sa jambe n’avait pas guéri comme espéré et que, sur avis médical, il était contraint de se retirer du sport qu’il aimait profondément. Il n’a jamais joué un seul match en NFL après avoir passé la saison 2024 sur la liste des blessures non liées au football des Jets de New York.
— Jordan Travis (@jordantrav13) April 30, 2025
Au cours de sa carrière universitaire, QB Jordna Travis a mené les Seminoles de Florida State à un bilan parfait de 11-0 en 2023, terminant cinquième au vote du trophée Heisman. Il détient plusieurs records de l’université dont celui du nombre total de touchdowns (99) et de yards offensifs (10 665).
Suite à cette annonce, les Jets lui ont exprimé leur soutien saluant son dévouement et sa persévérance. Son agent a lui critiqué la gestion de sa rééducation, affirmant que le processus avait été précipité, ce qui aurait pu compromettre sa récupération.
La retraite prématurée de QB Jordan Travis marque la fin d’une carrière prometteuse, laissant les fans et la communauté du football s’interroger sur le destin d’un joueur qui avait tout pour réussir dans la NFL.
Clemson Tigers
Dabo Swinney croit à l’avènement imminent d’une Super League
Le head coach de Clemson, Dabo Swinney, autrefois perçu comme résistant aux changements dans le sport universitaire, estime désormais que l’on se dirige vers “la meilleure ère du college football”.

Longtemps perçu comme l’un des défenseurs les plus conservateurs du modèle traditionnel du College Football, HC Dabo Swinney semble aujourd’hui changer de ton.
Le head coach de Clemson, double champion national, a déclaré cette semaine qu’il croyait que le football américain universitaire entrait dans ce qui sera “probablement la meilleure ère du college football” — et que l’une de ses pierres angulaires serait la création d’une Super League regroupant l’élite des meilleurs programmes à travers le pays.
La Super League, une évolution inévitable
L’idée de séparer le haut niveau du College Football du système traditionnel des conférences n’est pas nouvelle. Ces derniers mois, plusieurs propositions formelles ont émergé : un projet porté par College Sports Tomorrow, incluant des présidents d’universités telles que Syracuse (ACC) et West Virginia (Big 12), et une offre privée de la société de capital-risque Smash Capital, envisageant d’investir plusieurs milliards de dollars pour réorganiser le sport autour d’une seule entité commerciale.
Si les deux géants actuels, la Big Ten et la SEC, n’ont jusqu’à présent montré aucun intérêt public pour ces initiatives, HC Dabo Swinney estime que “les dominos sont déjà en place”.
À ses yeux, une Super League de 40 à 50 programmes est non seulement probable, mais aussi nécessaire.
“Ce n’est pas durable comme c’est organisé actuellement. Ce n’est qu’une question de temps”, a expliqué Swinney mercredi. “Même si certains d’entre nous le voient clairement, il faudra passer par une phase de transition pour y arriver.”
Des évolutions financières et structurelles déjà en mouvement
Un signe précurseur de cette transformation pourrait bien venir de Clemson lui-même.
Le programme a récemment réglé un différend juridique avec l’ACC au sujet des droits médias, garantissant son appartenance à la conférence jusqu’en 2031, mais ouvrant aussi la porte à des réalignements massifs à cette échéance.
“À un moment donné, l’argent l’emportera”, anticipe Dabo Swinney, soulignant que les marques, l’audience télévisée et la capacité commerciale des programmes prendront le pas sur l’appartenance aux conférences historiques.
Un modèle inspiré de la NFL… en restant fidèle aux valeurs universitaires
HC Dabo Swinney soutient que la future Super League devra emprunter certains éléments de la structure de la NFL :
- Plus de régionalité dans les affrontements en respectant les rivalités locales annuelles,
- Des crossovers limités mais stratégiques,
- Une structure de ligue cohérente et rentable.
Cependant, il insiste : le modèle ne doit pas devenir une simple ligue mineure pour la NFL. L’aspect académique doit rester central, et le développement personnel des étudiants-athlètes doit être préservé.
“98 % de ces jeunes ne joueront jamais en NFL. Nous devons leur offrir bien plus que du football. Aujourd’hui, les adultes semblent avoir déserté la pièce, et on laisse des gamins jouer avec des feux d’artifice sans surveillance. Nous devons faire mieux. Et je crois que nous allons y arriver.”
Vers une ère meilleure pour le college football ?
Malgré ses critiques répétées contre la professionnalisation accélérée du College Football — notamment via le portail de transfert et les contrats NIL —, HC Dabo Swinney affirme désormais que les mutations actuelles pourraient, si elles sont bien encadrées, mener à “la meilleure ère” que le sport universitaire ait jamais connue.
“Si les programmes sont structurés correctement, nous pouvons maximiser cette opportunité pour les étudiants-athlètes et élever le niveau global du sport.”
Dabo Swinney, longtemps critique des dérives modernes du college football, se fait aujourd’hui le messager d’une mutation qu’il juge inéluctable : l’avènement d’une Super Ligue élitiste, plus professionnelle mais toujours attachée à l’esprit universitaire.
Un changement de paradigme majeur pourrait bien s’amorcer — et ce, plus tôt que beaucoup ne l’imaginent.
North Carolina Tar Heels
DE Beau Atkinson renforce la ligne défensive d’Ohio State

Le portail des transferts continue de façonner les effectifs de College Football à travers le pays, et Ohio State vient de frapper un grand coup en enrôlant DE Beau Atkinson, defensive end prometteur en provenance de North Carolina. À l’aube de la saison 2025, ce recrutement s’inscrit dans une stratégie claire des Buckeyes : renforcer un front seven en transition après plusieurs départs majeurs vers la NFL.
Originaire de Raleigh (NC), DE Beau Atkinson était l’un des défenseurs les plus convoités du portail des transferts. Avec son 1,98 m pour 120 kg, il allie puissance physique, explosivité sur les premiers appuis et une intelligence de jeu qui lui a permis de se faire remarquer dès ses premières titularisations avec les Tar Heels.
En 2024, il a enregistré : 35 plaquages, 12 pour perte, 7.5 sacks, 2 passes déviées et plusieurs pressions décisives sur des 3e tentatives.
Sa capacité à évoluer aussi bien en tant que pass rusher pur que sur des situations de run stop fait de lui un joueur polyvalent, un profil recherché et extrêmement précieux dans les schémas défensifs modernes.
Un besoin comblé pour les Buckeyes
Ohio State a perdu gros à l’intersaison avec les départs conjoints de DT J.T. Tuimoloau, DE Jack Sawyer, et DE Ty Hamilton. Ces absences laissaient un vide dans le pass rush, pourtant traditionnellement un point fort du programme. L’arrivée de DE Beau Atkinson permet non seulement de combler ce manque, mais aussi de stabiliser une ligne défensive en reconstruction.
Le nouveau coordinateur défensif Matt Patricia, ancien coach des Patriots de New England, voit en Atkinson un joueur capable de s’adapter à plusieurs systèmes que ce soit 4–3 ou 3–4 :
“Il a ce gabarit NFL-ready, mais surtout une discipline tactique rare chez un jeune. Il peut jouer DE ou même glisser à l’intérieur en fonction du jeu,” a-t-il déclaré après l’annonce de l’arrivée de l’ancien Tar Heel.
Un profil parfait dans la rotation défensive
Avec DE Caden Curry, DE Kenyatta Jackson Jr., et DE Logan George en processus de développement, DE Beau Atkinson rejoint un groupe de joueurs à l’avenir prometteur mais pourrait rapidement devenir le leader de la D-line. Son expérience dans l’ACC, où il a affronté des attaques prolifiques comme celles de Florida State ou Miami, constitue un atout dans la Big Ten où le jeu physique est la norme.
Ohio State prévoit de l’utiliser comme titulaire au poste de defensive end du côté faible de la défense, et ce, dès la week 1 contre Texas. Son intégration au spring game a été fluide, avec 2 sacks et plusieurs pressures notables, confirmant son impact immédiat.
Le profil d’Atkinson rappelle celui de Chop Robinson, qui avait quitté Maryland pour Penn State avant de devenir l’un des pass rushers les plus dynamiques de la Big Ten. Ohio State espère reproduire ce succès avec un joueur au physique NFL-ready, mais qui n’a pas encore atteint son plein potentiel.
Le recrutement de DE Beau Atkinson n’est pas qu’un simple ajustement tactique pour Ohio State : c’est une déclaration d’intention. Les Buckeyes veulent continuer à dominer dans les tranchées, et ce transfert en est la preuve éclatante. À suivre de très près en 2025.
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