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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2013 – Week 9

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Semaine de football peu impressionnante… Semaine peu impressionnante également dans tout ce qui concerne les scandales (mon avis sur les sanctions infligées à Miami se trouvent dans les commentaires de l’article dédié) ou le business.

On fera donc un article un peu plus court que d’habitude, ce qui ne sera pas pour vous déplaire, mes états d’âme pouvant finir par vous saouler à la fin…

Cette semaine, toutefois, pas mal de questions de lecteurs dans le mailbag, merci à vous  ! Alors, on va consacrer plus de temps et d’espace à cette partie.

#NotImpressed

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Cette semaine, une petite revue d’un des bouquins qui fait l’actualité en ce moment aux States. Ça s’appelle «  The System  : The glory and scandal of big time college football  ». Cet ouvrage a été écrit par deux journalistes d’investigation, qui tournent autour du football universitaire depuis des lustres ou presque, Armen Keteyian et Jeff Benedict.

Qui sont ces types  ?

Armen Keteyian est un correspondant de CBS basé à New York, contributeur régulier à 60 minutes et leader sur 60 Minutes Sports. Il est l’auteur de la biographie de Mike Singletary, a reçu 11 Emmy Awards et est reconnu comme l’un des meilleurs journalistes d’investigation des Etats Unis.

Jeff Benedict est aussi un journaliste d’investigation reconnu. Contributeur régulier à 60 Minutes, le New York Times, Newsweek, 20/20 sur ABC, Dateline de NBC et Real Sports de HBO. Professeur d’écriture à l’université de Virginie du Sud.

Bref, deux types qui s’y connaissent un peu dans l’investigation sportive.

Ya quoi dans le bouquin  ?

Notons d’abord que c’est bien écrit, immersif, pas moralisateur… Bref, ça vaut le coup d’oeil.

Les 27 chapitres  :

Une intro qui pose les bases en nous faisant découvrir la scène du Sun Life Stadium de Miami pour le BCS Championship de l’an passé. On s’y croirait.

Quatre chapitres intitulés ‘The Coach’ qui nous retracent le parcours de Mike Leach, depuis sa jeunesse jusque à la fin de sa première saison à Wazzu.

Cinq chapitres qui évoquent BYU, avec l’arrivée de Bronco Mendenhall dans les circonstances qu’on connaît ou pas, Kyle Van Noy, Ziggy Ansah jusqu’au passage pro de ce dernier.

Deux chapitres intitulés ‘The Athletic Director’ qui évoquent la carrière de Bill Moos à Wazzu.

Deux chapitres qui parlent des pratiques de recrutement parfois limite  : ‘The Closer’ consacré à une hôtesse de Tennessee, et ‘Big Man on Campus’, les pratiques de recrutement de l’université de Texas.

Un chapitre consacré à Towson, victime expiatoire de LSU l’an passé.

Un chapitre consacré à Dave Brandon, l’AD de Michigan, sur tous les aspects business liés à la construction de la ‘marque’ M.

Deux chapitres consacrés aux paiements de joueurs d’Ohio State du temps de Jim Tressel, avec le témoignage de Bobby DiGeronimo, le booster d’OSU impliqué dans ce scandale.

Deux chapitres consacrés aux Directors of Football Operations, dont un sur l’ex de Texas, Cleve Bryant et les circonstances de son départ des Longhorns.

Deux chapitres consacrés à Alabama sous Nick Saban, avec notamment le récit de son recrutement par le Tide alors qu’il était à Miami.

Un chapitre sur T Boone Pickens, le méga booster d’Oklahoma State.

Un chapitre qui parle du tutorat des joueurs de football, et des agissements de l’un d’entre eux vis à vis d’une tutrice à Missouri.

Un chapitre consacré aux investigateurs de la NCAA, où est évoqué dans le détail l’enquête sur The U.

Un chapitre consacré au processus de recrutement du QB converti en receveur Ricky Seals-Jones (A&M).

Un chapitre consacré aux joueurs blessés qui ont pu voir leur carrière dérailler ou presque, dont Marcus Lattimore

Un chapitre consacré à ESPN GameDay, la production vue de l’intérieur.

Et enfin un chapitre consacré à divers agissements criminels de joueurs et la façon dont elles sont traitées par les facs, dont Alabama.

On y apprend des trucs  ?

Le bouquin donne vraiment un aperçu très large de l’univers du football universitaire tel que j’essaie de vous le faire partager. Il y a de tout, à boire et à manger, et disons qu’un fan européen qui n’a pas forcément le nez toujours dans les dessous du sport comme je peux l’être apprendra quelques trucs. Hormis l’histoire de Missouri qui m’était sortie de la tête, je n’y ai pas trouvé de vraies révélations, mais le livre explore en profondeur certaines affaires, donne véritablement un point de vue ‘de l’intérieur’ qui est juste extrêmement agréable à lire si on a un bon niveau d’anglais.

C’est très savoureux, bien écrit… Beaucoup moins lourd, par exemple, que la série d’articles de SI sur Oklahoma State que je vous ai faite partager.

Alors, pour les révélations contenues dans le bouquin, Verchain is #NotImpressed. Par contre, il en recommande la lecture pour tout fan qui a envie d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement ‘de l’intérieur’ de la redoutable machine qu’est le football universitaire.

Maintenant que sa lecture est terminée, Verchain va se pencher sur un autre ouvrage dédié au football  : «  The King Of Sports  » de Gregg Easterbrook, que nos amis qui suivent la NFL connaissent certainement sous l’identité de Tuesday Morning Quarterback, LE meilleur article football pro écrit chaque semaine selon moi. C’est à TMQ que je dois ma formulation ‘All Predictions Wrong Or Your Money Back’.

Si ça mérite quelques lignes, je vous préviendrai.

En attendant, si vous souhaitez que je revienne un peu sur quelques uns des points évoqués dans le livre, sans vous donner des traductions complètes parce que ça prendrait des plombes et que je n’en ai pas vraiment le temps en ce moment, vous êtes les bienvenus et savez où me joindre…

And In Other College Football News

Cette semaine a décidément été bien triste, pas de news valant la peine d’être rapportées dans l’univers du business. Grrr…

A part la nouvelle de l’arrestation du père de Nathan Schelhaasse dans les tribunes à l’occasion de la fessée administrée par Michigan State à Illinois, on a vraiment pas grand-chose à mentionner…

Donc, on en restera là pour le moment, non sans avoir signalé que la rumeur veut que ce soit Oliver Luck, Director Of Athletics de West F***in’ Virginia, qui est le favori pour prendre le même poste à Texas une fois que DeLoss Dodds (encore un nom que je regretterai de ne plus avoir à écrire) aura pris sa retraite.

I Got Mail… Ou Pas…

Dans cette section, amis lecteurs, vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez. Si vous avez des questions, à l’avenir… Pour cette semaine, on passe au-dessus de tout ça, on reviendra, peut-être… Ou pas…

Tuzz  : Peux tu nous résumer un peu la carrière universitaire d’Aaron Rodgers à Cal  ?

Petit mot pour Tuzz, je n’ai pas oublié ta question sur Aaron Rodgers et j’y reviendrai dans un prochain numéro… mais j’ai eu beaucoup de questions plus en rapport direct avec l’actualité, et je les traite en premier. Mi dispiace.

Louis (@tnarref)  : Quelles sont les composantes qui entrent dans le calcul des ordinateurs pour le classement BCS  ?

Ah, la question qui tue… Alors, rappelons en préambule comment ça marche, le BCS.

Il y a d’abord les Polls humains, celui du panel Harris et celui des coaches (USA Today).

Commençons par le Harris. Chaque votant soumet son bulletin en nommant 25 équipes classées dans leur ordre de préférence. La première place donne 25, la deuxième 24, …, la 25° donne 1 point. Il y a 115 votants qui s’expriment. Le score parfait est donc de 115 x 25 =2875 points. Ce total sert de base au calcul du ratio Harris dans le classement BCS, obtenu en divisant le total de points de l’équipe par le score parfait. Mettons que Miami a 2500 points, elle aura un ratio de 2500/2875 = 0.870.

Même principe de vote chez les coaches, sauf qu’il n’y a que 59 votants. Le score parfait est de 1475 (soit 59 x 25). On ramène le score de l’équipe, disons 1230 pour Miami dans notre exemple, au score parfait, et on a le ratio du coaches poll, dans notre exemple 1230/1475 = 0.834

Et on en arrive au cœur de ta question, avec les fameux ordinateurs… Il y a au total 6 formules d’ordinateurs qui donnent un score. On ne conserve pour l’évaluation du ratio d’une équipe que les 4 scores intermédiaires  : on élimine le plus haut et le plus bas (si 3 ordinateurs donnent un score identique en termes de points supérieur aux trois autres, on en élimine un des trois). Le score maximum possible est donc de 100 points (4 x 25, sur le même principe que les polls humains). On divise donc le total des scores des 4 ordinateurs retenus par le score maximum pour obtenir le ratio des ordinateurs.

Exemple  : si Miami reçoit comme scores 20, 18, 18, 18, 22, 19, on élimine les deux scores extrêmes (22 et 18), et on additionne les 4 restant  : 20+18+18+19 = 75, qu’on divise par 100, ce qui donne un ratio d’ordinateurs de 0.75 pour les ‘Canes.

Le score total de Miami dans le BCS sera de 0.870+0.834+0.75 = 2.454. On divise ensuite ce total par 3 pour avoir le ratio BCS  : 2.454/3 = 0.818. Avec un tel score, nos ‘Canes se classeraient cinquièmes du BCS publié dans la nuit de dimanche à lundi.

Bien, maintenant, faisons comme Michel Chevalet  : Les classements des ordinateurs, comment ça marche  ?

D’abord, rares sont les responsables des classements d’ordinateurs à révéler exactement le détail de leurs classements. Bien souvent, les explication des différents classements donnés ci-dessous ne sont pas vérifiables, et on est parfois contraint de se référer à des hypothèses en fonction des déclarations des responsables… Ce qui ne fait qu’ajouter à la confusion…

Comme annonçé ci-dessus, il y a 6 classements d’ordinateurs, que voici  :

  • Le Anderson et Hester  : ce classement se targue d’être le plus exact possible, ayant fonctionné depuis que le BCS existe et malgré les changements de format du BCS. Bof. Les critères pris en considération seraient  : le record, la difficulté du calendrier de l’équipe, son record contre les Top 25, et les défaites contre des équipes hors Top 25. Pour la difficulté du calendrier, A&H tient compte du record des adversaires de l’équipe évalué, mais aussi celui des adversaires de ces adversaires. Ainsi, une équipe qui bat une équipe qui gagne contre des équipes qui gagnent est récompensé de plus de points qu’une équipe qui bat une équipe qui ne gagne que contre des losers, ou qui perd tout le temps. Le même facteur pour l’ensemble de la conférence de l’équipe est pris en compte également. Les résultats à domicile et à l’extérieur sont également pris en compte dans la formule… Le classement est calculé uniquement sur les performances de l’année en cours, et n’est calculé qu’à partir de la semaine 5, pour avoir une base statistique de départ.

  • Le Billingsley Report du College Football Research Center  : on a une autre méthode, par ‘accumulation’, qui se base sur un classement de présaison, lequel est fonction du classement final de la saison précédente. Le premier de l’an passé se voit donner 270 points de départ, puis chaque suivant a un point de moins que le précédent. L’équipe numéro 120 part donc à 151 points de base. Ensuite, durant la saison, des points sont donnés en fonction des résultats et de la difficulté du calendrier. Cette dernière est déterminée… Par les classements de Billingsley himself… Wow… Bref, assez incompréhensible et endogame, ce système…

  • Le Colley Matrix (true story), mis au point par un docteur en astrophysique de Princeton. Wow… J’en tremble… Il se base uniquement sur les performances de la saison, prend en compte le record, la difficulté du calendrier mais sans prendre en compte l’influence des matchs à domicile ou non, tous les résultats se valant qu’ils soient à la maison ou à l’extérieur. L’écart au score n’est pas pris en compte non plus dans le calcul, pour ne pas influencer les ratios (ce qui en soi est déjà une influence, mais bon…). Colley ne voit que des avantages à son système, dont les résultats seraient généralement proches des votes humains, ce qui ferait sa bonne qualité. Ahem… Louisville, anyone  ?

  • Le Kenneth Massey Ratings  : Prend en compte les classiques record, difficulté du calendrier (les résultats des uns et des autres), endroit du match. C’est la base. L’écart au score n’est jamais pris en compte. C’est tout, tout le reste est déjà validé par le résultat du match. La date du match est également pris en compte, les matchs de début de saison comptant moins que ceux de fin de saison, quand les choses se sont équilibrées et qu’on y voit un peu plus clair… Bref, opaque again.

  • Le Sagarin  : sans doute le plus connu, publié par USA Today. Sans doute également un des plus repris par les médias quand il est question d’évaluer la difficulté de calendrier de deux équipes qu’on veut comparer. La formule exacte est secrète, bien sur, mais on sait que sont pris en compte le record, la difficulté du calendrier (les adversaires et les adversaires des adversaires), l’endroit du match. Une victoire à l’extérieur compte plus. De même, le classement Sagarin se veut prédictif. En comparant les ratios, on parviendrait à estimer le résultat du match une fois qu’on sait l’endroit où la rencontre se dispute… Wow…

  • Le Peter Wolffe. Le truc de la CIA-NSA-FBI-FortKnox. Personne ne sait ce qu’il y a dedans. Je pense même que le type qui le publie ne sait pas non plus ce qu’il y a dedans… Tout ce qu’on sait, c’est que le classement est établi en comparant les résultats d’un match avec la probabilité de son résultat… Le truc prendrait aussi en compte les résultats domicile-extérieur… Mais c’est à peu près tout ce qu’on sait, hormis que les résultats de plus de 700 équipes seraient considérées… Wow, wow, wow…

Bref, moi qui ne suis ni astrophysicien ni type dingue planqué dans ma cave pour analyser des résultats et des probabilités de résultat, je me dis que ce truc n’a été créé que pour donner au mouton dans son canapé l’impression d’une validation par la science du BCS.

#NotImpressed.

Yacine  : Petite question concernant nos amis les zébrés : ils ont tous des lettres différentes sur leur dos, et avec cela une position particulière on the field, tu saurais me dire à quoi ça fait référence exactement ? Et comment les zébrés sont attitrés à cette position en particulier ?

Un principe de base  : chaque lettre fait référence à la position de l’arbitre dans le lineup des arbitres. Ça se passe comme suit. Pour le fait d’être attitré à une position ou à une autre, c’est plus une spécialisation, mais un arbitre n’est pas spécialement affecté à une position pour toute sa carrière ou toute sa vie non plus. Ça change, parfois.

Alors, allons-y pour la liste des refs, il y en a 7 chez les universitaires comme chez les pros  :

  1. Le Referee ( R )  : c’est le patron des arbitres sur le terrain. Il a une casquette blanche, alors que les autres ont une casquette noire. Il se place derrière l’attaque. Il a pour mission de compter les downs, annoncer les pénalités et expliquer les règles au micro. Il surveille notamment le quarterback et le running back (selon qu’il s’agit d’une passe ou d’une course) et toutes les pénalités qui pourraient être appelées sur leurs adversaires (roughing the passer, tuck rule, horse collar, etc).

  2. L’Umpire ( U )  : il se place derrière la ligne des linebackers. Il est chargé de compter les joueurs offensifs sur le terrain avant la mise au jeu. Son boulot principal est d’examiner le jeu de ligne, notamment de détecter les holdings ou les blocks illégaux. Il contribue également à déterminer les passes illégales du Qb (quand le QB se retrouver derrière la ligne de mise au jeu).

  3. Le Head Linesman (HL ou H, plus généralement)  : Il se place d’un côté de la ligne de mise au jeu. Son boulot est de détecter les fautes avant la mise au jeu (offsides, encroachement), puis de détecter les fautes de son côté du terrain après la mise au jeu, ainsi que de juger des sorties de balle et de l’endroit de la sortie de balle. Il est aussi le ‘pilote’ du groupe qui se trimbale la chaîne de 10 yards qui sert à mesurer si un first down est acquis ou pas, et c’est lui qui désigne l’endroit où se trouve le ballon au moment de la mesure.

  4. Le Line Judge (LJ ou plus généralement L) : Il se place de l’autre côté de la ligne de mise au jeu. Il a les mêmes attributions que le H de son côté du terrain, hormis le ‘pilotage’ du groupe de mesure.

  5. Le Side Judge (S) : se positionne en profondeur derrière la défense, derrière la secondary, du côté du Head Linesman. Il est responsable de juger des fautes dans le champ ouvert de son côté du terrain, notamment – mais pas seulement – les interférences de passes.

  6. Le Field Judge (F) : se positionne en profondeur, derrière la secondary, du côté du Line Judge. A les mêmes attributions que le Side Judge. Il évalue la réussite d’un field goal, avec son compère…

  7. Le Back Judge (B) : Se positionne en profondeur, derrière la secondary, dans l’axe du terrain. Il a la responsabilité d’évaluer les fautes dans l’axe profond. Et évalue la réussite du field goal. Il est aussi responsable du chrono.

La preuve par l’image :

Angelo Morana  : Je me demandais d’où venait le surnon  » The U » (est ce le U de University ? style c’est LA meilleure Université ou ça viendrait totalement d’autre part ?

Ah, là, là… La légende de The U…

Il y a un petit paquet d’années en arrière, Miami se perdait un peu dans le look de ses uniformes. The University of Miami… ça donnait des trucs comme UM ou M. Et il y a somme toute un paquet d’équipes qui peuvent se revendiquer de ces sigles, comme Maryland ou Michigan par exemple. U… Personne, en fait… C’est un designer, Bill Bodenheimer, qui a eu l’idée du logo. A part Utah comme équipe de premier plan, personne n’utilisait le U ou presque (OK, ya Utah State, super…).

Donc, Bill a dessiné le fameux U qui orne désormais un certain nombre de trucs de la vie quotidienne de Verchain.

Et le truc a pris corps. Compte tenu de la domination de Miami entre les années 90 et le début des années 2000, The U s’est imposé comme une marque de fabrique, revendiquée par les joueurs et les anciens étudiants.

C’est flashy, le orange vert blanc, et ‘The U’, représente alors THE University.

LA fac.

La machine à fabriquer des pros dans tous les sens (Citons par exemple Vince Wilfork, Ray Lewis, Clinton Portis, Ed Reed, qui ont marqué la NFL ces dernières années).

Au départ, c’est venu d’une recherche de différenciation, et c’est devenu une légende.

The U invented swagger.

Axel Bidiville  : J’ai une question concernant les possibles, futures, rémunérations des joueurs en NCAA. Comme la plupart des gens crient au scandale, j’ai pensé à une solution  : au lieu de payer les joueurs directement, c’est à dire pendant leur cursus scolaire, les universités pourraient reverser des primes aux joueurs lorsqu’ils passeraient pro ou termineraient leur cursus.
En théorie, ces joueurs ne seraient plus étudiants-athlètes donc pas de souci pour les payer.
Est ce que cette solution te parait possible?

Possible ? Pas certain.

Ce serait une belle manière de contourner le règlement, mais pas réellement, puisqu’il y aurait nécessairement un contrat entre l’université et le joueur. Donc il y aurait mention d’une transaction financière… Ce qui serait donc contraire à la règle de base de la NCAA… Il me semble. J’interprète peut-être un peu trop les règles…

Il faudrait trouver un système pour appliquer ta proposition, et je ne vois rien d’autre qu’un contrat écrit (sinon, comment garantir aux parties la distribution d’un revenu, surtout après que le joueur ait quitté l’équipe, qu’il devienne pro ou non ?).

Toujours est-il, donc, qu’il faudrait modifier les ‘bylaws’ de la NCAA pour que le paiement soit autorisé, même en fin de scolarité, il me semble. Et ensuite, gérer les cas… Comment convenir à l’avance d’une rémunération future ? La possibilité de verser de grosses sommes en fin de carrière deviendrait un argument de recrutement que les ‘grosses marques’ comme Texas ou les facs ‘avec un généreux donateur’ comme OSU ou Oregon pourraient utiliser… Même à l’intérieur du Cartel, ça créera des problèmes…

La meilleure solution, je pense, ou en tout cas la moins pire de toutes, c’est d’autoriser les 120 facs et quelques de FBS à augmenter le niveau des bourses, qu’il permette non seulement de couvrir les frais de scolarité, un repas par jour, le coût des bouquins et l’hébergement, mais aussi les fameux 3500 dollars de plus qui permettent de se payer un petit truc, et notamment de manger un peu correctement. Ce serait un bon début, mais ça n’empêcherait pas, de toute façon, les paiements indus aux joueurs, de la part des boosters…

Et ça continuerait à creuser, de toute manière, l’écart entre le Cartel et We, The People… Oh, c’est déjà le cas, quoi qu’il en soit, ça serait juste une officialisation, en somme…

Verchain’s Games To Watch This Week

L’équipe de rédaction de The Blue Pennant vous présentera demain les matchs les plus intéressants à suivre cette semaine. Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne moi aussi mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain…

Louisiana Monroe Warhawks at Troy Trojans
Parce que ce n’est pas le match auquel vous auriez pensé de but en blanc. Parce que c’est un match qui se joue un jeudi soir. Parce qu’en cette veille de Toussaint nous aurons une pensée pour tous nos chers disparus. Parce que ce sera Halloween et que certains uniformes dans la Sun Belt ressemblent parfois à des déguisements. Parce que ce match, mine de rien, pourrait bien compter pour la victoire finale dans la Little Conference That Can’t This Year. Parce que tout ça. Parce que ça ne passionnera pas l’auditoire dopé au stroboscope ESPN. Parce que We, The People. Parce que je suis Verchain.

Michigan Wolverines at Michigan State Spartans
Déjà la dernière chance des Wolverines, qui n’auront de toute façon plus que des dernières chances sur leur fin de saison. Gagner est une priorité, perdre est totalement interdit. Alors, on va voir de quel bois les hommes de coach Brady Hoke sont fait. Ou plutôt, on va voir si les Wolverines sont VRAIMENT en bois…

Miami Hurricanes at Florida State Seminoles
Le match de la décennie pour les Hurricanes. Miami a du mal ces dernières semaines, avec des débuts de matchs poussifs, contre des équipes qui ne sont pas véritablement de première bourre. Florida State nous montre chaque semaine à quel point leurs performances sont respectables, même si le choix des ordinateurs pour la première publication du BCS m’avait laissé #NotImpressed. Si Miami tombe derrière rapidement au score (ce qui est une vraie possibilité avec Jameis Jesus Winston et ses boys), aucune chance de revenir. C’est un match pour les grands, l’occasion de savoir, enfin, si… The U is back !

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

Après trois années à commenter le football sous toutes ses formes, Verchain a rejoint la rédaction de The Blue Pennant en 2013 pour vous proposer son College Football Report et quelques autres fantaisies, en exclusivité.

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 15

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Je n’ai pas pu résister au plaisir de vous livrer mon #NotImpressed de la semaine dès dimanche dernier, atterré devant mon streaming d’ESPN. Entre Herbstreit, ancien d’Ohio State rappelons le qui se félicitait du choix du comité, Reece qui disait amen à tout, David Pollack qui avait un peu de retenue, Bob Fuckin’ Bowlsby au téléphone, Nick Saban qui disait tout le bien qu’il pensait d’Ohio State, etc, je n’ai pas pu m’empêcher de dégainer (oui, elle me le reproche souvent, aussi…).

Bref, je ne vais pas en remettre une couche.

Il y aura un CFR spécial la semaine prochaine pour vous proposer mes impressions sur les bowls qui ont été annoncés. Tous les bowls. Les 38.

C’était le dernier #NotImpressed de la saison. Merci pour votre fidélité.

Ah, tiens, Bowl-wise, voilà l’effet que ça fait au Président de l’Université du Tennessee de voir les Vols disputer le TaxSlayer.com Bowl, un bowl qui n’est que dans les rangs 3 à 8 du calendrier bowls SEC… Pauvre homme…

Bah, juste après, il a sorti le chéquier pour rallonger coach Butch Jones à 3,6 millions de dollars par saison jusqu’en 2020…

And In Other College Football News

Dernier rendez-vous avec les salaires des coaches. Cette semaine, donc, pour boucler la boucle, la Conférence USA.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Florida Atlantic Charlie Partridge $500,000 $2,590,000 5 years $500,000 $30,000
Florida International Ron Turner $550,000 $2,700,000 5 years $500,000 $20,000
Louisiana Tech Skip Holtz $500,000 $2,500,000 5 years $200,000 $25,000 $150,000
Marshall Doc Holliday $600,000 $2,400,000 4 years $175,000 $20,000
Middle Tennessee Rick Stockstill $701,504.14 $4,209,024.84 6 years $10,000
North Texas Dan McCarney $710,000 $3,704,200 5 years $600,000 $500,000
Rice David Bailiff
Southern Miss Todd Monken $700,000 $2,800,000 4 years $700,000 $15,000
UAB Bill Clark $500,000 $1,500,000 3 years $450,000 $25,000 $50,000
UTEP Sean Kugler $500,000 $2,500,000 5 years $280,000 one month base salary $100,000
UTSA Larry Coker $425,000 $2,375,000 5 years $400,000
Western Kentucky Jeff Brohm $600,000 $2,400,000 4 years $600,000 $50,000
Old Dominion Bobby Wilder

Charlie Partridge : augmentation de 5% chaque 1er juillet à partir de 2015. Bonus de présence de 40000$ au 1/7/2016 et 20000$ au 1/7/2018. L’université fournit une voiture de fonction. Une loge au stade. 6 tickets à la saison pour le basket. 12 tickets pour les matchs à l’extérieur (première fois que je vois ça).

Nom de plombier, allure de plombier, job de plombier

 

Ron Turner : prime de présence de 50000$ chaque 1er mars jusqu’en 2017. 20 tickets pour les matchs à domicile.

Skip Holtz : 0,3 million chaque année garantis versé par la Louisiana Tech University Foundation, pour les apparitions médias et de levée de fonds. Permission de négocier son propre contrat équipementier pour ses chaussures et ses fringues (bon, apparemment, il n’a pas eu de contrat avec Armani…). Une voiture de fonction, possibilité d’une deuxième (hey, il est donc célibataire). Cotisation payée à un country club.

‘OK Corral’, c’était mieux avant…

 

Doc Holliday : ouais, il a le nom du personnage joué par Val Kilmer dans Tombstone, où Kurt Russell joue Wyatt Earp. 0,3 million pour les apparitions médias, 0,1 million pour les opérations de levée de fonds. 25000$ versés par le Marshall University Football Enhancement Fund. Deux voitures de fonction avec l’assurance et l’entretien payés. Cotisation payée à un country club. 20 tickets pour les matchs à domicile et 4 tickets pour le basket. Buyout de 2 millions de dollars s’il devient le coach de West Virginia.

Rick Stockstill : augmentation de salaire de 100 000$ si l’APR est de 930 ou plus (Academic Progress Rate, ou une mesure des chances d’obtention du diplôme des étudiants athlètes), si l’équipe a un record positif et gagne 5 matchs de conférence, si aucune violation de niveau 1 ou 2 des règlements NCAA n’est relevée pendant la saison. Si ces mêmes critères sont remplis, prolongation automatique d’un an du contrat. 75000$ de revenu annuel pour les apparitions TV, radio et Internet (bizarre, on n’a pas vu de une de Paper avec Rick Stockstill – Breaking The Internet…). 5000$ de primes par tranche d’augmentation des revenus des tickets de 100000$. 4000$ de prime par tranche d’augmentation des donations de boosters de 100000$. Une voiture de fonction ou allocation mensuelle de 600$. Défraiement de 400$ par mois pour ses menues dépenses. 20 tickets pour les matchs à domicile. J’adore son contrat. Rien que le montant de son salaire garanti qui se termine par 14 cents me fait tripper…

Dan McCarney : 50000$ pour les apparitions télé. Primes de présence s’il termine chaque saison de 60000$ en 2014 puis 70k, 90k, 110k pour finir à 124200$ s’il termine la saison 2018. 15000$ de prime pour chaque saison à plus de 7 victoires. Voiture de fonction PLUS allocation de 900$ par mois pour payer l’assurance, le carburant et l’entretien. Cotisation payée à un country club.

Todd Monken : une voiture de fonction avec l’assurance payée. Loge privée dans la tribune de presse, plus 20 tickets pour les matchs à domicile. 6 tickets pour le basket. Cotisation payée à un country club.

Bill Clark : 25000$ pour les apparitions médias et le ‘talent’ (no kidding), 25000$ pour les opérations de promotion et de levée de fonds. 10000$ de prime pour des abonnements entre 5000 et 7499, 20000$ de 7500 à 9999 et 30000$ pour plus de 10000 abonnements à la saison vendus. 25000$ pour 7 victoires et 5000$ par victoire supplémentaire jusque 10. 10000 dollars de prime pour une victoire contre une Power Five. Deux voitures de fonction ou allocation de 750$ par mois par véhicule loué. Cotisation payée à un country club.

Sean Kugler : 220000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Toutes les primes de bowl et autres sont exprimées en mois de salaire. Par exemple, un mois de salaire pour plus de 6 victoires dans la saison. Deux voitures de fonction fournies par un concessionnaire local. Cotisation payée à un country club.

Larry Coker : 25000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Augmentation annuelle de 25000$. Une voiture de fonction ou 600$ par mois d’allocation. 24 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge privative. Cotisation payée à un country club. Jusqu’à 185000$ de primes liées à la performance de l’équipe (non détaillées).

Jeff Brohm : prime de 50000$ pour gagner plus de 6 matchs, prime de 25000$ si l’affluence moyenne au stade est supérieure à 12000. L’université fournit une voiture de fonction et paie l’assurance, avec la possibilité d’une deuxième voiture (ce qui, selon les standards habituels, implique que Brohm est célibataire, mesdemoiselles…). 10 tickets pour les matchs à domicile. S’il est viré, il ne peut pas entraîner une équipe du Kentucky pendant deux ans.

Rice a refusé de communiquer les éléments salariaux de David Bailiff puisque la faculté est totalement privée.

Les éléments salariaux du coach d’Old Dominion Bobby Wilder n’ont pas été examinés par Newsday, dont la base de données vous a été traduite ici dans le cadre de cette suite de news sur les salaires des coaches. Cependant, comme votre ami Verchain ne recule devant rien (ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît), il vous a trouvé le package de Bobby.

Salaire de base de 220000$ pour cette saison, 239500$ la saison prochaine et 270000$ en saison suivante. Salaire complémentaire versé par des fonds privés de 180000$ et prime pour les apparitions médias de 75000$ (qui passera à 100000$ en 2016-2017). Wilder a négocié une clause de licenciement sans cause à hauteur de 1,8 millions en 2013, somme qui diminue de 0,2 million à chacune des saisons suivantes. Ainsi, s’il est viré en 2015, il recevra 1,4 millions.

Par contre, je n’ai pas trouvé les autres trucs qui m’amusent comme les primes à la con et les cotisations à un club de strip…

Verchain’s Game To Watch This Week

Bah, cette semaine, rien, juste le match habituel qui clôture la saison entre les Midshipmen de Navy et les Black Knights d’Army. Si vous aimez la triple option, ou si le simple nom de Ken Niumatalolo vous amuse, vous pouvez regarder. Si vous êtes totalement drogué au football, vous pouvez regarder… Moi, je pense que je regarderai ce truc. Parce que ce ne sera pas pire que certains des bowls qui nous attendent.

L’édition spéciale Viewer’s Guide du College Football Report vous attendra en début de semaine prochaine. Ensuite, la voix de Verchain s’éteindra. Enfin, celle qui venait vous chatouiller hebdomadairement. Elle reviendra, ponctuellement, ne serait-ce que dans les commentaires. Ne serait-ce que parce que j’ai une copie du Wainstein Report sur North Carolina à vous dévoiler…

Et puis, il y a aura une nouvelle saison qui débutera fin août, non ?

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 : Special CFP Edition

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed. CFP Edition.

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Devant les caméras d’ESPN, avec Reece Davis derrière le micro et tous les guignols comme votre serviteur qui regardent le truc par des moyens détournés, Jeff Long, le chef d’une nouvelle mafia qui vient remplacer le Cartel, vient d’annoncer les demi-finales du premier College Football Playoff de l’histoire.

#1 Alabama Crimson Tide (SEC Champion, 12-1) face à #4 Ohio State (Big Ten Champion, 12-1)

#2 Oregon Ducks (Pac12 Champion, 12-1) face à #3 Florida State Seminoles (ACC Champion, 13-0)

Are you kidding me ????

Rien à dire sur la demi-finale qui opposera Oregon à FSU, elle était attendue, elle était programmée, il était écrit qu’elle devait se produire.

Rien à dire sur le choix d’Alabama comme numéro 1 du classement. Le Tide a remporté la plus difficile conférence du paysage, la plus difficile conférence du paysage, avec une défaite qui est tout sauf humiliante au compteur contre Ole Miss, une équipe de la SEC West, qui a également battu Mississippi State qui ne comptait qu’une défaite contre Alabama au moment de croiser la route des Rebels. Un accident de parcours, à l’extérieur, ça arrive.

Ohio freakin’ State ????

Shoot me in the head, right now.

On parle d’une équipe qui a été battue A DOMICILE, dans l’imprenable Horseshoe, par VIRGINIA FUCKIN’ STATE. Une équipe avant-dernière de sa division, l’ACC Coastal, dont le champion, Georgia Tech, a terminé avec un record de 6-2 en conférence. Une équipe qui a perdu contre East Carolina de l’AAC, contre Miami, Pittsburgh, Georgia Tech, le Boston College et WAKE FOREST, dans le cadre du pire match de la saison en Power Five, un lavement à 6-3 EN PROLONGATION !!!!!!

Big Ten bias !!!!

Bob Bowlsby, commissionnaire de la Big 12

Sortez les théoriciens du complot !!! Il n’y a pas eu d’avion dans le Pentagone ??? Il y a eu, alors, un jeu de pouvoir, avec deux des ex-coaches faisant partie du CFP Selection Committee liés à la Big Ten : Barry Alvarez de Wisconsin et Tom Osborne de Nebraska. De qui se moque-t-on ? Sans compter que le tristement célèbre Jim Delany, le commish de la Big Ten, a sans doute du trouver un moyen de pousser son jeu de pouvoir suffisamment loin pour avoir une quelconque forme d’influence.

Le grand perdant de l’année dans la course au playoff est donc la Big 12. Paie ta crédibilité. Tu t’appelles Big Twelve et t’as que 10 équipes dans ta conférence. Non mais allo quoi. C’est comme si je disais tu t’appelles Big Ten et t’as 14 équipes dans ta conférence.

Que les présidents des universités de Texas, Oklahoma, Texas Christian, Baylor, Iowa State, West Virginia, Texas Tech, Kansas, Oklahoma State et Kansas State se réunissent et licencient sur le champ Bob Bowlsby. Le commissionner de la Big 12 est autant responsable que le comité de ne pas avoir de représentant de la conférence en playoff. Oui, d’une des deux seules conférences à jouer 9 matchs en conférence, avec la Pac12.

Bowlsby est le pitre en chef qui a refusé de nommer ONE TRUE CHAMPION dans la Big 12, alors que le règlement de sa conférence indique qu’en cas d’égalité, l’équipe qui remporte la confrontation entre deux équipes est nommée championne. Et cette équipe est Baylor. Alors, en croyant favoriser sa conférence par rapport à la perception que TCU était plus appréciée du comité que son VRAI CHAMPION Baylor, Bobby nous l’a jouée ‘co-champions’. Et ça vient de lui péter à la face comme à n’importe quel terroriste qui essaie de se fabriquer sa propre petite bombinette. Ridicule.

Les explications de Bowlsby sur ESPN sont à pleurer de rire. ‘Le comité ne nous a pas dit que c’était important d’avoir un match de championnat, si on avait su on aurait fait autrement’. Mais combien ce type est-il payé pour dire ça ? Le tiebreaker prévu par le règlement n’est pas pour désigner un champion, mais le représentant de la Big12 pour le Bowl avec lequel elle est sous contrat, le Sugar. Alors, ça s’appliquera l’an prochain. Non mais. Je ne savais pas que n’importe quel comédien de stand-up pouvait devenir commish d’une Power Five ! Gad Elmaleh comme commish de la Big 12.

Jeff Long, le Parrain lui-même, a avoué à ce cher Reece (qui est d’accord avec tout ce qui vient d’une quelconque forme de pouvoir) que le fait de ne pas avoir de champion unique a pu coûter à la Big 12.

De même, le membre du comité de sélection lié à la Big 12, le Director of Athletics de West Virginia, ne devrait pas pouvoir sortir de la prochaine réunion des AD de la Big 12 autrement que couvert de goudron et de plumes.

WR Devin Smith, Ohio State

Même Paul Finnebaum est d’accord pour dire que ce comité vient de poser sa première bouse. Pas mal pour une première édition, gentlemen (and lady Condi, oeuf corse). Comment expliquer que TCU, classé troisième la semaine passée, se retrouve soudainement dehors, sans perdre ?

C’est le retour du BCS, dans une nouvelle forme. Lou Holtz est d’accord avec le comité. Voilà qui devrait suffire à vous convaincre que ces messieurs et madame ont fait n’importe quoi.

C’est le retour du What have you done for me lately ! Une victoire impressionnante en dernière semaine, et on oublie tout.

Ohio State a joué Navy, Kent State et Cincinnati hors conférence en plus de la sublime défaite A DOMICILE contre Virginia Tech. Voilà de quoi vous impressionner ?

Au moins, Florida State a joué Notre Dame, Oklahoma State et Florida en plus de Citadel. Et ils sont invaincus. Oui, ils gagnent moche, oui ils ont eu du mal à battre Georgia Tech. Mais ils sont là à 13-0, devant Ohio State.

Ohio State est le champion de la sixième division du college football. La Big 12 à division unique est la quatrième division du truc.

Retournez le problème dans tous les sens, et vous arrivez à la même réponse : This is an outrage !

Manquerait plus que la B1G nous ressorte ses divisions Leaders et Legends, tiens, pour que la fête soit totale.

Et Verchain est #NotImpressed.

Just two words for you : Suck it ! Pardon. ROLL TIDE !

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 14

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Eh bien voilà.

Voilà la dernière livraison du College Football Playoff Selection Committee. Pas dans sa version Verchain. Dans celle qui passe sur ESPN…

So, what ?

En bon avocat des causes impossibles (comme le maintien de Brady Hoke à la tête de Michigan. Just joking), Verchain is #NotImpressed. Non, pas impressionné… Verchain is #Outraged !!!

Plus que jamais, il est temps de se demander ce que fout ce comité.

Les fans de Florida State sont fous furieux de voir leur équipe descendre lentement au classement à chaque victoire arrachée de manière de plus en plus moche et/ou de plus en plus limite (que ce soient Louisville, Miami, Boston College ou Florida…). Ils ont raison, quand on est fan on ne voit pas les limites de son équipe (et on désigne Duke Johnson parmi les trois meilleurs coureurs de la division FBS…). Mais vu de l’autre côté du Sunshine State (la Floride, jeunes gens), Verchain trouve que, si FSU mérite d’être dans les 4, elle ne mérite pas mieux que sa quatrième place.

Non, la raison de l’énervement de votre ami Verchain (et il vaut mieux ne pas réveiller le dragon…), c’est le cas de Baylor.

Mais personne n’aime Baylor. PERSONNE N’AIME BAYLOR !!!!!

1) TCU est classée devant Baylor.

Oui, alors que TCU a été battue par Baylor, qui a remonté 20 points pour passer devant les Frogs… A se demander où est soudainement passé le critère des victoires face à face ?

Alors, on va nous raconter que le calendrier des Frogs était beaucoup plus difficile que celui des Bears. Alors… Ouais, pour le moment, Baylor n’a pas encore battu Kansas State, ce que TCU a fait… Les deux équipes partageront au soir de la dernière journée de la saison BiG 12 un total de 10 adversaires en commun.

Baylor a eu du mal à terminer le match contre Texas Tech cette semaine, pendant que TCU écrabouillait Texas. Alors, le comité, on fait comme les votants du BCS ? On reste sur la dernière impression ? On préfère la dernière fille facile au meilleur coup de sa vie, qui a juste eu une petite migraine du côté de Morgantown ? Please…

Jusqu’à la semaine dernière, le sémillant Jeff Long, chairman du comité (qui ressemble de plus en plus à Vince McMahon de la WWE tellement il est ridicule à chaque apparition, il ne lui manque que la démarche de canard, en fait…) affirmait que TCU méritait d’être mieux classée que Baylor car elle avait une belle victoire contre une équipe du Top 25 du CFP : Minnesota.

Cette semaine, Minnesota ne fait plus partie du Top 25 du CFPSC… Donc, Jeffy Jeff affirme que TCU mérite d’être mieux classée que Baylor car elle a une belle victoire contre une équipe non classée mais qui a un record positif. Pardon ?

Jeff Long examine la candidature de Baylor au CFP

La Big 12 n’aime pas Baylor non plus. Qu’est ce que c’est que cette histoire de proclamer des co-champions en cas de records identiques ? Hé, les enfants, dans un round robin où toutes les équipes se rencontrent (oui, pas un truc comme l’American ou la Sun Belt) comment une victoire face à face ne peut-elle pas favoriser l’équipe victorieuse, en cas de records finaux identiques ?

HEY !!!! C’EST POURTANT CE QUE VOUS AVEZ ECRIT SUR VOTRE SITE INTERNET !!!!!!!!!!!

And I quote : « 

  1. If two teams are tied, the winner of the game between the two tied teams shall be the representative. »

On se fout de nous. Vraiment.

Donc, le comité a sans doute du trouver un formidable argument pour classer TCU devant Baylor.

Verchain, lui, n’en voit qu’un (indice : l’argument se trouve au milieu de la photo…)

2. Ohio State est classée devant Baylor !!!

Encore pire, peut-être, la présence d’Ohio State devant Baylor.

C’est sans doute du au fait que les Buckeyes ont battu Minnesota ? Je ne vois pas trop d’autre explication…

Pas de victoire face à face, mais de toute façon ça ne compte pas…

Alors, regardons un peu les calendriers des deux équipes, puisque selon Saint Jeff ça compte… (NB : tous les classements sont issus des stats de Sagarin, pour pouvoir classer les équipes qui ne sont pas dans le classement du CFPSC…)

Meilleure victoire des Bears : contre #3 TCU.

Meilleure victoire des Buckeyes : contre #10 Sparty.

Deuxième meilleure victoire des Bears : contre #9 Oklahoma.

Deuxième meilleure victoire des Buckeyes : contre #34 Minnesota (quand je vous dis que c’est là que ça se passe…).

Défaite des Bears : contre #28 West Fucking Virginia à Morgantown.

Défaite des Buckeyes : contre #50 Virginia Tech dans le foutu Horseshoe de Colombus !!!

Bah, après tout, Ohio State est une institution, un grand nom dans le monde du football. Baylor, c’est juste une bande de foutus baptistes illuminés de Waco au Texas, quoi. Des David Koresh en puissance. Alors que bon, Ohio State, c’est la fac où a fumé de l’herbe étudié le formidable Lil Jon.

Théorie de la conspiration : des sources bien informées sur ce qu’il se passe derrière les murs de la salle de réunion du CFPSC affirment que les plus ‘vocaux’ des membres du comité, ceux qui s’expriment le plus, cherchent à convaincre les autres sont les ‘coaches’.

Les ‘coaches’, c’est à dire :

  • Barry Alvarez : ancien coach de Wisconsin et AD des Badgers.
  • Tom Osborne : ancien coach et AD de Nebraska
  • Ty Willingham : ancien coach de Stanford, Notre Dame et Washington.

Bref, BIG TEN BIAS ALL OVER THE PLACE !!!

Nous aurons donc droit à des grands moments de vérité en cette fin de semaine, avec le climax dans la nuit de dimanche à lundi chez nous pauvres européens : Kansas State tient la crédibilité du College Football Playoff Selection Committee entre ses petites mains.

Si cette image ne vous fait pas peur…

And In Other College Football News

Avant dernier épisode du détail des salaires et autres avantages des coaches, avec cette semaine l’avant-dernier épisode : la Mid-American Conference.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Akron Terry Bowden $400,000 $2,000,000 5 years $300,000 $50,000  
Ball State Pete Lembo $475,000 $2,500,000 5 years $475,000 $15,000  
Bowling Green Dino Babers $400,000 $2,000,000 5 years $400,000 $15,000  
Buffalo Jeff Quinn $325,000 $1,625,000 5 years $250,000 $25,000  
Central Michigan Dan Enos $360,000 $1,440,000 4 years $285,000 $15,000  
Eastern Michigan Chris Creighton $425,000 $2,125,000 5 years $400,000 $20,000  
Kent State Paul Haynes $375,000 $1,875,000 5 years $250,000   $100,000
Massachusetts Mark Whipple $450,000 $2,250,000 5 years $250,000 $15,000  
Miami (OH) Chuck Martin $450,000 $2,250,000 5 years $400,000 win conference title: 8.333% of guaranteed annual payment 40% of guaranteed annual payment
Northern Illinois Rod Carey $400,000 $2,375,000 6 years $400,000 $25,000  
Ohio Frank Solich $495,000 $2,700,000 5 years $370,000 10% of base salary  
Toledo Matt Campbell $465,000 $2,375,000 5 years $275,000 $15,000 for appearing, $30,000 for winning  
Western Michigan P.J. Fleck $392,500 $1,962,500 5 years $210,000 $25,000  

Robin Williams n’est pas mort !!

Terry Bowden : 50000$ pour les apparitions médias, 25000 issus du contrat équipementier, 25000 pour des apparitions publiques. 15000$ de prime s’il est élu coach de l’année de sa conférence. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club.

Pete Lembo : 25000$ de prime annuelle de présence. Une voiture de fonction avec l’assurance, l’entretien et le carburant payés. 10 tickets pour les matchs à domicile. 10 tickets pour tous les autres évènements sportifs de l’université.

Dino Babers : 3000 dollars pour 5 victoires en conférence, 10000$ pour 6 victoires ou plus en conférence. Si un joueur de l’équipe est nommé joueur de l’année de la MAC : prime de 2000$. Si l’équipe dispute un match contre une équipe BCS (Power Five?) qui lui garantit 400000$ de recette, prime de 10000$. Une voiture de fonction ou allocation de 450$ par mois pour en louer une. Un nombre de tickets non précisé pour les matchs à domicile. Entrée gratuite dans un club de golf. Nombre non précisé de tickets pour le basket. 5000$ d’équipement fourni dans le cadre du contrat équipementier.

Jeff Quinn : 75000 dollars pour les apparitions publiques et dans les médias y compris prime équipementier. 5000$ pour 6 victoires, et 2500$ par victoire supplémentaire. 2500$ pour une victoire contre une équipe Power Five. 5000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. 7500$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs à domicile dépasse les 15000. Deux voitures fournies par un concessionnaire ou 800$ d’allocation par mois. 15 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge pour la famille.

Dan Enos : 35000$ de prime pour les apparitions médias, 40000$ de prime pour des apparitions publiques et promotionnelles. 6000$ de prime pour 7 victoires, et 6000$ par victoire supplémentaire. 5000$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs est de plus de 20000, et 5000$ de supplément par tranche de 5000 supplémentaires, jusqu’à +30000 personnes. Une voiture de fonction. 10 tickets en loge et 10 tickets classiques à la saison. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Abonnement mensuel de téléphone mobile pour 75$. Si 60% de l’effectif est originaire du Michigan, prime de 5000$.

Chris Creighton : 25000$ pour une émission de radio hebdomadaire. Prolongation d’un an si le coach est toujours sous contrat au 1/1/2015. 50000 dollars si l’équipe participe au college football playoff (LOL). 5000$ pour 7 victoires, 7500$ pour 8, 10000$ pour 9, 15000$ pour 10, 20000$ pour 11, 30000$ pour 12. 15000$ si l’affluence payante moyenne est supérieure à 10000, 20000$ si elle est supérieure à 15000. Voiture de fonction avec l’assurance payées par l’université ou allocation mensuelle de 750$. 20 tickets pour les matchs à domicile, 10 tickets pour le basket masculin et féminin.

La blague de ‘tire mon doigt’, vraiment ?

Paul Haynes : 125000$ par an pour les apparitions médias, les levées de fonds, les apparitions marketing et promotionnelles. 5000$ par victoire au-delà de 6 contre des équipes FBS. Une voiture de fonction au choix. Si 60% de l’effectif est composé de joueurs originaires de l’Ohio : prime de 10000$.

Nouveau spinoff : Les Cordier, coach et flic !

Mark Whipple : 200000$ pour les apparitions médias et des allocutions. Permission de négocier son propre deal avec un équipementier. 16 tickets pour les matchs à domicile.

Chuck Martin : 50000$ de prime pour les apparitions médias. Les primes sont exprimées en pourcentages du salaire (dont un 4,167% du salaire s’il est nommé coach de l’année de la MAC). 9 victoires : prime de 10000$, 10 victoires : prime de 15000$, 11 victoires : prime de 25000$. 12 victoires : 8,333% du salaire annuel. Voiture de fonction fournie par l’université avec l’assurance payée. 25 tickets pour les matchs à domicile, 4 tickets pour le basket et le hockey.

Rod Carey : une voiture de fonction fournie par l’université. 30 tickets pour les matchs à domicile. 8 tickets pour les autres sports, avec deux places de parking VIP. Accès libre à un parcours de golf à l’année.

Gollum ??

Frank Solich : 30000$ par saison de contrat avec Ohio Bobcat Sports Network. 15000 $ du contrat équipementier. 30000$ de salaire pour un job d’assistant AD chargé des projets spéciaux (no matter what it is…). 275000$ de prime de présence au 31/12/2012 puis 50000$ à la fin de chacune des saisons suivantes. 5000$ de prime par victoire de 7 à 9 et 10000$ de prime par victoire au-delà de 10. Voiture de fonction avec carburant payé. Cotisation payée à un country club.

Matt Campbell : 10000$ d’augmentation annuelle. 165000$ par an de revenu marketing. Abondement d’un plan épargne retraite à hauteur de 25000 dollars par an. 7500$ de prime pour 7 victoires et 2500$ de prime par victoire supplémentaire. Coach régional de l’année (whatever that is…) : prime de 30000$. Une voiture de luxe. Cotisation payée à un country club.

PJ Fleck : 91250$ pour les apparitions médias, 91250$ pour les apparitions publiques. 6000$ par victoire au-delà de 7. 2000$ si un joueur fait partie de la première équipe MAC de l’année (sportive ou universitaire), 1500$ s’il fait partie de la deuxième équipe. 15000$ s’il est désigné coach régional de l’année (whatever… oh, forget it…). Si l’affluence est supérieure à 20000 : 8000$ de prime. Si elle est supérieure à 25000 en moyenne annuelle : 15000$ de prime. Voiture de fonction avec l’assurance et l’entretien payés ou allocation de 400$ par mois. Une loge de 34 places au stade. Cotisation payée à un country club.

La semaine prochaine : la conférence USA !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Bon, au-delà de l’introduction habituelle, c’est une semaine de finales, alors…

Alabama Crimson Tide vs Missouri Tigers : Alabama s’est bonifiée toute l’année. Au lieu de la rébarbative habitude de défendre et courir, la venue de Lane Kiffin a -presque – rendu le Tide sympathique. Sympa à regarder, en tout cas… The Pick : Alabama.

J’ai bien dit PRESQUE sympathique…

Oregon Ducks vs Arizona Wildcats : Les Ducks veulent une revanche. Oregon a déjà gagné le match des cheerleaders. Alors… The Pick : Oregon.

Ohio State Buckeyes vs Wisconsin Badgers : UPSET ALERT. Sans JT Barrett, ça s’annonce totalement plus compliqué que ce qu’on pouvait penser quand les hommes de Meyer ont décroché la place en finale. Et c’est peut-être une finale qui ne servira à rien au moment de distribuer les places en playoff dimanche prochain… The Pick : Wisconsin.

Florida State Seminoles vs Georgia Tech Yellow Jackets : J’ai longtemps hésité avant de mettre ce match comme l’upset alert de la semaine. Merde, enfin. Ça va bien finir par arriver, non, la première défaite de Florida State, qui ne convainc personne semaine après semaine et demeure invaincue. J’ai bien peur qu’il faille attendre la demi-finale pour que ça se produise, cela dit… The Pick : Florida State.

Almost made the Cut : Baylor accueille Kansas. Si les Bears gagnent, ils remportent la Big12 et selon moi une place au CFP. S’ils perdent, ce sera TCU, en playoff sans doute également. Boise State – Fresno State pour la Mountain West, avec à la clé pour les Broncos en cas de victoire une place dans un des New Year Six.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 13

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Bon, et bien… Nouveau classement de notre comité de sélection, dans lequel rien ne bouge, ou presque, Ole Miss dégringolant comme pour rigoler.

La seule vraie nouveauté dans la perspective des New Year’s Six est l’arrivée dans le classement de Boise State et de Marshall, représentant respectivement la Mountain West et la Conference USA. Il manque, selon moi, un petit Colorado State pour refléter véritablement ce qu’est l’état des troupes dans le Group of Five (oui, c’est à dire tout ce qui n’est pas le Power Five), mais les Rams pourraient bien de toute manière ne pas avoir droit aux spotlights du Peach ou du Cotton car seul le meilleur champion des Group of Five est qualifié automatiquement pour un des bowls autour du nouvel an qui n’accueillent pas le Playoff.

Alors, on ne va pas épiloguer plus longtemps, même s’il pourrait être amusant d’essayer de comprendre pourquoi TCU, BCS Style, est toujours devant Baylor alors que les Bears ont mangé les grenouilles, mais on aura peut-être l’occasion d’y revenir.

De toute façon, le classement évoluera sans doute lorsque la messe sera dite par Jeff Long au soir du 7 décembre, et qu’il prononcera son homélie au nom du Head to Head, du Strength of Schedule et du Game Control (tiens, voilà une belle nouveauté…).

Bref, autant se divertir un peu et vous remettre à l’esprit que le football universitaire se dispute entre des universités. Il y a des classements sur le terrain et des classements… dans les amphis, aussi. Le US News and World Report a publié comme tous les ans son classement des universités. Je me suis donc amusé à vous trouver laquelle des divisions de la FBS est la plus costaud dans les amphis, en comparant ensuite ce classement avec le classement Sagarin des divisions les plus costaudes de première division. Les résultats sont parfois surprenants.

Dans un premier temps, la méthode utilisée est simpliste comme l’humour à la Verchain. US News classe les facs de 1 à 200. Chaque fac de chaque division (hormis les indépendants, qui seront mentionnés mais pas classés) reçoit donc des points en fonction du classement US News (une fac classée 12 marque 12 points) et on fait la moyenne simple des points de toutes les équipes d’une division pour déterminer le ranking moyen de la division.

Je n’ai pas considéré les Indépendants comme une division, mais mentionné dans ma grande générosité les rangs dans le classement universitaire des facs concernées. A noter que si une fac qui joue au football n’est pas dans les 200 meilleures facs du pays, elle reçoit le score de 201 points. C’est comme ça… Les 4 premières sont Princeton, Harvard, Yale et Columbia. Ivy League Power !!

On attaque par les classements par conférence, avec en premier celles qui sont organisées en deux divisions :

SouthEastern Conférence
SEC West SEC East
University Ranking University Ranking
Texas A&M 68 Vanderbilt 16
Alabama 88 Florida 48
Auburn 103 Georgia 62
LSU 129 Missouri 99
Arkansas 135 Tennessee 106
Mississippi 149 South Carolina 113
Mississippi State 156 Kentucky 129
Moyenne 126,67 Moyenne 81,86
Pacific 12 Conference
Pac12 North Pac12 South
University Ranking University Ranking
Stanford 4 UCLA 23
Cal-Berkeley 20 USC 25
Washington 48 Colorado 88
Oregon 106 Arizona 121
Oregon State 138 Utah 129
Washington State 138 Arizona State 129
Moyenne 75,67 Moyenne 85,83
Atlantic Coast Conference
Atlantic Coastal
University Ranking University Ranking
Wake Forest 27 Duke 8
Boston College 31 Virginia 23
Syracuse 58 North Carolina 30
Clemson 62 Georgia Tech 35
Florida State 95 Miami 48
North Carolina State 95 Pittsburgh 62
Louisville 161 Virginia Tech 71
Moyenne 75,57 Moyenne 39,57
Big Ten
B1G West B1G East
University Ranking University Ranking
Northwestern 13 Michigan 29
Illinois 42 Penn State 48
Wisconsin 47 Ohio State 54
Purdue 62 Maryland 62
Minnesota 71 Rutgers 70
Iowa 71 Indiana 76
Nebraska 99 Michigan State 85
Moyenne 57,86 Moyenne 60,57
Mid American Conference
MAC West MAC East
University Ranking University Ranking
Western Michigan 173 Massachussetts 76
Ball State 173 Miami of Ohio 76
Northern Illinois 194 Buffalo 103
Central Michigan 194 Ohio 129
Toledo 201 Bowling Green 173
Eastern Michigan 201 Kent State 194
    Akron 201
Moyenne 189,33 Moyenne 136,00
Mountain West
Mountain West
University Ranking University Ranking
Colorado State 121 San Diego State 149
Wyoming 161 Hawaii 168
New Mexico 189 Nevada 194
Utah State 194 San Jose State 201
Boise State 201 Fresno State 201
Air Force 201 UNLV 201
Moyenne 177,83 Moyenne 185,67
Conference USA
C-USA West C-USA East
University Ranking University Ranking
Rice 19 UAB 149
Louisiana Tech 201 Marshall 201
UTEP 201 Middle Tennessee State 201
North Texas 201 Western Kentucky 201
Texas San Antonio 201 Florida International 201
Southern Miss 201 Florida Atlantic 201
    Old Dominion 201
Moyenne 170,67 Moyenne 193,57

On continue avec les conférences à division unique, et les Indépendants en bonus :

Big 12
   
Texas 53
Baylor 71
Texas Christian 76
Iowa State 106
Kansas 106
Oklahoma 106
Kansas State 142
Oklahoma State 145
Texas Tech 156
West Virginia 168
Moyenne 112,90
American Athletic
   
Memphis 201
Cincinnati 129
Central Florida 173
East Carolina 201
Connecticut 58
Houston 189
Temple 121
South Florida 161
Tulsa 88
Tulane 54
Southern Methodist 58
Moyenne 130,27
Sun Belt
   
Georgia Southern 201
Georgia State 201
Louisiana Lafayette 201
Louisiana Monroe 201
Appalachian State 201
South Alabama 201
Texas State 201
Arkansas State 201
Troy 201
Idaho 166
New Mexico State 201
Moyenne 197,82
Independants
   
Notre Dame 16
Brigham Young 62
Navy NR
Army NR
Moyenne 39,00

Et ceci nous amène au classement des divisions de la première division :

# Division Moyenne Sagarin
1 ACC – Coastal 39,57 8
2 B1G West 57,86 6
3 B1G East 60,57 7
4 ACC – Atlantic 75,57 9
5 Pac12 North 75,67 5
6 SEC East 81,86 3
7 Pac12 South 85,83 2
8 Big 12 112,90 4
9 SEC West 126,67 1
10 American Athletic 130,27 11
11 MAC East 136,00 17
12 CUSA – West 170,67 15
13 MWC – Mountain 177,83 10
14 MWC – West 185,67 13
15 MAC West 189,33 12
16 CUSA – East 193,57 14
17 Sun Belt 197,82 16

Surprise ???

And In Other College Football News

On continue à dérouler, rassurez vous, il n’en restera plus que deux après ça. Et de toute façon, la saison sera finie pour le #NotImpressed. Non mais…

Cette semaine : la Mountain West !!

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Air Force Troy Calhoun $825,000 $3,712,000 5 years   7.5% of annual pay 30% of annual pay
Boise State Bryan Harsin $1,000,000 $6,583,000 5 years $800,000 $50,000 $100,000
Colorado State Jim McElwain $1,350,000 $6,750,000 5 years $1,350,000    
Fresno State Tim DeRuyter $650,000 $3,250,000 5 years $258,168 $150,000 $250,000
Hawaii Norm Chow $550,000 $2,750,000 5 years $550,000 $50,000  
Nevada Brian Polian $550,000 $2,800,000 5 years $525,000    
New Mexico Bob Davie $763,600 $5,345,200 7 years $363,600 $50,000  
San Diego State Rocky Long $800,000 $4,000,000 5 years $210,000 $75,000 for title or $25,000 for making championship game $400,000
San Jose State Ron Caragher $525,000 $2,625,000 5 years $258,168 $40,000  
UNLV Bobby Hauck $850,000 $2,250,000 3 years $250,000    
Utah State Matt Wells $575,000 $3,475,000 5 years $320,000 $50,000 $200,000
Wyoming Craig Bohl $800,000 $4,546,250 5 years $300,000 one month’s salary  

Troy Calhoun : le coach d’Air Force bénéficie de différents bonus tous exprimés en pourcentage du salaire annuel de la saison considérée. Par exemple, le Commander In Chief Trophy lui rapporte 5% de son salaire annuel. Et c’est tout. Je ne sais pas si Air Force a refusé d’en communiquer plus, mais apparemment on n’y paie pas le loyer comme à Navy ou Army.

Oui mon grand, tu peux avoir le sourire… Tu as bien géré la négo de ton contrat…

 

Bryan Harsin : 0,3 million d’augmentation en 2016, 0,25 en 2017, 0,1 en 2019. 0,2 million par an pour avoir autorisé l’université à utiliser et mettre sous licence commerciale ses ‘nom, voix, manières, image, gestes, etc…’ (only in America…). Prolongation automatique d’un an à l’issue de chaque saison à 9 victoires ou plus. Une voiture de fonction. Un certain nombre de tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club.

Jim McElwain : aucune prime (gné?). Deux voitures de fonction ou allocation équivalente. 20 tickets pour les matchs à domicile, et une suite privée. Cotisation payée à un country club. 4 tickets à la saison pour le basket (masculin et féminin).

Tim DeRuyter : Environ 312000 dollars payés par ‘Athletic Corporation’ (whatever THAT is) pour amener son salaire à 0,65 million cette saison. Trois types de primes pour les résultats académiques, ce qui est plutôt rare (passons le détail, mais l’atteinte des trois meilleurs paliers peut amener un supplément de revenu de 0,6 million environ). Une voiture de fonction, avec l’assurance, le carburant et la maintenance payés. Les 12 meilleures places non vendues sont attribuées au coach à chaque match, plus 20 places assises au niveau du banc. Cotisation payée à un country club.

Hawaii Five O, c’était mieux avec Michelle Borth…

 

Norm Chow : autorisé à négocier ses droits à l’image pour son compte (a reçu en 2013 environ 0,1 million à ce titre). Si les ventes d’abonnement à la saison dépassent 25000 : 75000$. Si elles dépassent les 27500 : 75000 de plus. Si elles dépassent les 30000 : 75000$ de plus. Victoire à la télé nationale dans un match à domicile : 25000$. Dans un match à l’extérieur : 40000$. 30 tickets pour les matchs à domicile, et 8 places de parking. 8 tickets pour les autres évènements sportifs.

Brian Polian : 25000$ de prime pour une émission de télé hebdomadaire. 15000$ pour une émission hebdomadaire de radio. 10000$ pour des apparitions en public. 15000$ de prime pour un match de semaine joué à la télé nationale. 25000$ pour un match du samedi joué devant les caméras de la télé nationale. 10000$ par tranche de 5000 abonnements à la saison vendus au-delà de 10000. 5000$ de prime pour chaque joueur sélectionné Academic All American. Voiture de fonction avec l’assurance payée ou une allocation équivalente non précisée. 12 tickets dans une loge du plus haut niveau. Autorisation de négocier des contrats personnels avec un équipementier. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Cotisation payée à un country club dans la limite de 10000$ par an.

Bob Davie : 0,2 million pour les apparitions médias. 0,1 million pour porter les vêtements de la marque qui équipe l’université. 0,1 million pour les apparitions publiques. 10000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. Si l’affluence moyenne sans tenir compte des étudiants dépasse les 19000 sur la saison : 25000$ de prime. Complément de 25000$ si la moyenne est supérieure à 21000. Une voiture de fonction. Cotisation payée à un country club.

L’homme qui valait 3 milliards, Lee Majors ?

 

Rocky Long : 0,59 million versés chaque année par une ‘organisation auxiliaire’. 25000 dollars de prime pour deux victoires contre des équipes du Top 25. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club pour le coach et son épouse.

Ron Caragher : 266832$ versés chaque saison par la Tower Foundation pour les opérations de relations publiques et les apparitions publiques. 40000$ de primes pour 8 victoires ou plus. 500$ par mois pour louer une voiture.

Bobby Hauck

 

Bobby Hauck : 0,225 million pour les apparitions publiques, 0,225 million pour les apparitions TV. 0,15 million de prime de présence au 1/7/2014. 5000$ pour 7 victoires, 2500$ par victoire complémentaire. 5000$ de prime si plus de 5099 abonnements à la saison sont vendus. 5000$ complémentaires pour 400 abonnements de plus. 5000$ pour 500 abonnements en plus des 400. Deux voitures de fonction de valeurs de 54895$ et 36324$, assurance payée. 18 tickets et 10 tickets de catégorie supérieure. 4 places pour le basket masculin et d’autres sports.

Matt Wells : augmentations de 0,3575 million en 2015, 0,3825 en 2016, 0,4075 en 2017 et 0,4325 en 2018. Compensation annuelle pour les apparitions médias : 0,2555 en 2014, 0,2925 en 2015, 0,3175 en 2016, 0,3425 en 2017 et 0,3675 en 2018. 0,1 million pour atteindre le college football playoff (lolilol). 5000$ par victoire contre BYU ou Utah. Une voiture de fonction ou 500 dollars par mois d’allocation. Assurance payée à hauteur de 75$ par mois, carburant à hauteur de 125$ par mois. 12 tickets pour les matchs à domicile et 5 tickets pour les autres sports. Cotisation payée à un country club.

Star Trek Next Generation. Le Capitaine Jean-Luc Picard.

 

Craig Bohl : Pour les apparitions médias : 0,45 million la première saison, plus 50000$ à chaque saison suivante, payé par un fonds non public. 50000$ par saison pour des discours. 20000$ par victoire en conférence. Pour plus de 5000 abonnements à la saison : 20000 dollars. 10000$ par tranche de 1000 abonnements supplémentaires jusqu’à 70000$ pour plus de 10000 abonnements. Voiture de fonction payée par l’université, l’assurance est payée par des boosters. 12 tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club. 750$ par mois de participation au loyer de l’habitation du coach.

Les Semaines suivantes : le reste du monde (MAC, Conf’ USA) !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Alabama vs Auburn, The Iron Bowl

 

Auburn Tigers at Alabama Crimson Tide : ou le retour de la mort qui tue de l’Iron Bowl, avec Gameday à Tuscaloosa pour la deuxième fois en trois semaines. Blame the SEC’s schedule, people… Bon, alors : make or break (or hope Ole Miss wins the Egg Bowl) game. The Pick : Roll Tide.

UCLA Bruins at Stanford Cardinal : Jim Mora’s Team contrôle son destin dans la Pac12 south. Une victoire dans la Silicon Valley et c’est direction Santa Clara pour la finale de la Pac12. Si le match part en travers dès le début, changez de chaîne sur votre streaming pour vous concentrer sur Arizona State at Arizona, parce que c’est là que se trouvera le champion. The Pick : Arizona State… Euh, non… UCLA…

Minnesota Golden Gophers at Wisconsin Badgers : le match pour la division West de la B1G. La finale avant la lettre. Enfin, avant d’aller se faire fesser par Ohio State… The Pick : Wisconsin.

Almost made the Cut : Utah State at Boise State, pour la Mountain Division. Florida at Florida State, pour que FSU tombe enfin hors des 4 premiers du CFPSC. Pittsburgh at Miami : Conner meets The Duke. Lousiana Monroe at Georgia Southern, pour la Sun Belt. Mississippi State at Mississippi, parce que c’est là que pourrait se jouer la SEC West, en fait. Arizona State at Arizona, pour le cas où UCLA se trouerait.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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