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Verchain Is #NotImpressed

Verchain Is #NotImpressed 2013 – Week 3

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#NotImpressed

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

Jeunes gens, le temps passe, déjà trois semaines de compétition derrière nous. Et la fin de semaine dernière, juste avant que ne commence l’action sur le terrain, aura été consacrée à la révélation de scandales multiples. En lisant de ci, de là, les différents articles consacrés à ces ‘scandales’, je ne peux que constater, une fois de plus, que… Verchain is #NotImpressed…

Essayons de remettre les choses dans l’ordre :

Sports Illustrated y va de ses révélations au bout de 10 mois d’enquêtes et d’interviews multiples sur les pratiques illicites à Oklahoma State, en termes de rémunérations de joueurs, de fraudes académiques, d’usage de drogues ou de différents ‘services’ sexuels rendus aux prospects…

Yahoo contre attaque sous la plume de Charles Robinson, l’homme qui avait révélé le scandale Shapiro à Miami, pour annoncer que des joueurs de la SEC auraient reçu des paiements pour jouer.

Les deux ‘révélations’ ont été présentées de manière synthétique sur votre site préféré (oui, celui sur lequel vous lisez mes couenneries), bien entendu. Ici. Et .

Bien bien bien… #NotImpressed, by the way…

Tout ce barnum me semble finalement lié à une seule chose. Un bouquin va sortir, ou est déjà sorti aux Etats-Unis. Ça s’appelle ‘The System’. Ami lecteur attentif, tu auras remarqué que j’ai déjà dit ici qu’on allait en reparler, du ‘System’. Eh bien ça commence maintenant.

Le bouquin en question a fait l’objet d’une commande de votre serviteur sur le plus célèbre marchand de livres en ligne et devrait lui parvenir début octobre. On en reparlera encore à ce moment là. Mais le truc fait déjà beaucoup de bruit, dans l’absolu. Pourquoi ? Parce qu’il décrit, avec des exemples multiples si j’en crois les résumés, ou les passages ‘offerts’ au populo via des sites Internet pour donner envie de l’acheter, des pratiques qui sont assez proches, voire totalement identiques, à ce que SI ou Yahoo annoncent sur leurs sites depuis mardi dernier.

Ce qu’on reproche à OSU (eh non, pas That Team Down South, je parle de la fac de Stillwater, là) ou Alabama est en fait répandu dans l’ensemble du college football.

Ce sport que nous aimons, ou que nous avons appris à aimer, nous, les vieillards (comparativement à la majorité du lectorat peut-être), semblait basé sur une bonne vieille mythologie : l’étudiant-athlète. C’était chouette, non ? Des types dont la plupart venaient de milieux défavorisés se voyaient offrir l’opportunité d’avoir une éducation de haut niveau (enfin, plus ou moins…) tous frais payés ou presque, en échange de leur potentiel athlétique qu’ils devaient exprimer sur le terrain. On était loin du football pro, non, où des types qui gagnent trois millions par an font la tête, convoquent le ban et l’arrière ban, sèchent les entraînements pour avoir trois millions de plus… C’était chouette, non ?

Eh bien, envolées, nos belles illusions. Depuis longtemps. Mais on garde au fond de nous, appelez ça du romantisme ou de la connerie profonde, cette fascination pour un sport qui n’est pas censé être professionnel…

Pour continuer à vous éclairer sur les pratiques d’amateurisme marron dans le football universitaire, la rédaction de The Blue Pennant a décidé de vous offrir en intégralité la traduction de la série d’articles de Sports Illustrated sur Oklahoma State. Nous déclinerons cette traduction dans le #NotImpressed sur les semaines à venir, et on commence aujourd’hui.

Avant de lire la suite, notons d’abord que l’enquête du grand magazine de sport américain fait l’objet de nombreuses critiques, notamment au sujet d’inexactitudes, de mensonges établis ou non (ESPN via son journaliste Brett McMurphy se chargeant de pointer les différents trucs un peu légers de l’enquête) sur différents éléments cités, ou encore du fait que de nombreux ex-joueurs cités dans l’enquête comme ‘témoins’ ont été virés de la fac ou ont fini en prison ou ont au moins eu des démêlés avec la justice.

L’avenir nous dira peut-être ce qui est vrai ou faux, on verra également si la NCAA lance une enquête de son côté ou non… En attendant, voici la première partie de l’enquête de SI sur Oklahoma State, en Français, rien que pour vos yeux. Notez que je ne suis pas traducteur, et que j’ai parfois modifié certaines formulations idiomatiques, d’autres non. Toute erreur de traduction n’est que l’expression de mes limites dans la langue de Shakespeare…

Partie 1 : L’Argent.

Calvin Mickens était exalté. Le cornerback freshman de Beaumont, Texas, venait de disputer son premier match universitaire, à l’occasion de la victoire à domicile d’Oklahoma State en ouverture de la saison 2005 contre Montana State, et il avait réussi son match, forçant un fumble, déviant une passe et effectuant deux tackles. Dans le vestiaire, alors que Mickens et ses coéquipiers rangeaient leurs affaires, un homme qu’il n’avait jamais vu auparavant s’est approché de lui et lui a tendu de l’argent. « Ça m’a fait comme… wow, c’est ça la vie, dit Mickens. J’ai 18 ans, je joue au football et je viens de recevoir 200 dollars ».

Mickens affirme qu’il a reçu plusieurs fois du cash remis par différents boosters au cours de sa première saison à Stillwater. Après une défaite 62-23 contre Texas A&M au cours de laquelle il a réussi une interception, Mickens se souvient avoir reçu 800 dollars d’un autre homme dans les vestiaires. À l’époque, il ne pensait pas qu’il était en train de violer les règles de la NCAA. Il avait vu des coéquipiers recevoir des gratifications identiques et se disait que c’était juste l’avantage de jouer dans un programme majeur.

Au cours d’entretiens séparés, sept autres anciens Cowboys ont déclaré à SI avoir reçu du cash ; 29 autres joueurs d’OSU ont été cités par leurs collègues comme ayant reçu de l’argent. Ces paiements, qui se sont déroulés de 2001 jusqu’à au moins 2011 étaient en général effectués de trois manières : un système de facto de primes en fonction des performances sur le terrain, piloté par un assistant coach ; des versements directs aux joueurs effectués par des boosters ou des coaches indépendamment de la performance ; ainsi que des emplois fictifs – qui comprenaient des tâches liées à la rénovation du Boone Pickens Stadium – qui impliquaient des coaches assistants et des boosters. « Ils pensaient que si vous caressez un joueur dans le sens du poil, il ferait n’importe quoi pour que l’argent continue de rentrer », déclare Javius Townsend, un joueur de ligne offensive « redshirt » durant la saison 2010, qui déclare ne jamais avoir accepté d’argent personnellement, mais aurait vu d’autres joueurs le faire.

Ce n’étaient pas tous les joueurs d’Oklahoma State qui étaient rémunérés. Des anciens Cowboys qui ont parlé à SI ont estimé qu’entre 15 et 20 joueurs par saison recevaient des dessous de table, ce qui implique que de nombreux joueurs qui contribuaient sur le terrain, y compris des titulaires, n’ont jamais vu le moindre centime. Pourquoi certains étaient payés et pas les autres ? Souvent, c’était lié à leur volonté de demander de l’argent. Les joueurs qui voulaient de l’argent étaient souvent orientés par des coéquipiers ou parfois par un membre du coaching staff vers un généreux donateur ; certaines fois, ils étaient payés sur place.

Certains joueurs recevaient 2000 dollars par an et d’autres autour de 10 000 dollars, d’après ce que plusieurs joueurs ont déclaré à SI ; certaines stars auraient reçu selon les témoignages 25 000 dollars ou plus. Souvent perdu au milieu du débat visant à savoir si les joueurs devraient recevoir plus que la valeur d’un logement, de l’alimentation et de l’enseignement dans le cadre de leur bourse demeure le fait que certains reçoivent déjà une compensation financière supplémentaire, en violation des règles de la NCAA. Dans une fac comme Oklahoma State, l’envie de créer une équipe pouvant prétendre au titre national a généré un programme de primes étendu, et ça a produit des résultats : depuis 2002, les Cowboys ont réussi 10 saisons à plus de 10 victoires sur 11, et ont terminé classés numéro 3 dans le pays en 2011, le plus haut classement de l’équipe en 111 ans d’histoire. « C’était juste comme dans la vie quand tu travailles » a déclaré Thomas Wright, un defensive back de 2002 à 2004. « Mieux tu travailles, mieux tu es payé. »

En 2003, le cornerback Darrent Williams a assuré la victoire 38-34 à la maison contre Kansas State en retournant une interception sur 63 yards pour inscrire un touchdown. Après le match, le tackle défensif Brad Girtman affirme qu’il a vu un membre du staff football tendre à Williams une enveloppe. En soi, ce n’était pas inhabituel. Après les matchs à domicile, les joueurs recevaient une allocation journalière d’environ 15 dollars ; après les matchs à l’extérieur, la NCAA autorisait que les joueurs reçoivent un montant égal à ce que l’université donne à un employé du département des sports pour un déplacement professionnel.

Joe DeForest

Mais l’enveloppe était plus grosse, comme si elle était bourrée de billets. « J’ai vu celle-là », affirme Girtman, qui a joué à Stillwater de 2003 à 2004. « C’était comme… Putain de merde… ». À ce moment là, Girtman affirme que le maximum qu’il avait reçu pour sa performance était de 500 $, d’un membre du staff football. « J’étais payé au minimum, certains gars recevaient des paiements monstrueux ».

Les primes étaient versées de différentes manières, selon ce que plusieurs joueurs ont affirmé à SI. Parfois les joueurs recevaient de l’argent dans leurs enveloppes d’allocation journalière, qui étaient en général distribuées par les membres de petit niveau du staff football. D’autres fois des enveloppes d’argent attendaient les joueurs dans leur vestiaire le lendemain des matchs. Wright déclare que si un joueur trouvait une nouvelle paire de chaussettes dans son vestiaire en fin de match, il y avait de grandes chances que de l’argent se trouve caché dedans. « C’était dingue’, déclare-t-il au sujet des primes versés aux joueurs les plus en vue. « Ils recevaient de l’argent de manière totalement incontrôlée, c’était limpide ».

Le montant payé pour une action spécifique n’était pas toujours identique. Selon Girtman, les pressions sur le QB valaient environ 50$, les tacles entre 75 et 100 $, et un sack entre 200 et 250$. Conformément aux dires de ses coéquipiers, Girtman déclare que les montants étaient annoncés par Joe DeForrest, qui dirigeait les équipes spéciales et la « secondary » sous Les Miles de 2001 à 2004 puis était associate head coach, coordinateur des équipes spéciales et coach des safeties sous l’actuel head coach Mike Gundy de 2005 à 2011. Lorsque les joueurs retrouvaient leurs coaches d’unité après les matchs, selon Girtman, DeForest passait de groupe en groupe, et discutait avec les joueurs de leurs performances. « C’étaient vos statistiques qui déterminaient combien d’argent vous alliez recevoir », dit Girtman.

Le linebacker – defensive end Rodrick Johnson (2004-2007) a déclaré à SI que les joueurs disaient entre eux que DeForest avait fixé des primes de 100 à 500$ pour un big play sur équipe spéciale. Le cornerback ou receveur Chris Wright (2001-2003) affirme avoir vu DeForest remettre des paquets de billets à certains joueurs. « Tout dépendait de l’identité du joueur, de combien de yards il avait parcouru, de son nombre de réceptions, du nombre de touchdowns inscrits, du nombre de tackles » affirme Wright qui prétend ne jamais avoir reçu personnellement d’argent. « Tout était fonction de la performance. »

DeForest, qui est aujourd’hui head coach associé et coordinateur des équipes spéciales à West Virginia a déclaré : « Je n’ai jamais payé un joueur pour ses performances sur le terrain. Je coache en universitaires depuis environ 24 ans, et j’ai bâti ma réputation d’un des meilleurs coordinateurs d’équipes spéciales et de recruteur avec beaucoup de travail et d’intégrité. »

Girtman, Mickens et Johnson ont déclaré à SI qu’ils ont reçu de l’argent comme primes de match, et sept autres joueurs affirment avoir été au courant de paiements de primes de match. Une douzaine d’autres Cowboys – parmi lesquels Williams, le running back Tatum Bell (2000-2003), le receveur Adarius Bowman (2005-2007), le defensive end Victor DeGrate (2003-2006), le quarterback Josh Fields (2001-2003) et le safety Vernon Grant (2002-2004) – ont été cités par des coéquipiers comme ayant reçu de l’argent comme primes de match. Les coéquipiers affirment qu’ils savent que ces joueurs ont été rémunérés parce qu’ils ont vu l’argent leur être remis et/ou parce que ces joueurs en parlaient à leurs coéquipiers.

Williams et Bell étaient particulièrement volubiles. « Non seulement ils vous montrait l’argent, mais en plus il s’en vantait », affirme Johnson au sujet de Williams. « Il disait : si tu joues comme je joue, tu es payé comme tu le mérites ». Le running back Seymore Shaw (2002-2004) dit que Bell « ne savait pas la fermer. Il recevait [de l’argent] et il se précipitait pour venir me le dire ».

Williams, qui jouait alors pour les Denver Broncos, a été tué par balle ; Grant est mort en 2005 dans un accident de la circulation. Bell, DeGrate et Fields ont tous démenti avoir reçu de l’argent. Bowman n’a pas répondu à de multiples sollicitations visant à obtenir sa version des faits.

L’un des moments forts des neuf saisons de Gundy comme coach s’est produit en 2007, lorsqu’il a pris la défense de son quarterback Boby Reid au cours d’une conférence de presse d’après match. Il a répondu en hurlant à un journaliste du Oklahoman qui l’interrogeait sur la maturité du joueur : « Il n’est pas un athlète professionnel, et il ne mérite pas de se faire taper dessus alors qu’il est déjà au sol ! »

Les Miles, coach d’Oklahoma State (2001-04)

Johnson (qui était une saison le compagnon de chambre de Reid), Mickens, Shaw et le receveur Artrell Woods disent que Reid était un professionnel. Ils affirment que Reid a reçu de l’argent très tôt dans sa carrière, lorsqu’il était quarterback titulaire. (Aujourd’hui assistant administratif à Oklahoma State, Reid dément avoir reçu de l’argent lorsqu’il était joueur). Au moment de la sortie médiatique de Gundy, en 2007, Reid n’était plus titulaire et Woods dit que les montants versés à Reid avaient beaucoup diminué. Woods déclare : « They cut his ass off » (va traduire ça, tiens… ‘ils lui avaient coupé les vivres’, dans le contexte…).

Bob Simmons, le coach des Cowboys de 1995 à 2000, avait établi une ligne ferme quant à l’accès des boosters à ses joueurs. « Il ne les laissait même pas entrer dans les vestiaires », affirme le QB Andre McGill, qui était freshman au cours de la dernière saison de Simmons.

Miles se montrait beaucoup plus hospitalier après son arrivée en provenance des Dallas Cowboys en 2001. Selon plusieurs joueurs, les boosters étaient les bienvenus dans les vestiaires ; ils étaient souvent présents lors des déplacements en bus ou en avion ; ils passaient aux tables de massage. Les boosters étaient au maximum de leur visibilité à l’occasion des grosses victoires, la plus importante de la carrière de Miles étant la victoire surprise contre Oklahoma, alors classé numéro 4, par 16 à 13, au cours du dernier match de la saison 2001. La victoire des Cowboys a empêché les rivaux historiques des Sooners d’espérer disputer le BCS Championship Game et a véritablement lancé le redressement des Cowboys sous la férule de Miles. Dans les vestiaires, après le match, les boosters sont allés voir les joueurs importants pour leur remettre directement de l’argent. « On parlait de poignées de mains à 500$ » affirme Fath Carter (2000-03), qui a vu ces autres joueurs recevoir de l’argent. (Miles dément que des joueurs aient été payés et affirme qu’il avait restreint l’accès des boosters aux joueurs et pas facilité l’accès).

Les remises d’argent de la main à la main sont devenues plus régulières au fur et à mesure des succès sportifs de l’équipe. Plusieurs joueurs affirment qu’il était commun que certains boosters descendent l’allée d’un avion ou d’un bus et distribuent des enveloppes pleines de cash à certains membres de l’équipe. Carter affirme que plusieurs joueurs et lui-même ont reçu certaines fois des sommes proches de 100$ de la part des boosters alors qu’ils marchaient depuis le Student Union et le stade les jours de match. « On arrivait dans les vestiaires et certains joueurs me disaient ‘ouais, Fath, j’ai reçu une de ces poignées de main' » affirme Carter. Ces paiements étaient indépendants des primes de performance ; les joueurs considéraient ces paiements comme des remerciements de la part de fans passionnés. « Ils prenaient soin de leurs petits favoris », déclare Doug Bond, un lineman offensif de 2002 à 2004, qui dément avoir reçu des paiements. « Ils ne le faisaient pas pour tout le monde ».

Mickens affirme qu’il a rendu visite à quatre reprises à un businessman local pour recevoir de l’argent, recevant environ 500$ à chaque fois. « Je l’appelais et je luis disais ‘hé, j’ai besoin que tu me dépannes’ et il me répondait ‘OK, passe me voir' ». Mickens affirme que Bowman l’a accompagné chez le booster plusieurs fois et qu’il aurait reçu « bien plus » d’argent que lui.

Les boosters étaient devenus si présents après que Miles ait pris ses fonctions qu’il arrivait qu’ils se mettent en relation avec des joueurs avant même que ceux-ci aient intégré la fac. (T. Boone Pickens, le booster le plus important de l’université, n’a été mis en cause dans aucune des infractions par les sources de SI). Shaw affirme qu’après avoir opté pour Oklahoma State en 2001 à l’issue de sa saison senior au lycée de Shawnee High (Oklahoma), un booster lui a remis entre 400 et 500$. Après que Girtman, une recrue très recherchée au sortir du lycée Memorial High de Houston ait envoyé son engagement, DeForest aurait transmis au joueur, selon les dires de ce dernier, une liste de boosters avec leurs numéros de téléphone. Girtman se souvient que DeForest, pointant un nom sur la liste, lui aurait dit : ‘si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle ce type là’. Girtman affirme qu’il n’a jamais pris contact avec le booster en question.

T. Boone Pickens et coach Mike Gundy

DeForest et l’assistant Larry Porter, qui était coach des running backs de 2002 à 2004, ont aussi donné directement de l’argent à des joueurs. Girtman affirme que lorsqu’il est arrivé à Stillwater à l’été 2003, DeForest lui a remis une carte bancaire avec 5000$ dessus, et qui était réapprovisionnée périodiquement. Ricky Coxeff, un cornerback en 2003 et 2004, affirme qu’il attendait dans la voiture, à plusieurs reprises, lorsque Williams et Bell rendaient visite à DeForest à son domicile d’où ils sortaient avec des espèces. Shaw déclare que Porter lui a donné 100$ « quatre ou cinq fois », en lui disant d’aller s’acheter quelque chose à manger avec cet argent. Carter affirme que, plusieurs semaines avant le camp d’automne de 2003, Porter lui a remis ‘une paire de centaines de dollars’ dans les vestiaires afin que les freshmen Coxeff et le lineman défensif Xavier Lawson-Kennedy puissent loger dans l’appartement de Carter — avant qu’ils ne puissent bénéficier d’un logement et de nourriture. Lawson Kennedy confirme que Coxeff et lui ont été hébergés dans l’appartement de Carter.

DeForest affirme que chacune des allégations à son encontre est fausse. Bell dément avoir reçu de l’argent de DeForest. Dans une déclaration, Porter, actuellement coach des running backs à Texas, affirme : « J’ai été mis au courant des accusations, et je suis déçu car elles sont totalement fausses. Rien de tout ça ne s’est passé. »

*****

En 2006, une enquête interne à Oklahoma a révélé que le quarterback des Sooners Rhett Bomar et le lineman offensif JD Quinn ont travaillé quelques heures par semaine chez un vendeur de voitures local mais ont remis des feuilles de pointage fausses et ont amassé des centaines de dollars de revenus qu’ils n’ont pas gagné par leur travail. Les joueurs ont été renvoyés de l’équipe suite à ce scandale qui a bouleversé Norman (NDT : la ville où se trouve la fac de OU). Mais les violations des Sooners font pâle figure à côté des emplois fictifs à 83 miles de là, à Stillwater.

Shaw affirme que, au début de sa première saison, il s’est adressé à Miles en lui disant qu’il avait besoin d’une voiture pour se rendre en cours. Shaw déclare que Miles lui a répondu « je peux te diriger vers un endroit où tu pourras recevoir de l’aide ». Peu après, selon Shaw, le joueur a été présenté à Kay Norris, une diplômée d’Oklahoma State affectueusement surnommée Momma Norris, qui dirigeait le musée de la fac sur le campus, Heritage Hall. Shaw affirme qu’à chaque fois qu’il avait besoin d’argent, il appelait Norris. Il affirme que Norris lui a remis 400$ pour enlever un sapin de Noël de son grenier, et à plusieurs reprises 700$ pour nettoyer les parquets de maisons de location. « J’y étais pour environ une heure », déclare Shaw à propos de ses boulots de nettoyage.

Aux dires de plusieurs joueurs, cependant, la générosité de Norris, décédée d’un cancer du poumon en 2006, était dépassée par celle de nombreux supporters des Cowboys. John Talley, un directeur local de l’association des athlètes chrétiens, a été proche du programme football depuis au moins 2002, lorsque sont fils, Saul, était un long snapper walk on. « John Talley était le nom qui comptait sur le campus », déclare Johnson. « Si vous aviez besoin d’un boulot, il fallait appeler John Talley ».

Carter, Girtman, Johnson et Thomas Wright ont tous affirmé que Talley les payait de manière totalement disproportionnée pour des boulots qu’ils effectuaient ou tout simplement les rémunérait pour des boulots qu’ils ne faisaient pas du tout. Ils affirment que de nombreux autres joueurs bénéficiaient également de la générosité de Talley. Girtman déclare que Talley l’a payé entre 1500 et 2000$ toutes les deux semaines durant un été au cours duquel il travaillait dans son ranch de chevaux, bien plus que ce que ce travail aurait du être payé. On pouvait aussi compter sur Talley pour arranger des ‘discours’ de joueurs, payant 100$ pour des prises de parole de 15 à 20 minutes. « Vous pouviez gagner plus selon qui vous étiez », déclare Shaw. Carter affirme que lui et quelques autres joueurs ont été payés par Talley pour ferrer des chevaux. Lorsqu’on lui demande si les joueurs ont fait ce travail, Carter dit « Vous plaisantez ?? La plupart d’entre nous n’avait même jamais vu de chevaux avant… »

Le Quarterback Aso Pogi (1999 à 2002) affirme qu’un joueur et lui même ont été hébergés au ranch de Talley durant un été gratuitement. Retrospectivement, Pogi dit « j’étais le quarterback titulaire, c’était un truc sérieux ». (Talley affirme que Pogi a bien résidé dans son ranch et qu’il a du travailler pour payer l’hébergement. Pogi dément avoir fait quelque travail que ce soit).

Talley déclare qu’il a donné à des joueurs une petite allocation pour des discours et qu’ils travaillaient fréquemment à son ranch, signalant qu’ils étaient payés sur la base d’un taux horaire. Il déclare également qu’il avait reçu l’autorisation du département de ‘compliance’ (respect des règlements NCAA) de l’université à la fois pour les discours et les boulots payés à l’heure. ‘J’ai payé un tas de joueurs qui ont travaillé dans mon ranch’, affirme Talley. ‘Mais je ne paierai jamais quelqu’un pour un travail qui n’est pas effectué’.

Le director of compliance d’OSU, Kevin Fite, déclare à propos des discours arrangés par Talley ‘ils n’ont pas été autorisés par nos bureaux en tant que discours rémunérés. En fait, deux des membres de mon équipe m’ont indiqué qu’ils avaient discuté avec John et lui avait dit qu’il ne pouvait pas payer pour des discours. S’il voulait employer nos étudiants-athlètes pour d’autres choses, très bien, mais il ne pouvait pas rémunérer les discours’.

Bien que Fite déclare que l’université a autorisé Talley à employer des joueurs dans son ranch, il reconnaît que le fait que Talley payait en espèces ‘est quelque chose qui le dérange, je pense que c’est un problème. J’aurai préféré que ça se passe d’une autre façon’.

Les joueurs déclarent aussi qu’il y avait d’autres personnes prêtes à les payer pour des boulots minimum ou totalement fictifs. Coxeff déclare qu’il a travaillé dans le jardin d’une booster une demi-douzaine de fois durant l’été et a été rémunéré de 100 à 200$ à chaque fois pour ne faire presque rien. William Bell, un defensive end redshirt en 2004, indique qu’un membre du coaching staff (il ne se souvient plus de son nom) l’a dirigé vers un booster qui avait apparemment quelque chose à lui faire faire à la maison. Bell et un coéquipier sont allés chez le booster et ont découvert que le ‘travail’ était d’aller pêcher un poisson chat dans un étang sur la propriété. « Et nous devions garder tout le poisson que nous attrapions » déclare Bell, qui dit aussi qu’il a été payé « environ 200$ » pour être assis et pêcher.

Les boosters n’étaient pas les seuls à distribuer de l’argent aux joueurs pour des travaux inexistants. Shaw déclare qu’il a accompagné Williams chez DeForest en plusieurs occasions et a vu DeForest remettre de l’argent à Williams pour des travaux qu’il n’avait pas effectués. « On allait à la maison et [Williams] faisait semblant de démarrer une tondeuse à gazon, pour que les gens puissent le voir. Ensuite, il l’éteignait. Il démarrait ensuite une débroussailleuse. L’éteignait. Et pour ça il recevait 400, 500 ou 600$ »

DeForest déclare qu’il rémunérait les joueurs qui travaillaient à son domicile mais qu’il les a « toujours payés au prix du marché, sur la base des tâches effectuées ». (Le bureau de compliance d’Oklahoma State n’a pas de trace d’avoir autorisé un joueur à travailler pour DeForest).

A l’été 2007, durant la rénovation du Boone Pickens Stadium, des joueurs ont pris des boulots comme bouger des matériaux ou faire un peu de nettoyage du site, pour lesquels ils ont été rémunérés à l’heure. L’université affirme que 17 joueurs ont travaillé sur le chantier du stade, et qu’elle recevait des informations hebdomadaires de la part de l’entreprise détentrice du marché sur l’identité des joueurs et le nombre d’heures qu’ils avait effectuées. « Il y a même des informations de la part de l’entreprise qui se plaignait que des gars se présentaient, travaillaient une journée puis ne venaient plus jamais prendre leur poste », selon Fite. « Alors, ils n’étaient pas payés, mais ils ne voulaient pas bosser, et c’était un boulot difficile ». (L’entreprise déclare qu’elle n’a payé aucun joueur qui n’aurait pas effectivement travaillé et que le département de compliance d’OSU suivait l’embauche des joueurs).

Certains Cowboys ont d’autres souvenirs. Mickens déclare qu’il a été payé pour tout un été en ayant travaillé une semaine tout au plus. « Je signais ma feuille de pointage, et j’allais me planquer ». Johnson affirme ‘je me pointais, signais mon pointage, et repartais’, parfois même en frottant de la poussière sur son tee shirt blanc pour faire comme s’il avait vraiment travaillé avant de pointer en fin de journée. Woods déclare que 10 joueurs au moins en plus de lui même ont été payés pour du travail non réalisé.

La rénovation du stade pour 174 millions de dollars et des autres installations sportives était un élément essentiel dans la construction du programme d’Oklahoma State. Les joueurs disent que les paiements illicites l’étaient tout autant. Cet arrangement a combiné astucieusement les deux…

En janvier 2012, la NCAA a repoussé la mise en place d’un complément de rémunération à hauteur de 2000$ pour les athlètes boursiers, et un groupe travaillant sur une nouvelle mesure s’est montré incapable d’en proposer une. Pour le proche futur, cet argent que beaucoup, dont le président de la NCAA Mark Emmett, considèrent comme nécessaire pour les étudiants-athlètes pour couvrir le coût total de leur présence en fac restera coincé dans des discussions de commissions administratives.

A Oklahoma State, le système de primes, les paiements par des boosters ou des coaches, et les emplois fictifs ont fourni aux joueurs de l’argent qui était parfois investi dans des trucs extravagants. Un ou deux joueurs vedettes ont acheté une nouvelle voiture ou des bijoux chers, selon les dires de membres de l’équipe, mais la majorité des joueurs utilisait l’argent pour s’acheter des produits du quotidien — de la nourriture, des vêtements, des tickets de cinéma. « Il y avait des joueurs qui étaient comme des affamés », affirme Carter. « D’où que viennent l’argent, ils étaient comme… Ouais, je le prends ! ».

Fin de la première partie. Traduction libre par mes soins. Tous les crédits à Sports Illustrated. com. Enquête réalisée par George Dohrmann et Thayer Evans

And In Other College Football News

Peu de news sur le plan de l’économie du football… Alors, profitons de cet espace pour évoquer la classe du dinosaure du coaching Bill Snyder, qui a écrit un petit mot au quarterback de North Dakota State, Brock Jensen, qui a battu Kansas State en semaine 1. Classy move, Bill.

Juste pour confirmer ce qu’on savait déjà, je suis tombé sur ce petit article qui détaille la provenance des recrues dans le college football. Pas de surprise, Texas, Californie et Floride sont les plus gros pourvoyeurs de recrues pour les facs.

Les Tickets pour le Match du Siècle de cette Saison, Alabama at Texas A&M étaient les plus chers de l’histoire du College Football. Et bien entendu, ce match a été le plus suivi de l’histoire de The SEC on CBS…

BCS Bowls Forecast

Il n’est jamais trop tôt pour poster une petite prédiction. On ne sait jamais… Bref, comme vous avez pu le trouver dans le College Football Report des années précédentes, voici rapidement un pronostic de ce qui nous attend pour les derniers Bowls BCS de l’histoire. Entre parenthèses pour chaque bowl, les conférences sous contrat, le bowl étant censé sélectionner le champion de ladite conférence s’il ne dispute pas le BCS Championship. Et comme toujours : All Predictions Wrong Or Your Money Back.

On pourra revenir un peu plus en détail, si ça vous intéresse, sur le mode de sélection des équipes.

Bien entendu, il est supposé que toutes les équipes actuellement mentionnées dans ce forecast sont éligibles en fin de saison…

BCS National Championship

(oppose les équipes classées 1 et 2 au classement final BCS)

Alabama Crimson Tide – Oregon Ducks

J’ai annoncé en début de saison croire fortement en cette affiche. Avec ce que j’ai pu voir depuis le début de saison, je n’ai aucune raison de changer cette prédiction…

Rose Bowl (BigTen – Pac12)

Ohio State Buckeyes – Stanford Cardinal

Comme Oregon sera dans le scenario au BCS Championship, il faudra leur trouver un remplaçant… Pour l’instant, j’imagine les Ducks battre UCLA en finale de la Pac12. Mais le Rose pourrait toujours choisir de faire revenir le Cardinal.

Dans la B1G, pour le moment, comme je ne suis impressionné par personne, je me base sur la faiblesse absolue du calendrier d’Ohio State hormis la visite des Buckeyes à la Big House, pour affirmer que Urban and co iront au Rose Bowl.

Orange Bowl (ACC)

Clemson Tigers – Michigan Wolverines

Pour peu que les Wolverines parviennent à se sortir à peu près indemnes des matchs à venir, et à aller jusqu’à la finale de la Big Ten, ils seraient, à n’en pas douter, une prise de choix pour l’Orange qui aura le premier choix. Ne serait-ce que parce que les fans se déplaceront en masse d’Ann Arbor ou des quatre coins du pays.

Clemson, en tant que champion présumé de l’ACC, aura le spot automatique. Les Tigers (ou les Seminoles, ou les ‘Canes, rêvons un peu) devraient de toute façon être suffisamment bien classés pour apparaître comme une évidence.

Sugar Bowl (SEC)

Georgia Bulldogs – Louisville Cardinals

Alabama une nouvelle fois invitée au Championship, il se pourrait bien que leurs adversaires en finale se voient offrir une opportunité d’aller à la Nouvelle Orléans pour profiter du climat, de la fête, et des filles aux mœurs légères. Georgia, donc. A moins que, magie du classement BCS, une équipe comme Texas A&M se retrouve mieux classée que Georgia, pour peu que les hommes de Kevin Sumlin ne perdent pas d’autre match que celui de samedi dernier contre la Team Saban.

Louisville, en face, aura un statut AQ. Et peut-être une saison sans défaite. Avec la hype Teddy Heisman Bridgewater, ce sera suffisant pour convaincre les officiels d’envoyer la fac du Kentucky pour la deuxième année de suite dans un bowl BCS.

Fiesta Bowl (Big12)

Oklahoma Sooners – Fresno State Bulldogs

Les Sooners pourraient être champions de la Big12, pourquoi pas, après tout, vu que Texas est au soixante quatorzième dessous, et qu’on ne voit pas bien qui pourrait remporter la Big12 (Baylor, Texas Tech, Oklahoma State sont des candidats au moins aussi crédibles que les Sooners pour le moment).

En face, c’est assez amusant… Le Fiesta aura le dernier choix. Et s’il y a une équipe non-AQ qui acquiert l’éligibilité à un bowl BCS, le bowl de l’Arizona se trouvera contraint de choisir cette équipe. Je place pour l’instant Fresno comme candidat potentiel, mais Boise ou NIU pourraient aussi faire la maille.

I Got Mail… Ou Pas…

Dans cette section, amis lecteurs, vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez. Si vous avez des questions, à l’avenir… Pour cette semaine, on passe au-dessus de tout ça, on reviendra, peut-être… Ou pas…

Benjamin Poppe : « Avec tous les changements qui vont avoir lieu la saison prochaine et notamment l’arrivée de playoffs, j’ai vraiment l’impression que les bowls ont perdu en grande partie de leur valeur.

En plus, on va se retrouver avec 40 bowls ce qui pourrait même permettre à des équipes ayant un bilan négatif d’en jouer un! Et avec la rotation des demi-finales, on ne sait plus quel bowl correspond à quoi, quel bowl sert de demi-finale, quelle conférence joue quel bowl…

Ne risque-t-il pas d’y avoir une confusion générale entre bowls qu’on appelle encore pour cette saison bowls BCS et ces fameux playoffs ? Par exemple le Rose Bowl sera-t-il encore important quand ce ne sera pas une demi-finale ?

J’en suis presque nostalgique de l’avant BCS où il n’y avait qu’une vingtaine de bowls, on savait quelle conférence jouait quel bowl et où les plus prestigieux étaient joués le 1er janvier…

En tout cas merci pour tous ces articles sur The Blue Pennant, toujours un plaisir à lire! »

En tout cas, merci pour les mots gentils.

C’est amusant que cette question se retrouve dans le Mailbag la semaine où paraît ma projection pour les Bowls BCS, les derniers de l’histoire dans leur format actuel…

Pour en venir à ta question, je partage dans la globalité la teneur de ton propos. Effectivement, c’est en train de devenir n’importe quoi, mais ça n’a pas commencé aujourd’hui, ce n’importe quoi.

Il suffit de lire ‘Death to the BCS’ pour se rendre compte du pourquoi ce système subsiste. L’argent, simplement. Celui que reçoivent les organisateurs. Celui que reçoivent les Director of Ahtletics ou les coaches pour avoir atteint un bowl (BCS ou non, il y a juste le montant qui diffère). Celui que rapporte la publicité à la télé. Bref, des bons gros billets verts.

Alors, oui, ces nouveaux bowls ne serviront à rien… Et tout le monde s’en moquera. A la limite, quelques affiches amusantes pourraient voir le jour, sait-on jamais, mais dans l’absolu, qui s’intéresse au Scrooge Fries Bowl ou au Mamma Pizza Bowl ? OK, j’ai pris des noms inventés, quoique… Il y a sans doute quelques uns de nos lecteurs qui auront jeté un œil sur Georgia Tech – USC l’an passé, non ? Allez, assumez, les enfants, ce n’est pas sale… Vous avez osé regarder le Hyundai Sun Bowl… On fait tous des bêtises, de temps en temps…

De facto, il y aura confusion de certains des bowls actuels avec les demi-finales. Mais le système qui a été retenu est de faire fonctionner par paires les bowls qui hébergent les demi-finales : Rose & Sugar, Orange & Cotton, Fiesta & Peach (sponsorisé par Chick-Fill-A). Le Rose et le Sugar (selon moi les deux plus prestigieux bowls actuels) ouvriront donc le bal.

En fait, j’ai l’impression que le Cartel (qui est toujours là, plus que jamais) a choisi de faire le chemin à moitié. Ce que réclamaient les fans, ce sont des matchs de playoffs sur les campus. Imagine une demi-finale au Bryant Denny Stadium de Tuscaloosa et un autre à la Big House d’Ann Harbor… Wow… Voilà de quoi ravir les ‘anciens’ dont tu sembles faire partie, comme ton serviteur…

Les Bowls qui ne sont pas retenus pour des demi-finales conserveront toujours un certain prestige (notamment les plus renommés), parce qu’ils sont assurés de réunir des équipes qui représenteront les conférences traditionnellement associées à ces bowls. Ainsi, le Rose en 2016 accueillera la B1G et la Pac12. Le Sugar accueillera la SEC et le Big12 (le Sugar et le Champions Bowl, c’est la même chose). La première année du College Football Playoff, l’Orange verra une équipe de l’ACC contre un SEC, B1G ou Notre Dame… Je prie en secret pour une rencontre Miami – Irish. Catholics vs Convicts all the way !

Bref, la seule solution pour que ça marche, c’est que le comité de sélection soit composé de types qui savent de quoi ils parlent (même si le Cartel a fait en sorte que 5 AD des Power Five soient présents dans le truc). Ah, et puis, le Cotton, Peach et Fiesta nous offriront au moins une équipe du ‘Group of Five’ (MAC,MWC, AAC, C USA, Sun Belt), si jamais l’équipe la mieux classée par le comité de sélection ne dispute pas une des demi-finales. Un petit os à ronger pour les gugusses qui croient encore que ‘We, The People’ méritons autant que le Cartel d’avoir nos minutes de gloire à la télé, avant ou après le 1er janvier, puisque c’est là que seront positionnés les matchs qui ne sont pas les demi-finales cette saison là. Donc, grosse exposition télé, ce qui devrait conserver un vrai intérêt aux Bowls ‘BCS’ non retenus pour les demi-finales…

Verchain’s Games To Watch This Week

L’équipe de rédaction de The Blue Pennant vous présentera demain les matchs les plus intéressants à suivre cette semaine. Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne moi aussi mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain…

Remarque préliminaire : ça va être moche, le programme qui nous attend cette semaine. Moche de chez moche de la maison moche. Yeeks…

Par contrat, je dois quand même vous trouver trois matchs, alors… Allons-y pour une semaine californienne !

Boise State Broncos @ Fresno State Bulldogs (Vendredi)

Un match de Mountain West, qui pourrait faire ou défaire les espoirs des uns et des autres. Boise s’est quelque peu rassurée après son très difficile démarrage de saison chez les Huskies et peut encore rêver se retrouver dans les 12 premiers du classement en fin de saison (il faudrait pour cela pas mal de médiocrité dans la B1G et dans la Big12), en gagnant le reste des matchs. Fresno est l’équipe qui monte, et qui espère rendre une copie sans faute l’amenant au titre de la Mountain West et apparaître dans les classements lorsque la froide bise de novembre sera venue.

Une victoire de Boise, paradoxe ultime pour la dernière saison du BCS, pourrait bien condamner les espoirs des gugusses comme votre serviteur qui se veulent du côté de ‘We, The People’. Parce qu’il y aura sans doute une certaine équipe de l’ACC, floridienne – mais du centre de l’Etat, pas du sud – qui devrait être en mesure de prendre une place au soleil d’un des derniers bowls BCS si aucun Buster ne voyait le jour…

Utah State Aggies @ University of South California Trojans (Samedi)

UPSET ALERT Number One.

Les Aggies sortent d’une fessée magistrale contre la FCS Weber State (qui évolue sous l’appellation de Wildcats) après une victoire convaincante contre Air Force, qui n’est certes pas une machine impressionnante non plus, et une défaite sans démériter contre les Utes d’Utah. Alors, on peut y croire, à la belle histoire de voir une nouvelle fois les Trojans souiller leur pantalon collectif devant un adversaire à leur portée, après la défaite contre Wazzu en ouverture. On peut y croire, en rêver… Une seule certitude : Le nom de Lane Kiffin sera hué à peine prononcé par le speaker. Une vraie possibilité : que la grève des fans au Coliseum se poursuive encore. Rien que pour ça, ça vaut le coup d’œil.

Arizona State University Sun Devils @ Stanford Cardinal

UPSET ALERT Number Two.

Wait, what ? La toute puissante Stanford, à la maison ? L’équipe que de nombreux observateurs imaginent aller défier Nick Saban et ses Girls (pardon, et ses Boys), du côté de Pasadena en janvier ? R U Kidding Us, Verchain ?

Hell… No ! Si VOUS avez été impressionnés par la victoire contre Army (l’une des facs dans la division FBS qui a les plus grosses difficultés à recruter, tout comme Navy ou Air Force) par deux petits touchdowns ou la victoire contre San Jose State par trois TD, alors, votez Stanford. Si vous êtes comme Verchain, #NotImpressed, alors votez ASU. Les Devils n’ont certes pas été impressionnants non plus contre les Badgers, et doivent à une incroyable bourde d’arbitrage doublée d’une incommensurable incompétence du QB des Badgers d’être aujourd’hui encore avec une colonne ‘défaites’ aussi vierge qu’un couvent de bénédictines, mais ils ont montré de bonnes choses, par moments… Et s’ils veulent s’affirmer comme LA meilleure équipe de la Pac12 South, c’est maintenant que ça commence, je dis !

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

 

Après trois années à commenter le football sous toutes ses formes, Verchain a rejoint la rédaction de The Blue Pennant en 2013 pour vous proposer son College Football Report et quelques autres fantaisies, en exclusivité.

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 15

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Je n’ai pas pu résister au plaisir de vous livrer mon #NotImpressed de la semaine dès dimanche dernier, atterré devant mon streaming d’ESPN. Entre Herbstreit, ancien d’Ohio State rappelons le qui se félicitait du choix du comité, Reece qui disait amen à tout, David Pollack qui avait un peu de retenue, Bob Fuckin’ Bowlsby au téléphone, Nick Saban qui disait tout le bien qu’il pensait d’Ohio State, etc, je n’ai pas pu m’empêcher de dégainer (oui, elle me le reproche souvent, aussi…).

Bref, je ne vais pas en remettre une couche.

Il y aura un CFR spécial la semaine prochaine pour vous proposer mes impressions sur les bowls qui ont été annoncés. Tous les bowls. Les 38.

C’était le dernier #NotImpressed de la saison. Merci pour votre fidélité.

Ah, tiens, Bowl-wise, voilà l’effet que ça fait au Président de l’Université du Tennessee de voir les Vols disputer le TaxSlayer.com Bowl, un bowl qui n’est que dans les rangs 3 à 8 du calendrier bowls SEC… Pauvre homme…

Bah, juste après, il a sorti le chéquier pour rallonger coach Butch Jones à 3,6 millions de dollars par saison jusqu’en 2020…

And In Other College Football News

Dernier rendez-vous avec les salaires des coaches. Cette semaine, donc, pour boucler la boucle, la Conférence USA.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Florida Atlantic Charlie Partridge $500,000 $2,590,000 5 years $500,000 $30,000
Florida International Ron Turner $550,000 $2,700,000 5 years $500,000 $20,000
Louisiana Tech Skip Holtz $500,000 $2,500,000 5 years $200,000 $25,000 $150,000
Marshall Doc Holliday $600,000 $2,400,000 4 years $175,000 $20,000
Middle Tennessee Rick Stockstill $701,504.14 $4,209,024.84 6 years $10,000
North Texas Dan McCarney $710,000 $3,704,200 5 years $600,000 $500,000
Rice David Bailiff
Southern Miss Todd Monken $700,000 $2,800,000 4 years $700,000 $15,000
UAB Bill Clark $500,000 $1,500,000 3 years $450,000 $25,000 $50,000
UTEP Sean Kugler $500,000 $2,500,000 5 years $280,000 one month base salary $100,000
UTSA Larry Coker $425,000 $2,375,000 5 years $400,000
Western Kentucky Jeff Brohm $600,000 $2,400,000 4 years $600,000 $50,000
Old Dominion Bobby Wilder

Charlie Partridge : augmentation de 5% chaque 1er juillet à partir de 2015. Bonus de présence de 40000$ au 1/7/2016 et 20000$ au 1/7/2018. L’université fournit une voiture de fonction. Une loge au stade. 6 tickets à la saison pour le basket. 12 tickets pour les matchs à l’extérieur (première fois que je vois ça).

Nom de plombier, allure de plombier, job de plombier

 

Ron Turner : prime de présence de 50000$ chaque 1er mars jusqu’en 2017. 20 tickets pour les matchs à domicile.

Skip Holtz : 0,3 million chaque année garantis versé par la Louisiana Tech University Foundation, pour les apparitions médias et de levée de fonds. Permission de négocier son propre contrat équipementier pour ses chaussures et ses fringues (bon, apparemment, il n’a pas eu de contrat avec Armani…). Une voiture de fonction, possibilité d’une deuxième (hey, il est donc célibataire). Cotisation payée à un country club.

‘OK Corral’, c’était mieux avant…

 

Doc Holliday : ouais, il a le nom du personnage joué par Val Kilmer dans Tombstone, où Kurt Russell joue Wyatt Earp. 0,3 million pour les apparitions médias, 0,1 million pour les opérations de levée de fonds. 25000$ versés par le Marshall University Football Enhancement Fund. Deux voitures de fonction avec l’assurance et l’entretien payés. Cotisation payée à un country club. 20 tickets pour les matchs à domicile et 4 tickets pour le basket. Buyout de 2 millions de dollars s’il devient le coach de West Virginia.

Rick Stockstill : augmentation de salaire de 100 000$ si l’APR est de 930 ou plus (Academic Progress Rate, ou une mesure des chances d’obtention du diplôme des étudiants athlètes), si l’équipe a un record positif et gagne 5 matchs de conférence, si aucune violation de niveau 1 ou 2 des règlements NCAA n’est relevée pendant la saison. Si ces mêmes critères sont remplis, prolongation automatique d’un an du contrat. 75000$ de revenu annuel pour les apparitions TV, radio et Internet (bizarre, on n’a pas vu de une de Paper avec Rick Stockstill – Breaking The Internet…). 5000$ de primes par tranche d’augmentation des revenus des tickets de 100000$. 4000$ de prime par tranche d’augmentation des donations de boosters de 100000$. Une voiture de fonction ou allocation mensuelle de 600$. Défraiement de 400$ par mois pour ses menues dépenses. 20 tickets pour les matchs à domicile. J’adore son contrat. Rien que le montant de son salaire garanti qui se termine par 14 cents me fait tripper…

Dan McCarney : 50000$ pour les apparitions télé. Primes de présence s’il termine chaque saison de 60000$ en 2014 puis 70k, 90k, 110k pour finir à 124200$ s’il termine la saison 2018. 15000$ de prime pour chaque saison à plus de 7 victoires. Voiture de fonction PLUS allocation de 900$ par mois pour payer l’assurance, le carburant et l’entretien. Cotisation payée à un country club.

Todd Monken : une voiture de fonction avec l’assurance payée. Loge privée dans la tribune de presse, plus 20 tickets pour les matchs à domicile. 6 tickets pour le basket. Cotisation payée à un country club.

Bill Clark : 25000$ pour les apparitions médias et le ‘talent’ (no kidding), 25000$ pour les opérations de promotion et de levée de fonds. 10000$ de prime pour des abonnements entre 5000 et 7499, 20000$ de 7500 à 9999 et 30000$ pour plus de 10000 abonnements à la saison vendus. 25000$ pour 7 victoires et 5000$ par victoire supplémentaire jusque 10. 10000 dollars de prime pour une victoire contre une Power Five. Deux voitures de fonction ou allocation de 750$ par mois par véhicule loué. Cotisation payée à un country club.

Sean Kugler : 220000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Toutes les primes de bowl et autres sont exprimées en mois de salaire. Par exemple, un mois de salaire pour plus de 6 victoires dans la saison. Deux voitures de fonction fournies par un concessionnaire local. Cotisation payée à un country club.

Larry Coker : 25000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Augmentation annuelle de 25000$. Une voiture de fonction ou 600$ par mois d’allocation. 24 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge privative. Cotisation payée à un country club. Jusqu’à 185000$ de primes liées à la performance de l’équipe (non détaillées).

Jeff Brohm : prime de 50000$ pour gagner plus de 6 matchs, prime de 25000$ si l’affluence moyenne au stade est supérieure à 12000. L’université fournit une voiture de fonction et paie l’assurance, avec la possibilité d’une deuxième voiture (ce qui, selon les standards habituels, implique que Brohm est célibataire, mesdemoiselles…). 10 tickets pour les matchs à domicile. S’il est viré, il ne peut pas entraîner une équipe du Kentucky pendant deux ans.

Rice a refusé de communiquer les éléments salariaux de David Bailiff puisque la faculté est totalement privée.

Les éléments salariaux du coach d’Old Dominion Bobby Wilder n’ont pas été examinés par Newsday, dont la base de données vous a été traduite ici dans le cadre de cette suite de news sur les salaires des coaches. Cependant, comme votre ami Verchain ne recule devant rien (ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît), il vous a trouvé le package de Bobby.

Salaire de base de 220000$ pour cette saison, 239500$ la saison prochaine et 270000$ en saison suivante. Salaire complémentaire versé par des fonds privés de 180000$ et prime pour les apparitions médias de 75000$ (qui passera à 100000$ en 2016-2017). Wilder a négocié une clause de licenciement sans cause à hauteur de 1,8 millions en 2013, somme qui diminue de 0,2 million à chacune des saisons suivantes. Ainsi, s’il est viré en 2015, il recevra 1,4 millions.

Par contre, je n’ai pas trouvé les autres trucs qui m’amusent comme les primes à la con et les cotisations à un club de strip…

Verchain’s Game To Watch This Week

Bah, cette semaine, rien, juste le match habituel qui clôture la saison entre les Midshipmen de Navy et les Black Knights d’Army. Si vous aimez la triple option, ou si le simple nom de Ken Niumatalolo vous amuse, vous pouvez regarder. Si vous êtes totalement drogué au football, vous pouvez regarder… Moi, je pense que je regarderai ce truc. Parce que ce ne sera pas pire que certains des bowls qui nous attendent.

L’édition spéciale Viewer’s Guide du College Football Report vous attendra en début de semaine prochaine. Ensuite, la voix de Verchain s’éteindra. Enfin, celle qui venait vous chatouiller hebdomadairement. Elle reviendra, ponctuellement, ne serait-ce que dans les commentaires. Ne serait-ce que parce que j’ai une copie du Wainstein Report sur North Carolina à vous dévoiler…

Et puis, il y a aura une nouvelle saison qui débutera fin août, non ?

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 : Special CFP Edition

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed. CFP Edition.

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Devant les caméras d’ESPN, avec Reece Davis derrière le micro et tous les guignols comme votre serviteur qui regardent le truc par des moyens détournés, Jeff Long, le chef d’une nouvelle mafia qui vient remplacer le Cartel, vient d’annoncer les demi-finales du premier College Football Playoff de l’histoire.

#1 Alabama Crimson Tide (SEC Champion, 12-1) face à #4 Ohio State (Big Ten Champion, 12-1)

#2 Oregon Ducks (Pac12 Champion, 12-1) face à #3 Florida State Seminoles (ACC Champion, 13-0)

Are you kidding me ????

Rien à dire sur la demi-finale qui opposera Oregon à FSU, elle était attendue, elle était programmée, il était écrit qu’elle devait se produire.

Rien à dire sur le choix d’Alabama comme numéro 1 du classement. Le Tide a remporté la plus difficile conférence du paysage, la plus difficile conférence du paysage, avec une défaite qui est tout sauf humiliante au compteur contre Ole Miss, une équipe de la SEC West, qui a également battu Mississippi State qui ne comptait qu’une défaite contre Alabama au moment de croiser la route des Rebels. Un accident de parcours, à l’extérieur, ça arrive.

Ohio freakin’ State ????

Shoot me in the head, right now.

On parle d’une équipe qui a été battue A DOMICILE, dans l’imprenable Horseshoe, par VIRGINIA FUCKIN’ STATE. Une équipe avant-dernière de sa division, l’ACC Coastal, dont le champion, Georgia Tech, a terminé avec un record de 6-2 en conférence. Une équipe qui a perdu contre East Carolina de l’AAC, contre Miami, Pittsburgh, Georgia Tech, le Boston College et WAKE FOREST, dans le cadre du pire match de la saison en Power Five, un lavement à 6-3 EN PROLONGATION !!!!!!

Big Ten bias !!!!

Bob Bowlsby, commissionnaire de la Big 12

Sortez les théoriciens du complot !!! Il n’y a pas eu d’avion dans le Pentagone ??? Il y a eu, alors, un jeu de pouvoir, avec deux des ex-coaches faisant partie du CFP Selection Committee liés à la Big Ten : Barry Alvarez de Wisconsin et Tom Osborne de Nebraska. De qui se moque-t-on ? Sans compter que le tristement célèbre Jim Delany, le commish de la Big Ten, a sans doute du trouver un moyen de pousser son jeu de pouvoir suffisamment loin pour avoir une quelconque forme d’influence.

Le grand perdant de l’année dans la course au playoff est donc la Big 12. Paie ta crédibilité. Tu t’appelles Big Twelve et t’as que 10 équipes dans ta conférence. Non mais allo quoi. C’est comme si je disais tu t’appelles Big Ten et t’as 14 équipes dans ta conférence.

Que les présidents des universités de Texas, Oklahoma, Texas Christian, Baylor, Iowa State, West Virginia, Texas Tech, Kansas, Oklahoma State et Kansas State se réunissent et licencient sur le champ Bob Bowlsby. Le commissionner de la Big 12 est autant responsable que le comité de ne pas avoir de représentant de la conférence en playoff. Oui, d’une des deux seules conférences à jouer 9 matchs en conférence, avec la Pac12.

Bowlsby est le pitre en chef qui a refusé de nommer ONE TRUE CHAMPION dans la Big 12, alors que le règlement de sa conférence indique qu’en cas d’égalité, l’équipe qui remporte la confrontation entre deux équipes est nommée championne. Et cette équipe est Baylor. Alors, en croyant favoriser sa conférence par rapport à la perception que TCU était plus appréciée du comité que son VRAI CHAMPION Baylor, Bobby nous l’a jouée ‘co-champions’. Et ça vient de lui péter à la face comme à n’importe quel terroriste qui essaie de se fabriquer sa propre petite bombinette. Ridicule.

Les explications de Bowlsby sur ESPN sont à pleurer de rire. ‘Le comité ne nous a pas dit que c’était important d’avoir un match de championnat, si on avait su on aurait fait autrement’. Mais combien ce type est-il payé pour dire ça ? Le tiebreaker prévu par le règlement n’est pas pour désigner un champion, mais le représentant de la Big12 pour le Bowl avec lequel elle est sous contrat, le Sugar. Alors, ça s’appliquera l’an prochain. Non mais. Je ne savais pas que n’importe quel comédien de stand-up pouvait devenir commish d’une Power Five ! Gad Elmaleh comme commish de la Big 12.

Jeff Long, le Parrain lui-même, a avoué à ce cher Reece (qui est d’accord avec tout ce qui vient d’une quelconque forme de pouvoir) que le fait de ne pas avoir de champion unique a pu coûter à la Big 12.

De même, le membre du comité de sélection lié à la Big 12, le Director of Athletics de West Virginia, ne devrait pas pouvoir sortir de la prochaine réunion des AD de la Big 12 autrement que couvert de goudron et de plumes.

WR Devin Smith, Ohio State

Même Paul Finnebaum est d’accord pour dire que ce comité vient de poser sa première bouse. Pas mal pour une première édition, gentlemen (and lady Condi, oeuf corse). Comment expliquer que TCU, classé troisième la semaine passée, se retrouve soudainement dehors, sans perdre ?

C’est le retour du BCS, dans une nouvelle forme. Lou Holtz est d’accord avec le comité. Voilà qui devrait suffire à vous convaincre que ces messieurs et madame ont fait n’importe quoi.

C’est le retour du What have you done for me lately ! Une victoire impressionnante en dernière semaine, et on oublie tout.

Ohio State a joué Navy, Kent State et Cincinnati hors conférence en plus de la sublime défaite A DOMICILE contre Virginia Tech. Voilà de quoi vous impressionner ?

Au moins, Florida State a joué Notre Dame, Oklahoma State et Florida en plus de Citadel. Et ils sont invaincus. Oui, ils gagnent moche, oui ils ont eu du mal à battre Georgia Tech. Mais ils sont là à 13-0, devant Ohio State.

Ohio State est le champion de la sixième division du college football. La Big 12 à division unique est la quatrième division du truc.

Retournez le problème dans tous les sens, et vous arrivez à la même réponse : This is an outrage !

Manquerait plus que la B1G nous ressorte ses divisions Leaders et Legends, tiens, pour que la fête soit totale.

Et Verchain est #NotImpressed.

Just two words for you : Suck it ! Pardon. ROLL TIDE !

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 14

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Eh bien voilà.

Voilà la dernière livraison du College Football Playoff Selection Committee. Pas dans sa version Verchain. Dans celle qui passe sur ESPN…

So, what ?

En bon avocat des causes impossibles (comme le maintien de Brady Hoke à la tête de Michigan. Just joking), Verchain is #NotImpressed. Non, pas impressionné… Verchain is #Outraged !!!

Plus que jamais, il est temps de se demander ce que fout ce comité.

Les fans de Florida State sont fous furieux de voir leur équipe descendre lentement au classement à chaque victoire arrachée de manière de plus en plus moche et/ou de plus en plus limite (que ce soient Louisville, Miami, Boston College ou Florida…). Ils ont raison, quand on est fan on ne voit pas les limites de son équipe (et on désigne Duke Johnson parmi les trois meilleurs coureurs de la division FBS…). Mais vu de l’autre côté du Sunshine State (la Floride, jeunes gens), Verchain trouve que, si FSU mérite d’être dans les 4, elle ne mérite pas mieux que sa quatrième place.

Non, la raison de l’énervement de votre ami Verchain (et il vaut mieux ne pas réveiller le dragon…), c’est le cas de Baylor.

Mais personne n’aime Baylor. PERSONNE N’AIME BAYLOR !!!!!

1) TCU est classée devant Baylor.

Oui, alors que TCU a été battue par Baylor, qui a remonté 20 points pour passer devant les Frogs… A se demander où est soudainement passé le critère des victoires face à face ?

Alors, on va nous raconter que le calendrier des Frogs était beaucoup plus difficile que celui des Bears. Alors… Ouais, pour le moment, Baylor n’a pas encore battu Kansas State, ce que TCU a fait… Les deux équipes partageront au soir de la dernière journée de la saison BiG 12 un total de 10 adversaires en commun.

Baylor a eu du mal à terminer le match contre Texas Tech cette semaine, pendant que TCU écrabouillait Texas. Alors, le comité, on fait comme les votants du BCS ? On reste sur la dernière impression ? On préfère la dernière fille facile au meilleur coup de sa vie, qui a juste eu une petite migraine du côté de Morgantown ? Please…

Jusqu’à la semaine dernière, le sémillant Jeff Long, chairman du comité (qui ressemble de plus en plus à Vince McMahon de la WWE tellement il est ridicule à chaque apparition, il ne lui manque que la démarche de canard, en fait…) affirmait que TCU méritait d’être mieux classée que Baylor car elle avait une belle victoire contre une équipe du Top 25 du CFP : Minnesota.

Cette semaine, Minnesota ne fait plus partie du Top 25 du CFPSC… Donc, Jeffy Jeff affirme que TCU mérite d’être mieux classée que Baylor car elle a une belle victoire contre une équipe non classée mais qui a un record positif. Pardon ?

Jeff Long examine la candidature de Baylor au CFP

La Big 12 n’aime pas Baylor non plus. Qu’est ce que c’est que cette histoire de proclamer des co-champions en cas de records identiques ? Hé, les enfants, dans un round robin où toutes les équipes se rencontrent (oui, pas un truc comme l’American ou la Sun Belt) comment une victoire face à face ne peut-elle pas favoriser l’équipe victorieuse, en cas de records finaux identiques ?

HEY !!!! C’EST POURTANT CE QUE VOUS AVEZ ECRIT SUR VOTRE SITE INTERNET !!!!!!!!!!!

And I quote : « 

  1. If two teams are tied, the winner of the game between the two tied teams shall be the representative. »

On se fout de nous. Vraiment.

Donc, le comité a sans doute du trouver un formidable argument pour classer TCU devant Baylor.

Verchain, lui, n’en voit qu’un (indice : l’argument se trouve au milieu de la photo…)

2. Ohio State est classée devant Baylor !!!

Encore pire, peut-être, la présence d’Ohio State devant Baylor.

C’est sans doute du au fait que les Buckeyes ont battu Minnesota ? Je ne vois pas trop d’autre explication…

Pas de victoire face à face, mais de toute façon ça ne compte pas…

Alors, regardons un peu les calendriers des deux équipes, puisque selon Saint Jeff ça compte… (NB : tous les classements sont issus des stats de Sagarin, pour pouvoir classer les équipes qui ne sont pas dans le classement du CFPSC…)

Meilleure victoire des Bears : contre #3 TCU.

Meilleure victoire des Buckeyes : contre #10 Sparty.

Deuxième meilleure victoire des Bears : contre #9 Oklahoma.

Deuxième meilleure victoire des Buckeyes : contre #34 Minnesota (quand je vous dis que c’est là que ça se passe…).

Défaite des Bears : contre #28 West Fucking Virginia à Morgantown.

Défaite des Buckeyes : contre #50 Virginia Tech dans le foutu Horseshoe de Colombus !!!

Bah, après tout, Ohio State est une institution, un grand nom dans le monde du football. Baylor, c’est juste une bande de foutus baptistes illuminés de Waco au Texas, quoi. Des David Koresh en puissance. Alors que bon, Ohio State, c’est la fac où a fumé de l’herbe étudié le formidable Lil Jon.

Théorie de la conspiration : des sources bien informées sur ce qu’il se passe derrière les murs de la salle de réunion du CFPSC affirment que les plus ‘vocaux’ des membres du comité, ceux qui s’expriment le plus, cherchent à convaincre les autres sont les ‘coaches’.

Les ‘coaches’, c’est à dire :

  • Barry Alvarez : ancien coach de Wisconsin et AD des Badgers.
  • Tom Osborne : ancien coach et AD de Nebraska
  • Ty Willingham : ancien coach de Stanford, Notre Dame et Washington.

Bref, BIG TEN BIAS ALL OVER THE PLACE !!!

Nous aurons donc droit à des grands moments de vérité en cette fin de semaine, avec le climax dans la nuit de dimanche à lundi chez nous pauvres européens : Kansas State tient la crédibilité du College Football Playoff Selection Committee entre ses petites mains.

Si cette image ne vous fait pas peur…

And In Other College Football News

Avant dernier épisode du détail des salaires et autres avantages des coaches, avec cette semaine l’avant-dernier épisode : la Mid-American Conference.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Akron Terry Bowden $400,000 $2,000,000 5 years $300,000 $50,000  
Ball State Pete Lembo $475,000 $2,500,000 5 years $475,000 $15,000  
Bowling Green Dino Babers $400,000 $2,000,000 5 years $400,000 $15,000  
Buffalo Jeff Quinn $325,000 $1,625,000 5 years $250,000 $25,000  
Central Michigan Dan Enos $360,000 $1,440,000 4 years $285,000 $15,000  
Eastern Michigan Chris Creighton $425,000 $2,125,000 5 years $400,000 $20,000  
Kent State Paul Haynes $375,000 $1,875,000 5 years $250,000   $100,000
Massachusetts Mark Whipple $450,000 $2,250,000 5 years $250,000 $15,000  
Miami (OH) Chuck Martin $450,000 $2,250,000 5 years $400,000 win conference title: 8.333% of guaranteed annual payment 40% of guaranteed annual payment
Northern Illinois Rod Carey $400,000 $2,375,000 6 years $400,000 $25,000  
Ohio Frank Solich $495,000 $2,700,000 5 years $370,000 10% of base salary  
Toledo Matt Campbell $465,000 $2,375,000 5 years $275,000 $15,000 for appearing, $30,000 for winning  
Western Michigan P.J. Fleck $392,500 $1,962,500 5 years $210,000 $25,000  

Robin Williams n’est pas mort !!

Terry Bowden : 50000$ pour les apparitions médias, 25000 issus du contrat équipementier, 25000 pour des apparitions publiques. 15000$ de prime s’il est élu coach de l’année de sa conférence. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club.

Pete Lembo : 25000$ de prime annuelle de présence. Une voiture de fonction avec l’assurance, l’entretien et le carburant payés. 10 tickets pour les matchs à domicile. 10 tickets pour tous les autres évènements sportifs de l’université.

Dino Babers : 3000 dollars pour 5 victoires en conférence, 10000$ pour 6 victoires ou plus en conférence. Si un joueur de l’équipe est nommé joueur de l’année de la MAC : prime de 2000$. Si l’équipe dispute un match contre une équipe BCS (Power Five?) qui lui garantit 400000$ de recette, prime de 10000$. Une voiture de fonction ou allocation de 450$ par mois pour en louer une. Un nombre de tickets non précisé pour les matchs à domicile. Entrée gratuite dans un club de golf. Nombre non précisé de tickets pour le basket. 5000$ d’équipement fourni dans le cadre du contrat équipementier.

Jeff Quinn : 75000 dollars pour les apparitions publiques et dans les médias y compris prime équipementier. 5000$ pour 6 victoires, et 2500$ par victoire supplémentaire. 2500$ pour une victoire contre une équipe Power Five. 5000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. 7500$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs à domicile dépasse les 15000. Deux voitures fournies par un concessionnaire ou 800$ d’allocation par mois. 15 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge pour la famille.

Dan Enos : 35000$ de prime pour les apparitions médias, 40000$ de prime pour des apparitions publiques et promotionnelles. 6000$ de prime pour 7 victoires, et 6000$ par victoire supplémentaire. 5000$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs est de plus de 20000, et 5000$ de supplément par tranche de 5000 supplémentaires, jusqu’à +30000 personnes. Une voiture de fonction. 10 tickets en loge et 10 tickets classiques à la saison. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Abonnement mensuel de téléphone mobile pour 75$. Si 60% de l’effectif est originaire du Michigan, prime de 5000$.

Chris Creighton : 25000$ pour une émission de radio hebdomadaire. Prolongation d’un an si le coach est toujours sous contrat au 1/1/2015. 50000 dollars si l’équipe participe au college football playoff (LOL). 5000$ pour 7 victoires, 7500$ pour 8, 10000$ pour 9, 15000$ pour 10, 20000$ pour 11, 30000$ pour 12. 15000$ si l’affluence payante moyenne est supérieure à 10000, 20000$ si elle est supérieure à 15000. Voiture de fonction avec l’assurance payées par l’université ou allocation mensuelle de 750$. 20 tickets pour les matchs à domicile, 10 tickets pour le basket masculin et féminin.

La blague de ‘tire mon doigt’, vraiment ?

Paul Haynes : 125000$ par an pour les apparitions médias, les levées de fonds, les apparitions marketing et promotionnelles. 5000$ par victoire au-delà de 6 contre des équipes FBS. Une voiture de fonction au choix. Si 60% de l’effectif est composé de joueurs originaires de l’Ohio : prime de 10000$.

Nouveau spinoff : Les Cordier, coach et flic !

Mark Whipple : 200000$ pour les apparitions médias et des allocutions. Permission de négocier son propre deal avec un équipementier. 16 tickets pour les matchs à domicile.

Chuck Martin : 50000$ de prime pour les apparitions médias. Les primes sont exprimées en pourcentages du salaire (dont un 4,167% du salaire s’il est nommé coach de l’année de la MAC). 9 victoires : prime de 10000$, 10 victoires : prime de 15000$, 11 victoires : prime de 25000$. 12 victoires : 8,333% du salaire annuel. Voiture de fonction fournie par l’université avec l’assurance payée. 25 tickets pour les matchs à domicile, 4 tickets pour le basket et le hockey.

Rod Carey : une voiture de fonction fournie par l’université. 30 tickets pour les matchs à domicile. 8 tickets pour les autres sports, avec deux places de parking VIP. Accès libre à un parcours de golf à l’année.

Gollum ??

Frank Solich : 30000$ par saison de contrat avec Ohio Bobcat Sports Network. 15000 $ du contrat équipementier. 30000$ de salaire pour un job d’assistant AD chargé des projets spéciaux (no matter what it is…). 275000$ de prime de présence au 31/12/2012 puis 50000$ à la fin de chacune des saisons suivantes. 5000$ de prime par victoire de 7 à 9 et 10000$ de prime par victoire au-delà de 10. Voiture de fonction avec carburant payé. Cotisation payée à un country club.

Matt Campbell : 10000$ d’augmentation annuelle. 165000$ par an de revenu marketing. Abondement d’un plan épargne retraite à hauteur de 25000 dollars par an. 7500$ de prime pour 7 victoires et 2500$ de prime par victoire supplémentaire. Coach régional de l’année (whatever that is…) : prime de 30000$. Une voiture de luxe. Cotisation payée à un country club.

PJ Fleck : 91250$ pour les apparitions médias, 91250$ pour les apparitions publiques. 6000$ par victoire au-delà de 7. 2000$ si un joueur fait partie de la première équipe MAC de l’année (sportive ou universitaire), 1500$ s’il fait partie de la deuxième équipe. 15000$ s’il est désigné coach régional de l’année (whatever… oh, forget it…). Si l’affluence est supérieure à 20000 : 8000$ de prime. Si elle est supérieure à 25000 en moyenne annuelle : 15000$ de prime. Voiture de fonction avec l’assurance et l’entretien payés ou allocation de 400$ par mois. Une loge de 34 places au stade. Cotisation payée à un country club.

La semaine prochaine : la conférence USA !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Bon, au-delà de l’introduction habituelle, c’est une semaine de finales, alors…

Alabama Crimson Tide vs Missouri Tigers : Alabama s’est bonifiée toute l’année. Au lieu de la rébarbative habitude de défendre et courir, la venue de Lane Kiffin a -presque – rendu le Tide sympathique. Sympa à regarder, en tout cas… The Pick : Alabama.

J’ai bien dit PRESQUE sympathique…

Oregon Ducks vs Arizona Wildcats : Les Ducks veulent une revanche. Oregon a déjà gagné le match des cheerleaders. Alors… The Pick : Oregon.

Ohio State Buckeyes vs Wisconsin Badgers : UPSET ALERT. Sans JT Barrett, ça s’annonce totalement plus compliqué que ce qu’on pouvait penser quand les hommes de Meyer ont décroché la place en finale. Et c’est peut-être une finale qui ne servira à rien au moment de distribuer les places en playoff dimanche prochain… The Pick : Wisconsin.

Florida State Seminoles vs Georgia Tech Yellow Jackets : J’ai longtemps hésité avant de mettre ce match comme l’upset alert de la semaine. Merde, enfin. Ça va bien finir par arriver, non, la première défaite de Florida State, qui ne convainc personne semaine après semaine et demeure invaincue. J’ai bien peur qu’il faille attendre la demi-finale pour que ça se produise, cela dit… The Pick : Florida State.

Almost made the Cut : Baylor accueille Kansas. Si les Bears gagnent, ils remportent la Big12 et selon moi une place au CFP. S’ils perdent, ce sera TCU, en playoff sans doute également. Boise State – Fresno State pour la Mountain West, avec à la clé pour les Broncos en cas de victoire une place dans un des New Year Six.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 13

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Bon, et bien… Nouveau classement de notre comité de sélection, dans lequel rien ne bouge, ou presque, Ole Miss dégringolant comme pour rigoler.

La seule vraie nouveauté dans la perspective des New Year’s Six est l’arrivée dans le classement de Boise State et de Marshall, représentant respectivement la Mountain West et la Conference USA. Il manque, selon moi, un petit Colorado State pour refléter véritablement ce qu’est l’état des troupes dans le Group of Five (oui, c’est à dire tout ce qui n’est pas le Power Five), mais les Rams pourraient bien de toute manière ne pas avoir droit aux spotlights du Peach ou du Cotton car seul le meilleur champion des Group of Five est qualifié automatiquement pour un des bowls autour du nouvel an qui n’accueillent pas le Playoff.

Alors, on ne va pas épiloguer plus longtemps, même s’il pourrait être amusant d’essayer de comprendre pourquoi TCU, BCS Style, est toujours devant Baylor alors que les Bears ont mangé les grenouilles, mais on aura peut-être l’occasion d’y revenir.

De toute façon, le classement évoluera sans doute lorsque la messe sera dite par Jeff Long au soir du 7 décembre, et qu’il prononcera son homélie au nom du Head to Head, du Strength of Schedule et du Game Control (tiens, voilà une belle nouveauté…).

Bref, autant se divertir un peu et vous remettre à l’esprit que le football universitaire se dispute entre des universités. Il y a des classements sur le terrain et des classements… dans les amphis, aussi. Le US News and World Report a publié comme tous les ans son classement des universités. Je me suis donc amusé à vous trouver laquelle des divisions de la FBS est la plus costaud dans les amphis, en comparant ensuite ce classement avec le classement Sagarin des divisions les plus costaudes de première division. Les résultats sont parfois surprenants.

Dans un premier temps, la méthode utilisée est simpliste comme l’humour à la Verchain. US News classe les facs de 1 à 200. Chaque fac de chaque division (hormis les indépendants, qui seront mentionnés mais pas classés) reçoit donc des points en fonction du classement US News (une fac classée 12 marque 12 points) et on fait la moyenne simple des points de toutes les équipes d’une division pour déterminer le ranking moyen de la division.

Je n’ai pas considéré les Indépendants comme une division, mais mentionné dans ma grande générosité les rangs dans le classement universitaire des facs concernées. A noter que si une fac qui joue au football n’est pas dans les 200 meilleures facs du pays, elle reçoit le score de 201 points. C’est comme ça… Les 4 premières sont Princeton, Harvard, Yale et Columbia. Ivy League Power !!

On attaque par les classements par conférence, avec en premier celles qui sont organisées en deux divisions :

SouthEastern Conférence
SEC West SEC East
University Ranking University Ranking
Texas A&M 68 Vanderbilt 16
Alabama 88 Florida 48
Auburn 103 Georgia 62
LSU 129 Missouri 99
Arkansas 135 Tennessee 106
Mississippi 149 South Carolina 113
Mississippi State 156 Kentucky 129
Moyenne 126,67 Moyenne 81,86
Pacific 12 Conference
Pac12 North Pac12 South
University Ranking University Ranking
Stanford 4 UCLA 23
Cal-Berkeley 20 USC 25
Washington 48 Colorado 88
Oregon 106 Arizona 121
Oregon State 138 Utah 129
Washington State 138 Arizona State 129
Moyenne 75,67 Moyenne 85,83
Atlantic Coast Conference
Atlantic Coastal
University Ranking University Ranking
Wake Forest 27 Duke 8
Boston College 31 Virginia 23
Syracuse 58 North Carolina 30
Clemson 62 Georgia Tech 35
Florida State 95 Miami 48
North Carolina State 95 Pittsburgh 62
Louisville 161 Virginia Tech 71
Moyenne 75,57 Moyenne 39,57
Big Ten
B1G West B1G East
University Ranking University Ranking
Northwestern 13 Michigan 29
Illinois 42 Penn State 48
Wisconsin 47 Ohio State 54
Purdue 62 Maryland 62
Minnesota 71 Rutgers 70
Iowa 71 Indiana 76
Nebraska 99 Michigan State 85
Moyenne 57,86 Moyenne 60,57
Mid American Conference
MAC West MAC East
University Ranking University Ranking
Western Michigan 173 Massachussetts 76
Ball State 173 Miami of Ohio 76
Northern Illinois 194 Buffalo 103
Central Michigan 194 Ohio 129
Toledo 201 Bowling Green 173
Eastern Michigan 201 Kent State 194
    Akron 201
Moyenne 189,33 Moyenne 136,00
Mountain West
Mountain West
University Ranking University Ranking
Colorado State 121 San Diego State 149
Wyoming 161 Hawaii 168
New Mexico 189 Nevada 194
Utah State 194 San Jose State 201
Boise State 201 Fresno State 201
Air Force 201 UNLV 201
Moyenne 177,83 Moyenne 185,67
Conference USA
C-USA West C-USA East
University Ranking University Ranking
Rice 19 UAB 149
Louisiana Tech 201 Marshall 201
UTEP 201 Middle Tennessee State 201
North Texas 201 Western Kentucky 201
Texas San Antonio 201 Florida International 201
Southern Miss 201 Florida Atlantic 201
    Old Dominion 201
Moyenne 170,67 Moyenne 193,57

On continue avec les conférences à division unique, et les Indépendants en bonus :

Big 12
   
Texas 53
Baylor 71
Texas Christian 76
Iowa State 106
Kansas 106
Oklahoma 106
Kansas State 142
Oklahoma State 145
Texas Tech 156
West Virginia 168
Moyenne 112,90
American Athletic
   
Memphis 201
Cincinnati 129
Central Florida 173
East Carolina 201
Connecticut 58
Houston 189
Temple 121
South Florida 161
Tulsa 88
Tulane 54
Southern Methodist 58
Moyenne 130,27
Sun Belt
   
Georgia Southern 201
Georgia State 201
Louisiana Lafayette 201
Louisiana Monroe 201
Appalachian State 201
South Alabama 201
Texas State 201
Arkansas State 201
Troy 201
Idaho 166
New Mexico State 201
Moyenne 197,82
Independants
   
Notre Dame 16
Brigham Young 62
Navy NR
Army NR
Moyenne 39,00

Et ceci nous amène au classement des divisions de la première division :

# Division Moyenne Sagarin
1 ACC – Coastal 39,57 8
2 B1G West 57,86 6
3 B1G East 60,57 7
4 ACC – Atlantic 75,57 9
5 Pac12 North 75,67 5
6 SEC East 81,86 3
7 Pac12 South 85,83 2
8 Big 12 112,90 4
9 SEC West 126,67 1
10 American Athletic 130,27 11
11 MAC East 136,00 17
12 CUSA – West 170,67 15
13 MWC – Mountain 177,83 10
14 MWC – West 185,67 13
15 MAC West 189,33 12
16 CUSA – East 193,57 14
17 Sun Belt 197,82 16

Surprise ???

And In Other College Football News

On continue à dérouler, rassurez vous, il n’en restera plus que deux après ça. Et de toute façon, la saison sera finie pour le #NotImpressed. Non mais…

Cette semaine : la Mountain West !!

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Air Force Troy Calhoun $825,000 $3,712,000 5 years   7.5% of annual pay 30% of annual pay
Boise State Bryan Harsin $1,000,000 $6,583,000 5 years $800,000 $50,000 $100,000
Colorado State Jim McElwain $1,350,000 $6,750,000 5 years $1,350,000    
Fresno State Tim DeRuyter $650,000 $3,250,000 5 years $258,168 $150,000 $250,000
Hawaii Norm Chow $550,000 $2,750,000 5 years $550,000 $50,000  
Nevada Brian Polian $550,000 $2,800,000 5 years $525,000    
New Mexico Bob Davie $763,600 $5,345,200 7 years $363,600 $50,000  
San Diego State Rocky Long $800,000 $4,000,000 5 years $210,000 $75,000 for title or $25,000 for making championship game $400,000
San Jose State Ron Caragher $525,000 $2,625,000 5 years $258,168 $40,000  
UNLV Bobby Hauck $850,000 $2,250,000 3 years $250,000    
Utah State Matt Wells $575,000 $3,475,000 5 years $320,000 $50,000 $200,000
Wyoming Craig Bohl $800,000 $4,546,250 5 years $300,000 one month’s salary  

Troy Calhoun : le coach d’Air Force bénéficie de différents bonus tous exprimés en pourcentage du salaire annuel de la saison considérée. Par exemple, le Commander In Chief Trophy lui rapporte 5% de son salaire annuel. Et c’est tout. Je ne sais pas si Air Force a refusé d’en communiquer plus, mais apparemment on n’y paie pas le loyer comme à Navy ou Army.

Oui mon grand, tu peux avoir le sourire… Tu as bien géré la négo de ton contrat…

 

Bryan Harsin : 0,3 million d’augmentation en 2016, 0,25 en 2017, 0,1 en 2019. 0,2 million par an pour avoir autorisé l’université à utiliser et mettre sous licence commerciale ses ‘nom, voix, manières, image, gestes, etc…’ (only in America…). Prolongation automatique d’un an à l’issue de chaque saison à 9 victoires ou plus. Une voiture de fonction. Un certain nombre de tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club.

Jim McElwain : aucune prime (gné?). Deux voitures de fonction ou allocation équivalente. 20 tickets pour les matchs à domicile, et une suite privée. Cotisation payée à un country club. 4 tickets à la saison pour le basket (masculin et féminin).

Tim DeRuyter : Environ 312000 dollars payés par ‘Athletic Corporation’ (whatever THAT is) pour amener son salaire à 0,65 million cette saison. Trois types de primes pour les résultats académiques, ce qui est plutôt rare (passons le détail, mais l’atteinte des trois meilleurs paliers peut amener un supplément de revenu de 0,6 million environ). Une voiture de fonction, avec l’assurance, le carburant et la maintenance payés. Les 12 meilleures places non vendues sont attribuées au coach à chaque match, plus 20 places assises au niveau du banc. Cotisation payée à un country club.

Hawaii Five O, c’était mieux avec Michelle Borth…

 

Norm Chow : autorisé à négocier ses droits à l’image pour son compte (a reçu en 2013 environ 0,1 million à ce titre). Si les ventes d’abonnement à la saison dépassent 25000 : 75000$. Si elles dépassent les 27500 : 75000 de plus. Si elles dépassent les 30000 : 75000$ de plus. Victoire à la télé nationale dans un match à domicile : 25000$. Dans un match à l’extérieur : 40000$. 30 tickets pour les matchs à domicile, et 8 places de parking. 8 tickets pour les autres évènements sportifs.

Brian Polian : 25000$ de prime pour une émission de télé hebdomadaire. 15000$ pour une émission hebdomadaire de radio. 10000$ pour des apparitions en public. 15000$ de prime pour un match de semaine joué à la télé nationale. 25000$ pour un match du samedi joué devant les caméras de la télé nationale. 10000$ par tranche de 5000 abonnements à la saison vendus au-delà de 10000. 5000$ de prime pour chaque joueur sélectionné Academic All American. Voiture de fonction avec l’assurance payée ou une allocation équivalente non précisée. 12 tickets dans une loge du plus haut niveau. Autorisation de négocier des contrats personnels avec un équipementier. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Cotisation payée à un country club dans la limite de 10000$ par an.

Bob Davie : 0,2 million pour les apparitions médias. 0,1 million pour porter les vêtements de la marque qui équipe l’université. 0,1 million pour les apparitions publiques. 10000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. Si l’affluence moyenne sans tenir compte des étudiants dépasse les 19000 sur la saison : 25000$ de prime. Complément de 25000$ si la moyenne est supérieure à 21000. Une voiture de fonction. Cotisation payée à un country club.

L’homme qui valait 3 milliards, Lee Majors ?

 

Rocky Long : 0,59 million versés chaque année par une ‘organisation auxiliaire’. 25000 dollars de prime pour deux victoires contre des équipes du Top 25. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club pour le coach et son épouse.

Ron Caragher : 266832$ versés chaque saison par la Tower Foundation pour les opérations de relations publiques et les apparitions publiques. 40000$ de primes pour 8 victoires ou plus. 500$ par mois pour louer une voiture.

Bobby Hauck

 

Bobby Hauck : 0,225 million pour les apparitions publiques, 0,225 million pour les apparitions TV. 0,15 million de prime de présence au 1/7/2014. 5000$ pour 7 victoires, 2500$ par victoire complémentaire. 5000$ de prime si plus de 5099 abonnements à la saison sont vendus. 5000$ complémentaires pour 400 abonnements de plus. 5000$ pour 500 abonnements en plus des 400. Deux voitures de fonction de valeurs de 54895$ et 36324$, assurance payée. 18 tickets et 10 tickets de catégorie supérieure. 4 places pour le basket masculin et d’autres sports.

Matt Wells : augmentations de 0,3575 million en 2015, 0,3825 en 2016, 0,4075 en 2017 et 0,4325 en 2018. Compensation annuelle pour les apparitions médias : 0,2555 en 2014, 0,2925 en 2015, 0,3175 en 2016, 0,3425 en 2017 et 0,3675 en 2018. 0,1 million pour atteindre le college football playoff (lolilol). 5000$ par victoire contre BYU ou Utah. Une voiture de fonction ou 500 dollars par mois d’allocation. Assurance payée à hauteur de 75$ par mois, carburant à hauteur de 125$ par mois. 12 tickets pour les matchs à domicile et 5 tickets pour les autres sports. Cotisation payée à un country club.

Star Trek Next Generation. Le Capitaine Jean-Luc Picard.

 

Craig Bohl : Pour les apparitions médias : 0,45 million la première saison, plus 50000$ à chaque saison suivante, payé par un fonds non public. 50000$ par saison pour des discours. 20000$ par victoire en conférence. Pour plus de 5000 abonnements à la saison : 20000 dollars. 10000$ par tranche de 1000 abonnements supplémentaires jusqu’à 70000$ pour plus de 10000 abonnements. Voiture de fonction payée par l’université, l’assurance est payée par des boosters. 12 tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club. 750$ par mois de participation au loyer de l’habitation du coach.

Les Semaines suivantes : le reste du monde (MAC, Conf’ USA) !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Alabama vs Auburn, The Iron Bowl

 

Auburn Tigers at Alabama Crimson Tide : ou le retour de la mort qui tue de l’Iron Bowl, avec Gameday à Tuscaloosa pour la deuxième fois en trois semaines. Blame the SEC’s schedule, people… Bon, alors : make or break (or hope Ole Miss wins the Egg Bowl) game. The Pick : Roll Tide.

UCLA Bruins at Stanford Cardinal : Jim Mora’s Team contrôle son destin dans la Pac12 south. Une victoire dans la Silicon Valley et c’est direction Santa Clara pour la finale de la Pac12. Si le match part en travers dès le début, changez de chaîne sur votre streaming pour vous concentrer sur Arizona State at Arizona, parce que c’est là que se trouvera le champion. The Pick : Arizona State… Euh, non… UCLA…

Minnesota Golden Gophers at Wisconsin Badgers : le match pour la division West de la B1G. La finale avant la lettre. Enfin, avant d’aller se faire fesser par Ohio State… The Pick : Wisconsin.

Almost made the Cut : Utah State at Boise State, pour la Mountain Division. Florida at Florida State, pour que FSU tombe enfin hors des 4 premiers du CFPSC. Pittsburgh at Miami : Conner meets The Duke. Lousiana Monroe at Georgia Southern, pour la Sun Belt. Mississippi State at Mississippi, parce que c’est là que pourrait se jouer la SEC West, en fait. Arizona State at Arizona, pour le cas où UCLA se trouerait.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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