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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 1

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Deuxième rendez-vous de la semaine avec votre ami Verchain. Le meilleur. Ou le pire. Your take.

I Got Mail… Ou Pas…

Dans cette section, amis lecteurs, vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez. Si vous avez des questions, à l’avenir… Pour cette semaine, on passe au-dessus de tout ça, on reviendra, peut-être… Ou pas…

Pour être publié ici, et avoir l’occasion de vous faire rabrouer, amis masochistes, vous devez envoyer vos questions à verchain@thebluepennant.com, sur Twitter @Verchain, ou sur verchaininc@gmail.com. Envoyez !

Angelo a écrit : Pourrais tu réexpliquer le système de qualification du playoff ? Les Bowls vont servir de demi-finale par rotation, mais le vainqueur du Rose Bowl par exemple est-il considéré finaliste et vainqueur du Rose ou seulement finaliste ?

La première question de l’année aura emporté ma décision de faire quelque chose pour vous tenir informés, amis lecteurs, de ce que sera, dans le détail, le fonctionnement du College Football Playoff. C’est pourquoi vous retrouverez cette semaine comme les suivantes dans le #NotImpressed, la traduction intégrale ou presque du petit livre de Stewart Mandel de FoxSports : The Thinking Fan’s Guide to the College Football Playoff. De rien.

Ah, au fait, oui, le vainqueur du Rose Bowl en demi-finale est bien considéré comme ayant gagné le Rose, avec le trophée, tout ça, avant d’aller en finale.

#NotImpressed

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

LE GUIDE DU COLLEGE FOOTBALL PLAYOFFS POUR LES FANS

Par Stewart Mandel

NDT : Toutes les erreurs éventuelles de traduction sont de la responsabilité du traducteur. Certaines parties du livre ne sont pas traduites (par exemple la préface « pourquoi j’ai écrit ce livre »). Comme de coutume, des Notes Du Traducteur [NDT] seront incluses dans le traduction, pour préciser un point ou faire un bon mot. Enjoy.

Un mot sur l’auteur : Stewart Mandel est un journaliste senior pour FoxSports. Il a couvert le football universitaire pour SI.com et Sports Illustrated pendant 15 ans, et notamment toutes les éditions du BCS National Championship Game hormis la toute première. Il a remporté de multiples récompenses de l’association américaine des journalistes de football. Stewart a écrit son premier livre, Bowls, Polls And Tattered Souls : Tackling the Chaos and Controversy That Reigns Over College Football, en 2007. Vous pouvez vous en procurer des exemplaires d’occasion pour 0,01 $ sur Amazon.com.

Stewart est diplômé d’une licence de journalisme en 1998 de l’université de Northwestern. Son obsession de tout ce qui touche au monde des Bowls peut être attribuée à sa présence au premier Rose Bowl disputé par les Wildcats en 47 ans alors qu’il était en première année. Depuis, il a suivi 11 Rose Bowls pour son travail et demeure fasciné par le coucher de soleil sur les San Gabriel Mountains qu’on aperçoit au cours du troisième quart-temps de la rencontre.

Stewart vit en Californie, à Mountain View, avec sa femme Emily.

QU’EST-CE QUI A PRIS SI LONGTEMPS ??

Princeton et Rutgers ont disputé le premier match de football universitaire de l’histoire, le 6 novembre 1869. il aura seulement fallu 145 ans pour que le plus haut niveau de ce sport décide d’adopter un système de playoffs à 4 équipes. Pendant ces années, des générations de journalistes et d’animateurs de talk shows de sport ont gagné leur vie en posant toutes sortes de variantes de la question : « Pourquoi le football universitaire n’a-t-il pas un playoff comme tous les autres sports ??? »

Eh bien, tout d’abord, les bowls – le sommet inégalé de la fin de saison de football universitaire – sont antérieurs à tout playoff des sports majeurs américains. Le premier Rose Bowl a été disputé le 1er janvier 1902. Les premières World Series [Baseball] ont été disputées 21 mois plus tard, et elles n’étaient pas, techniquement, un playoff, mais une série de rencontres au meilleur des 9 matchs entre deux équipes. Les premiers playoffs NHL [hockey] se sont disputés en 1918, et le premier match de playoffs de NFL n’a pas eu lieu avant 1932. La NCAA a mis en place son tournoi annuel de basket en 1939, la NBA a lancé sa première série de playoffs en 1947. Même le Super Bowl I, le 15 janvier 1967 ne s’appelait pas le Super Bowl à l’époque. Son nom officiel était le AFL-NFL World Championship Game. Le fait que la NFL ait par la suite adopté la terminologie du football universitaire plutôt que l’inverse montre à quel point les bowls étaient dominants pour la plus grande partie du vingtième siècle.

De plus, le football universitaire a débuté comme un sport avant tout régional. Des équipes de la côte Est (Harvard, Yale…) jouaient la plupart du temps contre des équipes de l’Est, celles du Midwest (Michigan, Wisconsin…) d’autres équipes du Midwest. En ces temps de voyage en train, les déplacements à longue distance pouvaient prendre près d’une semaine, et les matchs interrégionaux étaient une forme de grande nouveauté. Et l’idée de couronner un champion national n’a quasiment jamais été évoquée avant que l’Associated Press ne commence à publier son sondage de journalistes aujourd’hui omniprésent pour la première fois en 1936. Même alors, l’idée que des étudiants amateurs des quatre coins du pays puissent voyager sur de longues distances en décembre ou janvier pour déterminer quelle équipe était la meilleur semblait… absurde. Après que Michigan et Notre Dame aient toutes deux fini la saison 1947 invaincues, le coach des Wolverines Fitz Crisler a rejeté l’idée que les deux équipes devraient se rencontrer à l’occasion d’un match de championnat. Evoquant « le climat, l’exigence athlétique et d’autres facteurs », Crisler concluait que « ce serait juste l’occasion d’un débat réchauffé chaque hiver ».

Des montres pour tout le monde.

Même avec l’avènement des vols commerciaux, de la télévision et d’autres développements sociétaux qui ont transformé le sport universitaire en entreprise nationale, la résistance des dirigeants du sport n’a pas molli. Dès les années 50, la NCAA envoyait des équipes de basket aux quatre coins du pays pour son tournoi alors composé de 16 équipes. Huit équipes se retrouvaient à Omaha, Nebraska, pour les World Series Universitaires. Mais les Bowls – dirigés par des groupes locaux, pas par la NCAA – avaient mis la post-saison universitaire en coupe réglée. De 1936 à 1976, le nombre de bowls est passé de seulement 4 à 12, alors que ces rencontres événementielles devenaient une tradition les plus vénérées du sport. En ces temps plus insouciants, il n’y avait pas de plus grande réussite pour une équipe de football universitaire que d’atteindre le Rose ou l’Orange Bowl. En fait, l’AP faisait son sondage final avant les bowls tous les ans jusqu’en 1967, à une exception près ; le coaches poll a fait de même jusqu’en 1973.

« Pourquoi avons nous besoin de playoffs ? Parce que les pros en ont ? » déclara le coach de USC John McKay après la victoire de son équipe dans le Liberty Bowl 1975. « Nous avons mieux. Nous avons 8 ou 10 équipes qui gagnent leur conférence, gagnent leurs bowls, font de superbes saisons. Dix gagnants plutôt qu’un. Tout le monde est content. Les anciens élèves sont ravis. Les recruteurs sont heureux. Ils peuvent tous dire ‘on est numéro 1’. Le coach a une augmentation. Les joueurs passent du bon temps et reçoivent une nouvelle montre… »

John McKay, coach ldes Trojans de USC de 1960 à 1975

Mais, en fait, plusieurs des collègues de McKay ne partageaient pas son opinion. En 1966, le coach de Michigan State Duffy Daugherty, dont l’équipe avait partagé le mythique titre national l’année précédente, suggérait de supprimer les bowls du premier de l’an pour les remplacer par un playoff à 8 équipes regroupant six champions de conférences majeures et deux indépendants. « Les droits télévisés pour un playoff NCAA seraient énormes », affirmait-il. « Cela rapporterait à chaque membre de la NCAA au moins 20000 dollars. » De nos jours, cette somme ne couvrirait même pas le prix d’achat d’une des voitures de fonction de Nick Saban.

Le directeur exécutif de la NCAA Walter Byers a repris l’idée de Daugherty… jusqu’à un certain point. Reprenant un argument que beaucoup d’autres allaient employer encore au cours des cinq décennies suivantes, Byers affirma : « Il demeurera primordial que les intérêts légitimes des amis traditionnels du football universitaire qui, pendant toutes ces années, ont organisé les Bowls soient protégés. » Une commission de neuf membres mise en place par la NCAA, dont la vedette était le coach d’Alabama Bear Bryant a commencé à étudier la faisabilité d’un playoff à partir de 1968 mais a du se saborder sous la pression et les critiques à la fois des conférences majeures et des représentants des Bowls. « On a reçu plusieurs milliers de courriers », déclara le commisioner de la WAC et chairman de la commission Paul Brechler, « et avec des avis très différenciés. »

La possibilité d’un playoff a refait surface au cours de la Convention de la NCAA en 1976 à St Louis, où 134 universités de Division 1 se sont vues proposer un projet destiné à sélectionner les vainqueurs de quatre bowls du Nouvel An pour composer le champ d’un playoff. Le projet n’avait besoin que d’une majorité simple pour être accepté. Mais, une fois encore, les Bowls et les conférences majeures s’y sont opposé, tout comme le fit Sports Illustrated : « Les Bowls majeurs sont la raison d’être d’une poignée de personnels rémunérés et d’une armée de bénévoles , souvent des hommes de fortement appréciés dans leurs communautés » écrivait John Underwood dans un article sur le vote à venir. « … Supprimez l’impression d’être le numéro 1 de n’importe quel Bowl et il s’effondrera probablement ». Le projet n’a jamais été mis au vote.

De nombreux conseils et sous-comités de la NCAA ont lancé des propositions semblablement destinées à être rejetées au cours des années 80 et 90. A cette époque, la Division 1 avait éclaté en deux niveaux, la Division 1-A et la Division 1-AA (aujourd’hui dénommées FBS et FCS), la NCAA mettant en place un playoff pour les plus petites équipes. Mais les conférences majeures (comme la BigTen ou la SEC) avaient tout intérêt à conserver la NCAA loin de leur post-saison. Dans un marché largement dérégulé, les Bowls versaient directement leurs allocations aux universités ou conférences participantes. Les grosses légumes avaient toutes les raisons de craindre qu’un playoff dirigé par la NCAA contraindrait Auburn à partager son chèque du Sugar Bowl avec tous les Appalachian State de la création. De même, dès le début de la réflexion sur un playoff, les Bowls ont largement communiqué sur le fait que toute proposition de playoff constituait une menace sur l’existence même des Bowls. De ce fait, les cadres des Bowls et les volontaires aux vestes colorées ont investi un temps et un argent considérables à inviter à des diners bien arrosés les officiels des universités et des conférences qui leur permettrait de continuer leurs affaires. Par conséquent, toute tentative de mettre en place un système pour couronner un champion national devrait trouver un moyen d’intégrer les Bowls existants dans l’équation.

Fiesta Bowl 1987 – Miami vs Penn State

Belle ironie, un Bowl qui allait se retrouver pris dans un scandale révélant son hospitalité exagérée a par inadvertance déclenché le premier vrai mouvement vers un championnat officiel. En 1986, les deux équipes considérées de manière consensuelle comme les meilleures du football universitaire étaient Miami et Penn State, alors toutes deux indépendantes, et aucune d’elles n’était liée à un bowl en particulier. On était à une époque où les organisateurs des Bowls contractualisaient avec les facs avant même la fin de la saison régulière. Dans notre exemple, le Fiesta Bowl, fondé une quinzaine d’années auparavant, a misé sur le fait que les Canes et les Nittany Lions demeureraient invaincues, ce qu’elles firent, mettant en place un match épique en prime-time entre les équipes classées 1 et 2. Jusqu’alors, les rencontres entre 1 et 2 étaient extrêmement rares dans les Bowls – juste en 8 occasions dans les 56 premières années d’existence du AP Poll – et largement accidentelles. Mais à partir de là, l’idée de faire se rencontrer les équipes classées 1 et 2 prit racine.

En 1992, alors que les conférences s’accaparaient les Indépendants principaux (Florida State dans l’ACC, Penn State dans la Big Ten, Miami dans la Big East), l’ACC, la Big East, la Big 8, la SEC, la Southwest Conference et Notre Dame se sont entendues avec l’Orange, le Sugar, le Cotton et le Fiesta pour former la Bowl Coalition, plus tard renommé la Bowl Alliance. L’accord prévoyait que chaque équipe classée 1 ou 2 et appartenant à ces conférences pouvait être libérée de son accord avec l’un de ces Bowls pour que soit mis en place une rencontre entre le numéro 1 et le numéro 2. De 1992 à 1997, la Coalition / Alliance a réussi à mettre en place 3 rencontres de ce type. L’autre moitié du temps, cependant, l’absence de la Big Ten, de la Pac10 et du Rose Bowl empêchait qu’un match qu’on puisse considérer comme un vrai championnat national ait lieu. Ces trois parties maintenaient depuis 1947 un partenariat exclusif et refusaient férocement de partager leur événement. Pasadena est un endroit idyllique où on peut facilement se sentir coupé du monde environnant. Les personnes en charge de l’évènement n’avaient que peu d’intérêt pour un championnat national. Ils voulaient juste qu’on les laisse profiter de leur Nouvel An. Un Directeur des Sports de premier plan partisan d’un playoff a souvent exprimé sa frustration que le championnat national soit retenu en otage par « La Parade du Rose Bowl ».

Mais, en 1994, l’autonomie du Rose Bowl a privé le champion invaincu de la Big Ten, Penn State, de la possibilité d’un championnat national, qui est allé au premier du classement, l’invaincue Nebraska. « C’est une honte que les deux meilleures équipes du pays ne se soient pas rencontrées » a alors déclaré le quarterback des Nittany Lions Kerry Collins. Si vous ne le saviez pas, dix huit mois plus tard, les commissioners des autres conférences – et tout particulièrement Roy Kramer de la SEC – ont finalement persuadé ceux qui restaient en dehors du système de rejoindre une Super Alliance, qui fut juste après renommée Bowl Championship Series à l’aube de sa saison inaugurale, en 1998.

Quinze ans plus tard, Kramer, alors retraité, raconta à AL.com à quel point le Rose Bowl était inquiet de perdre ses deux champions traditionnels au profit d’un autre Bowl. Kramer a rassuré les dirigeants du Rose en leur montrant que les champions de la Big Ten et de la Pac 10 avaient seulement fini numéros 1 et 2 une seule fois dans les 50 années précédentes (deux fois, en réalité). Et bien sur, quand le premier classement BCS est paru le 26 octobre 1998, les deux premiers étaient… UCLA et Ohio State. « Le Rose Bowl était prêt à quitter le BCS » se souvient Kramer. «Je leur ai dit : ‘Bon, même si ça arrivait, ça ne le fera plus au cours des 50 prochaines années’. C’était vraiment tendu… ». Heureusement, Tennessee et Florida State ont terminé la saison 1 et 2.

Je suppose que tous ceux qui lisent ces lignes ont vécu au moins une partie de l’époque BCS. Nul besoin de rappeler l’histoire de ses 16 ans d’existence. Malgré toutes les critiques, le système a largement rempli son objectif initial. À l’exception de l’aberrante saison 2003, il a produit un champion unanimement reconnu chaque saison. L’intérêt pour la saison régulière est monté en flèche à mesure que les fans d’équipes d’une certaine conférence se préoccupaient fébrilement des résultats dans les autres conférences qui impactaient la course au BCS Championship Game. « Si vous considérez la croissance du marché du football universitaire de 98 à 2013, c’est quasiment incroyable », affirme le commissioner de la Big Ten Jim Delany. « le football universitaire s’est détaché des autres sports pour aujourd’hui être considéré comme le deuxième sport le plus populaire aux Etats Unis. Le BCS a vraiment développé et donné une portée nationale à notre sport. »

Avec l’attention croissance vint aussi le temps de la critique. En 2003, le président de Tulane Scott Cowen a organisé une coalition de conférences non qualifiables automatiquement pour le BCS (Conférence USA, Mountain West…)pour réclamer un système plus égalitaire. Le Congrès a mené des auditions. « Les créateurs du BCS l’ont mis en place en pensant que c’était une finalité » affirme le commissioner de la SEC Mike Slive, « mais d’autres personnes y ont vu le début de quelque chose de nouveau ».

Hormis l’addition d’un cinquième Bowl et l’ouverture plus grande faite aux petites équipes à partir de 2006 – ce qui nous donna le moment le plus fantastique de l’ère BCS, la victoire suprise de Boise State contre Oklahoma au Fiesta Bowl – le système demeura quasiment inchangé pendant 16 ans. Les excuses, pardon, les explications les plus communément avancées pour justifier que le fait d’augmenter le champ de deux équipes supplémentaires [NDT : pour déterminer le champion] serait un vrai désastre incluaient un conflit avec les études (mais il est normal que la FCS de jouer jusqu’à 4 matchs de plus), le risque de blessures (apparemment pas pris en compte lorsqu’il s’est agi d’approuver une douzième rencontre de saison régulière au milieu des années 2000), la sur-commercialisation (mais bien sur…) et le « bracket creep », un terme inventé par les consultants surpayés en relations publiques du BCS – parmi lesquels l’ancien porte parole de la Maison Blanche Ari Fleischer – pour illustrer la spirale négative qui verrait le champ d’un playoff inévitablement aller de 4 à 8 puis 12 puis 16 équipes (mais c’est probablement ce qui va finir par arriver).

Mort au BCS

Plus ses tenants défendaient le système, plus les critiques s’accumulaient. En 2010, le BCS devait faire avec une possible procédure en antitrust de la part du Procureur Général de l’Utah ; des plaintes étaient déposées auprès de l’IRS [le fisc américain] par un comité d’action politique, Playoff PAC ; et paraissait le livre à charge Death to the BCS [un must-read, vraiment] par le journaliste de Yahoo Sports Dan Wetzel et deux co-auteurs. Les deux derniers groupes concentraient leurs attaques sur l’opulence de certains comités organisant les Bowls, comme le ‘Summer Splash’ de l’Orange Bowl, un voyage organisé tout compris aux Bahamas pour les commissioners et les directeurs des sports. Le débat sans fin sur le playoff avait maintenant un programme de croisière (‘Tenue pour le dîner : décontractée’) comme argument.

En 2011, le Fiesta Bowl fournit aux adversaires du BCS les munitions ultimes lorsqu’un audit prouva que le PDG historique John Junker, déjà dans la tourmente du fait de contributions illégales à une campagne politique (pour lesquelles il a été condamné à six mois de prison en 2014), avait fait payer par le Bowl tout un tas de dépenses douteuses, incluant 30000 dollars pour une fête d’anniversaire à Pebble Beach [lieu d’un des tournois de golf les plus prestigieux] ou une addition de 1200 dollars dans un club de striptease. Le Fiesta a été autorisé à demeurer un bowl BCS mais a du payer une amende d’un million de dollars. Pourtant, en août de la même année, Jim Delany de la Big Ten se déclarait « heureux du status quo ».

Et soudain, il ne l’était plus. Au sortir d’une réunion des commissioners le 8 janvier 2012 à la Nouvelle Orleans, avec les négociations pour la prochaine post-saison prévues à l’été, Delany a dit à propos d’un playoff à quatre équipes : « Tout est possible. Les fondateurs [du BCS] sont les six conférences majeures plus Notre Dame. Il y a quatre ans, cinq d’entre nous ne voulaient pas en parler. Maintenant, les gens veulent avoir cette conversation. »

Voilà une concession impressionnante pour un commissionner dont la conférence, avec la Pac12 et le Rose Bowl, a longtemps été considérée comme « l’Axe de l’Obstruction » – comme l’a écrit Austin Murphy de SI – à toute discussion constructive sur le playoff. L’impossible devenait possible. Tout juste cinq mois plus tard, le DS de Notre Dame, Jack Swarbrick se tenait devant les journalistes à l’occasion d’une conférence de presse organisée à la hâte à Chicago, flanqué des commissioners de la FBS et annonçait : « Nous avons atteint un consensus autour d’un playoff avec quatre équipes suivant un classement. » Les Présidents d’universités donnaient leur aval six jours plus tard. J’ai écrit quelques jours plus tard : « que quelqu’un vérifié qu’il ne va pas se mettre à pleuvoir des cochons et qu’il n’est pas en train de geler en enfer. »

A ce jour, nul parmi ceux ayant pris part aux discussions n’a mentionné l’élément déclencheur pour la volte-face apparemment soudaine du groupe. « Ils ont écouté les fans », insistait le directeur exécutif du BCS Bill Hancock ce printemps là, sans expliquer pourquoi ils ne l’avaient pas fait 13 ans auparavant. Il est facile de souligner que le match pour le titre hautement impopulaire entre Alabama et LSU a pu donner un coup de boost. Ironiquement, le seul commissioner à avoir poussé en faveur d’un playoff depuis le plus longtemps, Mike Slive de la SEC, était celui qui en avait le moins besoin à ce moment. Sa conférence était au beau milieu d’une dynastie qui allait comporter sept titres consécutifs, causant du ressentiment et de la jalousie parmi ses confrères.

Mais le vent avait tourné bien avant. D’abord, trois des six conférences majeures – la Big East, Big XII et Pac12 – avaient changé de commissioner entre 2009 et 2011. Toutes les six ont intégré ou perdu des équipes dans la folie du réalignement. Mais surtout, les dirigeants du BCS s’étaient épuisés à défendre le système. « On était arrivés à un point où les dirigeants de l’université me demandaient : ‘vous pourriez faire quelque chose pour que je n’ai pas à m’occuper de ça tout le temps ?’ », déclare Swarbrick. « ‘Je suis vraiment fatigué d’en entendre parler dans mon courrier, de la part des partenaires, et des représentants du Congrès. Je ne veux plus parler de ça. Je veux juste diriger mon université.’ »

Le BCS ne pouvait pas mourir sans une dernière petite guerre pour que chacun marque son territoire. Le commissioner de la Pac12, Larry Scott, entre autres, insista pour un playoff uniquement composé de champions de conférence. La SEC n’était pas d’accord. La Big Ten a proposé de jouer les demi-finales dans les stades sur les campus – au grand bonheur de nombreux gars du Midwest désillusionnés qui pensaient sans doute que leurs équipes gagneraient plus de bowls si les températures étaient plus froides – mais n’a pas trouvé de soutien sur le sujet. Et le débat sur le mode de sélection des équipes est devenu comme un interminable show d’information des chaînes du câble. Finalement, ils se sont décidés pour des sites neutres, aucune restriction sur les participants et un comité de sélection pour remplacer le classement BCS, quelques uns des points que j’évoquerai dans les pages suivantes. « C’est gratifiant » dit Slive de son long combat pour un playoff qui devenait enfin victorieux. « ça nous a pris 10 ans. »

Oh, et, avant que vous ne demandiez : « ça restera à quatre équipes pour 12 ans » a déclaré Hancock en avril 2014. « [Les commissioners] ont choisi un playoff à quatre équipes car c’est un fonctionnement qui ne remet en cause ni la saison régulière ni les Bowls… On devrait l’adopter, l’aimer, le chérir et adorer entendre les mots ‘College Football Playoff’. Qui y aurait cru ? »

Duffy Daugherty y a cru le premier, il y a 50 ans. Bien sur, il voulait 8 équipes. Mais, hé, on est à mi-chemin. On en reparle dans un demi-siècle…

To Be Continued… La semaine prochaine : ‘Donc, On A Un Playoff’.

And In Other College Football News

L’actualité du business du college football. Quand il y en a…

  • Les matchs d’ouverture de saison portant le label de ‘Classic’, le Chick-Fil-A et le Cowboys qui auront vu cette année Ole Miss – Boise et Alabama – West Virginia pour le premier et Oklahoma State – Florida State pour le second, sont une vraie machine à cash pour les équipes, qui acceptent de perdre les recettes d’un match à domicile pour aller disputer une rencontre dans un stade de football professionnel. Tout simplement parce que la prime partagée entre les équipes suffit à compenser une bonne partie des recettes perdues et que l’exposition télévisée de ces matchs rapporte, sur le plus long terme, des bénéfices plus difficiles à quantifier mais bien réels (notamment des ventes de produits sous licence lorsque des fans locaux se prennent d’affection pour une des équipes de la place). Cette saison, ‘Bama – Mountaineers aura vu un total de primes de 6.4 millions de dollars (la prime la plus importante du Chick-Fil-A Kickoff Classic) et nous n’avons pas de chiffres pour le Cowboys Classic qui avait généré une prime de 3 millions au total la saison passée.

  • Au passage, on apprend également que Florida State a généré 17.6 millions de dollars de revenu via la vente des tickets la saison passée.

  • La NCAA a publié courant août un résumé des revenus et des dépenses des facs de la division FBS.

    • Texas est la fac générant le plus de revenus (169,7 millions) et dépensant le plus de fric (146,8 millions). Ces dépenses prennent en compte non seulement les salaires et tout ça, mais aussi la prise en charge des bourses universitaires et autre genre de joyeusetés. Je pense que je vous traduirai en deuxième partie de saison les meilleures feuilles du livre de Kristi Dosh, Saturday Millionaires, pour mieux vous expliquer tout ça.

    • Les ventes de tickets et les donations aux programmes sportifs sont les deux sources de revenu majeures pour les facs (26 et 25 % en moyenne). Elles dépassent les revenus redistribués par les conférences (notamment les droits télé) qui représentent 24% des revenus. Un total de 75% des revenus répartis entre ces trois catégories.

    • Pour les dépenses, 50% de l’ensemble en moyenne sont consommés par les salaires des coaches (35%) et les bourses universitaires (15%).

    • La dépense moyenne par athlète est passée de 63000 dollars en 2004 à 103000 dollars en 2013.

 

Verchain’s Games To Watch This Week

L’équipe de rédaction de The Blue Pennant vous présentera demain les matchs les plus intéressants à suivre cette semaine. Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne moi aussi mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain…

Michigan State Spartans at Oregon Ducks. Les Ducks ont ouvert la semaine favoris de 11 points. Difficile à comprendre quand on connaît l’identité de l’adversaire, chez qui finalement peu de choses ont changé. Les Spartans ont souvent du mal à se mettre au point en attaque, et se reposent un peu sur leur défense en début de saison. Si Sparty parvient à trouver les bons angles de passe rapidement, les Ducks pourraient beaucoup plus souffrir qu’on ne s’y attend à la base.

Michigan Wolverines at Notre Dame Fighting Irish. Avec le rapprochement de Notre Dame vers l’ACC, les rencontres ‘historiques’ entre Michigan et les Golden Domers sont un truc en voie de disparition. Profitons donc de cette opportunité qui donnera peut-être le rythme de la saison à l’équipe qui l’emportera ce samedi. Ou pas.

Arizona Wildcats at Texas San Antonio Roadrunners. Si vous en avez l’occasion, allez lire l’excellent article de Mayerberg sur USA Today qui parle de la construction patiente des Roadrunners. Deux mots : UPSET ALERT ! Rich Rod et ses Wildcats ont pulvérisé UNLV en ouverture, et pensent sans doute avoir un nouveau match facile au programme. Eh bien, moi, je les aime bien, les Bip Bips. Et pas seulement parce qu’ils ont ce cher Larry Coker sur le bord du terrain. Et pas seulement parce qu’ils sont allés battre Houston dans le nouveau stade des Cougars… Et parce que bon, comme ça, on peut se prendre de sympathie pour une Petite Soeur des Pauvres. Comme ça…

Might Be Worth a Look : Northern Illinois Huskies at Northwestern Wildcats, USC Trojans at Stanford Cardinal, BYU Cougars at Texas Longhorns.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

 

Après trois années à commenter le football sous toutes ses formes, Verchain a rejoint la rédaction de The Blue Pennant en 2013 pour vous proposer son College Football Report et quelques autres fantaisies, en exclusivité.

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 15

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Je n’ai pas pu résister au plaisir de vous livrer mon #NotImpressed de la semaine dès dimanche dernier, atterré devant mon streaming d’ESPN. Entre Herbstreit, ancien d’Ohio State rappelons le qui se félicitait du choix du comité, Reece qui disait amen à tout, David Pollack qui avait un peu de retenue, Bob Fuckin’ Bowlsby au téléphone, Nick Saban qui disait tout le bien qu’il pensait d’Ohio State, etc, je n’ai pas pu m’empêcher de dégainer (oui, elle me le reproche souvent, aussi…).

Bref, je ne vais pas en remettre une couche.

Il y aura un CFR spécial la semaine prochaine pour vous proposer mes impressions sur les bowls qui ont été annoncés. Tous les bowls. Les 38.

C’était le dernier #NotImpressed de la saison. Merci pour votre fidélité.

Ah, tiens, Bowl-wise, voilà l’effet que ça fait au Président de l’Université du Tennessee de voir les Vols disputer le TaxSlayer.com Bowl, un bowl qui n’est que dans les rangs 3 à 8 du calendrier bowls SEC… Pauvre homme…

Bah, juste après, il a sorti le chéquier pour rallonger coach Butch Jones à 3,6 millions de dollars par saison jusqu’en 2020…

And In Other College Football News

Dernier rendez-vous avec les salaires des coaches. Cette semaine, donc, pour boucler la boucle, la Conférence USA.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Florida Atlantic Charlie Partridge $500,000 $2,590,000 5 years $500,000 $30,000
Florida International Ron Turner $550,000 $2,700,000 5 years $500,000 $20,000
Louisiana Tech Skip Holtz $500,000 $2,500,000 5 years $200,000 $25,000 $150,000
Marshall Doc Holliday $600,000 $2,400,000 4 years $175,000 $20,000
Middle Tennessee Rick Stockstill $701,504.14 $4,209,024.84 6 years $10,000
North Texas Dan McCarney $710,000 $3,704,200 5 years $600,000 $500,000
Rice David Bailiff
Southern Miss Todd Monken $700,000 $2,800,000 4 years $700,000 $15,000
UAB Bill Clark $500,000 $1,500,000 3 years $450,000 $25,000 $50,000
UTEP Sean Kugler $500,000 $2,500,000 5 years $280,000 one month base salary $100,000
UTSA Larry Coker $425,000 $2,375,000 5 years $400,000
Western Kentucky Jeff Brohm $600,000 $2,400,000 4 years $600,000 $50,000
Old Dominion Bobby Wilder

Charlie Partridge : augmentation de 5% chaque 1er juillet à partir de 2015. Bonus de présence de 40000$ au 1/7/2016 et 20000$ au 1/7/2018. L’université fournit une voiture de fonction. Une loge au stade. 6 tickets à la saison pour le basket. 12 tickets pour les matchs à l’extérieur (première fois que je vois ça).

Nom de plombier, allure de plombier, job de plombier

 

Ron Turner : prime de présence de 50000$ chaque 1er mars jusqu’en 2017. 20 tickets pour les matchs à domicile.

Skip Holtz : 0,3 million chaque année garantis versé par la Louisiana Tech University Foundation, pour les apparitions médias et de levée de fonds. Permission de négocier son propre contrat équipementier pour ses chaussures et ses fringues (bon, apparemment, il n’a pas eu de contrat avec Armani…). Une voiture de fonction, possibilité d’une deuxième (hey, il est donc célibataire). Cotisation payée à un country club.

‘OK Corral’, c’était mieux avant…

 

Doc Holliday : ouais, il a le nom du personnage joué par Val Kilmer dans Tombstone, où Kurt Russell joue Wyatt Earp. 0,3 million pour les apparitions médias, 0,1 million pour les opérations de levée de fonds. 25000$ versés par le Marshall University Football Enhancement Fund. Deux voitures de fonction avec l’assurance et l’entretien payés. Cotisation payée à un country club. 20 tickets pour les matchs à domicile et 4 tickets pour le basket. Buyout de 2 millions de dollars s’il devient le coach de West Virginia.

Rick Stockstill : augmentation de salaire de 100 000$ si l’APR est de 930 ou plus (Academic Progress Rate, ou une mesure des chances d’obtention du diplôme des étudiants athlètes), si l’équipe a un record positif et gagne 5 matchs de conférence, si aucune violation de niveau 1 ou 2 des règlements NCAA n’est relevée pendant la saison. Si ces mêmes critères sont remplis, prolongation automatique d’un an du contrat. 75000$ de revenu annuel pour les apparitions TV, radio et Internet (bizarre, on n’a pas vu de une de Paper avec Rick Stockstill – Breaking The Internet…). 5000$ de primes par tranche d’augmentation des revenus des tickets de 100000$. 4000$ de prime par tranche d’augmentation des donations de boosters de 100000$. Une voiture de fonction ou allocation mensuelle de 600$. Défraiement de 400$ par mois pour ses menues dépenses. 20 tickets pour les matchs à domicile. J’adore son contrat. Rien que le montant de son salaire garanti qui se termine par 14 cents me fait tripper…

Dan McCarney : 50000$ pour les apparitions télé. Primes de présence s’il termine chaque saison de 60000$ en 2014 puis 70k, 90k, 110k pour finir à 124200$ s’il termine la saison 2018. 15000$ de prime pour chaque saison à plus de 7 victoires. Voiture de fonction PLUS allocation de 900$ par mois pour payer l’assurance, le carburant et l’entretien. Cotisation payée à un country club.

Todd Monken : une voiture de fonction avec l’assurance payée. Loge privée dans la tribune de presse, plus 20 tickets pour les matchs à domicile. 6 tickets pour le basket. Cotisation payée à un country club.

Bill Clark : 25000$ pour les apparitions médias et le ‘talent’ (no kidding), 25000$ pour les opérations de promotion et de levée de fonds. 10000$ de prime pour des abonnements entre 5000 et 7499, 20000$ de 7500 à 9999 et 30000$ pour plus de 10000 abonnements à la saison vendus. 25000$ pour 7 victoires et 5000$ par victoire supplémentaire jusque 10. 10000 dollars de prime pour une victoire contre une Power Five. Deux voitures de fonction ou allocation de 750$ par mois par véhicule loué. Cotisation payée à un country club.

Sean Kugler : 220000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Toutes les primes de bowl et autres sont exprimées en mois de salaire. Par exemple, un mois de salaire pour plus de 6 victoires dans la saison. Deux voitures de fonction fournies par un concessionnaire local. Cotisation payée à un country club.

Larry Coker : 25000$ pour les apparitions médias et les discours en public. Augmentation annuelle de 25000$. Une voiture de fonction ou 600$ par mois d’allocation. 24 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge privative. Cotisation payée à un country club. Jusqu’à 185000$ de primes liées à la performance de l’équipe (non détaillées).

Jeff Brohm : prime de 50000$ pour gagner plus de 6 matchs, prime de 25000$ si l’affluence moyenne au stade est supérieure à 12000. L’université fournit une voiture de fonction et paie l’assurance, avec la possibilité d’une deuxième voiture (ce qui, selon les standards habituels, implique que Brohm est célibataire, mesdemoiselles…). 10 tickets pour les matchs à domicile. S’il est viré, il ne peut pas entraîner une équipe du Kentucky pendant deux ans.

Rice a refusé de communiquer les éléments salariaux de David Bailiff puisque la faculté est totalement privée.

Les éléments salariaux du coach d’Old Dominion Bobby Wilder n’ont pas été examinés par Newsday, dont la base de données vous a été traduite ici dans le cadre de cette suite de news sur les salaires des coaches. Cependant, comme votre ami Verchain ne recule devant rien (ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît), il vous a trouvé le package de Bobby.

Salaire de base de 220000$ pour cette saison, 239500$ la saison prochaine et 270000$ en saison suivante. Salaire complémentaire versé par des fonds privés de 180000$ et prime pour les apparitions médias de 75000$ (qui passera à 100000$ en 2016-2017). Wilder a négocié une clause de licenciement sans cause à hauteur de 1,8 millions en 2013, somme qui diminue de 0,2 million à chacune des saisons suivantes. Ainsi, s’il est viré en 2015, il recevra 1,4 millions.

Par contre, je n’ai pas trouvé les autres trucs qui m’amusent comme les primes à la con et les cotisations à un club de strip…

Verchain’s Game To Watch This Week

Bah, cette semaine, rien, juste le match habituel qui clôture la saison entre les Midshipmen de Navy et les Black Knights d’Army. Si vous aimez la triple option, ou si le simple nom de Ken Niumatalolo vous amuse, vous pouvez regarder. Si vous êtes totalement drogué au football, vous pouvez regarder… Moi, je pense que je regarderai ce truc. Parce que ce ne sera pas pire que certains des bowls qui nous attendent.

L’édition spéciale Viewer’s Guide du College Football Report vous attendra en début de semaine prochaine. Ensuite, la voix de Verchain s’éteindra. Enfin, celle qui venait vous chatouiller hebdomadairement. Elle reviendra, ponctuellement, ne serait-ce que dans les commentaires. Ne serait-ce que parce que j’ai une copie du Wainstein Report sur North Carolina à vous dévoiler…

Et puis, il y a aura une nouvelle saison qui débutera fin août, non ?

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 : Special CFP Edition

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed. CFP Edition.

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Devant les caméras d’ESPN, avec Reece Davis derrière le micro et tous les guignols comme votre serviteur qui regardent le truc par des moyens détournés, Jeff Long, le chef d’une nouvelle mafia qui vient remplacer le Cartel, vient d’annoncer les demi-finales du premier College Football Playoff de l’histoire.

#1 Alabama Crimson Tide (SEC Champion, 12-1) face à #4 Ohio State (Big Ten Champion, 12-1)

#2 Oregon Ducks (Pac12 Champion, 12-1) face à #3 Florida State Seminoles (ACC Champion, 13-0)

Are you kidding me ????

Rien à dire sur la demi-finale qui opposera Oregon à FSU, elle était attendue, elle était programmée, il était écrit qu’elle devait se produire.

Rien à dire sur le choix d’Alabama comme numéro 1 du classement. Le Tide a remporté la plus difficile conférence du paysage, la plus difficile conférence du paysage, avec une défaite qui est tout sauf humiliante au compteur contre Ole Miss, une équipe de la SEC West, qui a également battu Mississippi State qui ne comptait qu’une défaite contre Alabama au moment de croiser la route des Rebels. Un accident de parcours, à l’extérieur, ça arrive.

Ohio freakin’ State ????

Shoot me in the head, right now.

On parle d’une équipe qui a été battue A DOMICILE, dans l’imprenable Horseshoe, par VIRGINIA FUCKIN’ STATE. Une équipe avant-dernière de sa division, l’ACC Coastal, dont le champion, Georgia Tech, a terminé avec un record de 6-2 en conférence. Une équipe qui a perdu contre East Carolina de l’AAC, contre Miami, Pittsburgh, Georgia Tech, le Boston College et WAKE FOREST, dans le cadre du pire match de la saison en Power Five, un lavement à 6-3 EN PROLONGATION !!!!!!

Big Ten bias !!!!

Bob Bowlsby, commissionnaire de la Big 12

Sortez les théoriciens du complot !!! Il n’y a pas eu d’avion dans le Pentagone ??? Il y a eu, alors, un jeu de pouvoir, avec deux des ex-coaches faisant partie du CFP Selection Committee liés à la Big Ten : Barry Alvarez de Wisconsin et Tom Osborne de Nebraska. De qui se moque-t-on ? Sans compter que le tristement célèbre Jim Delany, le commish de la Big Ten, a sans doute du trouver un moyen de pousser son jeu de pouvoir suffisamment loin pour avoir une quelconque forme d’influence.

Le grand perdant de l’année dans la course au playoff est donc la Big 12. Paie ta crédibilité. Tu t’appelles Big Twelve et t’as que 10 équipes dans ta conférence. Non mais allo quoi. C’est comme si je disais tu t’appelles Big Ten et t’as 14 équipes dans ta conférence.

Que les présidents des universités de Texas, Oklahoma, Texas Christian, Baylor, Iowa State, West Virginia, Texas Tech, Kansas, Oklahoma State et Kansas State se réunissent et licencient sur le champ Bob Bowlsby. Le commissionner de la Big 12 est autant responsable que le comité de ne pas avoir de représentant de la conférence en playoff. Oui, d’une des deux seules conférences à jouer 9 matchs en conférence, avec la Pac12.

Bowlsby est le pitre en chef qui a refusé de nommer ONE TRUE CHAMPION dans la Big 12, alors que le règlement de sa conférence indique qu’en cas d’égalité, l’équipe qui remporte la confrontation entre deux équipes est nommée championne. Et cette équipe est Baylor. Alors, en croyant favoriser sa conférence par rapport à la perception que TCU était plus appréciée du comité que son VRAI CHAMPION Baylor, Bobby nous l’a jouée ‘co-champions’. Et ça vient de lui péter à la face comme à n’importe quel terroriste qui essaie de se fabriquer sa propre petite bombinette. Ridicule.

Les explications de Bowlsby sur ESPN sont à pleurer de rire. ‘Le comité ne nous a pas dit que c’était important d’avoir un match de championnat, si on avait su on aurait fait autrement’. Mais combien ce type est-il payé pour dire ça ? Le tiebreaker prévu par le règlement n’est pas pour désigner un champion, mais le représentant de la Big12 pour le Bowl avec lequel elle est sous contrat, le Sugar. Alors, ça s’appliquera l’an prochain. Non mais. Je ne savais pas que n’importe quel comédien de stand-up pouvait devenir commish d’une Power Five ! Gad Elmaleh comme commish de la Big 12.

Jeff Long, le Parrain lui-même, a avoué à ce cher Reece (qui est d’accord avec tout ce qui vient d’une quelconque forme de pouvoir) que le fait de ne pas avoir de champion unique a pu coûter à la Big 12.

De même, le membre du comité de sélection lié à la Big 12, le Director of Athletics de West Virginia, ne devrait pas pouvoir sortir de la prochaine réunion des AD de la Big 12 autrement que couvert de goudron et de plumes.

WR Devin Smith, Ohio State

Même Paul Finnebaum est d’accord pour dire que ce comité vient de poser sa première bouse. Pas mal pour une première édition, gentlemen (and lady Condi, oeuf corse). Comment expliquer que TCU, classé troisième la semaine passée, se retrouve soudainement dehors, sans perdre ?

C’est le retour du BCS, dans une nouvelle forme. Lou Holtz est d’accord avec le comité. Voilà qui devrait suffire à vous convaincre que ces messieurs et madame ont fait n’importe quoi.

C’est le retour du What have you done for me lately ! Une victoire impressionnante en dernière semaine, et on oublie tout.

Ohio State a joué Navy, Kent State et Cincinnati hors conférence en plus de la sublime défaite A DOMICILE contre Virginia Tech. Voilà de quoi vous impressionner ?

Au moins, Florida State a joué Notre Dame, Oklahoma State et Florida en plus de Citadel. Et ils sont invaincus. Oui, ils gagnent moche, oui ils ont eu du mal à battre Georgia Tech. Mais ils sont là à 13-0, devant Ohio State.

Ohio State est le champion de la sixième division du college football. La Big 12 à division unique est la quatrième division du truc.

Retournez le problème dans tous les sens, et vous arrivez à la même réponse : This is an outrage !

Manquerait plus que la B1G nous ressorte ses divisions Leaders et Legends, tiens, pour que la fête soit totale.

Et Verchain est #NotImpressed.

Just two words for you : Suck it ! Pardon. ROLL TIDE !

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 14

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Eh bien voilà.

Voilà la dernière livraison du College Football Playoff Selection Committee. Pas dans sa version Verchain. Dans celle qui passe sur ESPN…

So, what ?

En bon avocat des causes impossibles (comme le maintien de Brady Hoke à la tête de Michigan. Just joking), Verchain is #NotImpressed. Non, pas impressionné… Verchain is #Outraged !!!

Plus que jamais, il est temps de se demander ce que fout ce comité.

Les fans de Florida State sont fous furieux de voir leur équipe descendre lentement au classement à chaque victoire arrachée de manière de plus en plus moche et/ou de plus en plus limite (que ce soient Louisville, Miami, Boston College ou Florida…). Ils ont raison, quand on est fan on ne voit pas les limites de son équipe (et on désigne Duke Johnson parmi les trois meilleurs coureurs de la division FBS…). Mais vu de l’autre côté du Sunshine State (la Floride, jeunes gens), Verchain trouve que, si FSU mérite d’être dans les 4, elle ne mérite pas mieux que sa quatrième place.

Non, la raison de l’énervement de votre ami Verchain (et il vaut mieux ne pas réveiller le dragon…), c’est le cas de Baylor.

Mais personne n’aime Baylor. PERSONNE N’AIME BAYLOR !!!!!

1) TCU est classée devant Baylor.

Oui, alors que TCU a été battue par Baylor, qui a remonté 20 points pour passer devant les Frogs… A se demander où est soudainement passé le critère des victoires face à face ?

Alors, on va nous raconter que le calendrier des Frogs était beaucoup plus difficile que celui des Bears. Alors… Ouais, pour le moment, Baylor n’a pas encore battu Kansas State, ce que TCU a fait… Les deux équipes partageront au soir de la dernière journée de la saison BiG 12 un total de 10 adversaires en commun.

Baylor a eu du mal à terminer le match contre Texas Tech cette semaine, pendant que TCU écrabouillait Texas. Alors, le comité, on fait comme les votants du BCS ? On reste sur la dernière impression ? On préfère la dernière fille facile au meilleur coup de sa vie, qui a juste eu une petite migraine du côté de Morgantown ? Please…

Jusqu’à la semaine dernière, le sémillant Jeff Long, chairman du comité (qui ressemble de plus en plus à Vince McMahon de la WWE tellement il est ridicule à chaque apparition, il ne lui manque que la démarche de canard, en fait…) affirmait que TCU méritait d’être mieux classée que Baylor car elle avait une belle victoire contre une équipe du Top 25 du CFP : Minnesota.

Cette semaine, Minnesota ne fait plus partie du Top 25 du CFPSC… Donc, Jeffy Jeff affirme que TCU mérite d’être mieux classée que Baylor car elle a une belle victoire contre une équipe non classée mais qui a un record positif. Pardon ?

Jeff Long examine la candidature de Baylor au CFP

La Big 12 n’aime pas Baylor non plus. Qu’est ce que c’est que cette histoire de proclamer des co-champions en cas de records identiques ? Hé, les enfants, dans un round robin où toutes les équipes se rencontrent (oui, pas un truc comme l’American ou la Sun Belt) comment une victoire face à face ne peut-elle pas favoriser l’équipe victorieuse, en cas de records finaux identiques ?

HEY !!!! C’EST POURTANT CE QUE VOUS AVEZ ECRIT SUR VOTRE SITE INTERNET !!!!!!!!!!!

And I quote : « 

  1. If two teams are tied, the winner of the game between the two tied teams shall be the representative. »

On se fout de nous. Vraiment.

Donc, le comité a sans doute du trouver un formidable argument pour classer TCU devant Baylor.

Verchain, lui, n’en voit qu’un (indice : l’argument se trouve au milieu de la photo…)

2. Ohio State est classée devant Baylor !!!

Encore pire, peut-être, la présence d’Ohio State devant Baylor.

C’est sans doute du au fait que les Buckeyes ont battu Minnesota ? Je ne vois pas trop d’autre explication…

Pas de victoire face à face, mais de toute façon ça ne compte pas…

Alors, regardons un peu les calendriers des deux équipes, puisque selon Saint Jeff ça compte… (NB : tous les classements sont issus des stats de Sagarin, pour pouvoir classer les équipes qui ne sont pas dans le classement du CFPSC…)

Meilleure victoire des Bears : contre #3 TCU.

Meilleure victoire des Buckeyes : contre #10 Sparty.

Deuxième meilleure victoire des Bears : contre #9 Oklahoma.

Deuxième meilleure victoire des Buckeyes : contre #34 Minnesota (quand je vous dis que c’est là que ça se passe…).

Défaite des Bears : contre #28 West Fucking Virginia à Morgantown.

Défaite des Buckeyes : contre #50 Virginia Tech dans le foutu Horseshoe de Colombus !!!

Bah, après tout, Ohio State est une institution, un grand nom dans le monde du football. Baylor, c’est juste une bande de foutus baptistes illuminés de Waco au Texas, quoi. Des David Koresh en puissance. Alors que bon, Ohio State, c’est la fac où a fumé de l’herbe étudié le formidable Lil Jon.

Théorie de la conspiration : des sources bien informées sur ce qu’il se passe derrière les murs de la salle de réunion du CFPSC affirment que les plus ‘vocaux’ des membres du comité, ceux qui s’expriment le plus, cherchent à convaincre les autres sont les ‘coaches’.

Les ‘coaches’, c’est à dire :

  • Barry Alvarez : ancien coach de Wisconsin et AD des Badgers.
  • Tom Osborne : ancien coach et AD de Nebraska
  • Ty Willingham : ancien coach de Stanford, Notre Dame et Washington.

Bref, BIG TEN BIAS ALL OVER THE PLACE !!!

Nous aurons donc droit à des grands moments de vérité en cette fin de semaine, avec le climax dans la nuit de dimanche à lundi chez nous pauvres européens : Kansas State tient la crédibilité du College Football Playoff Selection Committee entre ses petites mains.

Si cette image ne vous fait pas peur…

And In Other College Football News

Avant dernier épisode du détail des salaires et autres avantages des coaches, avec cette semaine l’avant-dernier épisode : la Mid-American Conference.

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Akron Terry Bowden $400,000 $2,000,000 5 years $300,000 $50,000  
Ball State Pete Lembo $475,000 $2,500,000 5 years $475,000 $15,000  
Bowling Green Dino Babers $400,000 $2,000,000 5 years $400,000 $15,000  
Buffalo Jeff Quinn $325,000 $1,625,000 5 years $250,000 $25,000  
Central Michigan Dan Enos $360,000 $1,440,000 4 years $285,000 $15,000  
Eastern Michigan Chris Creighton $425,000 $2,125,000 5 years $400,000 $20,000  
Kent State Paul Haynes $375,000 $1,875,000 5 years $250,000   $100,000
Massachusetts Mark Whipple $450,000 $2,250,000 5 years $250,000 $15,000  
Miami (OH) Chuck Martin $450,000 $2,250,000 5 years $400,000 win conference title: 8.333% of guaranteed annual payment 40% of guaranteed annual payment
Northern Illinois Rod Carey $400,000 $2,375,000 6 years $400,000 $25,000  
Ohio Frank Solich $495,000 $2,700,000 5 years $370,000 10% of base salary  
Toledo Matt Campbell $465,000 $2,375,000 5 years $275,000 $15,000 for appearing, $30,000 for winning  
Western Michigan P.J. Fleck $392,500 $1,962,500 5 years $210,000 $25,000  

Robin Williams n’est pas mort !!

Terry Bowden : 50000$ pour les apparitions médias, 25000 issus du contrat équipementier, 25000 pour des apparitions publiques. 15000$ de prime s’il est élu coach de l’année de sa conférence. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club.

Pete Lembo : 25000$ de prime annuelle de présence. Une voiture de fonction avec l’assurance, l’entretien et le carburant payés. 10 tickets pour les matchs à domicile. 10 tickets pour tous les autres évènements sportifs de l’université.

Dino Babers : 3000 dollars pour 5 victoires en conférence, 10000$ pour 6 victoires ou plus en conférence. Si un joueur de l’équipe est nommé joueur de l’année de la MAC : prime de 2000$. Si l’équipe dispute un match contre une équipe BCS (Power Five?) qui lui garantit 400000$ de recette, prime de 10000$. Une voiture de fonction ou allocation de 450$ par mois pour en louer une. Un nombre de tickets non précisé pour les matchs à domicile. Entrée gratuite dans un club de golf. Nombre non précisé de tickets pour le basket. 5000$ d’équipement fourni dans le cadre du contrat équipementier.

Jeff Quinn : 75000 dollars pour les apparitions publiques et dans les médias y compris prime équipementier. 5000$ pour 6 victoires, et 2500$ par victoire supplémentaire. 2500$ pour une victoire contre une équipe Power Five. 5000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. 7500$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs à domicile dépasse les 15000. Deux voitures fournies par un concessionnaire ou 800$ d’allocation par mois. 15 tickets pour les matchs à domicile, plus une loge pour la famille.

Dan Enos : 35000$ de prime pour les apparitions médias, 40000$ de prime pour des apparitions publiques et promotionnelles. 6000$ de prime pour 7 victoires, et 6000$ par victoire supplémentaire. 5000$ de prime si l’assistance moyenne aux matchs est de plus de 20000, et 5000$ de supplément par tranche de 5000 supplémentaires, jusqu’à +30000 personnes. Une voiture de fonction. 10 tickets en loge et 10 tickets classiques à la saison. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Abonnement mensuel de téléphone mobile pour 75$. Si 60% de l’effectif est originaire du Michigan, prime de 5000$.

Chris Creighton : 25000$ pour une émission de radio hebdomadaire. Prolongation d’un an si le coach est toujours sous contrat au 1/1/2015. 50000 dollars si l’équipe participe au college football playoff (LOL). 5000$ pour 7 victoires, 7500$ pour 8, 10000$ pour 9, 15000$ pour 10, 20000$ pour 11, 30000$ pour 12. 15000$ si l’affluence payante moyenne est supérieure à 10000, 20000$ si elle est supérieure à 15000. Voiture de fonction avec l’assurance payées par l’université ou allocation mensuelle de 750$. 20 tickets pour les matchs à domicile, 10 tickets pour le basket masculin et féminin.

La blague de ‘tire mon doigt’, vraiment ?

Paul Haynes : 125000$ par an pour les apparitions médias, les levées de fonds, les apparitions marketing et promotionnelles. 5000$ par victoire au-delà de 6 contre des équipes FBS. Une voiture de fonction au choix. Si 60% de l’effectif est composé de joueurs originaires de l’Ohio : prime de 10000$.

Nouveau spinoff : Les Cordier, coach et flic !

Mark Whipple : 200000$ pour les apparitions médias et des allocutions. Permission de négocier son propre deal avec un équipementier. 16 tickets pour les matchs à domicile.

Chuck Martin : 50000$ de prime pour les apparitions médias. Les primes sont exprimées en pourcentages du salaire (dont un 4,167% du salaire s’il est nommé coach de l’année de la MAC). 9 victoires : prime de 10000$, 10 victoires : prime de 15000$, 11 victoires : prime de 25000$. 12 victoires : 8,333% du salaire annuel. Voiture de fonction fournie par l’université avec l’assurance payée. 25 tickets pour les matchs à domicile, 4 tickets pour le basket et le hockey.

Rod Carey : une voiture de fonction fournie par l’université. 30 tickets pour les matchs à domicile. 8 tickets pour les autres sports, avec deux places de parking VIP. Accès libre à un parcours de golf à l’année.

Gollum ??

Frank Solich : 30000$ par saison de contrat avec Ohio Bobcat Sports Network. 15000 $ du contrat équipementier. 30000$ de salaire pour un job d’assistant AD chargé des projets spéciaux (no matter what it is…). 275000$ de prime de présence au 31/12/2012 puis 50000$ à la fin de chacune des saisons suivantes. 5000$ de prime par victoire de 7 à 9 et 10000$ de prime par victoire au-delà de 10. Voiture de fonction avec carburant payé. Cotisation payée à un country club.

Matt Campbell : 10000$ d’augmentation annuelle. 165000$ par an de revenu marketing. Abondement d’un plan épargne retraite à hauteur de 25000 dollars par an. 7500$ de prime pour 7 victoires et 2500$ de prime par victoire supplémentaire. Coach régional de l’année (whatever that is…) : prime de 30000$. Une voiture de luxe. Cotisation payée à un country club.

PJ Fleck : 91250$ pour les apparitions médias, 91250$ pour les apparitions publiques. 6000$ par victoire au-delà de 7. 2000$ si un joueur fait partie de la première équipe MAC de l’année (sportive ou universitaire), 1500$ s’il fait partie de la deuxième équipe. 15000$ s’il est désigné coach régional de l’année (whatever… oh, forget it…). Si l’affluence est supérieure à 20000 : 8000$ de prime. Si elle est supérieure à 25000 en moyenne annuelle : 15000$ de prime. Voiture de fonction avec l’assurance et l’entretien payés ou allocation de 400$ par mois. Une loge de 34 places au stade. Cotisation payée à un country club.

La semaine prochaine : la conférence USA !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Bon, au-delà de l’introduction habituelle, c’est une semaine de finales, alors…

Alabama Crimson Tide vs Missouri Tigers : Alabama s’est bonifiée toute l’année. Au lieu de la rébarbative habitude de défendre et courir, la venue de Lane Kiffin a -presque – rendu le Tide sympathique. Sympa à regarder, en tout cas… The Pick : Alabama.

J’ai bien dit PRESQUE sympathique…

Oregon Ducks vs Arizona Wildcats : Les Ducks veulent une revanche. Oregon a déjà gagné le match des cheerleaders. Alors… The Pick : Oregon.

Ohio State Buckeyes vs Wisconsin Badgers : UPSET ALERT. Sans JT Barrett, ça s’annonce totalement plus compliqué que ce qu’on pouvait penser quand les hommes de Meyer ont décroché la place en finale. Et c’est peut-être une finale qui ne servira à rien au moment de distribuer les places en playoff dimanche prochain… The Pick : Wisconsin.

Florida State Seminoles vs Georgia Tech Yellow Jackets : J’ai longtemps hésité avant de mettre ce match comme l’upset alert de la semaine. Merde, enfin. Ça va bien finir par arriver, non, la première défaite de Florida State, qui ne convainc personne semaine après semaine et demeure invaincue. J’ai bien peur qu’il faille attendre la demi-finale pour que ça se produise, cela dit… The Pick : Florida State.

Almost made the Cut : Baylor accueille Kansas. Si les Bears gagnent, ils remportent la Big12 et selon moi une place au CFP. S’ils perdent, ce sera TCU, en playoff sans doute également. Boise State – Fresno State pour la Mountain West, avec à la clé pour les Broncos en cas de victoire une place dans un des New Year Six.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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Verchain Is #NotImpressed

Verchain is #NotImpressed 2014 – Semaine 13

Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

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Quand Verchain a des choses à dire, il les dit. Peu importe. Quelle que soit la réaction du public, Verchain is #NotImpressed.

#NotImpressed

Bon, et bien… Nouveau classement de notre comité de sélection, dans lequel rien ne bouge, ou presque, Ole Miss dégringolant comme pour rigoler.

La seule vraie nouveauté dans la perspective des New Year’s Six est l’arrivée dans le classement de Boise State et de Marshall, représentant respectivement la Mountain West et la Conference USA. Il manque, selon moi, un petit Colorado State pour refléter véritablement ce qu’est l’état des troupes dans le Group of Five (oui, c’est à dire tout ce qui n’est pas le Power Five), mais les Rams pourraient bien de toute manière ne pas avoir droit aux spotlights du Peach ou du Cotton car seul le meilleur champion des Group of Five est qualifié automatiquement pour un des bowls autour du nouvel an qui n’accueillent pas le Playoff.

Alors, on ne va pas épiloguer plus longtemps, même s’il pourrait être amusant d’essayer de comprendre pourquoi TCU, BCS Style, est toujours devant Baylor alors que les Bears ont mangé les grenouilles, mais on aura peut-être l’occasion d’y revenir.

De toute façon, le classement évoluera sans doute lorsque la messe sera dite par Jeff Long au soir du 7 décembre, et qu’il prononcera son homélie au nom du Head to Head, du Strength of Schedule et du Game Control (tiens, voilà une belle nouveauté…).

Bref, autant se divertir un peu et vous remettre à l’esprit que le football universitaire se dispute entre des universités. Il y a des classements sur le terrain et des classements… dans les amphis, aussi. Le US News and World Report a publié comme tous les ans son classement des universités. Je me suis donc amusé à vous trouver laquelle des divisions de la FBS est la plus costaud dans les amphis, en comparant ensuite ce classement avec le classement Sagarin des divisions les plus costaudes de première division. Les résultats sont parfois surprenants.

Dans un premier temps, la méthode utilisée est simpliste comme l’humour à la Verchain. US News classe les facs de 1 à 200. Chaque fac de chaque division (hormis les indépendants, qui seront mentionnés mais pas classés) reçoit donc des points en fonction du classement US News (une fac classée 12 marque 12 points) et on fait la moyenne simple des points de toutes les équipes d’une division pour déterminer le ranking moyen de la division.

Je n’ai pas considéré les Indépendants comme une division, mais mentionné dans ma grande générosité les rangs dans le classement universitaire des facs concernées. A noter que si une fac qui joue au football n’est pas dans les 200 meilleures facs du pays, elle reçoit le score de 201 points. C’est comme ça… Les 4 premières sont Princeton, Harvard, Yale et Columbia. Ivy League Power !!

On attaque par les classements par conférence, avec en premier celles qui sont organisées en deux divisions :

SouthEastern Conférence
SEC West SEC East
University Ranking University Ranking
Texas A&M 68 Vanderbilt 16
Alabama 88 Florida 48
Auburn 103 Georgia 62
LSU 129 Missouri 99
Arkansas 135 Tennessee 106
Mississippi 149 South Carolina 113
Mississippi State 156 Kentucky 129
Moyenne 126,67 Moyenne 81,86
Pacific 12 Conference
Pac12 North Pac12 South
University Ranking University Ranking
Stanford 4 UCLA 23
Cal-Berkeley 20 USC 25
Washington 48 Colorado 88
Oregon 106 Arizona 121
Oregon State 138 Utah 129
Washington State 138 Arizona State 129
Moyenne 75,67 Moyenne 85,83
Atlantic Coast Conference
Atlantic Coastal
University Ranking University Ranking
Wake Forest 27 Duke 8
Boston College 31 Virginia 23
Syracuse 58 North Carolina 30
Clemson 62 Georgia Tech 35
Florida State 95 Miami 48
North Carolina State 95 Pittsburgh 62
Louisville 161 Virginia Tech 71
Moyenne 75,57 Moyenne 39,57
Big Ten
B1G West B1G East
University Ranking University Ranking
Northwestern 13 Michigan 29
Illinois 42 Penn State 48
Wisconsin 47 Ohio State 54
Purdue 62 Maryland 62
Minnesota 71 Rutgers 70
Iowa 71 Indiana 76
Nebraska 99 Michigan State 85
Moyenne 57,86 Moyenne 60,57
Mid American Conference
MAC West MAC East
University Ranking University Ranking
Western Michigan 173 Massachussetts 76
Ball State 173 Miami of Ohio 76
Northern Illinois 194 Buffalo 103
Central Michigan 194 Ohio 129
Toledo 201 Bowling Green 173
Eastern Michigan 201 Kent State 194
    Akron 201
Moyenne 189,33 Moyenne 136,00
Mountain West
Mountain West
University Ranking University Ranking
Colorado State 121 San Diego State 149
Wyoming 161 Hawaii 168
New Mexico 189 Nevada 194
Utah State 194 San Jose State 201
Boise State 201 Fresno State 201
Air Force 201 UNLV 201
Moyenne 177,83 Moyenne 185,67
Conference USA
C-USA West C-USA East
University Ranking University Ranking
Rice 19 UAB 149
Louisiana Tech 201 Marshall 201
UTEP 201 Middle Tennessee State 201
North Texas 201 Western Kentucky 201
Texas San Antonio 201 Florida International 201
Southern Miss 201 Florida Atlantic 201
    Old Dominion 201
Moyenne 170,67 Moyenne 193,57

On continue avec les conférences à division unique, et les Indépendants en bonus :

Big 12
   
Texas 53
Baylor 71
Texas Christian 76
Iowa State 106
Kansas 106
Oklahoma 106
Kansas State 142
Oklahoma State 145
Texas Tech 156
West Virginia 168
Moyenne 112,90
American Athletic
   
Memphis 201
Cincinnati 129
Central Florida 173
East Carolina 201
Connecticut 58
Houston 189
Temple 121
South Florida 161
Tulsa 88
Tulane 54
Southern Methodist 58
Moyenne 130,27
Sun Belt
   
Georgia Southern 201
Georgia State 201
Louisiana Lafayette 201
Louisiana Monroe 201
Appalachian State 201
South Alabama 201
Texas State 201
Arkansas State 201
Troy 201
Idaho 166
New Mexico State 201
Moyenne 197,82
Independants
   
Notre Dame 16
Brigham Young 62
Navy NR
Army NR
Moyenne 39,00

Et ceci nous amène au classement des divisions de la première division :

# Division Moyenne Sagarin
1 ACC – Coastal 39,57 8
2 B1G West 57,86 6
3 B1G East 60,57 7
4 ACC – Atlantic 75,57 9
5 Pac12 North 75,67 5
6 SEC East 81,86 3
7 Pac12 South 85,83 2
8 Big 12 112,90 4
9 SEC West 126,67 1
10 American Athletic 130,27 11
11 MAC East 136,00 17
12 CUSA – West 170,67 15
13 MWC – Mountain 177,83 10
14 MWC – West 185,67 13
15 MAC West 189,33 12
16 CUSA – East 193,57 14
17 Sun Belt 197,82 16

Surprise ???

And In Other College Football News

On continue à dérouler, rassurez vous, il n’en restera plus que deux après ça. Et de toute façon, la saison sera finie pour le #NotImpressed. Non mais…

Cette semaine : la Mountain West !!

College Coach 2014 guaranteed money Contract guaranteed money Contract length 2014 base salary Conference championship bonus National title bonus
Air Force Troy Calhoun $825,000 $3,712,000 5 years   7.5% of annual pay 30% of annual pay
Boise State Bryan Harsin $1,000,000 $6,583,000 5 years $800,000 $50,000 $100,000
Colorado State Jim McElwain $1,350,000 $6,750,000 5 years $1,350,000    
Fresno State Tim DeRuyter $650,000 $3,250,000 5 years $258,168 $150,000 $250,000
Hawaii Norm Chow $550,000 $2,750,000 5 years $550,000 $50,000  
Nevada Brian Polian $550,000 $2,800,000 5 years $525,000    
New Mexico Bob Davie $763,600 $5,345,200 7 years $363,600 $50,000  
San Diego State Rocky Long $800,000 $4,000,000 5 years $210,000 $75,000 for title or $25,000 for making championship game $400,000
San Jose State Ron Caragher $525,000 $2,625,000 5 years $258,168 $40,000  
UNLV Bobby Hauck $850,000 $2,250,000 3 years $250,000    
Utah State Matt Wells $575,000 $3,475,000 5 years $320,000 $50,000 $200,000
Wyoming Craig Bohl $800,000 $4,546,250 5 years $300,000 one month’s salary  

Troy Calhoun : le coach d’Air Force bénéficie de différents bonus tous exprimés en pourcentage du salaire annuel de la saison considérée. Par exemple, le Commander In Chief Trophy lui rapporte 5% de son salaire annuel. Et c’est tout. Je ne sais pas si Air Force a refusé d’en communiquer plus, mais apparemment on n’y paie pas le loyer comme à Navy ou Army.

Oui mon grand, tu peux avoir le sourire… Tu as bien géré la négo de ton contrat…

 

Bryan Harsin : 0,3 million d’augmentation en 2016, 0,25 en 2017, 0,1 en 2019. 0,2 million par an pour avoir autorisé l’université à utiliser et mettre sous licence commerciale ses ‘nom, voix, manières, image, gestes, etc…’ (only in America…). Prolongation automatique d’un an à l’issue de chaque saison à 9 victoires ou plus. Une voiture de fonction. Un certain nombre de tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club.

Jim McElwain : aucune prime (gné?). Deux voitures de fonction ou allocation équivalente. 20 tickets pour les matchs à domicile, et une suite privée. Cotisation payée à un country club. 4 tickets à la saison pour le basket (masculin et féminin).

Tim DeRuyter : Environ 312000 dollars payés par ‘Athletic Corporation’ (whatever THAT is) pour amener son salaire à 0,65 million cette saison. Trois types de primes pour les résultats académiques, ce qui est plutôt rare (passons le détail, mais l’atteinte des trois meilleurs paliers peut amener un supplément de revenu de 0,6 million environ). Une voiture de fonction, avec l’assurance, le carburant et la maintenance payés. Les 12 meilleures places non vendues sont attribuées au coach à chaque match, plus 20 places assises au niveau du banc. Cotisation payée à un country club.

Hawaii Five O, c’était mieux avec Michelle Borth…

 

Norm Chow : autorisé à négocier ses droits à l’image pour son compte (a reçu en 2013 environ 0,1 million à ce titre). Si les ventes d’abonnement à la saison dépassent 25000 : 75000$. Si elles dépassent les 27500 : 75000 de plus. Si elles dépassent les 30000 : 75000$ de plus. Victoire à la télé nationale dans un match à domicile : 25000$. Dans un match à l’extérieur : 40000$. 30 tickets pour les matchs à domicile, et 8 places de parking. 8 tickets pour les autres évènements sportifs.

Brian Polian : 25000$ de prime pour une émission de télé hebdomadaire. 15000$ pour une émission hebdomadaire de radio. 10000$ pour des apparitions en public. 15000$ de prime pour un match de semaine joué à la télé nationale. 25000$ pour un match du samedi joué devant les caméras de la télé nationale. 10000$ par tranche de 5000 abonnements à la saison vendus au-delà de 10000. 5000$ de prime pour chaque joueur sélectionné Academic All American. Voiture de fonction avec l’assurance payée ou une allocation équivalente non précisée. 12 tickets dans une loge du plus haut niveau. Autorisation de négocier des contrats personnels avec un équipementier. 4 tickets à la saison pour les autres sports. Cotisation payée à un country club dans la limite de 10000$ par an.

Bob Davie : 0,2 million pour les apparitions médias. 0,1 million pour porter les vêtements de la marque qui équipe l’université. 0,1 million pour les apparitions publiques. 10000$ pour une victoire contre une équipe du Top 25. Si l’affluence moyenne sans tenir compte des étudiants dépasse les 19000 sur la saison : 25000$ de prime. Complément de 25000$ si la moyenne est supérieure à 21000. Une voiture de fonction. Cotisation payée à un country club.

L’homme qui valait 3 milliards, Lee Majors ?

 

Rocky Long : 0,59 million versés chaque année par une ‘organisation auxiliaire’. 25000 dollars de prime pour deux victoires contre des équipes du Top 25. Une voiture de fonction avec l’assurance payée. Cotisation payée à un country club pour le coach et son épouse.

Ron Caragher : 266832$ versés chaque saison par la Tower Foundation pour les opérations de relations publiques et les apparitions publiques. 40000$ de primes pour 8 victoires ou plus. 500$ par mois pour louer une voiture.

Bobby Hauck

 

Bobby Hauck : 0,225 million pour les apparitions publiques, 0,225 million pour les apparitions TV. 0,15 million de prime de présence au 1/7/2014. 5000$ pour 7 victoires, 2500$ par victoire complémentaire. 5000$ de prime si plus de 5099 abonnements à la saison sont vendus. 5000$ complémentaires pour 400 abonnements de plus. 5000$ pour 500 abonnements en plus des 400. Deux voitures de fonction de valeurs de 54895$ et 36324$, assurance payée. 18 tickets et 10 tickets de catégorie supérieure. 4 places pour le basket masculin et d’autres sports.

Matt Wells : augmentations de 0,3575 million en 2015, 0,3825 en 2016, 0,4075 en 2017 et 0,4325 en 2018. Compensation annuelle pour les apparitions médias : 0,2555 en 2014, 0,2925 en 2015, 0,3175 en 2016, 0,3425 en 2017 et 0,3675 en 2018. 0,1 million pour atteindre le college football playoff (lolilol). 5000$ par victoire contre BYU ou Utah. Une voiture de fonction ou 500 dollars par mois d’allocation. Assurance payée à hauteur de 75$ par mois, carburant à hauteur de 125$ par mois. 12 tickets pour les matchs à domicile et 5 tickets pour les autres sports. Cotisation payée à un country club.

Star Trek Next Generation. Le Capitaine Jean-Luc Picard.

 

Craig Bohl : Pour les apparitions médias : 0,45 million la première saison, plus 50000$ à chaque saison suivante, payé par un fonds non public. 50000$ par saison pour des discours. 20000$ par victoire en conférence. Pour plus de 5000 abonnements à la saison : 20000 dollars. 10000$ par tranche de 1000 abonnements supplémentaires jusqu’à 70000$ pour plus de 10000 abonnements. Voiture de fonction payée par l’université, l’assurance est payée par des boosters. 12 tickets pour les matchs à domicile. Cotisation payée à un country club. 750$ par mois de participation au loyer de l’habitation du coach.

Les Semaines suivantes : le reste du monde (MAC, Conf’ USA) !

Verchain’s Games To Watch This Week

Comme je suis un rédacteur prétentieux, je vous donne mes matchs à suivre, qui ne sont pas nécessairement ceux qui viendraient à l’esprit des rédacteurs qui ne s’appellent pas Verchain… Et puis tiens, tant qu’à se ridiculiser, Verchain vous donne son pronostic…

Alabama vs Auburn, The Iron Bowl

 

Auburn Tigers at Alabama Crimson Tide : ou le retour de la mort qui tue de l’Iron Bowl, avec Gameday à Tuscaloosa pour la deuxième fois en trois semaines. Blame the SEC’s schedule, people… Bon, alors : make or break (or hope Ole Miss wins the Egg Bowl) game. The Pick : Roll Tide.

UCLA Bruins at Stanford Cardinal : Jim Mora’s Team contrôle son destin dans la Pac12 south. Une victoire dans la Silicon Valley et c’est direction Santa Clara pour la finale de la Pac12. Si le match part en travers dès le début, changez de chaîne sur votre streaming pour vous concentrer sur Arizona State at Arizona, parce que c’est là que se trouvera le champion. The Pick : Arizona State… Euh, non… UCLA…

Minnesota Golden Gophers at Wisconsin Badgers : le match pour la division West de la B1G. La finale avant la lettre. Enfin, avant d’aller se faire fesser par Ohio State… The Pick : Wisconsin.

Almost made the Cut : Utah State at Boise State, pour la Mountain Division. Florida at Florida State, pour que FSU tombe enfin hors des 4 premiers du CFPSC. Pittsburgh at Miami : Conner meets The Duke. Lousiana Monroe at Georgia Southern, pour la Sun Belt. Mississippi State at Mississippi, parce que c’est là que pourrait se jouer la SEC West, en fait. Arizona State at Arizona, pour le cas où UCLA se trouerait.

C’est fini pour aujourd’hui, alors…

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