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[preview] Rose Bowl : #5 Penn State vs #9 USC

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#5 Penn State (11-2) vs #9 USC (9-3)

ROSE BOWL
Pasadena, Californie
Rose Bowl Stadium
Lundi 2 janvier 2017
17h00 (heure Est, 23h00 en France)

COMMENT SONT-ILS ARRIVÉS LÀ ?

#5 Penn State (11-2, 8-1 Big Ten)
Suite aux sanctions héritées de l’affaire Jerry Sandusky, Penn State a connu une traversée du désert ces dernières saisons. L’arrivée de James Franklin a mis du temps à porter ses fruits mais la saison actuelle semble montrer que les choses avancent dans la bonne direction. Après deux défaites en septembre face à Pittsburgh, puis Michigan, les Nittany Lions se sont remis à gagner et restent sur une série de neuf victoires consécutives, avec un titre de champion de Big Ten en prime obtenu face à Wisconsin.

L’émergence de leur attaque explosive, qui tranche avec les habitudes conservatrices de la conférence Big Ten, a permis à l’équipe dirigée par Coach Franklin de s’inviter dans le top 5 national et de manquer de peu une place pour le College Football Playoff. Invaincus à domicile, comme les Trojans, les Nittany Lions seront tout de même loin de chez eux pour ce Rose Bowl qui leur a fait traverser le pays jusqu’à Pasadena.

#9 USC (9-3, 7-2 Pac-12)
La saison s’annonçait très longue pour USC après s’être fait écraser par Alabama en ouverture de la saison. Avec un bilan de trois défaites contre une seule victoire le premier mois, les Trojans ont trouvé en leur nouveau quarterback Sam Darnold un vrai leader capable de porter l’attaque sur ses épaules. S’en est suivie une série de huit victoires consécutives, notamment contre Colorado et à Washington, les deux champions de division de la conférence Pac-12, ainsi qu’une victoire à UCLA au Rose Bowl Stadium permettant aux Trojans de rester invaincus à Los Angeles, dans leur stade et celui de leurs rivaux.

Surtout, USC a été au cœur de nombreux sujets brûlants en-dehors du terrain. Entre les débuts compliqués de Clay Helton, sur un siège éjectable dès les premiers matches, le procès du linebacker Osa Masina pour viol et le transfert précoce de l’offensive tackle E.J. Price, ainsi que le changement de quarterback qui a conduit au transfert de Max Browne avant le Rose Bowl, les distractions ont été nombreuses pour une équipe habituée à faire les choux gras de la presse à scandale.

LES CLÉS DU MATCH

La bataille des quarterbacks
C’est l’un des points les plus alléchants de cette affiche. Du côté de Penn State, Trace McSorley a émergé comme un vrai leader, capable de jeux décisifs à la passe mais aussi au sol, et il s’est imposé comme l’un des quarterbacks les plus dangereux du pays sur les longues passes. Même son de cloche pour USC qui a titularisé Sam Darnold lors du quatrième match de la saison pour un résultat véritablement satisfaisant.

Le petit gabarit du QB des Nittany Lions ne l’a pas empêché de s’imposer comme un joueur extrêmement dangereux en attaque et surtout très fiable dans ses prises de décision, avec seulement cinq interceptions au compteur cette saison. Concernant celui des Trojans, d’un gabarit plus commun, sa mobilité rompt avec la tradition des pocket passers bien établie à USC, bien qu’il soit également très à l’aise dans la pocket.

Pour contenir McSorley, trop vif pour les linebackers, les Trojans devraient envoyer leurs defensive backs dans le backfield comme ils l’ont fait à plusieurs reprises cette saison avec succès. Les safeties Chris Hawkins et Leon McQuay et

Des deux côtés, McSorley et Darnold aiment se reposer sur un groupe de receveurs pléthorique plutôt que sur un seul joueur. La menace peut venir de partout et les secondaries des deux équipes seront très occupées pour couvrir chaque joueur adverse, potentiellement tous capables d’être décisifs à la réception. Si les deux jeunes quarterbacks parviennent à garder la tête froide comme ils l’ont fait toute la saison, sans prendre de décisions hâtives et en faisant confiance à leurs nombreux receveurs, ils devraient faire tourner la tête des défenseurs adverses et participer largement au score.

La défense au sol de USC face à RB Saquon Barkley
USC a accordé seulement 3,9 yards par course cette saison face aux attaques explosives de Pac-12. Mais comme ils l’ont répété en conférences de presse, Saquon Barkley est probablement le meilleur running back qu’ils affronteront cette saison. Puissant, rapide, intelligent, le running back sophomore de Penn State a dépassé la barre des 1 000 yards au sol pour la seconde saison consécutive, inscrivant 16 touchdowns pour une moyenne de 5,3 yards par course.

Bien installé derrière une ligne offensive solide, Barkley devra néanmoins se méfier de Porter Gustin, l’un des défenseurs des Trojans les plus féroces. Si l’attaque trouve son équilibre entre la passe et la course, Penn State devrait pouvoir rapidement marquer la rencontre de son empreinte.

La dynamique des deux équipes
Les deux équipes offrent un visage similaire de par leur attaque explosive et leur défense robuste mais ont une approche très différente. Alors que USC démarre ses matches pied au plancher, les joueurs de Penn State sont plutôt passés maîtres dans la façon de traiter les secondes mi-temps. Le duel entre ces équipes aux dynamiques différentes s’annonce déjà irrésistible.

De leur côté, comme l’ont souligné plusieurs joueurs en conférences de presse, les Trojans devront prendre le meilleur départ possible et marquer le plus de points possible pour éviter un retour des Nittany Lions en seconde mi-temps, orchestré par l’excellent coaching du staff de Penn State. Clay Helton, encore jeune en tant que head coach, ne s’est pas toujours montré rassurant dans ses choix et il s’est beaucoup reposé sur son quarterback. Une fin de match serrée pourrait donc tourner à l’avantage de Penn State.

Bloquer CB Adoree’ Jackson sur les retours de coups de pied
Après avoir battu un record historique en special teams sur retours de coups de pied, Adoree’ Jackson est désormais légitimement considéré comme le meilleur returner de l’histoire de USC. Une assertion confirmée par son match face à Notre Dame où il a retourné un punt et un kickoff pour deux touchdowns. Extrêmement athlétique, Jackson a réussi 973 yards sur retours de coups de pied cette année, pour quatre touchdowns. Il sera une menace que Penn State n’oubliera certainement pas au moment de dégager le ballon.

JOUEURS À SUIVRE

WR Juju Smith-Schuster, USC
Blessé tout au long de la saison à différents endroits, notamment au dos et au pouce, Juju Smith-Schuster n’a pas eu la saison qu’on pouvait attendre de lui alors qu’il était considéré comme le meilleur prospect NFL à son poste cet été. Le receveur a expliqué aux médias qu’il se sentait à 90% de ses capacités désormais et sa présence sera un véritable soulagement pour l’attaque des Trojans face à la secondary redoutable des Nittany Lions. Même s’il est apparu avec de la fièvre lors du Media Day, son coach Clay Helton a assuré que Smith-Schuster s’était tout de même entraîné et il ne devrait pas manquer ce qui sera probablement son dernier match avec USC.

LB Koa Farmer, Penn State
En l’absence de LB Manny Bowen, suspendu, le nom de Koa Farmer a été sur toutes les bouches cette semaine. Originaire de Californie, où il a grandi tout près du Rose Bowl Stadium, le linebacker aura la lourde tâche de remplacer un joueur décisif de la défense de Penn State. Rapide et athlétique, Farmer aura néanmoins fort affaire face à une attaque explosive qui peut aussi bien mettre en évidence ses receveurs que ses tight ends ou ses running backs. Heureusement, les Nittany Lions pourront aussi se reposer sur Jason Cabinda et Brandon Bell pour faire face à toutes ces menaces.

FACTEUR X

DT Stevie Tu’ikolovatu, USC
Avec le manque de profondeur des Trojans sur la ligne défensive suite à la blessure de Kenny Bigelow avant le début de la saison, la présence de Stevie Tu’ikolovatu, débarqué de Utah cet été, est une véritable bénédiction. Surtout depuis qu’il a émergé comme un leader dans le vestiaire et un monstre physique sur la ligne de scrimmage. Le nose guard de USC aura du pain sur la planche pour mettre la pression à Trace McSorley et pour empêcher Saquon Barkley de s’infiltrer au centre de la ligne défensive mais il est le joueur parfait pour réussir ces deux missions.

HISTORIQUE

USC et Penn State ont une histoire en commun au Rose Bowl. Les deux équipes se sont affrontées pour la première fois à Pasadena, en 1923, pour une victoire 14-3 des Trojans, et la dernière fois lors du même match, en 2009, pour une autre victoire 38-24. USC était alors dirigé par Pete Carroll et Penn State par Joe Paterno. Entre temps, les deux équipes se sont rencontrées sept fois entre 1982 et 2000. Au total, USC mène par cinq victoires à quatre contre Penn State et reste sur une série de deux matches remportés.

BLESSÉS

#5 Penn State
Absent : WR Saeed Blacknall (suspension), LB Manny Bowen (suspension), LB Nyeem Wartman-White (genou)
Incertain : OT Paris Palmer (jambe), WR Brandon Polk.
Probable : Aucun.

#9 USC
Absent : DT Kenny Bigelow (genou), WR Steven Mitchell (genou), C Toa Lobendahn (genou).
Incertain : Aucun.
Probable : Aucun.

PRONOSTIC

USC 38, Penn State 34

Membre de l'équipe de The Blue Pennant depuis septembre 2013, Loïc s'est trimballé à travers les États-Unis en 2017 pour mieux comprendre le pas-si-petit monde du college football. Seulement deux contraventions pour excès de vitesse sur 20 000 km. Intime de Mark Sanchez, Sam Darnold et des cheerleaders de Wisconsin, promo '76. Label qualité TBP et Sécurité routière.

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Orange Bowl 2023 : une victoire 63-3 embarassante de Georgia face à Florida State

Les Bulldogs de #6 Georgia s’imposent 63-3 face à des Seminoles de #5 Florida State tellement diminués suite à leur exclusion des playoffs que cet Orange Bowl restera comme un moment embarassant pour le College Football.

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Crédit photo : Rebecca Blackwell, AP

HC Kirby Smart n’a pas eu à faire grand chose pour convaincre son équipe de #6 Georgia (13-1) de l’importance de remporter un Orange Bowl.

« Aussi longtemps que gagner importera, nous donnerons tout pour être compétitifs à Georgia » – Kirby Smart, head coach des Bulldogs de Georgia.

Car, les double-champions nationaux 2021 et 2022 se sont présentés au grand complet pour ce bowl du Nouvel An face à #5 Florida State (13-1). Ce ne fût pas le cas de Seminoles privés de… 17 titulaires qui ont déclaré forfait pour ce match ou se sont inscrits sur le portail des transferts depuis la finale de l’ACC.

Le résultat était craint mais attendu par tous les observateurs avertis : les Bulldogs ont détruit les Seminoles 63-3 dans ce duel entre les deux équipes snobées par le comité de sélection du College Football Playoff.

Et HC Kirby Smart n’a pas mâché ses mots au terme de cette parodie de match diffusé en prime time sur le réseau américain ESPN.

« Les responsables doivent regarder ce qu’il s’est passé ce soir et prendre les décisions nécessaires pour corriger ça. C’est frustrant de voir les Seminoles, qui ont une très équipe, se retrouver dans une telle situation. On peut dire que c’est de leur faute. J’entends que nous avions une équipe au complet et pas eux mais les instances du College Football doivent maintenant décider si c’est vraiment ce qu’elles veulent. C’est triste pour ces jeunes joueurs de l’autre côté de la sideline de ne pas avoir leur arsenal complet. Cela a affecté le résultat, à 100% ». – Kirby Smart, head coach de Georgia.

Le scénario du match est rapidement devenu presque anecdotique tant les forces étaient déséquilibrées entre les deux équipes. Le sort du match aurait-il été différent si #5 Florida State avait pu compter sur son effectif au complet ? On le saura jamais.

Ce que l’ont sait : les Seminoles privés de leur leader offensif QB Jordan Travis depuis fin novembre, se sont présentés dans ce match démunis de joueurs qui ont représenté 97% de leurs yards à la passe, 88% de leurs yards au sol et 84% de leurs yards sur réception. Un handicap trop grand face à une équipe de #6 Georgia qui n’a pas perdu qu’un seul match depuis la saison 2021, en finale de la SEC face à #4 Alabama, en décembre dernier.

Portés par un QB Carson Beck (13/18, 203 yards, 2 TDs) égal à lui-même, les Bulldogs ont pris une avance 39-0 à la mi-temps, l’écart le plus important après deux quart-temps en 90 ans d’Histoire de l’Orange Bowl. Le récord précédent était détenu par West Virginia depuis leurs 29 points d’avance sur Clemson, en 2012.

Le freshman QB Gunnar Stockton (6/10, 96 yards, 2 TDs) est entré en début de 3ème quart-temps ajoutant deux passes de TD. Au final, les Bulldogs ont inscrit neuf TDs sur leurs 12 possessions dans cet Orange Bowl accumulant un total de 673 yards. Un non-sens face à une équipe de #5 Florida State qui possédait l’une des défenses les plus féroces du pays.

Auteur de 104 yards en 9 courses, RB Kendall Milton a été nommé MVP de ce match. Son coéquipier, RB Daijun Edwards (62 yards au sol, 2 TDs), a également inscrit 2 TDs tandis que WR Ladd McConkey a réussi le highlight de la soirée en convertissant une double-pass manquée en un TD au sol de 27 yards après avoir éliminé la quasi-totalité de la défense adverse. Tous les trois font partie de la classe de senior qui quittera le programme de Georgia après avoir remporté… 50 victoires en carrière !

Si l’attaque des Bulldogs a brillé, la défense a également contribué lors de cette victoire cinglante. Pour sa 2ème titularisation en carrière, le freshman QB Brock Glenn (9/26, 139 yards, 2 INTs) a été intercepté à deux reprises et l’attaque de #5 Florida State a aussi commis deux fumbles et été limité à 63 petits yards au sol.

Avec cette large défaite, les Seminoles échouent donc dans leur tentative d’atteindre le plateau des 14 victoires pour la première fois depuis 2013.

Source : AP

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Cotton Bowl 2023 : Cody Schrader assure une victoire 14-3 à Missouri

Au terme d’un match avec presque autant de punts (16) que de points (17), les Tigers de #9 Missouri ont pris l’ascendant en fin de match face à une équipe de #7 Ohio State sans vie offensivement.

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Crédit photo : Missouri Athletics

Les Buckeyes de #7 Ohio State (11-2) n’avaient pas perdu un seul match cette saison avant de se rendre à Ann Arbor (Michigan) pour The Game. Deux matchs et deux défaites encaissées plus tard, l’équipe de HC Ryan Day va connaître une intersaison sous pression.

Car la prestation offerte par les Buckeyes dans ce Cotton Bowl fût plus que gênante : 11 possessions, 8 punts, 203 yards en attaque et 3 points sur un FG. Indigne d’une équipe qui visait les playoffs il y a un mois. Certes, #7 Ohio State a joué sans son quarterback titulaire QB Kyle McCord, récemment transféré à Syracuse, et sans le dernier vainqueur du trophée Biletnikoff, WR Marvin Harrison Jr. mais la débâcle en attaque était totalement inattendue au regard des joueurs talentueux qui composent cette équipe.

En face des Buckeyes se sont présentés des Tigers de #9 Missouri (11-2) au complet et bien décidés à atteindre les 11 victoires pour la première fois depuis 2014. Tout n’a pas été parfait non plus du côté de l’équipe de HC Eliah Drinkwitz puisqu’il aura fallu attendre un sursaut offensif dans le 4ème quart-temps pour que les représentants de la SEC prennent définitivement le contrôle de ce Cotton Bowl.

Comme souvent cette saison, c’est l’ancien walk-on RB Cody Schrader (29 courses, 128 yards, 1 TD) qui a sonné la charge pour les Tigers. Combatif sans être décisif dans les trois premiers quart-temps, le running back a pris le match à son compte dans les 15 dernières minutes accumulant 68 yards sur 14 courses. Son TD de 7 yards en début de 4ème quart-temps a permis à #9 Missouri de passer devant tout en semblant assommer une attaque des Buckeyes anémique.

Crédit photo : Missouri Athletics

Comme un symbole de la saison des Tigers, le duo QB Brady Cook (11/18, 128 yards, 1 TD et 66 yards au sol) / WR Luther Burden III (3 réceptions, 15 yards, 1 TD) a scellé le sort de ce Cotton Bowl en se connectant pour un TD aérien de 7 yards à 5:12 de la fin du match après une longue réception de 50 yards de WR Marquis Johnson.

Jamais l’attaque de #7 Ohio State n’a semblé en mesure d’imposer son tempo. Titularisé pour la première fois de la saison, le sophomore QB Devin Brown (4/6, 20 yards) a paru tétanisé par l’événement se faisant rapidement sacker à trois reprises. Pire, il se blessa à la cheville (entorse) avant même que le premier quart-temps soit terminé laissant alors sa place au true freshman QB Lincoln Kienholz (6/17, 86 yards).

Les seuls points des Buckeyes ont été réussis par K Jayden Fielding sur un FG de 48 yards… au terme du premier drive du match. Encore plus humiliant : #7 Ohio State n’a jamais atteint la zone rouge dans ce Cotton Bowl !

Seule bonne nouvelle pour les Buckeyes : l’excellent match de DE Jack Sawyer, auteur de 3 sacks alors qu’il n’en avait réussi que 3.5 tout au long de la saison.

Avec ses 128 yards au sol réussis dans ce match, RB Cody Schrader établit ainsi un nouveau record de l’université Missouri avec un total de 1627 yards sur course lors de cette saison 2023. Le précédent record était détenu par RB Tyler Badie (1604 yards) lors de la saison 2021.

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Alamo Bowl 2023 : Arizona force 6 pertes de ballon et fait chuter Oklahoma, 38-24

En inscrivant 25 points consécutifs en 2ème mi-temps, les Wildcats d’Arizona remportent l’Alamo Bowl face à Oklahoma sur le score de 38-24 et atteignent le plateau des 10 victoires pour la 4ème de l’Histoire du programme de Tucson (Arizona).

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Credit photo : Eric Gray, AP

Le junior DB Gunner Maldonado, le MVP défensif de cet Alamo Bowl, a sonné la charge de la révolte en retournant un fumble de WR Jalil Farooq, provoqué par S Dalton Johnson, pour un TD de 87 yards. Dès lors, les Wildcats de #14 Arizona (10-3) ont été inarrêtables !

25 points ! C’est le nombre de points consécutifs que l’équipe de HC Jedd Fisch a réussi après que les Sooners de #12 Oklahoma (10-3) ait pris une avance 24-13 au retour des vestiaires.

On attendait avec impatience le duel à distance entre les prometteurs freshmen QB Noah Fifita (24/38, 354 yards, 2 TDs, 1 INT) et QB Jackson Arnold (26/45, 361 yards, 2 TDs, 3 INTs). Le quarterback des Wildcats a fait son show permettant à #14 Arizona de remporter une 7ème victoire d’affilée pour célébrer son départ de la Pac-12 vers la Big 12.

Une conférence Big 12 que #12 Oklahoma va quitter le 1er juillet prochain pour rejoindre la SEC. Et pour sa première titularisation en remplacement de QB Dillon Gabriel (transféré à Oregon), le redshirt freshman QB Jackson Arnold a connu une soirée plutôt contrastée. Ce dernier a réussi deux passes de TD dont une de 63 yards à destination de WR Brenen Thompson (2 réceptions, 83 yards, 1 TD) en début de 2ème mi-temps mais ses trois interceptions ont fait très mal aux Sooners.

#12 Oklahoma a d’ailleurs terminé cet Alamo Bowl avec un total de 6 pertes de ballon. Difficile d’imaginer l’emporter face à une équipe au fort potentiel offensif. Et le duo de receveurs, WR Jacob Cowing (7 réceptions, 152 yards, 2 TDs) et WR Tetairoa McMillan (10 réceptions, 160 yards), ne s’est pas fait prier pour démontrer son talent. Les deux receveurs vedettes des Wildcats ont dépassé les 150 yards sur réception.

Dans la défaite, on retiendra l’excellent match de RB Gavin Sawchuk (134 yards au sol, 1 TD), qui a soulagé le jeu aérien des Sooners en prenant le match à son compte dans le 2ème quart-temps.

Avec cette victoire, Arizona atteint le plateau des 10 victoires pour la première fois depuis 2014. Cette saison 2023 récompense le travail exceptionnel de HC Jedd Fisch qui a permis aux Wildcats de passer d’un bilan de 1-11 en 2021 à un superbe bilan de 10-3 en 2023.

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Guaranteed Rate Bowl 2023 : QB Jason Bean offre à Kansas son 1er bowl depuis 2008

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Crédit photo : Rick Scuteri, AP

Il n’y a pas si longtemps, les Jayhawks n’ont remporté qu’un seul matchs sur une période de deux saisons… puis le head coach Lance Leipold est arrivé en provenance de Buffalo.

Dès sa première saison sur le campus de Lawrence (Kansas), le head coach de Kansas (9-4) a emmené son équipe dans un bowl pour la première fois depuis 14 ans. Et cette saison, les Jayhawks ont mis la main sur un trophée, pour la première fois depuis 2008.

En l’absence de QB Jalon Daniels, le senior QB Jason Bean (19/28, 449 yards, 6 TDs, 3 INTs) a encore pris superbement le relais lançant un record de bowl de 6 passes de TD vers seulement deux receveurs différents. Ses deux interceptions dans le 3ème quart-temps ont relancé des Rebels qui sont revenus à seulement 4 points (28-24).

Mais au final, Kansas l’emporte 49-36 face à UNLV (9-5), et ce, malgré un total incroyable de… 18 pénalités pour 210 yards ! Les Jayhawks étaient pourtant classés 14ème du pays dans ce registre en 2023 avec seulement 55 pénalités commis en 12 matchs.

Dans un Chase Field de Phoenix qui accueille habituellement les Arizona Diamondbacks (MLB), l’attaque de Kansas est restée fidèle à elle-même en accumulant les big plays au sol et dans les airs. Au total, les Jayhawks sont accumulé 591 yards. Et si le quarterback de l’équipe a fait son show, les deux receveurs, WR Luke Grimm (4 réceptions, 160 yards, 3 TDs) et WR Lawrence Arnold (6 réceptions, 132 yards, 3 TDs) ont également fait sensation en inscrivant trois TDs chacun.

Les deux passes de TD de QB Jayden Maiava (24/35, 291 yards, 3 TDs, 2 INTs) dans le 3ème quart-temps ont redonné espoir aux Rebels mais leur défense a été incapable de stopper l’attaque des Jayhawks dans la dernière ligne droite du match. UNLV s’incline donc pour leur premier bowl depuis 9 ans. La première saison de HC Barry Odom à La Vegas reste un vrai succès. Les 9 victoires remportées par les Rebels cette saison est la meilleure performance du programme depuis l’ère Randall Cunningham (bilan de 11-2), en 1984.

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