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East-West Shrine Game 2013

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Le traditionnel East-West Shrine Game est le second match « All-Stars » de cette fin de semaine – avec le NFLPA Collegiate Bowl – qui permettra à certains prospects de se mettre en valeur à trois mois de la prochaine draft NFL.

Joué depuis 1925 et dont les profits générés sont intégralement remis à une oeuvre de charité (« Shriners Hospitals for Children »), ce match oppose une équipe de joueurs d’universités de l’est des Etats-Unis contre une équipe de l’ouest.

Il aura lieu samedi 19 janvier à 16h (22h en France) à St. Petersburg (Floride) et sera retransmis en direct sur NFL Network.

L’équipe West sera dirigée par coach Leeman Bennett (ex-Atlanta, NFL) et l’équipe East par coach Jerry Glanville (ex-Atlanta, NFL).

Tout au long de la semaine qui précède cette rencontre, de nombreux scouts NFL assistent aux entrainements afin d’essayer de dénicher la perle rare parmi des joueurs qui n’ont pas été invités au Senior Bowl de la semaine prochaine.

A noter que depuis 1985, les meilleurs des universités canadiennes participent régulièrement à ce match.

L’an passé, RB Lennon Creer (Tennessee Titans) s’était particulièrement illustré remportant le titre de MVP. RB Alfred Morris (Washington Redskins) a également participé au match de l’an dernier.

Lors de cette édition 2013, plusieurs joueurs retiendront l’attention des scouts NFL en vue de la prochaine draft :

QB Collin Klein, Kansas State

QB Collin Klein, Kansas State, East
Finaliste du trophée Heisman 2012, c’est le joueur le plus connu de ce East-West Shrine Game mais il n’est pas le top prospect à surveiller dans ce match. Snobé par le Senior Bowl, il a une chance en or de montrer aux scouts NFL qu’il n’est pas un aussi mauvais passeur que cela.

QB Matt Scott, Arizona, West
Dans l’ombre de Nick Foles (Philadelphia Eagles, NFL) pendant deux saisons, il a su montrer tout son talent pour sa seule année comme titulaire. Rapide et possédant un bras puissant, il pourrait devenir un solide backup dans la NFL

RB Theo Riddick, Notre Dame, West
Après une performance en demi-teinte lors du BCS Championship Game, il devra rebondir dans ce match. Probablement le running back le plus polyvalent de la prochaine draft NFL.

RB Zac Stacy, Vanderbilt, East
Recordman de l’université de Vanderbilt pour le nombre de yards au sol réussis en carrière, il a réussi plus de 1000 yards sur course lors des deux dernières saisons. Joueur puissant, il a le profil parfait d’un « lead back » dans la NFL.

RB Ray Graham, Pittsburgh, East
Après un début de saison au ralenti, il est monté en puissance tout au long de l’année. Son agilité et sa mobilité pourraient en faire un superbe « 3rd-down back » dans la NFL.

RB Montel Harris, Temple, East
Révélation de la saison 2009 à Boston College (1457 yards et 14 TDs cette année-là), sa carrière a été parsemée de blessures et de problèmes hors-terrain qui lui ont couté un transfert à Temple. Peut-être un futur « steal » de la draft NFL 2013.

RB Christine Michael, Texas A&M, West
Joueur régulièrement blessé lors des deux dernières saisons, il a souffert de l’explosion de Johnny Football à Texas A&M en 2012. Cependant, il possède un talent brut qui ne demande qu’à être exploité.

RB Kerwynn Wiilliams, Utah State, West
Véritable vedette du mois de décembre suite à ses 235 yards au sol contre Toledo lors du Famous Idaho Potato Bowl, il sera l’une des attractions de ce match. Backup de Robert Turbin (Seattle Seahawks, NFL) jusqu’à cette saison, il a réussi 1521 yards et 15 TDs en 2012.

RB Theo Riddick, Notre Dame

WR Emory Blake, Auburn, East
Bien qu’il ait joué au sein d’une des pires attaques aériennes au pays, il a réussi 50 réceptions pour 789 yards et 3 TDs. Fils de l’ancien quarterback professionnel, Jeff Blake (ex-Cincinnati Bengals), il formait un duo explosif avec QB Cam Newton lors du titre de champion des Tigers d’Auburn en 2010.

WR Jasper Collins, Mount Union, West
Après Pierre Garçon (Washington Redskins, NFL) et Cecil Shorts (Jacksonville Jaguars, NFL), il est la nouvelle perle issue de Mount Union (D-III). Il a réussi 92 réceptions pour 1694 yards et 22 TDs en 2012.

WR Marcus Davis, Virginia Tech, East
Il possède le gabarit et la vitesse pour s’imposer dans la NFL mais son inconstance a peut-être inquiété un certain nombre de scouts. A lui de montrer ce dont il est capable.

TE Joseph Fauria, UCLA, West
Neveu de l’ancien tight-end des Seahawks de Seattle (NFL) et des New England Patriots (NFL), Christian Fauria, il est peut-être le meilleur « receiving tight-end » de la prochaine draft. Il possède des mains très sûres.

OT Manase Foketi, West Texas A&M, West
Meilleur joueur de ligne offensive de Kansas State en 2010 avant d’être transféré à West Texas A&M, il pourrait être la grosse surprise de la prochaine draft NFL.

DE Craig Roh, Michigan, West
Ancien linebacker reconverti au poste de defensive end, il a été titulaire pendant 4 ans chez les Wolverines de Michigan. Sa puissance et ses longs bras en feront surement un solide pass-rusher dans la NFL.

DE Devin Taylor, South Carolina, East
Il n’a jamais atteint le niveau que son potentiel laissait présager et a été dans l’ombre de Melvin Ingram (San Diego Chargers, NFL) en 2011 et de Jadeveon Clowney en 2012. Son gabarit impressionnant en fait l’un des joueurs les plus intrigants de la prochaine draft.

TE Joseph Fauria, UCLA

LB A.J. Klein, Iowa State, West
Véritable « tackle machine », c’est peut-être le meilleur linebacker pour couvrir le « slot » lors de la prochaine draft NFL. Parfois comparé à Brian Urlacher (Chicago Bears).

LB Gerald Hodges, Penn State, East
Comme A.J. Klein, il excelle sur les zone coverages. Régulièrement comparé à Jon Beason (Carolina Panthers), il devra montrer qu’il peut également performer contre le jeu de course pour convaincre des scouts NFL de sa capacité à être un solide titulaire chez les professionnels.

LB DeVonte Holloman, South Carolina, West
Gros frappeur, il a été utilisé dans un poste hybride « safety/linebacker » au sein de la défense des Gamecocks. Il a également réussi 3 interceptions en 2012. Le linebacker parfait dans une défense de type « Tampa 2 ».

LB Lerentee McCray, Florida, East
OT Luke Joeckel (Texas A&M) dit de lui qu’il est le meilleur joueur qu’il a affronté en 2012. Ca veut tout dire. Malgré son explosivité, il a été utilisé au poste de BUCK (hybride safety/linebacker) en 2012, ce qui explique ses trois petits sacks seulement la saison dernière. Peut-être le linebacker le plus explosif de ce match.

CB Aaron Hester, UCLA, West
Son sens du jeu et son instinct en font un cornerback prometteur qui saura assurément séduire une équipe NFL. Il avait notamment brillé face à Marqise Lee et Robert Woods lors du choc UCLA vs USC.

CB Sheldon Price, UCLA, West
Auteur de 4 interceptions en 2012, c’est une vraie sangsue en « man-to-man ».

S Josh Evans, Florida, East
Il formait avec Matt Elam l’un des meilleurs duos de safety au niveau national en 2012.

D’autres joueurs seront à suivre lors de cette rencontre : QB Colby Cameron (Louisiana Tech), QB Seth Doege (Texas Tech), RB Zach Line (Southern Methodist), WR Corey Fuller (Virginia Tech), WR Keenan Davis (Iowa), DL Wes Horton (USC), DL Rob Lohr (Vanderbilt), LB Steve Greer (Virginia), DL Joe Vellano (Maryland), CB Brandon McGee (Miami), CB Micah Hyde (Iowa), CB Nigel Malone (Kansas State), S Zeke Motta (Notre Dame), S Shamarko Thomas (Syracuse).

Fondateur et rédacteur en chef de The Blue Pennant, Morgan Lagrée couvre le College Football depuis 15 ans. En 2016, Morgan fût le premier reporter à couvrir le CFP National Championship Game pour un média francophone. Il co-anime le Podcast Bowl. Expert NFL et MLB. Grand amateur de la NHL. Fan ultime des Red Sox de Boston (MLB). Ancien étudiant de l'université McGill. #Redmen4Life

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Eric Bieniemy arrive à UCLA comme coordinateur offensif

L’ancien coordinateur offensif des Washington Commanders et des Kansas City Chiefs rejoint le coaching staff de HC DeShaun Foster pour diriger l’attaque des Bruins de UCLA.

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Crédit photo : Jerome Miron-USA TODAY Sports

L’un des coachs assistants les plus convoités de ces dernières années dans la NFL quitte le monde du football américain professionnel pour celui des rangs universitaires : Eric Bieniemy a finalisé les derniers détails d’un contrat de deux ans qui lui permet de revenir dans sa Californie natale et dans un programme qu’il connait déjà.

Cet embauche est un coup de maître pour HC DeShaun Foster et les Bruins qui s’étaient donnés pour objectif de renforcer le coaching staff de l’équipe avec un homme d’expérience connaissant, si possible, le programme de UCLA.

Ancien lycéen dans la région de Los Angeles, Eric Bieniemy retrouve donc sa Californie natale. Il avait également débuté sa carrière de joueur professionnel avec une équipe californienne, les Chargers de San Diego.

Un retour dans la NCAA

Tout semblait pourtant indiqué que l’ancien coordinateur offensif des Commanders et des Chiefs resterait dans la NFL. Il ne s’en était d’ailleurs pas caché indiquant avoir rencontré plusieurs managers généraux à la recherche d’un head coach ou d’un coordinateur offensif. Finalement, il a pris la décision de faire un retour dans la NCAA qu’il avait quitté en 2012.

Running back des Buffaloes de Colorado de 1987 à 1990 avec lesquels il a été sacré champion NCAA lors de sa dernière saison, Eric Bieniemy a fait ses premiers pas dans le coaching avec son alma mater, en 2001, comme coach des RBs. Poste qu’il va ensuite occuper à UCLA de 2003 à 2005 avant de faire le saut dans la NFL (Minnesota Vikings).

En 2011, il sera de retour à Colorado dans le coaching staff de HC Jon Embree pour deux saisons avant d’accepter de rejoindre les Chiefs de Kansas City avec lesquels il a remporté deux Super Bowls.

Un coach assistant d’expérience au côté de DeShaun Foster

Eric Bieniemy apporte donc à UCLA ses 16 années d’expérience dans le monde du coaching afin d’épauler le nouvel head coach des Bruins, DeShaun Foster, dont ce sera la première expérience dans un tel rôle.

Avec deux titres NFL à son actif et cinq finales de conférence consécutives avec les Chiefs de 2018 à 2022, Eric Bieniemy pense être capable d’attirer un certain nombre de recrues intéressées de développer leurs aptitudes au contact d’un coach qui a fait ses preuves.

« Mon objectif est de contribuer à susciter un certain intérêt auprès des étudiants-athlètes potentiels qui envisageraient de jouer pour UCLA alors que nous nous préparons collectivement à rejoindre la conférence Big Ten. » – Eric Bieniemy, coordinateur offensif de UCLA.

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Un juge fédéral suspend les règlements NIL de la NCAA

Une ordonnance préliminaire du juge Clifton L. Corker rend illégaux certains règlements de la NCAA qui ne pourra plus sanctionner des recrues qui ont signé des contrats NIL lors de leur processus de recrutement.

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Depuis toujours, l’amateurisme est le principe fondamental de la NCAA mais ce vendredi 23 février 2024 marquera peut-être un tournant irréversible.

En contestant l’interdiction imposée aux lycéens de signer des contrats NIL avant de rejoindre officiellement une université, le juge Clifton L. Corker a ainsi temporairement suspendu les règlements NIL de la NCAA ouvrant ainsi une voie royale à un concept longtemps combattu : le pay-for-play.

Cette ordonnance préliminaire du tribunal est applicable à tous les athlètes, dans tous les États et entre en vigueur immédiatement. La NCAA devrait faire appel de cette décision.

La décision du Juge Clifton L. Corker n’est finalement pas une nouveauté en soi puisqu’elle ne fait que rendre légale une pratique qui existait déjà depuis des mois. En effet, plusieurs cas de recrues ayant signé des contrats NIL avec un Collectif (regroupement de boosters qui mettent en commun leurs ressources financières) avant de signer leur lettre d’intention ont fait la Une des médias ces derniers mois. Il suffit de penser aux affaires Jaden Rashada à Florida, Nico Iamalaeva à Tennessee ou Amarius Mims à Florida State.

Toutefois, cette ordonnance permet désormais aux recrues de signer de tels contrats NIL sans crainte de répercussions sur leur éligibilité NCAA. Cette décision du juge rend illégales toutes sanctions que la NCAA pourrait prendre contre les recrues qui auraient signé un contrat NIL lors de leur processus de recrutement. C’est un changement majeur qui met un terme à un principe fondamental du modèle d’amateursime de la NCAA. Il est maintenant possible de payer des recrues pour qu’elles viennent jouer pour une université plutôt qu’une autre.

Pour rappel : depuis que des lois NIL ont été votées dans divers États et entrées en vigueur en 2021, la NCAA a tenté d’imposer ses propres règlements visant à restreindre l’utilisation des contrats NIL par les universités dans le processus de recrutement des lycéens. La NCAA voulait défendre l’idée fondamentale selon laquelle les athlètes universitaires ne devraient pas être payés en fonction de leurs performances sportives.

Les règlements actuels de la NCAA autorisent seulement les étudiants-athlètes déjà inscrits à l’université de signer des contrats NIL avec des boosters ou avec des collectifs officiels. La NCAA n’autorise pas les recrues – lycéens ou joueurs transférés – de signer de tels contrats, estimant que cela constitue une incitation au recrutement.

Le 31 janvier dernier, les procureurs généraux des États du Tennessee et de la Virginie ont contesté cette interdiction en déposant conjointement des poursuites judiciaires contre la NCAA devant un tribunal fédéral à la suite de publication d’informations selon lesquelles la NCAA enquêtait sur les activités de recrutement de l’université Tennessee et du Spyre Sports Group – un collectif associé de manière non officielle aux activités sportives des Volunteers – concernant spécifiquement le prospect 5-étoiles QB Nico Iamaleava. Ce dernier a finalement signé sa lettre d’intention à Tennessee en janvier 2023.

Dans son ordonnance, le juge a noté que « bien que la NCAA autorise les étudiants-athlètes à tirer profit de leurs droits à l’image et de représentation, elle ne parvient pas à démontrer en quoi le moment où un étudiant-athlète signe un tel contrat détruirait l’objectif de préserver l’amateurisme ».

C’est pourtant bien ce principe d’amateurisme dans la NCAA qui vient de voler en éclats.

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Le CFP approuve le format 5+7 pour les playoffs à 12 équipes

Le conseil d’administration du College Football Playoff a voté à l’unanimité en faveur du format 5+7 qui garantit aux cinq champions de conférence les mieux classées une participation aux playoffs.

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Crédit photo : Joe Camporeale-USA TODAY Sports

En plus des cinq champions de conférence les mieux classés se joindront les 7 équipes les mieux classées au CFP Rankings (« at-large »). À travers ce vote de mardi 20 février, le conseil d’administration du College Football Playoff a ainsi confirmé officiellement le passage des playoffs de 4 à 12 équipes.

Après des mois de retard causés par une demande d’une conférence Pac-12 au bord de l’implosion, la décision a finalement été prise mardi matin lors d’une réunion virtuelle des 10 présidents et chanceliers de la FBS et du président de Notre Dame, le Révérend John Jenkins. Le vote devait être unanime pour que le format « 5+7 » soit approuvé. Depuis des mois, la Pac-12 demandait un report de ce vote alors qu’elle travaillait à déterminer son avenir suite à une réorganisation importante de la conférence.

Le président de Washington State, Kirk Schulz, qui représente la Pac-12 au conseil d’administration du College Football Playoff, a déclaré à ESPN la semaine dernière qu’il consulterait la présidente d’Oregon State, Jayathi Y. Murthy, et « serait prêt à voter » ce mardi. Avec ce format « 5+7 », aucune des deux universités ne peut se qualifier pour une invitation automatique en tant que championne de conférence au cours des deux prochaines saisons mais Kirk Schulz a concédé que l’option des sept équipes qualifiées « at-large » étaient plus bénéfiques pour la Pac-12 Pac-2 à l’inverse de la proposition originale du format « 6+6 » composé de six champions de conférence et six équipes « at-large ». Ce format « 6+6 » avait été proposé avant que la conférence Pac-12 ne perde successivement USC, UCLA, Washington et Oregon (Big Ten) puis Cal et Stanford (ACC) et enfin Utah, Arizona, Arizona State et Colorado (Big 12).

Ce format 5+7 devrait garantir aux champions de conférence de la SEC, de la Big Ten, de la Big 12 et de l’ACC une place dans les playoffs auxquels s’ajoutera le champion de la conférence du Group of 5 le mieux classé. Toutefois, le CFP n’a intentionnellement pas fait référence au Group of 5 dans sa description du format car il existe une possibilité qu’un champion d’une des quatre conférences du Power 4 (SEC, Big Ten, Big 12, ACC) soit moins bien classé qu’un champion de l’American Athletic Conference (AAC), de la Conference USA, de la Mountain West, de la Sun Belt ou de la Mid-American Conference (MAC). Ce fût le cas en 2021 lorsque Cincinnati (champion de l’AAC) termina #4 alors que Pittsburgh (champion de l’ACC) fût classé #12 avec deux défaites.

À noter que dans ce format à 12 équipes, les quatre champions de conférence les mieux classés seront automatiquement têtes de série (1 à 4) et exempts au premier tour. Conséquence directe de ce format : Notre Dame ne pourra jamais faire partie des têtes de série puisque les Fighting Irish n’appartiennent à aucune conférence. De plus, Notre Dame devra remporter 4 matchs de playoffs pour gagner le titre national ce qui peut paraître équitable puisque les têtes de série ont dû obtenir leur position en remportant un Conference Championship, soit un match de plus que les Fighting Irish au terme de la saison régulière.

Crédit photo : The Ringer

Un ajustement rendu nécessaire par la future disparition de la Pac-12

En restant avec le format « 6+6 » initialement choisi, cela aurait garanti l’accès aux playoffs aux deux champions de conférence du Group of Five les mieux classés. En 2023, ces équipes étaient #23 Liberty (C-USA) et #24 SMU (AAC). #24 SMU a finalement été battu par Boston College lors du Fenway Bowl tandis que #23 Liberty a été malmené par Oregon lors du Fiesta Bowl (défaite 45-6).

En passant à un format 5+7, le conseil d’administration du CFP s’est donc simplement réaligné sur le but original du format « 6+6 » qui ne devait garantir qu’une seule place à un champion du Group of Five. Bien que la conférence Pac-12 pourrait éventuellement se reformer en ajoutant des membres d’autres conférences en plus d’Oregon State et Washington State, il est peu réaliste de penser qu’elle pourra être l’égal de l’ACC ou de la Big 12…

Le prochain contrat TV pourrait tout remettre en cause

Le format 5+7 pourrait n’être qu’une solution provisoire alors que le CFP négocie actuellement un nouvel accord sur les droits medias qui entrera en vigueur une fois que son contrat actuel avec ESPN expirera après la saison 2025.

Bien qu’il ait été rapporté que le CFP et ESPN ont convenu d’une prolongation de contrat de six ans d’une valeur totale de 7,8 milliards de dollars, Jon Steinbrecher, membre du conseil d’administration du CFP, a récemment contesté cette information.

Alors que la Big Ten et la SEC continuent de renforcer leur pouvoir dans le paysage des sports universitaires américains, on s’attend à ce que leurs commisionnaires respectifs poussent afin d’obtenir certains avantages dans le futur tant en termes de distribution des revenus que d’équipes qualifiées pour les playoffs. Un format de College Football Playoff qui reposerait exclusivement sur le CFP Rankings (et qui ne garantirait donc pas aux champions de conférence une place automatique) profiterait probablement aux conférences les plus puissantes qui réclameraient ainsi des parts plus importantes des revenus du CFP.

Qu’on se le dise : ce format « 5+7 » à 12 équipes ne survivra peut-être pas plus de deux ans.

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Partenariat Big Ten/SEC : vers la sécession entre le College Football et la NCAA ?

Les conférences Big Ten et SEC annoncent la création d’un « groupe consultatif » conjoint composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques pour réfléchir à l’avenir du sport universitaire.

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Crédit photo : WBRC

Est-ce le premier pas vers une sécession entre le College Football et la NCAA ?

Ils vous diront le contraire – pour le moment – mais Tony Petitti et Greg Sankey, les deux commissionnaires de la Big Ten et de la SEC respectivement, ont finalement formalisé ce qui était une relation d’intérêts communs existant depuis plusieurs mois entre les deux conférences majeures du College Football. La Big Ten et la SEC représentent 34 des 134 membres de la Division I-A soit 25% des membres. Certains l’appellent déjà le Power 2.

Alors que la NCAA est la cible de plus en plus de critiques, la Big Ten et la SEC ont donc conjointement annoncé la création d’un « groupe consultatif » composé des présidents d’université, des chanceliers et des directeurs athlétiques. Si cette nouvelle entité n’a aucune autorité légale, son objectif est clair : « jouer un rôle de leadership dans le développement de solutions viables pour un avenir durable du sport universitaire ».

Ce « groupe consultatif », dont le mode de fonctionnement reste encore vague, discutera des récentes décisions de justice, des litiges en cours, de propositions de gouvernance et des lois promulguées par différents États. Selon le communiqué conjoint, ce groupe « collaborera avec d’autres entités si nécessaire ». Cette déclaration se veut rassurante à l’égard des autres conférences mais qu’on ne se trompe pas, la Big Ten et la SEC ont bien l’intention d’imposer leurs décisions futures à ceux qui gravitent autour d’elles (ou ce qu’il en restera…).

Les membres de ce groupe consultatif devraient être nommés d’ici quelques semaines, même si la cadence de ses réunions n’a pas encore été déterminée. Ce groupe n’aura aucune autorité pour agir de manière indépendante et servira uniquement d’organe consultatif, ont indiqué Tony Petitti et Greg Sankey qui en feront évidemment partie.

Greg Sankey et Tony Petitti – Crédit photo : on3

Pour le moment, la Big Ten et la SEC ont souhaité confirmer leur attachement à la NCAA et à sa gouvernance mais elles ont également rappelé leurs « investissements substantielles » ne laissant aucun doute sur leur volonté de voir les choses changer dans un court délai.

Ce que reprochent principalement Tony Petitti et Greg Sankey à la NCAA : son manque de proactivité et ses réponses lentes et en décalage avec l’évolution actuelle du sport universitaire. Calendrier (saison régulière, recrutement, transferts, camp d’entrainement, etc…), format des playoffs, partage des revenus, statut de l’étudiant-athlète et leur mode de rémunération : tous ces sujets font actuellement débat et malgré l’ouverture affichée par le nouveau président de la NCAA, Charlie Baker, la haute autorité des sports universitaires semble toujours en mode réactif, sans avoir de vision claire pour l’avenir.

Or, la Big Ten et la SEC reconnaissent « l’urgence de faire face à des défis similaires dans ces circonstances ». En effet, les deux conférences sont les plus riches de la Division I-A (FBS) et doivent notamment gérer l’impact des contats NIL, qui encadrent le droit de représentation et le droit à l’image des étutiants-athlètes, de manière bien différente aux autres conférences.

Depuis plusieurs mois, Greg Sankey regrette que la NCAA impose des règles identiques à l’ensemble des universités alors que leur contexte est trop hétérogène les unes par rapport aux autres. En d’autres termes, il souhaite que les conférences les plus riches puissent prendre davantage de décisions pour elles-mêmes.

La création de ce « groupe consultatif » est très probablement la première étape de la prise d’indépendance du College Football avec la NCAA.

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